Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de afrohistorama.over-blog.com

MON AVERSION POUR OUATTARA EXPLIQUE EN DIX PHRASES. Par CALIXTHE BEYALA.

30 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

MON AVERSION POUR OUATTARA EXPLIQUE EN DIX PHRASES. 

Calixte1Par CALIXTHE BEYALA.


1° Je n'ai jamais de la détestation pour une personne, mais pour ses actes.

2° Monsieur Ouattara a participé aux tournants des années 1990 à la plus haute traîtrise jamais commise par un Africain contre l'Afrique. Il a aidé le FMI dans ses plans d'ajustements structurels, à jeter les peuples d'Afrique dans la plus grande des misères. Il va provoquer avec cette situation l'errance des cerveaux, l'immigration massive des africains dans d'autres coins du globe terrestre où ils seront malmenés.

2° Il va armer des voyous qui par la suite avec l'aide des Occidentaux vont faire main basse sur un des joyaux de l'Afrique : La Côte d'Ivoire.

3° Il perd les élections mais accède au pouvoir avec l'aide des prédateurs mondiaux DONT SARKOZY !

4° Il va ordonner le meurtre des milliers d'Ivoiriens.

5° il expédie son rival politique à la CPI que j'exècre car tribunal réservé aux Africains récalcitrants.

6° IL va faire tuer des gens en fonctionnant de leur ethnie et de leur religion.

7° Il lance des faux mandats d'arrêts contre ses adversaires politiques.

8° Il ment, fabrique du faux pour faire condamner ou salir ses adversaires. Il parle de réconciliation alors qu'il fait de la pacification en tuant ou emprisonnant tous ses adversaires.

9° Il continue de tuer tous les jours. IL A fait de la Côte d'Ivoire un état de non-droit

10° Aujourd'hui, il commet le pire en chassant les Ivoiriens de la terre de leurs ancêtres et EN les remplaçant par des populations étrangères ; donc il tue profondément les cultures des peuples de ces régions et en fait consciemment des apatrides.
AUCUN DICTATEUR, AUCUN GENOCIDAIRE, de Mobutu en passant par TOMBOLBAYE, de Bokassa en passant par les pires hommes que l'Afrique ait produit depuis les indépendances, n'a atteint un tel degré de cruauté et de méchanceté ! L’Afrique ne le lui pardonnera jamais.

 

Lire la suite

Qui est Raffaella la copine de super Mario Balotelli ?

30 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire


 Mario_Balotelli.jpg

Depuis plusieurs semaines, Mario Balotelli s’affiche au bras d’une belle brune. Celle-ci a vite été repérée par les médias britanniques ravis de découvrir une nouvelle WAG. Et surtout son passé. Raffaella Fico est une ancienne « présentatrice » en Italie. En fait, l’une de ses potiches dont raffole la télévision italienne.

La virginité de Raffaella mise à prix !
Mais Raffaella s’est surtout faite connaître en participant à une émission de télé-réalité type le Loft. Jusque là, le parcours est classique pour une femme de joueur. La suite l’est moins. Raffaella a profité de sa notoriété après le Big Brother italien pour essayer de vendre sa virginité sur internet pour un million d’euros !

Le Sun balance une information encore plus détonante. Selon le tabloïd anglais, Raffaella Fico est une ancienne « Bunga Bunga Babe », c’est-à-dire qu’elle participait aux orgies organisées par Silvio Berlusconi !

Mais pourquoi ça tombe toujours sur Balotelli ?

Source : le10sport.com
 

Lire la suite

Cameroun : la parité pour changer le monde Par Marie Louise Eteki-Otabela

28 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun : la parité pour changer le monde Par  Marie Louise Eteki-Otabela.

 

              

  

 

 Le changement social est la chose la plus difficile qui soit pour un peuple, pour tous les peuples. Un homme a dit ça quelque part. Alors, imaginez ce qu’une femme pourrait en penser. Car cela fait tout de même plus de trois mille ans que les hommes dirigent les communautés humaines : ils appellent cela « faire la politique ». Habituellement l’idée est qu’ils ont exclu les femmes du champ politique. Il y aurait eu comme une division sexuelle-naturelle- du travail. Les hommes au dehors, pour affronter tous les dangers et les femmes aux foyers pour assurer le repos du guerrier. Déconstruction d’un mythe.

Trois mille ans de pouvoir

Trois mille ans au Pouvoir ça donne des tics, ou, si vous préférez des reflexes. Appelez ça l’expérience. Même là, ils vous diront c’est comme donner un peigne à un chauve. Mais c’est surtout une capacité, une expertise (comme on dit maintenant) pour  conserver ce pouvoir. Alors ils ont inventé des principes : liberté, égalité, fraternité et bien d’autres. Cela fait trois cent ans qu’on s’y réfère. Les Français ont même coupé la tête à un roi au nom de cette sacro-sainte trilogie. Trois siècles après, le monde peine toujours à s’humaniser. Pourtant ils ont réussi à imposer cette devise de la République à la Terre entière. Mais tous les hommes de ce monde et ceux-là en tête, continuent de pratiquer ce qui fût la règle de l’Ancien Régime : celui non pas des primitifs mais des rois.

Esclavage, supériorité raciale et haine de l’Autre. Car jamais, au grand jamais, un noble  au sang bleu n’aurait osé prononcer de telles ignominies. Avant le Code Napoléon, on ne parlait que de servage, de noblesse et à la limite, du Tiers-Etat. Pour les « sujets » de Sa Majesté, les femmes servaient de décorum à la Cour, accessoirement dans les alcôves quand elles n’étaient pas assignées à nourrir les bébés –nobles- loin de la Cour. Il fallait cacher ces seins…nourriciers. Quant aux sauvages, ils mirent du temps à leur reconnaître une âme. Les Américains « blancs » et protestants étaient terrorisés à l’idée de lâcher tous ces barbares dans la nature. Lincoln eu le dernier mot…

Ils ont avalés les couleuvres et aboli l’esclavage. Il fallu alors des mécanismes pour  s’en protéger. On partit en Croisade et on prit un siècle pour civiliser les Nègres…Après le Tiers-Etat, le Tiers-monde fit son apparition : la Bible d’une main, le sabre dans l’autre, on découvrit l’Amérique mais on pacifia l’Afrique. Citadelle imprenable, l’Asie résista tant que Mao fût. Le Pouvoir se transforma en instruments de domination. Et la femme de Mao- qui se souvient d’elle, de son nom ? - fut jugée par…la Révolution culturelle. Il y eut des Constitutions, des Gouvernements, et mêmes des Assemblées nationales. Tocqueville fonda la démocratie en Amérique où le commerce Triangulaire bâtait son plein. Ce fut le règne du libéralisme. On ne va pas refaire l’Histoire : la leur est connue. La nôtre, celle des femmes, à peine.

Quel conflit de générations ?

C’est que le Cameroun par exemple sort de terre au Traité de Versailles. Deux cents tribus qu’il fallut unir pour mieux les tenir, seule garantie si l’on voulait continuer à produire toutes sortes de drogues- les douces et les plus dures- du cacao pour adoucir leurs mœurs et toutes sortes de matières premières mais surtout continuer à pomper du pétrole…en douce. Il fallait y aller progressivement D’abord les mettre sous-tutelle des Nations Unies, puis la Mère Patrie qui avait elle, l’expérience  de gestion d’un empire coloniale, (leurs ancêtres les Romains étaient passés par là) évaluerait régulièrement les progrès accomplis. Ahidjo fût donc préféré à Um Nyobe (le communiste !). Pour le reste du Continent, Houphouët  tenta en vain d’effacer le  « NON » de Sékou Touré –francophilie oblige !- Il leur fallait quelqu’un de plus « africain »  et c’est Bongo qu’ils ont trouvé pour  verrouiller définitivement la politique africaine de la France : la FrançAfrique.

Une jeune femme ne sera jamais un homme, même chez les…  Masaï. Un Jeune beti  me le rappelait crument un jour dans les locaux de l’UNIFEM( !) à Yaoundé : « le pipi d’une femme ne peut pas traverser un tronc d’arbre ! » Alors de quel conflit de générations parlez-vous ? Quand ils bourraient les urnes en 1947, pour faire d’ Hamadou Ahidjo, le futur premier président du Cameroun, il n’avait que…23 ans !  Vous avez déjà vu une femme au pouvoir ? Je ne parle même pas de l’Afrique.  Où ce miracle a-t-il eu lieu ? Je ne parle pas de ces femmes –alibi qu’ils mettent à la tête des gouvernements quand ils ont l’embarras du choix parmi leurs énarques sortis de Polytechnique.  Depuis la Monarchie Constitutionnelle, quelle femme y a-t-il eu au Pouvoir en Angleterre avant Tatcher ? Quel nom de femme vous avez retenu dans l’équipe de  Hitler ? Quelle femme y –a-t-il eu aux affaires du Monde chez nous avant Foning ? Les Suffragettes qui lancèrent le féminisme ? Angela Davis qui fût la femme la plus « wanted » des USA ? Même la Lagarde au long cou n’y a fait son apparition que grâce à l’affaire DSK… Les révolutionnaires français ont été jusqu’à couper la tête à cette jeune femme qui failli leur ravir la vedette en proposant la Déclaration universelle des droits de la femme et du Citoyen ! Nos ancêtres d’amazones c’est de l’ordre de la mythologie comme le matriarcat du même nom et tout ce qui nous concerne…

Joyce pleurait l’autre jour, à 5 ans, parce que maman ne me met jamais les robes de fille ! Voilà où en est le féminisme aujourd’hui ! Et pourtant elles ont commencé par arracher soutifs et grosses culottes : elles voulaient être libres. Le téton au vent et le string de rigueur : la souveraineté passait par nos corps avant d’arriver en politique… Ils ont parlé d’émancipation. Quand elles ont enfilé le pantalon, ils ont crié haro sur l’égalité ! Les plus pervers parlaient anglais : ils en ont fait une question de « gender ». C’est comme ça que la lutte pour le pouvoir est devenue une affaire de genre. Et en français facile cela faisait du coup mauvais genre. Alors ils ont ramené la politique  « au  développement d’abord... ». Cinq décennies que nous avons mis à passer de l’humanisation de la colonisation au développement à visage humain ! Que de projets, que de milliards dépensés sur le dos  et au nom des femmes… Tout ce tapage médiatique pour n’accoucher que d’une souris nommée « équité sociale ». Cette dernière a même eu ses spécialistes : depuis les départements d’études féministes jusqu’aux ONG, sur le terrain des petits projets de femmes ! Nous les avons planifiés, suivis, évalués : des séminaires à n’en plus finir. Nous ne devions pas faire la politique pour rester objectifs !

Changer la face du monde

Tant de subterfuges justes parce que les féministes ont dit que la politique ce n’est pas le pouvoir. Que la politique ce n’est ni le confisquer ni le donner. Mais non, les femmes ne veulent pas « arracher » le pouvoir. Nous avons une expérience autre du pouvoir : trois mille ans que nous donnons la vie, cela laisse des traces. Trois mille ans que nous gérons des milliards de foyers cela donne du pouvoir, le vrai : celui de faire avec… Vous avez entendu une femme dire qu’elle confisque la vie ? D’ailleurs comment ferait –elle ? Il y a un cycle de la vie.  De toute vie… Vous aviez choisi  le dehors…Vous avez choisi les biens, la richesse, la puissance et la gloire. Combien de femmes ont leur nom dans votre Histoire ? Inimaginable « la vielle négresse et la médaille »… Nous viendrons au Pouvoir comme nous venons au monde : pour servir, pour  humaniser le monde. Ils nous disent ça comme une blague : on ne va pas refaire le monde ! Mais si, les femmes veulent refaire le monde. Changer le visage hideux de « votre » monde. Y inscrire comme disait Olympe de Gouges, l’Amour, le Courage et la Beauté.

Cela fait trois mille ans et même plus que les femmes retiennent votre monde au bord de l’abîme, du fait de votre cupidité. Du pouvoir, toujours du pouvoir encore et encore du pouvoir ! Ce que les féministes disent c’est juste que les communautés humaines peuvent être gérées autrement. Même ce slogan : «  faire la politique autrement » notre slogan, vous l’avez confisqué. Chacun se lève pour taper la bouche avec,  comme des perroquets ! Des hommes qui n’ont aucune idée du courage que cela prend de consacrer sa vie à quelqu’un. De prendre soin de l’humanité, une attention permanente à un embryon de vie jusqu’à en faire une personne humaine libre, égale. Donner un sens à la fraternité (d’accord ce n’est pas facile à dire « sororité »). Ils ont été jusqu’ à inventer le complexe d’Œdipe : que le fils doit tuer le père pour s’en libérer: une histoire incroyable qui se répète chaque jour sous nos yeux, en Afrique! La violence, la cruauté, inscrite, institutionnalisée jusqu’ au firmament : irréparable ! Vous voyez ça d’ici, une fille tuant sa mère pour survivre, et pouvoir enfin faire la politique ?

Comme tout mouvement social, le féminisme a une histoire. Celle-ci ne peut se réduire ni à un conflit de générations, ni à une histoire de sexe. Ça c’est le discours des hommes. Quand une femme se lève – même du haut de son 1m10 les bras levés-  pour dire moi aussi je peux diriger notre pays, ils en font un porte étendard... pour dévaloriser le discours des femmes, pour que l’on ne voit plus les autres femmes, surtout pas les pionnières : il faut les oublier, les ramener à une portion incongrue : trois femmes sur…40, 50 candidats ! On ne sort pas du statut d’accompagnatrices… d’une  voix dans le désert, parce qu’ils ont une telle peur des femmes que cette peur se transforme souvent en haine des femmes. Alors ils prennent plaisir à exhiber  celles qui  « ne dérangent pas ». Faute de pouvoir nous guillotiner …ils rêvent de nous parquer toutes  dans des harems afin que ceux qui n’en n’ont pas les moyens puissent se contenter des troisièmes bureaux : il s’agit de nous tenir à distance et du plaisir et…du Pouvoir !

Trois mille ans que les hommes massacrent les femmes – au propre et au figuré- de la tête aux pieds -bandés- en passant par des tonnes  de clitos coupés dans nos contrés.  Ils appellent ça  l’élégance… On est revenu aux talons aiguilles, de vraies échasses : au moins nos filles n’auront pas besoin d’installer toute une machinerie pour se mettre à niveau pour parler à leurs concitoyens où à leurs invités comme ce fut le cas au Gabon…une humanité souffrante, monstrueuse.  Alors de plus en plus de femmes diront « non » : il n’y a pas de conflit de générations de femmes en politique parce qu’il n’y a jamais eu de femme au Pouvoir- selon les femmes- pas plus ici qu’ailleurs. Il n’y a pas de lutte entre les femmes en politique parce que la politique pour nous n’est ni une question de taille, ni une affaire de hiérarchie, et encore moins de positionnement : se déclarer candidate un an avant…les autres ! Mais c’est qui ces autres ? Tant de femmes qui donnent la vie, leur vie ? Mais chacune a son histoire, son expérience de vie, irréductible. Ils ont été jusqu’à inventer la polygamie pour banaliser les femmes, j’en ai  deux comme toi à la maison ! Ils aiment ça être au centre de nos jalousies, se repaître de notre oppression, pendant que le pays est confisqué…pendant que le pays se meure parce qu’ils ont confisqué toute la richesse, pendant qu’ils bousillent nos enfants, les privant d’avenir !

Alors une femme s’est levée pour la première fois au Cameroun en 2004. Elle a dit moi aussi je peux être président du Cameroun. Panique dans leurs rangs. Il a fallu à tout prix étouffer ça ! Trouvez n’importe quel prétexte pour refuser sa candidature. Pas avant la France tout de même…  Une deuxième candidature a été fabriquée sur le champ : ils ont été à la bonne école depuis 1947 à Maroua… Les journaux ont crié au loup, à la misogynie ; elle a même tenté de porter plainte aux Nations-Unies pour discrimination, atteinte aux droits de la personne, et crime contre l’humanité des 12 millions de femmes Camerounaises. Rien n’y a fait. Cela n’a même pas empêché l’exécuteur de cette basse manœuvre de la menacer publiquement devant toute la classe politique réunie …au Palais des Congrès à Yaoundé ! Elle avait beau jurer la main sur le cœur que faire la politique pour les femmes ne signifie pas la haine des hommes. Nous voulons juste sortir d’un régime politique, cette façon totalitaire de faire la politique, qui nous est imposée depuis 50, 60 ans et qui consiste même à confisquer les citoyennes-femmes, à s’en servir comme des « vedettes américaines » avant les vraies « choses » ! Elle a même écrit et publié depuis 10 ans, un des rares vrais livres (1)qui analyse en long et en large ce régime politique, sa nature, son fonctionnement, et comment ce régime nous anéantit chaque jour, en détruisant notre capacité à avoir des droits inaliénables - ils ne connaissent pas ce mot !- nos capacités d’agir... et jusqu’ à l’identité de chaque citoyen. Les Camerounais ferment les yeux et les oreilles très forts. Ils ne veulent rien entendre, ils ne la voient pas. On lui dit « mais on ne vous entend plus  ces derniers temps », sous-entendu depuis …que d’autres femmes sont candidates !

Alors je souris. Et je leur dis tendrement…d’autres gens, les vrais gens m’entendent eux ! Ils ont été pondre un Livre équivalent,-certes à trois- un amoncellement de faits historiques (2) juste pour me répondre… Mais ils oublient que Tumi et moi, nous avons lu Hannah Arendt bien avant pour savoir que : « la véritable compréhension nécessite une perspective critique, celle qui remonte toujours aux jugements et aux présupposés qui ont précédé et inspiré l’enquête strictement scientifique »(3). Quand il dit qu’un véritable espace de débat politique doit donc s’ouvrir…C’est tout un programme politique. Quand nous  réclamons cette Assemblée des peuples camerounais depuis 2007, quand le peuple Camerounais a refusé de voter par une abstention record, historique et que cette fois-ci  encore, en 2011, malgré des subterfuges inimaginables,  ce même peuple a refusé de s’inscrire sur les listes électorales, est-ce un Congrès ordinaire ou extraordinaire qui aurait  réglé le problème ? Le jour où nous arriverons à inscrire cet autre façon de faire la politique dans notre réalité sociale, sans écraser personne, sans massacrer des enfants, sans anéantir qui que ce soit – pas même nos adversaires-  ce jour-là  sera  un jour de libération pour notre peuple tout entier parce que les femmes, et quelques rares hommes évidemment, ont plus de trois mille ans d’expérience de la gestion plurielle de la vie. Nous aurons montré la voie pour changer le monde. C’est cela la Parité.

Marie Louise Eteki-Otabela

Présidente de la Coordination des Forces Alternatives, parti politique féministe, légalisé depuis 1997

Première femme camerounaise à se porter candidate à la présidence de la République au Cameroun en 2004

----------

1) Eteki-Otabela Marie Louise : Le totalitarisme des Etats africains, le cas du Cameroun, l’Harmattan-Paris, 2001.2) TH. Deltombe, M. Domergue, J. Tatsitsa : Kamerun ! Une guerre aux origines de la Françafrique         (1948-1971) cf. page 116 : comment Hamadou Ahidjo est entré en politique… en 1947 à Maroua !

3) Hannah Arendt : La nature du totalitarisme 1990 p. 44

 

 

Lire la suite

PPTE : LA MISÈRE CÉLÉBRÉE .Le grand économiste américain ADO a frappé un grand coup!

28 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

PPTE : LA MISÈRE CÉLÉBRÉE .Le grand économiste américain ADO a frappé un grand coup! La Côte d'Ivoire vient d'être admise parmi les Pays Pauvres très endettés. Vive la prospérité à l'envers!

photo26divers

 



''La Côte d’Ivoire vient d’être admise au rang des pays à qui une partie de leur dette devra être remise au titre de l’initiative ppte (pays pauvres très endettés). En effet, depuis le mardi 26 juin 2012, les institutions de Breton Woods que sont la Banque mondiale et le Fmi ont certifié cet acte qui fait de ce pays un bénéficiaire de cette manne du club de Paris et des autres institutions financières. Cependant, bien que saluée par la plupart des ivoiriens, les autorités y compris, cette confirmation vient démontrer à quel point la Côte d’Ivoire est loin de pouvoir voler de ses propres ailes pour le moment. Alors qu’on nous a annoncé que la Côte d’Ivoire sera un pays émergent d’ici 2020, on applaudi aujourd’hui qu’elle soit un pays pauvre très endetté. Il faut dire que cela ne doit en aucun cas faire la fierté des ivoiriens. C’est une honte pour le pays et ses fils. Selon les textes, l'initiative pays pauvres très endettés (Ppte), est une initiative qui vise à assister les pays les plus pauvres du monde en rendant leurs dettes internationales « soutenables ». Loin de nous a donner à un exercice pédagogique, nous pouvons cependant dire que l’adjectif qualificatif ‘’pauvres’’ précédé de l’adverbe ‘’plus’’ qui montre que ces pays sont d’une extrême pauvreté, ne laisse aucun doute sur le fait que la Côte d’Ivoire est encore au bas de l’échelle des pays qui sont sur la voie du développement. Faut-il le rappeler, pour bénéficier d’une assistance au titre de l’initiative Ppte, un pays doit faire face à une charge de la dette insupportable, hors du champ des mécanismes d’allègement de la dette traditionnellement disponibles. C’est l’une des quatre principales conditions pour être éligible.''

Par B tocla.

Lire la suite

Les appels vers l’Afrique, la vache à lait des dictatures et régimes corrompus.

28 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les appels téléphoniques vers l’Afrique, la vache à lait des dictatures et régimes corrompus.

8174556-femme-africaine-heureuse-prenant-la-parole-a-son-nu.jpg

 

Les prix des appels entrants vers l’Afrique augmentent dans certains pays de 111% depuis 2009. Cette augmentation brutale des couts de communication s'est lourdement répercutée sur les africains vivants en Europe, en Asie et aux États-Unis. Pour illustrer ce phénomène nous allons prendre l' exemple de la France où il y'a 3 ans, pour appeler vers l' Afrique , il suffisait d' acheter une carte à 7,5 Euros. Cette carte permettait en moyenne de communiquer pendant 100 minutes. Subitement depuis 2009 pour 7,5 euros , ils disposent désormais que de 30 minutes de communication là aussi étant une moyenne raisonnable.

 

Les prix de communication vers l' Afrique ont augmenté , et même beaucoup trop augmenté à tel point qu' appeler les parents de façon régulière devient un lux pour la majorité silencieuse des africains établis en occident. Nous allons donc tenté de comprendre une partie du phénomène.

En 2009, le Ghana , le Congo Brazzaville , le Sénégal et le Gabon suivis d' autres pays un peu plus tard décident d' imposer une nouvelle taxe spécifique sur les télécommunications appele
́e Surtaxe sur les appels internationaux entrants (SAIE).

 

SAIE prend la forme d'un montant forfaitaire que les opérateurs doivent facturer pour l'aboutissement des appels internationaux entrants, et dont le gouvernement définit la valeur. Le gouvernement fait appel à un organisme privé pour mesurer le nombre deminutes de communications internationales entrantes acheminées par chaque opérateur et facture les opérateurs en conséquence.Les sommes ainsi prélevées sont ensuite partagées avec l'organisme privéchargé d'effectuer les mesures.

Les prix de la SAIE sont différents des frais d'acheminement du marché qui étaient appliqués avant l'introduction de la taxe.

 

Conséquences directes pour la diaspora

  • Au Sénégal, les prix ont augmenté de 50%. Un opérateur de réseau mobile (« ORM ») du Sénégal a noté que le nombre de minutes d'appels internationaux acheminées sur son réseau diminuait chaque mois depuis la mise en place de la taxe.
  • Au Ghana, les prix ont augmenté de 58%. Un ORM a signalé que les revenus provenant du trafic entrant avaient chuté de 12% dans les six premiers mois qui ont suivi l'introduction de la SAIE. Un autre ORM a rapporté une baisse de 35% du nombre de minutes d'appels internationaux sur son réseau dans le mois qui a suivi l'introduction de la SAIE.
  • Au Congo Brazzaville, le prix du trafic entrant a bondi de 111%. Les données d'un ORM ont indiqué que le trafic entrant a chuté de 36% entre mai 2009, époque de l'introduction de la SAIE, et mai 2011.
  • Au Gabon, les prix ont augmenté de 82% lorsque la SAIE a été imposée en août 2011.

Changement de cap ?


Le Mali songe à introduire une taxe sur les appels internationaux entrants pendant que beaucoup de pays sont entrain d’abandonner cette pratique, notamment le Sénégal avec l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, le Gabon et la Côte d’Ivoire.

Source : mygab.tv

 

Lire la suite

La Fortune de Karim Wade découverte grâce à l’appui de la France et des Etats-Unis.

27 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La Fortune de Karim Wade découverte grâce à l’appui de la France et des Etats-Unis.

wade ab&karim

La France et les Etats-Unis ont accepté d’apporter leur concours au Sénégal pour qu’il mette la main sur les milliards que des pontes de l’ancien régime auraient caché en occident et dans les pays arabes.  

Washington et Paris auraient déjà fini de ficeler un dossier sur le circuit de l’argent mal acquis.

 Selon le journal Enquête, grâce à cette coopération  le gouvernement a  découvert tout sur la fortune de Karim Wade. Ses réseaux souterrains et les placements qu’il a fait un peu partout dans le monde ont été exhumés.

Dans les prochains jours tout cet argent va revenir au Sénégal et ce grâce à la précieuse collaboration de la France et des Etats Unis.

Source: Senego.com
http://actu-senegalaise.senego.com/la-fortune-de-karim-wade-decouverte-grace-lappui-de-la-france-et-des-eats-unis_22699.html#ixzz1z1j2e9V

 

Lire la suite

Cameroun : Scandale du contrat Camair/SAA .En exclusivité les preuves des commissions perçues par Issa Tchiroma Bakary actuel Ministre de la communication.

27 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun : Scandale du contrat Camair/SAA .En exclusivité les preuves des commissions perçues par Issa Tchiroma Bakary actuel Ministre de la communication.

issa-tchoroma-bakary

 

Plantons le décor: «En niai 1994, des accords écrits avaient été conduits à Paris, en France, par lesquels la South African Airways (SAA) s’encageait à assurer la maintenance des Boeing 737 et 747 appartenant à la défunte Camair.

Du fait de la défaillance et de la grossière négligence dans l’exécution de ces contrats, le Boeing 737-200 immatriculé TJCBE et baptisé Le Nyong s’est écrasé à Douala le 03 décembre 1995, coûtant la vie à soixante et onze (71) personnes. De même, en 1997, le Boeing 747-200 Combi, Le Mont Cameroun, a perdu un réacteur en plein vol, aux environs de Paris, en France», peut-on lire dans la quatrième lettre rendue publique par le ministre d’Etat Marafa Hamidou Yaya.

La question qui taraude l’opinion est désormais celle-ci: quels sont ceux qui ont touché les commissions à l’origine du mauvais entretien des avions ayant conduit au crash de Le Nyong dans lequel 71 personnes ont trouvé la mort?

Votre journal a mené son enquête. Il retrace dans cette édition le circuit des commissions et publie en exclusivité les transactions bancaires qui établissent clairement les montants perçus par l’ancien ministre des Transports et actuel ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, l’ancien président du Conseil d’administration de la Camair aujourd’hui avocat général à la Cour suprême du Cameroun, Joseph Belibi, puis le Français Philipe Marmier, autre intermédiaire dans la transaction.

Les documents que nous publions en exclusivité retracent les commissions perçues par les trois personnalités auprès de la SAA via son compte bancaire N°10085233 (compte client N°1049690) domicilié à la Standard. Comme l’attestent les différents Avis de débit (voir facsimilés N°01), l’ancien ministre des Transports a perçu 171.247 US$ sur divers comptes bancaires domiciliés tantôt à la Banque Crédit Lyonnais de Paris tantôt à la Banque Française de l’Orient à Paris. Issa Tchiroma percevait également des commissions auprès de Philippe Marmier. Pourquoi? Eh bien parce que le ministre des Transports qu’il était à l’époque avait bien ficèle son affaire.

Philipe Marmier, un des hommes lige du contrat Camair/SAA, a encaissé au total 2.098.474,80 US$ de la SAA sur son compte n°32923870 E domicilié à la Banque Française de l’Orient à Paris. Le compte sur lequel il avait la haute main, faut-il l’indiquer, est au nom de Mlle Kaja Kabakele (facsimillé N°02). Donc, Issa Tchiroma, dans son compte N°16111084 domicilié à Douala à la banque BICEC, touchait également des sous-commissions sur les parts perçues par Philipe Marmier comme l’attestent les virements opérés à son profit à partir de ce compte (voir facsimillés N°02) et sur instruction de Philipe Marmier.

Quant à Joseph Belibi, il a perçu 46.690 US$. Pourtant, le magistrat avait nié avoir reçu le moindre franc, si l’on s’en tient au rapport de la mission Foumane Akame date du 2 décembre 2000 et dont nous publions l’intégralité.

Rappelons que dans le cadre du procès devant la Cour arbitrale de Paris, alors que les avocats du Cameroun avaient besoin des preuves des commissions pour obtenir gain de cause devant la SAA, les Camerounais impliqués dans les commissions occultes avaient refusé de collaborer avec la commission Foumane Akame qui leur promettait d’ailleurs l’immunité. L’Etat du Cameroun a dû quasiment verser une forte somme d’argent à un certain Peter Schledon, implique dans la transaction mais qui n’avait pas obtenu ses commissions (850.000 US$), pour obtenir les fameuses preuves à conviction.

Rapport de mission du comité de suivi de l’exécution des contrats de maintenance des avions entre Cameroon Airlines (Camair) et transnet South Africa (S.A.A) 07 DEC 2000

Le Comité de Suivi de l’exécution des Contrats de Maintenance des avions entre Cameroon Airlines (CAMAIR) et Transnet South African Airway (S.A.A) a effectué une mission à Paris, France, sous la conduite de son Président M. Jean Foumane Akame du 26 novembre au 06 décembre 2000.

Les objectifs de cette mission étaient:

(1) La tenue des séances de travail avec les Conseils Sud-Africains et certaines personnalités camerounaises pressenties comme témoins devant la Cour Arbitrale de Paris;

(2) La saisine de la Cour Internationale d’Arbitrage de Paris.


I- DES DISCUSSIONS 

A la demande expresse des Conseils Sud-Africains, le Comité a tenu des séances de travail avec les personnalités Camerounaises pressenties comme témoins devant la Cour Arbitrale, en vue de rassembler les éléments indispensables à un aboutissement heureux de la procédure arbitrale.

Réuni du 27 au 30 novembre, le Comité a tour à tour reçu

• M. ISSA TCHIROMA, ancien Ministre des Transports ;

• M. Joseph BELIBI, ancien Président du Conseil d’Administration de la Cameroon Airlines ;

• M. Ignatius SAMA, Directeur des Etudes et de la Planification de la Cameroon Airlines ;

• M. Peter SCHLEDON, Consultant.

Leurs différentes déclarations se résument ainsi qu’il suit

A./ M. ISSA TCHIROMA 

L’ancien Ministre des Transports a retracé l’historique des contrats de maintenance de la CAMAIR/SAA, les difficultés rencontrées puis les différentes démarches entreprises pour obtenir l’adhésion et l’approbation par la haute hiérarchie de la signature desdits contrats.

Il a fait savoir qu’il entretenait des relations étroites et anciennes avec M. Philipe MAR¬MIEN et a justifié son implication personnelle dans les négociations par le souci qu’il avait de voir les rapports entre les deux compagnies évoluer vers une absorption de la CAMAIR par la SAA dans l’éventualité d’une privatisation de la CAMAIR.

M. TCHIROMA a soutenu que les contrats étaient exécutés de manière satisfaisante grâce à l’appui d’Advanced Trust Ltd (ATT) contre le paiement d’une Commission. Il a nié avoir perçu de l’argent ou des cadeaux avant la signature des contrats. Cependant, il a admis avoir reçu et parfois sollicité des sommes d’argent de ATT, pour financer ses activités politiques après la signature des contrats. Une fois demis de ses fonctions ministérielles, ATT lui a fait savoir qu’elle ne pouvait plus satisfaire ses sollicitations pour des raisons de difficultés de trésorerie.

B./ M. Joseph BELIBI

M. Joseph BELIBI dit avoir favorisé la signature des contrats de maintenance entre CAMAIR et la SAA, sur instruction du Ministre des Transports en exécution d’une politique gouvernementale.

Il a affirmé qu’au vu des études préalables et favorables menées par les techniciens de la CAMAIR et face aux rapports difficiles avec AIR France qui assurait la maintenance des appareils CAMAIR, il avait, en sa qualité de Président du Comité ad hoc pour l’attribution des contrats de maintenance, recommandé à la haute hiérarchie, la conclusion des contrats avec la SAA.

L’ancien Président du Conseil d’Administration de la CAMAIR a justifié sa substitution au Directeur Général de la CAMAIR pour la signature desdits contrats par le conflit d’intérêt évident du fait de la nationalité française de M. CECCARELLI et sa qualité d’Administrateur de AIR France au Conseil d’Administration de la CAMAIR.

Il a catégoriquement nié avoir reçu de M. MARNIER ou toute autre personne de ATT ou SAA quelque présent ou sommes d’argent avant ou après la signature des contrats.

Par ailleurs, il a reconnu l’omniprésence de M. MARMIER lors des négociations avec SAA mais a dit ignorer le rôle exact, de M. MARMIER au sein de SAA ainsi que l’existence d’ATT comme entité, jusqu’aux premières difficultés survenues lors de l’exécution des contrats.

C./ M. Ignatius SAMA 

Directeur Technique à la CAMAIR à la signature des contrats, M. SAMA a participé à plusieurs missions et réunions préalables, il a dit avoir participé à l’examen du projet de contrat proposé par SAA. Il a relevé pour le déplorer le refus par le Président du Conseil d’Administration et la tutelle de considérer les préoccupations et réserves des techniciens et personnel de la CAMAIR quant au bien-fondé des contrats des 737, au vu de la renommée internationale de la CAMAIR pour leur, maintenance.

M. SAMA a dit avoir observé la présence de Philippe MARMIER et d’autres au sein des délégations de SAA, sans connaître leurs fonctions exactes.

Bénéficiant manifestement des relations privilégiées avec le Président du Conseil d’Administration et la tutelle, ces derniers refusaient les interventions objectives de la CAMAIR et traitaient ses représentants avec condescendance.

Il a conclu ses propos par la description détaillée des circonstances des incidents de la perte du réacteur du 747 à Paris, et la saisie de la 747 à Johannesburg en Décembre 1999.

D./ M. Peter SCHLEDON

Expert Consultant, intervenant aussi bien pour le compte de SAA et ATT lors des négociations et l’exécution des contrats CAMAIR/SAA et SAA/ATT, M. Peter SCHLEDON a également préfinancé la procédure pendante devant la haute Cour de justice de Johannesburg.

Soucieux de rentrer en possession de sa quote-part de commissions, près de 850.000 USD, il a proposé ses services au Comité pour la production des pièces et détails nécessaires pour établir le paiement des pots de vins à des personnalités camerounaises, indispensables au succès de notre procédure et ce au plus tard le 15 décembre 2000.

II.- DE LA SAISINE

L’acte de saisine dont copie ci-jointe en annexe a été finalisé et déposé à la Cour Internationale d’Arbitrage de Paris par les soins de nos Conseils le 30 novembre 2000 à 15 H 30 précises. Les frais de saisine d’un montant de 2500 USD ont été réglés, ci-joint en annexe copie chèque bancaire.

III.- OBSERVATIONS

1) Les discussions avec Messieurs TCHIROMA, BRIN ainsi que M. SCHLEDON laissaient présager des difficultés pour l’obtention des pièces déterminantes du dossier dont: les relevés des comptes bancaires qui établissaient la perception des pots de vins par les personnalités camerounaises.

ATT a réitéré sa demande quant à ses exigences d’un pourcentage de 20 % des gains éventuels de la procédure ; assortie d’une garantie d’immunité des poursuites judiciaires en faveur des personnalités camerounaises.

M. Peler SCHLEDON créancier de ATT se propose de fournir au comité les éléments de preuve (relevés bancaires) des sommes payées aux responsables camerounais moyennant le paiement de 850.000 USD qu’il réclame à ATT. ATT rejette la proposition de Peter SCHLEDON et souhaite un règlement global des 20% ou le paiement de la somme de 2 millions USD, de gains.

2) A l’analyse des différentes déclarations, notamment celles de M. BELIBI et M. TCHIROMA il ressort que le Comité devra encore rechercher plus de détail sur les circonstances relatives aux paiements des pots de vin.

Aussi, le Comité s’attend à une meilleure collaboration desdites personnalités. D’où les propositions qui suivent.

IV.- PROPOSITIONS

1) Le Comité sollicite de la haute hiérarchie l’autorisation de poursuivre ses efforts pour rechercher les voies et moyens qui permettraient d’obtenir des pièces évoquées plus haut;

2) Il suggère qu’une amnistie générale soit accordée aux personnalités concernées au cas où ils apportent le concours souhaité au Comité pour l’aboutissement heureux de cette procédure;

3) Le Comité souhaite que la hiérarchie entérine l’accord de principe donné à M. Peter SCHLEDON de lui payer la somme de 850.000 USD au cas où il fournirait effectivement les pièces promises.

Par ailleurs, le Comité sollicite l’autorisation de la haute hiérarchie pour négocier en baisse la commission réclamée par ATT ;

4) Enfin, le Comité recommande la plus grande discrétion autour de cette affaire (pas d’interview, pas de déclaration publique). Le Comité rendra régulièrement compte de l’évolution de la procédure.

Hautes instructions sollicitées et attendues pour exécution.

Le Rapporteur: Mme Christine Ngo Mandeng
Le Président: Jean Foumane Akame
Vice-président: Hillmann Achuo Egbé

Membre: Bernard Ateba

Source :Unipolitik

Lire la suite

Pourquoi le régime de Yaoundé s’acharne-t-il sur le combattant Mboua Massock ?

26 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Pourquoi le régime de Yaoundé s’acharne-t-il sur le combattant Mboua Massock ?

mboua-massok.jpg


Chers amis, il a trop plu ce matin, j'ai eu un mal fou à quitter mon lit douillet, ensuite j''ai du affronter sous la pluie des embouteillages à tous les coins de rue de Douala. Finalement je suis arrivé à l'audience de Mboua Massock avec retard. Nous communiquions par téléphone et sans m''attendre comme il le sollicitait au juge, l'affaire a été renvoyée au 23 juillet. MAIS le plus drôle c'est que le palais de justice avait été envahi par l''armée et la gendarmerie. Il y avait les antis émeutes armées jusqu''aux dents ainsi que des gendarmes lourdement armés. J'étais surpris car Mboua Massock comparaissait libre et j''avais du mal à croire que c'était pour lui ce déploiement de la force armée qui prenait des photos. Mboua Massock et ses co-accusés étaient devant la salle d''audience pour m''attendre. Il pleuvait toujours des cordes au palais de justice et les gendarmes s’étaient abrités sous le porche d’entrée du couloir qui mène chez le procureur de la république et sur les murs. Alors je suis descendu sous la pluie pour appeler nos amis et ils sont venus monter dans ma voiture sous les regards de cette armada. Je crois que dans les câbles qui vont aller à Yaoundé, je suis devenu le commanditaire de la rébellion pour laquelle est poursuivi Mboua Massock! On parie?

Mais ce qui est grave est que Mboua Massock m'explique qu''il distribuait ses messages de soutien dont je vous mets un exemplaire en annexe, lorsqu''il a été appréhendé sur instruction d''un lieutenant colonel commandant le groupement de gendarmerie TER au à l''ancienne REGIFERCAM sur la route du port de Douala. Ce dernier l''a conduit dans son bureau et s'est mis à le rouer des coups de points avec de le jeter tout nu avec son slip dans une cellule d''ou il sera extraite le lendemain avec son compagnon d''infortune sur lequel le même lieutenant colonel qui dissimule son identité avait aussi exercé des violences. Il fut donc entendu sur procès verbal et remis en cellule le 12juin au 21 juin sans autre force de procès. Franchement la dictature de Biya est de plus en plus sanguinaire. Le message pour lequel Mboua Massock est poursuivi est rédigé en quelques lignes sur 1/10eme à peine de papier format A4.Son contenu est des plus plats, absolument rien d'incitateur à la révolte, juste un soutien aux bendskineurs et la dénonciation des voleurs de la République. J'ai proposé que Mboua Massock fasse un certificat médical et de porter plainte contre ce lieutenant colonel violent et hors la loi...Mais pour quel justice? Qui va mettre en mouvement l'action publique?

PS. Je ne parviens pas attacher ce mini papier pour lequel Mboua est jugé, mauvaise connexion comme d'habitude.

Jean de Dieu Momo –Avocat

Lire la suite

Une escroquerie dénommée "démocratie" de Jean-Paul Pougala

25 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cours de "Géostratégie Africaine" n° 38

Geostrategieafricaine.jpg Une escroquerie dénommée "démocratie"

de Jean-Paul Pougala

 

"En Afrique, ce sont les dictateurs qui empêchent le développement. L'Afrique ne se développe pas parce qu'il n'y a pas la démocratie. Lorsque les pays africains auront l'alternance au pouvoir, alors on verra le vrai décollage du développement". Voilà un ensemble de refrains de mensonges  qu'on entend depuis les années 90 venant de la part des Occidentaux. L'objectif affiché est celui de détourner l'attention des Africains des vrais enjeux de la souveraineté effective des pays africains. Et de continuer de rester dans la position de subalternité de receveur de leçon qui devra donc se prosterner pour savoir comment fonctionne cette prétendue démocratie et surtout, comment réussir à s'y conformer.

 

Au lieu de s'engouffrer dans une telle tromperie comme une baguette magique qui viendrait résoudre tous les problèmes, les Africains auraient dû d'abord se demander qu'est-ce que la démocratie dont on leur parle tant ? Pourquoi ceux qui l'invoquent tant ne l'ont pas appliquée durant leur 77 ans d'occupation du continent africain? Est-elle cette baguette magique dans les pays de ceux qui veulent l'enseigner aux Africains? Un simple tour averti dans les pays concernés aurait très vite révélé aux Africains que cette démocratie n'est en fait qu'un bluff pour esclavagiser leurs propres populations. Nous allons voir comment sous 3 angles différents : l'étymologie, la confusion public/privé et la crédibilité des institutions :

 

DEFINITION :

La démocratie n'est pas un système politique, ni un modèle de constitution. La démocratie n'est rien, tout simplement parce qu'elle n'existe pas. Et que dire des pays qui se sont autoproclamés "pays démocratiques" ? C'est du pur bluff. Pour le vérifier, il suffit de leur demander ce qu'est la démocratie. On est surpris de constater qu'ils vont donner autant de réponses que de pays, autant de réponses que de personnes à qui l'on pose la question. Il n'existe aucun consensus pour fixer la ligne directrice de ce que devrait être une démocratie; on se contente donc des définitions que chaque personnalité forte a pu émettre au cours des siècles. Ainsi,

 

- le dictionnaire définit la démocratie comme "le Gouvernement où le peuple exerce sa souveraineté". Mais, ironie du sort, un pays comme l'Italie où la dette publique détenue par les fonds dénommés "souverains" étrangers représente 120% de la richesse nationale jouit-elle d'une quelconque souveraineté ? On peut tout aussi constater que dans leur définition officielle, la démocratie est une affaire de Gouvernement et non de pays. Ce n'est pas un  détail anodin, puisque un gouvernement change, un état non. La démocratie n'est donc pas une fin et par conséquent on ne peut nullement parler d'un état "démocratique".

 

 

- pour l'ancien président américain Lincoln, "la démocratie serait le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple".

 

- Roosevelt répond à cette question dans son livre "Combats pour demain", où il définit la démocratie comme étant le fait de maintenir les balances de la justice égales pour tout le monde. Vu sous cet angle, c'et raté pour Roosevelt, parce que le système de fonctionnement de la très couteuse justice américaine  donne un grand pouvoir aux avocats de la défense et comme ce sont en effet les riches qui peuvent se permettre de bons avocats, ce sont donc eux qui gagnent les procès et ce sont par conséquent les pauvres qui se retrouvent en prison.

 

- Henry Ford dans son livre autobiographique "Ma vie et mon œuvre", définit la démocratie comme étant "un système politique qui donne à tous les mêmes chances de réussite" mais l'industriel américain n'oublie pas d'ajouter un petit détail qui change tout le sens de sa phrase : "selon les capacités de chacun". Et il ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Il va compléter sa pensée en mettant les jalons de la démocratie américaine lorsqu'il nous explique ce qui est, selon lui, le contraire de la démocratie : tout système où l'état partage à tous les citoyens, les richesses qu'on aurait dû réserver uniquement à ceux qui peuvent prouver de les mériter, à ceux qui peuvent les arracher par leur mérite. Pour Ford, l'autorité, le commandement politique ne peut pas être laissé au nombre, à la masse, mais exclusivement au mérite.  

Dans la première partie des déclarations de l'industriel, sur l'égalité des chances, il s'agit bien évidemment d'un bluff, d'un mensonge portant à criminaliser et culpabiliser les pauvres en disant que s'ils sont pauvres, c'est bien leur faute, c'est à cause d'eux mêmes, c'est parce qu'ils sont stupides. La vérité est qu'on ne peut pas parler de mérite sans au préalable se demander si tous les citoyens partent dans les mêmes conditions. Ce n'est pas parce qu'on prétend que la course est de 100 mètres et qu'on décerne des médailles pour officialiser les résultats que cela va nous faire perdre de vue le fait de savoir si tout le monde était parti de zéro et au même moment. Sans cela, il s'agit d'un mérite purement de propagande, d'une course où certains partiraient en cachette à 50 mètres, d'autres à 90 mètres pour arriver au même point final de 100 mètres.  La conséquence de tout ceci est que ce modèle démocratique offre aux Etats-Unis d'Amérique un triste record du nombre de citoyens américains en prison. Dans le monde, un prisonnier sur 4 est américain. Le vrai paradoxe de cette démocratie est qu'il s'agisse d'une valeur absolue et non d'une valeur relative, et à titre d'exemple, il existe plus d'Américains privés de liberté que de Chinois: selon les Nations Unies en 2010,  dans le pays de la démocratie du mérite, (USA) il y avait 750 prisonniers sur 100.000 habitants, contre 110 prisonniers chinois sur 100.000 habitants, soit environ 7 fois plus.

 

Quant à l'autorité politique elle est en parfaite contradiction avec Lincoln, car ici le gouvernement du peuple n'est pas exercé par le peuple, mais par une minorité de privilégiés qui vont jusqu'à l'absurde de priver le peuple de la liberté, juste pour se faire de l'argent. On peut ainsi aller en prison pour une contravention. 

Au delà du de la façon folklorique du président américain de sauver l'Afrique avec des bombes, il me plait de me poser une question : est-il souhaitable d'importer le modèle de la société américaine en Afrique? La réponse sans équivoque est 100 fois NON. Et nous verrons pourquoi.

 

ETATS-UNIS D'AMERIQUE

S'il existait une démocratie dite occidentale, celle-là proviendrait tout droit des Etats Unis d'Amérique, non seulement parce que l'indépendance américaine est un moment crucial dans la vie des nations, mais aussi parce que c'est le premier cas dans l'histoire moderne où le colonisé réussit à son tour à coloniser ses anciens colonisateurs et leur imposer son modèle de société.  C'est la Seconde Guerre Mondiale qui donne aux Etats-Unis d'Amérique l'occasion de prendre sa revanche sur l'Europe, d'abord par son intervention militaire et ensuite par son financement de la reconstruction de la partie occidentale de l'Europe avec le fameux plan Marshall. Pour parler de la démocratie européenne, il faut d'abord comprendre l'esprit de son patron.

 

Le modèle de société aux Etats-Unis est un système de bluff démocratique, où on donne l'illusion au peuple de compter. Ceci permet d'instaurer une véritable dictature des oligopoles, des grands groupes dont la maximisation du profit est le seul objectif. Les Etats-Unis d'Amérique incarnent à la perfection la modernisation du modèle d'économie basée sur la déportation et l'asservissement des africains. Le système a inventé un mot magique qui s'appelle la RENTABILITE, qui réussit aujourd'hui à pousser le peuple vers la peur de la misère et donc prêt à accepter tous le diktat du système. C'est un modèle qui atteint le maximum de l'immoralité lorsque ce sont les mêmes profiteurs qui ordonnent à l'état la privation des citoyens de leur liberté, pour remplir leurs prisons privées et les rendre encore plus riches. C'est ce qui explique la première place non enviable décrite plus haut du pays fait d'un peuple de prisonniers, où une élève de 10 ans vient d'ailleurs d'aller en prison dans l'état du Texas pour avoir désobéi à son enseignant à l'école. Qu'importe son passage en prison ait enrichi encore plus le propriétaire de la prison qui l'a accueillie. Il y a pire. Les lois sur l'immigration clandestine ont été durcies par les propriétaires de prisons, afin d'avoir plus de clients, plus de reclus venant des pays convaincus d'être pauvres et donc plus de profit.

 

Mark Ciavarella et Michael Cohahan, deux juges de Pennsylvanie ont reconnu le 16/09/2009 d'avoir touché des pots de vain pour expédier des centaines d'enfants et d'adolescents en prison entre 2000 et 2007, en échange de 2,6 millions de dollars de la part de deux entreprises de gestion des prisons privées pour mineurs, la PA Child Care et la Western PA Child Care qui ont ainsi encaissé 58 millions de dollars pour priver de liberté 2000 enfants, dont le cas écœurant de cet enfant de 13 ans qui va passer 3 mois en prison pour avoir insulté son professeur, un autre toujours de 14 ans va passer 9 mois en prison pour avoir volé un flacon de mayonnaise qui coûtait 4 dollars ou cet autre enfant de 13 ans envoyé en camp de redressement pour  avoir tagué le mur d'un bâtiment désaffecté. Bernadine, adolescente de 15 ans, va passer 1 mois en prison pour avoir insulté quelqu'un sur internet.    

La Corrections Corporation of America (CCA)  cotée à la bourse de New-York (NYSE)  avec le code : CXW est la plus grande entreprise de prisons privées aux USA, avec ses 60 prisons dans 19 Etats américains et 17.000 employés. Le journal Boston Phoenix révélait qu'en 2 ans, entre 2006 et 2008, la CCA a dépensé 2,7 millions de dollars pour corrompre les députés et sénateurs à Washington afin qu'ils durcissent les lois, pour augmenter le nombre de candidats pour remplir ses prisons et ainsi, augmenter ses profits.

 

GRECE

 

La Grèce, berceau de la démocratie, a le 17/06/2012 pour la deuxième fois en un mois, parce que la première n'avait pas pu départager les partis: le peuple confus et empêtré dans une crise économique qui n'en finit pas n'a pas été suffisamment lucide pour choisir les partis devant gérer sa faillite, comme on le ferait pour une entreprise en train de déposer le bilan. La descente aux enfers de la Grèce démarre le jour où ce pays accepte de rester sous le contrôle américain. L'économie grecque était florissante jusqu'au jour où elle accepte la prétendue aide des Etats-Unis, qui, comme toute aide américaine, elle ne sert jamais à libérer un peuple, mais à le mettre dans le modèle de servitude américaine. C'est en effet l'argent du plan Marshall qui a transformé la Grèce après 60 ans en un pays avec une économie complètement en lambeaux. Comment en est-on arrivé là ? L'économiste américain  Tiler Cawen, auteur de la rubrique "Economic Scene" dans le journal The New York Time, établit clairement le lien entre "la conditionnalité" de l'aide du plan Marshal et la fragilité économique européenne de nos jours, plan qui a donné l'illusion de développer les pays européens, mais qui au bout n'a servi qu'à dynamiser l'économie américaine et casser la probable concurrence qui aurait pu venir de l'Europe. Comment ne pas lui donner raison, lorsqu'on constate une vérité des plus troublantes : la Grèce qui exportait 17.000 tonnes de tabac par an vers l'Europe jusqu'en 1947, année du plan Marshall, voit ce chiffre divisé par 7 l'année d'après pour passer à 2.500 tonnes dès 1948, réduisant à néant le potentiel agroindustriel grec pour laisser la place à l'hégémonie des entreprises concurrentes américaines. Les experts de Washington sont venus expliquer aux Grecs que leur pays était si beau qu'il était dommage de le gaspiller avec des usines, et qu'ils pouvaient gagner beaucoup d'argent sans rien faire, juste en construisant des hôtels pour attendre les touristes.  Ajoutées à cela deux familles qui ont fait la pluie et le beau temps en s'alternant au pouvoir dans ce cirque bien orchestré appelé ELECTIONS, on arrive à la situation de la tragédie grecque de nos jours. Lorsque le 14/06/2012, le président américain Obama dit qu'il a un plan pour l'Afrique, c'est en chœur que le continent doit refuser son aide. Si on s'en est sorti jusqu'ici sans son aide, on peut continuer.

 

FRANCE

 

La France est l'une des colonies américaines en Europe les plus assidues. Cette colonisation démarre avec une tache, une zone d'ombre sur la période de la Seconde Guerre Mondiale, A savoir, comme pour les Italiens, l'impossibilité pour les français de répondre à la question : la France a-t-elle gagné ou perdu la  guerre ? La réponse aurait dû être qu'elle a perdu la guerre, car cela aurait permis à toute une société de se remettre en question, de remettre en cause tous ses fondements, sa trop facile mise sous tutelle par l'Allemagne nazie et tout le réseau de collaboration et de sympathie dont cette dernière a bénéficié sur le sol français. Mais comme la réponse officielle à cette question a été la victoire, cela a signifié l'acceptation psychologique pour la France de cesser d'être elle-même pour devenir américaine. Car il est évident que si le pays libéré qu'était la France pouvait s'asseoir non pas à la table des victimes ou des perdants, mais des vainqueurs, au point même de bénéficier d'un poste de membre permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies, il est effarant de constater à quel point l'amnésie de tout un peuple les a poussés à ne jamais se poser la question POURQUOI ? Pourquoi toute cette magnanimité américaine ? En échange de quoi, les Américains, qui ne font jamais rien pour rien, ont-ils fait cela pour un pays qui sorti affaibli de la guerre, n'avait aucune force pour revendiquer quoi que ce soit ? Les Etats-Unis d'Amérique étaient tout simplement intéressés par la mise sous tutelle la France et la Grande Bretagne afin d'en contrôler indirectement tout leur empire colonial mondial. Mais ce que les Américains n'ont pas considéré, c'est qu'ils ne soient pas les seuls à vouloir profiter de la faiblesse de la France et du Royaume Uni mis à nu par les 6 ans de guerre, puisque l'explosion de mouvements d'émancipation et d'indépendance ici et là, du Cameroun au Vietnam, en passant par Madagascar, l'Algérie et l'Inde va compromettre leurs plans. Les Français vont vite comprendre au Vietnam qu'ils ne sont devenus que l'ombre d'eux-mêmes, véritables épouvantails agités par les Etats-Unis dans les pays sous tutelle française. C'est ce qui va expliquer que les Etats-Unis prennent le relai de la France humiliée à la bataille de Dien Bien Phu en 1954 et contrainte à mettre fin à son occupation coloniale du Vietnam en signant malgré elle les accords de Genève. Les Américains qui n'acceptent pas de voir leur protégée, la France, humiliée de cette façon, et qui accessoirement veulent empêcher une montée du communisme en Asie, vont déclencher une guerre qui durera 20 ans avec un bilan catastrophique de 52.000 soldats américains tués, 400.000 morts pour leurs alliés Sud-Vietnamiens et 900.000 morts Nord-Vietnamiens, mais qui sont victorieux sur les Américains, contraints à la signature à leur tour des accords de paix de Paris le 27 janvier 1973. Ils vont partir finalement du Vietnam, mais sans leurs armes qu'avec malignité, ils laissent à leurs alliés Sud-Vietnamiens qui vont continuer de se battre avec l'aide des instructeurs militaires Français qui ne seront complètement défaits qu'avec la capitulation de Saigon le 30  Avril 1975.

 

Cet évènement tragique va sceller définitivement le sort de la société française à une américanisation forcée.  Les 52.000 soldats américains, tombés sur le sol Vietnamien pour le compte de la France va coûter très cher à ce pays. C'est le début de la culture de l'illusion selon laquelle on peut s'enrichir sans rien faire, sans transpirer. C'est la financiarisation de tout ce qui bouge. Même le premier gouvernement socialiste en 1981 va suivre la vague: la politique doit d'abord être un spectacle télévisuel où l'on vend les promesses comme on vendrait la lessive. Les socialistes au pouvoir vont privatiser dans cette lignée la toute première chaine de télévision (TF1), encenser le magnat sulfureux Berlusconi pour en créer une autre privée : La 5. Et la politique-spectacle à l'américaine peut démarrer : la classe politique s'organise en castes, très fermées. Le Front National peut représenter 20% de l'électorat et n'avoir que 2 députés alors que les Verts peuvent représenter à peine 2% de l'électorat et avoir 20 députés. Une véritable escroquerie politique, sur le dos du peuple. La loi électorale à double tour et sans la proportionnelle est la garantie que personne ne viendra troubler le pactole des électeurs qui doivent, comme des moutons de panurge se limiter à aller mettre leur bulletin dans l'urne et attendre 5 ans pour avoir encore l'illusion qu'ils choisissent leurs dirigeants.

 

L'escroquerie est vérifiable dans la constitution de la classe politique française. En France, il existe une école pour former les politiciens qui est l'Ecole Nationale d'Administration (ENA). Quelle belle idée que d'avoir une école pour former les dirigeants politiques d'un pays. Mais lorsqu'on regarde de très près, on se rend compte et très vite que sur les nombreuses facultés de sciences politiques de toute la France, l'ENA recrute 80% de ses étudiants dans une seule de ces facultés, et c'est Sciences-Po, Paris. Soit la France fait exprès de former les cancres dans toutes les autres universités françaises avec une faculté de sciences politiques et de réserver la crème seulement à Sciences-po Paris, ou alors, il s'agit d'une manœuvre bien pensée pour écarter le peuple de l'accès à la caste. La réponse à ce doute vient lorsqu'on épluche les salaires des recteurs. Ce secret jalousement gardé par la caste parisienne a été finalement trahi par le journal LIBERATION du 31 Janvier 2012, lorsqu'il communique le salaire de monsieur Richard Descoings de 27.000 Euros mensuels. C'est je journal LE FIGARO du même jour qui va plus loin en comparant ce salaire exorbitant d'un fonctionnaire à celui de ses collègues exerçant la même charge dans les autres universités partout en France, de 4.000 à 6.000 Euros par mois. Monsieur Descoings est récompensé pour avoir joué à fond la carte de  l'américanisation de son université où il a fait exploser les frais de scolarité allant jusqu'à 9800 €/an pour la License et jusqu'à 13.000 €/an pour le Master, pour l'année académique 2012-2013.

 

Ces incohérences sur la constitution du vivier de la classe politique française sont complétées par un fait non moins marginal qui montre que le peuple dans tout ça, n'est que le mouton qu'on va tondre toujours et toujours pour se sucrer au pouvoir, sucrer les cousins, les amants, les neveux, les Ex etc. Et c'est le record mondial d'élus détenu par la France : 620.000 Elus sur une population de 65.000.000 d'habitants. C'est-à-dire qu'en moyenne, un français sur 100 est un élu. Dans cette moyenne, sont comptés les enfants, les nouveaux nés. S'il faut prendre en considération seulement la population active selon l'INSEE de 28,345 millions en 2010, on arrive à ce chiffre incroyable de 2 Français Actifs sur 100 qui sont des élus politiques. Tout ce beau petit monde à la charge du contribuable. C'est ainsi qu'un député coûte au contribuable la somme de 978.000 Euros par an. Ils ont réussi à en faire 577 députés + 343 sénateurs, là où leur patron Etats-Unis d'Amérique avec 300 millions d'habitants se contentent de 435 députés et 100 sénateurs, c'est-à-dire 400 parlementaires en moins pour les Etats-Unis d'Amérique, où un député représente 566.000 habitants, contre 71.000 en France.

 

S'il faut ajouter à cela le fait que 85% de ces élus cumulent plusieurs mandats électifs, plusieurs autres fonctions étatiques, afin de toucher toujours plus d'argent, on comprend dès lors leur très grande inefficacité, puisqu'il est impossible de faire convenablement son travail à la Mairie de Bordeaux, d'être député au parlement français et d'être en même temps Ministre des Affaires Etrangères.

 

A tout cela, il faut ajouter une autre escroquerie démocratique à la française et c'est celui du nombre des partis politiques secrets. Lorsqu'on pose la question aux Français de combien de partis politique il y a dans leur pays? Ils répondent sans hésiter : une dizaine. Ce qui est faux. Ce qu'ils ne savent pas c'est que la France compte 230 partis politiques, donc les 90% sont des partis complètement clandestins sur le plan de l'éthique et de la morale politique parce qu'ils sont crées par les deux principaux partis politiques: le Parti Socialiste et l'UMP pour contourner la loi qu'ils ont créée sur le financement des partis politiques pour tromper le peuple et pour continuer à s'octroyer la licence de "donneur de leçon" sur le plan international en matière de "démocratie".

 

Comment ça marche ? Il existe une loi votée par ces politiciens dont le principe est très louable de limiter la corruption des entreprises privées pour ensuite prétendre aux marchés publics, de limiter les dons à 150 € par candidat et 7500 € par parti politique. C'est ainsi que les principaux partis politiques français vont se transformer en délinquants, c'est-à-dire en violant grossièrement les lois de la République Française qu'eux même ont votées, pour tranquilliser la population, qui ainsi peut elle aussi répéter une aberration selon laquelle la démocratie française serait la meilleure au monde. Ces partis répondent qu'ils ne violent pas la loi, ils la contournent, ce qui à leurs yeux serait moins grave, donc, plus acceptable. Ils ont ainsi trouvé un stratagème pour continuer de se sucrer. Il y a d'abord eu une loi pour défiscaliser les dons aux partis politiques, ce qui encourage le privé à donner toujours d'avantage. Et puisque c'est défiscalisé, il s'agit donc indirectement d'une partie de l'argent du peuple. Ce sont des partis politiques sans personnel, sans militant, sans élu, des partis clandestins. C'est ainsi qu'en épluchant le rapport de la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques, publié le 29 décembre 2009 et repris par le journal en ligne Médiapart du 6 Janvier 2011, on constate que pour la seule année 2009, la Ministre de L'Enseignement Supérieur, Valérie Pécresse, a encaissé la bagatelle somme de 400.000 € (262 millions de FCFA) pour le financement de son micro parti politique dénommé "Changer c'est Possible", créé à peine un an avant, en décembre 2008. Pour comprendre la gravité d'un tel financement privé, il faut comparer ce chiffre avec celui du grand Parti Socialiste dont les dons et les adhésions de ses centaines de milliers de militants en un an, ont donné presque la même somme : 446.773 € (293 millions de FCFA). Voilà comment autour des 10 partis traditionnels qui ne se contentent pas de l'argent du financement public, il y a les 230 partis satellites, qui n'ont aucun idéal politique ou sociétal, sinon celui de se faire les poches aux dépends des citoyens.

 

LA COMPLICITE DE L'ARMEE

Pour être sûr que l'armée ne sera jamais du côté du peuple en se rebellant des agissements prédateurs de ses politiciens, ces derniers ont aussi sucré à sa juste valeur l'armée.

 

Lorsqu'en Mai 2007, Nicolas Sarkozy arrive au pouvoir, son premier grand dossier est la réforme du régime spécial de retraites des cheminots. Mais il oublie celui des militaires, deux fois plus juteux. Dans son édition du 10 Octobre 2007, le journal satirique "Le Canard enchainé" publie un article intitulé : "Le régime très spécial des retraites militaires" où on découvre que, pire que la scandaleuse retraite de 5 milliards d'Euros par an à partager entre 1,1 million de retraités cheminots ayant cotisé 37 ans décriée par Sarkozy, il y  a les 8,2 milliards d'Euros que se partagent chaque année 550.000 retraités militaires après seulement 25 ans de cotisation. Les militaires se défendent d'une quelconque connivence avec les politiciens invoquant le fait qu'ils pratiquent un métier à risque. Seulement voilà, la moitié des militaires sont des fonctionnaires qui n'ont touché une arme de leur vie que durant leur formation.

 

HAUSSE CACHEE DU SALAIRE DES MILITAIRES

Comme si les privilèges d'une retraite dorée ne suffisaient pas, grâce à un arrêté secret en date du 29 juillet 2011 et rendu public par le "Canard Enchaîné" du 30 novembre 2011, en pleine crise économique, le Ministre Français de la Défense a accordé une forte augmentation du salaire à ses 126 généraux de l'armée entre 320 et 560 € par mois (393.540 FCFA/mois d'augmentation de salaire). Et pour ne pas fâcher les subalternes, un second décret a suivi le premier, le 4 octobre 2011, cette fois-ci pour les colonels, lieutenants-colonels, commandants, capitaine et lieutenants, qui ont ainsi bénéficier d'une augmentation de 80 à 404 € (265.000 FCFA/mois d'augmentation) selon le grade.

 

Il faut aussi ajouter qu'on aurait pu imaginer un tel traitement de faveur pour une armée à peine victorieuse, mais tout cela se passe au moment où l'armée française subit ses pires humiliations depuis le fiasco di Dien Bien Fur, avec la guerre en cours en Libye où des avions français ont atterri trois fois sur l'Ile de Malte pour panne sèche et n'arrive pas à plier la résistance d'une armée libyenne inexistante qu'on avait prévu de battre en 3 jours. Ce qui fait donner à Brigitte Rossigneux le titre très ironique de son article à la page 3 du "Canard Enchaîné" n° 4753 du 30 novembre 2011 : "Enfin une victoire pour nos généraux"

 

Ceci se passait au même moment où le gouvernement ne remplaçait pas un fonctionnaire sur deux, où il sacrifiait l'école pour former le futur de la nation. Et le peuple qu'on prétend décidé en démocratie, a-t-il eu son mot à dire sur ces décisions corporatives des politiciens qu'ils ont voté? Pour Clément Attlee, la démocratie est un système politique dans lequel, "la loi de la majorité respecte le droit de la minorité".  On peut bien constater que dans la réalité, après ce que nous venons de voir, la démocratie est un système dans lequel l'arrogance et l'avarice d'une minorité ne respectent en rien le droit à une vie décente de la majorité du peuple. Ce peuple qu'on a manipulé au point où il accepte sans s'indigner les pires traitements que lui infligent ses dirigeants politiques. Et Montesquieu dans "Considérations" de conclure : "Si à l'intérieur d'un État vous n'entendez le bruit d'aucun conflit, vous pouvez être sûr que la liberté n'y est pas"

 

- Pour Georges Clémenceau, la démocratie serait "une création continue". 

 

ITALIE

 

Durant mes 20 années passées en Italie, je me suis souvent amusé à poser et reposer la même question au politiciens, professeurs d'université, économistes, médecins etc. à savoir : l'Italie a gagné ou perdu la Seconde Guerre Mondiale? Tous répondent sans hésiter : l'Italie a gagné avec les Alliés contre l'Allemagne qui est la seule perdante.

 

Cette réponse bien sûr fausse qui peut à première vue faire déduire une ignorance profonde des intellectuels italiens, n'est au fond que l'exemple typique de la construction subjective et très souvent biaisée qu'on peut faire de l'histoire, en fonction des objectifs à atteindre.

 

Oui, ces intellectuels n'ont pas tort. Ce sont les Américains qui ont installés dans leurs têtes qu'ils pouvaient se considérer comme les vainqueurs de la Deuxième Guerre Mondiale, aux côtés de leurs amis Américains. Si cette orientation a fait éviter à l'Italie le traumatisme du perdant, elle a par contre empêché au pays de s'interroger sur lui-même et surtout de comprendre que dans cette guerre, non seulement ils avaient perdu avec leur allié, l'Allemagne (et non les USA), mais aussi qu'ils avaient perdu dans la guerre leur souveraineté dès lors que c'est l'ami américain qui les avait libérés des dirigeants politiques de l'époque.

 

La falsification de l'histoire par les Américains a permis de créer une sorte d'amnésie collective en Italie, pour un peuple pressé de tourner la douloureuse page de cette histoire. Et en 2012, 67 ans après la fin de cette guerre, le peuple italien dans son ensemble, ne comprend toujours pas que c'est tout le pays qui est devenu une colonie américaine, un pays sous occupation militaire américaine, un pays qui doit renoncer à l'humanisme de sa création pour se mettre à l'individualisme forcené des américains.

 

Prenons l'exemple des bases militaires américaines. A la question combien sont-elles ? Le 25 avril 2008 une émission de télévision dénommée Matrix sur CANAL5, la chaine de télévision privée appartenant au Président du Conseil Italien Silvio Berlusconi, a tenté de donner la réponse : 7. Pour fournir ce chiffre, son présentateur Mentana a tout simplement interrogé le Ministre Italien de la Défense. Et c'est ce chiffre que le peuple italien retient depuis 67 ans. Là où l'escroquerie politique devient grossière est lorsqu'on constate qu'il aurait fallu au journaliste italien faire une recherche élémentaire sur le site du Pentagone, le Ministère de la Défense Américaine pour lire le chiffre de 89 bases américaines en Italie. Le Président du Mouvement politique Cinque Stelle, Beppe Grillo, l'anti-politique (20% à sa première participation aux élections administratives de Mai 2012), a ajouté à ce chiffre des bases officielles, les bases secrètes pour arriver à un total de 113 bases militaires américaines sur le sol italien. Et de conclure à l'occasion de la fête nationale du 25 Avril 2008 célébrant la fin de la Seconde Guerre Mondiale, que l'Italie devait encore se battre pour avoir son indépendance, bradée aux Américains en 1945 pour chasser un dictateur, Mussolini et a eu à sa place les USA comme dictature. Le sujet est encore plus insupportable lorsqu'on va dans les détails de cette militarisation à outrance d'un petit pays de 300.000 km² avec 90 ogives nucléaires disséminées sur l'ensemble du territoire, ce que les Américains ne font pas chez eux-mêmes. Lorsqu'on va encore plus loin, on constate par exemple que sur l'île de Sardaigne qui n'a jamais pu décoller économiquement, de Capo Teulada, non loin de Cagliari, à Capo Frasca à côté de Oristano, ce sont 100 km de Côtes, 7.200 hectares de terrain et 70.000 hectares de zone dite Off-Limits qui sont destinés à l'entrainement de la Sixième flotte américaine, sur un total de 24.090 km2 de l'île la plus pauvre d'Italie où les nombreux paysans survivent encore en 2012 grâce à un élevage nomade rudimentaire et à l'agriculture non mécanisée.

 

Déjà en 1957, dans un rapport d'inspection des bases américaines en Europe, Frank Nash, alors Conseiller du Ministre Américain de la Défense (1955-1963) s'étonnait du fait que contrairement à d'autres pays comme l'Allemagne, l'Espagne, le Japon où les bases militaires américaines suscitaient une irritation de la part des politiciens, en Italie, ce sont ces derniers qui demandaient plus de militaires américains. En 2012, rien n'a changé, constate le quotidien italien La Repubblica. Les politiciens italiens, selon le journal ont tout simplement renoncé à défendre la souveraineté du pays.  Pour eux, l'argent que dépensent les Américains pour vivre en Italie, est plus important. On a envie de leur poser la question de savoir comment ne comprennent-ils pas qu'il y a une corrélation entre cette massive présence américaine en Italie et la colossale dette publique qui est de 1.950 milliards d'Euro. Après les Etats-Unis avec ses 14.000 milliards de dollars de dette publique, seul un autre pays avec toujours une forte présence militaire américaine bat l'Italie dans ce triste record et c'est le Japon. Et c'est cette fragilité politique d'abord et économique ensuite de chaque pays européen sous l'ombrelle américain qui fait que sur le plan de la politique internationale, l'Europe reste et restera un nain, complètement inaudible, avec une Ministre des Affaires étrangères qui a moins de pouvoir qu'un greffier dans un tribunal de campagne. C'est toujours la Repubblica de se demander à quand sera rendu public à la connaissance du peuple, le contrat secret stipulé à la fin de la deuxième guerre mondiale pour autoriser l'occupation militaire de tout le pays par les USA.

 

 

Le député Italien est celui qui coûte le plus au contribuable dans le monde. Selon l'hebdomadaire italien l'Espresso, chacun des 630 députés et 315 Sénateurs italien coûte à la collectivité la bagatelle somme de 1,8 million d'Euros par an. Pas parce qu'ils font un travail exceptionnel. Non, rien de cela. C'est juste parce que l'activité la plus récurrente au parlement italien est de voter pour empêcher la justice d'arrêter un délinquant assis sur les bancs de l'assemblée nationale italienne (112 députés sur 630 ont déjà séjourné en prison, ou ont des problèmes avec la justice italienne). Et après c'est de voter à l'unanimité et en cachette des lois pour s'augmenter leurs propres salaires.

 

C'est Rita Bernadini députée du parti Radical qui a fait le macabre calcul du coût du parlement italien de 2.215 Euros par minute au contribuable.

 

Salaire net: euro 19.150 / mois.

Salaire de base :  euro 9.980 /mois.

Assistant : euro 4.030 /mois (habituellement les parents et les familiers).

Remboursement du logement : euro 2.900 / mois.

Honoraire de travail : de euro 335 a euro 6.455 (net).

 

C'est toujours elle qui a trahit le fait que les députés italiens, en pleine crise économique, en 2011, à l'unanimité ont voté dans la nuit profonde une loi pour s'augmenter le salaire de 1.300 Euros net et ils ont inventé un faux rapport pour cacher  aux journalistes l'objet même du vote.

 

La loi électorale, en vigueur en Italie, comme dans plusieurs autres pays Européens notamment l'Allemagne et l'Espagne comporte ce qu'on désigne par le nom de "Liste Bloquée". C'est--dire qu'aux élections législatives, chaque parti présente une liste de nom et le candidat ne doit se limiter qu'à choisir les listes. c'est ensuite au parti politique d'envoyer qui il veut au parlement. En d'autres termes, on n'a même plus la pudeur de cacher au peuple qu'il n'a pas de choix ou que son choix compte peu.

 

 

ALLEMAGNE

 

L'Allemagne est le bluff des bluffs. Le bras de fer entre les pays méditerranéens membres de la monnaie commune européenne et l'Allemagne a crédité une thèse mensongère selon laquelle l'Allemagne n'a pas de dettes, n'a pas de problèmes financiers, a une économie florissante. A force de le répéter en Grèce, au Portugal, en Espagne et en Italie, pour l'accuser de sa non solidarité aux autres au bord du gouffre financier, l'Allemagne elle-même a fini par croire que c'était vrai et qu'elle était immunisée des problèmes que les autres traînent. L'Ancien président français Nicolas Sarkozy avait même cru futé de se lier à l'Allemagne et de créer un directoire à deux, même  en froissant les autres partenaires européens, l'objectif étant de se tirer d'affaire en se liant au plus fort. Et c'est ainsi que le système allemand a été vendu en France comme le meilleur système du monde.

 

La réalité est malheureusement plus amère et c'est que l'Allemagne a exactement le même système rentier des autres pays de l'Occident. Et donc, la différence temporaire entre sa balance commerciale et celle de ses voisins est en somme marginale. Lorsqu'on observe de près les détails des chiffres, on se rend compte que l'Allemagne est une grande machine qui tourne et tourne, mais à vide.

 

Analysons l'économie allemande avant la crise de 2008, c'est-à-dire hors de toute distorsion liée à la crise économique qu'on dit pompeusement mondiale, mais qui en réalité n'est qu'occidentale. Examinons donc la richesse allemande avant la crise. Ainsi, la croissance du PIB allemand, c'est à dire que la richesse que l'Allemagne a produite entre 2000 et 2007 est de 381 milliards €. Lorsqu'on partage ce montant aux 82 million d'Allemands, en moyenne, chaque allemand s'est enrichi 7 ans avant la crise de 4646€. Voilà l'information sur laquelle travaillent les experts économiques à Paris, à Rome, à Madrid, à Lisbonne et à Athènes. Ce qui est d'une insuffisance élémentaire, car si ce petit beau monde avait pris le temps de comparer ce chiffre à un autre : la croissance du déficit de l'état allemand dans la même période, de 2000 à 2007, ils auraient très vite constaté qu'elle est de 381 milliards d'Euros, c'est-à-dire exactement le même montant de ce qu'on a cru être une richesse produite. En d'autres termes, pour produire 381 milliards d'euros de richesses, l'état allemand s'est endetté du même montant, Lorsque la Chancelière Allemande Angela Merkel dit son NEIN partout; c'est parce que ses économistes lui disent la vérité, sur le fait que le pays n'est pas sorti d'affaire et qu'il ne semble vertueux que parce que tous les autres sont complètement dans le rouge.

 

L'économiste allemand Wolfgang Uchatus dans le journal Die Zeit du 10 novembre 2011, parle de "croissance imaginaire". Il va plus loin en soutenant que l'Occident c'est fini, que le système est kaput. Il cite l'économiste autrichien Joseph Schumpeter qui en 1942 avait imaginé le système comme étant une machine qui produit continuellement des articles pour équiper chaque citoyen. Uchatus nous explique que le problème de l'Allemagne et par ricochet de l'Occident, c'est qu'en 2012, chaque Allemand a en moyenne 10.000 articles entre téléviseur, voiture, réfrigérateur, livre, dvd, meuble, téléphone portable, ordinateur etc. produit par la machine du système, mais qui est le maximum que chacun peut avoir à la maison. Pour que la machine continue de produire, il faut demander aux gens de jeter à la poubelle une bonne partie de ces 10.000 produits.

 

L'arnaque démocratique vient du fait que dès les années 70, l'Allemand avait déjà les 6.000 produits qui font sa satiété. Le pouvoir politique s'est mis au service du système, qui pour continuer à tourner, avait besoin de convaincre et transformer sa propre population de citoyens en consommateurs à outrance. C'est ainsi que la prétendue démocratie n'a fonctionné à plein régime que pour atteindre un objectif : faire que les Allemands passent aux 10.000 produits qu'ils détiennent aujourd'hui, dont 4.000 complètement inutiles. Et lorsque le citoyen ne pouvait pas, c'est l'état qui s'est endetté pour lui. D'où le système d'endettement sur lequel se fonde tout l'Occident, sans exception.  Le problème c'est qu'en 2012, pris dans le marécage de la mondialisation, les stratèges occidentaux ne savent plus quel poisson prendre des eaux troubles d'un système malsain crée par eux, dès lors que le citoyen devenu simple consommateur continue d'acheter des produits inutiles, mais pour faire tourner cette fois-ci la machine chinoise, indienne, brésilienne et bientôt, africaine.

 

Et lorsque la Chancelière Allemande crie RIGUEUR, Rigueur, Rigueur, elle veut juste dire : arrêtons de nous endetter pour faire tourner les machines des autres. Mais ce qu'elle n'a pas le courage de faire, c'est de dire la vérité à ses citoyens, que le modèle dit démocratique les a utilisés pour les transformer en simples objets pour consommer les produits dont ils n'avaient pas besoin et contents de mettre leur bulletins dans l'urne tous les 4 ou 5 ans. On les a poussés à vivre au dessus de leurs moyens. Maintenant, il faut les faire descendre sur terre. Comment y parvenir sans passer par une guerre, surtout lorsque c'est l'état lui même à ne pas vouloir voir la réalité en face? La guerre au début se fait chez les autres, pour que ce soit eux qui consomment pour faire tourner la machine, mais quand cela ne suffira toujours pas, il faudra s'attendre à la guerre en Europe, comme l'a prédit en 2011 le ministre polonais des finances, pas dans 100 ans, mais pour les 10 ans à venir.

 

 

QUELLES LECONS POUR L'AFRIQUE ?

La démocratie n'existe pas parce que nulle part le peuple ne décide quoique ce soit. Le seul fait de mettre son bulletin dans l'urne ne peut pas signifier qu'on est dans le meilleur système possible. Le modèle d'organisation de la société à l'occidentale qu'on a désigné avec le terme de démocratie a démontré ses limites au 21ème siècle. Peut-être que sous l'impulsion des penseurs et des sages humanistes des 18ème et 19ème siècles ce modèle a été pour beaucoup dans la réduction des injustices sociales et d'une plus grande prise en compte du peuple dans les décisions politiques. Mais le 20ème siècle avec les deux guerres au cœur de l'Europe a sonné la fin de la démocratie, complètement incapable de solutionner les problèmes humains sans recourir à la raison du plus fort. Ce siècle a enfin démontré que le peuple avait cessé d'exister, pour s'identifier à l'homme de la providence. Tant Mussolini qu'Hitler étaient bien au pouvoir par la volonté populaire. Et le 21ème siècle a donné un coup fatal à ce qui restait de respectable dans cette démocratie trébuchante, avec le pouvoir d'argent qui a installé au trône du pouvoir politique de véritables aventuriers sans foi ni loi capables de déclencher des guerres pour de simples conflits postélectoraux et des mouvements de mécontentement dans d'autres pays.

 

Des parlementaires dont le seul agenda est leur carrière personnelle, qui sont capables s'octroyer une augmentation de salaire en catimini, en pleine crise économique, des parlementaires européens capables de mettre l'embargo sur les médicaments contre un pays africain, faisant renaître des maladies longtemps disparues comme la poliomyélite (selon l'OMS sur la Côte d'Ivoire), juste pour punir un homme qui a osé ne pas suivre la vague.

 

Selon Jacques Maritain, "La tragédie des démocraties modernes est qu'elles n'ont pas réussi à réaliser la démocratie".  L'Afrique doit partir de la faillite du modèle européen et nord-américain pour inventer son propre modèle, capable d'aller au delà de tous les acquis de liberté humaine du modèle européen pour y ajouter la recherche du bien-vivre pour tous pour arriver à l'objectif de l'harmonie sociétale qui a toujours caractérisé les sociétés traditionnelles africaines où la liberté individuelle n'a jamais signifié la dictature de l'individu sur la communauté, mais l'accomplissement du bien-être de tout le village et non de quelques uns qui ensuite esclavagise le village comme c'est le cas en Occident et devant qui il faut se prosterner.

 

Le brevet d'une entreprise américaine pour couvrir tout le territoire américain lui coûte 1800 Euros. Le concurrent européen qui déposerait le même brevet devrait débourser 30.000 Euros pour couvrir tous les 27 pays européens. Le concurrent chinois, 1000. Cette différence de coût est essentiellement liée à la division politique de l'Europe qui pénalise ses entreprises et les empêche de tenir le pas de la concurrence mondiale. Malheureusement, le modèle politique en Afrique est le brouillon de deux modèles, français et britannique qui intègre cette division européenne, amplifiée en Afrique par une bureaucratie encore plus lente. Le modèle d'organisation sociétal doit être pensé au niveau du village, de la communauté, mais complètement ouvert sur une vision continentale africaine.  

 

Après l'élection de François Hollande à la présidence de la République Française, j'ai refusé d'accorder l'interview à un journaliste africain qui m'avait posé la question "qu'est-ce que Hollande peut faire pour l'Afrique ?". C'était une blague de très mauvais goût. Il faudrait déjà que Hollande réussisse à obtenir l'indépendance de la France des Etats-Unis, aujourd'hui solidement exercée par 3 agences de notation boursières : Fitch, Moody's et Standard & Poors. Si Hollande tousse et le bruit est dissonant de ce qu'on attend de lui à Washington, il y en aura un des 3 toujours prêt à réagir et le rappeler à l'ordre. Comment dans ces conditions, un continent d'un milliard de personnes sur 30 millions de km² et le plus dynamique au monde, peut-il être réduit  à attendre que son avenir soit défini par un pays surendetté de 670.922 km²?

 

Lorsqu'on sollicite l'aide d'un pays plus fort pour venir chasser un dirigeant politique du pouvoir, baptisé pour la circonstance dictateur, on confirme par là même qu'on est faible et qu'on n'est pas fait pour exercer le pouvoir, qui, par définition, est l'expression de la puissance. Ce message donné à qui est venu libérer est sa garantie qu'il peut et qu'il doit prendre la place du présumé "dictateur" qu'on veut chasser, même par personnes interposées.

 

L'Afrique a déjà été piétinée pendant trop longtemps, parce qu'elle était couchée par terre. Maintenant qu'elle arrive à se lever et se frayer son propre passage, la jeunesse doit vite prendre le relai, pour s'assurer que les vieux démons des inutiles guerres civiles, l'idiotie du tribalisme qui hantent le continent partent définitivement à la retraite avec les acteurs qui l'ont incarnés plus de cinq décennies déjà.

 

Le peuple africain dans son ensemble doit avoir le courage de constater la faillite du modèle politique qu'on veut lui imposer aujourd'hui en le lui vendant comme la poudre magique à tous les problèmes pour chercher et inventer sa propre voie. Et ne jamais oublier que si la prétendue démocratie était un arbre capable de donner tous les fruits qu'on nous promet et de rendre un pays plus puissant, est-ce que l'Occident se mettrait en quatre pour l'exporter en Chine, pour que cette dernière soit encore plus forte pour les mettre, non plus à genoux, mais ventre à terre ? La vérité est que la démocratie n'est qu'un bluff, une escroquerie visant à faire croire au peuple que sa douleur devient moindre dès lors que c'est lui même qui a fait le choix des solutions qui sont appliquées. Ce qui n'est pas vrai.  Les élections fréquentes ont un coût, l'alternance au pouvoir a un coût qu'on cherche à sous-estimer et dont l'efficacité sur le plan pratique reste à prouver. En Afrique, on a des exemples de pays avec l'alternance au pouvoir comme le Sénégal, Bénin, Burundi, Ghana, sans que cela fasse de ces pays des champions de la croissance économique ou même de la stabilité politique du pays, devant d'autres comme l'Angola, l'Ethiopie, le Mozambique ou le tant décrié Zimbabwe. Le Sénégal bat même le record de pays d'où fuit la jeunesse pour chercher la chance ailleurs.

 

Ma solution est un modèle qui s'approcherait plus du système déjà existant de compromis et du dialogue dans les villages africains, où il n'y a pas de gagnant ou de perdant. Tout le monde, à la fin des élections devrait participer à la gouvernance du pays, chacun avec son poids obtenu aux élections. Cela aurait le mérite de la transparence et de tenir le peuple constamment informé des activités des politiciens, qui cesseraient d'être de simples castes fermées pour mater le peuple. Aller au delà du modèle traditionnel de nos villages pour bâtir un état fort, pour tenir le coup face à la rude compétition de cerveaux au niveau international.

 

Douala le 25/06/2012

 

Jean-Paul Pougala

 

www.pougala.org

 

Jean-Paul Pougala est directeur de l'Institut d'Etudes Géostratégiques, Tel: +23722736418 - et enseigne "Géostratégie Africaine" à l'Institut Supérieur de Management ISMA de Douala (Cameroun)

Lire la suite

Témoignage : Je suis sorti de la Franc-Maçonnerie.

24 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

afriquemacon
 

 

Si vous avez un peu de temps pour me lire, je vais vous raconter comment satan derrière la F-M nous a détruit, mon fils, ma mère et moi. Mais nous sommes encore vivants, malgré des tentatives (de notre part) … pour en finir. Car l’épreuve qui nous assaille depuis ma démission définitive de la Loge est longue, très éprouvante, et ce encore à ce jour, 8 ans après.



En 1998 j’ai décidé de rompre avec le Grand Orient. J’étais bien considéré, 20 années de présence, j’y avais de nombreux vrais amis, d’excellents « frères ». Mais bien des années avant (1987) je m’étais converti à Christ dans la douleur, pour des raisons familiales, problème de couple, divorce etc...

Durant ces événements difficiles, je me suis approché du Seigneur, souvent maladroitement mais obstinément, ce qui ne fut guère facile, et tout cela en fréquentant la loge de moins en moins. Un jour j’ai décidé de vivre autrement, d’être en ordre avec le Seigneur, car il est vrai que je n’avais toujours pas été convaincu de l’impossibilité de fréquenter et la loge, et de vivre avec Christ. Il s’agit pourtant là de deux voix opposées.

A ce sujet il est intéressant de lire les condamnations exprimées par l’église catholique, ne serait-ce que pour information, car il faut avouer que de ce côté-là, elle a très vite perçu l’orientation diabolique de la F-M, et malgré la mode (morale) qui évolue avec les siècles, sa position reste heureusement inchangée.

Il faut savoir qu’une fois membre rien ne parait anormal, nous avions tous la conviction d’appartenir à un super club ou seul l’élite (nous) est présente. C’est un aveuglement profond qui de suite nous conditionne à tout accepter, malgré les rituels symbolique qui n’ont rien d’euphorisant, car se retrouver dans une petite pièce sombre, sans fenêtres, les murs peins en noir, pièce dans laquelle se trouve une chaise, une vieille table en bois sur laquelle trône un authentique crâne humain, un stylo et quelques feuilles de papiers pour répondre à quelques questions de type philosophique, tout cela révèle une situation trop étrange pour rassurer.

Un verre d’eau également pour les plus émotifs. Cette épreuve dure de 1 à 2 heures, voir plus. Tout être censé et connaissant Dieu devrait au bout de quelques minutes décider de quitter les lieux, et ce en courant. Mais hélas, l’individu, qui pourtant n’est toujours pas initié (membre) mais seulement observé et interrogé depuis deux ans, (certaines enquêtes peuvent durer plus de 5 ou 6 ans), en acceptant l’éventualité de postuler, l’éventualité d’être reçu, ouvre dès lors une porte qui jamais ne se refermera, car il s’offre à Satan, qu’il en soit conscient ou non, ce fait est inéluctable.

Par la suite, il ne cessera lors des divers rituels de passage de grades, d’ouvrir toujours plus l’accès aux œuvres démoniaques qui gèreront sa vie, et qui de fait auront un impact sur les siens et leur descendance.

Les crânes, les cercueils lors de certain passage de grades, ainsi que bien d’autres bizarreries du même genre ne permettent pas une prise de conscience pourtant logique en ces circonstances. L’individu perd très vite toute notion de bien et de mal, et est complètement régit par la moral maçonnique qui à ses yeux est la seule qui soit censée

. Dans cet égarement, j’ai été approché par un « frère maçon » très sympathique au demeurant, radiesthésiste notoire, qui décela de suite cette sensibilité particulière me permettant d’agir comme lui, voir mieux. Les tests furent faits et réussis, et… voilà comment l’occultisme se greffa à mon athéisme stupide. Comme quoi un malheur ne vient jamais seul.

Cet occultisme m’a rattrapé après ma démission car la précarité de ma vie nécessitait de ma part d’agir, l’épreuve étant longue et particulièrement pénible.

Heureusement, j’ai vécu avec notre Seigneur une expérience extraordinaire, il m’accordât subitement la nouvelle naissance en l’année 2005. Cette expérience est en soit un autre témoignage, tellement extraordinaire, mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui. Toutefois quelques mots car le Seigneur s’est emparé de moi ce jour là avec force et violence, ce fut même très douloureux, et cela en accentuant les faits par le parlé en langue, par l’ivresse momentanée, la prière à voix haute (peu importe l’entourage), des visions etc…

Il m’a interpellé pour m’interdire formellement toute action occulte, radiesthésie, et dès ce jour j’ai pu rompre instantanément et définitivement avec cette partie d’héritage maçonnique. De cela, de cette période, il reste d’ailleurs des traces sur le net qu’il m’est impossible de supprimer malgré mes nombreuses démarches auprès des sites en question, mais après tout qu’ai-je à cacher puisque ma vie désormais appartient à Christ. J’ai été guéri miraculeusement récemment, d’une douleur persistante, présente depuis plus de quarante ans. Aucune intervention chirurgicale n’était envisageable pour apporter une amélioration.

A un certain moment de la vie maçonnique, des initiations particulières sont réalisées pour ceux qui courent derrière les grades et se font une fierté d’arborer des décors de plus en plus précis. Nul n’est à l’abri de l’orgueil, de la vanité, du syndrome du pouvoir. Et le pouvoir s’obtient très vite, quelques grades plus haut, sans devoir pour cela atteindre les sommets.

Le 3ème grade déjà (maître) vous permet d’être membre de la commission et d’évoluer vers la position de « vénérable maître », patron de l’endroit pour 4 ans. Avec tout les pouvoirs. C’est en progressant vers les « hauts grades » que des révélations de plus en plus ténébreuses devraient permettre de prendre conscience de l’absurde de la situation, et pourtant l’aveuglement reste constant. Personne ne réagit !

Il n’est possible de réaliser la réalité de tous les liens de ce mauvais choix que lorsque l’on en est sorti de manière définitive et non « en sommeil ».

Et en sortir, voilà le problème. En fait il n’existe qu’une seule façon de faire, c’est la « mise en sommeil ». D’ailleurs si vous rencontrez des maçons qui ont démissionnés et qui n’ont rien vécus de particulier, si leur vie à continué sans accroc, sachez qu’en fait ils sont toujours maçons, en congé tout simplement.

Car si des années après, ce qui arrive dans la plupart des cas ils décident de retourner voir les « frères », ils leur suffit de frapper à la porte, plus besoin d’enquête, d’examen, de vote, d’initiation. Bienvenue mon frère, reprends ta place. Pour ma part, ou j’écrivais un discours, ou quelques lignes très précises. En 3 ou 4 lignes ce fut chose faite. J’ai bien précisé « pas de mise en sommeil » mais une « démission définitive », avec l’interdiction de mon vivant (et après) d’approcher mon fils afin de le corrompre.

Je dois dire que jamais je n’ai eu d’ennuis avec Pierre, Paul ou Jacques, veuillez m’excuser du choix de ces prénoms. L’ennemi invisible s’est occupé de moi sans utiliser qui que ce soit (à ma connaissance), il s’est simplement servi des circonstances de la vie. J’étais un homme d’affaire prospère, 2 sociétés, 15 salariés, plus des sous-traitants, une villa de luxe, Mercedes, et tout ce qui va avec. L’année suivante j’avais des contrats pour des montants extrêmement importants. Je touchais au but que je m’étais fixé lors de ma jeunesse, ayant tout fait pour sortir du milieu ouvrier qui était le mien.

En quelques mois tout à été perdu, sans faillite, ce qui déjà n’est pas courant, des faux sont apparus dans ma comptabilité, ma villa a brûlé, j’ai changé de voiture, une Jaguar sport… je l’ai gardée 6 heures, accident incompréhensible, 20 ans sans accident et pourtant + ou – 80.000 km par an. J’ai voulu faire expertiser la voiture mais impossible, perte totale.

Ennuis avec la police, ils m’ont battu pendant des heures, une nuit au poste, plainte de ma part, des années plus tard tribunal, séance reportée deux fois, puis a la troisième ils mentent et ont des versions contradictoires sous serment, 4ème séance, je suis condamné 1.500 € d’amende et/ou 2 mois de prisons. Voilà les anecdotes. J’oubliais, pour l’incendie l’assurance a payé, mais quelqu’un s’est emparé de l’argent sur mon compte, et…. pas de suite.

Mon fils n’a pu faire d’études, moi sans travail, impossible de rembourser le moindre petit crédit ridicule, j’ai été fiché, j’ai connu la valse des huissiers etc… Et évidement, les banques c’est fini, plus question de négocier un prêt ni d’avoir une relation d’affaire avec elles. J’ai encore la force et la volonté de recommencer, 54 ans ce n’est pas dramatique, mais pas moyen pour l’instant de mettre le pied à l’étrier.

Aujourd’hui, et ce malgré toutes mes démarches je subis encore d’énormes oppositions dans ma vie. Mes dettes seront entièrement réglées d’ici un ou deux mois, alors que l’argent est au service de médiation judiciaire depuis plus d’un an… Il y a longtemps que tout ça devrait être fini. Si tout va bien ils devront me restituer 15 ou 20.000 euros et c’est avec ça et la grâce de Dieu qu’il faudra refaire toute une vie, plusieurs même, car j’ai charge d’âme, je ne puis abandonner, je dois donner un avenir à mon fils. Aujourd’hui j’ai une allocation qui permet de manger et de payer le loyer d’un appartement minable dans un quartier qui l’est tout autant.

Voilà les dégâts qu’impose l’ennemi à ceux qui le quittent. Pas facile tout ça, pas facile du tout, mais il faut être conscient de cette réalité et agir si on le peut.

Après ma démission, j’ai recherché la délivrance pour couper tous les liens démoniaques dont j’étais victime ainsi que ma descendance.

L’ennemi est là, bien présent, et pour une fois on peut le désigner du doigt, le dénoncer matériellement, concrètement. Il ne faut pas se voiler la face, mais au contraire se dresser et combattre car nous ne sommes pas de son parti, voilà ce à quoi j’invite tous les « maçons », fuir le mauvais combat, décider de faire le choix qui sauve et non celui détruit et ce malgré les apparences trompeuses.

Dieu est un Dieu jaloux et ne nous autorise pas à nous soumettre corps et âmes en dehors de Lui. Or Dieu n’est pas évoqué en Franc-Maçonnerie, car on laisse le libre choix à chacun de créer son propre dieu, et ce via le « Grand architecte de l’univers » qui n’est autre que la liberté Luciférienne, l’offrande de sa vie à l’ennemi, un pacte symbolique avec le diable.

J’aime à penser que toute cette démarche qui à bouleversé ma vie, m’a permis de quitter le « grand architecte » pour le « petit charpentier ».

Il m’arrive souvent de me souvenir avec émotions des amis que j’avais là-bas. Je prie pour eux car ils ne sont en rien (pour la plupart) conscient de cet emprisonnement. Excepté s’ils ont atteints les hauts grades, là ils savent ! Je pense souvent à Paul et son épouse M, à un autre Paul (domaine de la construction) cet ami qui un jour m’a aidé, à André (poète et écrivain), à un autre André et son épouse qui adhéra elle aussi à une loge féminine, à Etienne et son épouse F, Etienne également un jour m’a rendu service tout comme son épouse, je n’ai rien oublié. S’ils me lisent, qu’ils sachent tous que je prie pour eux.

Ps : je n’utilise pas de pseudo car ce serait lâche dans ce cas ci. De qui aurais-je peur si le Seigneur est avec moi ? Certains en profiteront pour me salir, mais d’autres auront besoin de moi pour les aider à sortir de l’horreur, il est bon pour eux qu’ils sachent me joindre

 

Chers amis, chers frères et sœurs,

La diffusion du témoignage en Europe connaît un réel succès, et des victoires, un pasteur qui avait décidé d’entrer en maçonnerie vient de changer d’avis parce qu’il a lu le témoignage. Il m’a dit (écrit) avoir pleuré et prié toute la nuit, et que l’Esprit lui est venu, qu’il s’est brusquement rendu compte de l’erreur qu’il était en train de commettre. Ce pasteur voulait rejoindre la franc-maçonnerie sachant que de nombreux pasteurs s’y trouvent.

Qu’un pasteur puisse se diriger vers la Franc-maçonnerie ne doit pas vous étonner, à l’époque ou j’étais membre, il y avait parmi nous un pasteur. C’est évidement très grave étant donné sa responsabilité envers son assemblée, car il est empreint des dérives maçonniques, mais c’est hélas la triste réalité.

Parmi les personnes qui m’ont contacté, j’ai remarqué une chose dont je me dois de vous faire part afin de vous mettre encore plus en garde, et de maintenir en éveille constante votre vigilance car l’ennemi rôde plus que jamais. Sa fureur se déclenche lorsque l’on quitte ses ténèbres maçonniques pour se rapprocher du Seigneur, mais vous verrez dans la suite que refuser d’adhérer à la franc-maçonnerie alors que c’est l’ennemi qui vous y invite, provoquent les mêmes dégâts, surtout si la motivation du refus est d’ordre biblique.

J’insiste sur « les mêmes raisons », pour se rapprocher du Seigneur, car quitter une loge maçonnique pour des raisons diverses et autres que celles-là ne provoque pas les mêmes effets. Sortir des ténèbres maçonniques pour ouvrir une autre porte qui ne permet pas de marcher en direction du Seigneur laisse le diable indifférent, et s’il réagit ce sera en tout cas d’une façon moins virulente. Peu lui importe car il récupère ceux qui lui appartiennent avec d’autres mensonges.
1er contact :

John m’écrit pour me remercier et me félicite pour mon courage. Il m’explique qu’il est lui-même passé par une situation similaire. Homme d’affaire, il était sur le point de passer un très gros contrat, (l’équivalent de neuf millions de $, à l’époque, vers les années 1985).

Cette opération nécessitait une autorisation administrative, courante, ce qui ne posait pas de problème. Il a malheureusement été contacté par les hommes politiques (corrompus) qui étaient les maîtres de la région et a clairement refusé de payer la « commission » exigée par ces personnes qui le menaçait de bloquer le document nécessaire. Son projet d’affaire est resté en attente, et rien ne bougeait.

Peu de temps après il a été approché par un franc-maçon, qui lui propose son appui afin d’entrer en loge, lui laissant entendre que les problèmes s’arrangeraient. Là également John a eu l’intuition qu’il fallait refuser, et dès lors tout lui à été refusé, et il presque tout perdu, il s’est retrouvé au bord de la ruine.

Suite à cela, il redémarre une société, faisant les démarches pour obtenir un prêt bancaire et des subventions. Homme d’affaire expérimenté, John reçoit une réponse positive à ces démarches, mais tout ce qui avait été accepté à été bloqué d’une façon incompréhensible, ce qui a entraîné sa ruine définitive.

Depuis cette époque, l’épreuve est très dure. Il n’a jamais retrouvé un vrai travail. Parfois il est sur le point d’aboutir et au dernier moment tout s’arrête, toujours de la même façon, inattendue.

Un jour quelqu’un lui à fais comprendre qu’il est « fiché » et « qu’ils ne le laisseront jamais plus redémarrer ».

Dès cette époque John à réellement pu se rapprocher du Seigneur (il était déjà chrétien avant ces événements), et il me dit « je suis infiniment plus heureux qu’avant, même si j’ai tout perdu. J’ai rencontré des personnes formidables et là je suis sur le point de retrouver un travail. Ce qui prouve que rien n’est jamais perdu. Il faut vivre dans la joie et l’espérance, et tout peut arriver ».

John a tenu bon pendant toutes ces années, il a su garder l’espérance et est maintenant proche du dénouement. Il m’encourage de même a tenir bon, il y a quelques jours il m’a écrit ceci : « Je vous encourage à tenir bon, surtout pour votre fils qui démarre dans la vie. Je ne sais si je peux vous aider en quoi que ce soit, mais n’hésitez pas à m’écrire »

 

2ème contact :

Alice m’a raconté son histoire, également un refus de rejoindre la franc-maçonnerie.

Elle m’a dit avoir connu cette secte durant ses études à l’université. Sa mère était très pieuse et priait pour elle, et elle est persuadée que c’est ce qui lui a permis de garder ses distances par rapport aux « baptêmes » qui se pratiquaient au sein de l’université. Elle dit : « les responsables n’étaient que pure F-M ».

Je suppose qu’en fait ces étudiants étaient fils et filles de francs-maçons et donc déjà bien infestés de l’influence maçonnique, pratiquant des rituels proches de ceux de la franc-maçonnerie dans les baptêmes étudiants.

Son refus de participer à ces rituels lui a fais craindre l’échec pour ses études, car elle ajoute ceci : « pourtant la rumeur colportait qu’il n’y avait pas moyen de réussir sans baptême, les bons tuyaux d’examen circulait au sein des membres … ».

Alice m’explique que Dieu l’a aidée et qu’elle a pu terminer ses études. Toutefois, depuis lors sa vie est devenue impossible. Ses épreuves concernent des problèmes de couple, problèmes en affaire car elle a vécu cinq fermetures de pharmacies (sans raisons justifiant ces fermetures), ainsi que la suspension de son droit d’exercer (alors qu’elle n’a rien fait, et n’est coupable de rien).

A l’époque où elle était étudiante, son petit ami était très actif en tout ce qui concerne la franc-maçonnerie. Elle se pose beaucoup de question sur l’origine et la cause de ses épreuves, et constate que la plupart de ses anciens confrères qui avaient acceptés ce type de baptême à l’université ont eu leur vie brisée également. Plusieurs sont atteints de problèmes psychiatriques, et certains sont même internés. D’autres ont sombrés dans l’alcoolisme, etc…

Alice prie beaucoup et espère être délivrée de tout cela, elle souhaite être éclairée par notre Seigneur.

Chers amis, vous voyez qu’il est important de connaître ces choses, car vous pourriez tous accepter de rencontrer des francs-maçons, espérant pouvoir les amener au Seigneur un jour, ce qui est une bonne démarche. D’ailleurs si vous en connaissez qui fréquentent l’église ou qui s’approchent lors de réunions, n’hésitez pas, encouragez-les car ils ont besoin d’aide. J’ai connu cela et c’est une période très difficile. Surtout ne les rejetez pas, ce qui m’est également arrivé, et encore aujourd’hui les chrétiens de ma région ne m’acceptent pas vraiment.

Par contre faites attention si vous avez des proches qui sont francs-maçons, voisins, amis, collègues de travail. Vous aurez compris en lisant les histoires de John et Alice que la terreur peut s’abattre sur vous par un simple refus d’adhérer comme membre de la franc-maçonnerie Faites connaître votre engagement avec le Seigneur afin qu’il n’y a aucun doute sur votre position. Cela vous évitera d’être invité à entrer en loge.

Source : gabonlibre.com

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>