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Cameroun - 2nd Pont sur le Wouri: La France gagne, la Chine exécute, le Cameroun perd.

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun - 2nd Pont sur le Wouri: La France gagne, la Chine exécute, le Cameroun perd.


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La construction du deuxième pont du Wouri est un marché attribué à des entreprises françaises, mais qui sera effectivement l'œuvre des Chinois.

Si tout se passe bien, c'est sur un nouveau pont que les usagers vont traverser le fleuve Wouri d'ici 2017. En effet, au meilleur des cas, le nouvel ouvrage dont la pose de la première pierre a attiré une foule d'officiels camerounais et étrangers ne sera opérationnel que dans 44 mois, à compter de novembre 2013. Entre-temps, bien des choses pourront toujours se passer: Les sceptiques tirent argument de la réfection par une nébuleuse de l'ancien pont à hauteur de 13 milliards de francs CFA dont 7,8 milliards débloqués par l'Agence française de développement. En juin 2003, le groupement Udecto/Etic international est officiellement à l'ouvrage. Udecto, entreprise de travaux publics enregistrée probablement au Togo, ne dispose d'aucune expertise, et abandonne les travaux au sous-traitant Etic International. Les travaux durent alors 28 mois. 

Le nouveau pont sur le Wouri, qui va être réalisé pour 120 milliards de francs CFA, n'échappe pas au même schéma. Des études d'opérateurs chinois avaient abouti sur une proposition forte: un pont pour un coût de 65 milliards de francs, ne devant pas déboucher sur un cul-de-sac, comme l'ouvrage aujourd'hui lancé par le pool constitué de Sogea-Satom (groupe Vinci), Lavigne Chevron, Eiffage, Greisch et Soletanche Bachi. La partie française, qui va financer le pont à hauteur de 86 milliards de francs CFA, a réussi, par un tour de passe-passe, à imposer les entreprises françaises comme attributaires de fait du marché. Pour que les autorités camerounaises s'entendent dire, après coup, que l'ouvrage sera réalisé, en sous-traitance par des ingénieurs chinois. La conséquence de cette cavalerie, à la fois technique et financière, est que les entreprises françaises vont engranger une importante marge financière, sur un prêt que le Trésor camerounais doit rembourser. 

L'inquiétude est que le groupement annoncé s'efface dans les prochains mois, au profit des Chinois. Surtout qu'il se dessine à l'horizon, la question de la ressource humaine locale sur le chantier. 550 emplois sont annoncés, toutes catégories confondues, sur toute la durée des travaux. Dans une sortie récente, le Cameroon People's Party (Cpp) a soulevé la question du respect des travailleurs qui seront recrutés dans le cadre de ces travaux. L'expérience des chantiers du port en eaux profondes de Kribi, du barrage de Lom Pangar illustre le bourbier social en préparation. Sur le pont du Wouri, on attend mieux que 550 manœuvres.                                                                                                                        Par D. Nkwebo

Source :Lejour                                              

 

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La rencontre-exposition "La Ville africaine", qui se tient actuellement à Dijon jusqu'au 14 décembre 2013.

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La rencontre-exposition "La Ville africaine", qui se tient actuellement à Dijon jusqu'au 14 décembre 2013.


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Quelques mots pour attirer votre attention sur la rencontre-exposition "La Ville africaine", qui se tient actuellement à Dijon jusqu'au 14 décembre, et dont j'ai réalisé l'environnement sonore + un documentaire audio en écoute in situ.
En savoir plus ici :
http://www.archi-db.com/lavilleafricaine/
Tout le programme en pièce jointe.

"Les villes africaines ne répondent pas aux critères classiques de la modernité, c’est à dire en se développant parallèlement au secteur industriel et en produisant des quartiers thématisés", écrit Sébastien Godret, concepteur de cette exposition documentaire et artistique. "Elles inventent un modèle urbain d’un nouveau genre, où l’auto-gestion joue un grand rôle - car l’État est peu présent - où la vie sociale est riche, où le village urbain est le modèle dominant"...

C'est pour partager cette réflexion, mais aussi pour tenter de comprendre ce que la ville africaine peut apporter (en termes de convivialité, de mixité d'usage, etc.) à la transition des villes européennes, que je vous invite à vous rendre ces prochaines semaines à Dijon.

Pour vous en donner envie, quelques émissions TV ou radio récentes consacrées à cette expo :
- Itv de Sébastien Godret sur TV5MONDE
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Et-si-vous-me-disiez-toute-la-verite/Episodes/p-26788-La-ville-africaine.htm
- "Vagabondages à Kinshasa" dans le cadre de "L'Afrique enchantée" dimanche dernier 17/11 sur France Inter
http://www.franceinter.fr/emission-lafrique-enchantee-vagabondage-a-kinshasa
- A suivre toute cette semaine du lundi au jeudi à 11h sur France Culture, une thématique "La Ville africaine" dans le cadre de l'émission Cultures Monde
http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-de-kinshasa-a-lagos-la-ville-africaine-14-de-l%E2%80%99histoire-urbaine-en-afrique-20

Au plaisir de vous croiser bientôt à Dijon, amicalement,
Benjamin B.

 

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Tribune de Tahar Ben Jelloun : Le racisme fait son nid en Europe.

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Tribune de Tahar Ben Jelloun : Le racisme fait son nid en Europe.


          Qu’il s’agisse des railleries à l’encontre d’une ministre française ou d’une collègue italienne, des cris de singe adressés aux footballeurs, de l’islamophobie ou des discriminations envers les Roms, les attitudes racistes s’affichent de plus en plus ouvertement. Il ne faut pourtant rien céder et faire preuve de pédagogie, estime l’écrivain Tahar Ben Jelloun.  

Le racisme est le propre de l’homme. C’est ainsi, il vaut mieux le savoir et faire en sorte qu’il ne progresse pas et qu’il soit combattu par la loi. Mais cela ne suffit pas. Il faut éduquer, démonter ses mécanismes, démontrer l’absurdité de ses bases et rester vigilant.

La société française est perçue ces derniers temps comme lieu d’un racisme virulent, mais au fond elle n’est pas plus raciste qu’une autre. Le rejet de l’étranger, du différent, de celui qui est considéré comme une menace pour la sécurité est un réflexe universel et n’épargne aucune société. Le racisme peut dans certains cas se focaliser sur une communauté, mais cela ne veut pas dire qu’il ménage les autres. Autrement dit il n’y a pas de discrimination dans l’exercice de la haine. Tout le monde y passe.

Nous assistons aujourd’hui en Europe à des dérives qui sont graves, car le racisme commence par le verbe et pourrait se poursuivre par les fours crématoires. Traiter [la ministre de la Justice française] Christiane Taubira de guenon [lors d’une manifestation contre le mariage homosexuel, fin octobre] n’est qu’un début. Si on laisse faire, de l’insulte on passera facilement au châtiment corporel, à la torture (le cas du jeune Ilan Halimi) et au meurtre. C’est pour cela qu’il faut rappeler qu’il n’existe pas de racisme light et décaféiné.

Elle a eu raison Mme Taubira de regretter qu’aucune voix des dirigeants politiques ne se soit élevée contre le racisme dont elle a été victime. Une autre ministre a subi le même traitement cette fois-ci en Italie. Il s’agit du ministre de l’intégration Cecile Kyenge, originaire du Congo (Kinshasa) qui a été traitée de tous les noms par certains élus de la Ligue du Nord connus pour leur attachement au racisme. Des joueurs de football à la peau noire ont eux aussi été la cible d’un racisme bien enraciné. Quand un chef de gouvernement se permet de faire rire son auditoire à propos de “l’aspect bronzé d’Obama”, on ouvre par la même occasion les vannes et on donne un signal à ceux qui n’osaient pas exprimer leur racisme de se laisser aller et de cultiver leurs idées nauséabondes.

Une réponse facile aux difficultés de la vie 

Il faut bien trouver un coupable. Avant, c’était le Juif, à présent c’est le musulman

Le fait que l’Europe a peu à peu perdu sa place prépondérante dans le monde non seulement sur le plan économique mais aussi culturel, favorise une aigreur susceptible de se transformer en un mépris de tout ce qui est autre. L’Espagne n’a pas encore assaini sa relation avec l’Islam. Les immigrés venus du Maghreb sont appelés “Mauros”, sachant que ce terme est péjoratif, rappelant le triste épisode de l’inquisition. La crise économique n’a pas arrangé les choses. On se méfie toujours de plus pauvre que soi, de plus étranger que soi. C’est cela qui fait que le racisme est l’attitude facile face aux épreuves de la vie. Il faut bien trouver un coupable. Avant, c’était le Juif, à présent c’est le musulman.

Si le racisme a toujours existé, il se trouve que des politiques en font leur fond de commerce. Il est plus facile de répandre la haine de l’étranger que le respect de ce qui est différent. L’homme a tendance à se laisser tirer vers les bas instincts surtout quand il a été fragilisé par des situations qu’il n’a pas su ou pu affronter. Le racisme est la paresse de la pensée pour ne pas dire le refus de penser. Il se trouvera toujours quelqu’un pour penser à votre place et à vous simplifier la lecture du logiciel du mal être.

On nous dit aujourd’hui que tous les adhérents du Front national ne sont pas racistes. Peut-être. Mais tous les racistes sont assurés d’être accueillis au sein de ce parti à condition d’être discrets à propos de leurs convictions. Tant que le souci principal des hommes politiques est d’assurer leur réélection, tous les dérapages les plus indignes auront lieu. Ajoutons à cela l’efficacité du nouvel habillage du Front national qui le rend fréquentable et même banal. Le fait de refuser d’être taxé de “parti d’extrême droite” est un signe intéressant pour passer d’un état à un autre. Si ce n’est qu’une question de mots, on pourrait admettre que l’aspect extrémiste a été remplacé par quelque chose de plus profond et de plus dangereux, la banalisation des préjugés et de la xénophobie.

Plus de pédagogie dans les écoles 

Pour combattre les idées de ce parti, il faut un droit de réponse systématique chaque fois qu’un de ses dirigeants affirme des contre-vérités ou proposent un programme non seulement inapplicable mais pouvant ruiner notre pays. A côté de cette vigilance qui manque cruellement dans tous les partis politiques en face, il faut développer la démarche pédagogique dans les écoles et faire un travail en profondeur et sur la durée.

Il faut dire et répéter que la peur et l’ignorance sont les deux mamelles de ce fléau, qu’il est aisé de démonter leur mécanisme par le savoir et l’intelligence, par le débat et la fin des tabous

Il faut que les enfants sachent, tant que leur esprit est encore disponible, sur quoi se base le racisme, son histoire, ses ravages et son inhumanisme. Il faut dire et répéter que la peur et l’ignorance sont les deux mamelles de ce fléau, qu’il est aisé de démonter leur mécanisme par le savoir et l’intelligence, par le débat et la fin des tabous. Il faut aborder tous les sujets et ne pas fermer les yeux sur les dérapages de certains qui développent eux aussi un racisme face aux stigmatisations dont ils sont victimes.

Le fait d’affirmer et de démontrer que les races n’existent pas ne fera pas disparaître le racisme, évidemment, mais au moins c’est une vérité qui ébranlera certaines certitudes.

Souvent, quand les exaspérations sont à leur comble, les dérives racistes se multiplient et on pense que le racisme croît alors qu’il a toujours été là, tapi dans les mentalités et prêt à se répandre quand s’accentuent le mal être et le besoin d’arrogance pour se sentir exister et surtout se considérer supérieur à autrui.

 Source : La Repubblica

 

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Assurément, il y a quelque chose de pourri dans « la maison Bensouda », anciennement occupée par l’inénarrable argentin Louis Moreno-Ocampo. Et ses ultimes manoeuvres le montrent bien. Explic

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Assurément, il y a quelque chose de pourri dans « la maison Bensouda », anciennement occupée par l’inénarrable argentin Louis Moreno-Ocampo. Et ses ultimes manoeuvres le montrent bien. Explications.

LaurantGbagbo



En dépit de plus de trois ans d’enquête et d’accusations péremptoires, l’Accusation n’a rien trouvé contre le président Laurent Gbagbo. En désespoir de cause, elle se tourne vers l’Etat qui a, sous un précédent exécutif, tout fait pour tuer Gbagbo, sinon physiquement, du moins politiquement : la France.

C’est en tout cas ce que révèle La Lettre du Continent« Priée, en juin, de revoir sa copie à la demande des juges de la Cour pénale internationale (CPI) à l'issue de la première audience de confirmation des charges pesant sur Laurent Gbagbo, la procureure Fatou Bensouda aurait - entre autres - approché le ministère français de la défense pour muscler son dossier. L'ex-ministre originaire de Gambie souhaite notamment entrer en possession de la liste établie par la force française Licorne détaillant par le menu l'arsenal d'armes lourdes qui aurait été découvert dans les sous-sols de la présidence ivoirienne au lendemain de la crise postélectorale de 2011 », écrit le périodique édité à Paris.

La démarche est curieuse. En effet, des informations de première main nous permettent d’affirmer que les services de l’Etat à leur plus haut niveau, sous Nicolas Sarkozy, ont activement participé à l’opération « ferrer Gbagbo ». Si Sarkozy et la force Licorne n’ont pas apporté des informations décisives sur une éventuelle implication du chef de l’Etat ivoirien en exercice d’alors dans la commission de crimes contre l’humanité alors que « le fer était chaud », que peut bien faire Hollande aujourd’hui, avec autant de… retard ?

De plus, si des armes lourdes ont été découvertes dans le sous-sol de la présidence ivoirienne, c’est bien parce qu’elles n’ont pas été utilisées pour commettre des crimes. Et posséder des armes dans un contexte de guerre civile et de guerre sournoise menée par des pays tiers, ne signifie pas qu’on a l’intention de commettre des crimes contre l’humanité ! Cette logique conduirait à traduire devant la justice internationale à peu près tous les chefs d’Etat du monde !

Il est tout de même important de noter, au-delà de l’anecdote, qu’il était a priori facile de « coincer »Gbagbo, si les crimes qu’on lui attribue sans pouvoir les prouver avaient vraiment été planifiés par lui. En effet, la guerre postélectorale ivoirienne était une guerre « avec observateurs ». L’armée française était là, et avait les moyens humains, logistiques et scientifiques de recueillir un nombre important de preuves – surtout que le pouvoir politique de l’époque avait déjà clairement exprimé son intention de conduire Gbagbo à La Haye ; celui de Chirac aussi, et ce depuis 2003. Les capacités françaises en matière d’espionnage et d’écoutes téléphoniques sont grandes, surtout dans son pré carré, littéralement quadrillé par les câbles de fibre optique d’Alcatel Lucent – dont une ministre française a révélé récemment qu’elle était une entreprise stratégique pour des raisons relevant du renseignement – et par les installations des filiales de France Télécom, société d’Etat. L’ONUCI était là, et avait elle aussi à sa disposition des experts aux compétences avérées. Les organisations de défense des droits de l’Homme étaient présentes. Pourtant, aucune étude balistique sérieuse, aucune autopsie, aucun témoignage de premières mains étayées par des données matérielles, n’ont pu être fournies jusqu’à présent par le bureau du procureur auprès de la CPI. Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre !

Phillipe Brou                                                                                                                                                           Source : Nouveau courrier
 

 

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Abel Naki l’un des fondateurs du CRI panafricain annonce sur sa page facebook qu’il fêtera Noel à Abidjan. Vraiment Zarrebi…

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Abel Naki  l’un des fondateurs du CRI panafricain annonce sur sa page facebook qu’il fêtera Noel à Abidjan. Vraiment Zarrebi…


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Abel Naki annonce sur sa page facebook qu’il fêtera Noel à Abidjan. Bon, c’est quand même curieux pour quelqu’un qu’Hamed Bakayoko a faussement publiquement accusé d’être en collaboration avec des attaques armées de FRCI en CI, puisses se rende en Cote D’Ivoire sans inquiétude ?  

Abel Naki et le régime Ouattara serait dans de bons termes maintenant au point ou il a reçu l’assurance qu’il peut entrer au pays sans inquiétude ? Si c’est le cas, bravo a la diplomatie d’Abel Naki. Mais l’inquiétude ici est que le régime Ouattara pourrait profiter de cette visite libre d’un mobilisateur pro-Gbagbo de Paris, pour prétendre qu’en Cote D’ivoire c’est la démocratie et que les résistants et manifestants de l’étranger sont libres de rentrer en Cote d’Ivoire.  

Nous savons que le régime Ouattara a une liste et beaucoup d’entre nous finiront dans les geôles le bas si nous osions rentrer. On sait aussi que le régime Ouattara cherche à arrêter des jeunes patriotes en exil au Ghana et ailleurs. Alors, espérons que la visite d’Abel Naki a Abidjan en Noel, ne sera pas un leurre pour essayer de pousser les exiles au Ghana à rentrer et se faire emprisonner comme les Blé Goudé, Jean Yves Dibopieu, Commandant Abehi etc.  

C’est quand même curieux qu’Abel Naki, qui aurait échappé à un enlèvement par des agents de Ouattara lors de sa visite en Belgique le mois dernier selon ses proches, décide d’aller fêter la Noel à Abidjan. Simple bravoure ? Ou simplement détente entre Abel Naki et Hamed Bakayoko ? Votre avis 

Par Patriote Gnawa 

 

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Nouvelle profanation de la tombe présumée de Thomas Sankara.

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Nouvelle profanation de la tombe présumée de Thomas Sankara.

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C’est avec consternation que les membres de la CIJS apprennent, ce 18 novembre 2013 de Ouagadougou, la nouvelle d’une nouvelle profanation de la tombe présumée de Thomas Sankara. Thomas SANKARA a été assassiné le 15 Octobre 1987 en compagnie d'une dizaine de ses camarades, vraisemblablement victimes d’un complot international et local. Le certificat de décès faisait état d’une « mort naturelle », et aucune explication sur les circonstances de leur mort n’a jamais été donnée; il n’existe aucune certitude sur le lieu exact de la sépulture du Président SANKARA. La tombe présumée demeure depuis des années dans un état déplorable jouxtant des immondices.

 

Aujourd’hui, des débris jonchent le tombeau  jouxtant des gerbes qui achèvent de sécher depuis leur dépôt le 15 Octobre dernier, date de la 26 ème commémoration de son assassinat.

La première profanation a eu lieu le 26 juillet 2011. Selon le procureur Placide Nikiéma le profanateur serait Zaksongo R. Jean Jacob, un homme ne jouissant pas de ses facultés mentales et chez qui on aurait retrouvé plus tard des morceaux du tombeau. Un liquide non identifié y avait été aussi été répandu. Or cela posait problème puisque les avocats de la CIJS, en date du 9 Février 2011, prenant au mot la décision onusienne sur le lieu de sépulture, demandaient au Tribunal d’enjoindre l’Etat du Faso d’ordonner l’identification du corps se trouvant dans la tombe désignée de Thomas SANKARA qu’il a érigée. Ils sollicitaient également la désignation d’un Expert ou un laboratoire indépendant notoirement reconnu, habilité à procéder à l’identification des empreintes génétiques. L’affaire a été enrôlée sous le n° RM 211/2010 et un calendrier de procédure établi le 09 février 2011.

Embarrassées les autorités du Burkina piétinent depuis des mois dans cette affaire et finalement une date butoir est fixée aux autorités le 16 octobre 2013 pour leur réponse.  Finalement, le 12 novembre dernier, dans une pathétique charge à la défense de l’indéfendable, Maître Antoinette OUEDRAOGO Conseil de l’Etat, conclue l’affaire. Elle est désormais entre les mains du juge. Le peuple du Burkina, la communauté africaine et les défenseurs des droits humains attendent donc la décision de la magistrature. Va t-elle pour une fois en 17 ans être impartiale dans cette affaire ?

C’est dans ces circonstances que survient ce nouvel outrage à la tombe présumée. Va t-on de nouveau blâmer un autre malade mental pour cette profanation? Que fait l’État censé surveiller les lieux désormais site national ? La culture d’impunité érigée en système vient avec cet acte innommable perpétrer une autre violation des engagements internationaux et nationaux de l’État du Faso. Les panafricanistes et internationalistes condamnent de nouveau cet acte et expriment avec nous tout leur dégoût. Ils sont solidaires du peuple Burkinabé qui endure tant d’années d’impunité. La justice triomphera, et plus que jamais Sankara vit.

 

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A l’attention du Haut-Commissariat aux droits de l'homme des nations unies à Genève.

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

A l’attention du Haut-Commissariat aux droits de l'homme des nations unies à Genève.

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           Nous venons par la présente, pour  vous signaler l’attitude regrettable  de Mme Irabiha Abdel Wedoud, présidente de la Commission Nationale Des Droits de l'Homme CNDH / Mauritanie qui a rendu publique un communiqué soi-disant « qu’elle entreprend actuellement des missions d’investigation et d’observation électorale dans toutes les wilayas du pays. »  La supervision d’une élection n’est pas dans les compétences d’une commission des droits de l’homme, par ce communiqué, Mme Irabiha Abdel Wedoud prouve que la commission qu’elle dirige sous le label des droits de l’homme n’est qu’un leurre loin de se préoccuper des droits de l’homme d’autant plus le poste qu’elle  occupe, est nominatif par décret présidentiel donc elle ne peut être en aucun cas neutre. En réalité, tous les membres de cette ladite commission des droits de l’homme en Mauritanie ont battus campagne pour le parti au pouvoir. Les moyens dont dispose cette commission sont utilisés à d’autres fins qui n’ont rien avoir avec les droits de l’homme. Depuis que Mme Irabiha Abdel Wedoud est à la tête de ladite commission, elle n’a jamais porté assistance à une victime des violations graves des droits humains qui se passent au quotidien à Nouakchott,  n’en parlons pas à l’intérieur du pays  particulièrement les milliers de victimes de l’esclavage, du racisme, elle parcourt les chancelleries occidentales, les départements des Nations Unies  à travers le monde pour véhiculer un discours dénudé de tout fondement. Nous tenons à attirer votre attention sur ces faits graves de dérapages publics pour vous démontrer cette commission est belle et bien inféodée, incorporée dans l’appareil d’état pour couvrir les crimes d’états en sachant que vous l’avez octroyé  généreusement la mention A à cette commission qui ne fait aucun effort pour protéger et prendre en charge les victimes des violations graves des droits de l’homme en Mauritanie.  Ceci se passe généralement avec la complicité de la représentation des Nations Unies sur place en Mauritanie sans le moindre rappel à l’ordre. Mme la présidente de la commission nationale des droits de l’homme en Mauritanie est beaucoup plus attirée par des attaques violentes, barbares qu’elle mène contre les ONG et associations des droits de l’homme sur place qu’autre chose. C’est une marionnette du pouvoir qui ne sert qu’à inviter, corrompre les ONG internationales avec un budget colossal dont les citoyens qu’elle devrait défendre n’en bénéficient absolument pas. Au moment où Mme la présidente de la commission nationale des droits de l’homme en Mauritanie se permet de lancer une mission d’observation des élections, il se passe 5 à 10 viols de mineures ou meurtres par jour sans qu’elle ne se charge de leurs cas ni faire ne se reste qu’un communiqué pour dénoncer ces viols et meurtres. Les familles des victimes sont livrées à elles mêmes sans assistance juridique ou conseils, la capitale Nouakchott est devenue la jungle ou règne la loi du plus fort comme dans une forêt dense.   

 

Veuillez, agréer recevoir mes sentiments distingués. 

 

Diko Hanoune 

 

Secrétaire général de l’association des haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) 

  

 

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Problème récurrent de droit s de l’homme au Cameroun : « Quatre » ans de prison pour 5 étudiants grévistes de l’Université de Buéa.

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Problème récurrent  de droit s de l’homme au Cameroun : « Quatre » ans de prison pour 5 étudiants grévistes de l’Université de Buéa.

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Ces leaders estudiantins doivent également payer la somme de 850 000 Fcfa s'ils veulent retrouver la liberté. 

Le Tribunal de première instance de Buéa vient de rendre son verdict de l'affaire qui opposait des étudiants de cette institution académique à ses responsables. Au terme de neuf mois d'audience, le Tribunal a condamné cinq des 12 étudiants traduits devant cette juridiction par le recteur Nallova Lyonga.

Ces étudiants parmi lesquels Ronald Minang, président de l'University of Buéa Student Union (Ubsu) ont été condamnés à quatre ans de prison et au paiement d'une amende de 850.000 FCFA, qui conditionne leur libération provisoire. Les sept autres étudiants ont été acquittés. C'est l'issue d'un procès qui a démarré au mois de février dernier alors que l'Université de Buéa (Ub) était secouée par une grève menée par les étudiants.

A l'origine de cette grève, le refus par le recteur Pauline Nallova Lyonga, d'organiser l'élection du bureau de l'Ubsu. Les autres revendications tournaient autour de l'amélioration du repas universitaire, le retour des photocopieuses au sein de l'université, l'augmentation des frais de défilé. Au cours de cette grève qui s'est poursuivie jusqu'au mois de mai, le campus avait été assailli par la police qui a fait usage du gaz lacrymogène et a procédé à l'arrestation de nombreux étudiants dans et hors du campus universitaire. Des enseignants de cette université avaient eux aussi été entendus à la police, accusés par le recteur de soutenir les étudiants grévistes.

Une situation dénoncée par l'Association de défense des droits des étudiants (Addec). Une note rendue publique par Barthélemy Tchaleu, son Secrétaire général, dénonce: «la brutalité bestiale envers l'étudiant qui continue ainsi avec la volonté d'en finir avec toute velléité de contestation: En réalité, la prison n'est plus un mythe pour l'étudiant camerounais car celui-ci la côtoie régulièrement. L'Addec lance enfin un Sos à toutes les personnes de bonne volonté, pour qu'elles apportent leur aide à nos camarades dont deux n'ont pas pu jusqu'à présent payer le montant exorbitant exigé. Et qui sont dès lors en voie de passer de longues et difficiles nuits à la prison centrale de Buea comme des vulgaires brigands».

Source : Mutations

 

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CPI / La Russie annonce les couleurs : « Laurent Gbagbo, un président légitime déchu par des forces de l’extérieur et jugé sans aucun élément fiable »

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

CPI / La Russie annonce les couleurs : « Laurent Gbagbo, un président légitime déchu par des forces de l’extérieur et jugé sans aucun élément fiable ».

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          Table ronde au Parlement russe: Professeur Alexandre Mezyaev « Laurent Gbagbo, un président légitime déchu par des forces de l’extérieur et jugé sans aucun élément fiable »  

Le 11 novembre dernier, la Douma (chambre basse du Parlement russe) a organisé en son sein une table ronde sur le thème « Les aspects principaux des institutions pénales internationales sur l’exemple du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et de la Cour pénale internationale (CPI) ». L’objectif de cette table ronde était en outre de discuter des principaux résultats à l’heure actuelle de ces organismes, ainsi que d’aborder les perspectives de ces institutions dans le cadre du développement du droit international. Parmi les personnalités qui ont pris part à cet événement, on peut citer, les députés de la Douma Viatcheslav Tetekine, Pavel Dorokhine, Tamara Pletneva, Mikhail Emelyanov, le professeur et Docteur en droit international Alexandre Mezyaev, la spécialiste des Balkans Anna Filimonova, le directeur de l’Institut des pays de la CEI Konstantin Zatouline, le directeur de l’Institut russe des recherches stratégiques Leonid Rechetnikov et d’autres imminents représentants de la classe politique, diplomatique et universitaire russe, dont des représentants du Ministère russe des affaires étrangères. Darko Mladic, le fils du général Ratko Mladic, commandant en chef de la République serbe de Bosnie, détenu aujourd’hui au TPIY, a également pris part aux discussions.

 Le premier intervenant fut le Docteur Alexandre Mezyaev. Il a rappelé les principaux procès se  déroulant depuis plusieurs années et jusqu’à aujourd’hui au TPIY et la CPI. Il a également rappelé  les cas de Serbes emprisonnés serbes par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie :  le général Ratko Mladic, Radovan Karadzic, Goran Hadzic et notamment l’universitaire serbe  Vojislav Seselj, ce dernier n’ayant jamais pris part au conflit armée en Ex-Yougoslavie et pourtant  emprisonné depuis bientôt 11 ans par la « justice internationale », constituant un énième exemple  flagrant des contradictions de ce tribunal. Un chapitre spécial sera dédié au cas du président de la  Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, emprisonné depuis le 30 novembre 2011 dans les geôles de la  Cour pénale internationale, ainsi qu’à Charles Blé Goudé, ministre ivoirien de la Jeunesse sous le  gouvernement de Laurent Gbagbo, visé par un mandat d’arrêt de la CPI depuis le 1er octobre  2013.
En parlant du cas de Laurent Gbagbo, le professeur Mezyaev le caractérise ainsi : « Un président légitime déchu par des forces de l’extérieur et jugé sans aucun élément fiable ».En ajoutant que : « La CPI ne possède aucun élément de preuve pour détenir ne serait-ce qu’un jour de plus M. Laurent Gbagbo. Mais il est toujours en détention… ». Les autres intervenants ne manqueront pas de rappeler eux aussi toutes les contradictions inexpliquées de ces institutions juridiques internationales, censées défendre le droit international et la justice dans le monde entier, sans exception. Au lieu de cela, la CPI et le TPIY, ainsi que les autres institutions de ce type sont devenus des instruments politiques aux mains de groupes d’intérêts limités.

Effectivement, la politisation et l’instrumentalisation des dits organismes ont été les mots-clefs des discussions. Tous les spécialistes étaient unanimes sur le fait que des institutions censées lutter contre l’injustice aux quatre coins du monde devenaient en réalité des instruments qui ne font qu’accroitre cette injustice, de même que l’incompréhension générale et un manque de confiance totale en ces institutions dans le monde entier.

Il est incompréhensible que dans le cas du TPIY, les seuls coupables soient des responsables serbes, dont le fait d’être Serbes est déjà passible de sanctions. Qu’en est-il des criminels albanais, croates et autres ? On se souvient encore des tristes cas d’Ante Gotovina, général croate (possédant également la citoyenneté française), accusé de crimes contre l’humanité et notamment de meurtres massifs de civils serbes, de déplacement forcé de population, destruction sans motif de villes et villages, et la liste n’est pas exhaustive et qui, à la grande surprise générale, sera libéré en novembre 2012 (alors qu’il était condamné à 24 ans d’emprisonnement). Ou encore de Ramush Haradinaj, chef militaire de la dite « Armée de libération du Kosovo » (UÇK), inculpé lui aussi pour crimes de guerre commis alors qu’il était justement commandant de l’UÇK et acquitté lui aussi quelques jours après Gotovina…. « Bravo » donc au TPIY.
Pour revenir à l’Afrique et à la CPI, et plus particulièrement au cas ivoirien, où sont les responsables des crimes commis à Duékoué ? Où sont les mandats d’arrêts à l’encontre de ceux qui ont véritablement commis et continuent de commettre encore des crimes contre l’humanité ? Une justice à deux vitesses ? Pratique de doubles standards ? A l’évidence, c’est le cas… Du moins les parlementaires russes et leurs invités étaient tous d’accord sur ce point. Ils ont également vivement salué la démarche entreprise par l’Union africaine (UA) qui entrevoit la possibilité d’une sortie massive des pays africains de la Cour pénale internationale. Toujours selon eux, tant qu’il n’y aura pas une réforme massive et en totalité de la CPI, du TPIY et autres institutions de cette « famille », alors ces juridictions ne retrouveront jamais la confiance qu’ils espèrent tant porter, et de cela dépendra leur survie… La Russie de son côté, de même que la Chine, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, continuera de suivre avec la plus grande attention les événements liés aux institutions juridiques internationales et surtout si les critiques objectives dont elles font l’objet seront entendues ou non…

Par  Mikhail Gamandiy Egorov                                                                                                                   Source: La Voix de la Russie

 

 

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The Tragic Saga of Ethiopian Victims in Arab Lands.

22 Novembre 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

The Tragic Saga of Ethiopian Victims in Arab Lands.

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In the past week, Ethiopians all over the world have watched the barbaric acts committed against our sisters and brothers in Saudi Arabia with deep sorrow and outrage. These inhuman acts are not committed by illegal bandits or criminals operating in the underground, they are committed in broad daylight by the Saudi security forces and government backed youth vigilante. Defenseless Ethiopians in Saudi Arabia continue to face random killings, gang rape, severe beatings, and mass arrest by brutal government forces and government supported mobs.

 

There are an array of irrefutable evidences of the Saudi government’s brutality, utter disregard for the rule of law, and common human decency. Video images and eye-witness testimonies confirm Saudi Arabians have employed extensive use of torture. These acts of gross human and civil rights violations call for an investigation by the United Nations and International rights groups’ into the full extent of the horrific crime committed by the Saudis.

 

The plight of our brothers and sisters in Saudi Arabia begs the question of why so many Ethiopians are forced to flee their country in the first place. Why are millions of Ethiopians suffering around the world as helpless refugees, undocumented aliens, and, in many cases, beggars?  What relegated Ethiopians to live a life of second-class, even third class citizens around the world is nothing but the repression, discrimination, and brutality they face in their own country in the hands of an ethnocratic regime well -equipped with the tools and arsenals of repression.

 

Millions are forced each day to choose between a wretched existence at home and uncertain search for hope in a strange land. Fed to the brutal whips of the unscrupulous and racist slave drivers in Saudi Arabia by their own government, Ethiopians cannot look for their leaders at home to come to their aid.  To those unwitting sympathizers of the criminal regime in Ethiopia, the continuing suffering of helpless Ethiopians at the hands of racist Arabs should come as a wakeup call. We should not only blame the perpetrators of the crime; we must also hold accountable those who made life unbearable at home for millions of Ethiopians.

 

A government that demonstrates no concern for the suffering of its people that it systematically drives to a life of exile, servitude and inhuman treatment should be held accountable, condemned, and ultimately removed. Today the blood of innocent Ethiopians colors Arab streets.  Let there be no doubt that their blood will not be spilled in vain. This tragedy should serve as a cause for action and for redemption. It is a call for action for those of us in the Diaspora and back home, who have served as apologists for the criminal regime, trading the time-honored Ethiopian pride and patriotism for petty material gains. 

 

Today, Ethiopia is a country that is ruled by corrupt despots who have utter disregard for basic human rights. They are thugs that have no allegiance to the flag and depraved souls without an iota of national and patriotic ethos. The sacred and time honored ethos  that were protected by the blood and sweat of generations of Ethiopian compatriots are being replaced by the callous deeds of morally debauched thugs who have condemned millions to a life of abject poverty, ignorance, disease and abysmal sense of hopelessness.  

 

For those who have paid attention to the reality in Ethiopia, it is abundantly clear that the dehumanization and humiliation of our brothers and sisters in Saudi Arabia did not begin on Saudi streets. Many found themselves facing the brutality of the Saudi police after being forced to leave their country because of a similar form of brutality at home. The fact is that most young Ethiopians, besides facing high rate of unemployment, are subject to some of the most serious rights abuses, including extrajudicial killings, incommunicado-detention, arbitrary arrest, torture, and inhumane prison conditions in Ethiopia.

 

The criminal regime, which has incarcerated genuine Ethiopians such Eskinder Nega, Bekele Gerba, Andualem Arage, Reyot Alemu and thousands of others, has institutionalized corruption as a means of controlling the greedy professionals.  The ethnocentric tyrants lead lavish lifestyles, while millions suffer under extreme repression and lack of basic-necessities.  Members of the ruling ethnocentric thugs and their cohorts travel to watch a Premier League game in England, to shop at expensive boutiques in the fashion capitals of the world, or to visit a doctor in Bangkok for minor ailments, while tens and thousands are fleeing their birthplaces in search of a better life in Arab lands. When Ethiopians who flee their country in search of hope and opportunities face inhuman treatment, including dismemberment and death, the so called government shamefully apologizes to the criminal Saudis who committed the atrocities in the first place.   

  

Credible accounts have demonstrated that the ethnic-based thugs in power have embezzled billions of dollars that they have secured in the form of aid and loans from donor nations and organizations.  According to a recent report, in the past few years alone, the criminal regime has borrowed over 16 billion dollars in the name of the people of Ethiopia, and has looted the vast percentage of the money.

 

The fraction of the loan and donation spent on sub-standard construction projects littering the country and paraded as “Development”, has trickled to the lackeys who serve as subcontractors of the Endowment Fund for the Rehabilitation of Tigray ( EFFORT) and other financial outfits of the regime. Greedy professionals, including many medical doctors, engineers and even professors, are shamelessly bowing to these criminals in their despicable effort to be the recipients of the loot.  It’s no wonder, then, that thousands of our brothers and sisters risk their lives to travel to foreign lands just to be able to feed themselves and their families.

 

The regime’s response to the onslaught against its people in Saudi Arabia has added insult to injury. Instead of demanding redress for the Ethiopian victims in a visible and public way, the officials of the thugs in power in Addis Ababa did not waste time to use the horrific tragedy committed against Ethiopians in Riyadh to beg for money from the Saudi government in different forms of appeasements and apologies.

 

Ethiopians must unite against the unscrupulous and decadent ethnocentric dictatorship that has condemned its citizens to a life of misery, dehumanization, repression both at home and in exile. We must hold those in power responsible for the tragic predicaments of our fellow citizens in Arab lands.  The ultimate remedy, therefore, is for all Ethiopians to unite in common cause to bring about freedom, democracy, hope and all the requisite social and economic conditions to lead a free and dignified life in our homeland.

 

  

 

 

- See more at: http://eastafro.com/Post/2013/11/19/video-defenseless-ethiopians-in-saudi-face-random-killings-gang-rape-severe-beatings-and-mass-arrest/#sthash.dksDvENG.m9JSEVY9.dpuf

 


 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=ahWRxoFaWBs

By Neamin Zeleke

 

 

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