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LE PROJET FRANCO-AMÉRICAIN DE PARTAGE DU NIGERIA ET DU CAMEROUN SE CONCRÉTISE !

25 Février 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Géostratégie

Ibrahima Sene

Ibrahima Sene

 "LE PROJET FRANCO-AMÉRICAIN DE PARTAGE DU NIGERIA ET DU CAMEROUN SE CONCRÉTISE ! »


 

En Afrique, nous vivons dans un monde d’affrontements économiques entre nations, opposant deux blocs : les nouvelles puissances planétaires que sont désormais la Chine, l’Inde, la Russie regroupés avec d’autres au sein des BRICS, d’une part, et, d’autre part, les Etats-Unis et l’Union Européenne dont la France est le fer de lance.

Dans le contexte international morose actuel, le choc violent entre les deux blocs est aujourd’hui à l’œuvre tant en Europe de l’Est (crise Ukrainienne), qu’au Moyen Orient (crise Syrienne et Irakienne), et en Afrique, avec la crise dans la Zone Sahélo Sahélienne (Mali et Centre Afrique), et la crise dans le Golfe de Guinée (Nigéria et Cameroun).

Dans ce cadre, le Golfe de Guinée, dont les ressources naturelles sont convoitées de toutes parts, est devenu le champ de bataille où les USA ont déployé une puissante Armée d’intervention, AFRICOM, pour la maîtrise des produits de base nécessaires à leur économie, à l’exclusion des pays des BRICS, la Chine notamment.

Le Nigéria, en Afrique de l’Ouest, et le Cameroun en Afrique centrale, sont ainsi devenus des verrous à faire sauter pour le contrôle total du Golfe de Guinée par les USA, et de la Zone sahélo sahélienne par la France.

En effet, la puissance économique du Nigéria, ainsi que les ressources pétrolières du Golfe de Guinée et la présence effective de la Chine dans la zone, dérangent les grandes puissances du monde, y compris l’Arabie Saoudite et le Qatar en tant que pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole).

Pour ces deux pays de l’OPEP, l’arme de «destruction massive» contre le Nigéria, est la «spéculation à la baisse du prix du baril du pétrole».

De même que le Cameroun, qui a connu une diversification géographique de ses partenaires, avec l'augmentation de la part de l'Asie dans les échanges qui est passée de 9% en 2004 à 16% en 2010, contre 68% à 38% pour l'Union européenne, et qui a enregistré , ces trois dernières années, un renversement spectaculaire dans ses rapports avec les bailleurs de fonds.

C’est ainsi que la Chine est devenue, entre 2009 et 2011, le principal bailleur de fonds du Cameroun avec 34% en moyenne du total, loin devant la France qui vient en seconde position avec 17%.

Le Nigéria et devenu récemment, la première puissance économique de l’Afrique et le pivot central de l’intégration ouest africaine dans le cadre de la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Le Cameroun est la première puissance économique de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), et le pivot de l’intégration des Etats du Centre dans le cadre de la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale).

En outre, le Cameroun bénéficie de position géographique qui lui fait assurer un rôle de jonction entre le Nigeria et l’Afrique centrale, dans le positionnement géostratégique des grandes puissances autour du Golfe de Guinée.

Tous ces deux pays sont la cible directe de BOKO Haram, qui se réclame de l’Etat Islamique, et qui menace leur intégrité territoriale dans le but évident d’entrainer leur effondrement économique, et leur partition en micro Etats.

En ciblant le Cameroun en plus du Nigéria sans aucune raison politique, Boko Haram s’avère donc être le cheval de Troie de l’offensive Franco américaine pour parachever leur contrôle stratégique dans la zone sahélo sahélienne et dans le Golfe de Guinée.

Boko haram, ne contrôlant aucune zone pétrolifère, et évoluant dans la partie la plus défavorisée du Nigéria, étonne par sa puissante armée et sa puissance de feu, contre les quelles l’Etat de la première puissance économique et de la plus puissante armée de la CEDEAO, peine à faire face.
Ce paradoxe est présenté dans l’opinion internationale comme étant le résultat d’une politique désastreuse de l’Etat dans sa partie Nord, et par la corruption qui le gangrène et rend son Armée impotente.

Cependant, l’on peut se demander comment le Nigéria a-t-il pu se hisser à la première place de l’Economie du Continent, et ses nationaux avoir le contrôle de leur Economie, si la corruption y était relativement plus développée que dans les autres pays d’Afrique ?

Ne nous a-t-on pas toujours dit que la corruption est l’élément explicatif de notre retard économique ?

De même, l’inefficacité de l’Armée nigériane tient aussi, en grande partie, de l’épée de Damoclès que la Cours Pénale Internationale(CPI) tient au dessus des têtes des autorités gouvernementales et de l’Armée, avec la procédure judiciaire qu’elle a entamée pour enquêter sur des allégations de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité », qui seraient commis dans la lutte contre Boko Haram.

En outre, l’incapacité du pouvoir et de l’opposition à se retrouver avec l’appui des organisations de la société civile, pour mettre en place un large front de Défense de l’intégrité de leur territoire et de la sécurité de leurs citoyens, n’a pas manqué de jouer sur le moral des troupes qui ne sentent pas derrière elles, le soutien de leur peuple dans cette épreuve.

Au contraire, les préoccupations électoralistes, qui divisent les forces vives de la Nation, l’emportent sur le sursaut national salvateur, même quand les observateurs prévoient une crise postélectorale majeure, de laquelle l’unité du Nigéria risque de pâtir.

C’est dans ce contexte que les USA viennent de jeter le masque en critiquant, sous prétexte du respect nécessaire du calendrier électoral, le report des élections décidé par la Commission Electorale du Nigéria, que le principal Parti de l’opposition a repris à son compte en organisant des manifestations de désapprobation dans les rues.

Cette position de l’opposition nigériane, qui refuse de voir que l’insécurité au Nord du fait de Boko Haram, transforme en vulgaire parodie de la Démocratie, toute tenue des élections avant son éradication totale, rappelle tristement celle de l’opposition du Mali, dont les conséquences désastreuses ont rendu, aujourd’hui, ce peuple et son Armée nationale, impuissants devant les tentatives de matérialisation de la partition du pays.

Les USA misent ainsi sur l’opposition pour la tenue de ces élections dans ce contexte d’insécurité et de division politique, qui menace d’instabilité ce pays et sa sous région.

De même, après avoir pris la pleine mesure des conséquences de cette crise post électorale, combinée avec les agressions de Boko Haram, qui vont créer les conditions idéales de partition du Nigéria, avec ses répercussions inévitables sur l’intégrité territoriale du Cameroun, la France a anticipé sur cette situation en perspective.

C’est la raison pour laquelle, elle a actionné le Tchad, son « bras armé dans la Zone sahélo sahélienne, pour prendre les devants , en occupant militairement une partie du Nigéria, sous prétexte de voler secours à ce peuple meurtri, en y entraînant le Niger, au nom de la défense de sa sécurité !

Mais le gouvernement du Cameroun, qui a très tôt perçu les menaces que fait peser Boko Haram sur l’intégrité de son territoire, n’a pas hésité à s’adresser à la Russie pour mieux équiper ses forces armées et de défense, tout en refusant une intervention de l’Armée Tchadienne sur son territoire.

Les pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) dont le Cameroun est l’un des principaux pivots économiques et militaires, viennent de décider d’un soutien de 50 milliards de Frs CFA à ce pays pour mieux faire face, alors que les membres de la CEDEAO se signalent par leur absence totale de solidarité envers le Nigéria.

Il est vrai que l’unité des forces vives du Cameroun autour de leur gouvernement et de leurs forces armée et de sécurité, a fait cruellement défaut au Nigéria, et sert de prétexte aux Etats de la CEDEAO, dont les Chefs s’alignent derrière les USA sur la question du respect du « calendrier électoral », comme ils le firent au Mali, sans en avoir tiré les conséquences sur les graves risques de partition de ce pays qu’ils ont ainsi favorisés.

Cependant, la France ne se suffit pas de son « bras armé » pour s’assurer une présence durable sur le sol Nigérian, sans être mise à l’index. C’est la raison de son agitation actuelle pour l’envoi d’une force internationale que l’UA avait refusé lors de son dernier sommet qui a promu le Président Mugabé du Zimbawé à sa tête, compte tenu de l’expérience de ces types d’intervention en Afrique, et récemment au Mali.

Ainsi, avec ce projet Franco américain, c’est tout le rêve, qui est investi par les pan africanistes dans la réalisation de la CEDEAO et de la CEEAC, qui risque de se briser.

Tous ensemble pour le report des élections au Nigéria, la mise en place d’un Gouvernement de salut national, et pour l’annulation des procédures judiciaires de la CPI, pour libérer ce pays de Boko Haram et sauver la CEDEAO et la CEEAC des peuples ! »

Par Ibrahima Sene

Source :Dakaractu

 

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L'Afrique le nouvel enjeu économique mondial

20 Décembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Géostratégie

Rediffusion: L'Afrique le nouvel enjeu économique mondial

 

https://www.youtube.com/watch?v=s4nfd9XZ9Ew&feature=share

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Le Plan occidental pour le contrôle du golfe de guinée à partir de 2015.

19 Novembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Géostratégie

Le Plan occidental pour le contrôle du golfe de guinée à partir de 2015.

Le Plan occidental pour le contrôle du golfe de guinée à partir de 2015.

 

Exclusivité: Un ex-illuminati fait des révélations sur la chute de Compaoré et révèle le plan des illuminatis pour contrôler l’Afrique en 2015 ( Burkina, Côte d’Ivoire, Nigeria, Cameroun, Gabon, Guinée équatorial, Congos…)

 

Cet écrit décrira ponctuellement certains évènements politiques en Afrique. Mais vous me permettrez de passer par les évènements en Ukraine. Ce document basé sur des éléments classés top secrets, que j’ai obtenu par mes sources au sein des services de l’ombre illuminati, c’est-à-dire la CIA (USA), le Mi6 (Royaume-Unis), la DGSE (France). Ces documents, eh ! bien, je vous en donne quelques bribes essentielles qui je pense, vous aideront dans votre combat de l’information et aider à la lutte pour les libertés de vos peuples.
Ce document sera subdivisé en deux (2) LETTRES. S’il vous plait, faites attention aux propos suivants pour comprendre les évènements passés et ceux qui vont se dérouler car en passe de s’accomplir si rien n’est fait par les peuples qui en sont les cibles.
F.F. DEREKSSEN
Ancien agent des illuminatis

 

LETTRE B : BURKINA FASO-NIGERIA-CAMEROUN-CÔTE D’IVOIRE

Le 16 Janvier 2014, aux Etats-Unis, une cellule de la CIA et certains agents du Mi6 et de la DGSE française tiennent une réunion secrète à West Roxbury, Boston, dans l’état du Massachussetts. Ordre du jour : la mise en œuvre du plan de contrôle de la sous- région Ouest africaine pour l’année des élections, c’est-à-
dire 2015.
Il est dit au cours de cette réunion, que Blaise Compaoré, après de bons et loyaux services, doit débarrasser le plancher pour le nouvel homme de main. Le moment est bien arrivé à maturité pour mettre à exécution. La révolte du peuple burkinabèle plan. Il fallait encourager Blaise Compaoré quant à la modification de la constitution afin de se maintenir au pouvoir. Les agents contrôlés par la France sont commis à la tâche pour cela. Ce dernier tombe pour ainsi dire dans le piège car en face, les leaders de l’opposition sont conditionnés pour conduire leurs
militants à la « révolte ». La grande manœuvre est ainsi lancée pour maintenir et entretenir la confusion.
La France sous conduite des Etats-Unis, mène pour ainsi dire le grand jeu d’intérêts géopolitiques en Afrique de l’ouest. Le but principal est d’aboutir à un chaos psycho-politique médiatisé en dernier ressort afin de se laver les mains et présenter Monsieur Compaoré comme le problème du pays suite aux
manifestations denses des militants de l’opposition. Mais en vérité, Blaise Compaoré est l’objet d’un « limogeage » de la part de ses employeurs français et américains. Il fallait passer à autre chose pour le contrôle de l’Afrique de l’ouest.
En faveur de qui ?
Pour les naïfs de la politique, ce qui s’est passé au Burkina-Faso est une révolution du peuple burkinabè fatigué de voir les mêmes personnes à la tête du pays. Mais ce qu’ils ignorent pour beaucoup, c’est que la nature humaine qui a en elle les gênes de lassitude est plus facile à exploiter si l’on s’y prend bien comme
savent le faire les services secrets occidentaux. Cela a marché en Tunisie et en Egypte (brièvement dans ce pays), en Ukraine, etc. mais ces manœuvres sont limitées si les masses populaires ont une éducation politique avérée. Les occidentaux voulaient un départ de Blaise Compaoré par le maintien en l’état actuel de la constitution burkinabè, en l’occurrence l’article 37. Blaise Compaoré sait trop de choses pour être déchu de façon humiliante et dramatique. Bref ! Monsieur Compaoré est un poison pour ses employeurs.
C’est pourquoi dans la précipitation, face à la tournure imprévue des évènements, une intervention militaire française a failli être engagée pour sauver ce dernier à partir de la Côte d’Ivoire afin de le garder jusqu’aux prochaines élections auxquelles il n’avait pas droit. En somme, une liquidation politique en douceur pour services rendus et placer le nouvel « employé ». Mais au vu des évènements d’une ampleur jamais constatés dans le pays, une force spéciale française avec soldats de race noire est mise en préparation à partir de la Côte d’Ivoire pour aller sur place, contenir la foule burkinabè pour éviter ce qui est arrivé par la suite. C’est alors que les partisans de la révolte vivants en Côte d’Ivoire, informent leurs
compatriotes sur le terrain au pays. C’est ainsi que la foule anticipe et déferle sur les bâtiments administratifs dont l’assemblée nationale qui est mise à sac et incendiée. Blaise Compaoré est surpris, la France, les Etats-Unis aussi sans parler d’Alassane Ouattara et son gouvernement qui sont pris de panique.
Le constat est clair. Il est trop tard pour rétablir la situation, mais dans un baroud d’honneur il est alors conseillé à Blaise Compaoré de faire une déclaration pour diriger une transition afin d’aboutir aux élections prochaines. Mais hélas, la mayonnaise ne prend pas et la démission de ce dernier est proclamée dans la
précipitation pour sauver les meubles, quitte à récupérer la situation par les menaces puis préparer le terrain pour l’homme de main des illuminatis, c’est-à-dire Zéphirin Diabré, l’ancien cadre de AREVA,
compagnie française qui exploite abusivement l’uranium nigérien et candidat aux élections de 2015. Le plan occidental pour le grand Nigéria, est qu’il faut l’affaiblir en le subdivisant en micro états.
En 2010 bien avant les élections en Côte d’Ivoire, les services du secrétaire d’état Hillary Clinton approchent le sulfureux président nigérian Goodluck Jonathan pour le convaincre de participer à la guerre qui pourrait avoir lieu contre Laurent Gbagbo si le plan de trucage des élections contre lui, échouent face à Alassane
Ouattara. Alain Juppé, alors ministre des affaires étrangères françaises envoie ses hommes contribuer à la manœuvre américaine. En échange de quoi il peut s’assurer d’être réélu aux prochaines élections de son pays sans oublier son quota lors du partage du butin en ce qui concerne la manne pétrolière du Nigéria. Des
jours heureux lui sont garantis après son départ du pouvoir.
Pauvre Goodluck ! Il ne savait pas qu’il se jetait dans une nasse sans retour. Pendant qu’il s’activait à préparer l’éviction de Laurent Gbagbo du pouvoir, il mit la N.I.A (National Intelligence Agency), le service secret du Nigéria à la disposition de la CIA. Alors que cette même CIA préparait à son insu, les hommes deBoko Haram dont la tâche est de créer un califat islamique au nord du même Nigéria avec base arrière, le Tchad de Idriss Debi Itno, un autre agent au service des illuminatis.
Monsieur Goodluck Jonathan, aveuglé par les propositions occidentales, ne se doute pas un seul instant que ces derniers lui réservaient le démembrement de l’immense Nigéria. Lui qui croyait naïvement être un  partenaire privilégié des grandes puissances.


Aujourd’hui, au lieu d’une retraite dorée comme promise, il se voit confronté à la pire des crises de son pays avec une armée en difficulté face aux « terroristes » de la CIA américaine qui compte sur cette terreur pour débarquer ses troupes au compte de l’AFRICOM ( armée d’occupation illuminati) comme décidé depuis 2001. Avec ces gens, il ne faut jamais s’allier car ils finissent par griller tous ceux qui se sont mis à leur disposition.
Je disais plus haut que le but de Boko haram est de créer un califat islamique et contribuer au démembrement du Nigéria, mais l’autre objectif est d’en faire de même avec le Cameroun voisin qui dispose d’un potentiel énorme digne d’une grande puissance. C’est pourquoi des nationaux camerounais, originaires du nord de ce pays sont approchés et recrutés par la CIA pour en faire des djihadistes fanatiques avec l’objectif de créer un califat islamique comme au Nigéria. Mais l’armée de ce pays n’y va pas de main morte avec les supposés djihadistes qui, malgré un armement de qualité fournie par les services secrets occidentaux (CIA, Mi6, DGSE), n’arrivent pas encore à avancer sur le terrain militaire comme prévu. Car bien avant, la France crée une grave crise militaire en Centrafrique afin de perturber et brouiller les services d’intelligence de la sous-région et infiltrer le Cameroun avec des djihadistes vers Yaoundé, la capitale du pays. Ceci pour collecter des renseignements utiles pour aider à l’avancée de leurs combattants au nord. 1850 espions de Boko haram ont infiltré Yaoundé et Douala en collaboration avec les ambassades américaine et française. Des hommes de mains avec mandat spécial y travaillent à déstabiliser le pays sous supervision d’agents infiltrés de la CIA et maintenant sous celle monsieur Michael Stephan Hoza, nouvel
ambassadeur des USA près la république du Cameroun en collaboration avec Madame Christine Robichon, ambassadeur française dans ce même pays. Il faut aussi comprendre que l’audition de l’ambassadeur américain au congrès de son pays avant d’être accrédité, sert à brouiller les pistes des services de renseignements camerounais que sont le CND (Centre National de Documentation), la DGRE (Direction General de la Recherche Extérieure) et la DST (Direction de la surveillance du territoire). Vigilance est donc imposée aux autorités de ce pays car le plus dur arrive en vue de le déstabiliser car la CIA, le Mi6 et la DGSE s’y activent en feignant l’accalmie.Décidément, la Côte d’Ivoire n’en a pas encore fini avec la racaille occidentale et leurs sous fifres au
pouvoir et dans les partis d’opposition.
Avant les élections de 2010, la communauté internationale (sans la Russie et la Chine), avait planifié sa stratégie en faisant de Mamadou Coulibaly, le cheval de Troie qui devait détruire le Fpi de l’intérieur. Dans le plan des illuminatis, les élections de 2015 devaient aboutir à un face à face Alassane Ouattara et
Mamadou Coulibaly. A travers la « victoire » préparée de Ouattara pour 2015, la mort du parti de Laurent Gbagbo serait ainsi acquise car ce parti est considéré comme dangereux par la communauté internationale. Mais fait inattendu, malgré le choc militaire approprié qui a défait Laurent Gbagbo, ses partisans qui voyaient en Mamadou Coulibaly, la relève qui allait continuer le combat, se braquent dès lors que l’intérimaire à la tête du parti se met à tenir des propos étranges et décalés par rapport à leurs espoirs.


Mamadou Coulibaly est alors mis en minorité et est obligé de rendre le tablier et créer son propre parti politique qui est aujourd’hui l’ombre de lui-même.
La communauté internationale n’en revient pas. Ce Mamadou Coulibaly, idole des jeunes patriotes dont les ouvrages sont devenus culte, est vomi par ces derniers qui voient en lui le traitre absolu. Laurent Gbagbo vivant et encore vivace dans les esprits, la détention de Affi N’guessan devient alors du pain béni pour une
nouvelle tentative de destruction du Fpi. La communauté internationale décide alors de sortir le grand jeu. Libérer certains prisonniers politiques et non des moindres dont Pascal Affi N’guessan, encore président statutaire de son parti.
Je rappelle que l’ordre pour sa libération vient de Washington et Paris pour qui le temps presse. Alors le plan suivant est mis en branle.
Affi N’guessan, le président statutaire du Fpi avait pour premier intérêt de refroidir les ardeurs des souverainistes ivoiriens (majoritaires selon les sondages de la CIA) qui n’entendent aucunement baisser les bras malgré la thérapie de choc militaire appliquée par la France et L’Onu en 2011.
Les tournées de Pascal Affi N’guessan juste après sa sortie de prison, répondaient à un objectif simple : remobiliser les masses populaires pour le nouveau « réveil » du Fpi. Partout c’est l’affluence aux meetings du Fpi. Nostalgiques, les militants et les patriotes n’en reviennent pas, eux qui n’arrivaient pas à organiser de rassemblements politiques à cause de la dictature ambiante. C’est les larmes de joie et les retrouvailles François Hollande, président françaisqui sont constatés sur le terrain politique. A Paris et Washington, on retrouve le sourire car la première phase du plan est concluante et prometteuse. On laisse Affi N’guessan tenir des discours provocateurs et engagés contre Alassane Ouattara qui panique et répond par des menaces. La tension est palpable, augurant ainsi des lendemains meilleurs pour la deuxième phase du plan de Paris et Washington.
Voyant que le président du Fpi est adulé partout où il passe, il est alors imposé d’appliquer le deuxième volet de la stratégie c’est-à-dire faire rentrer Affi N’guessan dans les rangs tel que voulu par ses nouveaux « maitres » à Paris et Washington. Cela veut simplement dire, capitaliser le succès populaire post carcéral.
C’est là que tout se complique à nouveau pour ces derniers qui ne comprennent pas encore que les temps ont changés en Afrique. En effet Affi N’guessan inquiète et provoque la rage des souverainistes ivoiriens qui n’entendent pas se liquider politiquement même si cela vient du président du Fpi. C’est la grogne dans
les bases où l’on se pose mille et une questions. Bien avant, le président Affi N’guessan se voyant en difficulté effectue un réaménagement de la direction du parti. C’était l’erreur à ne pas commettre car cela permet aux plus sceptiques de comprendre qu’Affi Nguessan a abandonné la lutte pour servir d’autres
intérêts.
C’est une des raisons de la venue de François Hollande en Côte d’Ivoire pour lui remonter les bretelles vu la force des adversaires au sein du Fpi. Il faut aller aux élections de 2015, en échange de quoi tous les comptes d’Affi N’guessan et de ses complices internes seront dégelés, leurs droits seront reconnus afin de couler des jours tranquilles pour services rendus. La grande arnaque qui pousse le faible président du Fpi à la faute politique dangereuse pour l’avenir de son pays.
C’est à la vue de tout ceci que ceux que la rue abidjanaise appelle la génération Blé Goudé sont galvanisés par les leaders de jeunesse d’une terrible influence comme Justin Koua et David Samba. Ces deux individus aux réputations d’incorruptibles sont devenus le remède contre le parasitage politique d’Affi N’guéssan et ses acolytes qui ont choisi la voie de la soumission.


Affi N’guessan, Un homme faible et Déjouant l’attente des militants L’ex-vice-présidente de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Ago Marthe se voit confier une tâche de secrétaire chargée de la libération de Laurent Gbagbo par Affi N’guessan comme pour s’en débarrasser. Mais c’est méconnaitre le dynamisme de cette dernière qui s’y emploie intelligemment en devenant par ses actions, plus importante que Affi N’guessan aux yeux de la jeunesse ivoirienne et des souverainistes. La C.I.A se pose la question de savoir ce qui se passe. Normalement, les bombardements intensifs puis
l’arrestation et la déportation de Laurent Gbagbo devraient avoir raison des ivoiriens. Dans l’histoire de l’Afrique noire, l’on n’a encore jamais vu cela. La tournée triomphale d’Affi N’guessan après sa sortie de prison qui avait pour but d’apprivoiser les masses avec objectif de les conduire aux élections de
légitimation d’Alassane Ouattara en 2015. Il se trouve que les souverainistes ivoiriens ont la peau dure.
Les enquêtes de la DGSE française et de la CIA démontrent à 81% que les ivoiriens voient en Affi N’guessan, un traitre lui et ses soutiens Amani N’guessan et autres. Alors, la CIA inscrit Justin Koua et David Samba sur sa liste noire d’hommes dangereux à museler ou supprimer au besoin en faisant d’eux de futurs térroristes. Mais le problème est qu’ils sont soutenus par la masse de jeunes souverainistes du pays. Le constat sur le terrain est sans appel, les souverainistes sont majoritaires et prêts à continuer le combat sans le président actuel du Fpi. S’en est trop. Mais ce qui est plus compliqué est que la jeunesse ivoirienne,
celle non militante du Fpi, se détache de la ligne d’Affi Nguessan qu’ils accusent de trahison. Le journal officiel du parti ne se vend même plus contrairement aux autres quotidiens « bleu » resté fidèles à la vision de Laurent Gbagbo. Désormais les regards sont tournés vers le congrès du parti prévu pour décembre 2014.
Voyant le danger, le président du Fpi organise une nouvelle tournée mais évite les meetings car il est conscient qu’il ne connaitra plus les mobilisations populaires connues lors de sa sortie de prison. C’est donc les rencontres dans des endroits clos pour divulguer des inepties. Cette nouvelle tournée ne rencontre pas non plus le succès escompté. Et comble de malheur, la candidature de Laurent Gbagbo est annoncée pour la présidence de son parti, bouleversant tout à coup les données sur le terrain.
C’est le choc que Washington et paris n’attendaient pas. C’est donc pour tout cela que qu’ils ne veulent rien laisser au hasard et envoient le dimanche 02 novembre
un agent de la CIA, nom de code « cheyenne », sous couverture de l’ambassadeur américain Terence P. McCulley, afin d’aider Affi N’guessan lors de ce congrès tant redouté par les illuminatis. La CIA vient de débloquer la somme de1.000.000 de dollars US pour corrompre la machine politique du Fpi dans un seul but : faire gagner Affi Nguessan au congrès afin qu’il participe aux élections de 2015. Après quoi, tous ceux qui auront soutenu Affi Nguessan, verront leurs comptes en banque garnis et le Fpi, qui perdra les élections car tout est déjà planifié, sera montré à la face du monde qu’il n’est plus le parti redoutable et populaire comme les gens le pensaient. Ago MartheMais dites-moi chers amis, pensez-vous que c’est pour la simple mise à l’écart d’un parti politique encombrant tel que le Fpi qui provoque toute cette manœuvre préparée par Washington et Paris ?
Si c’était pour ça uniquement, votre expérience politique suffirait à régler le problème, mais ce n’est pas le cas.
Toute cette bataille débutée en 1993 avait une logique complexe et criminelle. C’est-à-dire quoi ? Washington, Londres et Paris ont prévu de faire de la Côte d’Ivoire un pays sans nationaux véritables, un pays sans conscience nationale. Le but est donc d’aboutir à un « pays » dirigé politiquement par les immigrés dociles prêts à servir de vassaux. Ce genre d’individu ne se révoltera jamais contre
l’exploitation abusive des richesses du sous-sol et du pétrole de la Côte d’Ivoire que Laurent Gbagbo voulait pour son peuple.
La communauté internationale lorgne avec gourmandise les réserves de pétrole du golf de guinée, l’or, le diamant, la bauxite, le fer etc… tout une richesse qui en 8 ans de gestion sérieuse et engagée fera de votre pays et sa sous-région des nations vraiment émergentes et puissantes avec des partenaires commerciaux avantageux.
Autre chose importante à savoir et à méditer. Si Alassane Ouattara est « réélu » comme voulu, vous verrez alors ce que vous ne verrez plus de votre vie. Selon l’agenda des illuminatis, lors du « prochain mandat » de Ouattara, tous les chefs rebelles qui l’ont soutenu seront liquidés ou emprisonnés afin d’effacer toutes traces compromettantes. Des assassinats ciblés seront mis en application pour éliminer tous les exilés encombrants sans omettre les leaders politiques souverainistes locaux qui seront accusés de terrorisme. Tous les jeunes loups aux dents longues du Pdci-Rda seront également liquidés par des méthodes élégamment sophistiquées. Les médias internationaux créeront de la diversion pour camoufler ce grand « nettoyage » et de « pacification » en prêt à l’emploi. Tout dépend de l’issue des élections de 2015.
Sans écarter le fait que si la Côte d’Ivoire « tombe » en 2015, elle le sera avec les autres pays membres de l’Uemoa. En revanche si elle s’en sort, elle connaitra une prospérité jamais vu tout en sauvant 300 millions d’habitants ouest africaine de la déchéance socio-économique et politique.
Pour ne rien négliger et vu l’enjeu géopolitique du moment, une campagne médiatique démesurée sur le virus Ebola est déclenchée pour « préoccuper » et inquiéter les esprits pour les déconcentrer quant aux
élections qui viennent. C’est pour ça et rien d’autre afin de surprendre tout le monde mis alors devant le fait accompli quand les échéances seront tout à coup proches face aux populations mal préparées pour les votes.
L’enjeu comme vous le constatez, est immense et ne laisse pas de place à la faiblesse, à la peur et à l’appât du gain.Par la voix de Blé Goudé lors de sa dernière intervention à la Cpi, Laurent Gbagbo fait comprendre
intelligemment à tous qu’il n’est pas en quête de liberté physique. Laurent Gbagbo veut la vérité qui libère véritablement sans compromission ridicule comme Affi N’guessan veut le faire croire en en faisant un fonds de commerce politique pour arnaquer les militants qu’il croit naïfs.
Tout ce théâtre criminel des illuminatis est en branle par peur de voir la Russie et la Chine s’implanter durablement en Afrique avec des avantages économiques pour toutes les parties. Ces deux pays le savent et soutiendront tous ceux qui auront le courage de se battre courageusement pour la défense des intérêts de leurs peuples. Les occidentaux savent que militairement et économiquement ils ne pourront rien contre ces deux hyperpuissances qui sont convaincues que si chaque nation arrive à garantir le minimum vitale pour sa population, les chances d’une véritable paix dans le monde sont possibles. Les illuminatis ne sont pas invincibles et tendent vers le déclin. C’est imparable et ils le savent.

F.F. DEREKSSEN
Ancien agent des illuminatis

Source : http://abidjantv.net

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Les Russes ont testé la faiblesse aérienne des états membres de l’OTAN

10 Novembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Géostratégie

Les Russes ont testé la faiblesse aérienne des états membres de l’OTAN

Les Russes ont testé la faiblesse aérienne des états membres de l’OTAN

Après que l’UE ait imposé des sanctions économiques à la Russie, dans l’espoir de la mettre à genoux et pour réduire sa force militaire, la Russie a démontré que les pays européens n’ont pas atteint leurs objectifs. La Russie, qui n’a pas perdu sa lucidité avec les sanctions, joue avec eux au chat et à la souris.

Une nouvelle vague d’hystérie s’est propagée parmi les médias européens, en exact copier/coller des médias américains. Cela ressemble à quelque chose comme ceci : les pays de l’OTAN ont mobilisé leurs forces aériennes, l’OTAN est en état d’alerte. Les stars de l’information se demandent ce qu’il faut faire pour résoudre le problème. Mais quel est le problème ? Comme tout le monde a des notions de géographie, je suggère de regarder un peu mieux la carte de l’Europe.

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Que s’est-il passé réellement ? Quatre avions, des chasseurs-bombardiers Su-34 et Su-24, escortés par un Su-27 et un MiG-31, ont décollé de l’enclave de Kaliningrad, et ont survolé les eaux internationales de la mer Baltique dans l’après-midi du 28 Octobre 2014. Ils ont été interceptés dans le golfe de Finlande par des avions Eurofighter allemands déployés en Estonie. Le groupe d’avions russes a changé de direction à 180 degrés pour revenir dans la mer Baltique, où il a été suivi par des avions de chasse F-18 finlandais, des Gripen suédois et des F-16 danois. Cela bien que les Russes aient transmis les plans de vol aux autorités responsables du trafic aérien des pays riverains avec le code d’identification du jour selon les normes de l’OACI.

Quelques heures plus tard, le 29 octobre 2014, à environ 03:00 UTC, les radars norvégiens ont détecté un autre groupe de quatre bombardiers russes Tu-95, accompagnés de quatre ravitailleurs Il-78, volant dans l’espace aérien international au-dessus de la mer de Norvège. Après avoir été repérés, six avions ont abandonné la formation et sont retournés à la mer de Barents.

Les deux autres Tu-95 ont continué parallèlement à la ligne de côte de la Norvège, ont survolé la mer du Nord vers l’Écosse. Les bombardiers russes ont été interceptés dans les eaux internationales et ont été obligés de changer leur sens du vol étant accompagné par des jets britanniques Eurofighter Typhoon jusqu’au-dessus de l’océan Atlantique. Deux autres avions Eurofighter ont décollé en même temps dans le sud de l’Angleterre pour intercepter un avion-cargo lituanien qui se dirigeait vers Londres, sans liens radio avec le trafic.

 

 

Après avoir contourné l’Irlande, les deux bombardiers Tu-95 ont à nouveau changé leur direction de vol, pour atteindre les côtes du Portugal, où ils ont été interceptés par des F-16 portugais. Ensuite, les deux Tu-95 se sont retirés de l’espace aérien européen, suivant une route le long de l’Atlantique jusqu’au large du Groenland, où, à environ 16:00 UTC, ils ont changé de cap pour rentrer à leur base en Russie.

Toujours dans l’après-midi du 29 octobre 2014, un groupe de deux bombardiers Tu-95, escorté par deux avions de combat Su-27 M, a évolué dans l’espace aérien de la mer Noire, et a été intercepté par l’aviation turque, au-dessus des eaux internationales au large de la côte de l’Anatolie.

L’OTAN n’a, à aucun moment, signalé que les avions russes avaient survolé l’espace aérien d’un État étranger. Alors, quel est le problème ? Surtout si l’on sait qu’en mars 2014, des avions AWACS, escortés par des avions de chasse de l’OTAN, ont fait exactement la même chose que ce qu’ont fait les avions russes les 28 et 29 octobre 2014. Et cela sous forme de patrouilles quotidiennes à la frontière ouest de la Russie et de la mer Noire, dans l’espace aérien des pays de l’OTAN voisins de la Russie. Les Russes ont-ils mobilisé pour cela leurs avions de chasse lorsque les avions AWACS s’étaient dangereusement approchés des limites de l’espace aérien russe ?

La Russie n’a pas déclenché une campagne médiatique, ni mentionné dans aucun communiqué de presse quoi que ce soit à ce sujet. Je crains que cette hystérie médiatique ne soit qu’une méthode de guerre psychologique utilisée par l’OTAN, par la voie des médias, avec pour cibles les citoyens des États membres de l’OTAN. Surtout que les mêmes médias avaient pris soin de distiller dans le subconscient des gens les conséquences possibles.

Dans un article précédent, nous avons informé les lecteurs qu’en 2014, l’armée russe a complété la mise en œuvre d’une nouvelle structure de reconnaissance C4I, basée sur le complexe Reconnaissance-frappe destiné à permettre la projection rapide et de grande précision des forces à des distances de centaines, voire de milliers de kilomètres. Nous avions vu également que le troisième niveau de collecte et de traitement des données est la reconnaissance stratégique, représentée par des avions de reconnaissance à long rayon d’action, ayant à bord des équipages spécialisés dans les méthodes ELINT. Parmi ceux-ci il y a les appareils Tu-95/Tu-142 et MiG-25RB/MiG-31 B, qui ont participé à cet exercice.

http://reseauinternational.net/nouvelle-structure-reconnaissance-frappe-c4i-larmee-russe/

Cet exercice a également vu participer deux nouveaux avions Su-34 à bord desquels était monté un conteneur M400 avec des capteurs infrarouges Raduga, des caméras panoramiques AP-403 et 404, un appareil photo AP AK-108FM, et un conteneur M402 Pika de type SLAR (side-looking airborne radar), capable d’afficher sous forme numérique une carte du terrain situé sous la trajectoire de vol, jusqu’à une distance de 300 km. Cette carte est comparée en permanence avec celle qui est en mémoire dans le processeur pour détecter les éventuels changements chez l’ennemi, ou les nouveaux déploiements.

Les Russes n’ont rien fait d’autre que tester la faiblesse de la capacité de riposte de l’aviation de certains pays de l’OTAN, dans le Nord, l’Ouest et le sud-est de l’Europe à la suite de leur subordination aux USA. Rappelons que l’Angleterre a déployé une escadrille de 12 avions Tornado GR4 et des drones de reconnaissance MQ-9 Reaper à la base aérienne d’Akrotiri à Chypre pour participer aux côtés des américains à des bombardements ciblant l’État islamique en Syrie et en Irak.

La Belgique et les Pays-Bas ont envoyé 6 avions F-16 (+ 2 réserves) dans les Émirats Arabes Unis pour faire de même. Le Danemark a également envoyé dans le Golfe 7 des 30 F-16 de son armée de l’air. La Norvège qui avait envoyé six F-16 en 2011 en Libye, s’apprêtait à envoyer ses 6 avions pour l’Irak et la Syrie. Les Etats-Unis se sont opposés à la participation de la Russie à la coalition anti-EI.

Pour aggraver les choses, l’Allemagne a déployé 4-6 avions Eurofighter en Estonie (sur les 42 capables de voler). En Lituanie, en plus des 6 CF-18 Canadiens, le Portugal a déployé six F-16 (sur les 30 qui sont équipés). Les Pays-Bas ont envoyé six avions de chasse F-16 en Pologne. Laissant leur propre territoire national sans défense en cas d’invasion aéroterrestre.

Source: © http://RM-CDN.ServerHost.ro/wp-content/uploads/2014/10/WP-Rusia-NATO.png

Par Valentin Vasilescu

Traduit par Avic – Réseau International

Les Russes ont testé la faiblesse aérienne des états membres de l’OTAN
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Stratégie US de la guerre froide: De l’Ukraine aux Philippines

1 Mai 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Géostratégie

Stratégie US de la guerre froide: De l’Ukraine aux Philippines

 

Le président Obama et son équipe pour la sécurité nationale, regardant au-delà de la crise ukrainienne, sont engagés à « forger une mise à jour de la stratégie de la guerre froide pour contenir la Russie ». C’est ce que font savoir des fonctionnaires de l’administration, en spécifiant que l’objectif sur lequel le président se concentre est d’ « isoler la Russie de Poutine en coupant ses liens économiques et politiques avec le monde extérieur ».

Le premier pas est de réduire toujours plus, jusqu’à l’interrompre, la fourniture de gaz russe à l’Europe pour le remplacer par celui fourni surtout par des compagnies étasuniennes exploitant les gisements moyen-orientaux, africains et autres, y compris ceux des Etats-Unis qui se préparent à exporter du gaz liquéfié extrait de schistes bitumineux. Ici Washington découvre ses cartes. La marge de supériorité économique des Etats-Unis à l’échelle mondiale se réduit de plus en plus. La Chine est montée au second poste mondial avec un pil en forte croissance déjà équivalent à la moitié de celui des USA, suivie par le Japon et l’Allemagne, et le pil total des 28 pays de l’Ue a dépassé celui des Etats-Unis. Pour conserver la suprématie économique, ils se basent toujours plus sur le secteur financier, dans lequel ils gardent un net avantage, et sur la capacité de leurs multinationales à conquérir de nouveaux marchés et sources de matières premières. Dans ce but Washington jette sur le plateau de la balance l’épée de sa propre supériorité militaire et de celle de l’OTAN sous commandement USA. Entrent dans ce cadre la démolition systématique, avec des instruments militaires, d’Etats entiers (Yougoslavie, Libye et maintenant Syrie) et l’annexion par l’intermédiaire de l’OTAN de tous ceux de l’ex Pacte de Varsovie, plus deux de l’ex Yougoslavie et trois de l’ex URSS.

Quatre même, parce que l’Ukraine était déjà de fait sous contrôle OTAN avant la crise. Il suffisait d’attendre les élections de 2015 pour avoir en Ukraine un président qui aurait accéléré son entrée officielle dans l’Alliance. Pourquoi alors la décision, prise à Washington, d’organiser le putsch qui a renversé le président élu Ianoukovytch (qui était loin d’être hostile à l’Occident), en installant à Kiev les représentants les plus hostiles à la Russie et aux Russes de la Crimée et de l’Ukraine orientale ?  A l’évidence pour pousser Moscou à réagir et pour lancer la stratégie d’isolement. Chose non aisée : l’Allemagne, par exemple, est le plus grand importateur de gaz russe et subirait des dommages d’une interruption de l’approvisionnement. Washington a cependant décidé de ne pas attendre les gouvernements européens pour imposer à la Russie des sanctions plus dures. Il a déjà l’ok de Rome (dont la « fidélité » est connue) et il est en train de s’accorder avec Berlin et d’autres capitales. L’objectif stratégique est celui d’un front anti-russe USA-Ue, consolidé par un accord de libre échange qui permettrait aux Etats-Unis d’accroître leur influence en Europe. Même stratégie de la tension dans la région Asie/Pacifique, où les USA visent le « containment » de la Chine. Celle-ci, qui s’est rapprochée de la Russie, exerce un poids croissant à l’échelle non seulement régionale mais aussi globale et peut rendre vaines les sanctions contre Moscou, en lui ouvrant des débouchés commerciaux ultérieurs à l’est, en particulier pour les exportations énergétiques.

Du coup le président Obama vient d’effectuer une visite officielle en Asie. Mais le Japon a refusé de signer l’accord de libre échange qui aurait ouvert son marché aux produits agricoles étasuniens. En compensation, les Philippines ont conclu avec Washington un nouvel accord décennal qui permet aux USA d’accroître leur présence militaire dans l’archipel, dans une fonction clairement anti-chinoise.

Où le dollar échoue, l’épée réussit.

 

Edition de mardi 29 avril 2014 de il manifesto

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Article original inaccessible –au moment de cette diffusion- sur le site Internet du journal il manifesto : http://ilmanifesto.it/

Source : Mondialisation.ca

 

Stratégie US de la guerre froide: De l’Ukraine aux Philippines
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