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30 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Science

Ebola Virus
Ebola Virus

Ebola Virus

Dr Guy Kodzo ALOVOR, Médecin et Dr Yves Ekoué AMAÏZO, Directeur Afrocentricity Think Tank

 

Afin de permettre une meilleure compréhension du phénomène et d’apporter des éclaircissements sur le débat concernant l’origine du virus Ebola et sa paternité supposée africaine, Afrocentricity Think Tank s’est attelé à lever quelques ambiguïtés et rappeler que de part et d’autre, les causes avancées sans la participation d’experts africains indépendants restent de simples hypothèses dont la crédibilité commence à échapper à l’analyse scientifique par les experts africains de la Diaspora. Des informations circulent ici et là.

Il est important que les Africains et Africaines directement concernés puissent avoir un point de vue afrocentrique en attendant que les dirigeants africains financent l’étude sur l’origine du virus Ebola demandée par une équipe d’experts de la Diaspora.

Il faut pourtant clarifier le débat. Les Africains ne peuvent être responsables de ce qu’ils n’ont pas créé et diffusé.

1. Le virus Ebola n’a pas été « créé », ni « nommé » par les Africains

C’est le nom d’un fleuve de la République Démocratique du Congo que les Occidentaux ont choisi unilatéralement pour donner à un virus créé dans leurs laboratoires lesquels poursuivent des objectifs militaires et de créations de maladies émergentes avec des solutions pour le moins mitigées.

A la différence des agents biologiques pathogènes classés par ordre de dangerosité comme la rougeole, la poliomyélite, la varicelle, la rage et la variole, le virus Ebola comme au demeurant et par ordre de dangerosité, l’hépatite C, le HIV-Sida, l’Antrax (qui est une bactérie) sont des agents pathogènes créés dans des laboratoires non Africains 1. Les motivations à l’origine de la création de ces agents pathogènes ne sont pas nécessairement pacifiques.

Le virus Ebola est un filoviridae dont l’origine remonte au mois d’août 1967, dans la ville de Marburg en République Fédérale d’Allemagne. L’apparition originelle et inaugurale s’est faite dans un des laboratoires de la ville travaillant indifféremment pour des objectifs civils et militaires. Officiellement, lors des travaux de recherche pour fabriquer des vaccins, au moins 35 laborantins ont été contaminés dont 7 ont trouvé la mort malgré les soins intensifs prodigués. L’origine du virus Ebola n’est pas en Afrique.

2. Le virus Ebola n’a pas de réservoir naturel en Afrique

Les analyses et recherches de médecins africains commencent à mettre en évidence le fait que le virus Ebola n’a pas de réservoir naturel. Il est donc évident que sans réservoir naturel, l’hypothèse selon laquelle l’origine d’une des six souches proviendrait de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) demeure une simple hypothèse qui reste à vérifier. L’hypothèse de l’inoculation, voire de la transplantation par tous les moyens possibles et inimaginables en Afrique ne peut être écartée. Une étude portant sur l’origine de certains  agents pathogènes (virus et bactéries) par des experts indépendants africains y compris la Diaspora permettrait d’en avoir le cœur net.

3. Les animaux africains ne sont pas à l’origine du virus Ebola

Les gorilles, les chimpanzés et les antilopes ne sont pas des vecteurs du virus contrairement aux affirmations sans preuves avancées jusque-là car ces animaux n’ont pas de réservoir du virus Ebola.

La chauve-souris n’est pas un hôte naturel du virus car jamais le virus n’a été isolé sur elle. Mieux encore, lorsqu’on lui inocule expérimentalement en laboratoire le virus, cet animal l’élimine rapidement sans le conserver dans son organisme.

De même, les arthropodes ne sont pas des vecteurs car lorsqu’on inocule le virus Ebola à ces derniers, aucune réplication virale n’est observée.

Puisque l’on sait aujourd’hui le point de vue des Africains et que le virus n’a jamais été isolé chez ces animaux malgré toutes les recherches menées dans ce sens, il faut donc bien convenir qu’il faudra aller rechercher le réservoir du virus ailleurs que dans la faune africaine, ailleurs qu’au sein des populations africaines rurales ou urbaines.

4. Les laboratoires occidentaux ou contrôlés par ces derniers sont à l’origine du virus Ebola

Avec la liste des laboratoires militaires connus et tous ceux civils non connus (voir annexe 1), il n’est plus possible de nier l’évidence, à savoir qu’un grand stock de virus divers dont l’Ebola sont disponibles dans les laboratoires biologiques de niveau pathogène 4 (le plus élevé). La France est présente en Afrique au Gabon, à Franceville (pour ce qui échappe au « secret défense »).

Comment croire que ces stocks sont destinés à l’amélioration de la santé publique en Occident ? Comment ne pas se poser la question de savoir comment s’opèrent les tests ? Une fois les animaux infectés, est-ce que ces derniers n’ont pas été transportés dans des zones rurales et urbaines africaines pour faciliter la confirmation de certaines hypothèses sur les animaux ? Puis, quelles sont les limites éthiques de telles expérimentations secrètes, parfois avec l’aval des autorités africaines, alors que les tests sur des humains africains dits « volontaires » ont commencé à se vulgariser notamment au Libéria et en Sierra Leone.

Rien ne permet d’écarter l’hypothèse selon laquelle les virus créés dans des laboratoires occidentaux ou contrôlés par ces derniers en Afrique ne sont pas justement créés pour soutenir des activités civiles de santé publique. L’hypothèse de virus créé pour des opérations militaires futures ne peut être écartée de l’analyse et donc de l’étude à venir. Il s’agirait alors purement et simplement d’armes virologiques de destruction massive. Les signes avant-coureurs ont été révélés dans le livre de Leonard G. Horowitz 2 dès 1996 où ce dernier s’interrogeait sur la nature des virus émergents comme le VIH-Sida et l’Ebola. Il avait déjà écarté l’origine naturelle de ces deux virus et ne croyait pas à l’accident, ni au dysfonctionnement des laboratoires occidentaux. Les objectifs dits « intentionnels » sont légions dans les exemples nombreux qu’il partage avec le public.

De toutes les manières, Leonard G. Horowitz n’a jamais cité l’Afrique comme un centre de production en série de virus Ebola pour une destruction massive et sélective des humains.

5. Le Gouvernement de Sierra Leone a reconnu que des essais d’armes biologiques américaines se pratiquaient sur son sol à Kenema.

C’est officiellement sur la page « Facebook  3» du Ministère de la santé et de l’Assainissement du Gouvernement de Sierra Leone que ce pays a reconnu indirectement qu’il a laissé mener des essais d’armes biologiques américaines sur son sol notamment à Kenema. En effet, il fut décidé d’arrêter les essais d’armes biologiques notamment du virus Ebola dans le laboratoire américain de Kenama et dans l’Université de Tulane.

Le laboratoire américain de recherches d’armes biologiques basé en Sierra Leone à Kenema est le seul centre de dépistage de la fièvre hémorragique liée au virus Ebola dans ce pays et détenait en juillet 2014 le plus grand nombre de victimes. Il faut aussi savoir que l’Université de Tulane menait des recherches d’armes biologiques au nom de l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine des maladies infectieuses (United States Army Medical Research Institute of Infectious Diseases, USAMRIID).

La décision du Gouvernement de Sierra Leone de fermer les centres d’essais d’armes biologiques n’a pas été spontanée. Cette décision est intervenue suite à des dysfonctionnements graves et un mouvement de protestation des infirmières de l’Hôpital de Kenema qui ont choisi la grève illimitée pour se faire entendre suite à la mort de trois de leurs collègues 4 suspectées d’avoir été contaminées par le virus Ebola. Les 20 dollars des Etats-Unis de prime de risques qui leur avaient été promis n’ont jamais été payés.

6. Il ne faudrait pas favoriser une discrimination dans l’administration du vaccin expérimental entre les « Noirs » et les « Blancs » ? 

Faut-il craindre une gestion raciste de l’administration du vaccin expérimental contre le virus Ebola ? La question n’a pas véritablement été évoquée jusqu’au jour où des informations attribuant au personnel du Centre de contrôle des maladies (Centers for Disease Control and Prevention) basé à Atlanta aux Etats-Unis que le vaccin expérimental pour le virus Ebola ne fonctionnera que sur ceux à la peau blanche. Au-delà de la provocation, il faut néanmoins prendre au sérieux cette possibilité. Cet organisme gouvernemental américain aurait déclaré ceci le 19 septembre 2014 : «Les premiers tests d’un médicament expérimental, qui aurait pour effet de lutter contre la propagation du virus Ebola, n’ont fait leurs preuves que sur ceux qui ont la peau blanche. Nous travaillons avec diligence pour améliorer l’échantillon afin de pouvoir aider tous ceux qui sont dans le besoin 5 ».

Il faut espérer que le Gouvernement américain ne cacherait pas au monde le fait que le vaccin expérimental, qui n’a pas encore subi tous les tests d’usage, soit déjà opérationnel. De même, il ne faudrait pas que des stratégies ne soient mises en place pour n’administrer que très tardivement aux Africains et aux noirs victimes d’expérimentation hasardeuses des laboratoires occidentaux, ce vaccin s’il s’avère réellement efficace. Au demeurant, il ne faut pas écarter du débat le fait que certains « fournisseurs » du futur vaccin hypothétique contre le virus Ebola cherchent à préparer l’opinion occidentale qu’il ne sert à rien de distribuer le vaccin aux Africains noirs en jouant sur des retards dits « diplomatiques »…. cette discrimination potentielle doit faire partie de l’étude que les autorités africaines doivent entreprendre de manière indépendante.

7. La lutte contre le virus Ebola passe par l’apport de l’expertise de la Diaspora africaine

Avec la défaillance des autorités africaines tant dans l’information sur leurs accords secrets avec des Etats producteurs ou testeurs en série d’agents biologiques de niveau pathogène 4 (le plus élevé) sur le sol africain, la responsabilité du désastre actuel tant médical que socio-économique est aussi africaine.

Seule une étude approfondie effectuée par des experts indépendants d’Afrique et d’ailleurs pourra permettre de faire taire certaines affirmations selon lesquelles Le virus Ebola:

7.1 a aussi été transmis par inoculation. Cela suppose que le vaccin dont il est question pourrait ne pas résoudre le problème mais l’aggraver ;

7.2 ne contamine pas systématiquement. Certains sujets africains noirs sont sortis « indemnes » du processus de contamination. C’est le cas d’un jeune Guinéen, guéri au Sénégal, qui s’est résolument engagé à promouvoir la prévention auprès de ses compatriotes 6. Ces malades guéries sont l’objet d’une appétence nouvelle des mêmes laboratoires non-africains responsables de la création du virus Ebola. En effet, le sang des malades guéries est vendu à prix d’or et sert à de multiples analyses pour comprendre la capacité de résistance et de résilience de certains Africains noirs. Des cas de résilience similaires ont été identifiés au Kenya au sein d’une population à risque.

Aussi, la Diaspora africaine éclairée a choisi d’identifier des équipements, des services, et des techniques et savoir-faire disponibles si possible dans des pays n’ayant pas d’antécédents coloniaux ou des velléités d’impérialisme militaro-sanitaires sur l’Afrique. Il est donc recommandé aux dirigeants africains de se rapprocher de leurs Diaspora respectives afin d’identifier les ressources humaines et techniques permettant de contenir cette épidémie tout en fournissant des équipements de protection, de décontamination, de diagnostic et de traitement.

Le financement africain est le seul moyen pour les dirigeants africains de lever l’ambiguïté sur leur responsabilité dans ce dossier, en permettant la réalisation de l’étude approfondie sur l’origine du virus Ebola, avec une ouverture sur les maladies émergentes et les effets collatéraux pour les populations africaines.

Dr Guy Kodzo Alovor et Dr Yves Ekoué AMAÏZO

Contact: info@afrocentricity.info

© Afrocentricity Think Tank, septembre 2014.

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Les moudjahidines (6 ou 7 mouvements de guérilla) ont été armés et financés par deux hommes…

30 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les moudjahidines  (6 ou 7 mouvements de guérilla) ont été armés et financés par deux hommes…

 

Les moudjahidines  (6 ou 7 mouvements de guérilla) ont été armés et financés par deux hommes dès l'été 1979 sous l'administration Carter: Ben Laden (finances) et Brzezinsky (les armes).

Les USA, connaissant l'accord de soutien militaire  liant l'URSS et le gouvernement pro-soviétique de Najibullah ont poussé l'armée rouge à entrer en Afghanistan en décembre 1979, en fournissant ces armes. Hillary Clinton l'a déclaré en 2009 en rappelant que les USA avaient fait dépenser des millions de dollars à l'URSS dans ce pays.

D'ailleurs cette guerre a été un des trois éléments importants expliquant l'effondrement du bloc soviétique. 

Les deux autres sont: a) les difficultés à réformer l'économie du pays et ses structures étatiques.

                                       b) la volonté de faire suivre les russes dans la course à "la guerre des étoiles" par l'administration Reagan qui abandonna le projet par la suite.

Les Talibans n'ont pas été armés par les USA contre les soviétiques. Ceux-ci avaient déjà quitté le pays fin 1989. Par contre les Talibans (étudiants des écoles coraniques pakistanaises) majoritairement Pashtouns, on été financés par la CIA et entraînés et armés par l'ISI pakistanais.

Ils ont été utilisés pour mettre d'accord sous la contrainte de la force, les différents mouvements moudjahidines  qui s'étripaient de nouveau pour prendre le contrôle de Kaboul dès le retrait des troupes soviétiques.

D'ailleurs dans un premier temps (1992), ils furent bien accueillis car ils arrêtèrent la guerre entre chefs claniques (Dorstom, Massoud, Gulmudin Ekhmatyar...)

Par la suite, du fait des divergences d'intérêts ente USA et Pakistan qui les soutenaient, les USA ont fait le choix de les écarter du pays, sous prétexte de "protéger les femmes afghanes". Ils se replièrent alors dans le pays voisin toujours soutenus par l'ISI.

Pour eux il n'y a pas de différence, car de part et d'autre de la frontière Durand, c'est une zone pashtoun. (frontière artificielle résultant de la colonisation britannique). 

Depuis ils n'ont pas arrêté les incursions en Afghanistan qui, rappelons-le, est la base arrière du Pakistan pour aller s'affronter à l'armée indienne dans la zone contestée du Cachemire.

Des hommes de Ben Laden, d'ailleurs, se battirent aux côtés de l'armée pakistanaise en 1999.

Gérard Chaliand a écrit un très beau livre: "Rapport sur la résistance afghane" aux éditions Berger-Levrault collection "Stratégies" paru en 1981.  

 

Par Dovidjenja.

 

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Le Professeur Tebello Nyokong: Lutte contre le cancer

28 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #medecine

Le Professeur Tebello Nyokong dans son laboratoire

Le Professeur Tebello Nyokong dans son laboratoire

Pr. Tebello Nyokong, Scientifique Sud Africaine inventeur de la lumière létale tueuse de cellules cancéreuses.

Inventeurs Africains

Le Professeur Tebello Nyokong, scientifique sud-africaine, a remporté le Prix 2009 L'Oréal-UNESCO pour les Femmes de Science pour ses recherches avant-gardistes en matière de thérapie photodynamique spécifiquement adaptée à l'environnement africain. Elle est Professeur de Chimie Médicinale et de Nanotechnologie à la Rhodes University, et est la troisième scientifique sud-africaine à recevoir ce prix.

La thérapie photodynamique (PDT) utilise des teintures spécialement développées pour diriger une lumière létale sur les cellules cancéreuses, et fait l'objet de recherches à travers le monde comme une alternative à la chimiothérapie. La teinture est injectée dans la circulation sanguine ou appliquée directement sur la peau. La PDT est combinée avec des nanoparticules qui absorbent et réémettent de la lumière pour cibler les cellules cancéreuses avec une lumière rouge, et les tuer avec un traitement efficace.

Ces teintures ont principalement été développées à l'extérieur de l'Afrique, et Tebello Nyokong estime que d'autres recherches sont nécessaires pour identifier les colorants les plus adaptés à la lumière ardue du soleil africain. "Toute quantité du produit sur des tissus sains (tels que la peau) est affectée par la moindre quantité de lumière solaire, même à l'intérieur des bâtiments", a déclaré Tebello Nyokong. Ses recherches sur les nouvelles teintures pour la thérapie photodynamique spécifiquement adaptée à l'Afrique sont encore à un stade précoce. Elle espère, cependant, voir des produits disponibles sur le marché dans les années à venir.

Un autre aspect des travaux de recherche de Tebello Nyokong concerne le contrôle de la pollution. Une des méthodes pour purifier l'eau est la destruction photochimique de polluants (tels que les phénols chlorés et autres pesticides) en utilisant la lumière ultraviolette. Toutefois, les produits de photodégradation de certains des polluants sont plus toxiques que les composés parents. L'oxydation photosensibilisée a été suggérée comme une solution possible à ce problème. Le Professeur Nyokong étudie l'utilisation de phtalocyanines comme photosensibilisants, y compris la dégradation biomimétique et électrochimique des polluants, dans la transformation de phénols chlorés et autres polluants en des produits moins nocifs.

Le Professeur Tebello Nyokong prouve à juste titre et avec éclat que les questions de développement ne sont pas réservées aux inventeurs de sexe masculin car les femmes doivent absolument faire partie du processus de développement industriel en Afrique.


Source : Rhodes University

 

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L’affolement de la dictature du Congo-Brazzaville

28 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Politique

Sassous Nguesso

Sassous Nguesso

L’affolement de la dictature du Congo-Brazzaville : brutaliser, violer, expulser des journalistes…pour détourner l’attention du peuple et se maintenir au pouvoir !

 

Témoignage et analyse de septembre 2014

Au Congo Brazzaville : les extrémistes du pouvoir décident de recourir à la force pour maintenir à la barre leur mentor. Par un Congolais de Pointe Noire – Congo

Devant l’impossibilité pour eux, sur le plan juridique, d’une part, de modifier la Constitution en vigueur sur le nombre de mandats du président de la République et ainsi offrir un troisième mandat au Président Denis Sassou Nguesso, et d’autre part, de changer la Constitution de 2002 sans l’abroger, toute abrogation de cette Constitution entraînant automatiquement la dissolution de toutes les institutions constitutionnelles, les extrémistes du pouvoir ont décidé d’utiliser la dernière carte qui leur reste, à savoir, le recours à la force.

La première phase de leur plan est l’agression, le 07 septembre 2014, des militants de l’opposition au Palais des Congrès de Brazzaville par un commando commandité par le Secrétaire général du Conseil national de sécurité, le Contre-amiral Jean Dominique Okemba, Conseiller spécial du chef de l’Etat congolais, et par le Directeur général de la Police congolaise, le Général Jean François Ndengué.

De sources sûres, ce commando était dirigé par un militaire originaire du département des Plateaux. C’est le même militaire qui a dirigé l’expédition punitive au domicile du journaliste Elie Smith, qui avait commis selon le pouvoir, le crime de diffuser sur Facebook, les images des blaissés de l’attaque des militants de l’opposition par les extrémistes du pouvoir, le 07 septembre au Palais des Congrès.
L’objectif principal visé par les initiateurs de l’agression des militants de l’opposition, était d’empêcher le Collectif des partis de l’opposition congolaise de lancer le mot d’ordre de boycott des élections locales, en créant des troubles à l’intérieur du Palais des Congrès pour se donner le prétexte d’intervenir militairement et d’arrêter les responsables de l’opposition.

Cet objectif n’ayant pas été atteint, les éléments de la garde républicaine de faction au Palais des Congrès ayant empêché les agresseurs de pénétrer dans l’enceinte du Palais, le Contre-amiral Jean Dominique Okemba, l’initiateur de l’agression, a réuni plusieurs personnalités du pouvoir, à qui il a soumis un nouveau plan d’attaque contre les responsables de l’opposition, notamment, Clément Miérassa, Mathias Dzon, Guy Romain Kifoussia, Christophe Moukouéké.

La stratégie consiste à créer des incidents violents aux abords de leur domicile réciproque, de les rendre responsables de ces incidents, à l’effet de saisir cette opportunité pour intervenir militairement, les arrêter ou les assassiner et décréter un Etat de siège. De la sorte, le tour sera joué, l’opposition sera décapitée et les extrémistes auront les mains libres pour instaurer une dictature militaire et conserver le pouvoir par la force.

Plusieurs participants à la réunion se sont opposés fermement à ce plan diabolique et la réunion s’est terminée en queue de poisson. Les prochains jours sont donc pour le Congo, des jours de tous les dangers. Le Secrétaire général du Conseil national de sécurité et le Directeur général de la Police nationale vont-ils mettre à exécution leur projet criminel ?

Le président de la République qui est parfaitement informé des préparatifs de cet attentat grave contre la démocratie congolaise, observe un silence coupable. Les forces armées congolaises qui disposent d’une direction centrale des renseignements militaires (DCRM), donnent l’impression d’être indifférentes à ce qui se trame dans les cercles extrémistes du pouvoir notamment au sein du groupe d’Owando. Les services de renseignement du pays ne sont-ils pas au courant des nouvelles visées criminelles du Secrétaire général du Conseil national de sécurité et du Directeur général de la police nationale ?

Le président de la République va-t-il continuer à couvrir son neveu ou au contraire, arrêter la main de ce pyromane récidiviste, lui le commanditaire de l’affaire des 353 disparus du Beach de Brazzaville et des explosions des armes et munitions de guerre, le 04 mars 2012, aux camps militaires de Mpila à Brazzaville ?

Le long silence actuel du chef de l’Etat devant la dégradation inquiétante du climat général dans le pays, signifierait-il qu’il serait lui-même l’instigateur du vaste plan d’élimination physique et politique des opposants ? Certaines sources affirment qu’il aurait fait former au Maroc 25 jeunes et jolies filles spécialisées dans les techniques de l’empoisonnement. Qui sont les proies de ces amazones ?
Le peuple congolais a trop souffert des violences politiques perpétrées par des politiciens assoiffés de sang et d’argent. Il a désormais besoin de paix et de sécurité.

Profondément inquiet des tempêtes qui s’annoncent à l’horizon, j’interpelle le président de la République, afin qu’il conjure, pendant qu’il est encore temps, les nouveaux crimes que les extrémistes du pouvoir projettent de commettre dans les tous prochains jours. Ces extrémistes, il les connait très bien, car, il s’agit du groupe d’Owando dont le chef de file est son neveu et Conseiller spécial. Contrairement à ce qu’il pourrait être tenté de croire, les crimes que les extrémistes du pouvoir se proposent de commettre, contribueraient puissamment à ternir davantage son image déjà si abîmée dans l’opinion nationale et internationale, et exposeraient le pays à des affrontements fratricides.

Suite du témoignage et analyse ici.

En conclusion la dictature vit ses derniers moments avant 2016 ! Le rapport de force créé de façon involontaire par la presse indépendante grâce à ses deux représentants traumatisés et expulsés va accélérer cette descente en enfer de ce moribond dictateur et son système.

L’opposition intérieure membre fondateur du Mouvement citoyen pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’opposition extérieure à laquelle appartient la diaspora congolaise dénoncent la modification de la constitution du 20 janvier 2002, refusent le changement de la même constitution et rejettent l’idée d’un troisième mandat du dictateur Sassou !

Ces élections locales sont une mascarade de plus sur la base d’un recensement administratif truqué et d’une grossière inversion de l’électoral entre les régions les plus peuplées et le moins peuplées du Congo : le Nord devient plus peuplé que le Sud !

C’est la pure folie de Sassou et son état-major ethno-tribalo-régionalo-familial qui caressent le rêve de rester au pouvoir à vie !

Le bras de fer commence maintenant entre le peuple congolais tout entier et cette bande de démons et fous du pouvoir !

(En images en haut à agrandir : A gauche la Congolaise Sadio Kanté née à Brazzaville, et droite : Elis Smith employé de Maurice NGuesso. En bas : l’arrêté d’expulsion de Elie Smith exigé par le dictateur à son agent M’Boulou).

 

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Ebola, biological warfare against Africa?

28 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Science

Virus EBOLA

Virus EBOLA

Ebola, biological warfare against Africa?

 

A team of eight experts and journalists visiting the southern region of the West African state of Guinea were found dead in the town of Nzerekore on Sept. 20. Reports indicate that they were there to educate people about the nature of the disease for the purpose of its prevention.

Reports from Guinea say that the delegation had met with elders in the community but were later attacked by youths. Investigations into the details of the killings are ongoing.

There is tremendous mistrust surrounding the spread of the Ebola virus disease in some West African states where the epidemic has had an impact. Doctors Without Borders reported in April that their teams were forced to withdraw from Macenta in Guinea after being stoned by youths who said they were there to spread the disease.

Newspaper articles and rumors have circulated that the outbreak is a direct result of biological warfare being waged by imperialist countries against the African continent.

Although no one knows what the motivations were of those who carried out the killings in Guinea, obviously there are many people who mistrust the motivations of foreign aid workers responding to the crisis. Guinea is the first country that was identified in the latest spread of the disease, which has periodically struck in Central and West Africa over the last three decades.

Biological warfare and economic underdevelopment

The most widely discussed and controversial article related to the spread of the Ebola virus disease was published by the leading newspaper in Liberia, The Observer. Dr. Cyril Broderick, a former professor of plant pathology at the University there, asserted that the spread of the disease is a direct result of US Department of Defense bio-warfare against Africa.

Broderick’s article was published on Sept. 9 and stated that “Africa must not relegate the Continent to become the locality for disposal and the deposition of hazardous chemicals, dangerous drugs, and chemical or biological agents of emerging diseases. There is urgent need for affirmative action in protecting the less affluent of poorer countries, especially African citizens, whose countries are not as scientifically and industrially endowed as the United States and most Western countries, sources of most viral or bacterial GMOs that are strategically designed as biological weapons. It is most disturbing that the US Government has been operating a viral hemorrhagic fever bioterrorism research laboratory in Sierra Leone.”

This same author goes on to ask “Are there others? Wherever they exist, it is time to terminate them. If any other sites exist, it is advisable to follow the delayed but essential step: Sierra Leone closed the US bioweapons lab and stopped Tulane University for further testing.” (Sept. 9)

Broderick has been attacked for publishing the article, and according to Health Impact News “The western pro-pharma media has chided Dr. Broderick, saying that such an inflammatory piece of writing is ‘irresponsible’ since so many Africans are already distrustful of western medicine. They see western medicine as the answer to Africa’s deadly diseases such as Ebola, while Dr. Broderick sees it as the cause. Dr. Broderick states ‘African people are not ignorant and gullible, as is being implicated.’” (healthimpactnews.com, Sept. 21)

Following the publication of this article, President Barack Obama announced on Sept. 16 that the US would deploy 3,000 troops to the affected West African states as a means to combat the disease. Obama said in a press release that “The United States will leverage the unique capabilities of the US military and broader uniformed services to help bring the epidemic under control. These efforts will entail command and control, logistics expertise, training, and engineering support.” (White House press statement)

Washington is already heavily involved militarily in Africa. Several thousand Pentagon troops, Central Intelligence Agency (CIA) operatives and State Department functionaries are on the continent as part of the US Africa Command (AFRICOM). This intervention since 2008 has created more instability and underdevelopment in Africa as represented by the events in Egypt, Mali, Libya, Somalia, South Sudan and Nigeria, where the ostensible partnerships aimed at curbing “terrorism” has prompted the intensification of conflict, dislocation and in the case of the Horn of Africa, famine.

Pentagon and CIA drone operations have carried out numerous targeted assassinations in Somalia. In Mali, a US-trained military officer returned to this former French colony and staged a coup providing a rationale for internal destabilization as well as an ongoing occupation by Paris.

Cuba offers medical solidarity

Meanwhile the revolutionary nation of Cuba pledged to send medical personnel in the fight against the disease. Cuba has a profound history in providing unconditional solidarity with the African continent.

In an address on Sept. 18 before the United Nations Security Council emergency session on Ebola, Vice Minister of Foreign Relations Abelardo Moreno told the participants that, “Cuba’s response is part of our solidarity with Africa, Asia and Latin America and the Caribbean. Over the last 55 years, we have collaborated in more than 158 countries, with the participation of 325,710 health workers. Some 76,744 collaborators have worked in 39 African countries. Today, in this sector, 4,048 Cubans are serving in 32 African nations, 2,269 of whom are doctors.” (granma.cu, Sept. 19)

Moreno went on the report that, “The medical brigades which will be sent to Africa to fight against Ebola form part of the ‘Henry Reeve International Contingent’ - created in 2005 - composed of doctors specializing in combating disasters and large-scale epidemics. Cuba’s response confirms the values of solidarity which have guided the Cuban Revolution: not to give what we can spare, but to share what we have.”

This approach contrasts sharply with that of the White House and Pentagon. Cuba has built up considerable trust in Africa due to its consistent policy of international solidarity.

At least three countries that have reported Ebola cases are reporting improvements in fighting the disease and its proliferation. In Nigeria, the Federal Government announced that schools would be re-opened on Sept. 22 despite opposition from the sections of the Nigerian Union of Teachers (NUT).

In Sierra Leone, there was a state of emergency declared restricting movements for three days. The government announced on Sept. 22 that the situation was now under control. Similar announcements have been made in reference to developments in Senegal, where at least one case has been reported.

Nonetheless, there have been nearly 3,000 deaths reported from the disease. In addition, there are still numerous questions related to the conditions under which the disease is spread and the most effective means to treat and eradicate the epidemic. (WHO Update, Sept. 22)

This outbreak does draw attention to the need for genuine independence and development on the African continent. The training of medical personnel and scientific researchers would contribute immensely to preventing future healthcare crises.

Cuban revolutionary foreign policy provides an example of how underdeveloped states, which have a legacy of slavery, colonialism and neo-colonialism, can transform through a process of class struggle and self-reliance. With over five decades of hostility from the US, Cuba has been able to make significant contributions to African liberation whether in the fight against settler-colonialism in Southern Africa in the years past or through the contemporary challenges related to the Ebola outbreak, the training of African medical personnel and other healthcare issues.

 

By Abayomi Azikiwe

 

AA/HJL/HRB

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En images Les détenus politiques ivoiriens font la grève de la faim

28 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

Hommes politiques ivoiriens en grève de la faim

Hommes politiques ivoiriens en grève de la faim

En images Les détenus politiques ivoiriens font la grève de la faim

JUGEZ-NOUS OU LIBEREZ-NOUS ! 

 

 

Pour protester contre leurs détentions aussi arbitraires qu'abusives, les tortures physiques et morales qu'ils subissent au quotidien depuis près de 3 ans et demi dans les prisons ivoiriennes ou autres lieux de tortures au secret pour certains, 370 prisonniers politiques de la Maison d'Arrêt et de Correction d'ABIDJAN ont entamé une grève de la faim illimitée depuis le premier septembre 2014. Après 8 jours de grève, ils ont suspendu leur jeûne protestataire sur la base des recommandations/pressions tant des institutions pénitentiaires du pays que des ONG internationales en publiant la déclaration du 8 septembre 2014 qui précise les motifs de leur mouvement et  la reprise de la grève de la faim au 22 septembre 2014 si les autorités ivoiriennes ne répondent pas à leurs revendications légitimes, notamment le droit fondamental d'être jugé ou libéré. Le Gouvernement ivoirien étant resté sourd à leur détresse et à leurs doléances malgré les incitations des ONG internationales, la grève de la faim a repris le 22 septembre avant d'être de nouveau suspendue jusqu'au 20 octobre 2014 ce jeudi 25 septembre. Déjà affaiblis par leurs conditions de détention exécrables assorties de mauvais traitements et d'exactions en tout genres avec les dommages collatéraux sur leurs familles souvent disloquées (vraies/fausses mutineries orchestrées par le pouvoir en place pour les "mâter" avec morts d'homme, refus de soins, suspensions des visites des avocats et des proches, expositions aux virus et maladies,  sous-nutrition, malnutrition, gel des comptes bancaires, sans oublier les tortures physiques et morales lors d'interrogatoires dignes de la Gestapo, ...). Nous invitons tous les Ivoiriens, tous les militants du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes à continuer à relayer la détresse et les revendications de tous ces prisonniers politiques que nous saluons pour le courage dont ils font preuve en risquant à nouveau leur vie pour défendre pacifiquement les valeurs universelles de justice, de paix et de liberté auxquelles nous continuons de croire en dépit du silence de plomb dans laquelle a sombré la Côte d'Ivoire depuis l'installation d'un régime aussi illégitime que liberticide par la France le 11 avril 2011. N'oublions pas que le silence médiatique qui s'est abattu sur la Côte d'Ivoire n'est pas un silence de paix, mais bien un silence de Terreur !

 

http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/les-prisons-sous-ouattara-sont-devenues.html

http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/greve-de-la-faim-des-prisonniers_6.html

 

 

11 OCTOBRE : JOURNÉE D’ACTION EUROPÉENNE CONTRE LES PROJETS DE TRAITÉS DE LIBRE-ÉCHANGE
 
Manifestation à Paris le 11 octobre, départ 14h30 place de Stalingrad

 
Par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).
 
Le 27 septembre 2014.

 
Le collectif STOP TAFTA, dont fait partie le M’PEP, s’est inscrit dans la journée d’action européenne du 11 octobre contre les projets de traités de libre-échange.
 
Ces accords (traités) de libre-échange et d’investissement sont négociés dans le plus grand secret. S’ils sont adoptés, ils se traduiront par une domination encore plus vaste des firmes multinationales sur nos sociétés, au détriment de la qualité de vie des populations, de la démocratie, de l’environnement. Sous prétexte de relancer la croissance et l’emploi – ce qui est faux -, ces projets s’attaquent aux normes sociales, financières, sanitaires, culturelles et environnementales. Si elles s’estiment lésées, les firmes multinationales, avec l’accord enthousiaste des gouvernements des pays concernés, pourront poursuivre les Etats devant des tribunaux d’arbitrage privés, hors de tout contrôle démocratique.
 
Il faut exiger que dans chaque pays les gouvernements et les parlements décident de se retirer unilatéralement de ces négociation. Ainsi, si ces accords voyaient le jour, ils ne seraient pas appliqués dans les pays qui se seraient retirés des négociations.
 
TAFTA : Trans-Atlantic Free Trade Agreement (ou TTIP, Transatlantic Trade and Investment Partnership). En français : Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement(PTCI). C’est un projet d'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis. Il concerne des domaines aussi variés que l'accès aux médicaments, la sécurité alimentaire ou le règlement des différends privés-publics. Les négociations sont censées durer au moins jusqu'à fin 2014.
 
CETA : Canada-EU Trade Agreement. En français : Accord Économique et Commercial Global (AÉCG). C’est un vaste accord commercial négocié depuis 2009 entre le Canada et l'Union européenne. Actuellement en phase de finalisation, il doit être approuvé par le Conseil et le « Parlement » européen. Ce projet représente une menace majeure pour la liberté d'expression en ligne et est porteur d'insécurité juridique pour les acteurs de l'Internet.
 
TISA : Trade in Services Agreement. En français : Accord sur le commerce des services en français (ACSF). C’est une négociation commerciale lancée début 2013 entre 23 Etats. Leur objectif est de poursuivre la libéralisation des services engagée par l’Accord général sur le commerce des services (AGCS, GATS en anglais) de 1994, qui combattait le protectionnisme et ouvrait certains secteurs à la concurrence.

 

 
Collectif national Stop TAFTA :
http://www.collectifstoptafta.org
 

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LA MARCHE POPULAIRE CONTRE " kabila" et la révision constitutionnelle

28 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Politique

Marche contre la revision constitutionnelle à Kinshasa RDC

Marche contre la revision constitutionnelle à Kinshasa RDC

LA MARCHE POPULAIRE CONTRE " kabila" et la révision constitutionnelle

 

 

 

Bien entendu il n'y a pas de rapport avec les récents évènements où le peuple allaient sachant y rencontrer son Leader Maximo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Cela dit, toutefois, une manifestion réussie a vu le jour hier le 27. sept. à Kinshasa contre le gouvernement criminel de `kabila`.

 

Qu'en est-il du message?

 

Comme nous vous l'avons déjà dit. Ce marriage mort-né et contre nature entre Mavungu de l'UDPS Tshisekedi (sans Tshisekedi) et l'UNC ne peut avoir une message clair commun à livrer à la population. Ce sont des groupes poursuivant des objectifs différents. 

 

Mavungu appelle de tous ces voeux un dialogue qui va traiter de la crise de légitimité néee du contentieux électoral de 2011 (en tant que membre de l'UDPS on a toujours en filigramme l'imperium). Kamhere lui appelle au dialogue subtil pour essayer désespérément de  sauver le régime d`occupation et rentrer dans la mangeoire de son ami alias `kabila` avec l'auréole de l'opposition radicale mais un peu naive. On reviendrait ainsi à la formule: Présidence (Rwanda), Parlement (Rwanda), Senat (Rwanda). LE PEUPLE CONGOLAIS N`EST PAS DUPE. LES OPPOSANTS NAIFS ET LA SOCIETE CIVILE SE SONT RESSAISITS ET SONT TRÈS VIGILANTS !

 

Qui peut prendre Mavungu au sérieux quand il demande aux Parlementaires et au Representant de l'UDPS à la CENI de boycotter ces institutions. Mais tout le monde sait que l'UDPS (la vraie) n'est pas representée dans ces machins de Kanambe alias `kabila`. KJalamba a raison, il n'est pas membre de l'UDPS. Mavungu trompe qui?

 

Felix Tshilombo a préfére aller faire sa campagne à Mbuji-Mayi pour ne pas embarasser son parti l`UDPS et surtout le peuple congolais  en général qui refuse son alliance contre nature avec Kamerhe... ll doit respecter la volonté de la majorité des Congolais en évitant mûrement de tomber dans le piège de Kamhere (son Co-mari) qui veut mordicus effacer la lutte légitime de Tshisekedi et  l`UDPS sur l`echiquier national. Kamerhe a choisi `kabila`pour tromper toute la nation et faire massacrer des millions des Congolais surtout à l`est du pays kanambe alias `joseph Kabila`.

 

Le seul gain
Le refus unanime et le bruit très fort qui est fait contre la Révisions Constitutionnelle et le départ de Hyppolite kanambe alias `kabila` c'est tout ce dont nous avons besoin en RDC.

Nous encourageons donc les organisateurs à continuer à organiser des marches.

Que Kamhere depense l'aregnt qu'il a volé dans notre pays pour cet objectif, il n'y a pas de mal. Il est prevenu. Nous allons le remercier le moment venu. Mais Kamerhe ne sera JAMAIS notre président.

LERTE ROUGE ! ALERTE ROUGE!

l’élément de preuve principal avancé par les defenseurs

de la these de la non congolité de Kamhere est la présence du prénom VITAL sur

son diplôme d’université obtenu en 1987 ce qui, on le sait, est une impossibilité catégorique

à cette époque pour tout étudiant de nationalité zaïroise donc Congolais d`origie.

En vue de clore ce débat et d’établir la vérité une fois pour toute, il n’y

pas meilleure stratégie que de poser la question au suspect lui-même. C`est-ce qui fut dans les vides-témoignage avec réponse de Kamerhe que chacun peut bien juger. Cliquez sur ces liens videos, ou placer -les dans votre machine de recherche pour visionner et faire visionner maintenant. Kamerhe peut etre ministre ou bourgoumestre mais JAMAIS NOTRE PRÉSIDENT. FINI L`IMPOSTURE EN RDC.

 

Voici les videos promises dont la premiere n’est qu’un temoignage en guise

d’introduction tandis que les deux dernières vous donnent les reponses directes

de Kamhere lui-même dont nous demandons aux uns et aux autres une lecture non

pas politique, combattante, ni emotive mais scientifique, intellectuelle,

juridique :

 

1. TEMOIGNAGE AUTHENTIQUE: VITAL KAMERHE EST RWANDAIS HUTUDE PERE ET DE MERE RWANDAIS  

 

https://www.youtube.com/watch?v=l5iiAdduPN8

 

 

2.VITAL KAMERHE CONFIRME SON IMPOSTURE: SON PRENOM VITAL SUR SON DIPLOME ENTANT QU' ETUDIANT ETRANGER AU CONGO-ZAIRE

    

https://www.youtube.com/watch?v=rBHezyn-RyY

 


3.COINCE, VITAL KAMERHE BANALISE LA NATIONALITE CONGOLAISE   

 

https://www.youtube.com/watch?v=RIn90Moy0yA

 

Voici une petite synthèse à l’attention de ceux qui pour des raisons

techniques ne pourront voir les videos que nous apportons ici comme support.

 

Question : Votre diplôme d’Univerite porte-t-il le prénom de VITAL ?

Kamhere : OUI mon diplôme porte le

prenom de VITAL

 

Question : Comment cela et-il possible alors que les zairois ne

portaient pas de prénom mais ils avaient des noms exclusivement authentiques ?

Kamhere : Si vous le voulez je fasse comme Kuku Ngbendu Wa Zabanga j’ajouterais

Rwakanyiginyi

(Il n’a donc pas répondu a la sous-question

liée au recours a l’authenticité).

Question : qu’est-ce qui prouve que vous êtes congolais ?

 

Kamhere : Je suis congolais parce que la case de mes grands parents est au

Congo, je suis ne au Congo ; j’ai fait mes etudes primaires, secondaires,

universitaires au Congo ; j’ai milité pour Tshisekedi en tant que jeune

étudiant ; j’ai occupé beaucoup de fonctions politiques au Congo jusqu'à celui

de Président de l’Assemblée Nationale ; je travaille pour le Congo et je

veux le bien du Congo,…

Question : Qu’est-ce qui peut prouver que vous n’étes pas rwandais.

 

Kamhere : Si j’etais rwandais je ne pouvait pas denoncer l’entree des

troupes de mon pays au Congo ce qui a été la cause de mon depart du poste de

Président du Parlement.

Question a Monsieur Mastaki : Avez-vous eu la preuve que le diplôme de

Kamhere porte le prenom de VITAL ?

 

Question a Monsieur Emmanuel Ngeleka : sur le plan purement

intellectuel et légal, trouvez-vous les explications de VITAL Kamhere convaincantes

et soutiendrez-vous la thèse selon laquelle sur le plan du droit, est congolais

toute personne de quelque nationalité qu’elle soit qui fait du bien au Congo ou

défend le bien-être du Congo ?

 

Selon Vital Kamhere l’américain John Kerry pourrait révendiquer la

nationalité congolaise puisqu’il serait plus congolais que le congolais

authentique Lambert Mende, le vuvuzelateur national. Un belge qui réalierait de bonnes oeuvres au Congo serait plus congolais que Pierre Lumbi qui a signé des contrats léoniens avec les chinois. Un Congolais deviendrait automatiquement Américain  puis président aux USA seulement pour acoir planté un arbre aux USA!!! de qui se moque Vital Kamerhe qui banalise la Loi sur la nationalité congolaise en imposant un moratoire sur ce débat à l`Assembéee nationale. C`est cette moratoire de kamerhe qui a fait condamner Bertrand Ewanga qui croupit en prison de makala pour avoir dit haut et fort que Kanambe est Rwandais.

Nous connaissons tous des missionnaires américains et européens, catholiques

et protestants particulierement des religieuses catholiques qui ont consacré

toutes leurs vies au Congo sans pour autant revendiquer la nationalite

congolaise.

Il y en a qui sont très celèbres, a titre illustratif je citerais le Père

Raphael de la Kethulle de Ryhove qui a donne le nom au Stade Tata Raphael de

Kinshasa et le Père Léon de Saint-Moulin dont le nom est synonyme de l’amour de

la culture et de l’enseignement au Congo-Zaire. Ils sont tous pourtant non

congolais sur le plan de la lois congolaise.

 

 

Par Kayenga Nsudi

 

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Sarkozy, Hollande, Valls, même combat...

28 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Sarkozy, Hollande, Valls, même combat...

 

 

 

Dans l'après-midi du mercredi 24 septembre 2014, le premier ministre Manuel Valls a déclaré ceci devant l'Assemblée nationale réunie en session extraordinaire :

 

"Un péril mortel s'étend au Moyen-Orient. La stabilité de la région et, au-delà la sécurité du monde, est menacée par le groupe terroriste Daech.

La France est une grande puissance. Elle assume ses responsabilités, parce qu'elle est membre permanent du Conseil de Sécurité, parce que la sécurité de l'Europe est menacée, parce que notre sécurité nationale est en jeu comme elle ne l'a jamais été au cours de ces dernières années.

Le président de la république a donc décidé d'employer la force en Irak à la demande expresse des autorités de Bagdad."

 

... comme si l'ONU n'existait pas. Attitude qui n'est pas sans rappeler celle des Etats-Unis dans différentes occasions antérieures, et cette fois-ci encore...

 

Que signifie ce comportement de la France, comportement dont Sarkozy a donné le premier exemple en attaquant la Libye ? Il annonce une nouvelle époque : celle de la mise en oeuvre de ce qui se trouve développé, jusque dans le détail, par le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale élaboré, en 2008, sur décision du président de la république d'alors : le futur assassin de Muammar Gaddhafi.

 

Ce document annonce les années prochaines de la France : une guerre après l'autre... C'est-à-dire la permanence de la guerre... Il est assez connu que c'est le rôle qu'ont tenu les Etats-Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Pour sa part, et sur intervention directe de De Gaulle, la France s'est trouvée embarquée dans des guerres coloniales en Indochine (1945-1954) et en Algérie (1954-1962), puis, épuisée dans son sang et dans son économie, elle a dû revenir à la paix américaine.

 

Désormais, nous changeons d'époque : pour échapper à toutes les humiliations que lui réserve l'Europe allemande, la France redevient guerrière. Comme nous le constatons ces jours-ci, la quasi-totalité du personnel politique et journalistique nous le répète à satiété : nous sommes en guerre !...

 

C'est justement ce qu'a prévu Le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale, dont on ne soulignera jamais assez par quel genre de personnages il a été élaboré en

2008.

 

Tout d'abord, il faut rappeler qu'il est dû au travail d'une Commission désignée par le décret n° 2007-1144 du 30 juillet 2007 pris sous la signature du président de la république, Nicolas Sarkozy, et contresigné par son premier ministre, François Fillon.

 

Le tout début de ce décret nous apprend que cette Commission est constituée de deux catégories de personnes : celles qui sont présentes sur titre (18) et celles qui le sont pour leur compétence personnelle (18).

 

Sur  ce  total  de  trente-six  membres,  il  y  a  quatre  parlementaires  (Assemblée nationale : 2 ; Sénat : 2), c'est-à-dire quatre personnes issues du suffrage universel, qui ne vaut donc que pour un peu plus de 10 %, dans une affaire - la guerre - qui n'est tout de même pas peu de chose...

 

Mais c'est encore trop sans doute.

 

En effet, le 7 avril 2008 madame  Patricia Adam, députée socialiste, et monsieur Didier Boulaud, sénateur socialiste se fâchent tout rouge et donnent leur démission au motif que : "En sept mois de travaux, nous avons constaté que cette commission ne servait que de chambre d'enregistrement des décisions du président de la République."

 

Comment aurait-il pu en être autrement, puisque, hormis nos quatre parlementaires, si les personnalités choisies pour leur compétence le sont du seul avis du président de la république, celles qui le sont pour leur titre se trouvent être des hauts fonction- naires civils ou militaires qui, pour leur quasi-totalité, doivent justement ce titre à une nomination décidée par ce même président de la république :

...conseiller d'Etat, secrétaire général de la défense nationale, directeur général de la  police  nationale,  directeur  général  de  la  gendarmerie  nationale,  directeur général des affaires politiques et de sécurité, directeur général du trésor et de la politique  économique,  directeur  de  la  stratégie  à  la  direction  générale  de  la recherche et de l'innovation, chef d'état-major des armées, délégué général pour l'armement,  secrétaire  général  pour  l'administration,  directeur  général  de  la sécurité extérieure, directeur chargé des affaires stratégiques, etc.

 

Nous voici donc sous l'Empire... Qui pourrait croire que cela ait changé depuis deux siècles ?...

 

Dans ce contexte particulier, il fallait impérativement briser la structure économique et politique de base de l'Afrique du Nord des quarante dernières années : la Libye de Muammar Gaddhafi. Pour le mesurer, on se reportera à :

http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr

 

Quant au Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale de 2008, il est en cours d'analyse ici :

http:www.micheljcunysitegeneral.sitew.fr

 

Par Michel J. CUNY      

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Guerre entre Claudy Siar et Stéphane Mongué pour le contrôle de la station FM TROPIC FM.

24 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Logo Tropic FM

Logo Tropic FM

Guerre entre Claudy Siar  et Stéphane Mongué  pour le contrôle de la station FM TROPIC FM.

 

L’affaire Tropiques Fm fait depuis plusieurs mois le buzz chez les Afro -descendants de la Région Parisienne et même au delà.

Flash back. En 2007, Claudy Siar crée Tropiques FM (TFM), radio musicale généraliste des « Outremers » avec deux autres associés dont un « Africain », un certain Stéphane Mongué. En mars 2011, Siar accepte le poste de « Délégué interministériel » dans le Gouvernement Sarkozy. Sans un seul instant se douter qu’il va commettre une grave erreur, Siar décide, en toute confiance, de laisser la gérance de la radio à la femme de Mongué. Le holdup « légal » commençait. Aujourd’hui, face à la menace d’une dérive de TFM, de partout on se mobilise. Prémisses d’un combat qu’il faudra gagner à tout prix.

A la fin de son expérience politique (2012), Claudy Siar, fondateur historique, revient à TFM mais Mongué et son clan sont désormais au pouvoir et ne veulent plus rien lâcher. Le Clan Mongué décide alors de changer radicalement la ligne éditoriale de TFM et ferme progressivement la fenêtre ouverte par TFM aux artistes antillais. Claudy Siar, de son côté, dans un premier temps, tente de régler le différend à l’amiable pour éviter le clash. Mais au fil des mois, le climat se détériore à l’interne, des salariés « historiques » quittent TFM. Le clan Mongué s’affirme comme étant désormais LE « propriétaire légal » de la radio. Les réunions entre le fondateur historique de TFM et le clan deviennent de plus en plus lourdes. Siar n’ a pratiquement plus de droit de regard sur rien. Il ne peut plus intervenir sur la grille des programmes de la radio. On apprend ainsi qu’’un membre du clan participe aux réunions de « travail », armé d’un teaser, ou alors qu’un « gros bras » aurait été recruté par le clan « au cas où ». C’est à se demander si la sécurité de Claudy Siar est encore assurée dans ce qui a été son entreprise.

A l’extérieur, la résistance s’organise. Une pétition est diffusée sur le net. (Ci-dessous) Des artistes parmi les plus courageux commencent à se mobiliser et à donner de la voix. Ils ont vite compris l’importance de TFM dans la promotion de leur production. Victorin Lurel, ancien ministre et son successeur Georges Pau Langevin, ont récemment tous deux publiquement apporté leur soutien à Claudy Siar.

En fait Le combat que mène Claudy Siar n’est pas une simple affaire personnelle, car tous les Guadeloupéens, Martiniquais, Réunionnais ou Guyanais qui ont vécu en France, ont pu mesurer l’importance de ce fil musical et d’infos, véritable lien avec leur pays d’origine. Si rien n’est fait, si le clan n’est pas rapidement « déchouké », TFM qui, est en train de devenir une radio comme les autres, engagée dans la course à l’audience et à l’argent, perdra sa couleur, ce qui était son ADN et la communauté des afro descendants de France sera la seule à ne pas avoir d’expression radiophonique sur la FM.

Est-ce acceptable ? Non car le CSA, en autorisant en 2007 la création de TFM, avait validé une convention disant « que TFM aura pour objectifs d’offrir un espace d’échange, de confrontation, des idées, d’expression des spécificités culturelles des originaires de l’outremer, de permettre aux personnalités, aux nouveaux talents issus des domaines de la musique, de la littérature, du théâtre, des arts plastiques, du cinéma,de s’exprimer.. ». De plus, sous l’impulsion de Siar, RFO a, dès l’origine, accepté de signer un convention avec TFM pour l’info...

Si toutes ces conditions ne sont plus réunies et que TFM s’écarte de son cahier des charges officiel, sans doute l’instance francaise de régulation de l'audiovisuel aura tôt ou tard son mot à dire.

Mais dans l’immédiat, pour faire reculer le clan, il faut une mobilisation générale, A Paris en premier lieu, mais aussi dans toutes les dernières colonies françaises. Cette mobilisation qui se manifeste déjà par la signature de la pétition en cours, ou par des prises de position de politiques, devrait contribuer à faire pencher la balance.

Mais peut être Claudy Siar devrait-il effectuer un véritable "TFM Tour" dans ces pays et venir en live expliquer pourquoi TFM doit redevenir ce qu’elle a toujours été.

C’est sans doute la prochaine étape…CLIQUER ICI

Source : http://www.caraibcreolenews.com

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Kantanka une voiture conçue par des africains bientôt disponible sur le continent ?

23 Septembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Automobile

Kantanka une voiture conçue par des africains bientôt disponible sur le continent ?

 « Les blancs ont confiance en leurs capacités et sont où ils sont maintenant, ils ne sont pas différents de nous. Nous avons tous passé 9 mois dans le ventre de nos mères. »

 

 

Kantanka une voiture conçue par des africains bientôt disponible sur le continent ?

Le tour de force vient de l’Afrique de l’ouest,  plus précisément du Ghana. Le cerveau derrière ce rêve en phase de devenir réalité est celui de Apostle Dr Kwando Safo l’instigateur et le propriétaire du  « Kantaka Group of Companies ».  Il s’agit d’un génie, d’un inventeur et d’un philanthrope  africain. Apostle est bien un apôtre, un de ceux qui croient que leurs rêves sont réalisables. C’est ainsi qu’avec son équipe ils ont conçu une voiture pour le moins révolutionnaire. C’est près de Accra la capitale du Ghana qu’ils mijotent la recette qui fera peut être entrée l’Afrique dans l’histoire économique de ce monde par la grande porte.

Quelques caractéristiques de la  Kantanka

La Kantanka est un SUV, vous savez ces grosses voitures que les américains affectionnent. Néanmoins elle s’éloigne  de ses ancêtres par des différences notables, révolutionnaires et dans l’air du temps :

 http://africaweblab.com/images/666x405.jpg

  • Le moteur qui fait mouvoir cette voiture n’utilise pas d’énergie combustible. Entendez par là que la Kantanka  embarque un moteur électrique dont la source d’énergie est constituée de batteries rechargeables.
  • Les batteries peuvent être rechargées par le biais de l’énergie solaire  ou  de manière classique. Lorsque que vous conduisez la kantanka elle convertit progressivement l’énergie qu’elle reçoit du soleil en énergie mécanique et elle s’en sert pour se mouvoir.
  • Dernière caractéristique et pas des moindre elle est entièrement conçue, manufacturée et assemblée au Ghana. Bien sur certaines pièces de la voiture sont importées de différents continents  mais tout l’assemblage est réalisée sur place par des jeunes entre 18 et 25 ans qui n’avaient jusque là aucune compétence dans ce domaine.

Utopie ou réalité

Apostle Dr Kwando Safo garde la tête froide, même s’il affirme que  6 à 10 voitures peuvent sortir de son usine par jour pour nourrir le marché ghanéen et pourquoi pas plus, il reconnaît toutefois que les africains considèrent tout ce qui est produit par leurs paires comme non fiable. Ainsi il ne peut affirmer que son bolide aura un succès commercial mais il reste confiant quand à l’évolution des mentalités. L’autre question qui reste en suspens concerne le pouvoir d’achat des Africains. Pourront-ils  même s’ils le souhaitent s’offrir la Kantanka ? Oui affirme son concepteur,  elle restera abordable et les classes moyennes pourront se la procurer.

Un avenir hors de l’Afrique

Plusieurs offres seraient déjà faites par des Européens et des Asiatiques  pour commercialiser la voiture mais pour l’instant aucune suite n’a été donnée. L’Afrique reste le continent que le groupe souhaite conquérir.

Ecrit par Sedjro Boris Kurt Houssou

Une voiture 100% Africaine

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