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Affaire Enoh Meyomesse, après la rencontre avec le juge Mpondo. Effondrement de toutes les fausses accusations résiduelles.

11 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Affaire Enoh Meyomesse, après la rencontre avec le juge Mpondo. Effondrement de toutes les fausses accusations résiduelles.

Enoh1

1.       D’abord au Tribunal militaire : le 7 juin fut la journée tant attendue de confrontation des accusés ; bref, la journée au cours de laquelle réunis tous dans le bureau du juge d’instruction Mpondo au MINDEF, avec les avocats seuls, ils ont pu enfin dire l’un à côté de l’autre ce qui s’est réellement passé. La séance a commencé à 11 heures et a fini à 17 heures. En arrivant, Bergeline et moi, nous avons trouvé Enoh et ses trois co-accusés assis sur un banc dehors. Maitre Mbuny s’étant arrangé avec Maitre Beling pour assister Enoh de manière consécutive, lui seul était là. Nous retrouverons Maitre Beling seul à la fin. Mon observation est donc qu’Enoh a deux avocats et ses co-accusés n’en ont aucun.

2.       Au sortir de la confrontation, Enoh était heureux, et nous a dit que tous les trois motifs d’accusation, complicité de braquage, violation de la loi sur l’exploitation des minerais et trafic de minerai, s’étaient effondrés et que dorénavant le tableau d’accusation contre lui était vide. Le juge Mpondo a cependant demandé à entendre le chauffeur du pickup qui avait été envoyé à Bertoua, et à cet effet les co-accusés sont maintenus en prison, où ils sont allés dans une voiture perquisitionnée devant nous, assis à sept comme des sardines et nous faisant des signes de main et large sourire sur les lèvres. Jean Takoungang nous a retrouvés à ce moment, alors que dans ma tête cette dernière image d’Enoh restait : tout sourire. Et dans mes mains deux de ses ouvrages dédicacés par lui.

3.       La conférence de presse a eu lieu à la Librairie des Peuples noirs à 10 heures le 8 juin en présence d’une vingtaine de journalistes de presse, télévision, de radio et autres, avec un panel composé de Bergeline, Jean Takoungang qui l’a mise sur pied, Joseph Fumtim et moi, membres du CLE, ainsi que d’Oyezoe, le cousin de Enoh qui nous a rejoints sur le panel, était en contact avec Enoh dès son arrestation à Yaoundé, et qui nous a livré un témoignage sur les détails de cette arrestation, sur les relations complexes de Enoh avec sa famille depuis son arrestation. Témoignage d’une rare honnêteté : une histoire bien étrange au fond, dont la conclusion est que je pourrai rencontrer un frère d’Enoh, le député Zang du RDPC. Sinon la conférence a consisté en la présentation de l’affaire, de la campagne, de la situation juridique. Pour l’honneur du journalisme camerounais accusé malencontreusement de gomboter, les journalistes présents ont cotisé 1500FCFA séance tenante – pour Enoh. Ma joie a été que malgré les appréhensions, la conférence de presse ait effectivement eu lieu.

Par Bergeline Domou

 


 

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Adresse de Vladimir Poutine à son armée : Vous devez vous tenir prêt pour un nouveau sacrifice.

11 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Adresse de Vladimir Poutine à son armée : Vous devez vous tenir prêt pour un nouveau sacrifice.

Putin and Hu JintaoPeace Mission

 

La crise syrienne a changé de nature. Le processus de déstabilisation qui devait ouvrir la voie à une intervention militaire légale de l’Alliance atlantique a échoué. Ôtant leur masque, les États-Unis ont publiquement évoqué la possibilité d’attaquer la Syrie sans l’aval du Conseil de sécurité, comme ils le firent au Kosovo. C’était feindre d’ignorer que la Russie de Vladimir Poutine n’est pas celle de Boris Eltsine. Après s’être assuré du soutien chinois, Moscou a tiré deux coups de semonce en direction de Washington. La continuation des violations du droit international par l’OTAN et le CCG risque désormais d’ouvrir un conflit mondial.

 

 

Lors de la célébration de la victoire contre le nazisme, le 9 juin dernier, le président Vladimir Poutine a insisté sur la nécessité pour la Russie de se tenir prête à un nouveau sacrifice. 

Le président Vladimir Poutine a placé son troisième mandat sous le signe de l’affirmation de la souveraineté de son pays face aux menaces directement lancées contre la Fédération de Russie par les États-Unis et l’OTAN. Moscou a maintes fois dénoncé l’élargissement de l’OTAN, l’installation de bases militaires à ses frontières et le déploiement du bouclier antimissile, la destruction de la Libye et la déstabilisation de la Syrie.

Les jours suivant son intronisation, M. Poutine a passé en revue l’industrie militaire russe, ses forces armées, et son dispositif d’alliance [1]. Il a poursuivi cette mobilisation en choisissant de faire de la Syrie la ligne rouge à ne pas franchir. Pour lui, l’invasion de la Libye par l’OTAN est comparable à celle de la Tchécoslovaquie par le IIIe Reich, et celle de la Syrie —si elle devait avoir lieu— serait comparable à celle de la Pologne qui déclencha la Deuxième Guerre mondiale.

Toute interprétation de ce qui se passe actuellement au Levant en termes intérieurs syriens de révolution/répression est non seulement faux, mais dérisoire au regard des vrais enjeux et relève de la simple communication politique. La crise syrienne est avant tout une étape du « remodelage du Moyen-Orient élargi », une nouvelle tentative de détruire « l’Axe de la Résistance », et la première guerre de «  la géopolitique du gaz » [2]. Ce qui se joue actuellement en Syrie, ce n’est pas de savoir si Bachar el-Assad parviendra à démocratiser les institutions qu’il a reçu en héritage ou si les monarchies wahhabites du Golfe parviendront à détruire le dernier régime laïque de la région et à imposer leur sectarisme, mais quelles frontières séparent les nouveaux blocs, OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord) et OCS (Organisation de coopération de Shanghai) [3].

Certains de nos lecteurs ont probablement sursauté à la lecture de la phrase précédente. En effet, depuis des mois, les médias occidentaux et du Golfe leur martèlent à longueur de journées que le président el-Assad incarne une dictature sectaire au profit de la minorité alaouite, tandis que son opposition armée incarne la démocratie pluraliste. Un simple regard sur les événements suffit à discréditer cette présentation mensongère. Bachar el-Assad a convoqué successivement des élections municipales, un référendum et des élections législatives. Tous les observateurs se sont accordés à dire que les scrutins se sont déroulés de manière sincère. La participation populaire a atteint plus de 60 % alors même que les Occidentaux les ont qualifiés de « farces » et que l’opposition armée qu’ils soutiennent a empêché les citoyens de se rendre aux urnes dans les quatre districts qu’ils contrôlent. Dans le même temps, l’opposition armée a multiplié les actions non seulement contre les forces de sécurité, mais contre les civils et tous les symboles de la culture et du multi-confessionnalisme. Ils ont assassiné les sunnites progressistes, puis tué au hasard alaouites et chrétiens pour contraindre leurs familles à fuir. Ils ont brulé plus de mille cinq cents écoles et églises. Ils ont proclamé un éphémère Émirat islamique indépendant à Baba Amr où ils ont institué un Tribunal révolutionnaire qui a condamné à mort plus de 150 mécréants, égorgés un à un en public par leur bourreau. Et ce n’est pas le pitoyable spectacle de quelques politiciens dévoyés, réunis au sein d’un Conseil national syrien en exil, affichant un projet démocratique de façade sans rapport avec la réalité de terrain des crimes de l’Armée « syrienne » libre, qui masquera plus longtemps la vérité. Au demeurant, qui peut croire que le régime laïque syrien, dont l’exemplarité était célébrée il y a peu, serait devenu une dictature confessionnelle, tandis que l’Armée « syrienne » libre, soutenue par les dictatures wahhabites du Golfe et obéissant aux injonctions de prédicateurs takfiristes serait un parangon du pluralisme démocratique ?

L’évocation par des dirigeants US d’une possible intervention internationale hors mandat de l’ONU, à la manière dont l’OTAN avait démembré la Yougoslavie, a suscité inquiétude et colère à Moscou. La Fédération de Russie, qui jusqu’ici se tenait en position défensive, a décidé de prendre l’initiative. Ce changement stratégique est dû à l’urgence de la situation du point de vue russe, et à l’évolution favorable sur le terrain en Syrie [4].

Moscou a proposé de créer un Groupe de contact sur la Syrie qui réunirait l’ensemble des États concernés, c’est-à-dire à la fois les États voisins, les puissances régionales et internationales. Il s’agit de substituer un forum de dialogue à l’actuel dispositif belliqueux mis en place par les Occidentaux sous le vocable orwellien de « Conférence des Amis de la Syrie ».

La Russie continue à soutenir le Plan Annan —qui est en fait la reprise à peine modifiée du plan présenté par Sergey Lavrov à la Ligue arabe—. Elle déplore que ce plan ne soit pas appliqué, mais rejette la culpabilité sur la faction de l’opposition qui a pris les armes. Selon A.K. Lukashevich, un des porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’Armée « syrienne » libre est une organisation illégale au regard du droit international. Bien qu’elle assassine chaque jour 20 à 30 soldats syriens, elle est publiquement soutenue par les États de l’OTAN et du CCG en violation du Plan Annan [5].

Se posant en faiseur de paix face à une OTAN faiseur de guerre, Vladimir Poutine a demandé à l’OTSC de se préparer à déployer des « chapkas bleues » en Syrie, à la fois pour séparer les belligérants syriens et pour combattre les forces étrangères. Nicolai Bordyuzha, secrétaire général de l’OTSC, a confirmé qu’il dispose de 20 000 hommes formés pour ce type de mission et immédiatement disponibles [6]

Ce serait la première fois que l’OTSC déploierait une force de paix hors de l’ancien espace soviétique. Piqué au vif, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a tenté de saboter cette initiative en proposant soudainement d’organiser lui aussi un Groupe de contact.

Réunissant à Washington le groupe de travail sur les sanctions de la Conférence des Amis de la Syrie, la secrétaire d’État US Hillary Clinton a fait fi de la proposition russe et a surenchéri en faveur d’un changement de régime [7].

En Turquie, des parlementaires d’opposition ont visité les camps de réfugiés syriens. Ils ont constaté l’absence de plus d’un millier de réfugiés enregistrés par les Nations Unies dans le principal camp et, au contraire, la présence d’un arsenal dans le camp. Ils ont alors interrogé à l’Assemblée le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan exigeant qu’il révèle le montant de l’aide humanitaire accordée aux réfugiés fantômes. Les députés considèrent que le camp de réfugiés est une couverture pour une opération militaire secrète. Il abrite en réalité des combattants, principalement libyens, qui l’utilisent comme base arrière. Les députés ont émis l’hypothèse que ces combattants sont ceux qui se sont introduit dans le district de Houla lorsque le massacre a été perpétré.

Ces informations confirment les accusations de l’ambassadeur russe au Conseil de sécurité, Vitaly Churkin, selon lesquelles, le représentant spécial de Ban Ki-moon en Libye, Ian Martin, a utilisé des moyens de l’ONU destinés aux réfugiés pour acheminer en Turquie des combattants d’Al Qaeda [8].

En Arabie saoudite, la fracture entre le roi Abdallah et le clan des Sudeiris s’est à nouveau manifestée. À l’invitation d’Abdallah Ier, le Conseil des oulémas a publié une fatwa stipulant que la Syrie n’est pas une terre de jihad. Mais, dans le même temps, le prince Fayçal, ministre des Affaires étrangères appelait à armer l’opposition contre « l’usurpateur alaouite ».

La journée du jeudi 7 juin a été riche en événements. Alors que Ban Ki-moon et Navi Pillay, respectivement secrétaire général et Haut-commissaire aux Droits de l’homme, dressaient leur réquisitoire contre la Syrie devant l’Assemblée générale de l’ONU, Moscou a procédé à deux tirs de missiles balistiques intercontinentaux.

  

Le colonel Vadim Koval, porte-parole du RSVN, a admis le test d’un Topol —lancé depuis un silo près de la Caspienne—, mais n’a pas confirmé celui d’un Boulava depuis un sous-marin en Méditerranée. Cependant, le tir a été observé dans tout le Proche-Orient, d’Israël à l’Arménie, et il n’existe aucune autre arme connue qui puisse laisser de telles traces dans le ciel [9].

Le message est clair : Moscou est prêt à la guerre mondiale, si l’OTAN et le CCG ne se plient pas aux obligations internationales telles que définies par le Plan Annan, et persistent à alimenter le terrorisme.

Selon nos informations, ce coup de semonce avait été coordonné avec les autorités syriennes. De même que Moscou avait encouragé Damas à liquider l’Émirat islamique de Baba Amr sitôt l’autorité du président el-Assad confirmée par le référendum constitutionnel, de même il a encouragé le président à liquider les groupes de mercenaires présents dans le pays sitôt le nouveau Parlement et le nouveau Premier ministre installés. L’ordre a été donné de passer d’une stratégie défensive à une action offensive pour protéger la population du terrorisme. L’armée nationale est donc passée à l’attaque des bastions de l’Armée « syrienne » libre. Les combats des prochains jours s’annoncent difficiles, d’autant que les mercenaires disposent de mortiers, de missiles anti-chars et désormais de missiles sol-air.

Pour faire baisser la tension, la France a immédiatement accepté la proposition russe de participation à un Groupe de contact ad hoc. Washington a dépêché en urgence Frederic C. Hof à Moscou. Contredisant les propos tenus la veille par la secrétaire d’État, Hillary Clinton, M. Hof a à son tour accepté l’invitation russe.

Il n’est plus temps de se lamenter sur l’extension des combats au Liban, ni de pérorer sur une possible régionalisation du conflit. Depuis 16 mois qu’ils déstabilisent la Syrie, l’OTAN et le CCG ont créé une situation sans issue qui peut désormais dégénérer en guerre mondiale.

Par  Thierry Meyssan

 

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SAUVONS l’espace de la LIBRAIRIE TAMERY à Paris.

11 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

SAUVONS l’espace de la LIBRAIRIE TAMERY à Paris

Avec le soutien de  Afrikunie

Chers frères et sœurs, au début de la semaine, j’ai reçu du continent un texte déjà connu d’un caucasien disant que son peuple maintient les noirs dans l’esclave grâce à l’ignorance de ces derniers et que si ceux-ci sont ignorants c’est parce qu’ILS NE LISENT PAS or tout ce qu’ils ont à savoir pour se libérer se trouve dans les livres !

Il aurait beaucoup à dire sur cette affirmation, mais l’urgence de la situation m’oblige à aller à l’essentiel. Si on convenait de la pertinence, voir de la réalité de cette affirmation, l’équation à résoudre serait de savoir que faisons-nous en tant que noirs pour amener nos sœurs et frères  à lire ? Concrètement, pratiquement ? Que fais-je ? Car il ne suffit pas de reconnaitre, si tant est que cela est vrai, que les noirs sont ignorants parce qu’ils ne lisent pas, que faisons nous pour y remédier ?

Certains d’entre nous travaillent déjà, soit en écrivant des livres ou en vulgarisant des auteurs africains, soit en éditant et ou distribuant ces auteurs qui sans ces petites structures, maisons d’édition, librairies ne seraient même pas accessible aux « africains qui lisent » à fortiori ceux qui ne lisent pas !

L’été dernier, nous avons assisté (les noirs de France et de Navarre !) à la fermeture de la librairie Edilac et les Editions Menaibuc (leurs locaux qui étaient situés dans le 18 ème arrondissement de Paris).

Aujourd’hui, l’espace de la librairie Tamery située dans le 10ème arrondissement de Paris a besoin de notre appui et de nos achats !

Cette librairie comme toutes les librairies africaines à Paris nous permettent d’avoir accès à des ouvrages faits par les nôtres à notre intention, et je crois qu’il est mieux qu’un africain lise d’abord de L’égalité des races humaines et connaisse son auteur Anténor Firmin, avant de s’aventurer dans les compilations de préjugés que sont les écrits tels que de L’inégalité des races humaines de Gobineau ! Il est de bon sens que les enfants africains découvrent l’Afrique avec la BD La Bataille de Kirina de Djehuty au lieu qu’ils assimilent des préjugés sur leurs origines avec Tintin au Congo ! Or ce sont ces librairies et maisons d’Editions africains qui font la promotion de ces ouvrages qui traitent de nos réalités culturelles, sociales, économiques et politiques.

 

La libraire Tamery est ouverte depuis 11 ans à Paris (Belleville) et propose toutes sortes d’ouvrages, mais en particulier des ouvrages d’auteurs africains, antillais, afro-descendants. Elle propose aussi des articles multimédia tels que les ordinateurs, les téléphones portables, les consoles de jeux etc.

En mars de l’année dernière, suite à une désactivation de son stocks de plus de 20.000 livres proposés en ligne sur le site web de son principal canal de ventes, elle a eu un manque à gagner conduisant à des mois de retard de loyers qui se chiffrent à ce jour à près de 6.000,00 Euros. Le frère Narmer doit régler la totalité au PLUS TARD LE 25 JUIN 2012.

Le frère dispose de la moitié de cette somme et nous lançons un appel afin de pouvoir l’aider à réunir la somme restante plus 1500€ pour le loyer suivant, soit un montant de 4.500€.

Nous lançons donc l’opération suivante :

 

1 LIVRE DE 10 EUROS CHACUN AU MOINS !

 

Si chacun achète au moins un livre ou un article multimédia d’au moins 10€, si nous sommes xxx nous réunirons cette somme.

Si chacun mobilise et convainc une (1) ou deux (2) autre(s) personne(s), nous créerons une chaîne d’appui et d’engagement qui va  générer des achats permettant de résorber tout ou partie du problème posé.

Si vous désirez soutenir l’entreprise sous d’autres formes, elles sont aussi les bienvenues. Mais nous privilégions un appui commercial et des achats de ses produits°!

Si vous ne savez pas quoi faire des livres ou autres, offrez-les dans votre entourage ou rapprochez-vous de certaines associations qui acheminent des livres vers l’Afrique à des bibliothèques.

Vous trouverez ci-joint une liste non exhaustive d’ouvrages que vous pouvez commander dès à présent à :

tamery75@aol.com

Vous pouvez vous rendre directement à :

10 rue des Chalet -  75010 PARIS – Metro Belleville (Lignes 2 ou 11)

Ou encore appeler :

Narmer au 06 10 82 29 18

Meri au 06 98 28 29 85

 

Par avance, une grand merci à toutes celles et tous ceux qui vont se mobiliser et permettre à cet espace de continuer de nous fournir des livres et autres matériels ; grâce à vous cette solidarité africaine restera une réalité et une valeur positive.

 

 

 

Liste non exhaustives de titres disponibles chez Tamery

- Nations nègres et culture: De l'antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique Noire d'aujourd'hui de Cheikh Anta Diop

- Antériorité des civilisations nègres: Mythe ou vérité historique? de Cheikh Anta Diop

- L'Antiquité Africaine par l'image de Cheikh Anta Diop

- Les fondements économiques et culturels d'un état fédéral d'Afrique Noire de Cheikh Anta Diop

- Civilisation ou barbarie: Anthropologie sans complaisance de Cheikh Anta Diop

- L'Afrique noire précoloniale:étude comparée des systèmes politiques et sociaux de l'Europe et de l'Afrique noire, de l'antiquité à la formation des états modernes de Cheikh Anta Diop

- L'Unité culturelle de l'Afrique noire : Domaines du patriarcat et du matriarcat dans l'antiquité classique de Cheikh Anta Diop

- Alerte sous les tropiques. Articles 1946-1960. Culture et développement en Afrique noire de Cheikh Anta Diop

- Parenté génétique de l'Egyptien Ancien et des langues négro-africaines de Cheikh Anta Diop

- La philosophie africaine de la période pharaonique, 2780-330 avant notre ère de Théophile Obenga

- L'Egypte, la Grèce et l'Ecole d'Alexandrie : histoire interculturelle dans l'Antiquité, aux sources égyptiennes de la philosophie grecque de Théophile Obenga

- La géométrie égyptienne: Contribution de l'Afrique antique à la mathématique mondiale de Théophile Obenga

- Sur le chemin des hommes : Essai sur la poésie négro-africaine de Théophile Obenga

- Pour une nouvelle histoire de Théophile Obenga

- Origine commune de l'égyptien ancien, du copte et des langues négro-africaines modernes: Introduction à la linguistique historique africaine de Théophile Obenga

- Les Peuples bantu: Migrations, expansion et identité culturelle : actes du colloque international, Libreville 1-6 avril 1985 de Theophile Obenga

- La Cuvette Congolaise : Les hommes et les structures, Contribution à l'histoire traditionnelle de l'Afrique centrale de Théophile Obenga

- Appel à la jeunesse africaine : Contrat Social Africain Pour le 21ème siècle de Théophile Obenga

- Le sens de la lutte contre l'africanisme eurocentriste de Théophile Obenga

- L’état fédéral d’Afrique Noire. La seule issue de Obenga Théophile

- L'Afrique doit s'unir de Kwame Nkrumah

- Le néo-colonialisme : Dernier stade de l'impérialisme de Kwame Nkrumah

- Le consciencisme. Philosophie et idéologie pour la décolonisation et le développement de Kwame Nkrumah

- Africa must unite By de Kwame Nkrumah

- Cheikh Anta Diop : L'Homme et l'Oeuvre de Cheick M'Backé Diop

- Cheikh Anta Diop, ou, L'honneur de penser de Jean-Marc Éla

- Monnaie, servitude et liberté : La répression monétaire de l'Afrique de Joseph Tchundjang Pouémi

- Le Franc CFA et l'Euro contre Afrique de Nicolas Agbohou

- L'Afrique dans la philosophie. Introduction à la philosophie africaine pharaonique de Yoporeka Somet

- Cours d’initiation à la langue égyptienne pharaonique de Yoporeka Somet

(+ Lexique Egyptien pharaonique – Français – Anglais. Ancient Egyptian – Franch – English Lexicon de Yoporeka Somet + Dabiré Philippe Sanhombar)

- Racines éthiopiennes de l'Egypte ancienne de Sall Babacar

- Blacks in Science: Ancient and Modern de Ivan Van Sertima

- They Came Before Columbus: The African Presence in Ancient America By Van, Sertima Ivan

- African Presence in Early Europe de Ivan Van Sertima

- African Presence in Early Asia de Ivan Van Sertima et Runoko Rashidi

- Nile Valley Civilizations de Ivan Van Sertima

- Black Women in Antiquity de Ivan Van Sertima

- African Presence in Early America de Ivan Van Sertima

- Great African Thinkers: Cheikh Anta Diop de Ivan Van Sertima

- Egypt: Child of Africa de Ivan Van Sertima

 

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Pourquoi la CPI n’est pas une cour de justice légitime

9 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Pourquoi la CPI n’est pas une cour de justice légitime ?

 


 

 

                                     


  

 

http://www.youtube.com/watch?v=WoI1ncADRBs&noredirect=1

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Cote d’Ivoire : Un Commandant de Ouattara raconte comment ils égorgeaient vifs des ivoiriens à Abidjan.

9 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cote d’Ivoire : Un Commandant de Ouattara raconte comment ils égorgeaient vifs des ivoiriens à Abidjan.


Semefi-a-Sekou.jpg

 

« Ce qui m’a marqué là-bas, ce sont les tueries contre des pro-Gbagbo. Des innocents, des étudiants, des patriotes et même des militants FPI ou des gens de même ethnie que Gbagbo… Quand ils étaient capturés, ils se faisaient égorger vivants, brûler vivants, éventrer, ou violer et ils étaient battus, puis froidement abattus à bout portant et enterrés dans des fosses communes. Cela faisait pitié de voir des mères pleurer sur les corps de leurs fi ls et fi lles ou même des enfants pleurer sur les corps de leurs proches, morts indignement et injustement (…). Ah, les Dozos ! Ils ont commis tellement de crimes rituels pour l’avènement et le maintien de Dramane au pouvoir… Ils enlevaient parfois de pauvres innocents parmi la population, allaient les dépecer vifs et ôtaient certains de leurs organes pour des rituels mystiques… »

Ce livre-témoignage est produit à partir des révélations du Commandant invisible, le « colonel » Sémefi a Sékou, Com’ théâtre du Commando invisible d’IB à Abobo.

L’auteur, Maurice Tié Deagoue, de son vrai nom, est né le 30 juillet 1962 à Bangolo (ouest de la Côte d’Ivoire). Il a été journaliste au quotidien La voie, à l’ hebdomadaire Le Nouvel Horizon, et directeur des études de l’École africaine de journalisme à Abidjan.
Il est autodidacte et journaliste au quotidien Le Temps à Abidjan.
Cet ouvrage-témoignage est le troisième de Germain Sehoué, après Au nom d’Houphouët, Sacrifices au Palais présidentiel (L’Harmattan, 1997) et La Dérive de l’Ambassadeur, roman en réédition chez L’Harmattan.

ISBN : 972-2-296-99597-0
11,50 € afrique liberté
afrique liberté
Collection

 

Source : La Dépêche D'Abidjan

 

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Mise au point de Jean-Paul Pougala 2-Le nouveau G2 Chine Russie sur le dossier Syrien.

7 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

1-               Mise au point  de Jean-Paul Pougala

2-               Le nouveau G2 Chine Russie sur le dossier Syrien.

Pougala-copie-1

Mise au point après l'article d'insultes à mon égard d'un partisan de "l’Égyptologie Noire" le 06/06/2012  sur Cameroon-voice, pour avoir osé vouloir parler des erreurs de nos prédécesseurs à tourner la tête sur des sujets peu prioritaires (à mon avis) comme philosopher sur l'histoire antique de l'Afrique ramenée à la seule Egypte alors que le continent croupissait dans la famine et servait de souffre-douleur à toute personne en quête d'une patente de bonté et de générosité de façade :

 

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Avec les Egyptologues et les partisans de l'Afrocentricité comme le prof Assante ou Ama, on s'est très bien compris. Et nos échanges d'Après Meeting de Paris ont même déjà débuté pour nous compléter. La bataille est la même, ce sont nos methodes de lutte qui divergent, ce sont les routes choisies pour arriver à la même destination qui ne sont pas les mêmes et tant mieux. 

 

Même si les insultes de certains n'ont pas cessé à mon égard. Il y en a qui espèrent une troisième mi-temps d'un match pour moi terminé depuis le 13/05 à Paris, ou même un autre match pour nous tirer dessus, qu'il n'y aura certainement pas avec moi, notre peuple a trop souffert pourqu'on se permette ce luxe, encore et encore. 

 

Lorsqu'on choisit de faire l'éclaireur, on oublie de plaire aux gens. Ce qui compte c'est arriver à bon port. Lorsqu'on est devant pour permettre aux autres d'avancer plus vite, on prend des coups, justement pour que les autres n'en prennent pas. Quelqu'un doit se sacrifier. et pour le faire, ce n'est jamais pour rechercher une quelconque gloire, car il est très souvent probable que l'éclaireur n'assiste jamais au festin pour célébrer la victoire, parce qu'il aura tout simplement succombé aux très nombreux coups reçus. Si c'est cela le prix à payer pour ne pas continuer pour tout un peuple à continuer de subir les mêmes humiliations et les memes pauvretés, alors par définition, l'éclaireur est prêt à le payer. 

 

Mais au moins nous pouvons en tirer une leçon de vie : notre bataille n'est pas contre une race, contre un peuple, contre un continent ou contre une nation, mais contre un système qui a réussi à transformer nos propres frères et soeurs en nos farouches ennemis dans la maison, pour empêcher notre propre révolution qui est en marche. Et ils sont encore plus dangereux parce qu'on baisse la garde en pensant par erreur qu'il s'agit d'un combat racial. Et donc, qu'ils sont forcément de notre côté. Quelle erreur !!!

 

Jean-Paul Pougala

06/06/2012

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VIVE LE NOUVEAU G2, LA SEULE ALLIANCE STRATÉGIQUE CAPABLE DE SAUVER L'AFRIQUE DES GRIFFES DE OBAMA ET SES LIEUTENANTS EUROPÉENS. Les mensonges de l'Occident pour la guerre en Libye auront servi à quelque chose, former ce nouveau G2. Lisez plutôt  :

 

SYRIE. La Chine et la Russie s'entêtent

le 06-06-2012 à 16h49 Par Le Nouvel Observateur avec AFP

Vladimir Poutine et son homologue chinois réaffirment leur opposition à toute "intervention" et tout changement de régime. 

 

La Russie et la Chine, alliés du régime syrien, se sont déclarées mercredi 6 juin résolument hostiles à toute "intervention" et tout changement de régime en Syrie, malgré la répression dans le sang de la révolte populaire qui dure depuis 15 mois.

 

La Russie et la Chine sont résolument opposées à des tentatives en vue de régler la crise en Syrie par le moyen d'une intervention militaire étrangère, de même qu'en vue d'imposer un changement de régime", ont affirmé les deux pays dans un communiqué commun à l'issue de la visite du président Vladimir Poutine.

 

Accompagnant le président russe à Pékin, son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a averti qu'un changement par la force du régime pourrait conduire la région à une "catastrophe", jugeant "très risqué" que l'opposition "appelle de plus en plus la communauté internationale à bombarder le régime d'Assad, à renverser le régime".

 

Le plan Annan au point mort

 

La Chine et la Russie demandent en outre une nouvelle conférence internationale sur la Syrie pour "se mettre d'accord pour suivre, honnêtement et sans ambiguïtés, le plan" de l'émissaire international Kofi Annan, prévoyant un cessez-le-feu et un dialogue politique, mais resté lettre morte.

 

Kofi Annan doit s'adresser jeudi au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale de l'ONU, mais selon des diplomates il commence à entrevoir l'échec de son plan et souhaite que la communauté internationale pèse de tout son poids pour le faire respecter ou trouver un "plan B".

 

Pékin et Moscou, principaux soutiens du pouvoir syrien, opposent leur veto à deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le régime Assad. Ce dernier est confronté depuis mars 2011 à une contestation marquée pendant des mois par des manifestations pacifiques avant de se militariser face à la répression. Le régime ne reconnaît pas cette contestation assimilée à du "terrorisme" et s'est dit déterminé à l'étouffer à "n'importe quel prix".

 

Ces déclarations surviennent à quelques heures d'une réunion à Istanbul de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avec les alliés turc, français et britannique des Etats-Unis ainsi qu'avec certains ministres arabes pour parler du dossier syrien, indiquent des sources diplomatiques turques.

 

Renforcement de leur partenariat stratégique

 

Plus tôt dans la matinée, la Chine et la Russie avaient affirmé vouloir renforcer leur partenariat stratégique. Après des entretiens avec les dirigeants chinois, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe avait assuré : 

 

Nous agissons en concertation au sujet des différentes situations de crises dans le monde"

 

Le président russe Vladimir Poutine s'est aussi entretenu à Pékin avec le Premier ministre Wen Jiabao et le vice-président Xi Jinping, très probable futur Numéro un chinois.

 

La relation entre nos pays est un élément important des relations internationales et de la sécurité internationale. (...) Cela comprend les échanges entre nos secteurs militaires. Nous continuerons à coopérer ensemble", a déclaré Vladimir Poutine. 

 

Le président russe a également salué le "succès" des récentes premières manœuvres navales sino-russes en mer Jaune. De son côté,  Wen Jiabao a assuré : 

 

Renforcer notre partenariat stratégique répond non seulement aux intérêts vitaux de nos deux pays mais cela revêt une importance cruciale pour la paix et la stabilité dans le monde".

 

Source : tempsreel.nouvelobs

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L’Afrique veut son fric !

7 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

L’Afrique veut son fric ! 

 


          


 
http://youtu.be/kUhwE4jFQCs


Plus qu’une chanson, un hymne, un code de ralliement pour tous les africains.
La barbarie récemment perpétrée sur les peuples ivoiriens et libyens pour le pillage de leurs richesses, traduit la mise à jour de l'expansionnisme occidental. Il s’agit de braquage à la dimension des États. Il s’agit du fric de l’Afrique au prix du sang de ses enfants…
 
Doit-on rester les bras croisés et attendre de
nouvelles tragédies de ces prédateurs féroces ?!…
L’adhésion de la conscience à la force de l’union.
Dans l'optique d’une spiritualité commune et identique, une cause commune.
Un slogan fédérateur. L’Afrique veut son fric !
Il s’agit de partager ce clip vidéo entre amis et familles, afin que nous nous unissions pour notre liberté monétaire. Dans les rues, les bars, les forums, les meetings, les espaces publiques, sur le net et dans les urnes, décidons de notre avenir d’une seule voix, celle de l’Afrique
unie pour sa survie : L’Afrique veut son fric !

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Où est parti l’argent des victimes du crash de la CAMAIR ? Question que le régime de Yaoundé doit répondre s’il veut juger Marafa et le reste de la bande. Le SDF Exige une enquête parlementai

7 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun: Où  est parti l’argent des victimes du crash de la CAMAIR ? Question que le régime de Yaoundé doit répondre s’il veut juger Marafa et le reste de la bande. Le SDF Exige une enquête parlementaire.

Biya-marafa

Proposition de résolution portant constitution d'une commission d'enquête parlementaire au sujet de la non-indemnisation des soixante onze (71) victimes du boeing 737-200(Le Nyong) qui s'est écrase le 03 décembre 1995 à Douala.
A,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Yaoundé,
L'Honorable Joseph Mbah-Ndam et les Membres du Groupe Parlementaire du Social Democratic Front (SDF), à l'Assemblée nationale ;

Ont l'honneur de vous exposer.
Attendu que par une lettre ouverte du Ministre d'État, Marafa Hamidou Yaya écrite à partir de la prison où il se trouve actuellement, adressée au Président de la République et publiée dans plusieurs journaux de la place, il ressort que les soixante onze (71) victimes du crash du Boeing 737-200 de la défunte CAMAIR le 03 décembre 1995 n'ont jamais été indemnisées malgré le fait que la procédure judiciaire contre la société TRANSNET-SOUTH AFRICAN AIRWAYS avait abouti au paiement de la somme colossale de 32.500.000.000F Cfa:
En effet, il ressort de cette lettre qu'en mai 1994 des accords écrits avaient été conclus à Paris, France, par lesquels la TRANSNET-SOUTH AFRICAN AIRWAYS s'engageait à assurer la maintenance des Boeing 737 et 747 appartenant à la défunte CAMAIR ;
Que c'est du fait de la corruption de quelques autorités Camerounaises et employés de la défunte CAMAIR par la société Sud-Africaine citée ci-haut, qui avait résulté en une défaillance et la grossière négligence dans l'exécution desdits contrats, entraînant par la suite le crash du Boeing 737-200 baptisé Le Nyong en 1995 et occasionnant la perte en vie humaine, et la perte d'un réacteur en plein vol, par le Boeing 747-200, aux environs de Paris, en France ;
Que cette corruption mise à nu par le Comité de Suivi de l'Exécution desdits contrats de maintenance crée par la suite par Arrêté N° 530/CAB/CAB/PR en date du 14 novembre 2000 rendait nul et nul effet lesdits contrats et en conséquence la restitution de la somme de 32.500.000.000F.cfa indûment perçue sans compter le montant des dommages et intérêts ;
Que le Comité de Suivi de l'Exécution desdits contrats de maintenance avait pour mission, entre autres, d'ester en justice et défendre les intérêts tant de la CAMAIR que de l'Etat du Cameroun ;
Qu'après plusieurs années, il (Marafa Hamidou yaya) a été informé que l'affaire fut jugée, que TRANSNET -SAA fut condamnée et que le Cameroun fut indemnisé.

Qu'il avait, à l'époque proposé au Président de la République, l'indemnisation des soixante-onze victimes en raison de 100.000.000F.cfa par victime, soit au total 7.100.000.000F.Cfa et dont le reste d'un montant de 25.500.000.000FCf.cfa plus les dommages-intérêts devaient être reversés à la CAMAIR ;
Que jusqu'aujourd'hui ni les victimes n'ont été indemnisées ni la somme de 25.500.000. 000FCfa plus les dommages-intérêts reversée à la défunte CAMAIR dont ses ex-employés n'ont jamais été payé leurs droits ;
Qu'il convient de rappeler ici que le versement de ces milliards à la CAMAIR l'aurait sauvé de la faillite ;
Que curieusement et à sa grande consternation, les bénéficiaires de la corruption qui est la cause fondamentale de ces tristes événements, quelques années plus tard se sont vus promus et certains à des fonctions gouvernementales.

C'est pour quoi ils sollicitent très respectueusement, Monsieur le Président ;
Vu la constitution, loi fondamentale de la République du Cameroun, qui prévoit dans ses articles 14(2), 29 et 35 le contrôle de l'action gouvernementale par, inter allia, la constitution des commissions d'enquêtes parlementaires sur des objets déterminés ;
Vu le règlement de l'Assemblée (amendé par loi N° 93/001 du 16 juin 1993) en son article 67, ensemble la loi N° 91/029 du 16 décembre 1991 qui spécifie la procédure en la matière ;
Demandons par conséquent la constitution d'une enquête parlementaire pour vérifier ces informations et établir les Responsabilités aux fins de :
1.Indemniser les familles des soixante-onze victimes du crash du Boeing 737-200 de la défunte CAMAIR le 03 décembre 1995 ;
2. Reverser au liquidateur de la défunte CAMAIR la somme de 25.500.000.000F.Cfa plus les dommages-intérêts pour faire face au paiement des droits des ex-employés qui n'ont jamais été payés ;
3. Traduire en justice les auteurs et complices des ces actes qui ont résulté en perte de vie humaine, destruction du patrimoine public et détournement de la fortune publique.
Profonds Respects.
Pour le Sdf, Honorable Joseph Mbah Ndam
P.J
-Copie de la Lettre ouverte de Marafa Hamidou Yaya au Président de la République sur les 71 morts du crash du Boeing 737-200 de la CAMAIR le 03 décembre 1995

DRAFT RESOLUTION FOR THE CRATION OF A PARLIAMENTARY COMMISSION OF ENQUIRY IN RESPECT OF THE NON INDEMNISATION OF THE SEVENTYONE (71) VICTIMES OF THE BOEING 737-200 (THE NYONG) THAT CRASHED IN DOUALA ON 03 DECEMBER 2012.
To,
The President of the National Assembly, Yaounde,
Honourable Joseph Mbah-Ndam and Members of The Social Democratic Front Parliamentary Group (SDF), at the National Assembly;

HAVE THE HONOUR TO STATE AS FOLLOWS.
That in an open letter written by Minister of State, Marafa Hamidou Yaya presently in prison custody, addressed to the President of the Republic and published in numerous newspapers, it emerges from the said letter that the seventy one (71) victims of the Boeing 737-200 belonging to the defunct CAMAIR which crashed on 03 December 1995 have never been indemnified despite the fact that the legal proceedings against TRANSNET-SOUTH AFRICAN AIRWAYS resulted in the payment of a colossal sum of Thirty Two Millard, Five Hundred Thousand (32.500.000.000) F.cfa:
Indeed, it emerges from the said letter that in May 1994 written agreements had been entered into in Paris, France by which TRANSNET-SOUTH AFRICAN AIRWAYS undertook to ensure the maintenance of Boeing 737 and 747 belonging to the defunct CAMAIR ;
That it is because of the corruption of certain Cameroonian authorities and workers of the defunct CAMAIR the South African Company cited above, which resulted in failure and gross negligence in the execution of the said contracts, leading in consequence to the crash of the Boeing 737-200 baptised as "Le Nyong" in 1995 and occasioning the loss of human lives, the loss of the reactor of Boeing 747-200, in the course of a flight in Paris, France;
That this corruption was exposed by the Follow-up Committee of the execution of the said contracts of maintenance created in consequence by Arrêté (Order) N° 530/CAB/CAB/PR of 14 November 2000 rendering null and void the said contracts and the restitution of the sum of Thirty Two Millard, Five Hundred Thousand (32.500.000.000) F.cfa unjustly paid to the said South African Company without not taking into account damages that were equally paid;
That the Follow-up Committee of the execution of the said contracts of maintenance had also as mission, inter alia, to commence legal proceedings against TRANSNET -SAA for and on behalf of CAMAIR and the state of Cameroon;
That after several years, he, (Marafa Hamidou yaya) has been informed that the matter was heard and determined and TRANSNET -SAA found guilty and the state of Cameroon indemnified;
That he had at that time, proposed to the Presi.000F.cfa per victim, making a total of 7.100.000.000FCfa and the rest of 25.500.000.000F.cfa plus the damages paid to the defunct CAMAIR ;
That up to date neither the victims have been indemnified nor the sum of 25.500.000.000. FCfa plus the amount of the damages paid to the liquidators of the defunct CAMAIR whose ex- employees have never been paid their rights;
It is worth while emphasising here that had these milliards been paid to CAMAIR it would not have gone into liquidation;
That curiously and to his great surprise the beneficiaries of this corruption that was the fundamental cause of these sad events, some years later, have been promoted and some to governmental functions ;

It is for these Reasons That They Solicit, Most Respectfully, Mr President of the National Assembly;
Mindful of the constitution, the Fundamental Law of the de la Republic of Cameroon, which provide in sections 14(2), 29 and 35 the oversight of government action through, inter alia, the establishment of Parliamentary Commissions of Enquiry For specified subjects;
Mindful of the provisions of section 67 of the Standing Orders of the National Assembly as amended by laws N° 93/001 of 16 June 1993 and 2002/005 of 02 December 2002) read in conjunction with law N° 91/029 of 16 December 1991 which specifies the procedure in this regard ;
Hereby request in consequence, the establishment of a Parliamentary Commissions of Enquiry to investigate the said allegations and apportion responsibilities with view to :
1.Indemnify the families of the seventy-one victims Boeing 737-200 crash 03 December 1995
2. Pay back to the liquidator the defunct CAMAIR the sum of 25.500.000.000F.cfa plus the damages that were recovered to enable him pay the rights of the ex-employees who up to date have not been paid ;
3. Bring to book before the competent jurisdictions authors and assessories of these heinous acts that resulted in the loss of human lives, the destruction of public wealth and the embezzlement of public Funds.

Much Obliged.
Honourable Joseph Mbah-Ndam,
PJ
-Copy of the Open letter by Marafa Hamidou Yaya to the President of the Republic on the 71 persons who died in the crash of Boeing 737-200 belonging to CAMAIR on 03 December 1995
Yaounde 05 june 2012

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COLLOQUE SAMEDI 9 JUIN : L'IMPASSE DES TRANSITIONS DÉMOCRATIQUES EN AFRIQUE: LE CAS DE L'AFRIQUE CENTRALE.

7 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

                              COLLOQUE 

L'IMPASSE DES TRANSITIONS DÉMOCRATIQUES EN AFRIQUE: LE CAS DE L'AFRIQUE CENTRALE.

                Image-tunnel.jpg

Cameroun -Tchad-Gabon-Congo-Centrafrique-Guinée Equatorial -RDC dans un tunnel démocratique 



LIEU : RESTAURANT CASA POBLANO—15 RUE LAVOISIER-A MONTREUIL METRO : ROBESPIERRE , LIGNE 9°


Date : Samedi 9 juin a 13h00


                                                     INTERVENANTS ET PARTICIPANTS 


-Martin ZIGUÉLÉ, ex Premier ministre de Centrafrique, candidat aux présidentielles de 2005 et 2011, dirigeant du MLPC ;
-Bruno Ben MOUAMBA, candidat à l'élection présidentielle gabonaise de 2009, membre de la direction de l'UPG
-Acheikh IBN OUMAR, ex Ministre des Affaires Etrangères du Tchad, ex-dirigeant de mouvement politico-militaire, Coordinateur-adjoint du CNCD.
-Mohamed KADAMY, dirigeant du FRUD (Djibouti)
-Henda Diogène SENNY, Secrétaire général de de LPC-Umoja (Congo-Brazza).
Albert BOURGI, professeur de Droit public
MODÉRATEURS :
1- Augusta EPANYA , membre de la direction de l'UPC (Cameroun)
2-Annette Laokolé, Coordinatrice du CNCD (Tchad)
Le Comité d'initiative composé des organisations suivantes : UPC (Union des Populations du Cameroun), MLPC (Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain), UPG (Union du Peuple Gabonais), FRUD (Front pour la Restauration de l' Unité et de la Démocratie Djibouti) et CNDC (Conseil National pour le Changement et la Démocratie -Tchad)



Réservation obligatoire par mail à : colloqueafriquecentrale@gmail.com
Date : Samedi 09 juin 2012 Heure : 12h00 à 18h. Un buffet-déjeuner est prévu 12h00 à 13h00 -Participation aux frais: 7 euros par personne-

 

Avec le soutien de Afrikunie

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Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg.

7 Juin 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg Thyerry-meyssan.pngpar Thierry Meyssan 

Depuis plusieurs années, l’idée s’est répandue que le Groupe de Bilderberg serait un embryon de gouvernement mondial. Ayant eu accès aux archives de ce club très secret, Thierry Meyssan montre que cette description est une fausse piste utilisée pour masquer la véritable identité et fonction du Groupe : le Bilderberg est une création de l’OTAN. Il vise à convaincre des leaders et à manipuler l’opinion publique à travers eux pour la faire adhérer aux concepts et aux actions de l’Alliance atlantique. 

source : RÉSEAU VOLTAIRE | MOSCOU (RUSSIE)  

  

  Intellectuel français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie des analyses de politique étrangère dans la presse arabe, latino-américaine et russe. Dernier ouvrage en français :L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007).


Première réunion du Groupe, à l’hôtel Bilderberg (1954)

Chaque année, depuis 1954, une centaine des plus éminentes personnalités d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord se réunissent —à huis clos et sous très haute protection— au sein du Groupe de Bilderberg. Leur séminaire dure trois jours et rien ne transparait de leurs débats.

Depuis la dislocation de l’Union soviétique, des journalistes se sont intéressés à cette organisation élitiste et secrète. Certains auteurs y ont vu un embryon de gouvernement mondial et lui attribuent les principales décisions politiques, culturelles, économiques et militaires de la seconde moitié du XXe siècle. Une interprétation qu’a relayée Fidel Castro, mais que rien n’est venue confirmer, ni infirmer.

Pour savoir ce qu’est ou n’est pas le Groupe de Bilderberg, j’ai cherché des documents et des témoins. J’ai eu accès à l’intégralité de ses archives pour la période 1954-1966 et à de nombreuses pièces ultérieures, et j’ai pu discuter avec un de ses anciens invités que je connais de très longue date. Aucun journaliste à ce jour, et certainement pas les auteurs à succès qui ont popularisé les clichés actuels, n’a eu accès à tant de documents internes du Bilderberg.

Voici ce que j’ai découvert et compris.

La première réunion

70 personnalités, issues de 12 pays, participent à la première réunion du Groupe. C’est un séminaire de trois jours, du 29 au 31 mai 1954, près d’Arnhem (Pays-Bas). Les invités sont répartis dans deux autres hôtels avoisinants, mais les débats se tiennent dans l’établissement principal qui donna son nom au Groupe.

Les invitations, à en-tête du Palais de Soestdijk, sont sybillines. : « J’apprécierais vivement votre présence au congrès international, sans caractère officiel, qui se tiendra aux Pays-Bas vers la fin du mois de mai. Ce congrès désire étudier un certain nombre de questions d’une grande importance pour la civilisation occidentale et a pour but de stimuler le goodwill et l’entente réciproque grâce à un libre échange de vues ». Elles sont signées du prince consort des Pays-Bas, Bernhard zur Lippe-Biesterfeld, et accompagnées de quelques pages d’informations administratives sur le transport et l’hébergement. Tout au plus y apprend-on que les délégués seront issus des États-Unis et de 11 États ouest-européens, et que 6 séances de travail de 3 heures chacune sont prévues.

Vu le passé nazi du prince Bernhard (qui avait servi dans la cavalerie SS jusqu’à son mariage en 1937 avec la princesse Juliana) et dans le contexte du McCarthysme, il est clair que les « questions d’une grande importance pour la civilisation occidentale  » tournent autour de la lutte contre le communisme.

Une fois arrivé sur place, l’impression des invités est tempérée par les deux présidents de séance : l’entrepreneur états-unien John S. Coleman et le ministre belge sortant des Affaires étrangères Paul van Zeeland. Le premier est un militant du libre-échange, le second est un partisan de la Communauté européenne de Défense (CED) [1]. Enfin, on aperçoit en bout de tribune Joseph Retinger, l’éminence grise des Britanniques. Tout cela laisse à penser que les monarchies hollandaise et britannique ont sponsorisé cette réunion pour soutenir la Communauté européenne de Défense et le modèle économique du capitalisme libre-échangiste face à l’anti-américanisme que promeuvent communistes et gaullistes.

Cependant, les apparences sont trompeuses. Il ne s’agit pas de faire campagne pour la CED, mais de mobiliser les élites pour la Guerre froide.

S.A.R. le prince Bernhard a été choisi pour convoquer ce congrès parce que son statut de prince consort lui donne un caractère étatique sans pour autant être officiel. Il masque le commanditaire : une organisation inter-gouvernementale qui entend manipuler les gouvernements de certains de ses États membres.

John S. Coleman n’est pas encore le président de la Chambre de Commerce des États-Unis, mais il vient de créer le Comité des citoyens pour une politique nationale du Commerce (Citizen’s Committee for a National Trade Policy — CCNTP). Selon lui, le libre-échange absolu, c’est-à-dire le renoncement à tous les droits de douane, permettra aux pays alliés des États-Unis d’accroître leur richesse et de financer la Communauté européenne de Défense (c’est-à-dire de réarmer l’Allemagne et d’intégrer sa puissance militaire potentielle au sein de l’OTAN)

Or, les documents en notre possession montrent que le CCNTP n’a de citoyen que le nom. C’est en réalité une initiative de Charles D. Jackson, le conseiller en guerre psychologique de la Maison-Blanche. L’opération est pilotée en amont par William J. Donovan, l’ancien commandant de l’OSS (le service de renseignement US durant la guerre) désormais chargé d’édifier la branche américaine du nouveau service secret de l’OTAN, le Gladio [2].

Paul van Zeeland n’est pas seulement le promoteur de la Communauté européenne de Défense, c’est aussi un politicien de grande expérience. À la Libération, il a présidé la Ligue indépendante de coopération européenne (LICE) dont l’objectif est de créer une union douanière et monétaire. Cette organisation a été mise en place par Joseph Retinger, déjà cité.

Précisément Retinger, qui fait office de secrétaire du congrès de Bilderberg, a servi durant la guerre dans les services secrets anglais (SOE) du général Colin Gubbins. Aventurier polonais, Retinger s’est retrouvé conseiller du gouvernement Sikorski en exil au Royaume-Uni. À Londres, il a animé le microsome des gouvernements en exil se faisant ainsi le plus beau carnet d’adresse de l’Europe libérée.

Son ami Sir Gubbins a officiellement quitté le service et le SOE a été dissout. Il dirige une petite entreprise de tapis et textiles, qui lui sert de « couverture ». En réalité, aux côtés de son homologue Donovan, il est chargé de créer la branche anglaise du Gladio. Il a participé à toutes les réunions préparatoires du congrès de Bilderberg et est présent parmi les invités, assis à côté de Charles D. Jackson.

À l’insu des participants, ce sont donc les services secrets de l’OTAN qui sont la puissance invitante. Bernhard, Coleman et van Zeeland servent de paravents.

N’en déplaise aux journalistes imaginatifs qui ont cru discerner dans le Bilderberg une volonté de créer un gouvernement occulte mondial, ce club de personnalités influentes n’est qu’un outil de lobbying de l’OTAN pour la promotion de ses intérêts. C’est beaucoup plus sérieux et beaucoup plus dangereux, car c’est l’OTAN qui ambitionne d’être un gouvernement occulte mondial garantissant la pérennité du statu quo international et de l’influence US.

D’ailleurs, la sécurité de chaque réunion ultérieure ne sera pas assurée par la police du pays hôte, mais par les soldats de l’Alliance.

Parmi les dix orateurs inscrits, on relève deux anciens Premiers ministres (Guy Mollet, France et Alcide de Gasperi, Italie), trois responsables du Plan Marshall, le faucon de la Guerre froide (Paul H. Nitze) et surtout un très puissant financier (David Rockefeller).

Selon les documents préparatoires, une vingtaine de participants sont dans la confidence. Ils savent plus ou moins en détail qui sont les tireurs de ficelles et ont rédigé à l’avance leurs interventions. Les moindres détails ont été ajustés et il n’y a aucune part d’improvisation. Au contraire, la cinquantaine d’autres participants ignore tout de ce qui se trame. Ils ont été choisis pour influencer leurs gouvernements respectifs et l’opinion publique de leur pays. Le séminaire est donc organisé pour les convaincre et pour les pousser à s’engager à propager les messages que l’on veut diffuser.

Les interventions ne portent pas sur les grands problèmes internationaux, mais analysent la stratégie idéologique supposée des Soviétiques et exposent la manière dont elle doit être contrée dans le « monde libre ».

Les premières interventions évaluent le danger communiste. Les « communistes conscients » sont des individus qui entendent placer leur patrie au service de l’Union soviétique afin d’imposer au monde un système collectiviste. Ils doivent être combattus. Mais cette lutte est difficile car ces « communistes conscients » sont noyés en Europe dans une masse d’électeurs communistes qui ignorent tout de leurs sombres desseins et les suivent dans l’espoir de meilleures conditions sociales.

Progressivement, la rhétorique se durcit. Le « monde libre » doit affronter le « complot communiste mondial », non seulement de manière générale, mais aussi en répondant à des questions concrètes sur les investissements états-uniens en Europe ou sur la décolonisation.

Enfin, les orateurs en arrivent au problème principal — que les Soviétiques, assurent-ils, exploitent à leur profit — : pour des raisons culturelles et historiques, les responsables politiques du « monde libre » emploient des arguments différents aux États-Unis et en Europe, arguments qui se contredisent parfois. Le cas le plus emblématique est celui des purges organisées par le sénateur McCarthy aux États-Unis. Elles sont indispensables pour sauver la démocratie, mais la méthode choisie est ressentie en Europe comme une forme de totalitarisme.

Le message final, c’est qu’aucune négociation diplomatique, aucun compromis n’est possible avec les « Rouges  ». Il faut empêcher coûte que coûte les communistes de jouer un rôle en Europe occidentale, mais il va falloir ruser : comme on ne peut pas les arrêter et les fusiller, il faudra les neutraliser avec discrétion, sans que leurs électeurs eux-mêmes s’en rendent compte. Bref, l’idéologie qui est développée, c’est celle de l’OTAN et du Gladio. Il n’a jamais été dit que l’on truquerait les élections, ni que l’on assassinerait les tièdes, mais tous les participants ont admis que pour sauver le « monde libre », il faudrait mettre la liberté entre parenthèses.

Bien que le projet de Communauté européenne de Défense (CED) ait échoué trois mois plus tard sous les coups de boutoir des députés communistes et « nationalistes extrémistes » (c’est-à-dire gaullistes) au Parlement français, le congrès fut considéré comme un succès. Malgré les apparences, il n’avait pas pour but de soutenir la création de la CED ou toute autre mesure politique précise, mais de diffuser une idéologie dans la classe dirigeante, puis à travers elle dans la société. Objectivement, les Européens de l’Ouest avaient de moins en moins conscience des libertés dont ils étaient privés et ils étaient de plus en plus informés des libertés qui faisaient défaut aux habitants de l’Europe de l’Est.

Le Bilderberg devient une organisation

Un second congrès est donc organisé en France, du 18 au 20 mars 1955. À Barbizon.

Progressivement l’idée que ces congrès seront annuels et qu’ils nécessitent un secrétariat permanent s’impose. Le prince Bernhard se met en retrait lorsqu’il est pris en flagrant délit de trafic d’influence (scandale Lockheed-Martin). Il cède à l’ancien Premier ministre britannique Alec Douglas Home (1977-80), la présidence qui sera ensuite tenue par l’ancien chancelier et président allemand Walter Scheel (1981-85), l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre Eric Roll (1986-89), l’ancien secrétaire général de l’OTAN Peter Carrington (1990-98), et enfin l’ancien vice-président de la Commission européenne Étienne Davignon (depuis 1999).

Pendant longtemps, le président du Groupe de Bilderberg est assisté de deux secrétaires généraux, un pour l’Europe et le Canada (les États vassaux), l’autre pour les États-Unis (le suzerain), cependant, il n’y a plus qu’un seul secrétaire général depuis 1999.

D’une année sur l’autre, les débats sont très redondants, c’est pourquoi les invités changent. Il y a toujours un noyau dur qui a préparé le séminaire à l’avance et des nouveaux venus à qui l’on inculque la rhétorique atlantiste du moment.

Actuellement, les séminaires annuels rassemblent plus de 120 participants, dont toujours un tiers forment le noyau dur. Ils ont été sélectionnés par l’Alliance en fonction de l’importance de leurs relations et de leur capacité d’influence, indépendamment de leurs fonctions dans la société. Ainsi, ils restent membres du noyau dur lorsqu’ils changent de métier.

Voici la liste exacte de ce noyau dur, incluant les membres du Conseil d’administration, qui servent de devanture pour les invités, et des membres moins visibles pour ne pas effaroucher les nouveaux venus.

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Étienne Davignon, secrétaire général du Groupe de Bilderberg

Conseil d’administration

Josef Ackermann

Banquier suisse, directeur de la Deutsche Bank, vice-président du Forum de Davos.

Roger C. Altman

Banquier états-unien, ancien conseiller des campagnes électorales de John Kerry et Hillary Clinton, directeur de la banque d’affaire Evercore Partners Inc.

Francisco Pinto Balsemão

Ancien Premier ministre socialiste du Portugal (1981-83), président-fondateur du plus important groupe de télévision portugais SIC. (T)

Fran Bernabè

Banquier italien, actuel patron de Telecom Italia (T)

Henri de Castries

Pdg de l’assureur français AXA

Juan Luis Cebrián

Directeur du groupe de presse écrite et audiovisuel espagnol Prisa.

W. Edmund Clark

Banquier canadien, PDF de Toronto-Dominion Bank Financial Group

Kenneth Clarke

Ancien vice président de British American Tobacco (1998-2007), Garde des sceaux et ministre britannique de la Justice, vice-président du Mouvement européen UK.

George A. David

Pdg de Coca-Cola.

Étienne Davignon

Homme d’affaire belge, ancien vice-président de la Commission européenne (1981-85), actuel vice-président de Suez-Tractebel.

Anders Eldrup

Pdg de la société danoise des gaz et pétrole DONG Energy.

Thomas Enders

Directeur d’Airbus.

Victor Halberstadt

Professeur d’économie à l’université néerlandaise de Leiden, il conseille diverses sociétés telles que Goldman Sachs ou Daimler-Chrysler.

James A. Johnson

Financier états-unien, il fut un des principaux responsables du Parti démocrate et un des artisans de l’investiture de Barack Obama. Il est vice-président de la banque d’affaire Perseus.

John Kerr of Kinlochard

Ancien ambassadeur du Royaume-Uni à Washington, vice-président du groupe pétrolier Royal Dutch Shell (T)

Klaus Kleinfeld

Pdg allemand du géant états-unien de l’aluminium, Alcoa.

Mustafa V. Koç

Pdg de la holding Koç, première entreprise turque.

Marie-Josée Drouin-Kravis

Éditorialiste économique dans la presse écrite et audiovisuelle canadienne. Chercheuse au très militariste Hudson Institute. Elle est la troisième épouse de Henry Kravis.

Jessica T. Mathews

Ancienne directrice des affaires globales au Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis. Actuelle directrice de la Fondation Carnegie.

Thierry de Montbrial

Économiste, directeur-fondateur de l’Institut français des relations internationales (IFRI) et de la World Policy Conference.

Mario Monti

Économiste italien, ancien commissaire européen à la concurrence (1999-2005), co-fondateur du Spinelli Group pour le fédéralisme européen.

Egil Myklebust

Ancien président du patronat norvégien, directeur de Scandinavian Airlines System (SAS).

Matthias Nass

Directeur adjoint du quotidien allemand Die Zeit

Jorma Ollila

Homme d’affaire finlandais, ancien Pdg de Nokia, actuel président du groupe pétrolier Royal Dutch Shell.

Richard N. Perle

Ancien président du Conseil consultatif de Défense du Pentagone, il est un des principaux leaders des Straussiens (les disciples de Leo Strauss) et à ce titre, une figure majeure du néo-conservatisme.

Heather Reisman

Femme d’affaire canadienne, Pdg du groupe d’édition Indigo-Chapters.

Rudolf Scholten

Ancien ministre autrichien des Finances, gouverneur de la Banque centrale.

Peter D. Sutherland

Ancien commissaire européen irlandais à la concurrence, puis directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce.Ancien directeur de BP. Actuel président de Goldman Sachs International. Ancien président de la section européenne de la Commission trilatérale, et vice-président de l’European Round Table of Industrialists, actuel président d’honneur du Mouvement européen Irlande.

J. Martin Taylor

Ancien député britannique, Pdg du géant de la chimie et de l’agroalimentaire Syngenta.

Peter A. Thiel

Chef d’entreprise états-unien, Pdg de PayPal, président de Clarium Capital Management et à ce titre actionnaire de Facebook.

Daniel L. Vasella

Pdg du groupe pharmaceutique suisse Novartis.

Jacob Wallenberg

Banquier suédois, il est administrateur de nombreuses compagnies transnationales.


Henry Kissinger, principal responsable des invitations au Groupe de Bilderberg

Membres cachés du noyau dur

Carl Bildt

Ancien Premier ministre libéral de Suède (1991-94), ancien envoyé spécial de l’Union européenne puis de l’ONU dans les Balkans (1995-97, 1999-2001), actuel ministre suédois des Affaires étrangères. (T)

Oscar Bronner

Pdg du quotidien autrichien Der Standard.

Timothy C. Collins

Financier états-unien, directeur du fond de placement Ripplewood. (T)

John Elkann

PDG du groupe italien d’automobile Fiat (son grand-père Gianni Agnelli fut pendant quarante ans un des animateurs du Groupe de Bilderberg. Il a hérité de la fortune familiale après le décès de mort naturelle de son grand-père Giovanni et la mort prématurée de son oncle Edoardo. Cependant, des sources policières sont convaincues que Edoardo a été assassiné après qu’il se soit converti à l’islam chiite, de sorte que la fortune revienne à la branche juive de la famille).

Martin S. Feldstein

Ancien conseiller économique de Ronald Reagan (1982-84), et actuel conseiller économique de Barack Obama. Il a aussi été conseiller de George W. Bush pour le Renseignement extérieur. Il enseigne à Harvard. (T)

Henry A. Kissinger

Ancien conseiller de sécurité nationale des Etats-Unis et secrétaire d’Etat, personnalité centrale du complexe militaro-industriel US, actuel président de la société de conseil Kissinger Associates.

Henry R. Kravis

Financier états-unien gestionnaire du fond de placement KKR. Il est un des principaux collecteurs de fonds du Parti républicain.

Neelie Kroes

Ancienne ministre néerlandaise libérale des Transports, commissaire européenne à la concurrence, et actuelle commissaire à la société numérique.

Bernardino Léon Gross

Diplomate espagnol, secrétaire général de la présidence du gouvernement socialiste de José-Luis Zapatero.

Frank McKenna

Ancien membre de la Commission de surveillance des services de renseignement canadiens, ambassadeur du Canada à Washington (2005-06), vice-président de la Banque Toronto-Dominion.

Beatrix des Pays Bas

Reine de Hollande. Elle est la fille du prince Bernhard.

George Osborne

Ministre britannique des Finances. Ce néo-conservateur est considéré comme un eurosceptique. Il faut comprendre par là qu’il est opposé à la participation du Royaume-Uni à l’Union européenne, mais qu’il est partisan de l’organisation du continent au sein de l’Union.

Robert S. Prichard

Économiste canadien, directeur du groupe de presse écrite et audiovisuelle Torstar.

David Rockefeller

Le patriarche d’une longue lignée de financiers. Il est le plus ancien membre du noyau dur des Bilderbergers. Il est également le président de la Commission Trilatérale, une organisation similaire intégrant des participants asiatiques.

James D. Wolfensohn

Financier australien ayant pris la nationalité états-unienne pour devenir président de la Banque mondiale (1995-2005), aujourd’hui directeur du cabinet conseil Wolfensohn & Co.

Robert B. Zoellick

Diplomate états-unien, ancien délégué au Commerce des États-Unis (2001-05), actuel président de la Banque mondiale.


David Rockefeller, conseiller du Groupe de Bilderberg

Les Bilderbergers n’engagent pas les entreprises ou institutions dans lesquelles, ils travaillent. Cependant, il est intéressant d’observer la diversité de leurs secteurs d’activité.

Le lobby de la plus puissante organisation militaire mondiale

Au cours des dernières années, le nombre de sujets abordés lors des séminaires annuels a augmenté en fonction de l’actualité internationale. Mais cela ne nous apprend rien, car ces discussions n’ont aucun objet en elles-mêmes, elles sont juste des prétextes pour faire passer des messages. Malheureusement, nous n’avons pas eu accès aux documents préparatoires les plus récents et ne pouvons que supputer sur les mots d’ordre que l’OTAN s’efforce de diffuser via ces leaders d’opinion.

La réputation du Groupe de Bilderberg a conduit certains auteurs à lui attribuer des capacités de nomination. C’est stupide et cela masque les vrais tireurs de ficelles qui se trouvent au sein de l’Alliance atlantique.

Par exemple, on a rapporté que durant la dernière campagne électorale présidentielle aux États-Unis, Barack Obama et Hillary Clinton ont disparu durant une journée, le 6 juin 2008, pour négocier à l’écart la fin de leur rivalité. Ils se sont en réalité rendus au séminaire annuel du Groupe de Bilderberg, à Chantilly (Virginie, USA). Or, le lendemain, Mme Clinton annonçait qu’elle se retirait de la course. Certains auteurs en ont conclu que la décision a été prise au cours de la réunion du Bilderberg. Ce n’est pas logique, dans la mesure où cette décision était certaine depuis trois jours vu le nombre de voix du sénateur Obama au sein du comité d’investiture du Parti démocrate.

Selon notre source, c’est autre chose qui s’est passé. Barack Obama et Hillary Clinton ont conclu à l’écart un accord financier et politique. Le sénateur Obama a renfloué les caisses de sa rivale et lui a offert un poste dans son administration (Mme Clinton a refusé la vice-présidence et a choisi le département d’État) en échange de son soutien actif durant la campagne contre le candidat républicain. Puis, les deux leaders ont été introduits par James A. Johnson au séminaire du Bilderberg où ils ont assuré les participants qu’ils travailleraient ensemble. Depuis longtemps déjà, Barack Obama était le candidat de l’OTAN. M. Obama et sa famille ont toujours travaillé pour la CIA et le Pentagone [3]. De plus, les premiers financements de sa campagne ont été fournis par la Couronne d’Angleterre via l’homme d’affaire Nadhmi Auchi. En présentant le sénateur noir aux Bilderbergers, l’Alliance atlantique organisait à l’échelle internationale les relations publiques du futur président des États-Unis.

De même, on a rapporté que le Groupe de Bilderberg a organisé un dîner impromptu, hors séminaire, le 14 novembre 2009 au Château de Val Duchesse, propriété du roi de Belgique. L’ancien Premier ministre belge Herman von Rompuy y a prononcé un discours. Or, cinq jours plus tard, il fut élu président du Conseil européen. Là encore, certains auteurs en on conclu à tort que le Groupe de Bilderberg était le « faiseur de roi ».

En réalité, le président de l’Union européenne ne pouvait pas être choisi en dehors des cercles de l’OTAN, puisque — rappelons-le — l’Union européenne est issue des clauses secrètes du Plan Marshall. Et ce choix devait être avalisé par les États membres. Ce type de décision nécessite de longues négociations et ne se prend pas lors d’un dîner entre amis.

Toujours selon notre source, le président du Groupe de Bilderberg, Étienne Davignon, a convoqué ce dîner exceptionnel pour présenter van Rompuy à ses relais d’influence. La chose était d’autant plus indispensable que la première personnalité à occuper la nouvelle fonction de président de l’Union était totalement inconnue en dehors de son pays. Au cours du repas, M. Van Rompuy a exposé son programme de création d’un impôt européen pour financer directement les institutions de l’Union sans passer par les États membres. Il restait aux Bilderbergers à clamer partout où ils le pouvaient qu’ils connaissent Herman von Rompuy et attestent de ses qualités pour présider l’Union.

La réalité du Groupe de Bilderberg est donc moins romantique que certains auteurs à succès l’ont imaginée. L’incroyable déploiement de forces militaires pour assurer sa sécurité n’a pas tant pour objet de le protéger que d’impressionner ceux qui y participent. Il ne manifeste pas leur puissance, mais leur montre que la seule vraie puissance en Occident, c’est l’OTAN. Libre à eux de la soutenir et d’être appuyés par elle, ou de la combattre et d’être inexorablement écrasés.

En outre, bien que le Groupe de Bilderberg ait développé à ses débuts une rhétorique anti-communiste, il n’était pas tourné contre l’URSS et n’est pas aujourd’hui tourné contre la Russie. Il suit la stratégie de l’Alliance qui n’est pas un Pacte contre Moscou, mais pour la défense — et éventuellement l’extension — de la zone d’influence de Washington. À sa création, l’OTAN avait espéré intégrer l’Union soviétique, ce qui aurait équivalu à un engagement de Moscou de ne pas remettre en cause le partage du monde issu des conférences de Postdam et de Yalta. Récemment l’Alliance a accueilli le président Dmitry Medvedev au sommet de Lisbonne et lui a proposé que la Russie se joigne à elle. Il ne s’agirait pas alors d’une vassalisation, mais de la reconnaissance du Nouvel Ordre Mondial, dans lequel toute l’Europe centrale et orientale est passée dans l’orbite états-unienne. Une adhésion russe vaudrait en quelque sorte traité de paix : Moscou reconnaitrait sa défaite dans la Guerre froide et le nouveau partage du monde.

Dans ce cas, le Groupe de Bilderberg inviterait des personnalités russes à ses réunions annuelles. Il ne leur demanderait pas d’influer l’opinion publique russe pour l’américaniser, mais pour la convaincre de renoncer définitivement aux rêves de grandeur du passé.      Source
Komsomolskaïa Pravda

[1] La CED est un projet qui visait à créer une armée européenne intégrée à l’OTAN. Il fut rejeté en 1954 par le Parlement français à l’instigation des Gaullistes et du Parti communiste. Il faut attendre 2010-11 pour que ce projet trouve un début de réalisation avec l’entente franco-britannique au sein de l’OTAN et la guerre de Libye.

[2] « Les armées secrètes de l’OTAN », par Daniele Ganser. Cet ouvrage est publié en feuilleton sur Voltairenet.org.

[3] « La biographie cachée des Obama : une famille au service de la CIA » (2 parties), par Wayne Madsen, Réseau Voltaire, 30 août et 20 septembre 2010.

 

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