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Le blog de afrohistorama.over-blog.com

Les produits capillaires africains Cohen

31 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les produits capillaires africains Cohen

 

    

 

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Déclaration du Parti SADI suite aux arrestations arbitraires orchestrées par le Gouvernement du Dr Cheick Modibo Diarra et la CEDEAO.

31 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Déclaration du Parti SADI suite aux arrestations arbitraires orchestrées par le Gouvernement du Dr Cheick Modibo Diarra et la CEDEAO.

Parti Sadi

Suite à l’agression physique perpétrée le lundi 21 mai 2012 au Palais présidentiel de Koulouba par un groupe de manifestants contre le Président intérimaire le Professeur Dioncounda Traoré, le Gouvernement du Dr Cheick Modibo Diarra, sur ordre de la CEDEAO, s’est engagé dans une vaste opération d’intimidation et d’arrestations arbitraires dans les rangs des militants et responsables de la COPAM ainsi que parmi les animateurs et journalistes de  la Radio Kayira de Bamako.

L’objectif poursuivi par le Gouvernement de Cheick Modibo Diarra est de porter un coup d’arrêt à la résistance et à la mobilisation populaire grandissante contre les menées illégales et criminelles de la CEDEAO et des autorités maliennes contre notre pays.

Depuis le 24 mai dernier, plusieurs responsables politiques, syndicaux et sociaux sont traînés à la Direction Générale de la Gendarmerie nationale pour être entendu. Au total, le Gouvernement parle d’une cinquantaine d’arrestations. Plusieurs autres interpellations sont en cours, notamment celles de Lassine Cissé Administrateur délégué de la Radio Kayira de Bamako, présentement placé en garde à vue au Camp I de la Gendarmerie Nationale.  Selon des sources dignes de foi d’autres animateurs et journalistes de la même station pourraient être interpellés.

Depuis sa mise en place, le Gouvernement de Cheick Modibo Diarra s’est caractérisé d’abord par son mépris et son ignorance de la volonté populaire, en minimisant l’ampleur des manifestations et autres formes concrètes d’expression, ensuite par le blackout total sur tous les actes démocratiques posés par les organisations politiques, associatives, syndicales dans le sens de la sauvegarde de la souveraineté du Mali et de la dignité de notre peuple.

Ainsi, les medias d’Etat notamment l’ORTM ont reçu des instructions fermes pour ne pas couvrir ou diffuser les communiqués émanant de ces organisations patriotiques. A l’inverse, les tenants de cette politique antinationale, regroupés au sein du FDR ont droit de cité sur nos medias publics ! Et parallèlement, les medias libres comme les stations du réseau Kayira ne bénéficient pas de protection et sont brûlés et saccagés de façon répétée comme les radios de Koutiala, de Niono et de Bamako. A ce jour, ses actes n’ont fait l’objet d’aucune enquête sérieuse ni même d’une condamnation officielle !

 

Par ailleurs, en réponse aux démarches de la COPAM, visant à trouver une solution politique  par une concertation nationale à la crise politique et institutionnelle que connaît notre pays depuis le Coup d’Etat du 22 mars 2012, le Premier Ministre a répondu par l’arrogance, le mépris et la provocation. En effet, il a  affirmé tout de go, qu’il n’agit que sur instruction de la CEDEAO qui l’a nommé avec plein pouvoir. D’où cette flambée de colère et de mouvement spontané totalement incontrôlé des citoyens ayant abouti à l’agression physique du Président intérimaire le Professeur Dioncounda Traoré.

Le Parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) exprime sa vive inquiétude devant la multiplication des actes de répression et d’intimidation du Gouvernement et rappelle au Premier Ministre Cheick Modibo DIARRA que notre Peuple n’acceptera jamais la remise en cause des acquis de la Révolution du 26 mars 1991.

Le Parti SADI rejette fermement la chasse aux sorcières et le harcèlement policier des leaders politiques, syndicaux, de la presse et des citoyens dans le but de les réduire au silence et à  la peur.

Le Parti SADI exprime sa profonde indignation devant ces atteintes graves à la liberté individuelle et collective, exige la libération immédiate des personnes détenues et la cessation de cette honteuse persécution contre des citoyens maliens qui ont pris leur responsabilité face à l’histoire. Dans le camp du FDR, des voix de députés s’élèvent pour réclamer leurs têtes. Mais où étaient ces fameux justiciers lorsque des soldats maliens désarmés et affamés ont été égorgés à Aguel Hoc ? Pourquoi n’ont-ils pas organisé la chute du Gouvernement en place par une motion de censure, et ce, malgré l’insistance du Parti SADI ?

L’actuelle campagne systématique d’arrestations arbitraires, d’interrogatoires interminables, d’intimidation et de gardes à vue illégales traduit en fait la peur panique du Premier-Ministre Cheick Modibo Diarra et de son Gouvernement face à l’offensive du peuple malien déterminé à recouvrer sa souveraineté et sa dignité.

Face aux actes d’intimidation, aux tracasseries et aux menaces, le peuple malien ne reculera pas. Bien au contraire, il puisera dans cette injustice flagrante le ressort psychologique, moral et politique nécessaire pour poursuivre sa lutte et imposer le changement.

Bamako le 30 mai 2011

Pour le Bureau du Parti SADI

  Le Président

Cheick Oumar SISSOKO

 

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Belgique : Succès indicible de la conférence internationale de Bruxelles sur le vol des nouveau-nés au Cameroun.

31 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Belgique : Succès indicible de la conférence internationale de Bruxelles sur le vol des nouveau-nés au Cameroun. 

 

 

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Des  Camerounais, Congolais , Burundais, Ivoiriens,des Belges, amis du Cameroun etc. ont échangé avec  le panel des conférenciers sur le phénomène du trafic et du vol des nouveau-nés au Cameroun. C’était le samedi 26 mai  dernier à  la maison des Associations Internationales à  Bruxelles, capitale des institutions européennes.Il faut dire que  l’appel du Cercle Belgo-africain pour la  Promotion Humaine en abrégé (CEBAPH), association de droit belge, de la Commission Indépendante Contre la Discrimination et la Corruption (COMICODI), organisation de droit camerounais et de  l’Action Citoyenne Pour la Promotion des Droits Humains (ACP-DH), association de droit français, a rencontré un écho favorable auprès  des invités et même des curieux qui étaient de passage. Si du moins on s’en tient au nombre de  participants  à cette conférence internationale. 

Quelques élus communaux locaux, des leaders associatifs, des africains, des Belges  et pleins d’autres curieux ne se sont pas fait prier pour prendre part à cette rencontre dont les thèmes à eux seuls, étaient porteurs de messages novateurs riches en enseignements. 

Les sceptiques qui doutaient de la présence des personnalités invitées à cet événement  se seront trompés de beaucoup. Et pour cause. Tous ont répondu par leur présence massive, y compris des invités  

Tout commence à 15h30 dans la grande salle de la Maison des Associations Internationales sise à la Rue de washington n°40 à Ixelles , avec une présentation de Roufaou Oumarou  le modérateur de la conférence, des différents intervenants  

Le panel d’intervenants était très alléchant et les invités qui ont pris part ne s’y sont pas trompés. 

L’honneur est revenu à la Sénatrice Belge, ancien ministre, d’ouvrir les débats. Le thème central de la conférence étant : le trafic et le vol des nouveau-nés au Cameroun. Elle n’a pas lésiné sur les moyens pour entretenir le public sur les causes et les séquelles du vol des nouveau-nés 

Selon elle, c'est un phénomène probablement aussi ancien que l’humanité souvent entretenu par certaines dictatures. Vous pouvez compter sur moi pour porter ce problème aussi bien au niveau du Sénat belge que sur le plan international dira t-elle devant les ovations du public.  

Elle compte dans les jours à venir interpeller le gouvernement belge en lui faisant savoir qu'au regard des relations qu'il entretient avec le Cameroun, que la question soit abordée. 

Toujours selon la sénatrice , elle envisage peser de son poids auprès du Sénat belge afin qu'une mission accompagnée de la société civile camerounaise puisse se rendre au Cameroun en novembre 2012 pour mieux s'enquérir de la situation. Cette mission ajoute t-elle n'attend pas d'avoir l'autorisation du Sénat ou du groupe de parlementaire pour y aller 

Alexis Deswaef,Avocat au barreau de Bruxelles et président de la Ligue belge des Droits de l'Homme  a  lui aussi ému l’assistance par son  exposé.  Selon lui, il ne faut pas sous estimer le poids de la dénonciation car, Vanessa Tchatchou a été d'un courage indicible jusqu'au jour où elle a été expulsée manu militaris de  l’hôpital gynéco obstétrique de Ngousso à Yaoundé où elle avait élu domicile à la suite du vol de son enfant.  

Toujours selon Maître Alexis Deswaef, l'indépendance de la magistrature n'est pas à jour au Cameroun, et il revient aux juges de se lever en bloc pour réclamer cela. 

Pour cet Avocat, l’impunité a pris le temps de construire son nid au Cameroun et qu'il est temps de dénoncer cela  

Pour Patty Bébé venue de la Tchéquie,les raisons et les motivations du trafic et du vol des nouveau-nés au Cameroun sont multiples. Les femmes en difficultés de procréation sont facilement rejetées par leurs époux mais bien plus souvent par la belle-famille et sont victimes de moquerie alors même qu´il est difficile de les tenir pour seules responsables dans un couple en manque de fécondité.
Selon elle, il existe un vaste réseau de trafic de nourrissons avec en l´occurrence le cas de  Vanessa Tchatchou  et de Darlyse Nkollo. Des nourrirons sont subtilisés dans les hôpitaux avec la complicité de la sécurité, des responsables de ces structures qui délivrent déclarations de naissance fantaisistes et les agents des services sociaux véreux qui a leur tour délivrent des documents d´adoption conformes tout en violant la loi sur la procédure d´adoption(le cas interpellatif étant celui de la magistrate Ateh qui aura obtenu un acte d´adoption en moins de 2 mois alors que cette procédure peut durer 12 mois au minimum pour cet enfant qui est vraisemblablement celui de Vanessa Tchatchou).
 

Thierry Amougou le président de la Fondation Moumié est revenu sur Ce que le pouvoir politique a fait de la vie en Afrique subsaharienne: cas des bébés, des enfants et des femmes 

Selon lui, le phénomène du du trafic et du vol des nouveau-nés au Cameroun est devenue un problème politique avec l'implication de plusieurs autorités locales dans ce trafic. 

Idée qui sera partagée par l'écrivain Bertrand Teyou venu du Mexique pour la circonstance. Plus loin, il ajoute qu'il existe beaucoup de zones d'ombres dans les Affaires Vanessa Tchatchou et Nkollo au Cameroun. Il est temps de mettre un terme à cela conclura-t-il ses propos 

Le président de la COMICODI le Dr Shanda Tonmé étant empêché, a été représenté par Jean Robert Wanko de l'Allemagne, porte parole de la Comicodi en Allemagne.
Il a présenté pour la bonne gouverne du public un inventaire non exhaustif des crimes sous le régime du renouveau au Cameroun . Il a aussi fait un résumé de la situation de Vanessa Tchatchou depuis le 20 août 2011, date du vol de son bébé jusqu'à ce jour. Un exposé qui a ému le public. Il faut que la magistrate qui détient l'enfant volé puisse le remettre à sa génitrice et que justice soit faite conclura t-il.
 

KOKO ATEBA, la présidente de l'ACP-DH prendra également la parole pour revenir les affaires  Vanessa Tchatchou et Darlyse nkollo. Selon elle,ces affaires font partie de l’accumulation des inégalités, des injustices et des  frustrations diverses au Cameroun.  

L’invité surprise…. Hubert Ducarme du groupe de soutien en faveur de Paul Eric Kinguè, 

Hubert Ducarme, venu du Luxembourg n'a pas lésiné sur les moyens devant la presse et les cameras pour évoquer le cas Paul Eric Kingué, l'ex-maire de la commune de Njombé-Penja, détenu depuis plus de 4 ans à la prison centrale de Douala et condamné à vie . Il demande simplement que Paul Eric Kinguè ait droit à un procès équitable dans le strict respect des lois de son pays 

Les organisateurs de cette conférence ont eu on a eu du mal à arrêter le débat vers 18h. Le public devenu très attentif et critique. 

 Les artisans de cette rencontre ont tenu à leur promesse et les participants n’ont pas manqué de louer l’initiative.  

Une déclaration dite de Bruxelles a également été rendue publique. Des descentes et des actions sur le terrain sont prévus. Nous y reviendrons

Par Hugues SEUMO

Source : Camer.be  

 

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Les autorités de la FECAFOOT ont viré Roger Milla parce que moins important que le français Lavagne pour le foot camerounais.

31 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les autorités de la FECAFOOT ont viré Roger Milla parce que moins important que le français Lavagne pour le foot camerounais.

Roger Milla1

Roger Milla la légende du football camerounais et mondial. 

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Denis Lavagne entraineur de l’équipe nationale camerounaise

Lavagne : “Roger Milla aurait aimé que je parte, mais c’est lui qui a été viré”

En poste depuis le mois d’octobre, Lavagne n’a toujours pas signé son contrat avec le Cameroun.

Toujours dans l’attente de la signature de son contrat, critiqué par une partie de l’opinion publique qui ne le juge pas digne d’entraîner les Lions Indomptables, Denis Lavagne reste stoïque. Le sélectionneur français du Cameroun préfère se concentrer sur les trois matches du mois de juin face à la RDC, la Libye et la Guinée-Bissau. Entretien.

Jeune Afrique : Denis Lavagne, quand espérez-vous signer votre contrat ? Après tout, vous n’êtes sélectionneur que depuis le mois d’octobre, et le Cameroun, dans cette histoire, se couvre de ridicule…

Denis Lavagne : Je pense que les choses vont s’arranger. J’ai cru comprendre que le Premier ministre avait donné son feu vert. Je suis optimiste. Je ne veux pas trop m’étendre sur cette question. J’ai compris certaines choses, mais l’essentiel, c’est que cela ne m’empêche pas de préparer les matches qui nous attendent.

Song : “Qu’on laisse Lavagne travailler”

Le manager sportif des Lions Indomptables, l’ancien international Rigobert Song (137 sélections), réclame un peu de sérénité autour du “cas” Lavagne.

Au Cameroun, certains estiment que Lavagne, (qui a entraîné Cotonsport Garoua et dirigé des centres de formations en France, au Qatar, en Chine ou au Cameroun) n’est pas digne de diriger les Lions. Oubliant un peu vite que ses prédécesseurs au CV plus fourni (Paul Le Guen, Javier Clemente) et donc beaucoup plus chers, n’ont pas vraiment marqué les esprits, et que le Cameroun doit admettre qu’il n’est plus une des meilleures sélections d’Afrique. En poste depuis février dernier, Rigobert Song (35 ans), deux fois vainqueur de la CAN (2000 et 2002), a son un avis sur la question. « On a connu un passage à vide, d’autres équipes sont passées devant nous, mais je crois en cette équipe. Et il faut laisser Denis Lavagne travailler. Ok, il n’a pas un gros CV, et alors ? », demande-t-il, en citant les exemples de Claude Le Roy, Valeri Nepomniachi et Pierre Lechantre. « Ce sont des entraîneurs qui ont eu des résultats alors qu’ils n’avaient pas une grosse expérience. Lavagne a la volonté de réussir, il vit au Cameroun et connaît bien le contexte local. Dans ce pays, on veut des résultats tout de suite. Denis a redonné vie à cette équipe… ». A.B.

N’est-ce pas fatigant de subir sans cesse des procès en légitimité ? Roger Milla, qui depuis a été remercié par la Fécafoot de son poste de président d’honneur, a tout fait pour vous savonner la planche…

Moi, je fais mon travail. Je reste concentré sur mon objectif, à savoir obtenir des résultats. C’est bien là-dessus qu’un entraîneur doit être jugé, non ? Depuis que je suis en poste, cela ne se passe pas si mal que ça : on a remporté la LG Cup au Maroc et battu la Guinée-Bissau chez elle (1-0) en qualifications pour la CAN 2013. Roger Milla aurait aimé que je parte, mais c’est lui qui a été viré.

Qu’en pensent les joueurs ?

Ils ne font guère attention à tout ça. Ils connaissent la maison (rires). Eux-aussi sont concentrés sur le terrain.

Cette ambiance n’a-t-elle pas pesé sur la préparation des trois matches de juin ?

Franchement, non. On a bien travaillé à Metz, et on va finir notre préparation à Yaoundé [les Lions ont rejoint le Cameroun lundi 28 mai pour y accueillir la RDC le 2 juin. Ils s’envoleront le 4 juin pour la Tunisie, où ils affronteront la Libye sur terrain neutre, avant de revenir à Yaoundé pour rencontrer la Guinée-Bissau le 16, NDLR]. On sait très bien que ce mois de juin est quelque part un tournant. Qu’il est décisif. Si nous prenons au minimum quatre points en qualifications pour la Coupe du Monde et que nous nous qualifions pour le troisième tour des éliminatoires de la CAN 2013 face à la Guinée-Bissau, ce sera un bon mois de juin. Car la CAN 2013, c’est le premier de nos objectifs. Il faut se qualifier.

Le Cameroun est-il reparti de zéro ?

On sait très bien que ce mois de juin est décisif.

Non, non. Le groupe a certes connu quelques modifications, mais l’ossature reste la même. Il y a des bases. Il y a beaucoup de qualité dans cet effectif. Il est jeune, puisque la moyenne d’âge est de 23-24 ans. Cela signifie qu’il peut espérer participer à deux Coupes du Monde (2014 et 2018) et trois ou quatre CAN (2013, 2015, 2017, 2019). Et pour l’encadrer il y a des joueurs d’expérience et de caractère, comme Kameni, Mbia, Alex Song ou Nkoulou.

Ou Eto’o… Il se raconte que l’ambiance au sein du groupe serait plus détendue en son absence…

Pour l’instant, il est suspendu jusqu’au mois de septembre. On fait sans lui…

Propos recueillis par Alexis B.

Source : JA

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Hollande - Ouattara : l’Appel téléphonique qui marque le début de la Fin !

31 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Hollande - Ouattara : l’Appel téléphonique qui marque le début de la Fin !


                                         ouattara-Fillon.jpg

 

La diplomatie française est l’une des plus vieilles et des plus hypocrites au monde. Elle est à l’œuvre contre Ouattara. Et il est bon que la Révolution Permanente vous en donne des indices pour comprendre la danse des sorciers qui a déjà commencé.

D’abord, la démarche.

Depuis son élection le 6 mai suivie de sa prestation de serment en tant que Président de la République de France le 15 mai 2012, François Hollande n’a eu aucun contact physique ou téléphonique avec Alassane Ouattara qui a pourtant joué le rat de l’Elysée pendant des jours et des jours.

Malgré les nombreux appels téléphoniques partis d’Abidjan, c’est un correspondant occupé que Ouattara a toujours trouvé à l’Elysée. « Monsieur le Président ne peut vous prendre maintenant. Il vous rappellera dès que possible.»

Après cette phase qui mit à très rude preuve les nerfs d’Alassane Ouattara, Hollande a rencontré les Présidents Yayi Boni et Mahmadou Issoufou au sommet du G8. Puis il leur a adressé une invitation en France.

Objet de la visite : la situation en Côte d’Ivoire et au Mali.

Dans l’entre deux rencontres avec les deux Chefs d’Etat du Bénin et du Niger avec leur Homologue français, Hollande va ignorer avec soin, celui qui occupe les ruines du Palais Présidentiel d’Abidjan et qui gère le bourbier de la CEDEAO au Mali.

Ce mardi 29 mai 2012, Hollande boucle son entretien avec le Président Yayi Boni puis les deux Chefs d’Etat s’adressent à la Presse. En substance, Hollande affirme qu’il n’y aura pas (et plus ?) d’ingérence française dans les affaires africaines.

Répétant ce qu’il a retenu de son entretien avec le Chef de l’Etat de l’ancien colonisateur du Dahomey, Yayi Boni déclarent que désormais, l’Afrique doit compter sur elle-même.

Mettons de bout en bout, ces deux déclarations et nous avons la nouvelle ligne diplomatique de Paris en direction de l’Afrique : il n’y aura pas d’ingérence directe de la France dans les affaires africaines parce qu’avec François Hollande, l’Afrique doit compter sur elle-même.

C’est donc après cette mise au point, que François Hollande, qui pense posséder la vérité sur le cas du Mali après avoir écouté une version diplomatique africaine de la crise en Côte d’Ivoire, va passer son premier appel téléphonique à Alassane Ouattara.

Mais l’homme ment de façon surnaturelle. Donc pour éviter qu’il mente au monde entier sur le contenu de l’entretien téléphonique, Hollande prend le soin de pondre un communiqué sur le site de l’Elysée dont voici la teneur :
« Communiqué - Entretien téléphonique entre le président de la République et le président de la République de Côte d’Ivoire
Le président de la République a eu ce matin un entretien téléphonique avec M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire et président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Le chef de L'Etat a exprimé la préoccupation de la France au sujet de la situation au Sahel et en particulier au Mali. Il a réaffirmé le soutien de la France aux actions de médiation de la CEDEAO et à ses efforts pour permettre le plein retour de la démocratie au Mali, garantir son unité et son intégrité territoriales et lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes.

Le Président de la République a évoqué avec le Président Ouattara les moyens qui pourraient être mis en œuvre pour mobiliser les Etats de la région, directement concernés par la situation, et plus largement la communauté internationale. Celle-ci ne peut être indifférente à la triple crise que traverse le Mali : politique, sécuritaire, et humanitaire.

Il a souligné que la France continuera à agir avec l'Union Africaine, ses partenaires européens et internationaux pour soutenir l'engagement de la CEDEAO au Mali et au Sahel.
Les deux présidents sont convenus de se rencontrer dans les meilleurs délais afin d'examiner comment approfondir le partenariat franco-ivoirien.»

Cela dit, venons en maintenant au sens de la démarche diplomatique française vis-à-vis d’Alassane Ouattara.

Ensuite, le sens de la démarche française.

Premièrement, le fait d’éviter tout contact avec Ouattara, le fait d’éviter même les appels téléphoniques, relève historiquement de la diplomatie de la rupture. Cela veut dire que la France de François Hollande prend ses distances vis-à-vis de Ouattara et n’entend ni de près ni de loin, lui donner le sentiment d’être son parrain, son complice ou son allié privilégié.

Deuxièmement, la France de François Hollande pense que trop de points d’ombres entourent le statut d’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire. Elle ne veut ni les endosser ni s’en défaire sans avoir fait son opinion personnelles sur les tenants et les aboutissants de ces points d’ombre.

Troisièmement, François Hollande pense personnellement que Ouattara est plus qu’infréquentable et qu’il faut qu’il le lui fasse savoir qu’il ne fait pas partie de ses amis.

Enfin, la France de François Hollande a tenu à envoyer un message public et officiel à Alassane Ouattara qui insiste pour se comporter comme un valet des Chefs d’Etat français en Afrique. Et ce message est le suivant : désormais, chacun se débrouille pour gérer les affaires intérieures de son pays.

Mais Hollande n’entendait pas s’arrêter là. En si bon et début de chemin. Il a déjà exprimé sa volonté très claire de conduire, selon des sources diplomatiques, un Audit sur la gestion des avances de trésorerie dont Ouattara a bénéficié au lendemain de son installation en Côte d’Ivoire, par Nicolas Sarkozy.

A l’époque, Ouattara faisait croire que le Président GBAGBO cumulait 3 mois d’arriérés de salaires. Ce qui est archi faux. Il n’y avait aucun arriéré de salaire car même le salaire du mois de mars 2011 était déjà positionné dans les banques, quand les bombardements français ont commencé.

Alors, où est passé cet argent ? Ouattara répond qu’il a servi à payer 3 mois d’arriérés de salaires des fonctionnaires. C’est ce même mensonge qu’il s’est fait fort de répéter lors de sa dernière interview avec RFI et qui lui valut un démenti de la part du Porte-parole du Président GBAGBO, représenté à cet effet par le Ministre Koffi Koffi Lazare.

Voici donc tout le sens de cette expression utilisée dans le Communiqué de l’Elysée : « … se rencontrer dans les meilleurs délais afin d'examiner comment approfondir le partenariat franco-ivoirien. »

Cet approfondissement est lié à une condition préalable : l’Audit des comptes des avances de Trésorerie françaises pour payer soi-disant 3 mois d’arriérés de salaires des fonctionnaires ivoiriens.

Voici donc tout le sens de la nouvelle démarche diplomatique française en direction d’Abidjan.

Et sans en attendre grand-chose, nous restons tout de même convaincus qu’il n’y pas non plus grand-chose à espérer du côté de ceux qui hier se prenaient pour des employés français en mission de conquête coloniale en Côte d’Ivoire.

Hollande feignant d’avoir compris nos conseils quant à la nécessité pour lui de regarder la Côte d’Ivoire comme son totem en prenant ses distances vis-à-vis d’Alassane Ouattara, nous ne pouvons que prendre acte de cette volonté affichée de faire les choses autrement.

Dans tous les cas, nous avons déjà pris les dispositions utiles pour imposer le respect à la France une bonne fois pour toutes, si jamais elle ose s’inviter dans la gestion à guichet fermé de nos différends avec le génocidaire Alassane Ouattara.

Par  Hassane Magued

Source : afrik53.com

 

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Mama Simone don't cry

30 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

KOMANDANT SIMI OL , LE PIONNIER DU " KEMETIC VIBRATION " REVIENT DANS CE CHEF D'OEUVRE INTITULE " MAMA SIMONE DON'T CRY " SUR LE COMBAT ADMIRABLE QUE MENE DANS LA CAPTIVITE A ODIENNE LA PREMIERE DAME DE CÔTE D'IVOIRE SIMONE EHIVET GBAGBO. A LA VEILLE DE LA FÊTE DES MERES , TOUS LES PANAFRICANISTES ONT UNE PENSEE POUR LA " MERE DE LA NATION " DONT LE COURAGE DANS L'ADVERSITE NOUS A TOUS BOULEVERSE LE LUNDI 11 AVRIL 2011. QUE LE DIEU DES ANCÊTRES AMON VEILLE SUR SON ETOILE !
JEAN CHARLES COOVI GOMEZ.

 


 

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Chaos en Libye.

24 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Chaos en Libye

MISRATA AVANT ET APRES

Trop peu de bonnes nouvelles nous parviennent de Libye ces jours-ci. Même les stations satellitaires arabes qui ont soutenu l’intervention de l’OTAN visant à renverser le régime corrompu et dictatorial, évitent à présent de parler des développements sur le terrain. Et quand ils le font, c’est avec beaucoup de discrétion.

Hier, un groupe de miliciens armés a pris d’assaut le siège du gouvernement à Tripoli exigeant le paiement de leurs salaires. Ce groupe était équipé d’armes légères et moyennes. Il s’est engagé dans une bataille avec les gardes, ce qui ne manque pas de susciter d’autres préoccupations en Libye.

Il y a plus de 135 conseils militaires dans la capitale libyenne, où des milices armées délimitent leurs zones d’influence et se battent entre elles, tandis qu’il n’y a ni autorité centrale, ni gouvernement digne de ce nom, en plus de l’absence de sécurité et de la propagation de la corruption à une grande échelle.

La Libye a rejoint le club de la corruption

Les pays occidentaux sont intervenus pour renverser le régime et ont prétendu empêcher un massacre par Kadhafi dans Benghazi. Cependant, la question est de savoir pourquoi l’Occident se distancie aujourd’hui de la Libye, alors qu’il aurait pu mettre en place une armée nationale, des forces de sécurité, des hôpitaux, de nouvelles institutions et un système judiciaire indépendant ?

Ce qui préoccupe en priorité l’Occident, c’est de laisser les taux de production de pétrole en Libye (1,3 million de barils) retrouver les niveaux de production d’avant la chute de Kadhafi, et d’assurer un flux continu de pétrole vers les raffineries de l’Ouest. Leur volonté de rester à l’écart de la Libye l’atteste.

Les accusations selon lesquelles l’Occident et les États-Unis d’Amérique, en particulier, ont remplacé la dictature par le chaos, sont fondées. Nous l’avons constaté en Libye comme en Irak. Ces deux régimes ont été renversés par l’Occident par une intervention militaire.

Pourquoi 20 000 Libyens doivent-ils aller suivre un traitement médical à l’étranger ? Pourquoi y a-t-il des centaines de médecins libyens qui travaillent dans les plus grands hôpitaux d’Europe occidentale, d’Amérique et du Canada ? La Libye a de l’argent et reçoit 60 milliards de dollars US par an pour ses revenus pétroliers. Alors, pourquoi l’Occident n’installe-t-il pas un hôpital pour le traitement des Libyens dans leur pays ?

La Libye, ces jours-ci, a rejoint le club de la corruption financière et politique, exactement comme l’Irak, et il détient peut-être un rang plus élevé que l’Irak à cet égard. Le ministre libyen des Finances a démissionné de son poste en signe de protestation contre le pillage des fonds publics. Il avait demandé que les avoirs libyens à l’étranger soient débloqués, plutôt que de les voir transférés de la Libye vers des comptes bancaires européens.

Garder le silence à propos de cette situation est un crime. Le peuple libyen qui a renversé le régime de Kadhafi doit se révolter contre cette situation désastreuse et contre ceux qui ont corrompu leur pays et ont effacé le rêve de la sécurité, de stabilité, de la prospérité et d’une gouvernance démocratique.

Les Libyens sont censés se rendre aux urnes d’ici un mois afin de voter pour un parlement. Cependant, il n’y a aucune indication que les élections auront lieu à la date prévue. Cela est dû à la faiblesse du Conseil national qui représente un trop faible pouvoir exécutif et législatif et qui échoue lamentablement à gérer les affaires du pays.

Le Conseil national reste toujours aussi confidentiel et n’intègre aucune nouvelle personnalité. Son président et ses membres ont essayé à deux reprises de renverser le gouvernement el-Keeb et la troisième est en cours. Le chaos est la seule certitude qui reste au pays.

La Libye fonctionne actuellement sur deux modèles : celui des milices armées et celui des groupes islamistes militants. Il n’y a aucune vision claire de la situation du pays, que ce soit après un an, à deux ou même à cinq ans. Par ailleurs, il n’y a pas non plus de dirigeants compétents qui puissent prendre en charge la direction des affaires.

Les Libyens se sont révolté

pour l’amour de la justice

Nous avions l’habitude de nous moquer des lois étranges de Mouammar Kadhafi, comme l’abolition de l’armée, l’interdiction de la formation de partis politiques ou de tribunaux d’appel. Cependant, il semble que la philosophie de Kadhafi et ses lois soient toujours en cours, appliquées d’une manière illégale, offensante pour l’Islam et les musulmans.

Mustafa Abdul Jalil, le Président du Conseil national a émis des lois accordant l’immunité aux révolutionnaires pour les crimes commis pendant la révolution, criminalisant aussi toute critique contre la révolution et les révolutionnaires. Ces lois ont suscité des protestations de tous les organismes de défense des droits de l’homme dans le monde entier.

Abdul Jalil dirige un conseil provisoire qui n’a pas le droit de décréter de telles immunités. Celui qui commet un crime de viol, un meurtre ou des actes de torture est un criminel et doit être jugé en tant que tel devant la justice et recevoir un châtiment mérité, qu’il soit un partisan de la révolution ou de l’ancien régime.

Les libyens se sont révoltés pour l’amour de la justice, pour la démocratie et pour disposer d’un vrai gouvernement, et non pas pour un duplicata ou une version encore pire de ce qu’ils ont connu.

En Libye, il y a des centres de détention mis en place par les milices qui arrêtent, torturent, tuent, violent des milliers de personnes accusées de soutenir l’ancien régime. Les rapports des organisations des droits de l’homme, dont Médecins Sans Frontières, Amnesty International et Human Rights Watch mentionnent de telles pratiques dans les détails. Par ailleurs, Médecins Sans Frontières s’est retiré de Misrata et a interrompu toutes ses activités en signe de protestation contre le viol et les actes de torture commis par les milices et leurs partisans dans une absence totale de droits.

Les révolutionnaires ne sont pas au-delà de la critique et ils n’ont pas droit d’être au-dessus de la loi, parce que ceux qui sont torturés sont aussi des Libyens et des compatriotes. Si le régime actuel ne parvient pas à assurer la coexistence entre les personnes d’un même pays et à maintenir la loi et l’ordre, alors à quoi sert une révolution ?

La haine de Sarkozy

envers les Arabes et les musulmans

L’Occident qui a organisé le changement de régime en Libye tient la majeure responsabilité de cette catastrophe. En l’ignorant, l’Occident prouve que sa principale préoccupation est le pétrole et le pillage des richesses du pays, tout en encourageant la corruption et en semant le chaos, allant même jusqu’à démanteler l’unité géographique et démographique du pays.

La Libye est confrontée à un sort incertain et les mouvements séparatistes se renforcent en raison de la faiblesse du Conseil de transition et l’absence d’un gouvernement central fort capable de faire face à cette situation désespérée.

Nous espérons entendre maintenant ceux qui ont critiqué les avertissements selon lesquels la Libye sera entraînée dans une situation similaire à celle de la Somalie - je parle de ceux qui nous ont dit que le nouvelle Libye sera différente et une sorte de modèle. Pourquoi sont-ils silencieux maintenant ?

Cette dégringolade concerne directement Sarkozy qui a prétendu être loyal envers la Libye, bien que sa haine envers les Arabes et les musulmans soient connue, comme sa volonté de piller la richesse pétrolière du pays sous couvert d’apporter la démocratie et les droits de l’homme.

Cette démocratie et ces droits de l’homme ont été mis de côté lors de sa campagne présidentielle qui s’est concentrée sur le racisme anti-immigrés - dont beaucoup sont originaires du Maghreb - et l’interdiction de leur venue en France, .

Il n’y a pas de regret à avoir face à la chute de Khadafi, mais le peuple libyen mérite un autre présent et un meilleur avenir que ce à quoi nous assistons aujourd’hui.

* Abdel Bari Atwan est palestinien et rédacteur en chef du quotidien al-Quds al-Arabi, grand quotidien en langue arabe édité à Londres. Abdel Bari Atwan est considéré comme l’un des analystes les plus pertinents de toute la presse arabe.

Source : afrique-asie.

 

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Libérez Gbagbo ! La nouvelle Vidéo de Komandant Simi OL à relayer d'urgence

24 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Libérez Gbagbo ! La nouvelle Vidéo de Komandant Simi OL à relayer d'urgence :

              



http://www.youtube.com/watch?v=Jz0KXYq5l8g

 

La crise ivoirienne qui s’est soldée par l’intervention de l’armée française et le kidnapping du président Laurent Gbagbo, est un point fort de la guerre de civilisation à laquelle nous assistons. C’est une guerre qui date de depuis l’Antiquité et qui est remise au goût du jour sous une forme de guerre totale, menée sur le plan économique politique, médiatique, militaire, mais aussi sur le plan psychologique, culturel et spirituel, impliquant le viol de notre imaginaire. Et dans cette guerre de civilisation, cette guerre totale, l’Afrique est la proie la plus facile.

 

Et là, j’applaudis avec un zeste d'amertume les occidentaux, ceux-là qui se revendiquent d’une certaine communauté internationale, parce qu’ils ont fait fort dans leur génie machiavélique. Ils ont réussi une telle corruption spirituelle collective des Africains au point de les mettre les uns contre les autres, afin de faciliter leur conquête. Il est vraiment déplorable de réaliser que des gens peuvent avoir du zèle meurtrier contre leurs semblables, par le seul fait de savoir qu’ils sont soutenus par des occidentaux. Alors que par référence à notre culture de sagesse ancestrale et millénaire, on aurait pu s’assoir et discuter. On aurait pu s'assoir et recompter les voix comme l'a si bien proposé le président Laurent Gbagbo.

 

Il va falloir expliquer à nos enfants, pourquoi le modèle démocratique ivoirien, entièrement calquer de celui de la France devrait-il exceptionnellement se soumettre aux décisions d’une certaine Commission Electorale Indépendante soutenue par des puissances étrangères, alors que toutes les démocraties du monde valident le résultat final des élections présidentielles sur les bases du conseil constitutionnel.

  On est ici dans une telle contradiction, une espèce de dichotomie démocratique, un désordre insoutenable. Et ce désordre se résume par ce que nous nous accordons tous à appeler le plus long coup d’Etat de l’histoire, déclenché depuis l’accession de Laurent Gbagbo au pouvoir en 2000.

Le nombre de prisonniers politiques de morts et de réfugiés comptés par milliers dans cette crise, traduisant le drame d’un peuple considérablement formé aux idéaux souverainistes du président déchu, emprisonné et en attente des instances de la cour pénale internationale, fait de la question de la réconciliation une problématique assez lourde, voire impossible de résolution dans de conditions défavorables. Par conséquent, cette impasse perceptible dans le processus de réconciliation, fait de la question de la justice, le point névralgique de la situation actuelle de la crise. Une crise qui, submergée par la désinformation, se refuse toujours de dire son nom, afin de dissimuler les besoins de crimes inassouvis et permanents du régime en place, face à son grand défi de spoliation néo-coloniale. En somme il n'est pas délirant de dire que la condamnation du président Gbagbo est un bon moyen de tuer l'espoir d'un retour à la paix, dans ce pays bien meurtri par les atrocités politiques, régies par le colonialisme français imbriqué dans un nouvel ordre international ultra vampiriste.

 

Faute de lieu de crime sur son peuple, après d’épuisantes années de résistance à ce qui ressemble plutôt à un complot international acharné contre sa politique progressiste, l’ex-président de la République de Côte d’Ivoire attend d’être entendu en justice comme le parfait bouc émissaire, pour des crimes commis par ses impitoyables adversaires politiques. Ayant bien entendu miraculeusement échappé à la mort, suite à des attaques militaires de la France « sarkoziste », en appui à des rebelles « ouattaraistes » désorganisés… Résumé d’une situation de crise qui donne froid au dos, au vu du nouveau virage que prend le sens de la justice dans le monde.

 

L'Afrique ne peut plus se permettre de livrer ou abandonner ses dignes fils, à l'abattoir des ardeurs néocolonialistes inter-générationnels et multiformes, au péril de son processus de Renaissance. L'africain nouveau doit maintenant accomplir son élévation spirituelle en se livrant à la tâche impérieuse de la mise en fondation des premières pierres de l'édifice de sa souveraineté, guidé par son sens le plus absolu de la solidarité.

 

Tous à la Haye le 18 juin 2012 pour la libération de Kodou Laurent Gbagbo !

Et que vive enfin la Côte d'Ivoire ! Et que vive enfin l'Afrique ! 

 

Komandant Simi OL

Etat Major de la Balistique Sonore.

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Coup d’Etat au Mali : La fin d’un mythe.

24 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Coup d’Etat au Mali : La fin d’un mythe

amadou toumani Toure

Le président déchu du Mali, qui voulait dédouaner les militaires, avait dit au sommet de sa gloire que les coups d’Etat étaient la conséquence de la faillite des politiques. Il n’avait jamais pensé que cela pouvait lui être appliqué un jour surtout à quelques semaines de la fin de son mandat. Triste destin que celui d’un homme dont la réputation « démocratique » avait été surfaite. Il suffit de faire le bilan de son parcours pour s’en convaincre.

Les occidentaux, pour les besoins de la nouvelle cause démocratique qu’il avait façonnée pour l’Afrique, après avoir soutenu des décennies durant les coups d’Etat et dictatures sanglantes qui avaient essaimé le continent, décidèrent de breveter des hommes et des régimes sortis de leurs laboratoires politiques en les érigeant en modèle de démocratie en Afrique. ATT en a été longtemps le porte flambeau.

On fit croire à son renoncement volontaire à exercer le pouvoir à la fin de la Transition au Mali en 1992. On falsifia le fait que la chute du régime de Moussa Traoré intervint à la suite de luttes populaires héroïques de la part des Maliennes et des Maliens et que l’armée ne retournera qu’à la dernière minute les armes contre le régime que pour sauver les meubles. C’est dans ce contexte politique que le puissant mouvement démocratique d’alors lui a imposé la fin de la transition malgré la réticence de certains militaires et hommes politiques d’alors. ATT comprit rapidement que le rapport de force ne lui était point favorable. Il accepta de reculer pour mieux sauter. La gestion hasardeuse du pouvoir par Alpha Oumar Konaré lui fit un boulevard pour revenir au pouvoir, paré cette fois-ci de la victoire au sortir des urnes. Le manteau démocratique lui fut taillé sur mesure.

Très rapidement il dilapida l’immense capital de sympathie et de popularité qu’il avait su acquérir auprès des Maliens, même si l’opinion publique internationale continuait à lui tresser des lauriers. Le bilan de sa gestion du pouvoir fut une calamité pour le Mali : mauvaise gouvernance, gestion patrimoniale du pouvoir, gabegie, corruption généralisée, impunité, discrédit général de l’Etat, affairisme politique, faillite morale… La liste est longue. Les Maliens, un peuple si fier de son histoire et de ses valeurs de civilisation finirent par baisser la tête. On avait désormais honte d’être Malien.

ATT avait créé autour de son régime un véritable clan de prédateurs qui avaient fait main basse sur les institutions politiques et les secteurs juteux de l’économie. Il fabriqua une majorité politique en achetant les leadeurs politiques de l’ancien parti majoritaire, l’ADEMA, et ses démembrements, le RPM et l’URD. La sauce fût agrémentée avec d’autres partis comme le CNID, son revers le PARENA et toute une flopée de partis alimentaires créés à l’occasion, comme le Mouvement Citoyen et dernièrement le PDES.

Il fabriqua à plein régime toute une caste de généraux et d’officiers supérieurs tout aussi voraces qu’incompétents. Faute de bataillons, de compagnies, de brigades et de corps d’armée à commander, il multiplia des postes au sein de l’appareil administratif de l’Etat en guise de prébende. Presque à l’improviste, l’administration du pays fut militarisée avec la complicité de la classe politique dans sa grande majorité. De nombreux cadres firent la politique du ventre. L’accès aux postes de responsabilité fut conditionné à l’aptitude à devenir un courtisan plat et vide. Les media publics devinrent les instruments de la griotique officielle pour soigner l’image internationale d’un tyran que détestait son peuple, tandis qu’à l’extérieur du pays il continuait à faire illusion.

Sa gestion des enlèvements d’otages occidentaux, son laxisme face à AQMI, sa complicité souvent insinuée par la presse occidentale quant au trafic de drogues et autres activités maffieuses dans le Sahel finirent par le rattraper. Critiqué par ceux qui l’avaient fabriqué et lâché par ses amis occidentaux, il fût obligé de croiser le fer avec le MNLA sous la pression populaire. Soupçonné par les siens d’être de mèche avec la rébellion, il biaisa comme d’habitude. Les « replis tactiques » successifs, les massacres de Aguelhoc et la déroute de Taoudénit firent par sceller son destin.

A l’analyse des faits, le coup d’Etat était inévitable. Aux raisons évoquées s’ajoute la volonté déguisée de ne pas quitter en réalité le pouvoir tant les intérêts en jeu étaient colossaux. Ceux qui en avaient fait leur parrain le pressaient de prolonger son mandat. Arguant de sa popularité on lui fit croire qu’il était indispensable. Le coup d’Etat intervenu au Niger voisin brisa leur élan. Le projet de referendum populaire pour relecture de la Constitution aux fins de réviser le nombre de mandat fut rapidement enterré. La pression internationale de ses amis occidentaux déçus par sa roublardise fit le reste. On lui signifia nettement qu’il devait quitter la scène. On lui tressa de nouveau des fleurs déjà fanées de démocrate exemplaire.

Mais visiblement ATT n’avait pas dit son dernier mot. La préparation des élections fut bâclée. Le processus électoral était devenu un véritable champ de mines. Les appétits voraces des prétendants au pouvoir, tous pressés et certains de l’emporter à coup sûr fit le reste. Les contestations violentes des résultats électoraux étaient désormais inscrites à l’ordre du jour. Les débordements et la pagaille qui devaient s’en suivre serviraient de prétexte à ses généraux à l’affût pour reprendre la main. Tel était le schéma machiavélique qu’il avait tissé.

La mutinerie du 21 mars déjoua complètement le complot manigancé contre son propre peuple. Le régime s’effondra comme un château de sable. Les insurgés étonnés par la facilité avec laquelle ils s’emparèrent du pouvoir furent les premiers surpris. Les actes qu’ils posèrent relèvent d’une improvisation évidente.

Face à une telle situation, la réponse des institutions africaines et internationales furent classiques : condamnation du coup d’Etat, exigence de restauration de l’ordre constitutionnel, suspension des aides, etc. Certains partis politiques de la place, éternels complices de ATT s’en firent l’écho comme il fallait s’y attendre. On sait depuis belle lurette qu’ils ne représentent qu’une minorité vorace comme des requins, largement discrédités par leurs pratiques connues de l’opinion publique nationale. Continuer à présenter le régime ATT comme démocratique constitue une insulte à l’endroit du peuple malien qui a enduré tant de choses sous l’ère ‘démocratique’ à tel point que certains courants en son sein n’hésitent plus à dire qu’ils regrettent la période de dictature de Moussa Traoré. La ‘démocratie’ est elle pire que la dictature ? Question hallucinante que les Maliens se posent désormais.

Déjà des schémas sont esquissés. ‘Gouvernement d’union nationale’ chantent déjà certains courants politiques soutiens bruyants de ATT hier et membres de la majorité sortante. En aucun moment, au plus fort de la crise au nord, ils ne posèrent un acte patriotique, résolus qu’ils étaient à cautionner le régime déchu. Reprendre les mêmes et recommencer la même chose c’est perpétuer le système ATT sans ATT.

Le redressement de la démocratie malienne et la restauration de l’Etat passent nécessairement par une période de transition dirigée par des patriotes sincères n’ayant aucunement trempés dans la gabegie actuelle. Eux seuls sont à même de nettoyer le pays et de le remettre sur les rails. Il faut tourner définitivement la page de la classe politique actuelle, faire appel à des hommes neufs et intègres et redéfinir un nouvel espace à la vie publique en changeant de façon novatrice les conditions mêmes de l’exercice démocratique au Mali. C’est la seule façon pour le Mali de renouer avec l’Histoire.
Issa Ndiaye
Source : PAMBAZUKA NEWS



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Les 600 preuves d’Ocampo seraient montées de toute pièce contre le président Gbagbo.

24 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Me Roste BAR HEIM, avocate à la CPI, au cœur d’un réseau de faux témoignages contre Gbagbo en Israël. Les 600 preuves d’Ocampo seraient montées de toute pièce.

LaurantGbagbo

 

Le 21 mai 2012 par IVOIREBUSINESS – L’information fait froid dans le dos et montre qu’à l’approche du 18 juin prochain, date de l’audience du Président Laurent Gbagbo à la CPI, la panique s’est emparée du camp Ouattara et du procureur Ocampo, dont la partialité et la collusion avec le camp ADO-SORO, ne sont plus à démontrer.

 

Le Président Laurent Gbagbo le 05 décembre 2011. 

 

En effet, un réseau de faux témoignages est à l’œuvre depuis plusieurs mois à Tel Aviv et Jérusalem en Israël, pour porter des accusations mensongères contre le Président Laurent Gbagbo, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes.

Selon une source très crédible, niveau A1, une avocate inscrite à la CPI du nom de ROSTE BAR HEIM
dont les bureaux à Tel Aviv sont au 216, BINIAN SHAR HAIN 3rd floor-barhaim law office, et qui peut être jointe au (00972)0525504368 a mandaté un pasteur ivoirien vivant en Israël dans la ville de Jérusalem pour mettre sur pied ce réseau de faux témoignages contre Laurent Gbagbo à la CPI. Elle agirait pour le compte du procureur Luis Moreno Ocampo.

C'est le pasteur ivoirien Bernard Abé Ettien qui a été chargé par Me Roste Bar Heim de rencontrer les réfugiés ivoiriens en Israël pour produire de faux témoignages contre Laurent Gbagbo, moyennant une somme importante et l’assurance que leur demande d'asile serait acceptée par les autorités israéliennes. Un accent particulier a été mis par Me Roste et son acolyte Bernard Abé Ettien, afin que les témoins choisis soient tous originaires du Sud de la Côte d’Ivoire, afin qu’aux yeux de la CPI, ils apparaissent crédibles.

Pour mieux convaincre les faux témoins, le pasteur Abé leur a affirmé que les autorités israéliennes ont donné leur accord pour que ces faux témoignages accablants contre Laurent Gbagbo soient produits.

Une fois tous convaincus et bien briefés, Me Roste BAR HEIM les a rencontrés et leur a fait remplir un formulaire de la CPI intitulé  « FORMULAIRE POUR LES PERSONNES PHYSIQUES. DEMANDE DE PARTICIPATION AUX PROCEDURES ET DEMANDE DE REPARATIONS DEVANT LA CPI POUR LES VICTIMES – PERSONNES PHYSIQUES ».

Ce sont tous ces témoignages pris entre le 15 et le 30 avril 2012 par Me Roste Bar Heim et Bernard Abé Ettien, qui forment l’essentiel du dossier des 600 preuves accablantes remises le 18 mai dernier par le juge Luis Ocampo Moreno à la CPI.

En effet, c’est une véritable batterie de soi-disant preuves, comprenant un peu plus 600 éléments, que le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo a remis le vendredi 18 mai 2012, à la défense de Laurent Gbagbo, à moins d’un mois de l’audience de confirmation des charges.

Cette remise de fausses preuves fait suite à une décision rendue le 24 janvier 2012 par la Chambre Préliminaire III de la Cpi. Elle ordonnait au Procureur Ocampo de divulguer le Document Contenant les Charges ( DCc) le 16 mai 2012 au plus tard.

Comme on le voit, ce sont donc un ramassis de fausses preuves de toute nature, notamment, audiovisuelles, photographiques et autres qui, ont été concocté par Luis Moreno Ocampo, qui ne produira pas de témoins physiques, chose bizarre, le 18 juin prochain à la barre.

Nul doute que nous reviendrons sur ce énième complot contre le Président Laurent Gbagbo.

Christian Vabé

 source : ARMADA

 

 

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