Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de afrohistorama.over-blog.com
Articles récents

Commémoration de l'arrestation du Président Laurent Gbagbo par les impérialistes le jeudi 11 avril 2013. Venez nombreux.

10 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Commémoration de l'arrestation du Président Laurent Gbagbo par les impérialistes le jeudi 11 avril 2013. Venez nombreux.

 

Gbagbo on ira jusqyu'au bout

MOBILISATION GENERALE pour la commémoration de l'arrestation du Président Laurent Gbagbo par les impérialistes et de tous nos PARENTS et connaissances morts dans la crise ivoirienne depuis 2002 a ce jour. L' Union de la Résistance de France appelle donc tous les Résistants a un grand RASSEMBLEMENT le jeudi 11 avril 2013 à 19h 30 à la place de la Bastille a Paris, munis d'une bougie . Jean Moulin. Faire suivre! 

 

Lire la suite

Scandale fiscale mondial : D’un paradis fiscal à l’autre, ils font fructifier leur capital.

10 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Scandale fiscale mondial : D’un paradis fiscal à l’autre, ils font fructifier leur capital.  

 

            bons-tresor US

 

Il est toujours confondant d’entendre un citoyen s’étonner d’un scandale largement éventé et diffusé sur les réseaux sociaux et depuis longtemps révélé par les affidés que tout un chacun croyait pourtant immunisés contre ces crimes d’initiés (1).

 

Par contre, nous ne sommes jamais déconcertés de voir les médias à la solde faire les chaudes gorges, « vexés de découvrir » le pot aux roses sur lequel reposent leurs patrons-propriétaires-milliardaires depuis des décennies. Le scandale de l’évasion fiscale et des paradis  «Offshore» que le chercheur Alain Deneault dénonçait en 2010 dans son livre «Off-Shore. Paradis fiscaux et souveraineté criminelle» prend soudain la vedette sur les écrans (2). Au Québec, l’émission télé – 24 heures en soixante minutes – a fait écho à ce scandale (3).

 

En France, messieurs Arnault, Depardieu, Cahuzac, Augier et autres défenseurs de la liberté démocratique de cacher leur fric illicite s’indignent d’être ainsi exposés aux huées des paumés. En Belgique, patrie du roi Baudoin, un temps propriétaire personnel du Congo, quelques richissimes magouilleurs ont aussi été identifiés par le journal du PTB (4).

 

Ce soudain regain d’intérêt provient des révélations de l'ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists), regroupement international de journalistes d'investigation, qui a transmis à différents médias, dont Le Monde et Radio-Canada, 200 gigabits de données sur des comptes ou des intérêts offshore détenus par des entreprises et des particuliers [http://www.icij.org/].

 

Que représente l'évasion fiscale dans l’économie mondiale ? Les approximations sont nombreuses mais toutes astronomiques et plus le corsaire brasse de grosses affaires plus les montants cachés sont imposants. Pour le Fonds Monétaire International les sommes concernées sont estimées à 5500 milliards d'euros, soit près de trois fois le PIB de la France. Selon le FMI la moitié des transactions financières mondiales transiteraient par les paradis fiscaux, lesquels compteraient 4000 banques et 2 millions de sociétés-écrans bidon.

 

L'ONG Tax Justice Network prétend que les sommes en jeu sont encore plus importantes, atteignant de 16 000 à 25 000 milliards d'euros, soit le PIB des États-Unis et du Japon réunis. Cela représenterait environ le tiers des transactions financières mondiales. Selon TJN, cette somme pourrait générer entre 150 et 200 milliards d'euros de recettes fiscales par année dans les caisses des états du monde entier. En 2012, l'économiste James Henry, auteur d'une étude sur l'économie souterraine offshore  présentée sur le site du quotidien The Guardian, a calculé que les 10 banques monopolistes les plus recherchées en matière de gestion du « patrimoine privé » - des expertes de la fraude fiscale comme Goldman Sachs, le Crédit suisse et UBS - sont passées de 1800 milliards d'euros en 2005 à 4800 milliards d'euros en 2010, période qui coïncide avec le creux de la crise économique la plus sévère depuis le crash de 1929 [Heater Stewart (21.07.2012) 13tn hoard hidden from taxman by global elite. http://www.guardian.co.uk/business /2012/jul/21/global-elite-tax-offshore-economy]. 

 

James Henry a par ailleurs estimé que, si au total une dizaine de millions de personnes ont placé des avoirs dans les paradis fiscaux, la moitié des sommes, soit à peu près 8000 milliards d'euros, était entre les mains de quelque 92 000 super-riches, soit 0.001% de la population mondiale; statistiques corroborées par celles colligées sur la concentration d’immenses fortunes familiales [Hunrun (2013) Les 1431 plus grandes fortunes du monde.  http://www.hurun.net/usen/ NewsShow.aspx?nid=418). Pendant ce temps les citoyens ordinaires des pays endettés doivent rigoureusement payer leurs taxes, accablés par les politiques d'austérité des gouvernements des riches en faillite. Pour la France, les avoirs dissimulés à l'étranger sont estimés à 600 milliards d'euros par le journaliste Antoine Peillon, dans son livre, Ces 600 milliards qui manquent à la France (Seuil-2012) [Source : L’Expansion.com, 4.04.2013].

 

La commission d'enquête du Sénat français sur l'évasion fiscale en a estimé le coût annuel entre 30 et 60 milliards d’euros que les riches confisquent au fisc. Mais pour le syndicat Solidaire-Finances Publiques, qui a présenté un rapport début 2013, la fraude plombe les caisses de l'État à hauteur de 60 à 80 milliards d'euros chaque année; un montant qu’il y a lieu de comparer au déficit public de la France qui s'est élevé à 98 milliards d'euros en 2012. Quand-à elle la Commission européenne a estimé le coût des fuites en Europe à plus de 1000 milliards d'euros par année [Source : L’Expansion.com, 4.04.2013].

 

Les documents pirates transmis par le consortium ICIJ portent sur 122 000 entreprises au noir qui ont été mises au blanc pour un pécule dissimulé estimé entre 20 000 et 30 000 milliards d’euros : il s’agit pour partie de capital-argent accaparé dans les usines et les commerces, que l’on mélange à de l’argent sale du monde interlope et que l’on réinjecte ensuite dans l’économie impérialiste. Incidemment, l’autre jour à la radio, l’animateur parano demandait à la dame au micro d’identifier le prolo qui avait réparé son lavabo sans facturer son écot – pensez donc, 10 euros dissimulés à l’impôt… Ah le mal que l’on peut nous faire…  

 

Les paradis des trafiquants d’argent 

 

On dénombre entre cinquante et cent tripots d’affaires, sis en pays souverains, hors la loi et hors du droit, et que tous les gouvernants de la Terre connaissent mieux que vous et moi. Certains de ces États voyous sont classés triple AAA par les agences de notation américaines ! [Liste des États voyous du fisc http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradis_fiscal#Liste_grise].

 

Terrains de golf parfaitement entretenus que le premier secrétaire de l’ONU, les présidents de la Banque Mondiale et de l’OCDE, ainsi que la présidente du FMI évitent soigneusement de critiquer, si ce n’est pour s’en plaindre, tout en espérant secrètement que rien ne sera fait qui puisse nuire à leurs placements (5)

 

Les animateurs hurleurs dans les haut-parleurs du « mainstream » médiatique ont l’outrecuidance de prénommer cette évasion fiscale : ‘Un délit d’investissements’. Lisez simplement : « Tous les jours, il s'effectue dans le monde des milliards de transactions financières. La moitié d'entre elles se font à l'abri de presque toute taxation dans des paradis fiscaux. La fuite de documents concernant ces pays et ces îles imperméables aux impôts fait des vagues sur tous les continents. Le gouvernement canadien demande la liste des quelque 450 contribuables canadiens qui auraient investi dans ces paradis fiscaux (sic). Le manque à gagner se chiffre en milliards de dollars. » (6).

 

Ce que le chercheur Alain Deneault appelle Les apories du fisc – impôts et décroissance – « en marche vers la décadence » aurions-nous le goût d’ajouter – [http://www .nousautres.org/aporie-du-fisc-impot-et-decroissance/ ] plaçant ainsi l’accent là où il se doit… La crise économique systémique qui oblige les sbires du fisc à ces oukases contre leurs patrons qui n’apprécient guère que soit ainsi usurpé leur anonymat d’opacité « d’investisseur trafiquant » ni d’être ci-devant soumis à la vindicte populaire. Heureusement pour ces milliardaires, tout ce fatras publicitaire se calmera dans quelques mois sous une orgie de commissions d’investigation, de sommets sur la fiscalité et sous une pluie de déclarations de la part des bonimenteurs politiques, tout aussi tonitruantes que futiles et désopilantes. Sarkozy s’y était commis il y a deux ans et demi – Finis les Paradis, avait-il dit – on sait ce qu’il en est aujourd’hui ! Et ce jour, c’est au tour de la cour qui entoure François Hollande de passer aux aveux honteux (7).

 

Un expert questionné sur TV5 déclarait récemment que pas un plénipotentiaire d’Afrique noire ne manque à son devoir de souscrire à son compte à numéro en Suisse… Médisance, dirons-nous. Le bonhomme aurait mieux fait de se tourner vers les politiciens européens, canadiens et américains (le candidat aux présidentielles américaines M. Romney n’a-t-il pas été pincé en ces lieux mal famés ?). Au Canada, monsieur « le très honorable » Paul Martin, un temps premier Ministre de la fédération (2003-2006) était un fervent pratiquant de ce type d’évasion. Le mari de Pauline Marois, homme d’affaires crypto-souverainiste, s’y adonnerait également !?... (Les données publicisées par l’ICIJ identifient 450 capitalistes canadiens dont une cinquantaine de québécois [http://www.lapresse.ca/actualites/quebeccanada/national/201304/ 04/01-4637782-paradis-fisca ux-46-quebecois-sont-mis-en-cause.php].

 

Tous ceux qui déchirent leurs chemises sur la place publique savaient – savent – sauront  tout de ces pratiques sataniques – plusieurs s’y adonnent depuis longtemps y dissimulant le contenu des enveloppes d’argent qu’ils ont reçues au moment de l’attribution des contrats publics alléchants (8).

                     

 

            Où trouver l’argent à transférer aux riches ?  

 

Les faits sont éloquents et probants. Les états capitalistes en crise économique systémique partout dans le monde occidental et oriental sont à la recherche de nouvelles sources de revenus – de nouvelles rentrées de capital-argent pour le transférer aux capitalistes. Comme il fallait s’y attendre, ils se sont d’abord tournés contre leurs contribuables – les salariés à la petite semaine, les gagne-petit habitués des friperies – les pauvres des soupes populaires et les démunis qu’ils ont soumis à l’investigation de leur gestapo fiscale pour rogner leurs prestations et rogner leur pouvoir d’achat.

 

Tout ceci ne suffisant pas à combler les déficits pharaoniques causés par les cadeaux fiscaux consentis aux banques, aux multinationales richissimes et aux mendiants milliardaires; les fiscalistes et les administrateurs de l’État bourgeois, tout bien disposés, songèrent à surtaxer les « bobos-bourgeois-bohêmes » repus – qu’ils ne lâchent plus – contraints qu’ils sont, ces pontes de l’administration, de grappiller l’argent là où il en reste à chaparder, les poches des pauvres et des ouvriers étant vidées.

 

Quand l’État des riches s’en prend à la petite bourgeoisie et à la bourgeoisie moyenne, laissant les prévaricateurs et leurs servants politiciens, les apparatchiks, se planquer dans les « paradis », soyez assurés qu’une indiscrétion livrera ces fraudeurs à l’enfer médiatique. Ce sont tout de même ces commis qui manipulent les comptes à numéro des riches en Suisse.

 

Non seulement la plus-value et les profits spoliés aux ouvriers ne sont pas déclarés de crainte d’être taxés, mais, si d’aventure un quelconque revenu ne peut être soustrait au regard du fisc, le taux d’imposition, qui, au Canada, s’échelonne entre  31% et 53%,  pour un citoyen lambda, n’est plus que de 19% à 27% pour l’entreprise des malfrats – toutes exemptions défalquées évidemment et cela en autant que le monopole multinational accepte de payer son dû, ce qui n’est pas toujours le cas (Rio-Tinto-Alcan refuse depuis trois ans de payer 1 milliard $ d’arriérés) (9).

 

Un sous-fifre médiatique obséquieux prétend que l’évasion fiscale et les paradis « offshore » sont incontournables et inévitables tout comme la prostitution, la mafia et le vol à l’étalage. Celui-là, lucide, sait comment conserver son emploi. Ce poltron a toutefois raison : prévarication, exploitation et fourberie, sont les compagnons de lit du profit (10).

                     

 

            Opposition au fisc et autres collecteurs de fric 

 

Les ouvriers et les employés sont taxés à mort, ils sont surtaxés jusqu’après la mort – jusqu’au tombeau – où le fisc se sert avant l’héritière du macchabé (les riches bénéficient de toute une série d’échappatoires et d’exemptions). Alors, les trucs utilisés par les ouvriers, les employés, les paysans et les artisans peuvent varier d’une époque à une autre, mais l’objectif de la manœuvre reste le même d’un système économique à un autre : réduire les ponctions que l’État effectue sur les revenus des travailleurs qui sont déjà tellement imposés et taxés, au travail et au marché, que la reproduction élargie des classes laborieuses en est menacée. Dans les pays arabes par exemple, dans toute l’Afrique et en Amérique les jeunes travailleurs n’ont plus les moyens financiers de se marier et d’avoir des bébés. Dissimuler des revenus au fisc bourgeois est une question de survie et un devoir envers leurs familles pour ces travailleurs.

 

Le capitaliste pour sa part confisque la plus-value – profits, dividendes, bénéfices intérêts et rentes – produite par les employés –. Il accumule ainsi des sommes énormes sur lesquelles il paie peu d’impôts et peu de taxes comme nous venons de le démontrer. Qui plus est, le capitaliste exige de l’argent du gouvernement pour encourager les investissements dont il sera le seul gagnant – bénéfices immenses qu’il planque dans les paradis fiscaux afin de contribuer le moins possible au cycle de reproduction étendue des travailleurs qu’il abandonne à leurs malheurs. L’ouvrier triche l’impôt pour la survie de sa famille, le capitaliste triche l’impôt pour accroître ses profits.  

   

 Bien entendu, tout citoyen honnête, tout ouvrier paupérisé, tout travailleur en difficulté de crédit, celui chassé de son foyer ou de son loyer, doit s’indigner de cette tricherie; de ce vol de haut vol de la part de ceux qui possèdent tout en privé. L’ouvrier doit s’enrager contre ces malfaiteurs gouailleurs et contre les voleurs trônant sur leurs chaises présidentielles, sénatoriales et ministérielles. Mais tout un chacun doit savoir que demain, dans un mois, dans un an, tout cela restera inchangé car les requins de la finance, les « banksters » et le menu fretin politicien chapardeur, qui sont aujourd’hui accusés, sont aussi maîtres du plaidoyer, procureurs, juges et partie, tous coalisés. Il ne sortira rien de ce salmigondis médiatique, que davantage d’inquisition de la police fiscale contre les travailleurs et les gagnepetits.  

 

Le prolétariat outré ne se révoltera pas encore cette fois. Il attendra son heure et alors il réglera cette ardoise, et les autres en souffrance, toutes en une  fois.

 

____SE DÉSINSCRIRE DE CETTE LISTE  robertbibeau@hotmail.com

VISITEZ LE SITE  http://WWW.ROBERTBIBEAU.CA/PALESTINE.HTML

 

1.      Le Devoir (5.04.2013) Pleins feux sur l’évasion fiscale. www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/374980/pleins-feux-sur-l-evasion-fiscale?utm_source=infolettre-2013-0405&utm_medium=email&utm_campaign =infolettre-quotidienne.

2.      Alain Deneault (2010) Off-Shore. Paradis fiscaux et souveraineté crimminelle . Écosociété. Montréal. http://www.ecosociete.org/t137.php

3.      Radio-Canada (5.04.2013) 24 heures en soixante minutes. Offshore. http://www.radio-canada.ca/emissions/24_heures_en_60_minutes/2012-2013/Entrevue.asp?idDoc =284479&autoPlay=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2013/RDI/2013-04-05_19_00_00_24h60m_1164_ 001_1200.asx

4.      RTBF. Mise au point (30.10.2011) Quand le PTB dénonce la fraude fiscale. http://www.youtube.com/watch?v=oql0C1_pg6Q   et http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/04/03/affaire-cahuzac-et-libre-circulation-des-capitaux.html.  L’express (5.04.2013) L’Affaire Augier, Qu’est-ce que l’Offshore-leaks ? http://www.lexpress.fr/actualite/ politique/comprendre-l-affaire-offshore-leaks_1237385.html

5.      Le Monde (4.04.2013) Les pays suspectés de pratique fiscales douteuses. http://www.lemonde.fr/economie/infographie/2013/04/04/les-pays-suspectes-de-prati que-fiscale-douteuse_3154297_3234.html.

6.      Le Devoir (5.04.2013) Pleins feux sur l’évasion fiscale. www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/374980/pleins-feux-sur-l-evasion-fiscale?utm_source=infolettre-2013-0405&utm_medium=email&utm_campaign =infolettre-quotidienne.

7.      http://www.rue89.com/2009/09/23/sarkozy-magie-magie-les-paradis-fiscaux-cest-fini et Le Monde (2013)  http://www.lemonde.fr/offshore-leaks/  

8.      http://voir.ca/josee-legault/2012/04/12/enveloppes-brunes-et-prete-noms/

9.      « Pour comprendre les taux d’imposition des entreprises, à l’instar du régime fiscal des particuliers, nous devons prendre en compte à la fois le palier fédéral et provincial. Par conséquent, une entreprise au Québec paie, en 2013, un maximum de 26,90%, soit 15% au fédéral et 11,90% au provincial. Il est par contre à noter que ce taux n’inclut ni les subventions, ni les déductions; c’est donc le taux à payer sur le revenu imposable, pas sur l’ensemble du revenu d’une entreprise. (…) De plus, ce taux n’est pas universel: pour les deux ordres de gouvernement, il existe un taux différent pour les PME éligibles. Au Canada, ce taux est à 11% tandis qu’il est à 8 % au Québec, pour un taux maximal de 19%. » http://www.iris-recherche.qc.ca/blogue/les-taux-dimposition-des-entreprises-au-quebec

10.  http://www.bfmtv.com/economie/paradis-fiscaux-sont-incontournables-485648.html.

 

Lire la suite

L’Afrique livre les secrets au compte-gouttes : Une nouvelle pyramide découverte en Egypte

9 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

pyramide_d_un_vizir_decouverte_18362.jpg

L’Afrique livre les secrets au compte-gouttes : Une nouvelle pyramide découverte en Egypte

 

Karnak_Temple-_Egypt.JPG

Une nouvelle pyramide vieille de plus de 3.000 ans a été découverte à Louxor, dans le sud de l'Egypte. Elle appartenait à un vizir du pharaon Ramsès II, et mesurait à l'origine 15 mètres de haut et 12 mètres de large. Les restes de cette pyramide ont été découverts par un projet conjoint de deux universités belges.

"Un beau moment dans la carrière d'un archéologue", raconte sur France Info Laurent Bavay, qui a dirigé les équipes belges à l'origine de cette découverte historique : une nouvelle pyramide d'Egypte. Vieille de plus de 3.000 ans, construite à Louxor, elle appartenait à "un vizir de Haute et de Basse-Egypte nommé Khay, qui a exercé cette charge équivalente à celle d'un Premier ministre durant une quinzaine d'années sous le règne du pharaon Ramsès II".

Carte de situation de Louxor (Égypte) © IDÉ

Source franceinfo

15 mètres de haut et 12 mètres de large

En 2009, une mission conjointe de l'Université libre de Bruxelles et de l'Université de Liège avait découvert une tombe. Quatre ans plus tard, la mission a déniché une pyramide, en partie conservée. Construite sur une colline, elle mesurait, à l'origine, 15 mètres de haut et 12 mètres de large. Recouverte d'un enduit très clair, presque blanc, "elle devait resplendir au soleil", explique Laurent Bavay.

L'édifice a été largement détruit au VIIe-VIIIe siècle de notre ère. "Cela devait être un monument particulièrement imposant, sur un endroit de la commune qui domine directement le temple funéraire de Ramsès II", indique l'archéologue. Il faut dire que cette région regorge de trésors archéologiques, comme les temples de Karnak et Louxor.

Source :franceinfo

 

 

Lire la suite

Uhuru Kenyatta: Le premier fils de président Africain qui gagne les élections démocratiquement.

9 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Uhuru Kenyatta: Le premier fils de président Africain qui gagne les élections démocratiquement.

Uhuru-Kenyatta.jpg

Comme quoi si vous avez contribué  au bien être des Africains, ils s’en souviendront même a travers vos enfants ou petits-enfants.


Uhuru Kenyatta, le fils du président fondateur du Kenya, prend le manteau de son père pour devenir chef de l'Etat en dépit face à des accusations internationales de crimes contre l'humanité au cours des violences électorales il y a cinq ans.

Uhuru, ce qui signifie «liberté» , et Kenyatta, «la lumière du Kenya» en swahili, porte des aspirations de son pays à son nom. Il est le premier fils de président Africain qui n’hérite pas le pouvoir. Comme c’est le cas dans les pays francophones.

Kenyatta, 51 ans, et son adjoint, William Ruto, 46, sont  accusés à la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité au cours de leur rôle présumé dans les  troubles post-électoraux de 2007-08. Connaissant ces rapaces de la CPI ayant senti le filston venir ils ont voulu le salir. Mais ils ont oublié que désormais le peuple Africain leur a à l’œil.

Le mois dernier, la Cour suprême du Kenya a statué que les résultats du 4 mars étaient valides, avec Kenyatta prêté serment en tant quatrième président du pays .

Il est né en 1961 peu de temps après la sortie de son père Jomo Kenyatta de l'incarcération de près de 10 ans par les forces coloniales britanniques, et deux ans avant l'indépendance du Kenya.

Cinquante ans plus tard, le député sortant Premier ministre et ancien ministre des Finances est l'un des hommes les plus riches et les plus puissants du Kenya, avec la famille Kenyatta posséder de vastes étendues de terres parmi les plus riches du pays.


Uhuru-Grow-3.1.jpg
L'empire Kenyatta entreprise familiale comprend également des services bancaires et des intérêts dans les  principaux médias ainsi que les entreprises laitière .

Formé aux Etats-Unis au Collège Amherst élite, où il a étudié les sciences politiques et en économie, il est considéré comme le principal dirigeant politique du peuple Kikuyu, la plus grande tribu du Kenya qui constituent environ 17 pourcent de la population.

Toutefois, il a fait appel à des Kenyans d'origines ethniques différentes, capables de se mêler non seulement à l'élite où il est né, mais aussi dans la moyenne kenyane, des blagues en utilisant l'argot de rue local.


Mais alors qu'un câble de 2009 de wikileaks l’a décrit comme «brillant et charmant, même charismatique», il a également noté qu'il «boit trop et n'est pas un travailleur acharné».

Dans les années 1990, il rejoint avec les fils de héros de l'indépendance d'autres pour appeler à la réforme, mais peu à peu se rapprocha de l'ancien autocrate président Daniel arap Moï.

"Il est entré en politique en partie parce que Moi lui ai demandé, et probablement parce que c'était un bon moyen de protéger les intérêts de sa famille à un moment de transition politique», a déclaré Daniel Branch, professeur à l'Université de Warwick Grande-Bretagne.

«Jusqu'à tout récemment, la politique n'a jamais compté autant personnellement que Kenyatta pour Raila", a t-il ajouté, faisant référence à son principal rival, il a battu à l'élection, le Premier ministre sortant, Raila Odinga.

L'un des hommes les plus riches de l'Afrique

lors des élections  de décembre 2007 Kenyatta a jeté son poids derrière le président Mwai Kibaki.

Les sondages sombrent ont plongé le pays dans le  chaos et laissé plus de 1.100 morts et des centaines de milliers contraints à quitter leur foyer.

Les retards dans le décompte des votes  en 2007 déclencha la violence  sur la suspicion que Kibaki a volé l'élection de M. Odinga, et les meurtres ciblant principalement les Kikuyus se propagèrent à travers le pays.

Traduit de l’anglais par Afrohistorama

Source :Daily Nation

 

Lire la suite

Selon Mediapart (le média à part) C'est Gbagbo qui a gagné aux élections de 2010 et non Ouattara.

9 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Selon Mediapart (le média à part) C'est Gbagbo qui a gagné aux élections de 2010 et non Ouattara.

 

 presidentielles CI-Vrai chifffres

 

Les années passent, mais la vérité elle, reste la même. Le mensonge a beau courir mais la vérité finit par le rattraper et le dépasser. C’est à cette conclusion qu’arrive le confrère en ligne, Mediapart, spécialisé dans les informations top secret et connu pour ses grandes révélations dont les dossiers “Clearstream” “Bétancourt” ‘’Kadhafi finance la campagne de Sarkozy’’, les propos racistes attribués à Laurent Blanc sur le recrutement de jeunes footballeurs d’origine étrangère, etc.

Deux ans après l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le site de l’information participative en ligne, Mediapart, revient sur les faits. Dans un volumineux dossier intitulé «Côte d’Ivoire : l’impensable fraude électorale», le célèbre site internet français relance le débat sur la victoire «sans aucun doute» du Président Laurent Gbagbo, «spolié» par son adversaire Alassane Ouattara avec «la complicité de la communauté internationale». C’est une compilation de «documents relatifs au second tour des élections en Côte d’Ivoire» produit par International Watch sur son site internet : interwatch.org. Voici ce que dit à ce sujet cet article intitulé «Côte d’Ivoire : l’impensable fraude électorale», publié après d’âpres investigations, par Mediapart le 19 mai 2011 et réactualisé le mercredi 4 juillet. «Une vidéo de février 2011 qui compile différentes autres postées, et dans laquelle on voit notamment ce que la presse occidentale a tu, et qui est en contradiction totale avec le discours dont on a été abreuvés : le 29 novembre, les experts de la Comisca – experts africains au nombre de 220, donc bien plus nombreux que les européens qui étaient 120- signalaient les nombreuses irrégularités encore accessibles sur le site Interwatch. Les éléments exposés dans cette vidéo peuvent donc être vérifiés sans aucune difficulté. Ils confirment sans le moindre doute possible que le Président élu est Laurent Gbagbo et que ce qui se déroule actuellement est un scandale dont les futures générations ne manqueront pas de subir les conséquences. A qui profite ce crime monstrueux ? » In Mediapart (mercredi 4 juillet 2012) par le blog de nicoleg.

Que gagnent Mediapart et International Watch (http://www.interwatch.org/)en revenant sur la spoliation du Président laurent Gbagbo «par la communauté internationale » au profit de son adversaire Alassane Ouattara, et dont l’aboutissement est la sépulcrale date du 11 avril 2011 où l’ancien président de la République et ses collaborateurs sont arrêtés ; la mort de plus de trois mille civils (officiellement mais bien au-delà en réalité) ? la question peut paraître anodine surtout lorsque l’on sait désormais que celui qui dirige la Côte d’Ivoire se nomme Alassane Ouattara qui a la réalité du pouvoir d’Etat et non laurent Gbagbo. Mais au regard de l’actualité brûlante focalisée sur l’audience à la Cour pénale internationale (Cpi) de confirmation ou d’infirmation des charges le 13 août, prochain du Président déchu par la communauté internationale, ce retour sur les faits donne à réfléchir plus d’une fois sur ce qui s’est réellement passé en Côte d’Ivoire lors de l’élection présidentielle de novembre 2010. Laurent Gbagbo et les siens continuent de crier à l’injustice et Me Emmanuel Altit son avocat principal attend le 13 août, le jour du procès, pour faire la démonstration de cette vérité que la «communauté internationale» cache au monde entier, après l’avoir «abreuvé du discours» comme le dénonce Mediapart. En effet, le confrère en ligne se projette dans un futur proche et s’interroge sur ce qu’il adviendra des générations futures d’Ivoiriens sous l’emprise de la gouvernance Ouattara cautionnée par la communauté internationale. «Ils (les éléments de preuves compilés) confirment sans le moindre doute possible que le Président élu est Laurent Gbagbo et que ce qui se déroule actuellement est un scandale dont les futures générations ne manqueront pas de subir les conséquences». le “ce qui se passe actuellement” qui est «un scandale» n’est rien d’autre que la spoliation d’une victoire, suivie de l’arrestation et la privation de sa liberté d’un citoyen et ont pour «conséquences» les violations, (par les Frci – Forces républicaines de Côte d’Ivoire l’armée créée sous l’actuel chef d’Etat) des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire depuis l’avènement de M. Ouattara au pouvoir dans ce pays, après 22 ans de présence sur la scène politique ivoirienne parsemées de tentatives de coups d’Etat, de menaces insurrectionnelles et autres atteintes à la souveraineté nationale. Quant à ces conséquences que devront subir les futures générations si ce n’est déjà le cas, elles se résument essentiellement à la fracture sociale. Alassane Ouattara doit savoir qu’aucun Ivoirien pro-Gbagbo ne peut accepter ni tolérer ses massacres quel que soit le temps cela va durer.

En effet, comment ces Ivoiriens peuvent-ils réapprendre à «vivre ensemble » slogan cher au parti de Ouattara, le Rdr, peuvent-ils se pardonner ou pardonner ce que leur font subir Ouattara et les siens, sachant très bien qu’ils n’ont plus de droit dans leur propre pays ? Eux dont les proches continuent d’être arrêtés, emprisonnés, expropriés ? Voici comment s’exprime l’inquiétude prospective des confrères de Médiapart. Ces derniers ne sont pas sans savoir que la majorité des populations ivoiriennes est pour le président déchu laurent Gbagbo, un amour qu’ils ont et que tous les subterfuges de communication gouvernementale et internationale, les travestissements des faits et autres saupoudrages ne pourront affecter. S’il n’y a ni oubli ni pardon, quelle chance donner donc à une Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) mort née dont le principal animateur, Charles Konan Banny Premier ministre à une période du pouvoir Gbagbo, fut la main par laquelle la communauté internationale affaiblissait ce dernier ?

Par Simplice Allard

Source :Le Temps

 

 

Lire la suite

Repli identitaire: Le tribalisme se renforce de plus en plus au Cameroun.

9 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Repli identitaire: Le tribalisme se renforce de plus en plus au Cameroun.

Balance

Alors qu'on parle de plus en plus de la succession du Président de la République, force est de reconnaître que les vieux démons du tribalisme refont de plus en plus surface au Cameroun.

L'actualité politique au Cameroun ces derniers jours est incontestablement la préparation des élections sénatoriales programmées pour le 14 avril prochain. Si cette élection n'enthousiasme pas toutes les populations en raison du caractère même de cette élection qui n'engage que les conseillers municipaux, elle ne revêt pas moins un caractère important dans la mise en place de toutes les institutions prévues par la Constitution de 1996. Son importance est d'autant plus grande que c'est le Président de cette Chambre Haute du Parlement qui devra, à en croire la Constitution de 1996, assurer la transition en cas de vacance au sommet de l'Etat. En clair, le Président du Sénat sera celui-là qui devra assurer les élections sans qu'il soit lui-même candidat à l'élection présidentielle. Avec la mise en place du Sénat et sans doute dans la foulée de la Cour constitutionnelle, Paul Biya parachève ainsi la mise en place d'une véritable démocratie au Cameroun. Du coup, l'on peut penser qu'avec la mise en place du Sénat et de la Cour constitutionnelle, les jeux sont ouverts pour une succession tranquille au Cameroun. C'est dire qu'une nouvelle redistribution des cartes est vivement attendue et elle pourrait remettre en question les traditionnels équilibres qui, même s'ils ne reposent sur aucune loi écrite, ont toujours présidé au choix des hommes que ce soit sous Ahmadou Ahid¬jo ou encore sous Paul Biya. L'on sait par exemple que si le Président de la République est du Grand Sud, le Président de l'Assemblée Nationale est anglophone et le Premier Ministre du Grand Nord et vice-versa. En tout cas, c'est ce qui a fait imposer une sorte d'axe Nord-Sud dans la répartition du pouvoir au Cameroun. Cet état des choses va-t-il prospérer après Paul Biya? L'on se souvient que lors d'une interview accordée aux confrères de France 24 au cours d'une visite officielle en France, Paul Biya avait clairement indiqué qu'il n'y avait pas de dauphin en démocratie. Du coup, tout porte à croire que seules les urnes désigneront le successeur de Paul Biya.

Est-ce pour cela que les différents stratèges ont commencé à s'échauffer dans les antichambres? On peut le dire.


Axe Nord-Sud

Seulement, dans cette ambiance, même si la succession de Paul Biya n'est pas encore officiellement ouverte, les démons du tribalisme refont de plus en plus surface au point de faire peser une sorte d'épée de Damoclès sur le pays. Et en première ligne, la fracture qui manifestement semble s'installer entre le Grand Nord et le Grand Sud. On n'a encore pu le constater il y a quelques jours avec les sanctions infligées à lya Mohammed par le Conseil de Discipline Budgétaire et Financière du Contrôle Supérieur de l'Etat. Pour certains chroniqueurs, ces sanctions à l'endroit de Directeur Général de la SODECOTON étaient tout simplement la manifestation d'un acharnement contre un ressortissant de la partie septentrionale du pays. Une sorte de chasse aux sorcières surtout après l'incarcération récente de Marafa Hamidou Yaya que certaines populations du Grand Nord estiment que ses malheurs sont le fruit de ses ambitions présidentielles. Et pourtant, il est constant que l'ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République a été reconnu coupable de détournement de deniers publics dans le cadre de l'acquisition d'un aéronef pour les déplacements du Président de la République.

D'ailleurs, on se rappelle que dans leur logique de maintenir le fameux axe Nord-Sud, nombreux sont les ressortissants du Grand Nord qui ne cachent pas leur impatience à «récupérer» le pouvoir. Parmi ces personnalités de premier plan, l'on note Amadou Ali, vice-Premier Ministre qui n'avait pas manqué, dans une conversation avec l'ancienne Ambassadrice des Etats-Unis au Cameroun, Janet Garvet, conversation reprise par les câbles Wikileaks, d'affirmer que les 3 régions du Septentrion, ethniquement et culturellement différentes du reste du Cameroun, allaient continuer à apporter leur soutien au Président Paul Biya aussi longtemps que le Chef de l'Etat actuel souhaitait rester au pouvoir. Il continuait alors d'indiquer que les Béti étaient peu nombreux pour s'opposer à un pouvoir nordiste et au reste du Cameroun, et que les Bamiléké avaient fait des ouvertures à des élites du Nord pour constituer une alliance qui n'avait aucune chance de réussir pour soutenir un pouvoir politique bamiléké. Traduction facile: l'après Biya ne se fera pas avec les Béti et les Bamiléké. Même si l'ex-vice PM en charge de la Justice avait par la suite parlé d'une affaire de traduction, du Français à l'Anglais, Amadou Ali avait laissé tomber le masque. Et lorsqu'on sait qu'Amadou Ali n'est pas le seul ressortissant du Septentrion à penser ainsi, on peut dire sans risque de se tromper que l'unité nationale est sous la forte menace des démons du tribalisme.

Par Charles Nwe

 Source : La Nouvelle 

 

Lire la suite

Un Corps d’un jeune camerounais retrouvé dans le train d’atterrissage de l’avion de Camair-co à l’aéroport Charles de gaule, et deux autres dans un piteux état dans la soute. Ces gestes d

9 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Un Corps d’un jeune camerounais retrouvé dans le train d’atterrissage de l’avion de Camair-co  à l’aéroport  Charles de gaule, et deux autres dans un piteux état dans la soute. Ces gestes décrivent le désespoir de la jeunesse qui n’a pas d’autres alternatives.

Camair-co.jpg

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE 



La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) informe le public que ce lundi 8 avril 2013, lors de l’atterrissage à l’aéroport international Roissy Charles de Gaulle de son Boeing 767 « Le Dja », qui assurait la liaison Douala (Dla) - Yaoundé Nsimalen (Nsi) - Paris (CDG), il a été découvert dans le train d’atterrissage de son avion, le corps sans vie d’un homme.

Une enquête a été immédiatement ouverte aussi bien par les services de sécurité français et camerounais, que par la compagnie. Elle vise à connaître les raisons précises de la présence dans le train d’atterrissage, de cet homme d’une trentaine d’années, dont l’identité n’est pas encore connue.

Tout en prenant la mesure de la douleur et de l’émoi que cette situation a pu causer, la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) s’engage à informer le public de l’évolution de la situation.

En raison de cette situation, certains vols programmés ce jour, dont celui en provenance de Paris, connaîtront quelques décalages. Les passagers concernés sont informés des modifications subséquentes.

Bien vouloir consulter les programmes de vols sur www.camair-co.net.
 

 

Lire la suite

Côte d'Ivoire. Le coup d´état de la France deux ans après. Que reste-t-il des acquis de la démocratie.

8 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Côte d'Ivoire. Le coup d´état de la France deux ans après. Que reste-t-il des acquis de la démocratie.

 

photo9


11 avril 2011-11 avril 2013 cela fait deux ans, jour pour jour, que la France esclavagiste accomplissait sa forfaiturepar un coup d´état meurtrier en Côte d´Ivoire. Il y a deux ans que la France impérialiste et néocolonialiste imposait par la force de ses canons de guerre un dictateur génocidaire pour perpétuer sa mainmise sur l´état de Côte d´Ivoire et ses ressources économiques.

Déjà deux ans que l´état raciste français a décidé de stopper tout net la volonté du peuple Ivoirien de jouir des prérogatives de son choix. Expression de son affranchissement et de son émancipation.  Il y a deux ans de cela que notre pays subit l´occupation des forces armées étrangères coalisées.

Alors que notre pays aspire à vivre un climat de paix sociale pour aller à la rencontre des perspectives de son développement économico structurel de proximité, il nous importe de poser un diagnostic sans complaisances aucunes de deux ans de gestion calamiteuse mais surtout chaotique et autocratique du régime de l´usurpateur Dramane Ouattara pour nous situer à mi-chemin.

Que reste-t-il des acquis de la démocratie en Côte d´Ivoire ? Notre pays mérite ou suscite aujourd´hui  encore une quelconque attention toute particulière alors que nous approchons de façon galopante des échéances électorales de 2015 ?

À quelle Côte d´Ivoire devrions-nous nous attendre alors que le spectre dangereux de la pensée unique revient avec force dans le quotidien de nos compatriotes au pays ?

Depuis les années 95, Dramane Ouattara menaçait de déstabiliser la Côte d´Ivoire s´il n´en devient pas le président. Le 11 avril 2011 ces menaces sont devenues réalité contraignante dans le cours de l´évolution de notre pays. Mais quel est l´état des lieux ? 

Quel progrès significatif peut-on noter ou observer sérieusement et dans la a vie de la nation ivoirienne et dans le quotidien des Ivoiriens en Côte d´Ivoire ? Telles sont les interrogations qui cadrent notre réflexion sur le bilan à mi-parcours de l´imposteur usurpateur que la France a bien voulu nous imposer pour lui servir de rallonge dans sa volonté de nous nier notre souveraineté.

La pratique de la démocratie et ses acquis en Côte d´Ivoire 

Arrachés de très haute lutte, la pratique de la démocratie et ses acquis dans notre pays sont gravement en péril. Et pour cause. Dramane Ouattara, parvenu au pouvoir d´état par la force des armes de guerre, sait pertinemment que pour asseoir son pouvoir, il lui faut emprunter le chemin d´une féroce dictature. Opprimer, museler, réprimer, intimider et séquestrer pour se faire accepter dans la violence.

C´est le président Laurent Gbagbo qui l´a si bien caricaturé pendant son allocution devant la CPI le 28 février dernier et je cite : [C´est ça l´homme. Il marche, il marche et il laisse des traces sur son parcours qui permettent de le retrouver] Fin de citation.

Dramane Ouattara veut forcement imprimer à la Côte d´Ivoire son caractère d´homme sauvage et violent, issu d´un peuple et d´une tribu qui dans le règlement de tous contentieux qui l´opposent à d´autres peuples ne comprend que le seul langage de la violence inouïe, de la barbarie et la brutalité.

[L´homme à l´état de nature est une brute. Une bête prédisposée à suivre son instinct pour satisfaire sa libido] nous enseigne Thomas Hobbes. Plus loin Thomas Hobbes nous apprend dans son œuvre –Léviathan-  que [cet homme en société considère tous ses semblables comme des ennemis, comme des concurrents et potentiels obstacles à son éclosion sociale].

Et il affirme même que [la liberté du sujet est compatible avec le pouvoir illimité du souverain].Cet homme donc doit permanemment recourir à la guerre, à la force et l´anarchie pour déstabiliser cet ordre auquel il ne peut parvenir dans l´intelligence.

Voilà la vision politique de celui que la France nous a imposés. Ainsi donc pour que le citoyen Ivoirien soit libre sous le régime de Dramane Ouattara, il faut que ce dernier dispose d´un pouvoir illimité, y compris le droit de mort ou de vie sur ses semblables.

L´effet recherché c´est la soumission,  la résignation ou l´abdication des populations qui seraient tentées d´entreprendre des actions insurrectionnelles et animées d´une réelle volonté de rétablir l´ordre constitutionnel renversé.

Pour les besoins de la cause, il promeut tous ses chefs-rebelles dans le commandement des forces armées de Côte d´Ivoire à des postes de responsabilités très sensibles. Pareil pour l´administration publique. Cela ressemble à un pari personnel qu´il lui faut gagner dans sa volonté démesurée. À savoir : effacer les traces de tous ses prédécesseurs à la tête de l´état Ivoirien tout en imposant sa marque personnelle et ses traces.

Depuis le retour au multipartisme en Côte d´Ivoire dans les années 90, les Ivoiriens ont eu la possibilité d´exprimer leur différence d´opinion politique sans être inquiétés outre mesure. Les manifestations de protestation tout comme les activités des partis politiques étaient assurées.

Chacun exprimait son désaccord avec les visions des gouvernants sur la place publique. Nos artistes chanteurs pouvaient même s´en prendre au chef de l´état et son camp sans craindre pour leur vie et celle des leurs.

Le pays était vraisemblablement engagé sur la voie de la tolérance politique pourl´éclosion d´une mentalité du pardon mais aussi pour l´émergence d´une société réellement démocratique. Mais depuis l´avènement de Dramane Ouattara à la tête de notre pays, tous les acquis de la pratique démocratique se sont effondrés.

Les principes qui président à la paix sociale, à la cohabitation et à la coexistence pacifique ont eux aussi foutu le camp sous la pression de la haine de l´autre et la méchanceté humaine. Pis, nous assistons progressivement à l´instauration de la pensée unique, du parti unique et pis de l´éclosion d´une nouvelle classe d´hommes et de femmes politiques extrovertisdans le quotidien de nos compatriotes au pays.

La situation des droits de l´hommes en Côte d´Ivoire sous Dramane Ouattara 

Aujourd´hui sous le régime sanguinaire et génocidaire de Dramane Ouattara être militant ou sympathisant d´un parti politique de l´opposition est un crime en Côte d´Ivoire.  Notre pays compte prèsde six cents (600) prisonniers d´opinion. Les arrestations extrajudiciaires et l´impunité connaissent une propension indescriptible. Les Ivoiriens fuient leur pays dans l´espoir de se mettre à l´abris des menaces de mort et autres emprisonnements.

Ceux qui n´ont pu fuir sont contraints au silence par des méthodes dignes de Hitler et de sa Gestapo. La dignité de l´homme Ivoirien autrefois intangibleest désormais violée et vulgarisée à souhait. Tous les mouvements des Ivoiriens sont minutieusement contrôles tant au pays que dans la diaspora. Les FRCI et les DOZOS ont pris le pays et le quotidien des Ivoiriens en otage. Les Ivoiriens n´ont plus de droits dans leur propre pays.

À l´ouest, les populations autochtones sont quasiretranchées dans les forêts pour échapper à leur extermination programmée. Les Burkinabé et les dozos leur arrachent leurs terres avec la complicité  et de l´armée de l´ONU, de l´armée française et du gouvernement en place. Nos parents, pour avoir exprimé leur choix pendant l´élection présidentiel de 2010, en paient aujourd´hui le lourd tribut.

[À l´ouest, nous avons un pouvoir éparpillé] avait dit récemment le Président Laurent Gbagbo. La culture politique des peuples de l´ouest de la Côte d´Ivoire tire essentiellement sa source de cette prédisposition naturelle :

C´est parce que nous sommes foncièrement démocrates à l´Ouest de la Côte d´Ivoire que nous sommes aussi jaloux de notre souveraineté. D´où notre attachement aux principes qui consolident l´inviolabilité de la différence de l´opinion politique mais aussi nous sommes surtout attachés aux principes qui consacrent l´homme tout court en société.

C´est parce que nous avons une grande culture de la démocratie que chacun est libre de son choix à l´ouest de la Côte d´Ivoire. Dans l´ouest Ivoirien, aussi bien les femmes que les hommes sont à parité égalitaire dans la distribution des rôles et du partage du pouvoir. L´émancipation de la femme ivoirienne moderne est à l´image de la femme Ivoirienne de l´ouest.

Nos femmes à l´ouest de la côte d´ivoire ont une très haute conscience de leur responsabilité tant sociale que politique. Ce qui n´est pas généralement le cas dans les autres régions avec lesquelles nous partageons le territoire Ivoirien.

Malheureusement cette prédisposition semble être la source de nos malheurs aujourd´hui. Les burkinabés et autres étrangers voire les allogènes Ivoiriens qui vivent chez nous à l´ouest pour faciliter et favoriser leur intégration tant économique que sociale, il est mis à leur disposition des portions de terre qu´ils cultivent ou exploitent.

Et avec le temps, cette pratique qui prend ses origines dans les légendaires hospitalité-solidarité-fraternité de l´africain en général semblent constituer un os dans nos gorges. 

Souvent nos femmes à l´ouest, pour parier ou prévenir toute indignation ou aversion des conséquences surtout négatives de leur liberté de choix, travestissent bien des fois leur engagement sociopolitique pour passer inaperçues. Les implications immédiates de cette liberté de choix sont là palpables. Nous sommes la cible d´une politique d´expropriation dûment planifiée et en voie d´ exécution.

La somme de cette expérience nous appelle à une profonde réflexion dans la perspective de réorganiser notre société. Alors que les dozos et les Frci de Dramane Ouattara tuent nos parents, il est accepté que des gens issus de notre peuple, des gens issus de la région de l´ouest ivoirien continuent de soutenir et de faire la promotion de la politique de Dramane Ouattara sur nos terres. Cette situation à l´inverse est inimaginable partout ailleurs sur le territoire nationale de Côte d´Ivoire.

C´est justement ce qui explique l´adhésion massive des populations malinké et akan aux projets de leurs différents leaders aussi bien au PDCI qu´au RDR. Pour des gens qui ne se regroupent qu´ autour des mosquées, comme c´est le cas de nos compatriotes malinké du Nord islamisés, il est clair qu´ils soient des endoctrinés-suivistes qui ne remettent jamais en cause la parole de leur leader.

Dans le bois sacré, la transmission de la coutume et du savoir se fait sur la base du droit d´ainesse pour soumettre les jeunes au diktat du pacte générationnel. Une telle société n´est nullement prédisposée à aller à la rencontre d´autres connaissances pour son progrès social.

Nous partageons ainsi un pays avec des peuples difficilement reconvertibles qui malheureusement ramènent tous à leur mode de vie dans le dénouement de notre collectivité agissante.

Il nous sera difficile de construire une nation Ivoirienne si une ethnie, un clan, une région se donne l´avantage d´imposer  au reste de la communauté Ivoirienne sa prépondérance. Et ceci nous semble être l´engagement du pouvoir actuel en Côte d´Ivoire. À Abidjan, les casernes et camps militaires, les stations-service et autres sont devenus des prisons à ciel ouvert.

Chaque jour les Ivoiriens sont déportés dans les goulags du nord supposé acquis à la cause de Dramane Ouattara. Rien n´est fait pour mettre nos concitoyens en confiance. Bien au contraire, tous les actes et autres agissements de Dramane Ouattara et ses acolytes participent étroitement à la dislocation du tissu social Ivoirien et aucune perspective de réconciliation vraie entre Ivoiriens n´est envisagée.

La situation économique et sociale de la Côte d´Ivoire 

[Vous ne voyez pas l´argent circulé parce qu´il travaille]avait pompeusement déclaré Dramane Ouattara lors de son discours de fin d´année 2012. Effectivement, l´argent travaille au remboursement des dettes contractées pour financer la rébellion armée.

Dans un pays où l´argent ne circule pas, il est évident que la misère sociale prenne une dimension hors normes. Que les prix des denrées de premières nécessités grimpent sur les marchés publics. Dans un tel pays, il devient normal que le banditisme et le gangstérisme prospèrent.

Aujourd´hui, l´insécurité est devenue une partie intégrante du quotidien des Ivoiriens. Ils livrés à eux-mêmes sans réelle assistance. Quand on désarme la police et la gendarmerie pour des besoins purement politiques, il n´est pas étonnant que dans un environnement des procédés détournés émergent au sein de la population en vue d´assurer sa propre défense.

Cette situation est bien à l´origine de l´existence des nombreuses milices et autres groupes d´autodéfenses qui prospèrent en Côte d´Ivoire. Quand l´état, désarçonné dans son fonctionnement constitutionnel normal n´a plus les moyens de faire appliquer son caractère régalien dans la régulation de sa population, il n´est de salut pour tous que la débrouillardise  et la contrefaçon en vue de se contenter d´une précarité mieux que l´éphémère.

Les prix des matières premières tels le cacao, le café, l´hévéas, l´ananas, le bois, le palmier à huilecontinuent de chuter. Bientôt nos paysans et autres agriculteurs seront incapables de financer la scolarisation de leurs enfants. Pendant ce temps, les entreprises de production et de transformation industrielles ferment leurs portes. Le chômage dans notre pays a atteint des proportions inqualifiables.

Dans nos universités, c´est à même le sol que les étudiants prennent leurs cours. Alors que les droits d´inscription dans les universités et autres grandes écoles ne cessent de connaître une augmentation quotidienne, les étudiants eux sont privés de revenus qui leur permettent de supporter le poids de la vie scolaire et estudiantine.

Il est inévitable que dans une telle société la corruption devienne une pratique acceptée et tolérée par tous. Des études internationales indiquent même notre pays est en progression très rapide tant le domaine de l´insécurité que dans celui de la médiocrité et la corruption.

Les endroits qui par leur situation géographiques nourrissent à bien d´égards et de nombreuses familles Ivoiriennes et les caisses de l´état ivoirien sont démolis sous le faux prétexte de salubrité urbaine.

Que reste-t-il encore de la volonté des Ivoiriens de vivre dans un environnement leur garantissant une quiétude sociale ?

[…. Et je me suis dit pourquoi dans la justice moderne, il y a des camps retranchés ?].Ainsi donc le Président Gbagbo dans cette interrogation en forme d´une complainte dénonçait la partialité de la justice.

Allusion fait à la cour pénale internationale (CPI) dont la chambre I a la charge de juger recevable ou non la possibilité de le traduire devant la justice internationale pour crimes contre l´humanité dans la crise post-électorale en Côte d´Ivoire.

Cette cour qui dans sa volonté de faire éclater la vérité pour rendre justice sur les évènements qui ont émaillés la crise politique dans notre pays a choisi de pratiquer un deux poids deux mesures cinglant. La CPI, dans son mode opératoire a largement convaincu plus d´un africain qu´elle est bel et bien en mission commandée pour embastiller Laurent Gbagbo.

Tout comme la CPI, la justice Ivoirienne est tout aussi aux ordres pour saboter la volonté des Ivoiriens d´aller vers une réconciliation dans l´intérêt de la Nation Ivoirienne.

Dramane Ouattara change tout dans l´appareil judiciaire de notre pays pour mieux le contrôler. Dans un tel pays, les habitants par peur d´être réprimés, adaptent systématiquement leur reflexes. Souvent c´est par et dans des codes que le peuple s´exprime.

Des codes qui ne participent nullement à la consolidation de principes démocratiques si ce n´est d´en être des obstacles. Un jour ce peuple sur la somme de son expérience endurée prend le chemin de la révolte pour rendre irréversible sa détermination à jouir des prérogatives de son choix. Ouvrant ainsi la porte à l´instabilité chronique.

Parce que les vainqueurs d´hier ne sont pas les vainqueurs d´aujourd´hui et que ceux d´aujourd´hui ne seront pas les vainqueurs de demain, il importe pour tous les Ivoiriens et autres habitants de la Côte d´Ivoire de véritablement s´interroger sur leur engagement mais aussi et surtout sur les actes que nous posons chacun.

Car, de cet engagement dépendent et l´essor économique et le progrès social et le bien-être de tous. Qui règne par l´épée périra par l´épée, nous apprend l´adage bien répandu dans le monde. Malheureusement, cette maxime ne nous aide pas dans la construction de notre pays.

Elle ne permettra non plus de nous identifier en un idéal qui engendre l´intérêt commun à tous. Parce que nos états, nos pays sont faibles et vulnérables que notre quête quotidienne doit se tourner vers des pratiques qui renforcent notre volonté de disposer de nous-mêmes.

Jamais, il ne peut y avoir de véritable développement économique et structurel de proximité que dans la quiétude, la transparence, la bonne gouvernance que le besoin de se pardonner et se tolérer. Nous avons en commun un seul destin, le territoire Ivoirien.

C´est pourquoi dans notre vie quotidienne, dans notre discours, chacun doit faire l´effort de ne pas frustrer ses concitoyens. Les hommes politiques dans notre pays pour leurs intérêts mesquins, ils ont réussi à opposer les Ivoiriens. Notre pays subdivisé en pro-celui-ci et en procelui-là.

On ne peut plus parler en tant que citoyen libre et responsable de ses choix. Toute opinion est automatiquement stigmatisée pour le d´un camp. Et désormais les ivoiriennes s´éloignent les uns de autres tout en se regardant en chien de faïence.

Dommage serait-on tenté de dire, parce que quand l´ambition prend une place de choix dans la matérialisation et l´exécution d´une conviction humaine, il reste à craindre que chacun ne devienne un loup pour chacun et que mon enfer ne soit que les autres.

Si dans notre pays, le citoyen n´a plus confiance dans les gouvernants, c´est parce qu´il ne trouve nulle part une quelconque volonté politique réelle pour tracer la voie qui le mène une destinée certaine. Ce citoyen détourné et manipulé ne comprend plus grande chose à la valeur sacrée de la vie humaine et son salut se résume dans la forfaiture et le récidivisme.

Pour entacher gravement la présomption que la société nous sert de cadre d´éducation. Nous pensons humblement  loin des théories philosophiques que c´est parce que l´homme est foncièrement méchant en société qu´il convient de prévenir tout dérapage.

Le contrat social entre les hommes est à comprendre entièrement sous cet angle si notre volonté  est de sauver notre pays de la dégénérescence sociale programmée dans laquelle Dramane Ouattara et son gouvernement le conduisent. La société dans son émanation progressive formule la volonté des hommes à se parfaire. Cette volonté est pourtant confrontée à la nature de notre espèce.

Le droit d´éduquer, les garanties de vivre dans un environnement sain ne sont ex-nihilo. Ayant constaté que la rivalité est la chose la mieux rependue dans tout regroupement des êtres humains, la raison et l´intelligence leur recommande de délimiter leur liberté par rapport aux autres avec qui l´on partage le même territoire.

La situation politique de notre pays est la parfaite illustration d´une telle vision pour exiger des Ivoiriens une modération dans tout ce qu´ils font au risque prolonger l´abîme de leur repentance.

Nous ne devrons pas faire les frais d´une guerre des héritiers, alors que rien de positif dans leur guéguerre ne consacrenotre aspiration de souveraineté, du respect de notre dignité et de notre indépendance.

Et c´est justement dans un tel état dispersé et asservissant de notre être que l´ancien colonisateur veut toujours nous voir en vue d´exploiter illicitement nos richesses économiques. Que ceux qui ont des yeux pour voir, voient.

Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent. Et finalement que ceux qui ont une intelligence pour raisonner, comprennent et percent le mystère du sous-développement et de la perpétuelle domination que connaissent nos pays. Plus de soixante (60) ans après leur accession à l´indépendance politique.

Qui veut voyager loin ménage sa monture nous dit l´adage. Alors que les Ivoiriens préparent et ménagent leur monture à bord du train de leur autodétermination pour échapper aux velléités de division qui prolongent leurs souffrances et fait grandir leur malaise social.

Amoungnan Jean-Marie Dekpa 

 

Lire la suite

Insubordination: L’élite RDPC de l’Ouest entre en rébellion.

8 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Insubordination: L’élite RDPC de l’Ouest entre en rébellion.

Fotso-victor.jpg

A la suite d’une réunion secrète tenue dans la résidence de Victor Fotso, le milliardaire maire de Bandjoun, ils ont en projet d’adresser une correspondance au président de la République pour exprimer leur indignation et appellent les conseillers municipaux du parti au pouvoir à voter bulletin blanc et à retourner dans leur état-major avec les bulletins de vote des deux partis en lice. 

 

L’absence de la liste du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) sur le terrain pendant cette échéance des premières élections sénatoriales dans l’histoire du Cameroun indépendant n’est pas sans incidence sur l’ambiance de campagne électorale, un peu morose et fade. Et cette situation due en partie au fait que c’est une première expérience pour les acteurs politiques, est aggravée dans la région de l’Ouest par des frustrations consécutives au rejet de la liste du parti au pouvoir.

En plus, faut-il le préciser, elle sonne d’ailleurs comme un double désaveu et un signe de décadence pour Victor Fotso, milliardaire maire de Pete-Bandjoun. Celui-ci est hors de lui-même depuis le rejet par la Cour suprême siégeant en lieu et place du Conseil constitutionnel de la liste du Rassemblement démocratique du peuple (Rdpc) pour les élections sénatoriales à venir dans la région de l’Ouest en date du jeudi 28 mars dernier. Il est autant choqué que plus de la moitié des membres de la liste en question avait été proposé par ses soins. Ainsi, le samedi 30 mars dernier, il a conduit une délégation des dignitaires du parti du flambeau à Balessing chez Jean Nkueté, secrétaire général de cette formation politique, pour lui signifier « la désolation et la frustration » de la majorité des membres de cette formation politique dans la contrée. Face à ces visiteurs, le patron administratif du parti de Paul Biya leur a répondu que « la pilule est amère. Mais, il faut respecter le verdict du juge électoral ». Car, selon lui, il revient au Rdpc, parti au pouvoir, de montrer le bon exemple en respectant la loi et les décisions de justice.


Contrariété avec le Comité central du Rdpc

Et pourtant ! C’est tout le contraire qui semble se produire sur le terrain, de l’avis de certains observateurs. Ainsi contrairement aux prescriptions de la note n°24/Rdpc/Cc/Sg/Cab du 31 mars 2013 portant organisation des missions d’information et de sensibilisation auprès des sections du parti des régions de l’Adamaoua et de l’Ouest, Victor Fotso a convié le vendredi 05 avril dernier tous les membres du gouvernement, tous les maires de la région et autres dignitaires du parti des flambeaux pour une réunion dite stratégique dans sa résidence de Mbo à Bandjoun. Des indiscrétions font savoir qu’une correspondance résumant les frustrations et l’élan de contestation des cadres et militants du Rdpc à l’Ouest a été adressée à Paul Biya, président de la République du Cameroun et président national du Rdpc. Et comme la loi oblige tous les conseillers municipaux à prendre part au vote, que sous instigation de M. Fotso, ordre a été donné aux conseillers municipaux du Rdpc dans la région de l’Ouest de voter bulletin blanc. Une consigne de vote que les responsables locaux du Front social démocrate (Sdf en anglais) considèrent comme la conséquence des négociations secrètes ayant eu lieu entre Victor Fotso et Adamou Ndam Njoya le jeudi 04 avril dernier à Bandjoun. Parce que, à l’analyse, si les conseillers municipaux issus des rangs du Rdpc arrivent à respecter cette consigne de vote et que ceux de l’Udc, numériquement majoritaire face au Sdf, respectent la discipline du parti, le parti de Ndam Njoya se trouve en position de remporter les 07 sièges de sénateurs en compétition dans la région.

Batailles électorales

Cette situation semble donner des insomnies aux ténors de la liste du parti de Fru Ndi dans la région de l’Ouest. Jean Tsomelou et ses colistiers (Etienne Sonkin, Bernard Tantse, Paul Tchatchouang, Delphine Metiedje Nguifo Tchetagne, Raoul Tchomnou et Nono) ne sont pas loin de conclure qu’un complot est ourdi contre eux. Surtout que l’observateur du microsome politique local souligne qu’une éventuelle victoire du Sdf, suffisamment implanté dans tous les départements de la région, au terme du vote des 07 sénateurs de l’Ouest le 14 avril prochain obstruerait les chances de succès du Rdpc aux prochaines élections municipales et législatives dans les circonscriptions électorales de cette unité administrative. Ce qui implique, qu’au plan stratégique, il serait préférable pour les milliardaires et autres élites du Rdpc à l’Ouest de favoriser la victoire de la liste de l’Union démocratique Cameroun sur celle du Sdf. Une alliance circonstancielle qui pourrait facilement permettre au Rdpc de rebondir aux termes des prochaines échéances électorales. Surtout que sur les 07 candidats investis par le parti de Ndam Njoya, 05 sont originaires du département du Noun et les deux autres sont originaires du département des Hauts-plateaux. Ce qui fait que, de l’avis de l’analyste politique, dans les 06 autres départements de la région de l’Ouest, les candidats du parti du Rdpc n’auront pas de sénateurs qui utiliseront leur position et leurs moyens financiers pour nuire à leur occupation intensive et quasi-exclusive du terrain politique à l’Ouest. Seulement, l’on révèle dans la région de l’Ouest que cette démarche du Rdpc n’est pas sans incident majeur. Car, il est à souligner que permettre à l’Udc d’avoir 05 sénateurs originaire du seul département du Noun, c’est permettre à Ndam Ndam Njoya de disposer de lieutenants solides pour nuire à Ibrahim Mbombo Njoya, sultan roi des Bamoun et maintenir l’hégémonie politique de l’Udc dans le département du Noun. Et pourtant, souligne l’observateur politique, au terme de l’élection présidentielle d’octobre, cette formation politique en baisse de score électorale depuis quelques années, avait battu le Rdpc sans obtenir une majorité absolue. Approchée par Le Messager, Youmo Koupit, mandataire de la liste de l’Udc pour les prochaines élections sénatoriales soutient que le fait que sur les 07 investis de la liste de l’Udc 05 soient originaires du seul département du Noun alors que la région de l’Ouest en compte O8, n’est pas un fait tribaliste et égocentrique. « Le président Ndam est attaché à la méritocratie. Il a opté pour les militants qui font montre d’un engagement fort », précise-t-il. Comme pour dire que l’Udc ne compte pas exclusivement sur la remorque du Rdpc pour affronter le Sdf le 14 avril prochain.

Par Guy Modeste DZUDIE

Source :le messager 

 

Lire la suite

Cameroun : Avant les sénatoriales organisées par l le RDPC, la guerre fait rage entre dignitaires du parti. La tendance Cavaye Y Djibril balayé de l’école d’Administration.

8 Avril 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun : Avant les sénatoriales organisées par   l    le RDPC, la guerre fait rage entre dignitaires du parti. La tendance Cavaye Y Djibril balayé de l’école d’Administration.

Elecam.jpg

         Six élèves inscrits à l’école nationale d’administration et de la magistrature (Enam) sous le sceau du président de l’Assemblée nationale en 2012 ont été renvoyés de la grande école vendredi dernier sur instruction de Philémon Yang. 

La promotion 2012-2014 de l’Enam vient d’être dépourvue de six de ses éléments. Ces élèves ont été prévenus par Toussaint Mendzana, directeur général de l’école, vendredi 5 avril 2013 qu’ils ne devraient pas retourner sur la «colline du quartier du Lac à Yaoundé» ce lundi. Et pour cause, leur a indiqué le chef d’établissement, le Premier ministre a instruit qu’ils passent par des méthodes réglementaires pour intégrer à nouveau l’école qu’ils fréquentent depuis un peu plus de quatre mois.

De fait, les six jeunes gens ainsi exclus sont des cas spéciaux parce qu’admis à l’école sur la seule « instruction » de Cavaye Yéguié Djibril au titre de la formation des cadres administratifs de l’Assemblée nationale. Ce qui est une tradition depuis des décennies. Mais cette année-ci, le gouvernement voit d’un mauvais œil qu’une poignée de personnes intègre l’école et en ressortent munie des même parchemins que leurs camarades qui y ont été admis par voie de concours alors qu’ils ont été inscrits simplement par les bons soins du président de l’Assemblée nationale. Moralité ? Les 6 exclus devront attendre les prochains concours de l’école pour se frotter à la concurrence du congrès [appellation du concours de l’Enam dans les milieux estudiantins en raison du nombre élevé de postulants, Ndlr].

L’entourage du Pan contacté par Le Messager affirme que le président de la chambre basse du parlement a pris acte de la décision du gouvernement et s’en est remis à l’arbitrage du président de la République qu’il avait déjà saisi par le passé pour la même question alors que la direction générale de l’Enam l’exhortait à se plier aux critères de concours pour faire admettre le personnel du parlement au sein de la prestigieuse école. Tapant sur le même clou, un très proche de Cavaye – ayant requis l’anonymat - affirme que le Cameroun n’ayant pas d’école d’administration parlementaire, il est impérieux que le personnel de la maison qui vit au quotidien, l’activité parlementaire aille à l’Enam se brancher sur le flux des rouages de l’administration afin de rendre l’activité parlementaire plus efficace comme cela se fait sous d’autres latitudes.

Mais la cohue qui s’est saisie de ce scandale a sa petite idée sur la trame de l’histoire. La chronique mondaine pense en effet, que le Pan s’est longtemps servi de cette passerelle offerte par le gouvernement pour faire admettre « sans concours, cousins et voisins du village » à l’Enam. Ce, d’autant que l’essentiel des personnes dont les noms figurent dans les listes du Pan transmises à la direction générale de l’Enam depuis une dizaine d’années est issu de la même aire sociogéographique que lui. Pour eux, le gouvernement aurait ainsi simplement décidé de stopper la manœuvre en priant Cavaye Yéguié Djibril de revenir à l’orthodoxie.


Focal: Coups de tête … pas très honorable

Que ces dernières années auront été rudes pour la notoriété du « très honorable » Cavaye Yéguié Djibril… Jadis craints par les membres du gouvernement quasiment à ses pieds, le Pan a dû faire face à plusieurs actes d’humiliations de l’exécutif depuis 2011. Celui qui est pourtant la deuxième personnalité de République était resté impuissant en juin 2011 face Jean Nkuété, alors vice-Premier ministre chargé de l’Agriculture qui au cours du lancement de la saison agricole de cette année-là affirmait que « le très honorable président de l’Assemblée nationale n’a pas raison. Le coton camerounais ne se porte pas si mal.» C’était une violente réplique au discours du Pan qui quelques jours avant, à l’ouverture la session de juin de la représentation nationale, affirmait que « le coton camerounais file du mauvais coton » réclamant en des mots à peine voilés, la tête de son principal dirigeant, Iya Mohamed.

Le propos de Jean Nkuété qui fut repris par les journaux avait sérieusement irrité le Pan qui, à la recherche d’une bouée de sauvetage dans ce psychodrame » n’hésitait pas de taxer les journalistes de corrompus. « Lorsque je dis que le coton camerounais ne se porte pas bien. Les journalistes vont prendre 15.000 et 1.0000 Fcfa pour dire que, j’ai tort. J’ai raison », tempêtait-il à l’hémicycle au cours d’une séance de la question orale au cours de la même session. Le Pan s’accrochait ainsi aux journalistes visiblement pour éviter Jean Nkuété présent dans la salle. Quelques temps avant, Cavaye essuyait une douche froide à l’aéroport de Nsimalen, lorsque revenant d’un voyage, les équipes de la gendarmerie en poste le privait d’une partie de son escorte. Le Pan pris la mouche et s’en remettait au ministre délégué à la présidence chargé de la Défense pour une sanction à la hauteur de l’humiliation que lui avait fait subir la commandante des troupes.

Le plus récent affront qu’a essuyé Cavaye est venu du président Biya lui-même. Sous sa casquette de président national du Rdpc, le chef de l’Etat biffait le nom du Pan ainsi que des autres députés issus de son parti parmi les postulants aux sièges de sénateurs. Pourtant, Cavaye aurait attendu en vain jusqu’à la dernière minute, un signe de refus en catimini de l’homme à qui il a promis en octobre 2011 de « verser la dernière goutte de sang pour le défendre » afin de retirer sa candidature pour lui éviter une humiliation en public. Paul Biya refusera d’envoyer ce signe à Cavaye. Et le brave homme se prenant pour un exégète des messages non-dits du président prenait ce silence pour un « oui ». Il prendra sur la place publique un « non » en plein visage !

Par Rodrigue N. TONGUE

Source :le messager 

 

Lire la suite