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Le blog de afrohistorama.over-blog.com

Violation de la liberté de presse : Récit de la terreur d’un journaliste traqué vers la route de l’exil, ou est l’ONG Journaliste sans frontière ?

25 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

photo60-copie-1 Pour sauvez la presse de Côte d'ivoire.

 

      Violation de la liberté de presse : Récit de la terreur d’un journaliste traqué vers la route de l’exil, ou est l’ONG Journaliste sans frontière ? 
      

13 avril 2011. Cela fait trois jours que l’armée française a enlevé le Président Laurent Gbagbo à la suite d’un intense bombardement de sa résidence et l’a remis à son rival Alassane Dramane Ouattara. On est mercredi. Le jour se lève difficilement. Moi comme lui. La nuit n’a pas été tout à fait reposante. Elle a été meublée d’insomnie et de mille pensées. De même, le peu de sommeil qui a consenti à me visiter a été pris en otage par des cauchemars. Je me sens lourd. Mais il faut que je me lève pour prier. C’est une tradition.

 

Mais je reste couché, en y pensant. Voilà que quelqu’un frappe à la porte. Résolument. Ma femme s’y dépêche. Ces temps-ci, un bruit à la porte ou sur le toit, n’est plus perçu comme avant. L’insécurité ciblée et l’insécurité libérale font fureur dans le pays. Notamment à Abidjan depuis que les hommes lourdement armés de Alassane Dramane Ouattara y ont fait leur entrée. J’entends ma femme parler avec quelqu’un.

 

Mais je n’ai pas saisi ce que les deux se sont dit. Madame revient et me tend un bout de papier. Il y est inscrit un numéro de téléphone et un nom. Un voisin a reçu le message et a été prié de me le transmettre urgemment. Je dois appeler immédiatement la personne dont le nom et le numéro sont sur le bout de papier. Ma femme me précise que selon le messager, cette personne a tenté de m’appeler, mais mon téléphone portable était éteint.

Je me lève vivement, redoutant une nouvelle grave. Je remets mes téléphones sous tension. Il est 7h 40 mn. Je vais au salon. Je m’acquitte de ma prière. Et j’appelle l’ami qui l’a exigé. Il est formel. Hier, mardi 12 avril 2011, à l’Hôtel du Golf, QG d’Alassane Ouattara à Abidjan, une liste de journalistes à abattre a été établie. Il s’agit de 17 journalistes, de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) et de la presse écrite, qui avaient soutenu le régime du Président Laurent Gbagbo. Lui-même qui m’informe, a hébergé hier nuit un confrère d’un grand quotidien du pays. Le confrère a dû fuir son domicile après avoir directement reçu du Golf l’information selon laquelle il serait sur la liste de journalistes pro-Gbagbo à éliminer physiquement.

Mon ami me prévient clairement en ces termes : « Je ne dis pas que tu es sur la liste, parce que je ne sais pas si tu es sur la liste. Mais je connais ton engagement. Et ce sont ceux qui se sont le plus illustrés dans la défense des institutions de la République qui sont visés. Donc, je t’en prie, cherche à te mettre à l’abri, ou si ce n’est pas possible, alors ne mets pas les pieds dehors.»

Je n’imaginais pas la nouvelle aussi pressante. Que faire exactement maintenant ? Partir ? Mais où ? Avec quels moyens ? La situation est difficile. Bien avant l’offensive des rebelles d’Alassane Ouattara le 28 mars 2011, les banques avaient fermé et la mienne n’était pas parmi celles qui avaient rouvert. Il est donc devenu impossible de recourir à son compte pour se sauver d’un pépin. De même, le mois n’était pas vraiment fini pour espérer percevoir le salaire à la main. Depuis près de deux semaines que je suis terré à la maison comme la plupart des abidjanais, toute la maisonnée vit dans la petite tirelire de la maîtresse des lieux.

C’est même grâce à elle que j’ai pu assurer mes frais de transport ces derniers jours pour me rendre au bureau. Etant donc si désargenté, où vais-je aller ? Je passe alors mentalement en revue mes relations dans la ville d’Abidjan. Les autorités que je connais, qui ont de grosses villas, ont fui ces résidences pour sauver leur peau. Leurs téléphones portables sont même fermés. Où aller ?

J’appelle un ami enseignant qui m’avoue qu’il ne peut pas me refuser ce service. Seulement, compte tenu de ce que son appartement est entouré des partisans de Ouattara, je devais y aller discrètement. Mais cela veut dire quoi exactement, y aller discrètement ? Comment y aller discrètement alors que le jour ne vient que de commencer ? En clair, même si je ne dois pas y aller, chargé de bagages, je ne dois y aller discrètement que la nuit. L’ami a été sincère. Je comprends. Je suis devenu encombrant. Et je n’ai pas le droit d’attirer des ennuis à un paisible monsieur et sa famille.

Savoir que je suis recherché ou que je peux être recherché, et qu’il m’héberge, peut lui valoir la pire expérience de sa vie. C’est vrai, le fait qu’il soit de mon bord idéologique est déjà un délit aux yeux des hommes de Ouattara. Mais s’il devait être puni pour cela, qu’il le soit uniquement pour cet engagement. Et non à cause du surcroît d’audace qu’il aura eu en hébergeant un homme, peut-être, particulièrement recherché. Non, je vais assumer seul. J’ai promis rappeler mon ami le professeur avant d’effectuer le déplacement chez lui.

C’est le silence à la maison. Ma femme informée, participe à la recherche de solution. Elle décide d’aller voir le Pasteur de notre Eglise pour lui demander si un frère pouvait m’héberger quelques jours. Elle revient presque bredouille. Il y a une surpopulation chez le Pasteur. Les autres frères ont dit vivre tous dans un environnement hostile, au milieu des partisans de Ouattara. La proposition qui lui a été faite, c’est que je puisse dormir dans le bureau du Pasteur à l’Eglise. Un bureau à l’étage, chargé, où il faut écarter des effets pour se coucher à l’étroit, sachant que les toilettes sont en bas, dans une vaste cour peu sure la nuit. Je ne voyais pas de solution dans l’immédiat.

Parce que les gardiens de nuit de cette église ne m’inspirent pas confiance. De plus, les églises sont dans le viseur des hommes de Ouattara. Ailleurs, Duékoué et San-Pedro, ils n’ont pas hésité à entrer dans les églises pour mitrailler les fidèles en prière ou refugiés. Je n’irai pas dormir seul dans ce lieu. Je n’y irai pas. Les moustiques ? C’est le moindre mal. Il faut être sûr de ne pas pouvoir y rencontrer ce que je fuis.

A un moment, je me suis senti tendu. Puis, j’ai retrouvé un calme précaire. Replié dans ma chambre, je mets à fond le split pour recevoir plus de fraicheur. Je prends l’ordinateur. Je me connecte à l’Internet. Je navigue. Je rédige deux articles sur l’actualité. Je les envoie sur la toile. Je me sens soulagé. Un collègue de la rédaction, que je m’apprêtais à joindre, m’appelle et me donne la même information du jour.  

Aux environs de 14h, un camarade du quartier, de même bord idéologique que moi, informé par ma femme, me propose de me mettre gracieusement en lieu sûr, en attendant que je trouve une solution définitive. Je quitte alors la cour sans attirer l’attention, en culotte et chemise usée comme si j’allais prendre un peu d’air naturel dehors.

Quelque temps plus tard, je suis dans une chambre d’hôtel, bien loin de chez moi. Le camarade me rassure qu’il prend en charge les frais  deux jours à l’hôtel. Je ne comprends pas pourquoi il peut être aussi gentil. Pourtant il n’y a pas de familiarité entre nous. Mais bien plus tard, l’on me rappellera qu’un jour, au passage, j’avais glissé une pièce de 500 Fcfa dans la main de sa fille, alors que je ne connaissais pas encore son père. Pour moi, cela n’avait pas d’importance. Je le faisais d’ailleurs partout lorsque j’en avais les moyens et l’humeur. Mais pour lui, c’était remarquable. Au point de débourser 20 000 Fcfa pour me mettre à l’abri.

Je reçois mon ordinateur à l’hôtel. Un bon compagnon. Sans cette machine, je suis un homme perdu. J’écris. Je me repose. J’écris. Je grignote quelque chose. Je prie. Je regarde la télévision. La télé ! Ah, oui ! Je la regarde avec moins d’intérêt. Les informations données en boucles par ces chaînes occidentales me donnent maintenant plus de nausée qu’une autre impression. Encore du mensonge. Encore de la manipulation pour des intérêts économiques. Tout cela au détriment de la morale. Comment l’impérialisme peut-il être aussi cruel !

A l’hôtel, je me sens moins en sécurité que dans ma chambre. Chaque bruit de pas dans le couloir me met sous tension. A travers le rideau de la vitre, j’épie les mouvements de la cour. La clandestinité est une vie dingue. Qui a ses charmes. Que le vent m’emporte !

Dans l’après midi, mon Directeur des rédactions m’appelle et me demande de me mettre en lieu sûr. Il me confirme le projet du Golf contre les journalistes proches du régime de Laurent Gbagbo. Le lendemain, un ami informé par ma femme, m’appelle et me promet une petite aide financière qui me permettrait de m’éloigner.

Me voici donc en partance pour la frontière de la Côte d’Ivoire, abandonnant ainsi ma femme et mes enfants, dans l’incertitude. Je m’en vais à l’aventure. A l’exil. Mais que vont-ils devenir, eux déjà terrorisés ? Moi ? Je me soumets à mon destin.

Dans le véhicule, une Peugeot 604, c’est presque la surcharge. Je suis coincé à côté d’une grosse dame avec ses deux enfants. Ce n’est pas le confort. Mais en pareilles circonstances, ce n’est pas le confort qu’on recherche : sauver sa peau.  Une peau dont je ne sais plus la valeur… Surtout que ces dernières heures, l’on m’a appris l’assassinat de tant de personnes : ministres, artistes, patriotes… Vrai ou faux, je n’ai aucune possibilité de le vérifier. Mais la question qui me revient est la suivante : pourquoi Alassane Ouattara se montre-t-il aussi difficile ? Pourquoi ?

 

 Source :  Le Temps Auteur : Germain Séhoué

 

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Et si l'Homme Africain était responsable de la soumission de l'Afrique

25 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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Et si l'Homme Africain était responsable de la soumission de l'Afrique

By Calixthe Beyala  

Peut-être serait-il temps d'aborder le problème par le fond, oui par son dessous et non ses artifices. L'Afrique est en voie de recolonisation ; il ne s'agit point d'une fiction, mais d'une réalité connue de tous... Ses dirigeants sont clairement désignés par les Occidentaux. Des dirigeants ? Un mot trop abrupt pour désigner ces pantins sans colonne vertébrale aucune et dont le pouvoir sur les peuples abrutis par des croyances mystiques, semblent venir des tréfonds des enfers de toutes les religions connus et inconnus et qui charroient dans leur sang toutes les maléfices du monde. Et ils sont chargés de faciliter le travail aux envahisseurs sans foi ni loi, qui cliquent des menottes invisibles aux mains de tout espoir, l'enfermant pour l'éternité. Et ils font bien leur travail nos chefs. Ils bradent les richesses par brassée et en détails, en gros et aux enchères, tout en entretenant des réseaux françafricains, bas-ventralement soumis à leurs désidératas.

Et si le problème n'était pas tant les dirigeants eux-mêmes que l'homme africain dans son essence, sang infecté par le chienlit minable de la crainte de perdre ou pas ce qu'il ne possède déjà pas, se révélant ainsi incapable de défendre sa terre, ses biens et ses enfants ? Et s'il par nature il était lâche ?

La question mérite d'être posée d'autant plus fortement qu'à travers les nombreuses réactions masculines, on constate sans qu'il ait besoin de fouiller ce qui n'existe pas dans les poubelles, que l'Africain serpente, glisse, virevolte, évitant joyeusement d'affronter le cœur du sujet : la guerre ! Le voilà à blablater, proposant des solutions aussi iconoclastes et absurdes que l'organisation des conférences, des débats, des manifestations pacifiques (et ils insistent sur le mot pacifique) quand il n'accuse pas l'intellectuel, oh, c'est de la faute d'untel qui n'a pas... de tel autre qui n'a pas... Oui, il parlotte et propose encore la palabre alors que l'occident ne lui offre pas d'alternative autre que la guerre, que les bombes pleuvent sur son pays, que des milliers de gens meurent, massacrés. Et L'Occident va conquérir l'Afrique en frimant, montrant ses soldats prêts au combat, vantant les mérites de son matériel sophistiqué qui tue sans bavure... Et ces images d'humiliation de l'Afrique tournent en boucle, et l'on parle encore...Une terre sans homme en quelque sorte.

Et pour cette nouvelle épopée militaire aussi destructrice pour l'Afrique que bénéfique pour l'occident, ce dernier fabrique déjà l'histoire, une magnifique histoire de conquête rien qu'avec les intitulés de ses croisées : " Odyssée du désert" ou opération " Barracuda " Oui, des noms dont la simple évocation donne aux élites Occidentales l'occasion d'écrire des livres qui feront fantasmer des dizaines de générations, des dizaines d'ouvrages qui renforceront le mentale des jeunes à venir et les conduiront à imiter, voire à surpasser les exploits de leurs ancêtres. Et ils iront à la conquête d'autres contrées encore et toujours tant qu'ils ne rencontreront pas une farouche résistance sur leur chemin.

Et pour ces extraordinaires exploits militaires en Afrique, l'Occident n'a besoin que d'une poignée d'hommes. Une poignée d'hommes pour mâter et démâter plusieurs millions d'Africains ! Oui une poignée d'hommes. Inutile pour lui de déployer de centaines de milliers de soldats comme en Afghanistan et de se jeter dans des dépenses en matériels de pointe. Oui Quelques poignées d'hommes suffisent, quelques bombes ou kalachnikov et l'affaire est bouclée.

Et si le problème n'était pas l'Homme Occidental, mais l'Homme Africain ? Hormis quelques guerriers, quelques figures emblématiques de la résistance, l'Afrique qui est quatre fois plus grande que l'Europe ne déborde pas de héros, ne nous en déplaise ! Ce constat clairement établi, on pourrait extrapoler sur la capacité de l'africain à se battre, à affronter l'Occidental sur le terrain de la guerre. Certains prétextent de la supériorité technologique des occidentaux pour expliquer leur domination, mais force est de reconnaître que ce ne sont pas seulement les armes qui font la guerre, mais les hommes. Il m'est difficile de croire que quelques milliers de soldats occidentaux arrivent à soumettre des millions d'Africains sans qu'au préalable ces derniers aient dans leurs gestes ou dans leurs comportements à l'égard de l'Occident, une soumission psychologique, une reconnaissance inconsciente ou subconsciente de celui-ci en tant que maître. Ou en tant que Dieu... des éléments non négligeables auxquels s'ajoutent la peur de mourir, une sourde couardise qui l'amène à parler, à verboiser, à accuser les dirigeants, les intellectuels quand il se ne cache pas derrière un Dieu aussi débile que magique pour ne point regarder ce qu'il est.

Peut-être ai-je tort ? J'aimerais tant me tromper... j'aimerais tant que ceci soit faux, tout en étant pour la paix. Oui, la paix, mais celle-ci n'existera que lorsque l'Homme sera égal à un Autre.

 

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Idriss Deby, président tchadien. Très mal élu et contesté au Tchad

25 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Peut-on gagner les élections a 84% dans un pays ou les 84% habitants ont ni eau et électricité courant? Idriss Deby a pu le réaliser au Tchad et Blaise Compaoré au Burkina.

Idriss-Deby-Itno.jpgIdriss Deby, président tchadien.

         

         L'Afrique centrale va très mal. Ventre mou du continent, les dirigeants autocratiques de l'Afrique centrale sont réfractaires à la démocratie et l'alternance politique, ils trichent les élections. Ce qui s'est passé en République Centrafricaine, au Tchad, va se passer également pareil en République démocratique du Congo et au Cameroun. Au Tchad, après la proclamation par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) des pseudo-résultats de la prétendue élection du 25 avril 2011, le Conseil Constitutionnel par la voix de David Houdeingar, déjà acquis à la cause du pouvoir, vient de confirmer la réélection d’Idriss Deby en révisant le score qui était initialement de 88,66 % à 83,59 %.

C’est dans ce contexte d’ignominie générale, Idriss Deby qui a pris part le samedi 21 mai 2011 à l’investiture d’Alassane Ouattara, a peiné de s’afficher publiquement aux côtés de ses homologues africains.

 

Idriss Deby, président tchadien.

Très mal élu et contesté au Tchad, Idriss Deby fait face dorénavant à un isolement en Afrique.

Habituellement prolixe hors du Tchad, Idriss Deby serait cette fois-ci, tenté de passer inaperçu lors des grandes rencontres sous-régionales et internationales, évitant d’être la cible de la presse étrangère qui l’accule sur l’implication de son régime dans le conflit libyen mais aussi et surtout la tenue calamiteuse d’une élection présidentielle chez lui, boycottée par l’opposition et une abstention massive des électeurs tchadiens lassés par la monotonie d’un pouvoir qui refuse l’alternance démocratique.

Que va faire de plus, Idriss Deby durant les cinq années, après avoir consommé 21 ans de pouvoir autocratique au Tchad ?

Le président tchadien sortant, Idriss Déby Itno, a été réélu dès le 1er tour de la présidentielle du 25 avril avec 88,66 % des voix, selon les résultats provisoires annoncés lundi 9 mai par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette dernière a établi à 64,22 % la participation à ce scrutin, boycotté par les principaux opposants. Selon le décompte de la CENI, le ministre Albert Pahimi Padacké, resté en lice, a obtenu 6,03 % des suffrages et l'huissier opposant Nadji Madou, 5,32 %.

Arrivé au pouvoir par un coup de force en 1990, le président Déby était quasiment certain de l'emporter en raison du retrait des candidatures des trois principaux opposants. Dénonçant une "mascarade électorale", ils avaient appelé au boycott du scrutin. Ecrasés aux législatives du 13 février par le Mouvement patriotique du salut (MPS) du président Déby, Saleh Kebzabo, Wadal Abdelkader Kamougué et Ngarlejy Yorongar réclamaient notamment de nouvelles cartes d'électeur. La journée de lundi a été marquée par la mort dans la matinée de M. Kamougué, emporté par la maladie à l'âge de 72 ans.

Idriss Déby avait balayé les accusations et rétorqué que les trois opposants redoutaient d'être battus. Cette élection devait marquer le point d'orgue d'un processus de démocratisation du régime engagé avec l'accord du 13 août 2007, signé entre la majorité des partis d'opposition et le pouvoir.

Dans un communiqué diffusé après le scrutin, le principal opposant, M. Kebzabo, avait estimé le taux de participation à "20 %", parlant d'un "boycott historique" et évoqué un "camouflet sans précédent" pour M. Deby qui selon lui "a perdu toute légitimité". Le parti de M. Déby, le MPS, avait, lui, jugé la participation "correcte".

Par Freddy Mulongo,

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Comment fonctionne les Media d’intox ou Mediamensonges ?

25 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire


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Comment fonctionne les Media d’intox  ou Mediamensonges ?

Les règles de la propagande de guerre

Comment les médias occidentaux ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.

1. Cacher les intérêts. Les gouvernements occidentaux  se battent pour les droits de l’homme, la paix ou quelque autre noble idéal. Ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux opposés.
2. Diaboliser. Pour obtenir le soutien de l’opinion, préparer chaque guerre par un grand médiamensonge spectaculaire[Lire] Puis continuer à diaboliser l’adversaire particulièrement en ressassant des images d’atrocités.
3. Pas d’Histoire ! Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés, voire provoqués par les grandes puissances elles-mêmes.
4. Organiser l’amnésie. Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.

Règle n° 1. Cacher les intérêts.
La règle la plus fondamentale de la propagande de guerre, c’est de cacher que ces guerres sont menées pour des intérêts économiques bien précis, ceux des multinationales. Qu’il s’agisse de contrôler les matières premières stratégiques ou les routes du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’ouvrir les marchés et de briser les Etats trop indépendants, qu’il s’agisse de détruire tout pays pouvant représenter une alternative au système, les guerres sont toujours économiques en définitive. Jamais humanitaires. Pourtant, à chaque fois, c’est le contraire qu’on raconte à l’opinion.

La première guerre contre l’Irak a été présentée à l’époque comme une guerre pour faire respecter le droit international. Alors que les véritables objectifs, exprimés dans divers documents – même pas internes – du régime US étaient :

1. Abattre un régime qui appelait les pays arabes à s’unir pour résister à Israël et aux Etats-Unis.
2. Garder le contrôle sur l’ensemble du pétrole du Moyen-Orient.
3. Installer des bases militaires dans une Arabie saoudite déjà réticente. Il est très instructif, et cocasse, de relire aujourd’hui les nobles déclarations faites à l’époque par la presse européenne sur les nobles motivations de la première guerre du Golfe.
De tout cela, zéro bilan.

Les diverses guerres contre la Yougoslavie ont été présentées comme des guerres humanitaires. Alors que, selon leurs propres documents, que chacun pouvait consulter, les puissances occidentales avaient décidé d’abattre une économie trop indépendante face aux multinationales, avec d’importants droits sociaux pour les travailleurs. Le vrai but était de contrôler les routes stratégiques des Balkans (le Danube et les pipe-lines en projet), d’installer des bases militaires (donc de soumettre la forte armée yougoslave) et de coloniser économiquement ce pays. Actuellement, de nombreuses informations sur place confirment une colonisation éhontée par les multinationales dont US Steel, le pillage des richesses du pays, la misère croissante qui s’ensuit pour la population. Mais tout cela reste soigneusement caché à l’opinion internationale. Tout comme les souffrances des populations dans les divers autres pays recolonisés.

L’invasion de l’Afghanistan a été présentée comme une lutte anti-terroriste, puis comme une lutte d’émancipation démocratique et sociale. Alors que, là aussi, des documents US parfaitement consultables révélaient de quoi il s’agissait.

 1. Construire un pipe-line stratégique permettant de contrôler l’approvisionnement de tout le sud de l’Asie, continent décisif pour la guerre économique du 21ème siècle.

2. Etablir des bases militaires US au centre de l’Asie. 3. Affaiblir tous les « rivaux » possibles sur ce continent - la Russie, l’Iran et surtout la Chine - et les empêcher de s’allier.
On pourrait analyser pareillement comment on nous cache soigneusement les véritables enjeux économiques et stratégiques des guerres en cours ou à venir : Colombie, Congo, Cuba, Corée. Côte d’Ivoire, Libye.. : Bref, le tabou fondamental des médias, c’est l’interdiction de montrer que chaque guerre sert toujours des multinationales bien précises. Que la guerre est la conséquence d’un système économique qui impose littéralement aux multinationales de dominer le monde et de le piller pour empêcher ses rivaux de le faire.

Règle N°2. Diaboliser.
Chaque grande guerre commence par un grand médiamensonge qui sert à faire basculer l’opinion pour qu’elle se range derrière ses gouvernants.

- En 1965, les Etats-Unis déclenchent la guerre du Vietnam en inventant de toutes pièces une attaque vietnamienne contre deux de leurs navires (incident « de la baie du Tonkin »).

- Contre Grenade, en 83, ils inventent une menace terroriste (déjà !) qui viserait les USA.

- La première agression contre l’Irak, en 1991, est « justifiée » par un prétendu vol de couveuses dans une maternité de Koweït City. Médiamensonge fabriqué de toutes pièces par la firme US de relations publiques Hill & Knowlton.

- De même, l’intervention de l’Otan en Bosnie (95) sera « justifiée » par des récits truqués de « camps d’extermination » et des bombardements de civils à Sarajevo, attribués aux Serbes. Les enquêtes ultérieures (tenues secrètes) montreront pourtant que les auteurs étaient en fait les propres alliés de l’Otan.

- Début 99, l’attaque contre la Yougoslavie sera « justifiée » par une autre mise en scène : un prétendu « massacre de civils » à Racak (Kosovo). En réalité, un combat entre deux armées, provoqué par les séparatistes de l’UCK. Ceux que les responsables US qualifiaient de « terroristes » au début 98 et de « combattants de la liberté » quelques mois plus tard.

- La guerre contre l’Afghanistan ? Plus fort encore, avec les attentats du 11 septembre. Sur lesquels toute enquête sérieuse et indépendante sera étouffée, pendant que les faucons de l’administration Bush se précipiteront pour faire passer des plans d’agression, préparés depuis longtemps, contre l’Afghanistan, l’Irak et quelques autres.

- La guerre contre la Côte d’Ivoire ou l’on nous présente le président Laurent Gbagbo comme un dictateur qui a perdu les élections et ne veut pas laisser le pouvoir. L’ONU décide même d’interdire les armes lourdes soi-disant contre la population pendant qu’elle arme la rébellion qui a aboutit aux massacres de Duekue, Gagnoa, Daloa etc. les bombardements de la présidence ivoirienne, des cites universitaires et des hôpitaux comme si c’était des armes lourdes.

- La guerre en Libye ou la même ONU décide de protéger les bombardements civil qu’il appel no « fly zone », pour ensuite aller bombarder les populations civiles et les autorités Libyennes, dans le but de tuer le guide Libyen Mouammar Kadhafi. Le plus gros c’est qu’ils racontent que le Colonel Kadhafi a tue 10000 Libyens en quelques jours, on a jamais vu les images.



Chaque grande guerre commence par un médiamensonge de ce type : des images atroces prouvant que l’adversaire est un monstre et que nous devons intervenir pour une « juste cause ».
Pour qu’un tel médiamensonge fonctionne bien, plusieurs conditions sont nécessaires :

1. Des images épouvantables. Truquées si nécessaire.

2. Les marteler plusieurs jours, puis prolongé par des rappels fréquents.

3. Monopoliser les médias, exclure la version de l’autre camp. Par les cybers attaques comme ce fut le cas pour la Cote d’ivoire, le bombardement de la radio et télévision ou le retrait des satellites dans le cas Libyen.

4. Ecarter les critiques, en tout cas jusqu’au moment où il sera trop tard.

5. Qualifier de « complices », voire de « révisionnistes » ceux qui mettent en doute ces médiamensonges.

Règle N° 3. Pas d’Histoire !
Dans tous les grands conflits de ces dernières années, les médias occidentaux ont caché à l’opinion les données historiques et géographiques essentielles pour comprendre la situation des régions stratégiques concernées.

En 1990, on nous présente l’occupation du Koweït par l’Irak (qu’il ne s’agit pas ici de justifier ou d’analyser) comme une « invasion étrangère ». On « oublie » de dire que le Koweït avait toujours été une province de l’Irak, qu’il en a été séparé en 1916 seulement par les colonialistes britanniques dans le but explicite d’affaiblir l’Irak et de garder le contrôle de la région, qu’aucun pays arabe n’a jamais reconnu cette « indépendance », et enfin que le Koweït est juste une marionnette permettant aux Etats-Unis de confisquer les revenus du pétrole.

En 1991, en Yougoslavie, on nous présente comme de gentils démocrates « victimes » deux dirigeants extrémistes, racistes et provocateurs, que l’Allemagne a armés avant la guerre : le Croate Franjo Tudjman et le Bosniaque Alia Izetbegovic. En cachant qu’ils renouent avec le plus sinistre passé de la Yougoslavie : le génocide anti-serbe, anti-juif et anti-rom de 41-45. On présente aussi les populations serbes de Bosnie comme des envahisseurs alors qu’elles y vivaient depuis des siècles.

En 1993, on nous présente l’intervention occidentale en Somalie comme « humanitaire » en cachant soigneusement que des sociétés US ont acheté le sous-sol pétrolifère de ce pays. Et que Washington entend contrôler cette région stratégique de la « Corne de l’Afrique » ainsi que les routes de l’Océan Indien.

En 1994, on nous présente le génocide rwandais en faisant silence sur l’histoire de la colonisation belge et française. Laquelle avait délibérément organisé le racisme entre Hutus et Tutsis pour mieux les diviser.

En 1999, on nous présente le Kosovo comme une terre envahie par les Serbes. On nous parle de « 90% d’Albanais, 10% de Serbes ». Passant sous silence la forte diminution du nombre des Serbes lors du génocide commis dans cette province durant la Seconde Guerre mondiale, puis durant l’administration albanaise de la province (années 80). On escamote aussi l’existence au Kosovo de nombreuses minorités (Roms, Juifs, Turcs, Musulmans, Gorans, etc...). Minorités dont « nos amis » de l’UCK avaient programmé le nettoyage ethnique, qu’ils réalisent aujourd’hui sous les yeux et avec la bénédiction de l’Otan.

En 2001, on crie haro sur les talibans. Mais qui les a amenés au pouvoir ? Qui les a protégés des critiques des organisations des droits de l’homme afin de pouvoir construire avec eux un juteux pipeline transcontinental ? Et surtout, au départ, qui a utilisé le terrorisme de Ben Laden pour renverser le seul gouvernement progressiste qui avait émancipé la paysannerie et les femmes ? Qui a ainsi rétabli la pire terreur fanatique en Afghanistan ? Qui, sinon les Etats-Unis ? De tout ceci, le public ne sera guère informé. Ou trop tard.

La règle est simple. Occulter le passé permet d’empêcher le public de comprendre l’histoire des problèmes locaux. Et permet de diaboliser à sa guise un des protagonistes. Comme par hasard, toujours celui qui résiste aux visées néocoloniales des grandes puissances.

Règle N° 4. Organiser l’amnésie.

Lorsqu’une grande puissance occidentale prépare ou déclenche une guerre, ne serait-ce pas le moment de rappeler les grands médiamensonges des guerres précédentes ? D’apprendre à déchiffrer les informations transmises par des états-majors ô combien intéressés ? Cela s’est-il produit à l’occasion des diverses guerres des années 90 ? Jamais. A chaque fois, la nouvelle guerre devient la « guerre juste », plus blanche encore que les précédentes, et ce n’est pas le moment de semer le doute.

Les débats seront pour plus tard. Ou jamais ? Un cas flagrant : récemment, un super-menteur a été pris la main dans le sac, en flagrant délit de médiamensonge. Alastair Campbell, chef de la « communication » de Tony Blair, a dû démissionner quand la BBC a révélé qu’il avait truqué les informations sur les prétendues armes de destruction massive. Ceci a-t-il provoqué un débat sur les précédents exploits du dit Campbell ? N’aurait-il pas été intéressant d’expliquer que toute notre information sur le Kosovo avait été concoctée par ce même Campbell ? Que cela méritait certainement un bilan et une réévaluation de l’information donnée sur la guerre contre la Yougoslavie ? Il n’en a rien été.

Sources : michelcollon.info, grands mensonges des medias


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Calixthe Beyala:Quand Nicolas Sarkozy dévirilise l'Homme Africain

24 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Quand Nicolas Sarkozy dévirilise l'Homme Africain

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by Calixthe Beyala

             Sarkozy vient de castrer chaque homme noir, le transformant en eunuque. Oui, il l'a fait lors de la reception du sous-prefet d'Abidjan sous nos yeux ébahis. Il l'a fait ! Pas en catimini. Mais publiquement en prenant le monde entier à témoin. Il s'est positionné par ses mots comme le mari, l'époux dominateur de l'Africain. Il l'a fait avec une violence inouïe caractéristique des castrateurs et des violeurs : "l'armée française restera pour toujours en Côte d'Ivoire !" Il l'a dit. Il l'a tambouriné, droit comme une corde que l'on tire, la tête haute et hautaine comme seuls savent la tenir des vrais chefs : " La force Licorne est là pour toujours." Défiant chaque africain de le contredire, sommant chaque homme noir de sa capacité à lui répondre par des mots ou par des actes, lui, petit Européen de 1m64  talonnettes comprises. Et il l'a dit devant des chefs d'états Africains obséquieux. Et il l'a clamé devant des généraux aux ordres. Et il l'a jeté à la face de chaque Ivoirien affamé à qui l'on a donné quelques centaines de CFA pour applaudir cette forfaiture. Il l'a expédié comme une gifle a la gueule de tous les Africains.

Et c'est odieux. Et c'est terrible. Et c'est honteux pour l'Afrique. Pour la maison de nos pères ! Pour la cuisine de nos mères ! Odieux et malheureux qu'aucun Noir au monde ne puisse relever ce défi lancé par un homme qui s'approprie ainsi les biens d'autrui. La terre de ses ancêtres. Sa maison. Sa femme. Sa fille. Sa tante. Son sens d'être... Et même sa virilité, l'asexuant ! C'est horrible ce viol psychologique. Et qui marche. Oui qui marche.

Seigneur, vers qui se tourner ?

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La question des langues nationales en Afrique par le Professeur Prince Kum'a Ndumbe III

24 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La question des langues nationales en Afrique

par le Professeur

 Prince Kum'a Ndumbe III  

 
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Thoughts On President Ouattara by Dr, Gary Bush

24 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Thoughts On President Ouattara


 

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By Dr. Gary K. Busch in the frontier telegraph 

It was interesting to see the investiture of Ouattara as the notional President of the Ivory Coast amidst his French and UN supporters and the butchers and killers of his armed forces. One was reminded of the old Igbo proverb “Ikwikwi nyuru ahuru si umunna ya kwere ya egwu, ha si ya tufia anghi ekwere ihe ojoo egwu” “An Owl farted and demanded to be praised by his kinsmen; they mocked him and said that it was not right to dance to an abomination”. The whole spectacle was an abomination.

By Dr. Gary K. Busch

This new president of the Ivory Coast, a Burkinabe national from birth, was installed in his seat by a murderous campaign of violence against a largely unarmed civilian population by the French, the UN, a band of Nigerian ‘Kill and Go’ policemen and the local rabble of rebels, ‘dozos’ and mercenaries recruited for the purpose of killing Ivoirians loyal to President Gbagbo. It descended into an orgy of rape, murder, pillage and a wanton destruction of government buildings and private shops. The ‘rebels’ destroyed almost every government building; they destroyed almost every public record; they destroyed all the universities and most of the schools; and they went on a spree of looting and attack which killed almost 2,000 students in the period of a week. In the interior these rebels stopped buses and cars of people fleeing the carnage. If the people were Guere, Bete or any group who couldn’t understand or speak Dioula or Malinke (the main languages of the North).they were shot on the spot. This reached its nadir at Duekoue where of 800 were massacred.

Within Abidjan, in places like Youpougon the killing continues as former members of the Gbagbo loyalist forces and politicians are rounded up in raids by the rebels and then killed on the spot or detained for a while in prisons. The blame is placed on anonymous “Liberian mercenaries’. This is a complete fiction as the Liberian mercenaries took their stolen loot, stole almost every government car and truck, and went home weeks ago.

Through all of this the ‘international community’ has supported the re-imposition of French colonial rule in the country and offered support and assistance to the ‘victor’, Ouattara. They refused the entry of Gbagbo’s French lawyers and, with amazing cheek, have started proceedings against Gbagbo for ‘war crimes’. The use, by the UN and the French of Russian helicopter gunships in blasting their way into Gbagbo’s residence was preceded by days of bombardment across Abidjan where thousands of innocent civilians were killed or injured by the bullets and missiles launched from these gunships. These gunships are deployed at a range of about 2 kilometres from their target. Mi24′s and Gazelles pounded the civilian areas. These gunships are not precisely targetable weapons. There is a dispersion of at least 15% on all weapons on each side. Nothing is guided there. This means that if you fire at 2km’s you have a spread of 300m at least (about 150 meters on either side of the target. In an urban area; that covers a wide swath of innocent civilians. The French and the UN knew this but it made no difference. They now have the brazen cheek to accuse Gbagbo’s troops of war crimes. The international NGOs are no better.

To be fair, the bloody affray instigated by the rebels and the UN after the disputed second round of the Presidential election in December 2010 and the precipitate and erroneous declaration that Ouattara had won was not the origin of the conflict. The stage had already been set in 2002 with the mutinous rebellion of small group of disgruntled Guei soldiers with the support of the French. This effectively split the country in half. This split has survived until the OUAGADOUGOU Agreement when the rebels again agreed to disarm and the UN sent in Muslim peacekeepers from Pakistan, Morocco, Jordan, Bangladesh, etc. to promote neutrality and peace in what has become a religious as well as political conflict

Without going through the history of the Ivory Coast and its many peace talks and agreements, some key elements can be seen. The most salient point is that since the beginning there has been an agreement by the competing sides in the Ivory Coast and the UN that there should be disarmament of the rebels. Despite at least five agreements this has never happened and the UN never enforced this. The 2005 elections were postponed by the UN on the grounds that there could not be a fair election unless disarmament had happened. Why the UN never enforced its own agreements, judgements and obligations is a lesson in point. The ‘international community’ supported the UN is avoiding its responsibilities. As the French were busy planning coups and attacks on Gbagbo’s forces no one had any expectations of them, but the UN’s inertia puzzled many.

The second element in play is the treason of the PDCI and the RDR. Both parties were legally part of the Gbagbo Government and obliged, under the Constitution to fight against the rebels. Both traitorously supported them instead. They took up Cabinet seats along with the rebels in the coalition governments forced on the Ivory Coast. A more confident government would have taken Ouattara and Bedie and tried them for treason instead of rewarding them. The best precedent for this is the famous speech by Abraham Lincoln in 1858 which mirrors the Ivory Coast situation, “A house divided against itself cannot stand. I believe this government cannot endure, permanently, half slave and half free. I do not expect the Union to be dissolved — I do not expect the house to fall — but I do expect it will cease to be divided. It will become all one thing or all the other. “The Ivoirians lacked such vision and their colonial masters made sure it could not happen.

So, what can one expect from a Ouattara government. There is no chance that there will be reconciliation for the wanton killing and destruction by those who supported him. There will be a sullen resentment at the role of the international community and enduring ethnic hostility. There are many of Gbagbo’s soldiers still in the country and there are many who will be returning from Ghana and Liberia. Their time will come.

So as the Owl continues to fart he will never convince anyone that he isn’t always an abomination.

 

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Un comité de soutien à Nafissatou Diallo.

24 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

L'écrivain  Claude Ribbe forme 

Un comité de soutien à Nafissatou Diallo 

victime présumée de Dominique-Strauss-Kahn

Comité de soutien à Nafissatou Diallo 

 

 

Le Français Dominique Strauss-Kahn, président du Fonds monétaire international, riche, puissant, célèbre, boursouflé d’arrogance et de vanité, est accusé d’avoir violé une femme de chambre, une immigrée africaine musulmane sans histoires travaillant dur à New York.

Parce que l’ambitieux Dominique Strauss-Kahn - autoproclamé futur président de la République française - se dit de gauche, parce qu’il était le favori du parti socialiste français à l’élection de 2012, une partie de la classe dirigeante française, sous le choc, s’est empressée de nier les faits, révélant ainsi son racisme, son sexisme, son islamophobie et son mépris total pour les plus humbles.

Au nom de la présomption d’innocence, l’accusé est devenu victime et la victime présumée a été immédiatement désignée par les médiocres «élites», expertes en désinformation, qui occupent le terrain médiatique en France comme coupable d’avoir participé à un prétendu «complot». Le viol est devenu un «troussage de domestique».

Il a été minimisé parce qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». On a plaint l’agresseur présumé pour sa «fragilité». Enfin, la mise en accusation du violeur présumé a même été présentée comme une «nouvelle affaire Dreyfus»....

 

 

 

 

                     lire la suite et rejoindre le comité de soutien à Nafissatou Diallo

 

ou recopier le lien suivant:

http://www.claude-ribbe.com/index.php?option=com_petitions&view=petition&id=51

 

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Réponse du président iranien au discours d’Obama.

24 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Mahmoud_Ahmadinejad.jpg6e président de la République islamique d'Iran



  Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a traité mardi le président américain Barack Obama de"pion", en affirmant qu'il ne pourra jamais " sauver" Israël.

      "Tu n'es qu'un pion à qui on a donné une mission: sauver les Etats-Unis et le régime sioniste, en utilisant des armes et la violence. Mais tu ne pourras pas le faire", a affirmé M. Ahmadinejad en s'adressant directement à M. Obama, dans un discours retransmis en direct par la télévision iranienne.

      Le président iranien, qui s'exprimait lors d'une visite à la raffinerie d'Abadan situé dans le  sud-ouest du pays, a aussi qualifié M. Obama de "marionnette" qui subira "plus d'humiliations" encore que son prédécesseur George W. Bush au Moyen-Orient  grâce à la "résistance des peuples".

      L’Iran accuse depuis longtemps les Etats-Unis d’impartialité dans la crise palestinienne. Notamment son soutien inconditionnel à Israël.
      Le président iranien dénonce régulièrement les dirigeants américains, et prédit non moins régulièrement la disparition du sionisme grâce à la "résistance" des peuples de la région. Certains Analystes laissent entendre que la présence Américaine en Afghanistan ne vise pas à la lutte contre le terrorisme, mais plutôt l’Iran.

      Evoquant le récent discours du président américain sur le Moyen-Orient, il l'a accusé de vouloir "dicter aux peuples de la région ce qu'ils doivent faire". Il est qui pour le faire ?

      M. Obama "parle comme si le monde lui appartenait. Qui vous a permis d'intervenir dans les affaires des autres?".

Article T Agban

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L’affaire Strauss-Khan Dominique (suite)

24 Mai 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

L’affaire Strauss-Khan Dominique (suite)
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Les résultats ADN confirmeraient la présence de sperme sur les vêtements de la femme de chambre.
      "L'affaire Strauss-Kahn n'a pas seulement fait perdre à la gauche le candidat qui avait le plus de chances de battre Nicolas Sarkozy. Elle a surtout placé celle-ci devant ses contradictions. Qui est Strauss-Kahn dans cette affaire ? Le représentant d'une élite riche, puissante et qui, parce qu'elle est riche et puissante, se croit tout permis. Et en face de lui ? Une femme, modeste employée, africaine immigrée, une représentante type du nouveau prolétariat. Pour la gauche, on est presque dans un cas de figure idéal : la pauvre face au riche, la femme face au mâle, l'immigrée face au patron. Or, changement complet, renversement des valeurs : voilà que depuis une semaine, en France, tout ce qui compte à gauche a pris le parti de DSK, c'est-à-dire du riche contre la pauvre, du puissant contre la malheureuse. Robert Badinter, l'avocat, le pourfendeur de la peine de mort, tout à la défense de son ami, n'a pas eu un mot de compassion pour la présumée victime.

Jack Lang, l'homme qui avait vu en mai 1981, la France passer des ténèbres à la lumière, déclare : Il n'y a pas mort d'homme, laissant ainsi deviner le mépris dans lequel il tient cette femme qui a osé s'en prendre à un homme aussi puissant. Jean-François Kahn, pourtant critique avisé des élites françaises, compare ce qui est peut-être le viol d'une femme de ménage au troussage d'une domestique nous renvoyant par ses seuls mots aux temps de l'Ancien régime. Partout, on s'en va répétant comme une litanie : présomption d'innocence, présomption d'innocence. Et il faut que des féministes rappellent qu'il y a aussi une victime qui a droit, elle, à une présomption de vérité."

L éclair des Pyrénées (Patrice Carmouze)

Les résultats ADN confirmeraient la présence de sperme sur les vêtements de la femme de chambre.

C'est ce qu'indiquent les éléments transmis par la police new-yorkaise aux autorités françaises dimanche 22 mai 2011 au soir.

EXCLUSIF ATLANTICO : La police new-yorkaise aurait transmis aux autorités françaises ce dimanche les résultats des tests ADN qui devraient être rendus publics dans les heures qui viennent. Selon ces informations, des traces de sperme de Dominique Strauss-Kahn auraient été retrouvées sur les vêtements de la femme de chambre. Ces tests ont été réalisés sur les prélèvements effectués par la police après l'agression sexuelle dont dit avoir été victime la femme de chambre du Sofitel le samedi 14 mai.

Le Daily Beast rapporte ce dimanche 21 mai que la victime présumée de l'agression sexuelle, la femme de chambre du Sofitel, était "dans un état désespéré" au moment des faits. Plusieurs membres du personnel se sont succédés à ses côtés, après qu'elle a été retrouvée prostrée près d'un placard dans un couloir de l'hôtel. Elle aurait à plusieurs reprises craché et essayé de vomir. C'est la raison pour laquelle la direction de l'hôtel n'a pas appelé la police immédiatement, le temps nécessaire pour appréhender les faits, et la gravité de la situation.

Selon le JDD, plusieurs fluides corporels ont été prélevés par les agents de la "Special Victims Unit", aussi bien sur Dominique Strauss-Kahn que sur la plaignante dans les heures qui ont suivi l'interpellation de l'ancien directeur général du FMI, et l'audition de la femme de chambre.. De même, "chaque centimètre de peau présentant des marques de violence, chaque trace sous les ongles, chaque vêtement, ont été inspectés" et un carré de moquette sur lequel elle aurait craché a été découpé pour analyse, ajoute encore le JDD

 

 

Dominique Strauss-Kahn: sa carrière au service de l'ultralibéralisme

International news

Quelques rappels utiles sur Dominique Strauss-Kahn

par Jérome Duval

 

21 mai 2011

- Il a occupé les fonctions de ministre de l’Industrie et du Commerce international de 1991 à 1993, période durant laquelle il a participé aux négociations commerciales de l’Uruguay Round préparatoire à la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

- En 1994, il participe avec Raymond Lévy, alors PDG de Renault, à la création du Cercle de l’Industrie, cercle spécialisé dans la défense de l’industrie française à Bruxelles, dont il devient le vice-président et où il côtoie des grands patrons.

- En 1997, Lionel Jospin, nouveau Premier ministre, le nomme ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Il est l’artisan de privatisations massives, notamment celle de France Télécom, alors que le programme de Lionel Jospin excluait expressément cette dernière. Sous son impulsion, le gouvernement Jospin (1997-2002) a privatisé davantage que les gouvernements de droite Balladur et Juppé réunis (31 milliards d’euros contre 25,7), notamment quelques fleurons de l’économie française qui échappent ainsi au contrôle public : Air France, Aérospatiale (EADS), Thomson, Autoroutes du Sud de la France, France Télécom, Eramet, des compagnies d’assurances (GAN, CNP), des banques (Crédit Lyonnais, CIC, Marseillaise de Crédit, Crédit Foncier de France)…

 

- En mai 2005, il sort un DVD en faveur du « oui » au projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe. Le « non » l’emportera en France à plus de 54%.

 

- Le 17 septembre 2006, il déclare : « Les universités françaises sont en train de plonger dans les palmarès internationaux. Il faut créer une concurrence entre les établissements et mettre fin à l’hypocrisie du diplôme unique. Ce qui n’empêche pas de garder le système dans le public et de conserver une vision égalitaire ». Il ajoute : « Pour moi, il n’y aurait pas de scandale à ce que la chaire de physique nucléaire de Paris-VI soit financée par EDF, si EDF trouve que c’est bon pour son image. Mais ce n’est pas dans les mœurs |1| ».

- Le 18 novembre 2008, il est décoré des insignes de Grand officier de l’ordre de la République par le dictateur tunisien Ben Ali. A cette occasion, M. Strauss-Kahn déclare : « l’économie tunisienne va bien, malgré la crise, (...) la politique économique qui est conduite est saine, et je pense que c’est un bon exemple à suivre pour beaucoup de pays (...) le jugement que porte le FMI sur la politique tunisienne est très positif (...) les choses continueront de fonctionner correctement |2| ».

- En novembre 2008, à l’issue de sa visite en Libye, il déclare : « Le Maghreb a connu des progrès remarquables et son potentiel est considérable. (…) J’ai félicité les participants à la Conférence de Tripoli d’avoir adopté le plan d’action pour accélérer les réformes en matière de facilitation des échanges, d’intégration financière et de la promotion du secteur privé et des projets communs. (…) Le défi principal est de maintenir le rythme des réformes en cours visant entre autres à réduire la taille de l’État. Dans ce contexte, le Programme de distribution de la richesse comporte à la fois une bonne occasion et certains risques. S’il est structuré et mis sur pied convenablement, ce programme pourrait promouvoir le secteur privé tout en minimisant les risques posés pour l’offre de services publics essentiels |3| ».

- « On vit 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans » (Le Figaro, 20 mai 2010). Le ministre du Travail de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth, le remercie publiquement pour sa position en faveur de la réforme des retraites |4|.

 

Sourcehttp://www.cadtm.org

 

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