La Gambie refuse de reconnaître Alassane Ouattara ......
président de la Gambie
Côte d’Ivoire : La Gambie refuse de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu.
On espère que les autres suivront.
BANJUL - La Gambie a indiqué samedi qu`elle ne reconnaissait pas Alassane Ouattara comme président de la Côte d`Ivoire, après l`arrestation
lundi de son prédécesseur Laurent Gbagbo, avec l`aide de l`ONU et des forces françaises.
"Le gouvernement gambien ne reconnaîtra aucun président, le président
Ouattara inclus, ni gouvernement africain qui aura été imposé par des forces
extérieures au continent africain, peu en importe la raison", affirme un
communiqué.
Le gouvernement gambien souligne que, "selon la constitution ivorienne",
Laurent Gbagbo est "le président légitime de la Côte d`Ivoire".
"Il ne peut pas être jugé alors qu`Alassane Ouattara, le président ivoirien
choisi par la communauté internationale, est resté impuni après avoir massacré
des milliers de civils, seulement pour être président", estime le gouvernement
de Gambie - un petit pays enclavé dans le Sénégal.
"La seule solution pour éviter une longue guerre civile en Côte d`Ivoire
(...) est de réorganiser une élection le plus rapidement possible", préconise
le texte publié par le bureau du président Yahya Jammeh.
"Il est aujourd`hui très clair pour tous les Africains que le complot pour
re-coloniser l`Afrique est bien réel, et que nous devons nous y opposer",
ajoute le communiqué.
M. Gbagbo s`était proclamé élu à la présidentielle du 28 novembre, au prix
d`une guerre avec les forces de M. Ouattara, lequel a été reconnu président
légitime par l`ONU et la communauté internationale.
©Culturefemme.com
Me verges dénonce la Licorne démocratique en Côte d'Ivoire.
Africains , africaines et amis de l’Afrique libre, debout. Après Um Nyobe, Ernest Ouandie, Félix Moumie, Patrice Lumumba, Thomas Sankara, Nkwamé Nkrumah, OSANDE AFANA, BOGANDA, STEVE BIKO... , le dernier géant de la lutte contre l'impérialisme va être assassiné sous nos yeux en ce XXIe siècle .
Allons-nous rester inactifs dans un silence coupable ? Non
Soyons nombreux à cette GRANDE MARCHE NATIONALE ET MONDIALE.
À Paris le 23 AVRIL 2011 à 13 h de la République à la Place de la
Bastille.
Rafles et massacres en masse des civiles par les rebelles d'Alassane Ouattara
soutenus et armés par Nicolas Sarkozy, l’ONU et les Etats – Unis.
NOUS
AFRICAINS & AMIS D’AFRICAINS DU MONDE DISONS NON !!! PLUS JAMAIS ÇA !
Les dessous du ralliement du général Mangou Chef d’état Major des armées de Cote d’Ivoire
TEMOIGNAGE SUR LE RALLIEMENT DE MANGOU
Un colonel des douanes, membres zélé des troupes d Ouattara a raconté le 15 avril 2010 avec force
détails et une rare délectation les dessous du « ralliement » par chantage du CEMA, philippe MANGOU.
« Que croyait leur Mangou ? On a fait une descente musclée chez lui. On ne l’a pas touvé, on a pillé sa maison. Propre ! On a bloqué son véhicule de commandement.
Ensuite nos gars sont descendus dans son village, ils ont attaché ses parents et les ont exposés au soleil après avoir braqué les kalach sur leurs tempes.
Bandes de chiens …Composez le numéro de votre fils Mangou. Dites-lui en Ebrié que s’il ne se rallie pas au président Alassane Ouattara dans les minutes, vous serez tous exécutés. Votre village
brûlé. Et puis y a fohi. La France et l’Onu sont avec nous…. »
Ce témoignage a été rapporté par un Monsieur X(Gardon son nom en X pour des raisons de sécurité) pur jus qui
était invité à siroter le whisky des vainqueurs chez le colonel des douanes. En le rapportant à ses parents, il a simplement ajouté ceci. Nous avons fait une erreur monumentale. Nous avons livré
le pays à des barbares. Nous avons tous peur à présent car ils vont liquider tous les chefs militaires, tous les chefs de la gendarmerie, tous les chefs de la police. Aucune réconciliation n’est
possible avec Ouattara. Tous ceux qui se sont prononcés contre lui seront exécutés.
Regardez Les commissariats de police sont déjà bourrés de dioulas, d’apprentis de Gbaka, de Mossi de Dozos, de marabouts, de féticheurs… et de gens qui parlent des langues inconnues en Côte
d’Ivoire. Ils vont régner par la terreur. Même nous, Baoulé du Parti X, pur jus, subiront l’épuration. Mon dieu, mon dieu qu’avons-nous fait en soutenant ces monstres ? J’ai peur, j’ai peur, très
peur…
Article de Ble Ngoan
Afrohistorama n’est pas responsable de l’article
Un Avocat du TPI Parle du droit:Cote d’Ivoire : OUATTARA quelle légitimité ?
Me Josette Kadji,
Avocat au prés le TPIR et la CPI)
MAITRE KADJI JOSETTE Avocat au prés de la Cour pénale Internationale sur le Rwanda pose la question de la Légitimité de Mr Ouattara, et des éliminations physiques systématiques des élites ivoiriennes.
J’ai l’impression que le Monde marche sur la tête dés qu’il s’agit de la
Côte d’Ivoire, car enfin à quoi joue–t- on lorsque tout le monde semble oublier que la Côte d’Ivoire a une Constitution et que cette Constitution dit que pour être considéré comme président de la
Côte D’Ivoire il faut que l’impétrant ai prêté serment devant le Conseil Constitutionnel.
La phase de la proclamation des résultats définitifs par le Conseil Constitutionnel a été escamotée soit ! Mais quid de la prestation de serment qui donne lieu à l’établissement d’un arrêt par le
Conseil Constitutionnel, acte qui fait foi partout où besoin est (BCEAO par exemple) ?
Tout le monde sait que sans cette formalité substantielle, Ouattara n’a aucune légitimité, mais tout le monde devient aveugle et feint de l’ignorer
A quel titre Ouattara fait des discours, prend des décisions, reçoit allégeance des généraux, décide de mettre en « résidence surveillée » le Président dont l’acte judiciaire de prestation de
serment se trouve dans les archives du Conseil Constitutionnel ?
Tout cela manque de base légale et confirme l’affirmation selon laquelle nous sommes devant un coup d’état.
Tout le monde feint d’ignorer que ce n’est pas la mise à l’écart seule du Président Gbagbo qui confère une légitimité et une légalité à Ouattara
Le mode de
fonctionnement actuel de Ouattara tombe dans ce que nous voyons chaque fois qu’un individu fait un coup d’état : prise de pouvoir par les armes, arrestations et éliminations de ceux qui étaient à
la tête de l’État, ou travaillaient pour le gouvernement, opposants arrêtés torturés et tués et j’en passe…est ce la l’attitude d’un président ayant pris le pouvoir légalement ?
Qu’ont fait ces personnes qui justifient leur arrestation ? Quel est leur crime ? Nous sommes bien en présence de ce qu’il est convenu d’appeler « coup d’état », et Ouattara et la France ont beau
y faire rien ne peut changer cette pénible réalité pour eux.
Ouattara sera toujours vu comme un usurpateur installé par les armes à la suite d’un coup d’état perpétré par un pays étranger la France
Il n’a pas pris les rênes du pouvoir selon la Constitution de la Côte d’Ivoire point !
Alors que la fameuse « communauté internationale « arrête de vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes, il ne peut y avoir en Côte d’Ivoire qu’un seul président à la fois et c’est
celui dont la prestation de serment se trouve actuellement dans les archives du Conseil Constitutionnel.
Et cette prise de pouvoir brutale et illégale fait présager des jours sombres.
Article Cameroonlink
APPEL AUX IVOIRIENS PAR SERY BLE.(+English version)
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APPEL AUX IVOIRIENS PAR SERY BLE.(+English version) A NE PAS FAIRE ALLEGENCE AU GOUVERNEMENT PUTSHISTE DE COTE D'IVOIRE
Francais
English
La Chronique de Mbmbog Ntohol
La Chronique de Mbmbog Ntohol
Alassane Dramane Ouattara président putschiste reconnu par la communauté internationale et non par la communauté Africaine.
Depuis janvier 2011 plusieurs président-dictateurs l’ont reconnu. C’est le cas du président à vie Abdoulaye Wade du Sénégal, le dictateur-président Blaise Compaoré du Burkina Faso vainqueur de la dernière élection présidentielle à 95,5% et du président dictateur du Nigéria Goodluck Jonathan, arrivée au pouvoir suite à la mort mystérieuse du président Yaradua et de Toumani Touré dictateur-éclairé président du Mali.
En dehors de ses quelques pays on doit aussi s’attendre à la reconnaissance de Alassane D. Outtara dans les prochains jours par une flopée de petits pays économiquement faibles surtout en Afrique de l’ouest (Benin, Togo, Niger etc..) qui parce qu’ils auront besoin des subsides de l’occident ont intérêts à vite reconnaître sans que la Nébuleuse en face la demande. Si on regarde bien, beaucoup de pays ne se bousculent pas devant la porte pour la reconnaissance de ce gouvernement qui est arrivée en place avec l’aide des chars d’un pays étranger.
L’Afrique compte 54 états « indépendants », si 5 vous reconnaissent et de surcroit de moindre valeur économiquement, votre pouvoir ne vaut absolument rien du tout. Si on pourra en obligé d’autres ceci n’aura qu’une valeur symbolique, et non réelle, car ce qui vient de se passer en Côte d’ivoire est une réouverture d’une blessure de 500 ans, qui était entrain de se ré-cicatriser depuis 50 ans. Pour tout Africain responsable et amoureux du continent c’est très difficile de Gober tout ceci.
Comme le rappelait Jerry Rawlings l’ancien président du Ghana : L'arrestation lundi du président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, de répétition de la tragédie de Patrice Lumumba en République démocratique du Congo en 1960.
Commentant les événements entourant l'arrestation de M. Gbagbo, le Président Rawlings a dit: «Cinquante ans plus tard, avec l'Afrique cherchant encore à tâtons la liberté et la justice, l'Afrique noire répète la tragédie de Patrice Lumumba, alors que juste à côté, nos compatriotes arabes se battent et meurent pour leur liberté."
«Jusqu’à quel point sommes-nous soumis ?», demande-t-il.
Il a déclaré: «La mauvaise gestion violente de l'arrestation de Gbagbo et des membres de sa famille, en particulier l'humiliation de sa femme par les forces rebelles, est un nouvel acte d'accusation à l’encontre de certains membres de la communauté internationale.»
Pourquoi les autres pays traînent les pieds pour reconnaître le pouvoir putschiste de Ouattara ?
Avant le putsch de Ouattara, les putschs du passé étaient initiés par les militaires du pays ou une rébellion interne soutenu souvent ou pas par les forces occultes et rétrogrades de l’occident, ce qui laissait croire à un problème interne au pays. Mais depuis le cas de la Côte d’Ivoire et de la Libye, on assiste à une nouvelle approche des relations politiques entre l’occident économiquement en banqueroute et L’Afrique future moteur de l’économie mondiale.
C’est-à-dire il suffit qu’un individu se lève un jour avec le soutien des pays occidentaux soit disant qu’il a gagné des élections qui sont reconnues par la Communauté internationale, et cette communauté internationale ayant des buts cachés engage une opération militaire pour déloger le président élu constitutionnellement.
Les pays Africains en cette année 2011 sont en danger s’ils ne le savent pas. Si les présidents ne se ressaisissent pas l’ensemble des pays risque de rentrer dans une instabilité sans fin, qui risque encore de compromettre le développement du continent pour plusieurs années.
Ouattara sera certainement reconnu par les pays qui n’ont que faire du progrès social de leur peuple en somme des dictatures où la constitution, on ne connait pas. Que celui du voisin soit bafoué c’est le dernier des soucis.
Heureusement que de plus en plus de nombreux pays en Afrique mettent l’accent sur la constitution et aimerait que cela serve d’exemple dans les autres.
J’appelle donc les pays Africains à ne pas reconnaître le putschiste Ouattara comme président. Pour plusieurs raisons :
1) On les a menti que la résolution du conseil de sécurité consistait à neutraliser les armes lourdes sur Abidjan, ils ont assisté au bombardement des supermarchés, les maisons de la radio et de la Télévision, le palais présidentiel et la population civile en utilisant même des gaz asphyxiants très toxiques.
2) On a renvoyé d’un revers de main toutes leurs proportions sur une sortie de crise pacifique sans effusion de sang.
3) On refait la même chose avec la Libye ou leurs propositions sont tournées en dérision.
4) La liste est longue.
Ce pendant L’UA a toujours une carte dans ces mains, si elle le veut l’utiliser, surtout si elle souhaite se faire respecter dans le futur.
Cette carte c’est le refus de reconnaître le putschiste Alassane D.Ouattara comme président de la Côte d’Ivoire. Si une grande majorité de pays arrivait à le faire, alors, cela relancerait son image auprès de la population Africaine qui l’assimile à un tonneau vide outil des occidentaux contre l’Afrique.
En revanche la reconnaissance d’Alassane Ouattara sonnerait la fin de l’UA et l’arrivée massive des forces étrangères sur le sol Africain, l’occupation de la Libye par les forces étrangères, la déstabilisation économique de L’Afrique du Nord et le bordel dans le reste des pays d’Afrique surtout francophone, où la constitution deviendrait un chiffon de papier ; A BON ENTENDEUR SALUT.
Grande messe à la mémoire de nos parents victimes de la guerre post-électorale ivoirienne et la Paix en Côte d'Ivoire en la Paroisse Saint-Eustache sise au 2, rue du jour,75001 Paris
Grande messe à la mémoire de nos parents victimes de la guerre post-électorale ivoirienne et la Paix en Côte d'Ivoire en la Paroisse Saint-Eustache sise au 2, rue du jour,75001 Paris
En deux étapes :
1. Dimanche 17 avril 2011 à partir de 18h00
Petite messe publique
annonce de l'objet suivi d'une prière (le Prêtre).
2. GRANDE MESSE :
en semaine prochaine, date et heure à convenir avec tous les mouvements
ivoiriens, panafricains, amis et sympathisants, désireux d'y participer.
Cette grande messe sera présidée par le Prêtre de la Paroisse Saint-Eustache
accompagné par un ou deux Prêtres africains. La quête de cette grande messe
sera entièrement reversée à une oeuvre caritative ivoirienne.
Vous êtes toutes et tous invités aux deux messes. Pour la mémoire de nos parents.
Pour la Paix en Côte d'Ivoire !
Dieu bénisse la Côte d'Ivoire !
Raymond Ayivi
Pascal Bonin,
Sylvestre d'Alméida
Les bombardements par les «alliés de l’OTAN», avec des munitions à uranium appauvri se sont succédés sous l’égide de la résolution du Conseil de sécurité l’ONU votée pour sauver le pe
France — Libye
Éditorial
En France, dès le départ du conflit libyen, la quasi-totalité de la gauche – partis et organisations de tous genres – ont cru qu’il était de leur devoir sacré de soutenir les opposants – dits «démocrates» – de condamner inconditionnellement le régime Kadhafi – taxé de «dictateur» –, et corolairement, soutenir le «peuple» libyen épris de «démocratie» et de «liberté».
Sur le terrain du conflit, en y regardant de plus près, on s’apercevait que le peuple libyen épris de «démocratie» et de «liberté» n’était pas si mal loti. Il bénéficiait même de nombreux avantages non seulement supérieurs à ceux de nombreux autres peuples d’Afrique, mais même de celui de France, et qu’il risquait de les perdre dans l’éventualité d’une «démocratisation à l’occidentale». En conclusion, une partie significative de la population avait tout intérêt à préserver le régime et l’état actuels. Cette unité d’intérêt d’une partie significative de la population, de l’état et des dirigeants s’est traduite dans un premier temps un block loyaliste ou de défense du régime.
De l’autre côté un mouvement contestataire s’est développé, qui au départ donnait l’impression de manifester pacifiquement à l’instar des mouvements de Tunisie et d’Égypte. Mais celui de la Libye arborait le drapeau du roi déchu Idris et était accompagné de slogans théocratiques. Mais tout cela n’a pas empêché notre gauche bienpensante de considérer les opposants comme des «démocrates».
Les rebelles, dotés désormais d’armes ont attaqué et pris des casernes, des commissariats de police, un dépôt d’armes, libéré des prisonniers, pourchassé les noirs considérés comme des mercenaires de Kadhafi. Puis les manifestants devenus maintenant rebelles, se sont dotés d’une direction, un comité composé des anciens ministres de l’Intérieur et de la Justice du gouvernement, alors que plusieurs hauts fonctionnaires, diplomates et ambassadeurs du régime retournaient leur veste en faveur des «démocrates». Dès lors cette étrange insurrection prenait une allure de révolution de palais, royaliste et théocratique, dont l’étendue du suivi populaire restait à démontrer. Mais ces considérations n’ont guère perturbé notre gauche bienveillante dans son attitude à considérer les opposants comme des «démocrates».
Clairement dès lors, deux camps s’opposaient: le camp loyaliste et le camp de la «démocratie et de la liberté», chacun avec une population, un état ou un état en devenir, et une direction politique, autrement dit: une guerre civile.
Prises par surprise les forces gouvernementales ont perdu du terrain, puis l’ont repris. Les forces rebelles n’étaient pas de taille. Néanmoins, ils proclamaient haut et fort refuser l’intervention des forces occidentales. Tout le monde savait qu’ils étaient approvisionnés en armes par l’étranger et petit à petit des instructeurs occidentaux – français, anglais et étasuniens, par centaines, leur ont été envoyés pour de les entrainer. La zone d’exclusion aérienne a été établie, puis le Congrès étasunien a autorisé la CIA à intervenir…. Graduellement l’insurrection qui se présentait comme une guerre civile est devenue, avec l’introduction d’instructeurs, d’agents de tout genre et d’armes occidentales, une guerre d’intervention et de conquête, entre autre, celle du pétrole. Une guerre coloniale tout ce qu’il y a de plus classique. Dans le bloc des opposants au régime, les voix de ceux qui refusaient l’intervention étrangère s’entendaient de moins en moins.
Pendant ce temps, dans le camp des rebelles, s’introduisaient de plus en plus d’instructeurs occidentaux, de troupes et d’amis d’Al-Qaïda, d’anciens «talibans» libérés de Guantanamo et relâchés en Libye, de membres de l’AQMI, du Groupe combattant islamiste libyen (GCIL) contrôlé par la CIA…. et bien sûr avec le soutien militaire, matériel et «humain», des royaumes d’Arabie saoudite, du Qatar, de Suède, d’Espagne, de Grande Bretagne et de France. Mais cela n’a guère gêné notre gauche républicaine de considérer les opposants comme des «démocrates».
Les bombardements par les «alliés de l’OTAN», avec des munitions à uranium appauvri se sont succédés sous l’égide de la résolution du Conseil de sécurité l’ONU votée pour sauver le peuple libyen. De tels bombardements, auxquels les forces armées françaises participent tuent les populations quel que soit leur camp et empoisonnent l’environnement pour des longues années, voire des siècles. Après tout s’ils bombardent c’est à la demande des rebelles pour sauver la population et par conséquent ce n’est pas trop cher payer, ce qui n’arrête pas notre gauche éprise de moralité de considérer les opposants comme des «démocrates».
Désormais force est de constater qu’un camp se conforme au droit du peuple libyen à se déterminer lui-même, tout en défendant sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale, alors que l’autre s’allie et se subordonne à des puissances étrangères.
Défendre le droit des nations à disposer d’elles mêmes, sert finalement à défendre le droit à notre nation de disposer d’elle-même. C’est surtout aux moments critiques des conflits qu’il est primordial d’intervenir sans hésitation ni ambiguïté pour défendre la cause que nous soutenons. Ce n’est alors pas le moment de se poser en juge, ni d’adopter une position de neutralité. C’est ce qu’a très bien compris notre gauche, gauchisante, communisante, sensible et morale… en défendant le camp de la réaction.
Situés dans un pays agresseur, le moins que l’on puisse faire est d’élever notre voix, protester, condamner et décrédibiliser l’adversaire, dans l’opinion publique. L’impact d’une déclaration dépend de l’importance de l’auteur, de la pertinence du message, de l’étendue de sa diffusion et de la mobilisation de son audience. Nos moyens sont très limités, ceux de l’adversaire immenses, mais cela ne nous arrêtera pas parce que nous défendons des principes humains, face à la réalité de l’impérialisme qui dévoile de plus en plus sa nature hideuse, et par là même nous donne raison.
Il n’y a pas de camp de droite ou de gauche, mais des camps pour ou contre l’impérialisme. Si ce dernier existe il faut le renforcer, sinon il faut le créer.
Article d’Alex Moumbaris