Cameroun :Un rapport de 300 pages qui dénonce l’infiltration de l’administration par la mafia camerounaise.
Cameroun :Un rapport de 300 pages qui dénonce l’infiltration de l’administration par la mafia camerounaise.
Détournements de deniers publics et blanchiment d’argent mis à nu jeudi dans le rapport 2011 public jeudi.
Le rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun en 2011 est un document de plus de 300 pages produit par la Commission nationale anti-corruption. Le document est présenté en
quatre parties. On retrouve ainsi les stratégies sectorielles en matière de lutte contre la corruption. Sont concernés, les secteurs prioritaires notamment les mines, la gouvernance électronique,
les secteurs sociaux, les domaines et les marchés publics dans la première partie. La deuxième partie est consacrée aux activités de contrôle. Il s’agit particulièrement du suivi de l’exécution
du budget d’investissement public ainsi que des enquêtes et contrôles menés par la Conac relatifs au secteur des forêts et de la faune, au détournement des fonds PPTE en rapport avec le projet de
renforcement des initiatives pour la gestion communautaire, les contrôles relatifs à l’exécution du projet du port en eau profonde de Kribi et à la construction du barrage hydro-électrique de
Lom-Pangar. La troisième partie quant à elle est consacrée à la prévention et à la répression des pratiques de corruption. Et la quatrième partie présente la coopération en matière de lutte
contre la corruption.
Projet Lom-Pangar: 2 milliards détournés
Pour ce qui est du projet de Lom-Pangar, les enquêtes réalisées ont permis de constater de nombreux cas d’irrégularités dans les procédures de passation des marchés depuis les études préalables
jusqu’au niveau du suivi de l’exécution du projet. Des cas de détournements de deniers publics estimés à des milliards de francs CFA qui impliquent des cadres de l’administration camerounaise en
collusion avec les responsables des sociétés adjudicataires des appels d’offres ont été mis à jour. D’après le rapport de la Conac, ce projet, est devenu l’objet d’appétits de prévaricateurs qui
ont trouvé une aubaine pour s’enrichir sur le dos de l’Etat et des contribuables. Les cas de paiements effectués à tort au détriment de l’Etat ou objet de corruption grevant les finances
publiques et qui doivent être remboursés sont estimés à 2 054 717 180 FCFA (deux milliards cinquante quatre
millions sept cent dix sept mille cent quatre vingt francs).
Port de Kribi : la mafia des indemnisations
Avec force détails, le rapport présente avec l’appui des tableaux nominatifs, les conditions d’expropriation et la régularité des indemnisations dans le cadre du projet du port en eau profonde de
Kribi. Les résultats des investigations menées sur le projet au sujet du contrôle et de la vérification des opérations liées à l’expropriation et/ou à la destruction des biens ainsi que sur
l’indemnisation des victimes ont permis d’aboutir à la découverte de nombreuses irrégularités de droit, des exactions et des crimes d’initiés. Il est intéressant de relever que 58 bénéficiaires
sur 809 cas d’indemnisation attendent chacun d’être indemnisé pour des montants variant entre 100 millions et plus de deux milliards de francs CFA par individu. Le rapport de la Conac fait état
de ce qu’une analyse minutieuse des conditions d’établissement et d’obtention des titres fonciers dans la zone pré-portuaire permet de comprendre que 65% des prétendus propriétaires des terres
titrées ou non sont des « délinquants à col blanc ». Au total, 149 titres fonciers ont été indemnisés à hauteur de 10 774 638 375 FCFA, tandis que des personnes à la recherche effrénée de
propriété et qui ont réussi à être recensées parmi les propriétaires dont les terrains sont en cours d’immatriculation ont perçu une somme globale de 8 383 688 000 FCFA (huit milliards trois
cents quatre vingt trois millions six cent mille). Par ailleurs, le rapport cite onze catégories des plus gros arnaqueurs qui ont réussi par tous les moyens à bénéficier de 500 millions à plus de
2 milliards de FCFA. Il en résulte que des 149 titres fonciers sur la base desquels l’indemnisation a été calculée, 44 ont été établis postérieurement au 6 février 2009, date de l’arrêté
n°156/Mindaf déclarant d’utilité publique, les travaux de construction du port de Kribi. Par rapport à la masse globale de 10 774 638 375 FCFA indemnisant les détenteurs de titres fonciers,
l’indemnisation des détenteurs de titres datés postérieurement au 06 février 2009 représente 4 821 356 625 FCFA, soit 44,7% au total.
10 milliards de flux financiers suspects
Lorsqu’on parcourt le rapport de la Conac publié jeudi, on constate que l’unité de détournement des fonds publics au Cameroun s’évalue en termes de millions, voire de milliards de francs CFA. A
titre d’exemple, pour ce qui est des flux financiers repérés par la cellule de renseignement financier du Cameroun, 40 dossiers ont été transmis à la justice au cours de l’exercice 2011 pour un
montant estimé à 10 518 533 171 FCFA (dix milliards cinq cent dix-huit millions cinq cent trente trois mille cent soixante onze).
Blanchiment d’argent dans les banques
Le rapport de la Conac démontre que les banques publiques et privées sont très souvent des instruments de corruption, de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Certaines sources
révèlent que des cadres et des responsables de banques seraient mêlés à des affaires douteuses. Elles sont liées aux transactions du commerce extérieur, aux opérations de change et à l’octroi de
crédits douteux. En ce qui concerne les règlements par chèques et virements bancaires destinés au Trésor public, le rapport de la Conac montre que d’importantes sommes d’argent de l’Etat,
représentant le montant de redevances fiscales sont en souffrance dans les caisses de 10 banques commerciales. Le montant global de cet argent au 31 décembre 2010 se chiffrait à 3 884 727 668
FCFA (trois milliards huit cent quatre vingt quatre millions sept cent vingt sept mille six cent soixante huit francs). La Conac a prescrit au ministère des Finances de procéder au recouvrement
de cet argent, a-t-on appris jeudi.
Les techniques des détourneurs
Les techniques utilisées pour blanchir l’argent au Cameroun ont connu des métamorphoses diverses. Le rapport met en lumière entre autres : les faux contrats entre des maisons-mères et leurs
filiales dans un réseau mafieux transnational, le prêt maquillé et l’altération de valeur (avec utilisation de prête-noms), l’utilisation des sociétés-écrans et de prête-noms dans la passation
des marchés publics. Cette méthode de blanchiment de fonds publics reste fréquente. De manière générale, explique le rapport, l’ordonnateur fractionne les marchés en amont et le prestataire ou
fournisseur surfacture en aval pour dégager une plus-value. L’arnaque sur Internet « scamming ou fraude 419 » participe également de ces techniques mafieuses.
Par Armand ESSOGO
Source : Cameroon-Info.Net
Cameroun: Le régime de Yaoundé a encore frappé. Une patriote(Bergeline Domou) vient d’être embastillée à la prison militaire de Yaoundé.
Cameroun: Le régime de Yaoundé a encore frappé. Une patriote(Bergeline Domou) vient d’être embastillée à la prison militaire de Yaoundé.
Le SED
(Secrétariat d’état a la Défense), c'est la prison infâme ou sont incarcérés Titus Edzoa, Thierry Atangana, Marafa Hamidou Yaya, etc. Elle vient d'y être transférée. On lui reproche d'avoir fait
des photos lors du procès d'Enoh Meyomesse. Bergeline Domou est la coordonnatrice du Collectif pour la libération d'Enoh (CLE).
En stratégie on appelle cette méthode, dite des extrêmes. Qui consiste à affaiblir les soutiens d'une cible avant de l’atteindre. Enoh est la cible du regime.
Le régime de Yaoundé veut condamner injustement le patriote Enoh et Bergeline Doumou est l’empêcheuse de tourner en rond, d'ou son arrestation pour intimidation et fragilisation. Ces
méthodes dénotent le pourrissement de la situation des droits de l’homme dans le pays et la peur
du régime du renouveau à son crépuscule.
Par M. Ayi
LE NOUVEAU «GENDARME» DU PROCHE-ORIENT
Après l’étrange attentat de Tel-Aviv (21.11.2012), les bombardements meurtriers contre l’enclave assiégée et la trêve fragile imposée par Washington; nous sommes en droit de nous interroger sur les relations qui unissent l’État impérialiste israélien à sa puissance de tutelle américaine (1).
Il fut un temps où les «experts» militaires au Proche-Orient qualifiaient Israël de « gendarme » de l’OTAN au Levant. De fait, dans le passé, quand l’État-major américain souhaitait attaquer la Libye, la Tunisie, occuper le Liban, ou détruire le réacteur nucléaire de l’Irak ou de la Syrie; il pouvait compter sur les troupiers agressifs de leur allié israélien.
Curieusement, aucun «expert» n’a souligné les changements importants survenus dans la politique militaire récente du Pentagone et de l’OTAN. Pourtant, ces bouleversements stratégiques au Proche-Orient sont évidents.
L’affaire débuta le 20 janvier 2010. Mahmoud al Mabhouch, un haut responsable militaire du Hamas, sans appréhension, sans protection et sans précaution, se rendit alors dans un hôtel de Dubaï, métropole des Émirats Arabes Unis pour rencontrer 26 agents de services secrets étrangers. L’homme de guerre y fut assassiné par ses invités à la fin de la soirée. C’est le quotidien israélien Haaretz qui s’empressa le lendemain d’attribuer l’attentat au Mossad (2).
En représailles pour ce meurtre non autorisé, les services policiers des Émirats Arabes Unis, hôte de la réunion secrète, dévoilèrent l’identité des agents rassemblés et l’origine de leurs faux papiers aimablement accrédités (Britanniques, Français, Allemands, Irlandais, Australiens), y compris de ceux des nervis du Mossad qui avaient commis le délit sans l’assentiment de la CIA(3).
Précédemment, plusieurs observateurs avaient noté que la dernière invasion israélienne contre le Sud Liban (2006) s’était soldée par un échec cuisant aux mains du Hezbollah. Hassan Nasrallah, secrétaire du Hezbollah, affirma après ce succès de la guérilla que l’armée sioniste avait perdu toute crédibilité auprès de ses alliés et qu’elle ne pouvait plus se permettre la moindre embardée.
Par la suite, l’État hébreu «courageux» se spécialisa dans l’assassinat ciblé d’enfants palestiniens; l’arraisonnement en eaux internationales de rafiots humanitaires affrétés par des pacifistes débonnaires; ainsi que dans le massacre au phosphore blanc de populations civiles dans Gaza assiégée; autant de «hauts faits d’armes» qui ne semblent pas avoir impressionné ses alliés déconcertés.
Aussi, quand Sarkozy ordonna d’attaquer la Libye afin d’y chasser Kadhafi et d’y substituer un pantin à sa main, personne ne songea à inviter l’armée israélienne déshonorée (4). De même quand il fut question de scimder le Soudan, de renverser le gouvernement du Yémen, de réprimer la population du Bahreïn ou d’ébranler Bachar el-Assad en Syrie, chaque fois l’OTAN fit appel à l’Arabie et surtout à l’Émirat du Qatar pour jouer le comploteur, le créancier, l’armurier et le flibustier.
Contre l’Iran Washington ne compte nullement sur Tsahal et recrute présentement une Sainte Alliance comprenant la Turquie, l’Arabie, le Qatar et quelques autres pays musulmans pour harceler l’État persan.
Les tractations de coulisses entre Mahmoud Abbas de l’Autorité sans autorité et l’Émir du Qatar qui s’est pavané à Gaza au bras de Khaled Maeshaal du Hamas, exilé en Jordanie après avoir trahi la Syrie qui lui donnait asile depuis une décennie, laissent penser que le nouveau «gendarme» des États-Unis au Proche-Orient aura un rôle à jouer dans la trahison prochaine de la cause palestinienne (5).
Tout ceci n’est pas sans effrayer Benjamin Netanyahou et la clique sioniste, bien conscients que leur puissance de tutelle s’apprête à les larguer s’ils ne parviennent pas à s’adapter à la nouvelle conjoncture internationale.
L’impérialisme américain en déclin vogue vers son destin en Mer de Chine et il abandonne derrière lui un petit réduit impérialiste au fond de la Méditerrané qui demain comptera pour moins que rien dans les affaires internationales. L’Émirat du Qatar – et ses milliards de dollars – feront un meilleur adjudant au Proche-Orient, du moins pour un temps.
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(1) Étrange attentat à Tel-Aviv. 21.11.2012. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/11/21/explosion-dans-un-bus-a-tel-aviv_1793619_3218.html
Lire les deux précédents articles sur la récente agression israélienne contre Gaza : Pourquoi l’agression israélienne contre Gaza ? 21.11.2012 http://les7duquebec.org/7-au-front/pourquoi-cette-agression-israelienne-contre-gaza/ La trêve. 23.11.2012. http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-treve-126384?pn=1000
(2) Robert Bibeau. Le Hamas à la croisée des chemins de la résistance. 1.03.2010. http://www.robertbibeau.ca/palestine/hamas.doc
(3) Robert Bibeau. Le Hamas à la croisée des chemins de la résistance. 1.03.2010. http://www.robertbibeau.ca/palestine/hamas.doc
(4) Robert Bibeau. La «rasque» française en Libye. 5.10.2011. http://www.mondialisation.ca/la-rasque-fran-aise-en-libye/26939
Par Robert Bibeau
La naissance de l’état palestinien le 29 novembre 2012.
La naissance de l’état palestinien le 29 novembre 2012.
Les Nations Unies ontvoté massivement le jeudi 29 novembre 2012 pour reconnaître un Etat palestinien, mais les Palestiniens se heurtent encore à d'énormes limitations que seul l’avenir pourra répondre:
ils ne contrôlent pas leurs frontières, l'espace aérien ou le commerce, ils ont des
gouvernements distincts et concurrents dans la bande de Gaza et de la Cisjordanie,
et ils n'ont pas une armée ou une police unifiée.
Dans un extraordinaire line-up de l'aide internationale, plus de
deux tiers des 193 pays au monde, les Etats membres ont approuvé la
résolution de reconnaissance sur la reconnaissance d’un Palestinien observateur à l’ONU, alors que jusqu'à présent c’était l’OLP (Organisation de Libération de la
Palestine).
Il y a eu138 pour 9 contre, avec 41 abstentions.
Le vote a été une victoire des décennies de lutte pour les Palestiniens après des années d'occupation et de guerre. C’est une réprimande sévère pour Israël et les
Etats-Unis.
Le vote donne le président palestinien Mahmoud Abbas un appui
international écrasant pour sa position clé: la création d'un Etat palestinien en Cisjordanie, la Bande de Gaza et de Jérusalem-Est, les territoires conquis
par Israël lors de la guerre de 1967 au Moyen-Orient.
Un drapeau palestinien a été rapidement déployé sur le sol de l'Assemblée générale, derrière la délégation palestinienne, après un écran électronique allumé avec le vote final.
L'indépendance réelle, cependant, reste un rêve inaccessible tant que les Palestiniens de négocier
un accord de paix avec les Israéliens, qui a averti que l'action de l'Assemblée
générale ne fera que retarder une solution durable.
Israël contrôle toujours la Cisjordanie, Jérusalem-Est et l'accès à la bande
de Gaza, et a accusé les Palestiniens de contourner les négociations
avec la campagne visant à améliorer leur statut ONU.
L'action de l'ONU pourrait aussi aider M. Abbas de restaurer une partie de sa
réputation, qui a été érodée par des années d'impasse dans les efforts de paix.
Son rival, le groupe militant du Hamas, profondément enracinée dans la bande de Gaza,
a vu sa popularité après avoir répondu à un barrage de tirs de roquettes à une offensive israélienne au début du mois de novembre 2012.
Par AYI
Mr Dominique Strauss-Kahn a trouvé un accord à l’amiable avec Mme Nafissatou Diallo.
Mr Dominique Strauss-Kahn a trouvé un accord à l’amiable avec Mme Nafissatou Diallo.
L'ex-directeur du fond
monétaire internationalMr. Dominique Strauss-Kahn et une femme de chambre d'hôtel qui lui accusé d'avoir tenté de la violer sont parvenus à un accord pour régler sa
poursuite, probablement la fin de la saga judiciaire qui a forcé la démission de
l'ancien candidat présidentiel français et a ouvert une avalanche d’accusations portées contre
lui, a déclaré une source.
Les détails de l'accord, qui intervient auprès du ministère public a
abandonné des accusations criminelles de l’année dernière, n'étaient pas immédiatement
connues et seront probablement voilée par un accord de confidentialité.
Cela pourrait empêcher les deux de parler publiquement d'une
rencontre en mai 2011 qu'elle a appelé une attaque soudaine et
brutale qu'il a qualifié de consensuel "faute morale".
Les avocats de M. Strauss-Kahn et la femme de ménage, Nafissatou Diallo, ont
réalisé un accord non encore signé il y a quelques jours. La Cour suprême du Bronx a facilité cet accord distinct
visant à mettre fin à une autre poursuite intentée contre Mme Diallo selon le New York Post , a déclaré la personne.
Une date d'audience est prévue la semaine prochaine, même si la
journée n'a pas été fixée, selon la même source.
Mme Diallo, 33 ans, et M. Strauss-Kahn, 63 ans, se sont croisé quand elle est
arrivée nettoyer sa chambre de son hôtel de luxe a Manhattan.
Elle a dit à la police qu'il la poursuivie, a essayé de tirer vers le bas ses
sous-vêtements et la forcée à pratiquer une fellation.
L'allégation semble déchaîner une spirale d'accusations relatives à la conduite sexuelle de M. Strauss-Kahn, un diplomate marié et économiste qui a longtemps été surnommé le "grand séducteur".
Il fait maintenant face à lui des accusations reliées à un
réseau de prostitution présumée dans son pays d'origine.
La preuve d'ADN montrant une rencontre sexuelle et Mme Diallo fournit
une description de préhension d'une attaque, le bureau du procureur du district de Manhattan a dit qu'il avait un dossier solide et convaincant.
Mais dans les six semaines, la confiance des procureurs a commencé à
baisser, on disait de Mme Diallo qu’elle avait menti sur son passé - y compris
un faux compte d'un viol précédent - et ses actions après avoir quitté la chambre de M. Strauss-Kahn
Par Ayi
L’ambassadeur de France des droits de l’homme humilié à Yaoundé (Cameroun).
L’ambassadeur de France des droits de l’homme humilié à Yaoundé (Cameroun).
Son excellence Mr François Zimeray
l’ambassadeur français des droits de l'homme.
Son excellence Mr François Zimeray bloqué par des gendarmes au SED - L’ambassadeur français a été empêché de visiter la cellule de M. Thierry Atangana
L’ambassadeur français en séjour au Cameroun a été empêché de visiter la cellule où séjourne son compatriote Thierry Atangana depuis quinze ans.
La gorge nouée d'émotion en dépit des efforts faits pour paraître détendu face à la presse, François Zimeray exprime debout, son sentiment au terme de son séjour dans «l'enfer des deux lieux de
détention» où séjournent ses compatriotes, Michel Thierry Atangana et Lydienne Eyoum, tous deux accusés de détournements de deniers publics. A la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, il a
partagé le cadre et les difficultés du milieu carcéral de sa compatriote et partant tous ceux qui l'entourent. Au camp de gendarmerie du secrétariat à la Défense où M. Atangana est fermé depuis
plus de quinze ans, l'ambassadeur Zimeray a été interdit d'accès à la cellule de son compatriote.
«Je n’ai pu voir de mes yeux, la cellule de M. Atangana. Des éléments de la gendarmerie m’en ont fermement empêché. Et pourtant je suis au Cameroun dans le cadre d'une mission d'assistance
consulaire à mes compatriotes en détention. Je souhaite que Mme la consule ait plus de chance pour accéder à cette cellule. Car, notre mission d'assistance consiste à s'assurer des conditions de
détention, de la régularité des procédures et du respect des droits de la défense. Ce que je viens de voir ne me laisse pas intact. Il s’agit bien de l'enfer vécu. Il faut comprendre pourquoi
Michel Thierry Atangana m'a dit, je suis ici pour mourir».
Un air grave, François Zimeray soutient que «l'affaire Thierry Atangana, est très suivie en France. Le sort de M. Atangana en dit long de ce point de vue sur l'Etat de droit dans ce pays. Où je
ne suis pas venu pour faire des leçons. Mais partager une expérience. Certes, les problèmes de droits de l'homme se posent aussi en France. Ma présence a valeur de message. Je viens de voir un
homme brisé». Des réalités que l'ambassadeur de la France pour les droits de l'homme dira avoir échangé avec le ministre de la Justice Laurent Esso. Avec lui également, il a abordé certains
principes tels que la présomption d'innocence. Tout en évitant de franchir la ligne rouge, M. Zimeray n'a pu s'empêcher sous forme d'interrogations, de dresser un réquisitoire contre la justice
camerounaise.
Il en a ainsi parlé des conditions globales de détention des pensionnaires rencontrés à Kondengui où il lui a été dit que les morts par étouffement, sont enterrés dans une fosse commune. Il en a
également été de l'alimentation, de la promiscuité, de l'hygiène, de la situation des mineurs dans cet établissement pénitentiaire, des délais raisonnables de procédures, de la garde à vue, de la
détention provisoire (et donc de la présomption d'innocence) car, «un présumé innocent est innocent jusqu’à la sentence de son affaire. D'où vient-il donc qu'il soit torturé?», interroge le
diplomate français qui dit être également venu encouragé ceux qui portent le combat des droits de l'homme au Cameroun.
Le combat que François Zimeray veut partager avec le Cameroun n'est pas une opposition entre la société civile et le pouvoir politique. Mais un combat pour la dignité. Car, le Cameroun comme ami
de la France, doit s'inscrire dans la logique du progrès. Dans la construction de l'Etat de droits. C'est en ce sens qu'il soutient que les droits de l'homme sont universels. Dès lors, sa venue
au Cameroun ne saurait se lire comme un soutien uniquement à ses compatriotes. Mais, un message à tous ceux qui souffrent dans les prisons. «Lés détenus français du Cameroun ne doivent pas être
l'arbre qui cache la forêt. Mais l'arbre qui donne accès à la forêt. Cette forêt au visage de rideau de fer».
En visite au Cameroun depuis lundi, 26 novembre 2012, l'ambassadeur de français pour les droits de l'homme achève sa mission au pays de Paul Biya ce mercredi 28 novembre. Au cours de son séjour
en terre camerounaise, l'ancien avocat et député européen a également rencontré hier, mardi 27 novembre, le ministre de la Justice, Laurent Esso. Il s'agissait au cours de ce voyage en terre
camerounaise, de porter un message susceptible de raviver le caillou Thierry Atangana et l'épine Lydienne Eyoum dans la chaussure de Paul Biya.
Par Leger Ntiga
Source : Mutations
Poésie - Le silence de mon peuple par Rosalie Kouamé.
Rosalie Kouamé
Chaque jour, chaque seconde qui passe, mon frère et ma sœur perdent une part de vie…
Opprimés et oppresseurs se trouvent de part et d’autre de la ligne de mépris…
La haine pour l’Afrique perdure siècles après siècles;
Hélas! Mon peuple se tait et laisse faire…
Du lever au coucher du soleil, des enfants meurent de la faute des adultes;
Corruption et Égoïsme sont devenus culture pour certains dirigeants d’Afrique;
Et pourtant, mon peuple se tait et laisse faire…
Mon Afrique se meurt … Aux oreilles qui savent écouter, aux humains et humanistes, je vous dis mon Afrique se meurt!
Voyez son âme engloutie dans la misère…
Son Algérie ensanglantée; Son Soudan décapité; Son Tchad massacrée; Sa Somalie dépecée; Son Éthiopie dévasté;
Son Zimbabwe affamé; Sa Sierra-Léone amputée; Son Afrique du Sud endeuillé; Son Rwanda et Burundi déshumanisés;
Son Congo ravagé; Son Angola explosé; Son Nigeria enflammé; Son Liberia déchiqueté; Sa Côte d’Ivoire brisée…
Oh âmes sensibles! Je dis bien mon Afrique se meurt!
L’union fait la force… Est-ce pour cela que mon Afrique doit rester désunie?
J’ose croire que non! Même si mon peuple se tait et laisse faire…
Rosalie Kouamé «Roska»
"Le peuple ivoirien attend une action militaire contre l’autocrate Ouattara, agent et sous-préfet colonial"Par Bernard Doza:
"Le peuple ivoirien attend une action militaire contre l’autocrate Ouattara, agent et sous-préfet colonial"Par Bernard Doza:
Le 24 novembre 2012 « LE PEUPLE AUTOCHTONE DE CÔTE D’IVOIRE SE DONNE LE DROIT DE S’ARMER POUR DÉFENDRE SA TERRE, SA PATRIE »
L’homme politique ivoirien Bernard Doza, par ailleurs journaliste écrivain, remet une fois e plus le couvert concernant la situation politique de son pays, la Côte d’Ivoire.
Il s’engage à combattre le chef de l’Etat actuel, Alassane Ouattara, qu’il traite de Sous-préfet et de valet de l’impérialisme.
Nous vous livrons ici l’intégralité de son opinion sur Alassane Dramane Ouattara, envers qui, c’est un euphémisme, il n’est pas du tout tendre.
Catherine Balineau
BERNARD DOZA, HOMME POLITIQUE, JOURNALISTE-ÉCRIVAIN, A PROPOS DE OUATTARA
Le peuple authentique de Côte d’Ivoire ne doit pas se laisser amadouer. Il ne doit pas donner un crédit, encore moins, une chance quelconque à Alassane Ouattara qui est officiellement un agent
doublé d’un sous-préfet colonial.
C’est un huissier de la finance internationale, qui incarne l’imposture. Venu pour endetter, il hypothèque chaque jour l’avenir de notre pays.
Commis des allées du grand commerce (FMI et Banque Mondiale), c’est un homme lige, propulsé au-devant de la scène politique de Côte d’Ivoire, par des lobbies de la colonisation avalisés par des
sectes occidentales, qui contrôlent désormais l’esprit des principaux leaders contre l’émancipation des peuples africains.
A travers Alassane Ouattara, dans la gestion du pouvoir politique de Côte d’Ivoire, le but de l’impérialisme occidental c’est de spolier, en prélevant sur le budget national de notre pays «
libéré de la colonisation sans dédommagement, le paiement continu de la « dette » qui perpétue la domination politique étrangère ».
L’exercice de la fonction présidentielle, c’est pour mieux asseoir la politique du transfert de « l’économie de plantation » de la Côte d’Ivoire, vers la métropole française et l’occident
capitaliste, dont la réserve perpétuelle constitue la base de la république néocoloniale.
Alassane Ouattara incarne cette nouvelle race d’hommes et de femmes africains, formés et venus du monde obscur de l’argent-roi, pour tuer en Afrique. A la place du discours de la libération du
peuple africain des entraves étrangères, ces hommes qui sont cooptés le plus souvent par le lobby colonial sur le terrain politique local (par la DGSE), préfèrent le discours de la compétition
électorale stérile, dans des espaces coloniaux.
Peut-on, dans un régime de gestion néocolonial avec Alassane Ouattara, décider aujourd’hui, tout en constatant au quotidien dans notre propre pays, la permanence du colonialisme domestique, soit
de l’ignorer en bâtissant une autre politique, soit de tenter de le contourner, pour reléguer à la marge tout danger d’affrontement direct.
L’exercice politique du « contournement », appliqué par Laurent Gbagbo à travers le concept de la « transition pacifique à la démocratie », a échoué en 2011. Parce que la France qui a refusé la
liberté du peuple ivoirien, a fait bombarder la ville d’Abidjan par des hélicoptères, pour installer un président fantoche à la place du président élu, qui voulait l’indépendance de la Côte
d’Ivoire, sans préparer la guerre anticoloniale.
Alors, comment avec Alassane Ouattara, pourra-t-on associer l’ancien colonisateur français à la politique de l’émancipation du peuple de Côte-d’Ivoire, qu’il a colonisé et à qui il a octroyé en «
partant », une indépendance formelle de domination interne?
Le vrai combat pour l’émancipation du peuple de Côte d‘Ivoire d’aujourd‘hui, ce n’est pas la politique de « l’aide au développement » qu’Alassane Ouattara et son gouvernement nous proposent en
perpétuant la colonisation de notre pays.
Le vrai combat, c’est le transfert de la technologie. La technologie de pointe pour la transformation des matières premières du sol et du sous-sol dont l’Afrique noire regorge à 90% au monde. Une
question que « toute la France politique de droite comme de gauche, à toujours refusé d’aborder, surtout quand elle concerne l’Afrique noire francophone », qu’elle considère comme son domaine
réservé.
Et pourtant, il y a dans ces pays des femmes et des hommes, et surtout des jeunes qui souffrent de la misère, en vivant au milieu d’immenses richesses.
Ils souffrent dans leur propre pays de ne trouver aucun emploi à la sortie des grandes écoles et Universités, à cause de la politique néocoloniale de gestion qui n’offre aucun débouché aux jeunes
africains. Ce sont des jeunes qui émigrent vers l‘Europe et les Etats Unis, parce que leur pays ne leur offre aucune perspective d’avenir.
Le quotidien dans ces pays, c’est le drame permanent. Des jeunes couples qui se brisent par manque du minimum vital, face à des banques étrangères (françaises) qui n’offrent aucun crédit à
l’entreprise aux africains, aucune facilité pour les étudiants, encore moins pour jeunes couples en fin d’études.
Face à cette néocolonisation perpétuelle, criminelle en tout point de vue et qui dure depuis 52 ans, nous travaillons concrètement aujourd’hui à une véritable alternative politique sur le terrain
ivoirien. Cette alternative nous impose de plus en plus la question de la lutte armée, pour la libération de notre pays des entraves étrangères.
Journaliste-politique parisien, avec mon fils d‘un an (qui en est ressorti traumatisé), j’ai subi dans la résistance des jeunes combattants armés de yopougon, le bombardement intensif d’Abidjan
(du 27 mars au 11 avril 2011) par les hélicoptères français (qui ont tué plus de 10.000 personnes au sol).
Aujourd’hui, en tant que leader d’opinion du peuple de Côte d’Ivoire dans les médias depuis 20 ans, je demande aux ivoiriens de soutenir les jeunes soldats qui sur le terrain, depuis le 11 avril
2011, combattent concrètement les armes à la main, le régime dictatorial d‘Abidjan mis en place par la France pour organiser la restauration néocoloniale.
Parce que le 11 avril 2011 j‘étais à Abidjan, j’ai vu le peuple ivoirien humilié dans sa chaire par la seule volonté d’un agent colonial: Alassane Ouattara.
Car en effet, c’est pour la première fois qu’ on a vu en Côte d’Ivoire, un président démocratiquement élu a qui l’exercice du pouvoir a été refusé par un adversaire, qui a lancé ses troupes dans
les rues d’Abidjan pour l’empêcher de gouverner. Et finalement attaqué en septembre 2002 par une rébellion armée, organisée et financée par l’ancien premier ministre de Félix Houphouët-Boigny,
parce que la constitution de Côte d’Ivoire de l‘an 2000 lui refusait toute possibilité de candidature.
La responsabilité personnelle de l’ancien premier ministre dans le complot contre Gbagbo, jusque-là manifeste devient réalité, lorsqu’en 2003, le chef rebelle, Koné Zacharia déclare dans un
meeting à Bouaké (devant une foule et des caméras) qu’Alassane Ouattara lui donnait 20 millions de FCFA par mois pour gérer les insurgés du nord, contre le pouvoir socialiste d‘Abidjan).
Malgré tout cela, finalement, c’est Gbagbo qui est arrêté le 11 avril 2011 comme un voleur de grand chemin (après des élections suspectes, pour cause de fraudes dans le nord ivoirien, tenu par la
rébellion qui menaçait les électeurs). Le président reconnu par le peuple ivoirien est trainé par la soldatesque des FRCI, sur ordre d‘Alassane Ouattara.
Ensuite, il est déporté au nord du pays dans une prison coloniale, avec son épouse, son fils, et ses amis politiques, sur ordre des autorités du golf Hôtel.
Et le comble de l’ironie, on envoi le président élu du peuple de Côte d’Ivoire à la CPI, devant des juges de la communauté internationale, répondre des crimes qu’Alassane Ouattara lui reproche
d’avoir en fait « commis depuis octobre 2000, en tant que président » , dans la seule volonté de l‘empêcher lui (le prédestiné), de prendre le pouvoir de Côte d’Ivoire à tout prix.
Et depuis, la date sinistre du 11 avril 2011, la nouvelle opposition de Côte d’Ivoire, en fuite et pourchassée, est entrée dans une logique de survie.
Car, autant l’opposition de gauche dite républicaine de l’intérieur ménage le dictateur d’Abidjan en lui suggérant même de créer « une troisième république », pour sortir de la constitution de
juillet 2000 votée par 86% du peuple de Côte d’Ivoire, autant l’opposition en exil au Ghana refuse chaque jour, d’assumer les accusations d’attaques militaires, contre le régime criminel
d’Abidjan.
L’opposition est désormais perdue dans des calculs politiciens. Là où le peuple ivoirien attend une action militaire, de grande envergure contre l’autocrate du nord, elle tend la main
consensuelle de la réconciliation à travers des négociations républicaines à Dramane Ouattara.
Or nous avons affaire à un criminel patenté, qui n’a pas hésité depuis septembre 2002 à tuer de sang froid en Côte d’Ivoire. Un homme politique qui a diligenté des massacres de femmes et
d’enfants, qui a commandité l’éventrement de femmes dans l’ouest ivoirien, à travers une rébellion armée pour la conquête du pouvoir à tout prix.
Dans notre pays, Alassane Ouattara n’est pas considéré comme un président élu. C’est un usurpateur. Car s’il est élu, c’est par la volonté politique de la communauté internationale et non par le
peuple de Côte-D’Ivoire. C’est donc un président autoproclamé, qui a utilisé la constitution de Côte d’Ivoire, comme un instrument xénophobe pour se victimiser dans l’opinion internationale et
les médias occidentaux.
Depuis le 11 avril 2011, Alassane Ouattara a organisé un coup d’état, pour rendre le peuple de Côte d’Ivoire étranger dans son propre pays.
Alors, face à l’occupation militaire de notre pays par les FRCI (doublé de trois armées étrangères), le peuple autochtone de Côte d’Ivoire, se donne le droit de s’armer pour défendre sa terre, sa
patrie. Aujourd’hui notre pays, c’est la France, occupée en 1940 par l’armée allemande et la gestapo d’Hitler, venus pour spolier le peuple français.
Comme les patriotes français et les africains des colonies, qui ont pris les armes contre l’occupation du territoire français, tout ivoirien a désormais le droit de s’armer pour défendre la
patrie, occupée par Alassane Ouattara et sa légion du nord: c’est une question de vie ou de mort.
Bernard DOZA, journaliste-écrivain, en retraite à Cotonou (au Bénin).
Source: IVOIREBUSINESS
UMP dernières nouvelles: Un assassinat n'est pas à exclure au rythme où vont les choses.
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Le directeur de l'informatique claque la porte, dégoûté par les sales pratiques de Copé
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Un assassinat n'est pas à exclure
Directeur des services informatiques, Christophe Laroche a discrètement démissionné la semaine dernière. Comme s'il avait prévu des dysfonctionnements majeurs qu'il n'aurait pas voulu couvrir.
Directeur des services informatiques de l'UMP, Christophe Laroche a discrètement démissionné la semaine dernière de ses fonctions. Il a confirmé sa démission au Nouvel Observateur sans vouloir la commenter "plus avant". Il aurait déjà retrouvé du travail, preuve qu'il préparait son départ depuis un moment. Cet ancien militaire était en congé maladie depuis –coïncidence ?- la semaine précédant le scrutin. Comme s'il n'avait pas souhaité être à son poste –hautement stratégique- pendant l'élection. Comme s'il avait prévu des dysfonctionnements majeurs qu'il n'aurait pas voulu couvrir.
L'hypothèse est plus que plausible : cet homme avait eu maille à partir avec le directeur général des services Eric Césari à propos d'un envoi massif de SMS qu'on lui avait demandé de faire pour mobiliser les militants pour une réunion publique de Jean-François Copé à la demande de Nadine Morano, soutien de ce dernier. " Raide comme la justice", selon un dignitaire de l'UMP, Laroche avait refusé de cautionner ces envois au motif que les moyens de la maison ne sauraient être utilisés uniquement en faveur d'un seul des deux candidats ou de ses soutiens. Il avait aussi à plusieurs reprises refusé de mettre les fichiers de militants à disposition pour des meetings de Copé.
Départs en série
Lorsqu'il a appris la nouvelle de sa démission envoyée le vendredi 16 novembre, le trésorier du parti Dominique Dord, par ailleurs député de Savoie, qui appréciait le directeur informatique, en a aussitôt informé Alain Juppé.
Cela fait décidément beaucoup de départs dans les postes sensibles ces temps-ci à l'UMP… Ce départ volontaire s'ajoute à celui de David Biroste, directeur des affaires juridiques, autre poste stratégique, sèchement licencié trois semaines avant le scrutin.
Par Carole Barjon
Source : -Le Nouvel Observateur