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Africains et Africaines Charles Blé Goudé vous parle.

31 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Africains et Africaines Charles Blé Goudé vous parle.

AVIS. NOUS AVONS ECOUTE L'ENREGISTREMENT, NOUS AVONS DES DOUTES SUR LA VOIE. ON NE PEUT PAS DIRE QUE C'EST CHARLES BLE GOUDE. A ECOUTER AVEC RESERVE. AFROHISTORAMA COMMUNICATION

  
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Comprendre la crise géopolitique et géoéconomique qui secoue l’Afrique

31 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Comprendre la crise géopolitique et géoéconomique qui secoue l’Afrique et spécialement le golf de guinée. Pourquoi l’Afrique en particulier et le monde en général devraient-ils connaître une crise systémique globale majeure sur le plan économique et financier au second semestre 2011?

 

 

Luc-banemeck-copie-1.jpgLuc Banemeck Senior Strategist Consultant.

 

Depuis la crise des «subprimes» de 2008 aux États-Unis il y a presque trois ans une crise systémique globale secoue la planète terre. Avec le dépassement de la limite de l’endettement des États-Unis le 16 mai 2011 dernier, la faillite technique de la FED et la catastrophe de Fukushima au Japon, aujourd’hui toutes les conditions sont désormais réunies pour que le second semestre 2011 soit le théâtre de la fusion explosive des deux tendances fondamentales qui sous-tendent la crise systémique mondiale, à savoir la dislocation géopolitique globale, d'une part, et la crise économique et financière globale, d'autre part. 

 

achat des terres

  
Depuis plusieurs mois en effet, le monde connaît une succession quasiment ininterrompue de chocs géopolitiques, et géoéconomiques qui constituent  les signes avant-coureurs d'un événement traumatique majeur avenir. 

Parallèlement le système international a désormais dépassé le stade de l’affaissement  structurel pour entrer dans une phase de délabrement complet où les anciennes alliances stratégiques se délitent tandis que de nouvelles communautés d'intérêt émergent très rapidement. 

Ce qui éloigne, tout espoir de reprise économique mondiale significative et durable. Tandis que l'endettement du moteur occidental, les Etats-Unis, a atteint un seuil critique sans équivalent dans l'Histoire moderne.
 
  

Evolution comparée des parts du PIB mondial des Etats-Unis et de la Chine (2001-2016) (en parité de pouvoir d'achat) - Source : FMI / MarketWatch, 04/2011

Qui est le principal responsable de cette crise à venir ? 

Le principal responsable de cette crise sera bien évidemment le système monétaire international, ou plutôt le chaos monétaire international qui s'est encore aggravé depuis la catastrophe qui a frappé le Japon en Février dernier et devant l'incapacité des Etats-Unis à faire face à l'exigence de réduction immédiate et significative de ses immenses déficits. 

La fin du «Quantitative Easing 2 », symbole et facteur de la crise en gestation, représente la fin d'une époque, celle où le « Dollar US était la devise des Etats-Unis et le problème du reste du monde » : à partir de Juillet 2011, le Dollar US devient ouvertement la principale menace pesant sur le reste du monde et le problème crucial des Etats-Unis. 

L'été 2011 va confirmer que la Réserve fédérale US a perdu son pari : l'économie US n'est en fait jamais sortie de la « Très Grande Dépression »  où elle est entrée en 2008 malgré les milliers de milliards de Dollars injectés , comme le sait d'ailleurs l'immense majorité des Américains . Sans pouvoir lancer un QE3 (même officieusement, via ses Primary Dealers, comme elle le faisait de facto avant que le monde ne s'intéresse de trop près au marché des Bons du Trésor US), la Fed va donc contempler impuissante la remontée des taux d'intérêts, l'explosion du coût des déficits publics US, la plongée dans une récession économique aggravée, l'effondrement du cours des bourses et un comportement erratique du Dollar US, évoluant à court terme en dents de scie, au gré des influences de ces différents phénomènes, avant de lâcher brutalement 30% de sa valeur . 

Parallèlement, Euroland, BRICS et producteurs de matières premières vont rapidement renforcer leurs coopérations tout en lançant une ultime tentative de sauvetage des institutions internationales issues de Bretton Woods et du monde dominé par le tandem US/UK. Ce sera la dernière puisqu'il est illusoire d'imaginer Barack Obama, prendre  des risques politiques majeurs à un an d'une élection présidentielle.

 

Evolution de l'index Shiller du prix de vente des maisons existantes aux USA (1890-2011) (en rouge : projection) -                                                                      Source : R.J. Schiller / Steve Barry / Big Picture / New York Times, 01/2011 

 

Barrières, protections, embargos à l'exportation, diversification des réserves, frénésie autour des matières premières, inflation en hausse générale, … le monde se prépare à un nouveau choc économique, social et géopolitique.

La Chine vient d'annoncer qu'elle interrompt toutes ses exportations de diesel pour tenter de stopper une hausse du prix du carburant qui a provoqué récemment une série de grèves des transporteurs routiers. Les pays asiatiques qui dépendaient de ces exportations chinoises  doivent donc se débrouiller, d'autant plus que le Japon a agi de même suite aux conséquences de la catastrophe de Mars dernier  à Fukushima.

La Russie a cessé également d'exporter certains produits pétroliers pour limiter les pénuries et hausses de prix internes, arrêt d'exportation qui s'ajoute à celui des céréales décrété il y a déjà plusieurs mois.

Partout dans le monde arabe, l'instabilité continue à prévaloir sur fond de renchérissement des denrées de base, tandis que les interrogations sur l'ampleur des réserves et des capacités de production de l'Arabie saoudite reviennent au premier plan

 

En Afrique d’où provient une grande partie des matières premières utilisées par les pays de forte croissance, le développement économique reste bloqué par le refus de reforme politiques et économiques des régimes en place. On note une croissance économique de certains pays, taux de croissance comprise entre 5% et 10%, mais sans réel impact sur l’amélioration des conditions de vie des habitants.

 
Aux Etats-Unis, le moindre événement climatique sortant de l'ordinaire provoque aussitôt des risques de pénurie du fait de l'absence de « matelas » de sécurité du système d'approvisionnement US, sauf à mettre à contribution les stocks stratégiques . Pendant ce temps, la population réduit ses dépenses alimentaires pour pouvoir remplir le réservoir de ses voitures avec un gallon à plus de 4 Dollars. 

En Europe, la diminution de la couverture sociale et les mesures d'extrême-austérité mises en œuvre au Royaume-Uni, en Grèce, au Portugal, en Espagne, en Irlande,... font exploser le nombre de pauvres.

 

Evolution du pourcentage de la population masculine employée au sein des sept principales économies occidentales (1970-2009) -                                                     Source : The Economist / OCDE, 04/2011 

L'Union européenne vient de renforcer plus ou moins subrepticement son arsenal douanier pour résister aux importations venues d'Asie en particulier. D'une part, elle revoit tout son attirail de mesures de préférence douanière pour en éliminer tous les pays émergents, Chine, Inde, Brésil en tête. D'autre part, elle a passé discrètement fin 2010 une mesure facilitant la mise en œuvre de mesures antidumping et de sauvegarde puisque désormais une majorité simple suffira pour approuver une telle proposition de la Commission alors qu'il fallait auparavant une majorité qualifiée souvent difficile à rassembler. 

Parallèlement, les banques centrales continuent à acheter de l'or, à annoncer plus ou moins clairement qu'elles diversifient leurs réserves, tandis qu'elles prennent des mesures de plus en plus incohérentes et dangereuses, en augmentant les taux pour contrer l'inflation dans un contexte d'économies fragiles ou en récession, afin de contrer l'afflux de liquidités généré par la politique de la Réserve fédérale US. Pour paraphraser le titre de l'article d'Andy Xie, publié dans 
Caixin du 22/04/2011, « La montée de l'inflation rend fous les banquiers centraux ». 

Et côté américain, on est en effet dans le surréalisme le plus complet : alors que le pays a atteint des niveaux d'endettement insupportables, les dirigeants de Washington ont fait de cette thématique un enjeu électoraliste, comme l'illustre la question du plafond d'endettement fédéral qui a été atteint le 16 Mai dernier. Les comparaisons abondent dans la presse américaine et financière internationale avec les années Clinton où un problème du même type s'était posé sans grandes conséquences. Visiblement une partie importante des élites US et financières n'a toujours pas intégré le fait que, à la différence des années 90, les Etats-Unis d'aujourd'hui sont vus comme l' « homme malade de la planète » dont chaque signe de faiblesse ou d'incohérence grave peut déclencher des paniques incontrôlées. 

Banquiers centraux en folie, leaders mondiaux sans feuille de route, économies en danger, inflation en hausse, devises en perdition, matières premières frénétiques, endettement occidental incontrôlé, chômage au plus haut, sociétés stressées, … pas de doute, la fusion explosive de tous ces phénomènes sera bien l'évènement marquant du second semestre 2011 ! 

 

Exemples d'inflation salariale en Chine (comparaison 2011/2010) - Source : Standard Chartered Bank / Getty, 05/2011 

 Le 
Telegraph du 05/05/2011 dresse ainsi une liste intéressante des 10 raisons qui prouvent que l'économie mondiale est à nouveau en train de plonger.
 Signe des temps, le 
Financial Times, pourtant spécialisé dans les gros titres sur la fin de l'Euro depuis plus de 18 mois, publie en pages intérieures (plus discrètes) un article du 11/05/2011 intitulé « Le Dollar fait face à un danger beaucoup plus grave que l'Euro ». Tandis que The Age et le Wall Street Journal du 23/04/2011 considère que l'économie US est désormais quasiment dans la même situation que celle de la Grèce. 

 L'illustration la plus flagrante de la poursuite de cette « Très Grande Récession », comme nous l'avons appelée il y a 4 ans, c'est que la crise de l'immobilier est repartie de plus belle. Les prix sont en train de crever à nouveau les « planchers » atteints en 2009, plongeant des dizaines de millions d'Américains dans des situations économiques et financières dramatiques. Même les plus optimistes ne voient pas d'arrêt de la baisse avant 2012. Or, comme nous l'avons déjà expliqué dans de précédentes publications, l'immobilier c'est le plancher sur lequel s'est bâtie toute l'estimation de la valeur actuelle de l'économie US. La poursuite de l'effondrement des prix de l'immobilier, c'est la poursuite de la dépression économique.                                                       Source
MarketWatch, 09/05/2011 

La société d'analyse économique
Fathom a ainsi calculé que les quatre principales banques centrales mondiales (Fed, BCE, Banque du Japon et Banque d'Angleterre) ont injecté directement 5.000 milliards USD dans l'économie mondiale au cours des années 2008-2010 (cela n'intègre pas les récentes injections massives japonaises post-catastrophe, ni toutes les mesures de garanties en tout genre qui ont accompagné ces mesures). Cela représente près de 10% du PIB mondial avec le résultat que l'on connaît : un endettement public gigantesque, un endettement privé qui n'a pas vraiment diminué et des économies qui progressent à peine ou sont à nouveau en récession. Source : Telegraph, 26/04/2011 

 80% des Américains estiment que l'économie va mal. Seul 1% pense qu'elle va très bien. Source : 
CNN Money, 09/05/2011 

 La fin du QE2 signifie que le marché des Bons du Trésor US n'a en fait plus d'acheteurs (puisque la Fed achète l'essentiel des Bons du Trésor émis depuis la fin 2010 (au moins) ; ce qui, au passage, rend complètement surréaliste les articles et analyses actuelles sur le placement des émissions de Bons du Trésor US. C'est l'évidence de l' « illiquidité » effective du marché des Bons du Trésor, alors que son importance même est conditionnée à son statut de marché le plus liquide du monde, qui jouera le rôle de transmission entre QE2 et chute du Dollar, car cette situation entraînera une accélération brutale de la sortie des opérateurs hors du marché des T-Bonds, principal actif libellé en Dollars. Le phénomène provoquera dans un premier temps un besoin accru de Dollars US, puis très vite une offre excessive de Dollars à la vente. C'est le timing de ces deux phénomènes qui va conditionner l'évolution de la devise US par rapport aux autres grandes devises et à l'or au cours du second semestre 2011. 

A ce propos, l'information comme quoi le fondateur de l'ex-société de mercenaires BlackWater a été recruté par les Emirats Arabes Unis pour constituer une armée de mercenaires destinée à protéger le pays de toute attaque extérieure ou tumulte interne, illustre l'instabilité croissante des monarchies pétrolières et la fin de la confiance dans la protection américaine. Ceci dit : faire confiance à des mercenaires occidentaux est une grande preuve de naïveté, ou bien de désespoir.                                                            Source : 
New York Times, 14/05/2011 

On comprend. En effet, quand on entend Timothy Geithner, le Secrétaire d’état américain des Finances, marteler que les Etats-Unis ne tentera jamais de dévaluer le Dollar pour gagner un avantage commercial, on croit rêver. Tout le monde l'écoute poliment, fait le compte de toutes les autres raisons (dont la dette) pour lesquelles les Etats-Unis sont de facto engagés dans cette dévaluation, et achète donc de l'or, ou diversifie ses réserves hors du Dollar. Ainsi les banques centrales de Russie, du Mexique, de la Thaïlande, … continuent à acheter de l'or. Et Hong-Kong (donc la Chine) lance une attaque directe sur le monopole de Comex Gold Futures en lançant ses propres contrats de Kilo d'or. Sources
La Chine continue ainsi à se débarrasser en douceur de ses titres US et envisage même pas de diversifier les deux-tiers de ses avoirs libellés en Dollars, soit 2.000 Milliards USD. Sources : 
CNS, 29/04/2011 ; Zerohedge, 24/04/2011 

En effet, malgré les manipulations en tout genre des chiffres du chômage US, Ben Bernanke est bien obligé de constater qu'il faut continuer à soutenir artificiellement l'économie US. Pourtant quoiqu'il dise, avec la fin du QE2 et sans perspective crédible de QE3, l'économie US va se retrouver pour la première fois depuis trois ans sans stimulus majeur comme le confirme Jeffrey Lacker, le patron de la Fed de Richmond. Le second semestre va donc être un test direct de la performance d'une « économie zombie », sans source d'énergie extérieure.                                                              Sources :
 Bloomberg, 05/05/2011 ; MarketWatch, 10/05/2011 

 En tout cas pas tous, car en Asie les discussions vont bon train pour accroître et renforcer rapidement les fonds et mécanismes communs de soutien pour affronter un nouveau choc comparable à celui de Septembre 2008. Comme l'Euroland, l'Asie se découple de plus en plus du système financier américano-centré de la période pré-2008. Et au-delà des accords financiers, c'est toute la région, sous l'impulsion de la Chine, qui est en train de s'intégrer y compris en terme de réseaux de transport.                     Sources : 
AsahiShimbun, 06/05/2011 ; ChinaDaily, 30/04/2011 ; AsahiShimbun, 06/05/2011 

 Le Trésor américain se prépare d'ailleurs à un blocage sur cette question tandis que cette question semble vouloir être utilisée par les Républicains jusqu'à l'élection de 2012. Nul doute que le système financier mondial aura tranché avant cette date !  Sources : 
Christian Science Monitor, 10/05/2011 ;WashingtonPost, 27/04/2011 

 Vous pouvez donc comprendre que dans ce jeux hautement stratégique , nos pays en Afrique sont très mal partis. Alors que ces derniers pourraient bien jouer un grand rôle pendant cette période charniere de crise que traverse le monde. Car
étant détenteur de la clef de la croissance industrielle des pays du Nord. Quand est-ce-que nos dirigeant pourront-ils comprendre  cela?

 


 

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Pourquoi ce silence révélateur sur les mouvements populaires qui ont lieu en ce moment au Burkina Faso le pays de l’homme désintégré depuis l’assassinat de thomas Sankara.

31 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 

 


 

Pourquoi ce silence révélateur sur les mouvements populaires  qui ont lieu en ce moment au Burkina Faso le pays de l’homme désintégré depuis l’assassinat de thomas Sankara.

 

 

De notre correspondant à OUAGA.

Depuis le mois de février 2011, le Burkina Faso est en proie aux manifestations de rue de la jeunesse et à une rébellion de l’armée nationale qui demande ouvertement le départ de Blaise Compaoré, réélu à 89% lors de la dernière élection présidentielle de février.

Ces manifestations quotidiennes qui exigent le départ de Blaise Compaoré ont commencé avec la mort non élucidée Justin Zongo un jeune étudiant.

 Que veut la jeunesse Burkinabé ?  Les meilleures conditions d’études, la condamnation de la corruption qui ravage le pays, une vie décente dans les campus universitaires.

Quelle a été la réponse à toutes ses demandes là : La répression sanglante qui a provoquée des mutineries au sein même de l’armée Burkinabé et la révolte qui gagne toutes les villes du pays.

Pour calmer la situation Blaise Compaoré a nommé un nouveau Premier ministre, ancien Ambassadeur en France. Jusqu'à présent rien n’a changé.

Dimanche soir  29 mai, en signe d’exaspération de la dictature campaoriste, des militaires ont tiré en l’air dans deux villes du nord.

Des tirs ont été entendus à Kaya (nord-ouest de la capitale Ouagadougou) à partir de 20 heures et à Dori (nord-est de Ouagadougou) à partir de 22 heures.
Un résident de Kaya a indiqué avoir entendu des tirs sporadiques depuis le camp militaire à partir de 20H00 (locales et GMT).

Un autre, également joint par téléphone, a précisé que les tirs avaient cessé vers 21H00. Tout le monde est terré chez soi, a-t-il dit.
« C’est fini. Ils ont tiré avec des munitions d’exercice, On ne sait pas ce qu’ils veulent », a déclaré un haut gradé à Ouagadougou.
Les tirs se sont étendus à Dori (260 km de Ouagadougou), plus au nord, selon des témoins.

« Les militaires ont commencé à tirer en l’air vers 22H00 », a déclaré un habitant. Certains sont au camp, et d’autres au centre-ville, a-t-il ajouté.
Selon un membre de l’opposition Burkinabé que nous avons essayé de joindre, la situation reste très tendue de part et d’autre. Tant du coté des militaires que celui  de la population. L’opposition depuis le début des événements exige le départ de blaise Compaoré en lui promettant qu’il ne sera pas suivi pour l’assassinat de Thomas  Sankara , mais les pro-compaorés  s’accrochent  encore au pouvoir et ne veulent pas lâcher. Combien de temps cela va-il durer ?

A suivre.

Article G. Oudraogo

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L’OTAN est-elle devenue l’organisation de la terreur de l’Atlantique Nord ?

31 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

L’OTAN est-elle devenue l’organisation de la terreur de l’Atlantique Nord ?

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A voir ses agissements depuis le vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unie  connu sous le nom de la nébuleuse, et destinée a protéger les populations civiles de Libye des bombardements des miliciens de Benghazi.

L'OTAN fait autre chose. C'est ce que dénoncent deux célèbres avocats français, l'ancien ministre Roland Dumas et Jacques Vergès, qui ont annoncé dimanche à Tripoli qu'ils comptaient déposer plainte contre leur président Nicolas Sarkozy membre de cette coalition de la terreur pour crime contre l’humanité. 

Des accusations graves qui font suite aux mauvaises nouvelles qui font état de dizaines de personnes civiles tuées tous les jours par les bombardements de l’OTAN. "Les deux avocats vont porter plainte au nom des « 35 familles libyennes victimes de ces bombardements de l’OTAN devant les tribunaux français" qui sont compétentes, selon la loi française .

Pourquoi l’OTAN serait devenue une organisation de la terreur  en utilisant les memes methodes que les organisations de la terreur?

 Ils Tuent indistinctement les civils comme les militaires en jetant  ou plaçant des bombes et en causant des tueries de masse. C’est exactement ce que l’OTAN fait en Libye. Ce qui est encore grave,  et de mauvaise augure pour l’avenir des relations entre pays européens et le reste  du monde. C’est l’utilisation de la caution de l’ONU.

l’OTAN utilise l’ONU pour  sa sale besogne en Libye. Pour mieux comprendre les enjeux géoéconomiques de cette guerre  non déclarée de l’OTAN en Libye, je vous invite à lire l’analyse de Jean-Paul Pougala.

Rappel de la convention de Genève sur la guerre.

Avec cette convention, les civils sont clairement protégés de tout acte hostile :

  • Ils ne peuvent être pris en otage, pour par exemple servir de boucliers humains Toutes les mesures de représailles visant les civils ou leurs biens sont strictement interdites
  • Les punitions collectives sont strictement interdites
  • L'armée qui occupe un territoire où vivent des civils doit assurer leur protection, n'a pas le droit de les déporter et n'a pas le droit d'implanter des colons civils dans le territoire concerné. LIRE TOUTE LA CONVENTION

 

Si on lit clairement cette convention  on comprend aisément pourquoi les maitres verges et Dumas déclarent ses actes de crimes contre l’humanité.

 

Article Meven

 

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Boycott de la nuit Franceafricaine Mode d’emploi ?

31 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Boycott de la nuit Franceafricaine  Mode d’emploi ?

 

 

 Mode d’emploi pour ceux qui ne comprennent pas encore la portée du message de cette soirée.

Pour dire Non haut et fort devant le monde entier que tous les musiciens Africains présents  à cet événement  qui aura lieu le 11 juin 2011 ont applaudi les bombardements  qui ont causés la mort de plus 5000 personnes en Côte d’ivoire récemment.

 Pour  rappeler la mémoire des victimes du Rwanda, République démocratique du Congo et en Libye en ce moment  et dire plus jamais ca.

Qu’est ce que le comité de Boycott attend de vous est très simple ?

Vous racontez toujours que l’on ne respecte pas les Africains. Mais comment pourrait-on le faire si l’Africain lui-même ne se respecte pas.

Alors pour un boycott plus efficace il faut :

-          Demander le remboursement du billet pour tous ceux qui ont payé en avance dans le cadre la législation en vigueur ;

-          Décourager tous ceux qui souhaitent y aller en rapportant l’information  ;

-          Venir au stade France samedi 11 juin à 12H pour dénoncer tous ceux qui iront fêter la victoire des tueurs.

Quels sont les objectifs à atteindre:

Rappel : toute personne est libre de faire ce qu’il veut dans le cadre des lois. Par conséquent notre but n’est pas d’empêcher qui voudrait  s’y rendre pour s’amuser.

L’objectif est de permettre la compréhension et la portée de son geste en  lui rappelant le but de la soirée pour ce qui n’ont pas reçu l’information ;

De faire en sorte qu’il y ait le moins possible d’Africains ou Afro descendants ce soir là pour que les organisateurs ne puissent pas rentrer dans leur frais ;

Ainsi donc pour les prochaines organisations, ils requièrent l’avis de la Communauté Africaine.  Vous ne pouvez pas fêter et être en deuil en même temps. L’Afrique brule de partout.

Or que signifie cette soirée ? Je vous tue et j’invite  les survivants à venir me remercier en payant l’entrée a ma gloire. Voila le message de cette soirée.

Comite du Boycott de la Nuit FranceAfricaine

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Boycott de la nuit Franceafricaine au stade de France le 11 Juin.

30 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

     Boycott de la nuit Franceafricaine au stade de France le 11 Juin.               Ou nous sommes fatigués de danser

 

         Tous les musiciens présents  à la nuit franceafricaine du 11 juin 2011 ont applaudi les bombardements  qui ont causés la mort de plus 5000 personnes en Côte d’ivoire récemment, pour le respect de leur mémoire et tous ceux qui sont morts ou violés au Rwanda, République démocratique du Congo et en Libye en ce moment, le comité pour le boycott  de la nuit Franceafricaine vous lance un appel solennel et vous demande de suivre les instructions qui suivent :

-          Demande de remboursement du billet pour tous ceux qui ont payé en avance ;

-          Décourager tous ceux qui souhaitent y aller ;

-          Venir au stade France samedi 11 juin à 12H pour dénoncer tous ceux qui iront fêter la victoire des tueurs.

Le silence et l’inaction est la plus grande arme de destruction massive.

        

                                           

Stade de France 93216 Saint-Denis la Plaine
Tel: 01 55 93 00 00
RER B : station La Plaine Stade de France (à 4 mn de Gare du Nord et 8 mn de Châtelet)
RER D : station Stade de France - St Denis (à 5 mn de Gare du Nord et 9 mn de Châtelet)
Métro Ligne 13 : station St Denis - Porte de Paris (à 16 mn de Saint Lazare, 20 mn d'Invalides et 25 mn de Montparnasse)
et aussi Tramway n°1 (station St Denis Basilique) et les bus n°239 / 253 / 139 / 153 / 173 / 255 / 350

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Les USA et leurs alliés contre la démocratie dans le monde.

30 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

      

COMPRENDRE LES ENJEUX DE LA GLOBALISATION

 

         Les USA et leurs alliés contre la démocratie dans le monde (...)

Noam-Chomsky.jpgNoam Chomsky


Chomsky répond à Amy Goodman de Democracy now !, sur la réaction des Etats-Unis aux révoltes populaires qui se sont propagées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord à l'occasion du 25ème anniversaire du groupe de surveillance des medias nationaux, « Fairness and Accuracy in Reporting » (FAIR).


Les Etats-Unis et ses alliés feront tout pour empêcher l'instauration d'une
véritable démocratie dans le monde arabe et ailleurs. La raison en est très simple. Dans toute la région, une majorité écrasante de la population considère que les Etats-Unis sont la principale la menace contre leurs intérêts.

De fait, l'opposition à la politique U.S. est si forte que l'immense majorité
d'entre eux pensent que la région serait plus en sécurité si l'Iran possédait
l'arme nucléaire. En Egypte, le pays le plus important, ce taux est de 80 %. Et
le pourcentage est pratiquement le même ailleurs.

Il y en a certains dans la région qui considèrent l'Iran comme une menace – ils
sont environ 10 %. Eh bien, il est clair que les Etats-Unis et leurs alliés ne
vont pas tolérer que s'installent des gouvernements qui se préoccupent de la
volonté du peuple (Côte d’Ivoire). Si cela devait se réaliser, non seulement les Etats-Unis ne contrôleraient plus la région, mais ils en seraient expulsés. Et donc, c'est de toute évidence un plan intolérable.
En ce qui concerne WikiLeaks, il y avait un point intéressant là-dessus. Les
révélations de WikiLeaks qui ont été le plus médiatisées — gros titres,
commentaires euphoriques, etc. — c'est que les Arabes soutiennent la politique US vis-à vis de l'Iran. Mais rien sur l'avis de la population arabe - il ne
compte pas.

Si les dictateurs nous soutiennent et qu'ils contrôlent leurs populations,
alors, où est le problème ? C'est comme l'impérialisme. Où est le problème si ça marche ?


Tant qu'ils peuvent maîtriser les populations, tout va bien. Elles peuvent
manifester leur haine, nos sympathiques dictateurs les garderont sous contrôle. Cela, c'est la réaction non pas seulement des services diplomatiques du Département d'état ou des médias qui en ont fait état, mais également du cercle intellectuel en général. Il n'y a aucun commentaire là-dessus. En fait, les
médias aux Etats-Unis occultent complètement ces sondages (sur l'opinion des populations, NDT). On trouve ça un peu en Angleterre, mais très peu. Ce que pense la population, on s'en fiche, pourvu qu'elle soit contenue.

Eh bien, à partir de ces observations, on en déduit assez vite quelles politiques vont être menées. On peut pratiquement les énoncer.

Et donc, quand il s'agit d'un pays riche en pétrole, avec un dictateur fiable et
docile, on le laisse faire ce qu'il veut. L'Arabie Saoudite est le pays plus
important de cette catégorie. C'est le centre du fondamentalisme islamique le
plus puissant, le plus extrémiste et le plus brutal, des missionnaires qui
répandent un islamisme ultra-radical comme les jihadistes et pire encore. Mais
ils sont dociles et fiables, ils peuvent faire ce qu'ils veulent.

Une manifestation était prévue en Arabie Saoudite. La présence policière était
si importante et si dissuasive que pratiquement personne n'a eu envie de
descendre dans les rues de Riyad. Mais là, il n'y avait rien à redire. Pareil au
Kowait. Il y a eu une petite manifestation vite réprimée ; sans commentaire.

En fait, le cas le plus intéressant, c'est, à bien des égards, celui du Bahreïn.
Le Bahreïn est important pour deux raisons. L'une, dont les médias ont parlé,
c'est que c'est le port d'attache de la 5° Flotte, force militaire majeure dans
la région. L'autre raison, plus fondamentale, c'est que le Bahreïn est à environ
70% à majorité chiite, et il est situé juste de l'autre côté de lachaussée du
roi Fahd, pont qui le relie au sud-est de l'Arabie saoudite - qui est également
à majorité chiite, et qui se trouve être la région riche en pétrole, tout autour
de la partie septentrionale du Golfe. C'est-à-dire, qui englobe l'est de l'Arabie saoudite, le sud de l'Irak et le sud-ouest de l'Iran.
Et cela fait longtemps que les stratèges craignent qu'on se dirige vers une
sorte d'alliance tacite dans ces régions à majorité chiite qui mènerait à
l'indépendance et au contrôle de l'essentiel du pétrole mondial. Ce serait, de
toute évidence, intolérable.

Et donc, pour en revenir à Bahreïn, il y a eu une révolte populaire, des tentes
ont été installées sur la place centrale de la ville comme à Place Tahrir. Les
forces militaires menées par l'Arabie saoudite ont envahi le Bahreïn, permettant aux forces de sécurité de Bahreïn de réprimer violemment cette révolte, de détruire les camps de tentes et même de détruire le monument central de la place de la Perle, symbole de Bahreïn ; ils ont envahi le complexe hospitalier le plus important, expulsé les patients et les médecins ; ils arrêtent régulièrement, tous les jours, des défenseurs des droits humains, les torturent, ils (les dictateurs, NDT) se font de temps en temps taper sur les doigts, mais rien de
bien méchant. C'est comme le principe de Carothers. Si les actions correspondent à nos objectifs stratégiques et économiques, c'est bien. Nous pouvons avoir un discours noble ; mais ce qui compte, ce sont les faits.
Eh bien, ceux-là, ce sont les dictateurs dociles des pays riches en pétrole.
Et l'Egypte, me direz-vous, pays très important, mais qui n'est pas un centre de
production pétrolière majeur ? Eh bien, en Egypte et en Tunisie et dans d'autres pays du même genre, il y a un plan de match, utilisé régulièrement, si
couramment qu'il faut être un génie virtuel pour ne pas le remarquer.

Et quand on a un dictateur privilégié – si vous songez à faire carrière dans le
service diplomatique, autant que vous sachiez cela – … quand on a un dictateur privilégié et qu'il rencontre des problèmes, on le soutient le plus longtemps possible, soutien inconditionnel jusqu'au bout. Quand on arrive au point où il n'est plus du tout possible de le soutenir – par exemple, disons, si l'armée ou les milieux d'affaires se retournent contre lui – alors, il faut le faire
partir, faire des déclarations fracassantes sur l’amour qu’on porte à la
démocratie, puis, chercher à remettre en place l'ancien régime, avec de nouveaux noms, s’il faut. Et c'est ce qui se fait indéfiniment.

Ca ne marche pas toujours, mais on essaie toujours – Somoza au Nicaragua ; le Shah en Iran ; Marcos aux Philippines ; Duvalier à Haïti ; Chun en Corée du
sud ; Mobutu au Congo ; Ceausescu fait partie des favoris occidentaux en
Roumanie ; Suharto en Indonésie. C'est la procédure habituelle. Et c'est
exactement ce qui se passe en Egypte et en Tunisie.

Donc, d'accord, on les soutient jusqu'au bout — Moubarak en Egypte, jusqu'à la fin on l'a soutenu. Ca ne marche plus, on l'envoie à Charm el-Cheikh, on sort le discours, et on cherche à restaurer le régime. C'est, d'ailleurs, la raison du
conflit actuel. Comme l'a dit Amy, on ne sait pas comment ça va tourner, mais
c'est ce qui se passe.

Et puis, il y a une deuxième catégorie. Cette catégorie c'est celle du dictateur
de pays pétrolier en qui on n'a pas confiance, l'électron libre. C'est le cas de
la Libye. Et là, la stratégie est différente ; il faut chercher à mettre en place un dictateur plus fiable. Et c'est exactement ce qui se passe
actuellement.

Evidemment, il faut faire passer ça pour une intervention humanitaire. C'est un
autre principe universel qu’on retrouve pratiquement dans toute l’histoire.

Pratiquement chaque fois qu'il y a eu recours à la force, quel qu'en ait été
l'auteur, il était accompagné du discours le plus noble. Il s’agissait de raisons humanitaires. C'est Hitler qui envahit la Tchécoslovaquie, les fascistes
japonais qui dévastent le nord-est de la Chine. C'est Mussolini en Ethiopie. Il
n'y a pratiquement aucune exception. Et donc, vous présentez cela et les medias et les commentateurs font semblant de ne pas remarquer qu'il ne contient aucune information, parce que c'est automatique.

Et donc, mais dans ce cas précis (de la Libye, NDT), ils pourraient ajouter
autre chose, qui a été maintes et maintes fois répété dans les médias, à savoir
que les Etats-Unis et ses alliés sont intervenus pour répondre à la demande de
la Ligue Arabe. Et, évidemment, il faut bien nous faire prendre conscience de
l'importance de cette information. Soit dit en passant, la réaction de la Ligue
Arabe était mitigée et ils se sont assez vite rétractés parce qu'ils n'étaient
pas d'accord avec ce que nous faisions. Mais passons.

Au même moment, la Ligue Arabe émettait une autre requête donc voici le gros titre d'un journal : "la Ligue Arabe demande une zone d'exclusion aérienne pour Gaza". Il s'agit, en fait du Financial Times de Londres.

Aux Etats-Unis, on n'en a pas parlé. Ou, plutôt, pour être précis, le Washington
Times en a parlé, mais en gros, l'information a été bloquée, comme les sondages sur l'opinion publique dans les pays arabes, pas le genre d'information à publier. Et donc, comme "la Ligue Arabe demande une zone d'exclusion aérienne pour Gaza" ne correspond pas à la politique des Etats-Unis, nous ne sommes pas obligés de diffuser cette information, et elle a donc été escamotée.

Maintenant, certains sondages sont publiés. En voici un qui a été publié dans le
New York Times il y a deux ou trois jours. Je cite : "Ce sondage montre qu'une
majorité d'Egyptiens veulent abroger le traité de paix signé en 1979 avec
Israël, et qui a été la pierre angulaire de la politique étrangère de l'Egypte
et de la stabilité dans la région".
En fait, ce n'est pas tout à fait exact. Il a été la pierre angulaire de l'instabilité dans la région, et c'est justement la raison pour laquelle la population en Egypte veut l'annuler. Cet accord écartait l'Egypte du conflit israélo-arabe. C'est-à-dire qu'il éliminait le seul moyen de dissuasion à l'action militaire d'Israël.

Et il a permis à Israël d'étendre ses opérations illégales dans les Territoires
Occupés et d'attaquer son voisin du Nord, le Liban. Peu de temps après, Israël
attaquait le Liban, tuant 20.000 personnes, détruisait le Sud-Liban, tentait
d'imposer un régime client, mais n'y est pas tout à fait parvenu. Et ça a été
compris. Et donc, la réaction immédiate au traité de paix, c'est qu'il y a des
éléments que nous n'apprécions pas – il va nous falloir abandonner nos colonies
dans le Sinaï, le Sinaï égyptien. Mais il y a un bon côté à ça, également, c’est
que le seul moyen de dissuasion a disparu maintenant, nous pouvons donc utiliser la force pour réaliser nos autres objectifs. Et c'est exactement ce qui s'est produit. Et c'est exactement la raison pour laquelle la population égyptienne y est opposée. Ils comprennent cela, comme tout le monde dans la région.

D'un autre côté, le Times ne mentait pas quand il disait que cela avait conduit
à la stabilité de la région.

La raison en est que le terme "stabilité" renferme un sens spécifique – un peu
comme démocratie. La stabilité signifie « compatibilité avec nos intérêts ». Et
donc, par exemple, quand l'Iran essaie d'étendre son influence en Afghanistan et en Irak, ses voisins, on appelle ça "déstabiliser". Cela fait partie de la
menace que constitue l'Iran. Cela déstabilise la région.

En revanche, quand les Etats-Unis envahissent ces pays, les occupent et les
détruisent en partie, c'est dans l’idée d’apporter la stabilité. Et cela, c'est
très courant – au point qu'on peut écrire – comme l'a fait l'ancien rédacteur en
chef de Foreign Affairs— que quand les Etats-Unis ont renversé le gouvernement démocratique chilien (rappel :Côte d’ivoire) et instauré une dictature brutale, c'est parce qu'il fallait que les Etats-Unis déstabilisent le Chili pour apporter la stabilité.

Eh oui, vous renversez un gouvernement parlementaire, vous y installez une
dictature, vous envahissez un pays, et vous tuez 20.000 personnes, vous
envahissez l'Irak et vous tuez des centaines de milliers de personnes – tout ça,
c’est pour apporter la stabilité. L'instabilité, c'est quand quelqu'un vient se
mettre en travers de votre chemin, telle est la définition aux yeux des occidentaux.

Nous venons de le vivre cette définition en Côte d’Ivoire.


Traduction : Afrohistorama
Source : Democracy Now

Article Noam Chomsky

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En 38 ans, les élites Africaines au pouvoir ont fait disparaitre des caisses des états plus de 715 milliards de dollars américains

30 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

En 38 ans, les élites Africaines au pouvoir ont fait disparaitre des caisses des états plus de 715 milliards de dollars américains.

coffre-fort.jpgDollar

Un rapport publié le 26 mars 2010 par l’organisme financier euro-américain Global Financial integrity tend à démontrer que, durant 39 ans, les six pays d’Afrique centrale ont émis 40,366 milliards de dollars américains (à peu près 161.500 milliards de FCFA) de capitaux frauduleux sur un total d’un peu plus de 715 milliards de dollar (environ 331.000 milliards de FCFA) en Afrique. Sur la base actuelle du cours du dollar qui est de 461 FCFA pour 1 dollars américains.

Les sommes sont astronomiques.

En 38 ans, plus de 715 milliards de dollars américains (plus de 331,5 millions de milliards de FCFA) de capitaux illégaux ont été émis par le continent africain. C’est ce que révèle une étude publiée le 26 mars 2010 par l’organisme financier américain Global Financial Integrity (Gfi).

Ladite étude (Illicit financial flows from Africa: hidden resource for development [Flux de capitaux illicites à partir de l’Afrique: ressource caché pour le développement]) couvre la période de 1970 à 2008. La seule sous-région de l’Afrique centrale a produit un flux de 40,366 milliards de dollars US (à peu près 18 mille milliards de FCFA) d’argent illégal.

-        Le Congo Brazzaville caracole à la première place de la sous-région avec 16,20 milliards de dollars.

-        Deuxième, le Cameroun s’en sort avec 11, 462 milliards US, (environ 5 mille milliards de FCFA). Pour le même pays, le magazine panafricain "Jeune Afrique Économie" parle de 20 milliards de dollars.

-        En troisième position vient la Centrafrique avec un montant de 10,71 milliards US.

-        Le quatrième rang revient à la République démocratique du Congo (Rdc) qui a émis environ 10,03 milliards US.

-        Le Tchad occupe l’avant dernier rang avec 5,14 milliards US.

-        La Guinée Équatoriale gouvernée ferme la marche avec 3,8 milliards US.

D’après le rapport d’étude de GFI, "une attention particulière a été portée sur la corruption ces dernières années ; c’est-à-dire, les montants issus de la corruption, les détournements par les membres du gouvernement".

Toujours selon GFI, dans le flux transfrontalier de l’argent illicite, il a été trouvé que les fonds générés par ces méthodes représentent à peu près à 30 % du montant global. "Les sommes générées par le trafic de drogue, le racket, la contrefaçon et autres représentent entre 30 et 35 pour cent du montant global. Le produit de l’évasion fiscale, principalement à travers la sous-évaluation du commerce sont de loin la grande portion, soit entre 60 et 65 pour cent du montant global", souligne le rapport.

Les estimations montrent que durant 39 ans l’Afrique a perdu 854 milliards de dollars Us, assez pour effacer la totalité de sa dette extérieure évaluée fin décembre 2008 à environ 250 milliards réserver 600 milliards de dollars pour réduire la pauvreté et stimuler la croissance.

Au contraire, les fonds illicites cumulatifs du continent ont augmenté d’à peu près 57 milliards de dollars dans les années 1970 à 437 milliards de dollars entre 2000 et 2008.

Avec la Bénédiction des pays du Nord

GFI fait remarquer pour le condamner que le flux massif d’argent illicite émis de l’Afrique est facilité par l’ombre du système financier global que constituent "les paradis fiscaux, les secrets de juridiction, les sociétés écran, les comptes bancaires anonymes, les établissements fictifs, la sous-évaluation des recettes, et les techniques de blanchiment d’argent".

La conséquence de ces schémas et de ces fonds qui spolient l’Afrique ne peut être qu’"hallucinant".

L’on observe des inflations, la réduction de la perception des impôts, l’annulation de l’investissement et la détérioration du commerce libre. Ce qui un impact négatif considérable sur "ceux qui sont au bas de l’échelle dans leur pays, enlevant les ressources qui pourraient autrement permettre d’être utilisées pour la réduction de la pauvreté et la croissance économique".

Dans ses recommandations, GFI propose "un effort concerté des nations africaines et les pays européens.

La fuite des capitaux de l’Afrique et leur absorption dans les économies du Nord requièrent la même attention. À travers une plus grande transparence dans le système globale financier la fuite des fonds illicites peut être substantiellement réduite, augmentant ainsi la croissance dans les pays en développement et dans le même temps stabiliser les économies des pays les plus riches".

Dans le classement général des pays africains émetteurs de fonds, le Nigeria occupe le sommet de la liste des 53 pays africains où se sont déroulées les investigations de GFI avec217,738 milliards de dollars. La Namibie est classée dernière avec moins d’un milliard. Mais précise l’étude, des données peuvent être parcellaires dans ce pays car il est resté longtemps en guerre. Ce qui est le cas de la RDC où la stabilité n’est toujours pas retrouvée. 

GFI précise par ailleurs que ses estimations restent modestes car elles prennent en compte seulement une seule forme de trafic de fonds. Grâce à la méthode Gross Excluding Reversals (GER) homologué par le FMI, GFI a tenu compte des données relatives aux exportations sous facturées et des importations surfacturées. Ce qui exclut la sous-évaluation  des services et les montants issus de la contrebande.

GFI conclu que ne considérant pas les composantes des flux illicites non couvertes par son étude, "il n’est pas déraisonnable d’estimer la fuite des capitaux illicites du continent durant 39 ans à quelque 1,8 million de billions de dollars". 

En décembre 2008, Global Financial Integrity a publié une étude portant sur les flux de fonds illicites à partir des pays pauvres entre 2002 et 2006. Ladite étude estimait ces fonds entre 859 milliards et mille milliards de dollars par an.

Le Luxembourg Institute for Global Financial Integrity a été officiellement constitué le 13 mai 2009 à Luxembourg. Créé à l’initiative de citoyens d’Europe et des États-Unis, sous le patronage de M. Jacques SANTER, ancien Premier Ministre du Luxembourg et ancien Président de la Commission européenne, cet institut est un organisme sans but lucratif. Son objectif principal est de s’occuper de toutes les questions touchant à l’intégrité du secteur financier mondial et à la responsabilité sociale de toutes les parties prenantes.

 Article Par E. Manpouya

 

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Les Magistrats Ivoiriens ne veulent pas reprendre le service.

30 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les Magistrats Ivoiriens ne veulent pas reprendre le service.

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Les magistrats ivoiriens ne veulent pas reprendre le travail dans les conditions d’illégalité et d’insécurité dans lesquelles est plongé leur pays la Côte d’Ivoire ont-ils précisé dans un communiqué.

 

Vous vous souvenez très bien que Ouattara et ses hommes avaient attaqués toutes les prisons de la Côte d’ Ivoire pour libérer tous les prisonniers et s’en servir comme combattants. Aujourd’hui ce sont ces «Tolards» qui occupent les commissariats comme commissaires de police et policiers et racketteurs de la population.

Abidjan avant le 11 avril connu pour sa sécurité est devenu un repère d’insécurité. Ou aucun service de l’état ne fonctionne. Les administrations ayant été délibérément saccagées par les rebelles de Mr Ouattara.

Dans ces conditions comment peut-on prétendre appliquer la loi conformément à la constitution. Alors les hommes de droits refusent de participer dans la construction d’un tel état de non-droit.

 

Je crois que Mr Ouattara a commencé dans l’illégalité, et je pense qu’il devrait continuer dans la même voie. Pourquoi ne pas nommer les prisonniers comme magistrats tant qu’on y est

Les Dozos sont devenus des chefs d’état major, pourquoi pas les prisonniers de droit commun comme avocats et magistrats.

 

Article B. sery

 

Afrohistorama n’est responsable du contenu

 

 

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31 Mai 2011:Hommage à S.E Laurent Gbagbo

30 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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Cri Panafricain Et  L'Union Des Patriotes Panafricains De France

           
ORGANISENT
LA GRANDE JOURNEE PANAFRICAINE D'HOMMAGE A SON EXCELLENCE LE PRESIDENT LEGALEMENT ELU DE CÔTE D'IVOIRE LAURENT KOUDOU GBAGBO" A L'OCCASION DE SON      66 ème ANNIVERSAIRE (31 MAI 1945- 31 MAI 2011)
LES TEMPS FORTS DU PROGRAMME SONT LES SUIVANTS :

...I- MOMENT SOLENNEL DE RECUEILLEMENT ET DE COMMUNION AVEC LES ESPRITS DE TOUTES LES VICTIMES DE LA GUERRE IMPERIALISTE OCCIDENTALE EN CÔTE D'IVOIRE.

II- PROJECTION VIDEO D'UN DOCUMENTAIRE RELATANT "L'ENGAGEMENT DU PRESIDENT LAURENT KOUDOU GBAGBO POUR L'AVENEMENT D'UNE VERITABLE DEMOCRATIE EN CÔTE D'IVOIRE ET EN AFRIQUE ".

III- EXPOSE INTRODUCTIF DE M.ABEL NAKI ; THEME RETENU : " LE CRI-PANAFRICAIN, FER DE LANCE DU COMBAT POUR LA LIBERATION DE L’AFRIQUE : ETAPES, ENJEUX ET OBJECTIFS DE LA RESISTANCE".

IV- EXPOSE DE M. JEAN CHARLES COOVI GOMEZ ; THEME RETENU : "L'OFFENSIVE DES LOGES MACONNIQUES, LA PROMOTION DU NOUVEL ORDRE MONDIAL ET LE PROJET DE RECOLONISATION DE L'AFRIQUE : LE CAS GEORGE SOROS".

V- PROJECTION DES "IMAGES DE LA HONTE OU LA CÔTE D'IVOIRE LIVREE AUX NOUVEAUX BARBARES" LES MASSACRES, ASSASSINATS, TORTURES ET EXACTIONS DES REBELLES DE OUATTARA AVEC LA PARTICIPATION DIRECTE DES TROUPES D'OCCUPATION DE LA LICORNE ET DE L'ONUCI...).

VI- STANDS DE LA RESISTANCE
(TEE SHIRTS, OUVRAGES, DVD, BULLETIN D'ADHESION AU CRI- PANAFRICAIN).

L’Afrique à besoin de ses filles et de ses fils pour une vrai démocratie et un positionnement claire dans le concert des Nations.



                                                  Lieu : Paris à l'AGECA 177 rue de Charonne 75011

                                                                    Le 31 Mai  de 18:00 - 22:30

 

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