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droit de l'homme

Pourquoi la guerre ne sert à rien du tout !

12 Mai 2019 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droits humains, #Droit de l'homme

Cette histoire est la votre.
Il faut la connaitre. 

ARCHIVES D'AFRIQUE | GUERRE DU BIAFRA 

 

2 millions de morts, 5 millions de déplacés  et plus de 3 millions de réfugiés! Pour rien !

 

Paris, Palais de l'Élysée un matin de 1966, Jacques Foccart sort du bureau du Général de Gaulle, la décision est prise! La France va soutenir le Biafra !

 

En effet, le Général Yakubu Gowon au pouvoir au Nigeria a déclaré  : " oil is for all Nigerians and for all the Nation"!

 

Le Pétrole de la région du Delta va donc échapper aux dignitaires Ibgos qui contrôlent les riches terres et qui traitent avec de grands groupes pétroliers !

 

Emeka Ojukwu, le Gouverneur de la région de l'Est, refuse alors de reconnaître l'autorité de Yakubu Gowon et déclare que tous les revenus du Pétrole de la Région seront réquisitionnés!

 

Les sociétés pétrolières décident de traiter directement avec le Biaffra !

 

Le 30 Mai 1967, Ojukwu proclame l'indépendance de la région, qui prend le nom de "République du Biaffra" avec Enugu pour capitale!

 

Le Biafra est aussitôt reconnu par la Tanzanie, la Zambie, Haiti, le Royaume-Uni, le Gabon et la Cote D'Ivoire.

 

Les Présidents Houphouët et Bongo soutiennent les opérations du Biaffra qui sont coordonnées par l'ambassadeur de France au Gabon, Maurice Delauney avec comme adjoint Jean Mauricheau-Beaupré, basé à Abidjan.

 

La France qui préfère attendre l'évolution des opérations pour reconnaître le Biafra, finance l'opération, fournit des armes via la Côte d'Ivoire et le Gabon; met les mercenaires de Bob Denard et les paras du 1er REP à la disposition de l'armée biafraise de Ojukwu qui compte alors environ 100 000 hommes!

 

Juillet 1967, les forces biafraises attaquent et prennent le contrôle des deux tiers des réserves de Pétrole du Nigeria!

 

Pendant quelques semaines, le Biafra semble avoir le contrôle et prévoient  progresser jusqu'à Lagos .

 

C'était mal connaître le Général Yakubu Gowon qui met en place un État Major tactique composé de : Murtala Mohammed, Benjamin Adekunle, Olusegun Obasanjo, Mohammed Shuwa, Musa Yaradua,Theophilus Danjuna, Ibrahim Haruna,Ipoola Alani,Ted Hamman, Muhamadu Buhari, Ibrahim Babangida, Isaac Boro et Idriss Garba.

 

Yukubu Gowon mobilise 120 000 soldats de la Nigerian Army composés de combattants venus de Zaria, Kano, Maiduguri, Sokoto, Jos, Ibadan, Kaduna et lance des contres offensives !

 

Les soldats du Biafra et les mercenaires de Bob Denard ne tiennent pas devant la puissance de feu des NAF! Les villes de Ogoja, Nsukka et l'île de Bonny tombent dès le 30 Mai 1967!

 

Entre temps, Yakubu Gowon reçoit un important appui de l'Égypte qui lui envoie des avions de chasse Mig 17 et des avions bombardiers Il-28!

 

Le 28 Septembre 1967, les Commandos de la Nigerian Army de Theophilus Danjuna mettent en déroute les paras du 1er REP français et prennent la ville Enugu, la capitale du Biaffra !

 

Voyant le rapport de force, la Grande Bretagne lâche le Biafra et apporte son soutien à Yakubu Gowon !

 

Yakubu Gowon ayant également reçu des appuis de Moscou ordonne à Murtala, Adekunle, Shuwa, Isaac et Idriss Garba de lancer des offensives sur la ville pétrolière stratégique de Port Harcourt qui tombe finalement le 24 Mai 1968

 

Malgré des renforts de Légionnaires français venus de Guyane, du Gabon et de Côte D'Ivoire, les Bataillons de Yaradua, Ipoola et Ted font tomber le QG de Ojukwu situé dans la ville de Umuahia le 22 Avril 1969 !

 

Les commandos de Obasanjo et Buhari prennent le contrôle de Owerri le 9 Janvier 1970!

 

Depuis Enugu, Murtala Mohammed appelle Yakubu Gowon et lui dit : Mister President, it is over ! We are on total control !"

 

Yakubu Gowon a gagné ! Son État Major a repris toutes les villes, tous les aéroports, des ports et de tous les secteurs pétroliers stratégiques !

 

Défait, Emeka Ojukwu se réfugie en Cote D'Ivoire !

 

Le Général de Gaulle est furieux !

Les Présidents Houphouët et Bongo accusent Jacques Foccart de les avoir mis "dans une fausse affaire!"

 

La guerre du Biafra à fait 2 millions de morts, près de 5 millions de déplacés  et plus de 3 millions de réfugiés! Pour rien !

 

Aujourd'hui, le vieux Général Yakubu Gowon vit une retraite paissible.....

 

Aujourd'hui, le Gabon est un partenaire important du Nigeria

 

Aujourd'hui le Nigeria est le 1er client de la Cote D'Ivoire !

 

Aujourd'hui le Nigeria est le 1er partenaire commercial de la France en Afrique Noire !

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CAMEROUN: BIBIXY LE CAMEROUNAIS QUI RECLAME L'EAU ET LES HOPITAUX POUR LE PEUPLE ETAIT AUJOURD'HUI DEVANT LES JUGES DU REGIME DE YAOUNDE

29 Mars 2018 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

CAMEROUN: BIBIXY LE CAMEROUNAIS QUI RÉCLAME DE L'EAU ET LES HÔPITAUX POUR LE PEUPLE ÉTAIT AUJOURD'HUI DEVANT LES JUGES DU RÉGIME DE YAOUNDÉ

 

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Mauritanie : voyage au cœur d’un état Islamique d’Afrique et Esclavagiste

9 Janvier 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

Mauritanie : voyage au cœur d’un état Islamique d’Afrique et Esclavagiste

Mauritanie : voyage au cœur d’un état Islamique d’Afrique et Esclavagiste

 

Située entre l'Afrique noire et le Maghreb, la République Islamique de Mauritanie est un pays carrefour composé essentiellement de ''négro-africains'' descendants des empires et royaumes africains qui contrôlaient jadis une très grande partie de ce territoire (réf : empire du Mali – empire songhay - royaume du Fouta toro – royaume du Walo …), d'arabo-berbères (aussi appelés Beydanes) arrivés au fil des conquêtes islamiques et enfin de Haratines (peuple noir autochtone) transformés esclaves.

L'esclavage ! Voilà un crime qui pour beaucoup d'entre nous fait parti de l'histoire, du passé, mais en Mauritanie cette brulante question est toujours d'actualité tant ce pays pourtant géographiquement africain a obtenu le triste record d'avoir été le dernier au monde à abolir cette tragédie. Et encore !

 

Dans cette république autoproclamée arabe et islamique l'esclavage subsiste jusqu'à présent malgré l'abolition (contrainte ? forcée ?) faite très tardivement en 1981, aujourd'hui encore entre 5% et 20% de la population totale du pays serait victime de ce drame (le pays détient le record mondial en termes de proportion de population soumise à l'esclavage).

 

Si l'esclavage continue d'exister dans ce pays c'est dû à une conjonction de facteurs que sont le silence approbateur d'une bonne partie de sa population, les lobbies ceux là même qui tirent des avantages sur ce statu quo n'ont aucune envie que la situation change histoire de ne pas perdre leurs privilèges, mais aussi la complicité des autorités étatiques qui bien qu'ayant aboli l'esclavage en 1981 (surement pour passer plus fréquentables aux yeux de la communauté internationale) ne font rien pour l'éradiquer dans la pratique.

 

C'est d'autant plus vrai que les différents régimes qui se sont succédés à la tête de ce pays entretiennent l'ambigüité sur la question, la preuve les associations de lutte contre l'esclavage qui abattent un travail formidable à l'intérieur du pays sont très régulièrement réprimés et emprisonnés par les autorités étatiques. La dernière en date est l'arrestation puis l'emprisonnement de Birame Ould Abeid et 17 de ses compagnons tous membres de l'initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA) connus pour leur militantisme chevronné contre l'esclavagisme en république islamique de Mauritanie.

Bien avant eux un jeune du nom de Mohamed cheikh ould Mohamed en a lui aussi fait les frais, pour avoir écrit une missive dans laquelle il condamnait cette hiérarchisation de la société – le système des castes et l'injustice qu'est l'esclavagisme, il a été arrêté puis emprisonné et risque en ce moment la peine de mort.

 

Face à un tel scénario où la répression demeure systématique pour tout ceux qui à l'intérieur de ce pays tentent de dénoncer et combattre ce sinistre crime contre l'humanité qu'est l'esclavage, il est important que nous autres pays voisins et au delà tous les pays africains voire tout ceux pour qui l'égalité n'est pas vain mot manifestions notre solidarité et dénoncions ce pays esclavagiste, que chacun y va à sa manière. Que serait devenu Mandela et l'Afrique du sud si les pays voisins comme le Zimbabwe – le Botswana et tous les autres pays africains n'avaient pas réagi vigoureusement pour dénoncer l'apartheid ? Il appartient aux Mauritaniens de combattre sur le terrain l'esclavagisme mais leur lutte ne pourrait être efficace qu'avec un soutien sans faille de leurs frères africains d'abord car la République Arabe Islamique et Esclavagiste de Mauritanie ne semble pas enclin à traiter tout ses citoyens arabes comme noirs de la même manière, on y instrumentalise la religion à coup de fatwa d'accusation d'apostasie pour faire taire définitivement ceux qui disent NON à l'esclavage.

 

Ah oui ! Inutile de compter sur l'union africaine depuis que cette organisation a poussé le bouchon jusqu'à mettre à sa tête un président putschiste issu d'un pays où l'esclavage règne encore et où l'on brime quotidiennement les négro-africains. Ça se passe de commentaire !

Par Mame Diarra Baldé

Source:seneweb.com

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Cameroun : Menace sur le journaliste Thierry Ngogang et sur la liberté d’expression au Cameroun.

7 Janvier 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

Thierry Ngogang Journaliste sur Stv

Thierry Ngogang Journaliste sur Stv

Cameroun : Menace sur le journaliste Thierry Ngogang et sur la liberté d’expression au Cameroun.

 

« Je viens d'être appelé par un membre du gouvernement par rapport à l'émission Cartes sur Table d'hier (06 /01/2015).
Il semble qu'elle crée des controverses.
Bon peut être qu'il y aura une suspension de Cartes sur table. Auquel cas je serais obligé de prendre un repos "forcé".
Je suis même un peu fatigué, ça peut être l'occasion d'aller en vacances 
»

Thierry Ngogang

 

Le régime de Yaoundé passra-t-il aux actes par la pression indirecte ou d'autres méthodes?

L’opposition ou la société civile resteront-elles silencieuses comme une carpe?

La diaspora camerounaise alors?

Moi je suis Ngogang

Afrohistorama soutien Thierry Ngogang

Par Paul Ayi  

L'émission en question ci-dessous

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Cameroun: Lire le projet de loi qui condamne à mort toute personne qui n'est pas d'accord avec la politique du RDPC.

3 Décembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

Lire le projet de loi qui condamne à mort toute personne  qui n'est pas d'accord avec la politique du RDPC.

 

Le  « PROJET DE LOI N°962/PPJL/AN  PORTANT REPRESSION DES ACTES  DE TERRORISME».

Cliquer ci-dessous pour télécharger

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Paul Biya déclare t-il la guerre à Boko Haram ou au peuple camerounais ?

3 Décembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

Paul Biya déclare t-il la guerre à Boko Haram ou au peuple camerounais ?

Paul Biya déclare t-il la guerre à Boko Haram ou au peuple camerounais ?

 

Suite aux déclarations de Mr Hollande le président français lors du sommet franceafricain de Dakar, la panique gagne le régime de Yaoundé qui panique.

 

Nous venons d’apprendre que sous le prétexte  de la lutte contre Boko-Haram, le régime de Yaoundé a déposé un projet loi liberticide, antidémocratique à l’assemblée nationale. Le  « PROJET DE LOI N°962/PPJL/AN  PORTANT REPRESSION DES ACTES  DE TERRORISME».

 

Extrait du projet de loi (article 2) :

Ce projet de loi puni de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité ou coaction, commet tout acte ou menace d’acte susceptible de :

  • causer la mort,
  •  mettre en danger l’intégrité physique ;
  • occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages aux ressources naturelles, à l’environnement ou au patrimoine culturel dans le but de:

a) intimider la population  de provoquer une situation de terreur ou de contraindre la victime, le gouvernement et/ou une organisation nationale ou internationale, à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque ou à adopter ou à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes;

b)  perturber le fonctionnement normal des services publics, la prestation des services essentiels aux populations ou de créer une situation de crise au sein des populations ;

c)  créer une insurrection générale dans le pays»

 

On voit très bien à travers cet article, quelles sont véritablement les intentions du régime.  Terroriser  et persécuter le peuple camerounais.

Mais l’on peut aussi constater que la peur est entrain de changer de camp au Cameroun. Ce n’est plus le peuple camerounais qui a peur, mais le régime qui prit de panique à la suite du discours de DAKAR de hollande, panique et prend peur.

Ce que le régime doit comprendre, Une telle atitude est considérée comme de l'aveuglement. Le peuple ne donne jamais rendez-vous, donc rien ne sert de voter les lois liberticides, ou terroriser le peuple.

Le jour que le peuple aura assez, le régime tombera comme un château de cartes. Je pense que ce moment est proche.

Blaise Compaoré  n’était pas un tendre dans la matière,  son départ  est un témoignage vivant de la volonté des peuples africains en 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018 de se débarrasser pour toujours des régimes liberticides, autocratiques, despotiques et de surcroît mauvais gestionnaires. TOUT EST UNE QUESTION DE TEMPS.

Jusqu’à présent tout était permis, on pouvait tripatouiller la constitution, faire voter des lois par une chambre des députés aux ordres sans que le peuple ne dise mot. AUJOURD’HUI TOUT CELA EST FINI.

En tout cas tous les ingrédients  pour un soulèvement populaire au Cameroun sont largement réunis aujourd’hui  quoi que fasse le régime. Car le pays est au bord d’une explosion généralisée. Rien ne va plus, l’eau ne coule pas dans les robinets, l’électricité ne fonctionne pas, les hôpitaux sont devenus des mouroirs, les routes nationales la tombe ouverte des camerounais, le tribalisme le mode de gouvernement, l'habitat insalubre, la corruption une institution nationale.

Comme si les camerounais n’avaient pas encore tout reçu sur leurs têtes. Voilà maintenant qu’on apprend que le régime  vient de déposer un texte de loi liberticide  à l’Assemblée Nationale  dans le but d’Intimider et terroriser  les camerounais qui ne supportent plus sa gouvernance catastrophique des richesse du pays.

A suivre…

Par Paul Ayi


 

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Rassemblement: Non au racisme déguisé.

23 Novembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

Rassemblement: Non au racisme déguisé.
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Burkina Faso : La révolte d’un nid d’espions occidental en Afrique.

10 Novembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

En images, les sbires de la junte en action.

En images, les sbires de la junte en action.

Burkina Faso : La révolte d’un nid d’espions occidental en Afrique.

Burkina Faso : révolte au « paradis des espions »

Par La Voix de la Russie | Personne n’a été étonné par le fait que les militaires aient pris sous leur contrôle la situation dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, après les révoltes qui ont secoué cette ville.

Ce n’est pas la première révolte dans ce pays, et le président Blaise Compraoré n’a pas vraiment mérité la prolongation de son mandat. Il est arrivé au pouvoir après un coup d'Etat, lors duquel son prédécesseur a été assassiné. Il s’agissait de « l’ami et allié » Thomas Sankara, connu comme « le Che Guevara africain ». Contrairement à Sankara, en 27 ans de gouvernement, l’ancien communiste Compraoré n’a rien fait de bon pour son pays. Le Burkina reste l’un des pays les plus pauvres d’Afrique. Rien d’étonnant donc que les tentatives de s’opposer à son régime furent nombreuses. Depuis 1999, six tentatives de renverser son régime ont été entreprises, et la dernière a eu lieu en 2011.

Mais il y a d’autres aspects qui faisaient de Compraoré un leader populaire. Il est l’un des alliés principaux de la France dans cette région d’Afrique. Il a affirmé à un moment que l’une des raisons de la chute de Sankara fut le fait qu’il « remettait en question les relations internationales avec la France ». Et il ne soutenait pas seulement des initiatives officielles de Paris.

Outre le fait que le pays ait toujours été considéré comme un centre de collecte d’informations dans la région, le Burkina Faso accueillait aussi des forces de l’ordre spécifiques de l’ancienne métropole. Les journalistes locaux affirment que depuis 2007, l’Etat-major des forces spéciales Sabre, le Commandement des Opérations Spéciales (COS) est basé à Ouagadougou. Officiellement, « l’opération Sabre » qui avait pour mission de libérer les otages français a été annoncée en 2012. Mais avant le début des opérations, le groupe GFS effectuait des opérations actives en Mauritanie, au Niger et sans aucun doute, au Mali. En outre, les journalistes du quotidien Le Figaro ont pu découvrir que la France augmentait constamment en secret depuis 2010 son arsenal militaire dans cette région.

A partir du 1er août dernier, l’opération Barkhane a remplacé les quatre opérations militaires de la France dans la région : Licorne (2002), Épervier (au Tchad depuis 1986), Sabre (au Burkina Faso depuis 2012) et Serval (au Mali depuis 2013). La consolidation des forces de Paris dans la région est liée, outre la garantie de sécurité pour les livraisons d’hydrocarbures et la lutte contre les groupes terroristes, aux efforts de contenir la menace venant du Sud de la Libye et la lutte contre « l’imposition » financière et commerciale de la Chine sur le continent africain. Jean-Pierre Palasset, un général expérimenté, est aux commandes de cette nouvelle organisation. Sous sa direction se trouvent jusqu’à 3000 soldats dispersés dans la région qui s’étale de Djibouti à l’Est aux navires au large de la côte du golfe de Guinée à l'Ouest.

Des maillons importants du nouveau réseau se situent respectivement dans les capitales du Tchad, du Niger et du Burkina Faso, où est resté le groupe de forces armées spéciales, comme cela était le cas auparavant.

En outre, en juin 2012, le quotidien Washington Post parlait du fait qu’un important « nœud de réseau d’espions américains en Afrique » se trouve à Ougadougou. Des avions et des drones américains se trouvent à l’aéroport de la capitale du Burkina pour réaliser le programme d’observation Creek Sand. Leur mission est l'exploration de vastes zones dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres.

A première vue, avec de tels alliés, le projet du président français François Hollande n’est pas si difficile à réaliser. Hollande en a parlé en été, affirmant que la réorganisation permettrait de « réagir rapidement à la crise… Au lieu des bases « anticrise » encombrantes et difficiles à utiliser, nous préférons avoir des structures qu’il est facile d’utiliser pour des interventions rapides et efficaces ».

Mais trois mois plus tard, la crise est survenue dans cette zone clé du système de réaction rapide. Difficile de comprendre pourquoi « une intervention rapide et efficace n’a pas suivi ». La révolution, l'insurrection et la rébellion, c’est une affaire intérieure de chaque pays. Ce qui étonne cependant, c’est la raison pour laquelle « le nid d’espions » n’a pas vu venir la crise qui se déroulait sous son nez.

Toutefois les experts n’excluent pas l’organisation d’une « opération de couverture » pour éliminer un représentant odieux. Cela expliquerait indirectement pourquoi l’information sur les évènements au Burkina Faso est dosée. Les frontières de ce pays sont fermées même aux journalistes occidentaux « fidèles ».

Les pays occidentaux préféraient changer les dirigeants des pays pauvres pour donner aux habitants de ces pays des promesses de vie meilleure à la place d’une aide réelle. Compraoré est très habile pour donner des promesses vides à ses compatriotes. Le Burkina, dont le nom se traduit littéralement par « le pays des hommes intègres », pourra-t-il sortir du cercle vicieux des espoirs qui ne se réalisent pas ? Difficile à dire, mais d’autres pays d’Afrique n’y sont pas encore parvenus. /N

Source : www. ruvr.ru

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LOIS SCÉLÉRATES CONTRE INTERNET EN FRANCE

7 Novembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

LOIS SCÉLÉRATES CONTRE INTERNET EN FRANCE

LOIS SCÉLÉRATES CONTRE INTERNET EN FRANCE

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article8153

 

Note de do : C'est le terrorisme commandité par le pouvoir lui-même qui a servi d'excuse à ces lois autorisant la censure d'internet. Il est à noter aussi que l'« on » en revient au procès d'intention alors que celui-ci avait été banni par la Révolution Française !

Mediapart : Députés et sénateurs ont définitivement adopté le projet de loi de lutte contre le terrorisme présenté en urgence par le gouvernement et encore durci par les parlementaires. Il prévoit le blocage administratif des sites internet faisant « l'apologie du terrorisme » ou encore sanctionne la « préparation » d'un attentat sur internet.

Le projet de loi de lutte contre le terrorisme déposé devant l'Assemblée avait été dénoncé comme liberticide par la quasi-totalité des associations de défense des droits de l'homme. Le texte définitivement voté par les sénateurs ce mardi 4 novembre 2014, et donc adopté par le Parlement, a encore durci ce qui est désormais un dispositif de contrôle d'internet sans précédent en France.

Il est indispensable de lire au complet l'article de mediapart tellement ces nouvelles lois scélérates sont choquantes. Vous pouvez les lire par exemple au lien ci-dessus.

Historiquement le terme de "Lois Scélérates" a été utilisé en 1993-94. Ces lois avaient été dénoncées par le petit livre dont il est question ci-dessous.

 

LES LOIS SCÉLÉRATES DE 1893-1894, par Françis de Pressensé un juriste, et Émile Pouget (PDF et htm):

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article8155

 

Françis de Pressensé :

Le césarisme avait sué sa peur, il avait laissé transparaître son âme de défiance et d'oppression, il avait avoué, dans un hoquet de terreur, sa haine des garanties élémentaires du droit et son inguérissable amour pour la force brutale, pour la police tutélaire et le sabre protecteur.

Règle générale : quand un régime promulgue sa loi des suspects, quand il dresse ses tables de proscription, quand il s'abaisse à chercher d'une main fébrile dans l'arsenal des vieilles législations les armes empoisonnées, les armes à deux tranchants de la peine forte et dure, c'est qu'il est atteint dans ses œuvres vives, c'est qu'il se débat contre un mal qui ne pardonne pas, c'est qu'il a perdu non seulement la confiance des peuples, mais toute confiance en soi-même.

Note de do : Il est à noter que dans les deux cas, aussi bien pour les Lois Scélérates de 1893-94 que pour celles d'aujourd'hui, en 2014, soit pile 120 ans après, c'est le terrorisme manipulé par l'État qui sert de justification.

Pour les Lois Scélérates de 1893-94, c'est l'attentat d'Auguste Vaillant à la chambre des députés. Et on sait aujourd'hui que Vaillant était manipulé par un flic pour faire cet attentat, car le policier qui avait manipulé Auguste Vaillant écrivit plus tard lui-même un livre où il expliquait la manipulation : « La marmite pleine de ferrailles qui a explosé dans l'enceinte de l'Assemblée ne pouvait pas faire beaucoup de morts, mais allait beaucoup impressionner les députés et les inciter à voter diverses lois liberticides »

Pour les Lois Scélérates de 2014, c'est encore du terrorisme commandité par l'État lui-même qui sert d'excuse. L'État développe la "théorie du loup solitaire" aussi bien que la "peur" du retour de terroristes qu'il a pourtant entraînés et armés lui-même pour combattre le régime antisioniste de Bachar el-Assad en Syrie.

Le livre de Pouget et Pressensé est disponible au lien ci-dessus.

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip

La théorie du "Loup solitaire" développée par l'État :

http://mai68.org/spip/spip.php?article8090

Le curé Hollande fait semblant de pleurer la mort d'Hervé Gourdel dont il est responsable et coupable (vidéo 1'31) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article7983

(Le retour du terroriste)

La manipulation du terrorisme par l'État :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1053

(Terrorisme d'État sous faux drapeau, le pourquoi et le comment, esquisse d'une bibliographie)

Il est indispensable de semer rapidement et partout la révolte au sujet de ces nouvelles lois scélérates qui en fait ne touchent pas qu'internet.

 

 

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LA CHUTE DE COMPAORÉ PLONGE –T’ELLE LE RÉGIME DE YAOUNDE DANS LA PEUR?

3 Novembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Droit de l'homme

LA CHUTE DE COMPAORÉ PLONGE –T’ELLE LE RÉGIME DE YAOUNDE DANS LA PEUR?

LA CHUTE DE COMPAORÉ PLONGE –T’ELLE LE RÉGIME DE YAOUNDE DANS LA PEUR?


N'oublions jamais que les tyrans à la tête de nos pays ne sont que des tigres en papier, des peureux. Tant que les tireurs des ficelles des marionnettes qu'ils sont leur assurent leur soutien, ils sont capables de rayer au besoin tout le peuple d'un pays qu'ils sont supposés gouverner. Mais si leurs maîtres occidentaux leur retirent leur soutien, comme les États-Unis et la France ont retiré leur soutien à Blaise Compaoré, et leur demandent de laisser le pouvoir, ils vont le faire aussitôt, en rentrant leur queue entre les pattes. Car, sans l'aide des forces impérialistes occidentales, Paul Biya, Idriss Deby ou Omar Bongo ne sont absolument rien.
Leur propagande actuelle est tellement bouffonne...
Par Ndzana Seme, 03/11/2014
La machine de propagande de Paul Biya nous donne le mieux la température du désarroi qui s'est emparé du régime tyrannique. La raison en est que la jeunesse patriotique burkinabé vient de réussir ce que la vaillante et patriotique jeunesse camerounaise a laissé inachevé en février 2008, faute d'un leader qui aurait pu leur donner de nouveaux mots d'ordre après les massacres ordonnés par le Paul Biya contre eux, ayant fait des centaines de morts, des milliers de blessés et d'autres milliers de jeunes jetés dans les mouroirs que sont nos prisons, dans l'abandon total de la fausse opposition légale camerounaise.
La révolution tunisienne de 2010-2011 et la révolution égyptienne de 2011, qui toutes les deux emboitèrent le pas à la révolution populaire et non violente camerounaise de 2008, furent couronnées de succès grâce à leur bonne utilisation des réseaux sociaux d'Internet.
Toutes ces révolutions avaient pour socles communs le chômage qui touche une forte proportion de la jeunesse, l'inflation des prix des produits de consommation, la corruption et la répression des forces armées, avec ceci de particulier que la révolution camerounaise de février 2008 et la révolution burkinabé d'octobre 2014 étaient toutes les deux en plus motivées par la nécessité de stopper le dictateur qui entendait s'éterniser au pouvoir par le biais des modifications de la constitution.
MEDIAS, CENSURE ET ROLE D'INTERNET DANS LE DEVELOPPEMENT DU MOUVEMENT POPULAIRE TUNISIEN
Avant le 14 janvier, la majorité des médias Tunisiens suivaient la ligne gouvernementale et rapportaient sans approche critique les activités du président déchu et du RCD l'ex-parti au pouvoir.
Le pays comptait trois journaux au faible tirage, deux hebdomadaires et un mensuel, critiquant le gouvernement. Ce dernier a retiré des kiosques tous les exemplaires des deux hebdomadaires et il empêche les journalistes étrangers de pénétrer sur son territoire.
Face à cette censure et au manque de couverture par les médias nationaux, la lutte se fait également sur Internet où le collectif Anonymous annonce soutenir le mouvement en solidarité avec les manifestation. Les sites Web de la Bourse de Tunis, du ministère des Affaires étrangères, du ministère de l'Industrie, du ministère du Commerce, du gouvernement ou encore de la présidence de la République sont notamment attaqués. Des photographies montrant la dispersion de manifestants circulent via Twitter, des vidéos prises depuis des téléphones portables sont mises en ligne et reprises par France 24 et Al Jazeera.
Pour lutter contre le phénomène, les autorités surveillent Facebook et bloquent certaines pages. La police, quant à elle, exerce un filtrage global au niveau des fournisseurs d'accès. Les jeunes organisent des manifestations via Facebook notamment celle du 14 janvier. Le 6 janvier 2011, trois blogueurs « cyberdissidents » sont arrêtés par la police. Certaines pages de médias étrangers comme France 24, Le Nouvel Observateur, la BBC, Rue89 et Al Jazeera sont bloquées, jusqu'à une levée partielle de la censure annoncée par Ben Ali lors de son allocution du 13 janvier.
Les révélations de WikiLeaks sur la corruption du « clan Ben Ali-Trabelsi » et la nature « mafieuse » du pouvoir, traduites et reprises par des sites tunisiens comme nawaat.org, ont participé à la flambée de colère contre le gouvernement.
Plusieurs personnalités journalistiques tunisiennes soutenaient l'ancien régime et la politique du président déchu Ben Ali. Parmi elles figure Boren Bsaiess notamment par son apparition télévisé durant la révolution tunisienne sur la chaîne Al Jazeera et dans laquelle il défendait la position du gouvernement vis-à-vis des contestations populaires tunisiennes.
LA SORTIE PROPAGANDISTE DU REGIME BIYA, BOUFFONNE ET CONFUSE
Voici ce que la machine propagandiste de Paul Biya a trouvé comme meilleure stratégie après la chute de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par les manifestations de rue, dans leur tentative de décourager la jeunesse camerounaise à prendre la succès burkinabé comme source de revitalisation pour son prochain soulèvement. Par le biais de leur chargé de mission à Facebook, le neveu de Paul Biya et ancien député suppléant du Rdpc Claude Abate, voici comment est formulée l'offensive du régime Biya: "le problème des journalistes et sympathisants de l'opposition chez nous c'est qu'ils ne comprennent rien à la politique et à la réalité du pouvoir. Ils croient que la politique est un jeu de playstation ou un spectacle voire une émission de guignols. Ils croient que le pouvoir [se prend] sur Facebook derrière leurs claviers."
Ceci se passe de commentaire, quand on voit, suivant la récapitulation des faits ci-dessus faite par Wikipedia, que Facebook, Twitter, les réseaux sociaux, et surtout l'usage des téléphones cellulaires individuels pour filmer les démonstrations populaires et les atrocités commises par la milice terroriste de Paul Biya appelée B.I.R. et les gendarmes, sont indispensables pour gêner les maîtres occidentaux du boucher au pouvoir.
Pour ce faire, les jeunes qui organisent les manifestations sur le terrain doivent s'assurer qu'ils utilisent des téléphones satellitaires qui ne peuvent pas être bloqués par le régime liberticide et les opérateurs téléphones locaux qui lui sont soumis. Il y a divers noms des téléphones satellitaires, le plus connu en étant Thuraya, dont le satellite couvre l'Afrique. Les activistes locaux ne doivent pas hésiter de solliciter leurs contacts de la diaspora pour obtenir des outils indispensables de ce genre, parmi tant d'autres.
N'oublions jamais que les tyrans à la tête de nos pays ne sont que des tigres en papier, des peureux. Tant que les tireurs des ficelles des marionnettes qu'ils sont leur assurent leur soutien, ils sont capables de rayer au besoin tout le peuple d'un pays qu'ils sont supposés gouverner. Mais si leurs maîtres occidentaux leur retirent leur soutien, comme les États-Unis et la France ont retiré leur soutien à Blaise Compaoré, et leur demandent de laisser le pouvoir, ils vont le faire aussitôt, en rentrant leur queue entre les pattes. Car, sans l'aide des forces impérialistes occidentales, Paul Biya, Idriss Deby ou Omar Bongo ne sont absolument rien.
Leur propagande actuelle est tellement bouffonne, traduisant ainsi leur désarroi. Quand leur boucher Paul Biya est accusé de massacres, ils disent que ce sont des bavures des forces de l'ordre, alors que leur chef qualifie lui-même de "vandales" et d'"apprentis sorciers" les manifestants non violents de la rue, qu'il a fini par présenter dernièrement comme les équivalents des terroristes de Boko Haram, qu'il promet de vaincre. Quand on l'accuse de détournements des fonds publics, de corruption, d'impunité accordée aux délinquants gouvernants, ils répondent que Paul Biya est bon mais seul son entourage est mauvais. Car, disent-ils, Paul Biya est un homme de paix qui mérite le Prix Nobel de la paix, parce qu'il garde le Cameroun dans la paix et la stabilité.
Mais quand on demande aux jeunes camerounais de descendre dans la rue exprimer leur mécontentement contre le refus de l'alternance au pouvoir et l'incapacité de Paul Biya à assurer au Cameroun la bonne gouvernance et le démarrage de l'économie, ils répliquent systématiquement: "N'envoyez pas les enfants des autres se faire tuer, envoyez vos propres enfants dans la rues pour chasser Biya!". Reconnaissant ainsi que Paul Biya est effectivement un boucher, un monstre qui massacre les Camerounais qui osent lui dire "ASSEZ!".

Par Ndzana Seme,
http://africanindependent.com/news/?p=2467

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