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Le blog de afrohistorama.over-blog.com

L’Evolution du CoronaVirus alias COVID-19 ou SARS-COV2 au Cameroun et en Afrique/The Evolution of CoronaVirus aka COVID-19 or SARS-COV2 in Cameroon and Africa.

29 Mars 2020 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

L’Evolution du CoronaVirus alias COVID-19 ou SARS-COV2 au  Cameroun et en Afrique. 

The Evolution of CoronaVirus aka COVID-19 or SARS-COV2 in Cameroon and Africa.

 

 

Le  CORONAVIRUS alias COVID-19  tue un peu plus de 2,02%  des personnes infectées au Cameroun et 1,70% en Afrique.  Des taux de létalité¹ encore faible comparés au reste du monde.

Lorsque nous observons la courbe du Cameroun, elle est encore plate, ce qui veut dire le virus circule mais pas à la vitesse des pays Européens. Pourrait on expliqué cette courbe par l’insuffisance de la collecte des données ou du plateau technique. Seule une étude approfondie de la situation sur le terrain nous permettra de mieux qualifier cette allure qui pour l’instant est somme toute moins inquiétante, bien qu’il faille prendre très au sérieux la virulence du virus.

Pour l’Afrique en générale la croissance de la courbe est exponentielle suit la même tendance que certains pays Européens. Ces chiffres sont tirés vers le haut par les chiffres de l’Afrique du Sud (1170 cas confirmés) qui est le pays le plus infecté à ce jour sur le continent.

Les mesures de confinement strict, qui ont cours un peu partout dans le reste monde s’imposent-elles au Cameroun et à l’Afrique en général ?

Au vu des courbes  ci-dessus et du taux de létalité du Cameroun et l’Afrique la réponse est négative.

L’Afrique doit tracer sa route au lieu de faire du copier coller.

Les pays comme la France se battent pour aplatir leur courbe qui a une tendance hyper-exponentielle, c'est-à-dire ils essayent de retarder et d'étaler au mieux l'arrivée de patients en cas graves aux urgences. Et donc in fine d'éviter de saturer les services et d'augmenter le nombre de morts évitables, et donc le taux de létalité.

 

 Or celle du Cameroun est plate, l’objectif doit  donc être de la maintenir à ce niveau en raison de l’insuffisance du plateau technique et de la situation économique prédominante dans la zone CEMAC.

Comment le faire ? C’est en combinant efficacement toutes les expertises disponibles et en utilisant les infrastructures existantes de manière efficiente.

Sur le plan continental je propose donc qu’une réponse africaine soit donnée afin de contenir le virus dans les zones répertoriées. Puisque l’observation quotidienne des données de l’OMS permet de constater qu’il y a des pays moins infectés que d’autres comme la Libye (1 cas confirmé à ce jour).

Ce que nous devons également noter : le virus ne circule pour l’instant que dans 42 pays sur 54. Gardons espoir que nos autorités prennent la mesure du danger et réagissent en conséquence.

 

                                            Version anglaise (English version)

       

CORONAVIRUS aka COVID-19 kills just over 2.02% of infected people in Cameroon and 1.70 % in Africa. Case fatality rates¹ still low compared to the rest of the world.

When we observe the curve of Cameroon, it is still flat, which means the virus is circulating but not at the speed of European countries. We could explain this curve by the insufficient data collection or technical platform. Only an in-depth study of the situation on the ground will allow us to better qualify this pace, which for the moment is less worrying, although the virulence of the virus must be taken very seriously.

For Africa in general the growth of the curve is exponential, follows the same trend as some European countries. These figures are pulled up by figures from South Africa (1170 confirmed cases) which is the most infected country to date on the continent.

Are strict containment measures, which are practiced everywhere in the rest of the world, imposed on Cameroon and Africa in general?

In view of the above curves and the case fatality rate of Cameroon and Africa the answer is negative.

Africa must find his way instead of copying and pasting.

Countries like France are fighting to flatten their curve which has a hyper-exponential tendency, which is to say they are trying to delay and spread as best as possible the arrival of patients in serious cases in the emergency room. And therefore ultimately avoid saturating services and increasing the number of avoidable deaths, and therefore the fatality rate.

However, that of Cameroon is flat, the objective must therefore be to maintain it at this level due to the inadequacy of the technical platform and the predominant economic situation in the CEMAC zone.

How to do it ? It is by effectively combining all the expertise available and by using existing infrastructure efficiently.

On the continental level, I therefore propose that an African response be given in order to contain the virus in the areas listed. Since daily observation of WHO data reveals that there are countries less infected than others like Libya (1 case confirmed to date).

What we should also note: the virus currently circulates in only 42 out of 54 countries. Let us hope that our authorities take the measure of the danger and react accordingly. The level of danger is very high for our population.

 

Luc Banemeck

President Comité des camerounais de l’Extérieur/Cameroonian Committee of Cameroonian Abroad.

 

Pour rejoindre

la Chaine de Solidarité 237 COVID-19 Diaspora

To join the Solidarity Chain 237 COVID-19 Diaspora

Email : cce.coronavirus@gmail.com

Whatsapp /telegram(Uniquement SMS) : 0033778667836

 

Luc Banemeck President Comité des camerounais de l’Extérieur/Cameroonian Committee of Cameroonian Abroad.

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Définition :

Confirmed case:  A person with laboratory confirmation of COVID-19 infection, irrespective of clinical signs and symptoms.

Cas confirmé: Une personne avec une confirmation en laboratoire de l'infection au COVID-19, quels que soient les signes et symptômes cliniques.

¹Taux de létalité : Le taux de létalité est le nombre de morts rapporté au nombre de personnes infectées. Ce taux mesure la virulence d’une maladie.

 

 

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QUESTIONNAIRE-TEST COVID-19- by -Comité des Camerounais de l'Extérieur

28 Mars 2020 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Comment rejoindre

la Chaîne de Solidarité 237 COVID-19 DIASPORA

L’objectif général que poursuit ce projet est de soutenir d'une part nos compatriotes à l’intérieur comme à l’extérieur dans la bonne exécution des  mesures barrières et gouvernementales dans la lutte contre le Coronavirus, et d'autre part leur apporter un accompagnement solidaire surtout aux plus précaires.

Pour ce faire, nous aurons besoin plus que jamais de l’unité et la solidarité nationale pendant cette période exceptionnelle. Nous ne vaincrons cette pandémie  qu’en associant à cette lutte les éléments de notre culture profonde, basée sur la solidarité depuis la nuit des temps.

Tous pour un, un pour tous.

CONTACT

Email: cce.coronavirus@gmail.com 

Tel:0033778667836

 

 

 

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                                        GESTES BARRIÈRES 

 

NUMÉROS UTILES

 

 

LES CHIFFRES DU JOUR

27 MARS 2020

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Les organisations de la société civile réunies au sein de Cameroon Advocacy accusées de collusion avec l’intelligence ennemie par le Ministre de l’intérieur Paul Atanga Nji prennent la menace au sérieux et appellent au dialogue avec ce dernier.

21 Mars 2020 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les organisations de la société civile réunies au sein de Cameroon Advocacy accusées de collusion avec l’intelligence ennemie par le Ministre de l’intérieur Paul Atanga Nji prennent la menace au sérieux et appellent au dialogue avec ce dernier.

 

Mr Paul Atanga Nji Ministre de l'Administration territoriale du Cameroun

Ces Organisations de la société civile ( Osc ) ont manifesté cette volonté au cours d’une conférence de presse tenue le mardi 16 mars dernier à Douala.

«Nous ne sommes pas des bandits. Nous sommes des Camerounais honnêtes qui travaillent pour le bien-être et l’évolution de leur pays. Il faut que l’État nous considère comme des partenaires et non comme des ennemis». C’est en substance les propos tenus par  Me Agbor Balla au cours la conférence de presse de Cameroon Advocacy, une coalition des organisations de la société civile (Osc) à laquelle son Ong Chrda en fait partie.

 

La sortie médiatique de cette coalition survient une semaine après celle de Paul Atanga Nji. Le ministre de l’Administration du territoire tance certaines Osc de bénéficier des financements occultes intérieurs et extérieurs et d’être en intelligence avec les forces étrangères pour non seulement  déstabiliser les institutions de la République, mais aussi diffuser régulièrement des informations tronquées dans les réseaux sociaux et dans certains médias à leur  solde pour discréditer la gestion de la crise dans le NoSo par le gouvernement. Plusieurs de ces Ong et associations ont même été menacées de fermeture par le Minat s’ils persistaient dans leur démarche «complotistes».

 

Des accusations rejetées en bloc par Cameroon Advocacy. Dans sa déclaration de ce mardi 16 mars, cette coalition estime que la récente sortie du Minat n’est que «pure diversion» pour détourner l’attention de la crise humanitaire dans l’Extrême Nord et le Noso. «C’est une hérésie », soutient Philippe Nanga, Coordonnateur de le l’Ong Un Monde Avenir. Selon cet activiste de la société civile, les Osc ont toujours joués leur rôle en toute transparence et honnêteté. Philippe Nanga défie d’ailleurs quiconque «de démontrer qu’ils sont de connivence avec l’extérieur.»

 

Financements occultes

 

Sauf qu’il y a un hic. Ces Osc avouent publiquement recevoir des fonds des partenaires étrangers, et jamais du gouvernement camerounais. Est-il possible de travailler en toute indépendance sans subir la pression de ceux qui vous financent? Aucun responsable d’une association de défense de droits humains ne pourrait facilement nous apporter des arguments contraires à ce sujet. Sinon comment expliquer qu’avec tous les problèmes basiques que rencontrent les Camerounais (faim, accès à l’eau potable, santé, chômage, sous scolarisation…) que l’Adefo, une Ong dite camerounaise trouve plutôt comme centre d’intérêt, la défense des droits des homosexuels. Une pratique non seulement interdite par la loi, par les us et coutumes africaines mais aussi très éloignée des préoccupations quotidiennes de la majorité de nos compatriotes. Sauf que l’Union européenne, en gros financeur, défend cette pratique et finance les actions qui vont dans le sens de son expansion. La présidente de ladite association est d’ailleurs auréolée de récompenses.

 

Des exemples de ce genre sont légion, des Ong dont les motivations sont de détourner l’attention des Africains des vrais problèmes importants pour leur devenir en leur imposant des visions plutôt destructrices. L’histoire nous enseigne longuement sur les financements occultes dont bénéficient des  Ong à travers le monde. Cas de figure : Médecins Sans Frontières faisant semblant de faire de l’humanitaire mais qui s’est retrouvé en train de distribuer les armes aux rebelles pendant la guerre du Biafra au Nigeria qui s’est déroulée entre1967 et 1970. Les méthodes ont-elles changées ? Certainement pas. On peut citer d’autres cas récents comme le conflit en Syrie où l’Observatoire des droits de l’homme, une Ong syrienne basée au Liban financée par l’Europe et les États-Unis, est accusé d’être partie prenante de la guerre à travers ses rapports biaisés qui incriminent uniquement le gouvernement.

 

«Intérêt du Cameroun»

 

Aujourd’hui, on observe presque la même chose dans le cadre de la guerre qui se déroule dans le NoSo. L’Etat désapprouve le fait que des associations qui disent défendre les droits humains, dénoncent avec véhémence et massification les exactions qui seraient commises par les forces de défense, et ferment les yeux devant les massacres réclamées par les sécessionnistes. Une démarche suspecte qui pousse plus d’un à se demander pour qui roulent ces Ong ? Les accusations portées à l’endroit de ces organisations viennent quand même du ministre de l’Administration territoriale, de surcroît, patron des renseignements généraux, susceptibles d’avoir des éléments à charge en sa possession. Si non pourquoi certaine Ong comme le Redhac refuserait d’emblée de se soumettre aux exigences du Minat de présenter ses rapports d’activités ?

 

Avocat au barreau du Cameroun, Me Agbor Balla ne nie pas qu’il y ait des brebis galeuses parmi les Ong. Raison pour laquelle il suggère le dialogue avec le gouvernement dans un cadre convenable. «La télé n’est pas un cadre approprié pour s’adresser aux associations sérieuses comme les nôtres», s’indigne l’homme de lois. Il pense par ailleurs que cette façon de faire du ministre contribue plutôt à envenimer la situation. D’après Agbor Balla, une discussion peut être menée sans que des menaces soient proférées. «Nous agissons tous pour l’intérêt du Cameroun. Et si les preuves nous sont données qu’il y a parmi nous des associations qui œuvrent pour déstabiliser le pays, nous allons nous mêmes les dénoncer», a conclu Me Agbor Balla.

 

Par Félix Épée

Source : http://lavoixdukoat.com/menacees-fermeture-osc-appellent-dialogue-gouvernement/?fbclid=IwAR1z4QI_5Uccfys9uJIEnY2NYJsW2YU1XIHzqSOXFRY09VqxsexC4FS7zqY

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France – Confinement - Coronavirus: l'attestation que vous devez télécharger pour vous déplacer.

17 Mars 2020 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #ACTUALITES

France – Confinement - Coronavirus: l'attestation que vous devez télécharger pour vous déplacer.

Coronavirus COVID-19 : Informations, recommandations & mesures sanitaires

 

Depuis janvier 2020, une épidémie de Coronavirus COVID-19 (ex 2019-nCoV) s’est propagée depuis la Chine.

Retrouvez toutes les réponses officielles aux questions que vous vous posez sur ce qu’est le Coronavirus COVID-19 et les recommandations pour votre santé sur la plateforme :

  gouvernement.fr/info-coronavirus external link

 

Le 16 mars 2020, le Président de la République a décidé de prendre des mesures pour réduire les contacts et déplacements au strict minimum sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum.

 

Celles-ci seront autorisées sur attestation uniquement pour :

 

    Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible

    Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés

    Se rendre auprès d’un professionnel de santé

    Se déplacer pour la garde de ses enfants et soutenir les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières

    Sortir ses animaux à proximité de votre domicile

    Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement

 

Toute infraction à ces règles sera sanctionnée.

 

Face au coronavirus, il existe des gestes simples pour préserver votre santé et celle de votre entourage :

 

    Je reste chez moi

    Se laver les mains régulièrement.

    Tousser ou éternuer dans son coude.

    Utiliser des mouchoirs à usage unique.

    Se saluer, ne pas se serrer la main et éviter les embrassades.

 

Un numéro vert répond en permanence à vos questions, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000

 

Attention, la plateforme téléphonique n’est pas habilitée à dispenser des conseils médicaux.

J’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au Covid-19 : je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation. Si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j’appelle le SAMU- Centre 15.

Les informations officielles external link 

Actualités

 

    L'actu du Ministère

    Communiqués

    Dossiers

    Infos pratiques

    Le ministère de l'Intérieur se prépare au Brexit

    Police de sécurité du quotidien

    Information de la population en cas de danger

TELECHARGER

  L’Attestation  de déplacement dérogatoire

https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire

 

Covid-19 : des images inédites du coronavirus Sras-CoV-2

Un laboratoire américain a réalisé des clichés du nouveau coronavirus, Sras-CoV-2, à l'origine de l'épidémie de Covid-19. 

n laboratoire de l'Institut national des maladies infectieuses américain (NIAID) a publié des images inédites du nouveau coronavirus, le Sras-CoV-2, à l'origine de l'épidémie de Covid-19. Les images ont été réalisées au microscope électronique à balayage à partir d'échantillons prélevés chez un patient américain et mis en culture en laboratoire. Chaque particule virale, ou virion, apparaît avec sa couronne de piques caractéristique de la grande famille des coronavirus. Sras-CoV-2 est la septième souche à pouvoir infecter l'humain : 4 provoquent chaque année des infections bénignes et 2 des formes sévères, le Sras-CoV de 2003 et le Mers-CoV de 2012.

 

Il s'agit d'un virus à ARN, une version en quelque sorte simplifiée de l'ADN, dont le génome comprend une dizaine de gènes. Les protéines de surface (S) qui couronnent l'enveloppe des particules virales sont celles qui permettent au virus de s'accrocher aux cellules pour les infecter. Une fois à l'intérieur de la cellule, le virion se sert de la machinerie génétique pour se reproduire. Les nouvelles particules virales émergent alors de la cellule pour poursuivre ce cycle de réplication sur d'autres cibles dans l'organisme. Pour créer un vaccin, il faut reproduire ces protéines S seules, dans une version non pathogène. Une fois injectées, ces protéines seront identifiées par le système immunitaire comme un corps étranger contre lequel il faut développer des anticorps spécifiques. De sorte que si une infection réelle survient, l'immunité disposera déjà de ces anticorps adaptés, capables d'éliminer les virions dès qu'ils entrent en contact avec l'organisme.

 

Source : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-coronavirus-covid-19-en-images_141916

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Comment le Cameroun a mis en échec la méthode Human Right Watch.

17 Mars 2020 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #ACTUALITES

Comment le Cameroun a mis en échec la méthode Human Right Watch.

 

Exclusivité Cameroun – Côte d’Ivoire : Les crimes cachés de Human Rights Watch dévoilés

 

(Agence de presse panafricaine) -Les récents incidents de Ngarbuh, dans le Département du Donga-Mantung, Région du Nord-Ouest du Cameroun, pose la question essentielle sur la méthodologie d’investigation de Human Rights Watch—HRW. Cet épisode dans l’activité terroriste des Ambazoniens interroge aussi sur l’agenda caché de cette Organisation humanitaire(?). Et met à nu l’aigreur-haineuse de Ilaria Allegrozzi qui croyait tenir sa revange sur le gouvernement qui l’avaient interdite l’entrée au Cameroun depuis Avril 2019. Raison? Défaut d’observateurs.

 

En effet le 14 Février 2020, un accrochage a eu lieu entre les terroristes-sécessionnistes et sept éléments des Forces de Défense et de Sécurité—FDS—en mission de reconnaissance à Ngarbuh, fief-tampon des terroristes. Au terme de cet échange de tirs, cinq civils, victimes collatérales dont 1 femme et 4 enfants, vont perdre la vie suite à l’explosion d’une citerne pleine d’essence de contrebande appartenant à ces terroristes. HRW va déplacer le récit. Gonfler le nombre de victimes.  Et crucifier l’armée Camerounaise.

 

Coupable désigné

 

Sans aucune vérification des faits, la secte HRW va attribuer les conséquences malheureuses de cet affrontement aux FDS. Le coupable ainsi désigné, les médias, l’ONU, le HCR, et les ONGs-appendices-locales, vont se faire le devoir de relayer cette agit-prop dans l’opinion publique. En chœur, ils accusent l’armée d’avoir massacré 22 civils. Vieille technique de communication-préparatoire à une guerre qui a marché en Irak, Lybie, Côte d’Ivoire, au Soudan, et ailleurs. Objectif? Flamber l’indignation et exiger une enquête des Nations Unie—D’ailleurs très souvent biaisée intentionnellement afin de donner les arguments pour une intervention militaire occidentale et faire main-basse sur les réserves naturelles de la nation-cible.

 

Detoh Letoh confond les experts de l’ONU alliés de HRW

                Le Général Detoh Letoh Des FDS Ivoirienne

 

HRW aime compter les morts. Le bombardement le 17 Mars 2011 du marché Siaka Koné à Abobo servira de prétexte à cette organisation et aux autres membres du gang des ONGs étrangères—Amnesty International, FIDH, pour construire le mécanisme de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Ces sectes-humanitaires-occidentales soutiendront que ce marché avait été bombardé à l’aide d’un canon 120 mn entraînant la mort d’au moins 25 civils et fait une quarantaine de blessés.

 

Suivant ainsi les pas des experts de l’ONU qui avaient non seulement divulguaient cette information, mais affirmaient que l’obus avait été tiré depuis le camp de gendarmerie d’Akouedo. Cette thèse sera émiettée à la CPI par le Général Detoh Letoh, ami de Alassane Ouattara, de Fatou Bensouda, et témoin à charge contre Gbagbo. Il démontra qu’un bombardement au mortier depuis le camp d’Akouedo sur ce marché était ‘techniquement impossible.’ Il expliqua. Vu ‘la portée de ce mortier et la proximité du marché avec le camp, la cible allait être ratée.’  Poursuivant le démantèlement de la construction mensongère de l’ONU, il dit. ‘Si des mortiers de 70mm devaient être tirés à partir du camp commando, ça n’aurait pas atteint son objectif. Parce que la distance qui sépare le camp du marché est au-delà de la portée du mortier.’

 

Mettant à mal l’expertise de l’ONU vendue par les ONGs, Letoh précisa que les immeubles dans les alentours constituaient un véritable obstacle à une telle manœuvre. En ce qui concerne l’impact-terrain, il éclaira la Cour que la furie des obus sur ‘ce marché l’aurait rasé.’ Ce qui n’avait pas été le cas. En plus, aucun impact physique comme des cratères, n’avait été constaté après ce fameux bombardement. Cette clarification du Général Detho mis à nu le rapport des enquêteurs des Nations unies qui affirmaient que six tirs auraient été initiés ‘à partir d’un camp militaire des Forces de Sécurité.’

 

Si ces obus avaient été tirés avec l’arme incriminée, on se serait attendu à voir des cadavres mutilés, des membres manquants ou éparpillés sur le sol, des victimes avec des têtes partiellement arrachées de leur corps, ou des membres encore attachées au corps par la peau seule, des cadavres d’enfants ou autres horreurs. Rien de tout cela n’a été visible. Pourtant, ce bombardement fut l’une des pièces maîtresses qui ont amené le Président Gbagbo à la CPI—Cette Cour pour Nègres insoumis.

 

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Le Monde’ perd contre Gbagbo. HRW se tait

 

 

 

Ce montage antiGbagbo n’était pas le premier. Au lendemain de la présidentielle de 2000, les media institutionnels, HRW et Cie avaient fait endosser au couple présidentiel Ivoirien la responsabilité du charnier de Yopougon. Au menu de leur acharnement contre les Gbagbo, ils accusent la Première Dame Simone Ehivet d’être la patronne des escadrons de la mort tuant les Musulmans-ouailles de Alassane Ouattara.

 

 

Le Monde—journal de référence Français—, marchand de malheur, embrassa cette ligne mensongère dans ses numéros des 8 et 20 Février 2003. L’un titra, ‘Côte d’Ivoire: enquête sur les escadrons de la mort.’ L’autre, ‘Le rôle-clef des gardes du corps du couple présidentiel. Légaliste, Gbagbo porte plainte en France pour diffamation. Par arrêt en date du 5 Avril 2006, la Cour d’Appel de Paris, 11è Chambre, condamne Jean-Marie Colombani, Directeur de publication du Le Monde et de sa version online lemonde.fr pour avoir publiquement diffamé Le Président Gbagbo et son épouse. Depuis lors la presse n’a plus jamais parlé d’Escadrons de la mort. Et HRW a ravalé ses vomissures.

 

 

Ngarbuh, Une fiction écrite depuis Nairobi

 

Cependant, HRW ne perd en rien son expertise dans la rédaction des rapports manipulés, truffés de contre-vérité et incitant aux conflits. La dernière en date est celui de Ilaria Allegrozzi. Un document à charge contre l’armée Camerounaise. Une fiction écrite depuis Nairobi. Sans investigation. Sa seule source d’information étant Ford Yacoubou. Un terroriste de l’Etat virtuel d’Ambazonie.

 

L’arrestation de ce dernier par les Forces de Sécurité est une aubaine pour les renseignements généraux. Son téléphone, un filon d’or.  L’exploitation de ses conversations via WhatsApp établisse un lien étroit entre Ilaria et ce tueur. Pour étoffer son roman qu’elle fait passer pour un rapport sur les violations des droits humains au Cameroun par l’armée, elle n’eut pas l’imagination fertile. Elle demanda simplement à Yacoubou de lui fournir toute information pouvant compromettre cette institution. Quitte à en fabriquer. C’était donc peu demander à cet expert-sécessionniste en manipulation des images et montage-vidéos.

 

Convaincue qu’elle avait assez d’ordures contre le Cameroun, elle publie sur son compte tweeter relayé sur le site de Human Rigths Watch, que ‘les meurtres de civils, y compris d’enfants commis dans des conditions horribles, sont des crimes odieux qui devraient faire l’objet d’enquêtes effectives et indépendantes et leurs responsables devraient être traduits en justice.’ Le communiqué du Ministère de la Défense du 17 Février 2020, réfutant preuve à l’appui l’argument du massacre soutenu sans élément probant par cette mauvaise romancière, la dézingue. Affolée, elle déclare. ‘Nier que ces crimes aient été commis ajoute encore au traumatisme subi par les survivants et ne fera qu’encourager les troupes gouvernementales à commettre d’autres atrocités.’ Son acharnement justifie une quête non-avouée d’une intervention impérialiste au nom de “l’humanitarisme.” Un moyen subtil pour déstabiliser ce pays-porte-d’entrée dans le Golfe de Guinée afin de satisfaire les pilleurs du Continent.

 

Mort subite d’un rapport à charge

 

Mais le rapport meurtrier sur lequel Iliari s’appuie, ne résiste pas au temps. Sa mise en miettes par les Camerounais quelques heures après sa publication oblige HRW à le retirer de sa plateforme. Puis silence! Incapable de produire les images satellites d’avant et après la fameuse ‘attaque’ dont elle se targuait de détenir. Sa technologie spatiale infaillible avait tout simplement craqué sous la pertinence des analyses déconstruisant ses preuves évidentes(?), accablantes(?), et irréfutables(?), mais inexistantes.

 

 

Crimes cachés de HRW

 

Les preuves presque jamais prouvées de HRW sont très souvent doublées de l’impasse qu’elle fait sur les crimes des terroristes et des rebelles. Le 16 Février 2020, deux jours après l’incident de Ngarbuh, les terroristes-Ambazoniens font irruption au petit matin à Mbui-Mbem, Arrondissement de Nwa, Département du Donga Mantung dans le Nord-Ouest du Cameroun. Puis Assassinent Yusufa Kafoi, ses fils Hassan Yusufa Kafoi, Issa Yusufa Kafoi, et Adamu Yaya Djibo. Hurera Abdu, Halima Yusufa et Muktaru Suie s’en sortent blessés.

 

Pour signer ce carnage, ils incendient 31 habitations. Mais HRW ne mentionne aucun mot de cette boucherie dans son rapport. Les organisations humanitaires(?)complices sont aussi muettes—Aucune condamnation ni indignation. Pas plus pour le massacre de Galim, Département des Bamboutos, Région de l’Ouest, lorsqu’une brigade de gendarmerie avait été attaquée le 8 Mars 2020 par des tueurs que certains attribuent au belliqueux Kamto. Inutile de s’étonner du silence de HRW et Cie. C’est leur rituel depuis l’implantation de Boko Haram au Cameroun.

 

Quelques années en arrière, ces ONGs habituées aux comptabilités macabres, ont fait un décompte partial en Côte d’Ivoire. Ils ont attribué au conflit Ivoirien 3 000 morts. Ce chiffre ‘a été évoqué pour la première fois par les organisations des droits de l’homme comme étant le nombre des victimes du génocide de Duékoué…et c’est France 24, par la suite, qui a réussi à faire passer ce chiffre comme étant celui de l’ensemble des victimes du putsch électoral et militaire de 2011.’ Révélait Tino Xada. Un observateur de l’échiquier politique Ivoirien. Puis l’AFP en a fait son mantra. ‘A l’analyse, ce chiffre de 3 000 morts de la crise post-électorale ne repose sur aucune réalité, voire sur aucune statistique rigoureusement établie. C’est un chiffre visiblement préétabli, donc artificiel et prémédité, sorti des officines des forces dominantes du monde pour justifier les interventions militaires Françaises et onusiennes programmées d’avance en Côte d’Ivoire comme il a été donné de le voir dans plusieurs autres contrées de notre planète.’ Ecrivait Lazare Koffi Koffi, ex-ministre Ivoirien.

 

Le rapport de la ‘Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation’ (CDVR) initiée par Ouattara, et présidée par l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, va bousculer les normes et donner raison à Koffi Koffi. Il révèle plus de 16 000 morts. Paniqué, Ouattara interdit que les résultats de l’enquête de la CDVR soient rendus public.

 

Il faudrait dans ce chiffre macabre compter les jeunes patriotes spontanément mobilisés dans les rues et à la présidence pour se constituer en bouclier humain entre le Président Gbagbo—vainqueur des présidentielles 2010—et les forces-criminelles Françaises de La Licorne et de l’ONU. HRW très engagée(?)dans les droits humains(?) n’a pas interrogé Ouattara sur ces atrocités. Ni questionner l’ONU et la France sur le massacre de ces patriotes. Pire, alors que plusieurs observateurs et analystes attribuaient à Ouattara le génocide Wé à Duékoué, HRW est sortie des rangs. Il a annoncé le chiffre de 500 morts sur une période de quatre mois, majoritairement imputables à ‘des forces fidèles au Président Gbagbo.’

 

A la CPI, Bensouda s’est accrochée au chiffre de 3000 morts. Au Président Gbagbo, elle a attribué 166 personnes qui auraient été assassinées pour se maintenir au pouvoir. Que sont devenus alors les 2834 restants? Bensouda est muette. HRW aussi. Cet accordéon de chiffres est intéressant parce qu’il montre la partialité des institutions judiciaires et des ONGs. Ils ont eu la meme attitude lorsque le rapport de la première Commission Nationale d’Enquête mise sur pied par Ouattara au lendemain de son sacre par ses amis impérialistes. Rendu public le 10 Août 2012 ce rapport comptabilisait 3 248 morts dont ‘1 452 morts imputées au camp Gbagbo, 727 au camp Ouattara et 1 069 non attribuées à un camp ou l’autre en raison de problèmes d’identification des victimes.’

 

A propos de ces morts oubliés ou du surplus non-attribué à Gbagbo, HRW ne s’interroge pas. Elle ne questionne pas Ouattara. Elle n’interpelle pas la France ni l’ONU qui ont bombardé à grande échelle ce pays. Et qui ont aussi héliporté et implanté des rebelles à Abobo pour attaquer l’Administration Gbagbo. Les questions intelligentes, HRW n’en a pas besoin. Son ennemi c’est Gbagbo. Le reste ne compte pas. Ils ont réussi à ‘sortir Gbagbo et installer Ouattara.’ Comme a dit Nicolas Sarkozy.

 

 

Pénurie de questions d’investigation

 

En fin de compte, lorsqu’on scrute attentivement les preuves documentaires et les enquêtes de terrain des attaques terroristes au Cameroun et rebelles en Côte d’Ivoire, et que l’on les compare aux allégations faites à travers les médias occidentaux et dans les rapports des ONGs comme HRW, les irrégularités troublantes émergent. D’une part, leurs affirmations sont fausses et exagérées. D’autre part, lorsque ces affirmations sont placées dans le contexte historique de ces conflits, elles intègrent un schéma clair de distorsion de la vérité et de désinformation. Ceci à des fins politiques.

 

HRW devrait fermer boutique

 

C’est pourquoi les images brutes prises sur les théâtres des opérations et les données chiffrées, contredisent de très loin certaines de leurs affirmations qui s’appuient sur des témoins fictifs et des ‘activistes’—un terme bidon en soi—anonymes.

 

C’est le cas avec l’armée Camerounaise. Accusée de barbarie par les ONGs humanitaires(?), elle récolte lauriers, félicitations et gloire à travers le monde. Lors de l’opération Flintlock 2020 organisée par les Etats Unis et rassemblant les meilleurs corps d’élites du monde, le Bataillon d’Intervention Rapide—BIR—a eu la reconnaissance mondiale. Au terme ‘des différents exercices, testé, mesuré et comparé,’ le BIR a été reconnu comme ‘le plus puissant, le plus fort, le plus rapide, le plus stratégique, le plus adapte dans les situations complexes…’  A ce titre, le BIR a été retenu comme le meilleur corps d’élites du monde malgré ses carences en équipements.

Emerveillé, le Président Tchadien, Idriss Deby Itno a déclaré. ‘Si tous mes militaires étaient seulement le BIR même les Etats unis d’Amérique je n’allais pas avoir peur d’eux pour les affronter.’ Venant d’un officier supérieur qui a fait sa cuirasse dans les guerres, même étant à la Présidence, ça devrait éclairer HRW et les ennemis de l’Armée Camerounaise dont le professionnalisme n’est plus à démontrer.

Professionnalisme reconnu dans sa mission de maintien de la paix en RCA par l’ONU, quand elle veut bien voir ce qui est juste et vrai. Le Secrétaire Général des Nations Unies a par l’entremise du Sénégalais Mankeur Ndiaye, son Représentant Spécial pour la RCA et Chef de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en RCA, félicité le professionnalisme d’une part, et salué de l’autre, le grand humanisme dont font preuve les soldats Camerounais pour sécuriser et redonner de l’espoir au peuple Centrafricain. HRW devrait à l’épreuves de ses mensonges toujours ruinés, fermer boutique. Mieux, les personnes qualifiées devraient l’aider dans ce sens pour éviter d’autres conflits et morts inutiles.

 

 

 

Par Feumba Samen (cp)

Agence de presse panafricaine

Source : https://agencedepressepanafricaine.com/exclusivite-cameroun-cote-divoire-les-crimes-caches-de-human-rights-watch-devoiles/?fbclid=IwAR2i0AOxIrjaxbrOEEeo5vhvhoQJKNRWwQrwELjthRd9K_xGx0wfx3BOn-c

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Human Rights Watch a pris de l'argent à un homme d'affaires saoudien responsable de violations des droits du travail.

4 Mars 2020 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Human Rights Watch a pris de l'argent à un homme d'affaires saoudien complice de violations des droits du travail.

 

 

 

 

Human Rights Watch a accepté un don important d'un milliardaire saoudien peu de temps après que ses chercheurs aient documenté des abus au travail dans l'une des entreprises de l'homme, une violation potentielle des propres directives de collecte de fonds de l’ONG des droits de l’homme.

 

Human Rights Watch a récemment rendu le cadeau du magnat saoudien de l'immobilier Mohamed Bin Issa Al Jaber, qui est venu avec la mise en garde qu'il ne pouvait pas être utilisé pour soutenir le plaidoyer LGBT du groupe au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le don controversé est au centre d'un débat interne controversé sur le jugement et le leadership du directeur exécutif de Human Rights Watch, Kenneth Roth.

 

Après que The Intercept a commencé à enquêter sur le don, le groupe de défense des droits de l’homme  a publié une déclaration sur son site Web disant qu'accepter le financement était une «décision profondément regrettable» qui «contrastait fortement avec nos valeurs fondamentales et notre engagement de longue date envers les droits des LGBT en tant que partie intégrante des droits de l'homme. "

 

La subvention de 2012 de la fondation caritative d'Al Jaber au Royaume-Uni s'élevait à 470 000 $, a déclaré Roth à The Intercept, ajoutant qu'un "versement final de la promesse de don n'a jamais été réalisé". La déclaration ne faisait pas référence à Al Jaber par son nom, mais deux employés de Human Rights Watch ont confirmé son identité à The Intercept.

 

"Nous regrettons également que la subvention ait été octroyée par le propriétaire d'une entreprise que Human Rights Watch avait précédemment identifiée comme complice de violations des droits du travail", a indiqué le communiqué du groupe. En 2012 et les années précédentes, Human Rights Watch a rendu compte en détail des violations du travail à Jadawel International, une entreprise de construction saoudienne fondée et détenue par Al Jaber.

 

Les responsables de Jadawel ont pris les passeports des travailleurs migrants non qualifiés et n'ont pas renouvelé leur permis de séjour saoudien, piégeant efficacement les travailleurs et les forçant à continuer de travailler en silence par peur d'être arrêtés, selon un rapport de 2010 de Human Rights Watch. Cet arrangement a permis aux gestionnaires de sous-payer le personnel; des travailleurs ont déclaré à Human Rights Watch que certains étaient partis des mois sans salaire.

 

Roth était lui-même impliqué dans la sollicitation du don, selon un e-mail interne de Human Rights Watch envoyé le mois dernier et obtenu par The Intercept. L'e-mail a été rédigé au nom du conseil d'administration international du groupe et signé par les coprésidents du conseil, Amy Rao et Neil Rimer.

 

En 2012, Roth a signé un protocole d'accord  avec Al Jaber contenant un libellé stipulant que le cadeau ne pouvait pas être utilisé pour le travail sur les droits des LGBT dans la région. Il a ensuite été photographié à côté d'Al Jaber lors d'une cérémonie en 2013 pour commémorer le financement.

 

«En acceptant un engagement excluant son utilisation pour travailler sur un groupe dont nous nous efforçons de protéger les droits, les personnes impliquées dans Human Rights Watch, Inc. ont commis une grave erreur de jugement», ont écrit Rao et Rimer au personnel. «Ken Roth, la personne la plus expérimentée de HRW impliquée dans la sollicitation de cet engagement, accepte l'entière responsabilité de cette erreur.»

 

Dans un courriel à The Intercept, Roth a déclaré que lui et d'autres avaient discuté des abus au travail à Jadawel «avec l'employeur, qui s'est engagé à les aborder et a fourni plus tard des documents à cet effet. HRW et l'employeur ont ensuite discuté d'un éventuel cadeau au travail de HRW, en attendant la confirmation que les abus avaient été résolus. » Roth a également déclaré que les retombées du retour du don n'avaient pas eu d'incidence sur son rôle de gestion à Human Rights Watch.

Le personnel de Human Rights Watch a initialement rencontré Al Jaber en 2010 dans le cadre de son processus de plaidoyer après avoir étudié les plaintes de ses travailleurs, selon un employé de Human Rights Watch. Leur rapport a continué l'année suivante. Les pratiques de travail de Jadawel sont mentionnées dans les rapports mondiaux 2011 et 2012 de Human Rights Watch comme exemples des échecs du système de parrainage de l'Arabie saoudite pour protéger adéquatement les travailleurs migrants.

 

Le rapport de 2012 indiquait que certains cadres de Jadawel avaient «six mois d'arriérés de paiement de salaire» et que «les cadres avaient menacé les travailleurs de ne pas porter plainte devant le tribunal du travail.

 

Une politique de collecte de fonds approuvée par le conseil d'administration de Human Rights Watch plus tard en 2012 a déclaré que l'organisation n'acceptera pas de financement d'une entreprise qui est «elle-même au cœur du travail de Human Rights Watch» ou lorsque «la sollicitation ou l'acceptation de tels fonds pourrait saper les droits humains Crédibilité, indépendance ou réputation de Watch. »

Le don n'a été porté à la connaissance du conseil d'administration de Human Rights Watch que récemment, selon l'e-mail interne. Mais la fondation Al Jaber a annoncé la subvention sur son site Web en septembre 2013. «[Son Excellence] Sheikh Mohamed Bin Issa Al Jaber, fondateur et président de la Fondation MBI Al Jaber, a signé un accord avec Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch, afin de soutenir leur travail dans le domaine de la société civile dans le monde arabe, avec une référence particulière à la cause des droits de l'homme dans les pays arabes en transition », a annoncé la déclaration.

 

Malgré les restrictions imposées au don d'Al Jaber, Human Rights Watch a continué de documenter les violations des droits des LGBT dans la région. En 2013, ils ont joint une lettre au président iranien Hassan Rouhani sur les droits des LGBT et documenté les abus contre les personnes transgenres au Koweït. L'année suivante, ils ont publié des rapports sur les droits des LGBT au Maroc, en Égypte et en Syrie.

 

"Néanmoins, accepter une subvention avec une telle condition était clairement faux et nous déçoit profondément", ont écrit Rao et Rimer au personnel le mois dernier.

 

Human Rights Watch lancera «une enquête indépendante complète pour comprendre pourquoi nos protocoles et politiques rigoureux sur la vérification des subventions et des donateurs ont échoué», selon sa déclaration en ligne.

 

"L'enquête commencera bientôt et fournira la base de toute nouvelle action du conseil d'administration et de la direction", indique le communiqué. «Pour éviter que cela ne se reproduise, nous avons créé une politique supplémentaire interdisant explicitement les restrictions sur les cadeaux qui excluraient des groupes sociaux particuliers ou des questions de droits fondamentaux.»

 

Cet article a été mis à jour pour inclure une réponse et des détails supplémentaires du directeur exécutif de Human Rights Watch Kenneth Roth qui ont été reçus après sa publication.

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Traduit de l’anglais par Afrohistorama

En Anglais

Par Alex Emmons

Source: https://theintercept.com/2020/03/02/human-rights-watch-took-money-from-saudi-businessman-after-documenting-his-coercive-labor-practices/?fbclid=IwAR3Dl2z9VdQSuzhU6wPcrIkdH1vu2o2X0O2BI6jZCSg15vsdYYHLHROcKuM

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