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How England is recolonising Sierra Leone

31 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 


 
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L'INTOX DE PLUS BELLE APRES LA DECISION DE L'U.A.

31 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

  Fraude RDR 

 

Lorsqu’on vous dit tout les jours qu’il ne faut pas croire ce que les journaux d’Intox écrivent après la réunion du Conseil de Paix de l’Union Africaine a Addis Abeba.

Je vous transmets deux articles de Direct Matin et  No 819 et 20 Minutes No 1974 du 31 janvier 2011

 

Ici la décision de l’Union Africaine : DECISION DE L’U.A SUR LA COTE D’IVOIRE

 

Et selon les Medias de l’union Africaine il a été demandé au président Sarkozy et Ban ki Moon Secrétaire Général de l’ONU de ne pas parler sur la Côte d’Ivoire s’ils voulaient assister  a cette session de l'UA. Ce qu’ils ont fait.

ARTICLE DE DIRECT MATIN

CRISE Ivoirienne

L’UNION AFRICAINE SE DONNE  UN MOIS (VRAI)

Direct Matin : Sans oublier l’Egypte et la Tunisie, l’assemblée de l’Union Africaine (UA) s’est attelée hier à la crise ivoirienne(VRAI). Réunion dans la capitale éthiopienne(VRAI), Addis-Abeba, depuis vendredi, une trentaine de chefs d’Etat ont adopté une ligne commune qui doit permettre «  par la négociation d’amener Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir » (Faux)

L’union Africaine demande la vérification des procès verbaux et qu’après la vérification elle prendra sa décision qui s’impose à tous. Maintenant on sait qui a triché et qui ne veut pas de cette vérification.

Direct Matin : L’Union Africaine a donné un mois à un panel constitué de 5 présidents pour qu’ils présentent des mesures contraignantes(Vrai).

Mais ce que Direct Matin refuse de dire, c’est après vérification des procès verbaux contestés. Et c’est que  le camp Gbagbo depuis le premier jour a  demandé. A savoir revoir tous les bureaux  de vote ou il y a eu fraude ou manipulation par la CEI.

Direct matin : Présent en Ethiopie, Ban-Ki-Moon, le Secrétaire général des Nations Unies, a par ailleurs demandé à Alassane Ouattara « de former un gouvernement d’Union Nationale » (Vrai).

Mais ce que Direct matin ne dit pas Ban-Ki-Moon est un Coréen du Sud et de surcroit ce n’est pas lui le président de la Cote d’Ivoire. En ordonnant a Alassane Ouattara de former un gouvernement, c’est un peut comme s'il donnait des ordres à son premier ministre. Ceci ne grandit pas monsieur Ouattara. Recevoir des ordres d’un Coréen pour former un gouvernement.

Direct matin : Sans citer précisément l’exemple ivoirien, Nicolas Sarkozy a aussi défendu cette idée de «  changement pacifique ». Depuis Addis Abeba (VRAI).

Tout a fait normal il est le moteur de la coalition anti-Ivoirienne c’est  tout  a fait normal qu’il aborde dans ce sens d’autant plus que l’Union Africaine lui a interdit de ne pas parler sur la Cote d’Ivoire, car s’il le faisait un représentant Ivoiriens aurait eu la parole pour lui répondre cash, heureusement il a vite compris.

Direct matin : Depuis Addis Abeba, ou il a présenté sa feuille de route du G20, le chef de l’Etat a demande aux dirigeants africains de tirer les leçons des récents événements et de « devancer » le désir de changement des populations (FAUX).

 

Analyse de l’Article :

 Cet article est l’exemple type de l’intoxication pure que nous dénonçons tous les jours. Ceci ne grandit pas ceux qui écrivent ce genre de torchons.

L’annonce de Mr Ban Ki Moon est un aveu d’échec de sa tentative d’imposer le Poulain de la Communauté Internationale occidentale, Ouattara soutenu seulement par 3 chefs d’Etat Africains (Nigeria, Sénégal, Burkina Faso) voulait un coup de force électoral avec un soutien médiatique, alors que Gbagbo sachant qu’il a été réélu et confirmé par le conseil constitutionnel normalement depuis le premier jour propose quelque chose de simple le recomptage ou la vérification des procès verbaux.

Je crois qu’il faut avoir des motifs cachés pour vouloir autre chose. La vérité est dans les urnes et non dans un canon de fusil. Et on finira par la faire connaitre au monde entier, malgré l’Intoxication pure des medias qui on prit corps et âme pour la violence médiatique. Car il s’agit d’une violence médiatique. Comment peut-on travestir aussi profondément la vérité ?

Donc chers frères, sœurs et amis faites attention à ce que vous lisez dans ses journaux. Le gratuit cache toujours quelque chose. « Comme on dit c’est trop beau pour être vrai ».

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Article de  20 Minute

AU CHEVET DE LA COTE D’IVOIRE

Helene Duvigneau

20 Minute : Deux mois après la présidentielle qui a fait basculer la Côte d’Ivoire dans la crise, l’Union Africaine, réunie à Addis Abeba (Ethiopie), va designer un panel de chefs d’Etats représentant les cinq sous –région d’Afrique (Faux)

Le Panel a déjà été formé (Cliquez ici).

20 Minute : Les émissaires auront un mois pour prendre des décisions importantes(Faux).

Les cinq chefs d’états, aidés par les experts électoraux auront un mois pour vérifier les procès verbaux et ensuite faire un rapport qui servira de base pour la décision finale.

Vous prenez des Africains pour des « Zimbrés ou quoi ? »  Votre insinuation commence déjà à préparer le doute dans l’esprit des gens.

Reprenez votre article et dites aux lecteurs que cette décision sera motivée par un travail en amont.

Vous faite ici de l’intoxication.

20 Minute : Les décisions importantes, qui s’imposeront à toutes les parties ivoiriennes(Vrai)

C’est ce que le camp Gbagbo exige depuis longtemps, alors que le camp Ouattara voulait absolument la guerre pour y parvenir. Tant mieux les autres frères africains ont ramèné Ouattara et la clique qui le soutien à la raison, même si visiblement il ne renonce pas à la violence.

20 Minute : Chose nouvelle, le maintien de Laurent Gbagbo au pouvoir, président sortant donner vaincu, n’est pas exclu(Faux).

Je sais que le rêve est permis. Je ne vois pas dans quel pays au monde le président est élu normalement, confirmé par le conseil constitutionnel, soutenu par toute l’armée, le peuple et le peuple extérieur et de surcroit a des preuves matérielles sur la triche électorale, partira du pouvoir pour laisser la place à un homme en otage dans un hôtel , protégé  par des forces d’occupation et rejeté par son peuple.

Il n’y a qu’une façon la force pour faire partir Gbagbo (Rappel historique: dans aucun conflit au monde une armée étrangère n’a vaincu les autochtones) et je ne vois pas comment il pourra y parvenir. Vous faites rêver ce Monsieur et vous savez très bien comme mois que le tour est joué. Que celui qui lui restera c’est Gbagbo, cela ne vous plait pas peut être et il faudra s’y habituer dorénavant. C’est une sotie honorable pour Ouattara pour  quitter la Cote D’ivoire qu’il faut trouver. Car si la Cote d’Ivoire veut assurer son développement,  Il faut un gouvernement fort et national et non international.

20 Minute : L’essentiel étant de retrouver la paix (VRAI)

Je vous rappelle que si les forces d’occupation de l’ONUCI et de la Licorne n’était pas la. Longtemps l’armée ivoirienne aurait écrasé tous ces terroristes.

20 Minute : …en permettant à Ouattara, vainqueur officiel, d’exercer le pouvoir (FAUX).

Ouattara est vainqueur selon la communauté internationale occidentale,  la je vous le concède volontiers, en revanche pour les observateurs des élections, les procès verbaux et le conseil constitutionnel, il est le perdant. Ici chacun pourra toujours croire ce qu’il veut, la décision reste à la loi et au peuple.

20 Minute : Donner une place à l’Afrique

On donne une place à l’Afrique ou ?

20 Minute : Jusqu’ici ni les médiations envoyées auprès de Gbagbo, ni les menaces d’intervention militaire, n’ont  porte leurs fruits (VRAI).

Parce que c’est Laurent Gbagbo le vainqueur. Parce qu’à chaque fois que ces émissaires se rendaient auprès de Gbagbo, il leur démontrait la triche organisée par le camp Ouattara. Je vais vous dire sans aller tres loin. Si Gbagbo n’avait pas gagne, longtemps il aurait subit le sort de Zinedine Ben Ali en Tunisie ou Mubarak en Egypte. Vous le savez très bien.

20 Minute : Pendant ce temps, les forces pro-Gbagbo font régner la terreur à Abidjan(FAUX).

C’est de l’intox pure et simple, relayer sans preuves matérielles.  En revanche c’est le camp de Ouattara qui sème la terreur et la il y a des preuves matérielles que vous ne voulez pas reconnaitre.

20 Minute: Selon l’ONG Human Rights Watch (VRAI).

Toutes ces organisations se sont discréditées aux yeux du monde entier. Personne ne les croit plus. Ils servent les intérêts obscurs et non de la vie humaine. Seules les imbéciles croient à ce qu’ils disent. On sait qu’elles racontent généralement des mensonges.

Le reste de l’Article ne m’intéresse pas.

Dr John Yob

 

Ici la liste des medias d’intox à lire avec attention

  NB:Tous les articles publiés par Afrohistorama sont de la responsabilité de leur auteurs.

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DECISION DE L’U.A SUR LA COTE D’IVOIRE

30 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

DECISION DE L’UNION AFRICAINE SUR LA COTE D’IVOIRE

L'UA (l’Union Africaine) a désigné un panel de cinq chefs d'Etat représentant les
différentes régions du continent, chargé de vérifier les procès verbaux des élections et présenter d'ici un mois des décisions "contraignantes".

 

Les présidents suivant composent le panel :

 

Le président Mauritanien S.E Mohamed Ould Abdel Aziz

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           Il dirige la Mauritanie depuis le coup d’Etat d’août, il avait lui-même mené le putsch qui avait renversé Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président démocratiquement élu du pays, en 2007.  Il a occupe les fonctions de président du Haut conseil d’Etat et de chef de l’Etat.

Position sur la Côte d’Ivoire : inconnu  

Résultat : On sait qui a fraudé et qui ne veut pas la vérification.

 

Le président Sud Africain S.E Jacob Zuma

Jacob Zuma

            Position sur la Cote d’Ivoire : Devant l'échec des médiations en cours pour trouver une issue à la crise ivoirienne, le président sud-africain plaide en faveur d'une nouvelle approche. Jacob Zuma propose de vérifier les accusations sérieuses de fraudes émises de part et d'autre et de pouvoir avancer, en fonction des résultats.

Résultat : On sait qui a fraudé et qui ne veut pas la vérification.

 

Le Président Zimbabween S.E Robert Mugabe

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             Le dernier des héro de la résistance Africaine, qui a opère une reforme Agraire juste et acceptable dans son pays même si cette dernier a été décriée par les occidentaux. Comme dit Robert Mugabe, ce qui compte c’est le peuple et le reste il ne s’en occupe pas.

Position sur la Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo a gagne les élections et il viendra avec l’aide d’experts,  juste pour vérifier les procès-verbaux bizarroïdes du Nord de la Côte d’Ivoire.  Lui-même a été victime d’un même coup  d’état électoral qui a rate de justesse. Ce sera l’occasion de pour prodiguer quelques conseil à son frère Laurent Gbagbo.

Résultat : On sait qui a fraude et qui sera dénoncé par le président Mugabe.

 

Le Président Namibien S.E Hifikepunye Pohamba

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                Hifikepunye Pohamba  participe à la fondation du syndicat SWAPO (South-West African People's Organisation) en 1960. Cette création sera lourde de conséquences : Pohamba est arrêté par les chefs locaux blancs, enchaîné et fouetté en public. Il part alors au Zimbabwee avant d'en être expulsé par le régime blanc et raciste de l’Anglais Yan Smith vers le Sud-Ouest africain d’alors et aujourd’hui la Namibie. Il passe quatre mois en prison avant d'être assigné à résidence pendant deux ans.

Position sur la Côte d’Ivoire : Inconnu

Résultat : On sait qui a fraudé.

 

 

Le président Nigérian S.E Johnathan Goodluck

-Goodluck Jonathan

          Jonathan est membre du Parti démocratique populaire (PDP). Il est investi vice-président de la République le 29 mai 2007. Le 9 février 2010, il devient temporairement président de la République suite à l'absence prolongée du président Umaru Yar'Adua qui souffre de problèmes de santé. Ce dernier décède le 5 mai 2010 et Jonathan lui succède.

Position sur la Côte d’Ivoire : il veut une guerre contre la Cote d’Ivoire pour deloger le président élu légitimement et confirme par le conseil constitutionnel.

Résultat : On sait qui a fraudé. On sait que sa position n’a pas été retenu par l’Union Africaine. En le cooptant dans le panel c’est pour l’éviter l’humiliation. En démontrant qu’il a été trompé.

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Une Lettre Ouverte au Président Laurent Gbagbo

29 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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Epître

à

Son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo

Président de la République de Côte d’Ivoire. 

        

 

Excellence, Monsieur le Président,

Je m’adresse à vous, par cette lettre ouverte offerte, comme qui dirait, à la curiosité du public, pour attirer votre bienveillante attention sur les faits ci-après. Je vous remercie par avance de me lire, avec attention, jusqu’au bout.

Excellence, comme vous le savez, depuis le 28 novembre dernier, nombre de nos compatriotes, dont des chefs de famille, des personnalités politiques, des cadres, des travailleurs compétents et autres, adultes ou jeunes,  séjournent, contre leur volonté, depuis plus de 2 mois, à l’hôtel du Golfe. Selon des sources bien informées, ils sont entièrement dépendants de leurs ravisseurs. Leur existence est liée, directement et inexorablement, à ceux-ci, y compris pour chaque geste de la vie quotidienne : impossible de parler, de manger, de boire, de bouger, de satisfaire leurs besoins naturels sans autorisation préalable. Il s'agit ici d'une régression au stade infantile. Ainsi donc, pris par violence, ou par ruse, ou par surprise, ces compatriotes, privés de leur  propre liberté, sont pris en otage.

Et, comme dans toute prise d’otage, ces compatriotes constituent, pour leurs ravisseurs, la garantie pour  obtenir la satisfaction de leur revendication, du moins l’exécution de leur plan satanique de prise de pouvoir sans avoir acquis la victoire par la voie des urnes.

En effet, ces ravisseurs tiennent en laisse nos compatriotes et les utilisent comme moyen de pression vis-à-vis de l’opinion internationale, en vue d’astreindre et vous et le peuple ivoirien à céder à leur exigence. Par ailleurs, c’est aux fins d'éviter d’être attaqués ou bombardés, autrement dit, c’est pour se mettre à l’abri, que ces ravisseurs maintiennent, comme des boucliers humains, nos compatriotes à l’hôtel du Golfe. 

Le choix du Golf Hôtel n’est pas gratuit.

Dans toute prise d’otage, le choix du lieu et des victimes n’est jamais gratuit. En général, les preneurs d’otages choisissent des lieux jugés stratégiques et des personnes sensibles. Par exemple, la prise d'otages du 13 décembre 2010 à Besançon, en France, a eu lieu dans une école maternelle. Le choix de l’établissement n’est pas dû au hasard : le preneur d'otage était lui-même issu de ce quartier de la Planoise, au sud-ouest de Besançon, dont il avait fréquenté le collège et il s’en était pris à des enfants âgés de moins de 6 ans. La prise d'otages de Manille (Philippines) en août 2010 eut lieu dans un autobus transportant un groupe de touristes venus de Hong Kong. La prise d'otages de Moscou (850 personnes), perpétré en octobre 2002, par une cinquantaine de rebelles tchétchènes eut lieu au théâtre de la Doubrovka de Moscou, pendant la comédie musicale Nord-Ost, destinée à la jeunesse. La prise d'otages du 20 novembre 1979 par des fondamentalistes islamistes et opposants à la famille royale saoudienne, eut lieu à la grande mosquée Al-Masjid al-Haram, à La Mecque (Arabie saoudite), etc.

Dans le même ordre d’idées, le choix du Golf Hôtel n’est pas gratuit. Jadis surnommé « l’oasis dans la ville », le Golf Hôtel d’Abidjan, 5 étoiles, situé dans le quartier résidentiel de la Riviera, à une demi-heure de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny et à 10 minutes du centre ville, est bâti sur un des plus beaux et reposants sites d'Abidjan. Il domine la lagune Ebrié et offre 306 chambres de luxe climatisées dont  11 suites et 3 appartements agréablement décorées, avec une vue sur la baie de Cocody ; ce qui ajoute un plus à son charme magique. Cet hôtel est devenu une forteresse jalousement gardée par les forces onusiennes et les rebelles. Ceux-ci, les rebelles, en ont fait, depuis 2002, leur quartier général. Tout le monde le sait et c’est, en connaissance de cause, que le président du RDR a déménagé de sa villa cossue, pourtant située à une centaine de mètres seulement de cet hôtel, pour y installer son Quartier Général, assuré d’être désormais sous la bonne garde des Casques bleus de l’ONU et des rebelles, assuré de consolider  son prestige, assuré de rendre intouchable, inaccessible, inattaquable.

Excellence, c’est fort de cette « barricade », qu’il peut tenir des discours enflammés, brandir des menaces et des sanctions, lancer des mots d’ordre guerriers et des appels à la désobéissance, sans être pour le moins inquiété, et sans que nos compatriotes qui s’y trouvent, dans les conditions précaires au goût carcéral, ne puissent en sortir, malgré votre appel et en dépit des cris de détresse de leurs parents et amis.

 

Pourquoi Bédié et les autres ne peuvent sortir d’eux-mêmes du Golf Hôtel ?

Excellence, la réponse est toute simple. En général, les otages disposent de peu ou pas de moyens, ni de manœuvre pour fuir ou pour s’échapper. Et même, la fuite, lorsqu’elle s’avère possible n’est que rarement tentée, parce que la plupart des otages restent inhibés par la peur d’être éliminés, par le doute, et de surcroît, par la fascination pour leur situation dont ils désirent intensément connaître l'évolution ou dont ils espèrent ardemment une issue heureuse. Et puis, les otages sont parfois aussi coincés par la honte publique (ce que Pierre Amédée appelle le « Zéguiré zo »), tentés de se protéger des sanctions possibles à leur sortie (exécutions, exclusion, etc.), eu égard à leurs propres antécédents.

Par ailleurs, au cours de leur captivité, certains prisonniers développent ce qu'on appelle le « syndrome de Stockholm ». C’est le phénomène psychique qui, curieusement, incite des individus pris en otage à manifester une certaine sympathie vis-à-vis de leurs ravisseurs. Ce syndrome, décrit en 1978 par le psychiatre américain F. Ochberg auquel on doit cette dénomination, porte le nom de la capitale suédoise, parce qu’il a été observé pour la première fois, en août 1973, dans cette ville, chez plusieurs employés de banque du Crédit suédois. Bien qu’ils aient été, malgré eux, les victimes d’un hold-up manqué, ces employés avaient défendu leurs agresseurs qui les avaient pris en otage des heures durant ; et même, certains ont témoigné en leur faveur, lors du procès qui a suivi l’arrestation de ces preneurs d’otages. Qui plus est, une employée du Crédit suédois est allée même, par la suite, jusqu’à devenir la femme d’un des attaquants de la banque. Comme on le voit, le syndrome de Stockholm peut parfois être d’intensité si forte qu’il conduit certaines victimes à épouser la cause des ravisseurs ou des terroristes ou à participer à leurs actions, comme l’atteste la déclaration de M. Henri Konan Bédié du 21 décembre dernier. Il est même arrivé que le meurtre d’otages ou de policiers n’ait pas pu remettre en cause ce puissant courant d’empathie ou de sympathie. Ce fut, par exemple, le cas de Patricia Hearst, qui n’avait pas hésité à attaquer une banque avec ses anciens agresseurs devenus complices. Ce fut aussi le cas de certains passagers qui avaient également développé des sentiments positifs envers leurs ravisseurs, en décembre 1999, pendant le détournement de l’avion indien, qui avait connu de multiples escales imprévues entre New Delhi, Lahore et Dubaï...

C’est aujourd’hui le cas de nos compatriotes, pris en otages au Golf Hôtel qui, par honnêteté par rapport à leur propre inconscience, proclament, haut et fort, M. Ouattara vainqueur des élections, alors même qu’ils connaissent fort bien les subterfuges et les faux dont celui-ci a fait usage et qui, conséquemment, refuse le recomptage des bulletins de votes et la vérification des Procès-verbaux du scrutin du 28 novembre dernier.

Les preneurs d'otages

Excellence, en général, les preneurs d'otages sont des forcenés, c'est-à-dire des individus qui présentent des troubles de la personnalité et qui se comportent, d’abord et avant tout,  comme des hors-la-loi, en un mot des bandits. Rappelons, entre autres exemples, que le preneur d’otages de Besançon était un dépressif, qui « n'avait pas pris son traitement ». Quant au preneur d’otages philippin, Roland Mendoza, c’était un ancien policier honoré en 1986 comme un des dix meilleurs officiers du pays, mais qui avait été renvoyé en 2008 de la police, étant accusé de vol, d'extorsion et d'infractions liées à la drogue...

Les troubles psychologiques, souvent importants, dont les preneurs d'otages souffrent ont un rapport direct avec leurs origines, leurs identités, leurs frustrations, leurs enfances, leurs déficits sociaux, sexuels et sanitaires au plan physique et psychologique, et autres ; c’est cela qui les amène, bien souvent, à prendre leurs rêves pour la réalité et à embarquer, dans leurs aventures suicidaires, des personnes innocentes et fragiles.

Ces troubles, qu’on nomme, en psychologie, paranoïa, appartiennent au groupe des psychoses et se caractérisent, entre autres, par un délire systématisé. Ces troubles n’affaiblissent généralement pas les capacités intellectuelles. Mais, ils donnent à l’orgueil une dimension si démesurée qu’on aboutit à une surestimation de soi-même. On parle alors d’« hypertrophie du moi », laquelle est mêlée de susceptibilité, d’angoisses de persécution, de jugement faux, de mensonges, de raisonnement apparemment logique mais reposant sur des postulats faux et parfois grossiers, de relents d’agressivité, de désir permanent de vengeance, etc.

Dans ce sens, une analyse psychocritique (méthode d’analyse inspirée par la psychanalyse et illustrée par Charles Mauron, à partir des thèses de Roger Fry) des discours et déclarations des occupants du Golf Hôtel, permet de relever des faits et des relations issus de leurs personnalités inconscientes, du moins de découvrir leurs motivations psychologiques inconscientes, ainsi que de comprendre les fondements ou les mobiles de l’obsession du pouvoir et des références permanentes à la violence, au mensonge, à la communauté internationale, etc.  

 

Fins de prise d'otages

Excellence, dans la plupart des cas de prise d’otages, même les plus graves, comme ici, ce n'est pas la police qui intervient, mais une unité spécialisée de la police ou de l'armée. Cela permet, du fait que cette structure possède des techniques de pointe et des instruments appropriés, d’aboutir à des dénouements moins malheureux. Aux États-Unis, c'est le FBI ou le SWAT qui intervient dans la majorité des cas. En Russie, c'est généralement le FSB qui intervient. En France, c'est un Groupe d'intervention de la police nationale dit GIGN qui intervient, etc.

En effet, en France, à la prise d'otages du 13 décembre 2010 à Besançon, c’est le GIGN qui avait pu finalement intervenir,  et le preneur d’otages avait, avec un tir de taser, été neutralisé, sans incident majeur. L'intervention du GIGN avait permis un dénouement heureux : les vingt enfants avaient été récupérés sains et saufs. Le forcené avait, lui, été interpellé, selon le ministre de l'Education, M. Luc Chatel, qui se trouvait sur place.

On se rappelle que, à l'issue de la prise d'otage, le gouvernement s'était félicité de cette heureuse fin. L'Elysée et la place Beauvau avaient aussitôt réagi. Le président Nicolas Sarkozy s'est réjoui, dans un communiqué officiel, de « l'heureux dénouement de la prise d'otage" et avait félicité les autorités « qui sont intervenues dans cette opération avec sang-froid, professionnalisme et détermination ». Le ministre de l'Intérieur, M. Brice Hortefeux, avait applaudi de la même façon etavait souligné, dans un communiqué, que « cette intervention, extrêmement professionnelle, démontre, une nouvelle fois, la remarquable efficacité des forces de sécurité pour désamorcer une situation aussi délicate et éviter, avant tout, que l'irréparable ne soit commis ».

Libérer et prendre en charge les otages du Golf Hôtel

Excellence, connaissant votre humanisme et votre bonne volonté, je vous interpelle de vive voix : entendez les pleurs et les cris de cœur des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants privés des leurs, et qui s’affalent, chaque jour un peu plus, au cachot du désespoir et de la consternation. Allez, s’il vous plaît, au-delà de la main tendue. Libérez nos compatriotes. Redonnez-leur vie et dignité. Et, qu’une prise en charge psychologique soit, quoi qu’il en soit, effectuée après leur libération, afin d’éviter un stress post-traumatique et en vue de tuer en eux les vilains sentiments. Cette aide psychologique leur permettra également de revenir dans la république et de reprendre plus facilement contact avec la nouvelle réalité qui les entoure. Je vous en remercie par avance.

Veuillez agréer, Excellence, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Londres, le 29 janvier 2011

Léandre Sahiri

(Docteur ès Lettres. Professeur. Politologue. Ecrivain. Auteur, entre autres,  de : « Le Code noir de Louis XIV », « La victoire par la voie des urnes », « Lettre ouverte aux Noirs qui ne lisent pas »…). Directeur de Publication du journal libre et indépendant Le Filament.

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COMMENT L'ARGENT DE L'AFRIQUE SOUTIEN L'EURO?

28 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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LA BCEAO (Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest)

      

COMMENT L'ARGENT DE L'AFRIQUE SOUTIENT L'EURO.

 

 

 

 

Sarkozy devrait sûrement regarder les enfants des polygames et des femmes excisés avec un œil beaucoup plus bienveillant. Notre argent depuis la seconde guerre mondiale, permet au trésor français de bien se tenir. Nos pays, anciennes colonies de la France, continuent à travers la BCEAO de déposer 50% de leurs réserves d’argent au trésor français, pour obtenir une garantie de convertibilité inutile. Ces dépôts sont estimés aujourd’hui à plus de 8000 milliards de francs cfa. C’est-à-dire que pour un franc cfa battu, la France demande en garanti pour assurersa convertibilité, presque 10 f cfa. Les africains sont loin d’être inutiles à la France. Ils n’ont pas seulement les élites pour le rappeler souvent aux néo-lépenistes de L’Elysée.


Le franc des Colonies Françaises d’Afrique (CFA) rebaptisé franc de la communauté française d’Afrique reste toujours accroché à l’ancienne Métropole. Les pays de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) ont choisi de déposer leurs réserves de change au trésor public français. Certains pays du Maghreb et la Mauritanie ont choisi de battre leur propre monnaie et de quitter la zone franc pour une organisation libre de leur économie à l’aube des indépendances. L’Afrique noire française est-elle restée dans le schéma qui a guidé la monnaie en 1945. Les économies restent toujours surveillées par la France à travers les accords de coopérations et les convention d’opération.


Selon le directeur national de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Burkina, M. Bolo Sanou, la monnaie est le miroir de la société. Elle reflète la santé économique d’un pays. C’est elle la locomotive de l’économie et du développement. On ne peut donc dissocier politique monétaire et politique économique. La BCEAO doit sauvegarder la valeur interne et externe de la monnaie pour garantir la stabilité des prix. Elle a le droit exclusif de l’émission monétaire.

La définition de la politique de change et de réserves de changes reste toutefois la prérogative du conseil de ministre de l’UMOA. Cette politique tient compte de l’accord de coopération entre la France et lespays de l’UMOA et les conventions de compte d’opérations conclues avec le trésor français. Les termes de ces accords laissent penser que le CFA est une sous monnaie du franc français, puis de l’euro.

Il existe différents types de régime de change dont le taux de change fixe et le taux de change flexible.Les pays de l’UMOA ont opté pour cette dernière forme. Le directeur national a fait savoir qu’il n’existe pas de régime idéal. Le franc de la communauté française d’Afrique (f cfa) est lié à l’euro pour une parité fixe de 655,957 f cfa. Par contre les taux de change avec les autres devises s’effectuent en fonction du cours des marchés. Mais toutes ces devises doivent être converties au préalable en euro suivant la cotation du jour de cette monnaie sur le marché de change. L’accord de coopération signée entre la France et ses ex colonies en 1973 à Dakar prévoit que la France apporte un appui à l’UMOA pour assurer la libre convertibilité illimitée du f cfa quelles que soient les circonstances. Cela se traduit par la protection contre le risque d’épuisement en devises. La France et ses colonies ont convenu également à la centralisation des réserves de changes des pays de l’UMOA.

Ces réserves sont utilisées sur le principe de la solidarité. La banque centrale dépose ensuite 50% de ces réserves de change auprès du trésor français sur le compte d’opération, en contrepartie de la convertibilité illimitée garantie par la France. Ce taux de 50% est entré en vigueur en 2005. Il était de 65% dans le premier accord. L’article 2 de cet accord stipulait que la banque centrale versera au compte d’opérations du trésor français les disponibilités qu’elle pourra avoir en dehors de la zone d’émission, soit 65% de ses avoirs extérieurs. Les 35% doivent servir à des charges bien définies. Il s’agit des sommes nécessaires pour la trésorerie courante de la banque centrale, pour obligations contractées par les Etats à l’égard du FMI et des sommes libellées en devises auprès de la banque des Règlements internationaux (BRI) etc Le compte d’opération est un compte ouvert au trésor français au nom de la BCEAO. Selon M. Bolo Sanou, c’est un compte rémunéré qui offre la possibilité d’un découvert illimité. Mais en cas de découvert sur le compte d’opérations le trésor français prélève des intérêts.

Le fcfa est une monnaie imposée par la France à ses colonies en 1939 et officialisée en 1945. Jadis Franc des Colonies Françaises d’Afrique, l’appellation est passée à Franc des Communautés Financières d’Afrique. La monnaie relève de la souveraineté des Etats, et est surtout le reflet de la politique et des rapports de forces. C’est pourquoi M. Bolo Sanou affirme que la question du mariage f cfa et euro est un sujet éminemment politique. Cet arrimage du franc cfa à l’euro est un prolongement de l’union française qui regroupait la France et ses colonies. Après les indépendances, le colonisateur n’a pas souhaité couper le cordon ombilical avec ses colonies, notamment dans le secteur économique. Les pays del’UMOA ne sont pas maîtres de leur monnaie, donc de leur économie. L’histoire du franc des colonies d’Afrique montre que cette monnaie est fortement vitale pour l’ancienne métropole.

Le franc cfa, instrument de domination et de spoliation des colonies 

Le franc, monnaie française a été imposé par la France à toutes ses colonies. En Afrique le colon exigeait dès 1891 que l’impôt de capitation soit payé en franc français. Les monnaies locales et étrangères étaient ainsi bannies. Les populations africaines étaient contraintes d’introduire dans leséchanges le franc français.

Les colonies qui venaient d’adopter la monnaie de la métropole, intégraient du coup la zone franc de l’union française. La zone franc est une zone monétaire unique sans problème de change. On ne pouvait pas encore parler de change puisque c’est une monnaie unique pour la France et ses colonies. Mais la seconde guerre mondiale et ses conséquences sur l’économie de la France va bouleverser l’ordre dans la zone franc. Les transactions avec les colonies sont perturbées par les difficultés du transport maritime avant d’être complètement arrêtées. L’inflation sévit partout et s’en est suivie une perte globale de la compétitivité de la zone franc. La France affaiblie économiquement par la guerre, enregistrait une dépréciation forcée de sa monnaie face à la livre sterling et au dollar américain.

Une reforme monétaire s’imposait dans la zone franc pour une reprise des exportations. Ce sont lescolonies qui vont payer le prix fort. La France décide le 25 décembre 1945 de dévaluer le franc et de créer des devises pour ses colonies avec des parités fixes. Les francs des colonies françaises d’Afrique (CFA) et des colonies françaises du pacifique (CFP) furent ainsi créés.

La création de cette sous monnaie permet à la France d’importer beaucoup moins cher et de vendre plus cher à ces colonies. Le pouvoir d’achat dans les colonies devenait également très élevé avec la hausse des prix des marchandises importées, et la baisse des prix des produits exportés des colonies.

Ces colonies qui ont participé à l’effort de guerre devront encore continuer à se saigner pour le relèvement de l’économie française. Les producteurs africains devront exporter plus pour acheter moins. La France reprenait ainsi les échanges commerciaux par une spoliation de ses colonies. Le f cfa est donc une monnaie de spoliation dans ses origines. Il n’y avait rien de surprenant que cette intégration économique forcée des colonies servait plus le peuple français. Le pacte colonial en vigueur était l’expression de cette véritable spoliation aggravée par l’effort de guerre et le f cfa. Ce pacte colonial imposait que les colonies ne pouvaient vendre et acheter qu’avec la métropole. Les prix sont fixés également par la puissance.Elles ne pouvaient pas avoir d’industries, la France se chargeait de la transformation des matières premières.

La BCEAO , une œuvre de la France 

Le fcfa est resté sous le contrôle exclusif de la métropole, et il a fallu attendre la signature de la loi cadre en 1946 pour que quelques aspirations des colonies soient prises en compte. Il a été créé l’institut d’émission, un établissement public national français avec siège à Paris. C’est lui qui a le privilège exclusif d’émettre des billets de banques pour les pays de l’Afrique occidentale française. La politique monétaire reste toujours le monopole de la France. La réglementation, la législation relative à la monnaie et aux changes reste toujours de la compétence de la France.

Cet institut d’émission qui joue le rôle de banque centrale servira à financer l’économie française. Il faut donc remonter à la convention de 1955 pour comprendre les liens séculaires entre le trésor public de France et la BCEAO. La banque centrale de l’UMOA est le prolongement de l’institut d’émission. Lesopérations de change avec la BCEAO, tout comme l’institut d’émission sont exécutées dans le cadre de la convention de compte d’opérations signée en 1955 entre l’institut d’émission et le trésor public français. Cette convention stipule que l’institut dispose d’un compte courant ou compte d’opérations au trésor public français, l’institut d’émission y verse tous ses avoirs qu’il se constitue hors du territoire d’émission, exception faite des sommes faites pour sa trésorerie courante. Lorsque le solde du compte est débiteur, le trésor prélève des intérêts et si le solde est créditeur, il reste en dépôt au trésor français.

Cet institut d’émission subit une transformation en 1959 pour devenir banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sous contrôle français. Les attributs et les fonctions ne changent pas. Pour une fois les africains entrent au conseil d’administration avec huit représentants et huit pour la France. Mais ce n’était que formelle, puisque les décisions dépendaient beaucoup plus de la métropole que des africains. La BCEAO a évolué sous ce statut jusqu’en 1972. Les pays de l’UMOA vont en ce moment demandé des reforme de l’institution. Le général Marc Garango ministre des finance de la Haute Volta fut le président du comité de réflexion de cette reforme.

Il semble que cette prise de conscience a été impulsée par le retrait de la Mauritanie et des pays du Maghreb de la zone franc. Ces pays ont décidé de battre leur propre monnaie.

Le président mauritanien expliquait en ces termes les raisons de battre une monnaie. ” Nous savons qu’on ne peut être indépendant économiquement si on ne bat pas sa propre monnaie. Si on n’a pas la maîtrise totale de la politique de crédit. Cette monnaie sera garantie par nos moyens nationaux malgré la sécheresse qui nous a accablée pendant trois années consécutives “. Les pays de l’Afrique noire française ont préféré évolué dans le giron français. Le renforcement du soutien de l’Etat français pour garantir la convertibilité du f cfa au niveau international a été même sollicité. Les quelques reformes recommandées n’ont pas été du goût des autorités françaises qui y voyaient des velléités d’autonomie.Les pays de l’UMOA vont néanmoins forcer la main de la France et obtenir une gestion partagée de la banque centrale sous un accord de coopération signée par les deux parties.

Les pays de l’UMOA vont obtenir l’africanisation de la banque centrale. Cela inclut une autonomiesurveillée de gestion, le transfert de siège de la BCEAO sur le continent africain et le remplacement des français par des cadres africains au sein de la banque. Dakar fut choisi pour abriter le siège de la banque. C’est d’ailleurs dans cette ville que furent implantées les premières banques coloniales. L’esprit colonial demeure toutefois dans cette nouvelle gestion et ce partenariat négocié sous des conditions. La France maintient sa présence avec deux représentants dans le conseil d’administration de la banque centrale et participe à toutes les deliberations.

  

Par Abdoul Razac Napon (lefaso.net)

 

Quelques video:    1- L'HISTOIRE DU FCFA(franc des colonies françaises d'Afrique)

                            2- Le FCFA et l’Euro contre la souveraineté monétaire de l’Afrique

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Gbagbo: les soutiens se multiplient et les masques tombent.

28 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

laurent_gbagbo-president-elu-de-cote-d-ivoire-695x1024.jpgSon excellence Laurent Koudou Gbagbo le president  elu par le peuple Ivoirien.

 

         Malgré les manœuvres ONUCIENNE et SARKOZYENNE avant le sommet de l’Union Africaine, les motions de soutien au président Laurent Gbagbo se multiplient.

Angola, Libye, Ghana, Bénin, Guinée équatoriale, Cap Vert, Afrique du Sud, Gambie Malawi, Ouganda… La révolte gagne toute l’Afrique !

 Le Premier ministre kenyan Raïla Odinga, ex-émissaire de l’UA, parti d’Abidjan mercredi dernier pour une campagne africaine pour la guerre contre Gbagbo, s’est dégonflé en Angola. 

Annulation de la dette du Malawi. Pourquoi cette annulation ? Parce que le président du Malawi est Président en exercice de l’Union Africaine.

« Nous avons décidé d’annuler la dette et de financer la recherche minière pour le développement économique du pays », a déclaré l’ambassadeur de France au Malawi, Jacques Gascuel aux journalistes. Le diplomate français s’est montré optimiste quant à des recherches fructueuses, bien que les dernières études datant des années 80 indiquent le contraire.

 

Souten du president Obiang Nguema

« Il est temps que les pays africains ne permettent plus les ingérences des pays occidentaux dans leurs affaires internes ! », a déclaré Eustaquio Nseng Esono.

 

M. Teodoro Obiang Nguema, le président de la Guinée équatoriale, vient de dire son soutien ferme et sans faille au président de la République d’Angola, Eduardo Dos Santos, dans la position que ce dernier a affichée en soutenant le respect des institutions républicaines en Côte d’Ivoire. Avant-hier jeudi, c’est par la bouche même de M. Eustaquio Nseng Esono, vice-ministre équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, reçu en audience au palais présidentiel angolais, que le chef de l’Etat angolais a entendu ce soutien ferme de son homologue équato-guinéen. D’ailleurs, selon les informations dont nous disposons, au sortir de l’audience que lui a accordée Eduardo Dos Santos, M. Eustaquio Nseng Esono, précédemment ambassadeur de son pays en Angola, a déclaré à la presse : « La Guinée équatoriale appuie la position de l’Angola. La Guinée équatoriale est totalement d’accord avec la position de l’Angola pour le respect de la souveraineté de la Côte d’Ivoire ».

Selon l’émissaire équato-guinéen, le président Obiang Nguema soutient que « la crise ivoirienne doit être réglée par le dialogue en vue de trouver une solution qui respecte les droits internes du peuple ivoirien ». Mais, mieux, parlant de la volonté de quelques chefs d’Etat fous de la CEDEAO menaçant de venir faire la guerre au paisible et hospitalier peuple ivoirien, le président de la Guinée équatoriale estime plutôt que « la communauté internationale doit aider la Côte d’Ivoire à trouver une solution politique et pacifique qui favorise toutes les parties ». Enfin, sûrement personne n’en ignore, le président Obiang Nguema, selon son ministre, va plus loin : « Il est temps que les pays africains ne permettent plus les ingérences des pays occidentaux dans leurs affaires internes ! », a déclaré Eustaquio Nseng Esono.

 

L’Afrique bouge !
Toujours ce même jeudi, M. Pedro Pirès, président de la République du Cap Vert, a également dépêché, chez Eduardo Dos Santos, son ambassadeur en Angola, Sem Domingos Mascarenhas, pour dire, dans les mêmes termes, son soutien ferme « à la sage position défendue par le président angolais dans la crise post électorale en Côte d’Ivoire ». L’ambassadeur cap-verdien, à sa sortie d’audience avec le président angolais, a déclaré à la presse que, selon son président, « la position qu’a prise l’Angola dans la crise ivoirienne et qu’elle assume est sage parce qu’elle vient d’une personnalité qui a de l’expérience et qui connaît les conséquences néfastes de la guerre ».

Selon le diplomate cap-verdien, son président affirme que « de tous ceux qui sont intervenus jusque-là pour résoudre la crise post électorale en Côte d’Ivoire, la position de l’Angola est la plus claire » et que le Cap Vert milite fermement pour une « solution pacifique au problème ivoirien ». Enfin, tout comme la Guinée équatoriale, le Cap Vert est ferme : « Les Africains doivent cesser d’importer des solutions miracles pour régler leurs problèmes ! ».
Lors de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an des corps constitués, le jeudi 13 janvier 2011, le président angolais avait déclaré, devant tous les diplomates accrédités en Angola, qu’en Côte d’Ivoire, « les faits nous disent concrètement ce qui suit : le Président de la Commission électorale a diffusé les résultats du deuxième tour de l´élection présidentielle quand il n’était plus compétent. Le délai prévu par la loi pour le faire était déjà dépassé et le dossier avait été transmis, pour le traitement nécessaire, au Conseil constitutionnel. Le représentant des Nations unies en Côte d’Ivoire, dans une attitude précipitée, a certifié et annoncé ces résultats, alors que la résolution ad hoc des Nations unies dit que la certification doit s´appliquer aux résultats électoraux validés par le Conseil constitutionnel, lequel ne s´était pas encore prononcé. Cette déclaration du représentant des Nations unies a induit en erreur toute la communauté internationale, car le Conseil constitutionnel n´a pas validé les résultats provisoires diffusés par le président de la Commission électorale, ayant accepté les réclamations et plaintes d´irrégularités et fraudes graves qui mettaient en cause lesdits résultats. Le Conseil constitutionnel est, en vérité, le seul organe compétent légal pour valider et publier les résultats finaux des élections. Aux termes de la loi, le Conseil constitutionnel devrait recommander la réalisation de nouvelles élections dans un délai de 45 jours, mais il n´a pas agi ainsi et a proclamé les résultats donnant la victoire à l´autre candidat ».

Face à tous ces actes inaltérables, le président Eduardo Dos Santos a conclu : « Compte tenu de ces faits, il est difficile à l’Angola d´accepter qu´il y ait un président élu en Côte d’Ivoire. Nous considérons, néanmoins, qu´il y a un président constitutionnel, qui est l´actuel président de la République; lequel doit être maintenu jusqu’à la tenue de nouvelles élections, comme l’établit la loi électorale de ce pays ! ».

Depuis cette courageuse prise de position, les énergies sont libérées à travers tout le continent. La révolte contre les manigances de l’Occident s’étend. Dans un discours musclé à l’ouverture de la Conférence des Emigrés africains eu Europe, le 17 janvier 2011, à Tripoli, le Guide de la Révolution libyenne, Muammar El Kadhafi, a élevé le ton contre l’Occident : « Des gens de plusieurs nations, d’un ou de deux continents, veulent s’accaparer l’Afrique…. Derrière tout cela, il y a le colonialisme occidental. Ils ont des velléités pour le continent et veulent liquider les dirigeants de la libération pour permettre aux suppôts du colonialisme de gouverner l’Afrique, afin qu’ils donnent l’Afrique sur un plateau d’or au colonialisme. Ils veulent que l’Afrique soit une arrière cour de l’Europe et une mine pour les usines de l’Europe et de l’Amérique. L’Europe et l’Amérique se comportent en Afrique comme dans leurs propriétés, comme s’ils sont les tuteurs de l’Afrique. Qui leur a conféré ce droit ? Nous sommes un continent et des hommes comme eux. C’est une chose provocante qui nous pousse à la colère, à la haine et à la révolte. De quel droit s’ingèrent-ils dans nos affaires intérieures ? ».

Puis, après ce coup de colère, Kadhafi conclut encore plus ferme : « S’ils veulent que les pays africains d’aujourd’hui soient traités comme des esclaves, cela veut dire que nous sommes encore à l’époque de l’esclavagisme et de la traite négrière. Nous refusons cela ! ».

Dans la même veine, le très discret président béninois, Yayi Boni, émissaire de la CEDEAO dans la crise ivoirienne, a déclaré, depuis l’aéroport de Luanda, après une rencontre avec Eduardo Dos Santos, le 18 janvier 2011, que « Gbagbo a raison ! ».

Les vérités de Jacob Zuma

Hier, lors d’une conférence de presse, le président sud-africain, Jacob Zuma, a mis le pied dans le plat en faveur de Laurent Gbagbo : “Nous devons faire quelque chose d`autre que de demander à l`un des deux chefs de partir. Les deux candidats ont lancé de sérieuses accusations concernant des irrégularités de vote au cours de la présidentielle du 28 novembre dernier. Nous devons trouver un moyen de vérifier les faits et, en fonction des résultats, de pouvoir avancer’’. Et au président Zuma de proposer ce que les détracteurs de Laurent Gbagbo refusent d’accepter : « Le prochain sommet de l’Union africaine qui s`ouvre le 30 janvier à Addis-Abeba doit étudier la question ! ».

Toujours hier, de par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Dr. Mamadou Tangara, dépêché auprès du président Gbagbo à Abidjan, le président Yaya Jammeh a fait dire au monde entier que « la Gambie s’oppose à tout autre moyen que le dialogue ! ». Enfin, ceci expliquant sûrement cela, le Premier ministre kenyan Raïla Odinga, ex-émissaire de l’UA, parti d’Abidjan mercredi dernier pour une campagne africaine pour la guerre contre Gbagbo, s’est dégonflé en Angola. Reçu en audience le 20 janvier par Eduardo Dos Santos, Raïla Odinga a confessé devant la presse : « Ce n’est pas la peine que les pays occidentaux s’ingèrent dans la crise ivoirienne. La Cedeao et l’Union africaine peuvent gérer le problème. Ces deux organisations sont capables de trouver une solution pacifique pour le pays. Il y a toujours une possibilité de trouver une solution pacifique si les deux parties s’engagent à créer une ambiance de dialogue ». Plus grave, Raïla Odinga dit avoir aimé la détermination avec laquelle le président Dos Santos s’est investi dans la crise ivoirienne : « C’est sûrement l’expérience angolaise dans la résolution des conflits parce qu’ayant vécu une longue guerre civile qui explique la position affichée par l’Angola », a-t-il dit.

C’est très clair : le président ivoirien, Laurent Gbagbo, n’a jamais été autant soutenu. L’Afrique entière se révolte contre les néocolons.

Un Article de César Etou

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L’avenir de l’Afrique francophone se joue-t-il en Côte d’Ivoire ?

27 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

        

 

           La France voit disparaître progressivement son hégémonie d’autrefois en Afrique.

           Alors qu’ils étaient seuls avant la colonisation et après le retrait soviétique dans les années 1980, les Occidentaux affrontent aujourd’hui, un concurrent de taille qui ne cache pas ses ambitions en Afrique : la Chine. Derrière le conflit de succession à la présidence de la République ivoirienne se joue, en réalité, le conflit d’influence entre le monde occidental et la Chine mais aussi avec d’autres puissances émergentes comme l’Inde. Il y a au-delà tout le conflit sur le contrôle des ressources naturelles de ce pays et de ce nouvel Eldorado pétrolier qu’est le Golfe de Guinée. Un peu partout dans le continent, Français, Britanniques et Américains perdent des marchés au profit des nouveaux partenaires (Chine, Inde, etc.). Après la contestation dans le monde arabe et latino-américain contre les intérêts pétroliers des firmes occidentales, l’Occident ne souhaite plus perdre le continent africain qui est le seul espace qui lui reste soumis.
          Les milieux politiques occidentaux voient ainsi en Laurent Gbagbo celui qui représente cette Afrique qui cherche à se soustraire du contrôle occidental pour affirmer sa souveraineté tandis que Alassane Ouattara, «ami» des Français (en particulier de Sarkozy), ancien Directeur adjoint du Fmi, représente le gestionnaire idéal (parce que libéral) de la Côte d’Ivoire. Il est sur la droite ligne des interlocuteurs appréciés à Washington, Londres, Paris et Bruxelles.
Nous sommes en présence de l’éternel conflit entre pro et anti qui était extériorisé entre Lumumba et Mobutu. Au Congo, l’Occident avait utilisé de gros moyens pour liquider Lumumba et installer Mobutu au pouvoir parce que celui-ci défendait bec et ongles les intérêts des firmes et des puissances occidentales. Le sort de la Côte d’Ivoire risque de ressembler à celui du Congo si on n’y prend garde.
          Gbagbo, comme Lumumba, est vu comme un nationaliste dangereux tandis que Ouattara, comme Mobutu, est l’homme de l’ouverture du marché ivoirien aux intérêts des firmes et Nations étrangères. Le décor congolais des années 1960 est bien planté en Côté d’Ivoire.
          Autrefois au Congo, la communauté internationale, en s’appuyant sur l’Onuc (l’Onu au Congo), était unanime quant à la liquidation physique de Lumumba, de la même façon, dans le cas de la Côte d’Ivoire, la même communauté internationale, en s’appuyant sur l’Onu en Côte d’Ivoire, est unanime quant à la liquidation de Gbagbo.
          Le conflit en Côte d’Ivoire est un exemple de la renaissance de la guerre froide, c’est-à-dire
de la guerre entre l’Ouest et l’Est sur le territoire africain et pour des intérêts extérieurs au
continent. Mais est-ce que les Africains comprennent cela ?

Conclusion

          Au-delà de l’enjeu électoral, c’est tout le destin du continent africain (plus précisément de l’Afrique francophone) qui se joue en Côte d’Ivoire. L’issue de ce conflit déterminera si l’Afrique s’engage dans la voie de sa seconde indépendance en affirmant sa souveraineté ou si au contraire la recolonisation de l’Afrique reprend ses droits.
Si la Côte d’Ivoire perd dans ce conflit, le pillage des ressources naturelles de l’Afrique sera
plus immense et plus profond, car l’Afrique est aujourd’hui, l’unique espace où les firmes occidentales imposent leurs lois sans négociation avec les autorités étatiques.
        Le retour de la France en Côte d’Ivoire entraînera une menace plus sérieuse pour plusieurs
pays de la sous-région ouest-africaine et de l’Afrique subsaharienne dans lesquels se trouvent des ressources naturelles stratégiques convoitées partout dans les capitales occidentales.
        Comment sortir l’Afrique de la nouvelle colonisation afin d’assurer sa souveraineté ? Voilà la question qui doit préoccuper les Africains dans leur ensemble mais plus particulièrement les Africains francophones plus touchés par la mainmise occidentale dans l’économie de
chaque Nation. Les pays les plus puissants ont pris une telle avance qu’ils s’octroieront continuellement plus de droit de regard sur les pays les plus pauvres et les Institutions internationales sont
devenues des lieux où leurs décisions sont imposées (déjà, aucun pays faible ne fait partie du
          Conseil de Sécurité de l’Onu). Nous assistons au retour de la loi de la jungle dans la gestion
de cet univers international déjà anarchique (ne dit-on pas que c’est le plus fort qui gagne et qui impose sa loi ?). Il faut voir dans la globalisation, un retour à une nouvelle forme de colonisation qui ne dit pas son nom.
La compréhension des enjeux internationaux et des plans des puissances occidentales qui ne
peuvent plus se passer du pillage des Etats africains pour assurer leur aisance matérielle doit
davantage pousser les Africains à revendiquer leurs droits. On a enfin compris que les pays occidentaux qui s’affublaient de l’étiquette d’Etats respectueux de démocratie, de Droits de l’Homme, d’éthique sont loin de respecter ces principes moraux. Il n’y a que la sauvegarde de leurs intérêts qui compte. Pour réussir à conquérir leur souveraineté, cinquante ans après l’acquisition de leur indépendance nominale, les Etats africains doivent devenir solidaires et lutter ensemble. La première étape commence par la résolution pacifique du cas ivoirien.

Fweley Diangitukwa
 

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Que va faire Sarkozy au sommet de l’Union Africaine?

27 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 

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Comme l’a si bien dit lors de son passage à Abidjan(le président de l’Union Africaine son excellence le président du Malawi), le problème de la Côte d’Ivoire doit être réglé par les institutions Ivoiriennes et l’Union Africaine ne sera qu’une aide. Et la solution passe par le recomptage pour savoir qui a gagné les élections. La vérité ne peut sortir que par les urnes et non par l’urne médiatique,  militaire ou ONUCIENNE.

En regardant le site de l’Union Africaine, la Côte d’ivoire n’est pas à l’ordre du jour. Donc pour les chefs d’états Africains ce problème ne mérite pas le tapage que les medias d’intox lui concède.

D’où la question que va faire Monsieur Sarkozy au sommet de l’Union Africaine? Ne pense-t-il pas qu’il a assez humilié les Français comme cela ?

 

Cliquez  ici pour accéder sur le site de l'UNION AFRICAINE

 

Petition: Non a La participation de Mr Sarkozy au sommet des chefs d'etats de l'UA.

 

  

 


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Les français de Côte d’Ivoire lancent un appel aux députes

26 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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Les Français vivant en Côte d’Ivoire interpellent les Députés français : « Faites arrêter cette guerre importée contre la Côte d’Ivoire »

Contrle

 

Dans la déclaration qui suit, les Bi-nationaux, en majorité des ressortissants français, écrivent aux députés français pour leur demander d’user de leur poids pour arrêter l’hémorragie en Côte d’Ivoire. Ci-dessous, l’intégralité de la déclaration.

Adresse aux parlementaires français

 

Joachim Boguhet
Président de l’Association des Binationaux de Côte d‘Ivoire


Nous, binationaux (section France), résidant en Côte d’Ivoire, réaffirmons notre attachement à la Côte d’Ivoire, notre terre d’accueil, et, bien sûr, à notre mère patrie, la France. Ce faisant, Mesdames, Messieurs, Honorables Députés de la République Française, nous vous interpellons pour vous demander d’user de votre conscience citoyenne et humaniste, de toute votre influence, aussi, auprès du gouvernement français pour qu’il renonce à l’option de guerre envisagée en Côte d’Ivoire. En effet, vous députés français, vous êtes la voix du peuple de France, pays des droits de l’Homme et berceau de la démocratie. La crise a rebondi avec l’élection présidentielle de novembre 2010. Elle est politique, et doit trouver sa résolution de manière politique et diplomatique. Nous avons vécu, de près ou de loin, des faits surréalistes : des péripéties sordides, inhumaines, dans la zone CNO (Centre-Nord-Ouest), lors du 2è tour des Elections Présidentielles. Dans ces zones règnent en maîtres les rebelles (sous le commandement de M. Soro Guillaume, aujourd’hui dit premier ministre par/de M. Alassane Dramane Ouattara).

* la « proclamation des résultats » par M. Youssouf Bakayoko, Président de la CEI (Commission Electorale Indépendante), hors délais, en l’absence de tout autre membre de la CEI, hors du siège de cet organisme, dans l’enceinte du QG de campagne du candidat M. Alassane Dramane Ouattara et sur une chaîne étrangère (France 24).

* la « validation » des résultats de M. Youssouf Bakayoko par le représentant spécial de l’ONU, M. Choi. Nous observons que, seule habilité à le faire, le Conseil Constitutionnel a proclamé les résultats de l’élection présidentielle en ces termes :

-M. Laurent Gbagbo : 51,45 %

-M. Alassane Dramane Ouattara : 48,55 %. Sa décision revêt l’autorité de la chose jugée. Elle est irrévocable. Nous avons été et sommes encore particulièrement sensibles aux explications et appels au bon sens, inlassablement réitérés par les leaders de la majorité républicaine, destinés à éviter que les populations s’en prennent aux français résidant en Côte d’Ivoire. Les résultats proclamés par le Conseil Constitutionnel, bien accueillis en général par la population, sont contestés par ceux qui soutiennent M. Alassane Dramane Ouattara (retranché dans un hôtel) encore aujourd’hui soutenu par la France et la communauté internationale. Ce soutien - en d’autres termes, cette politique d’ingérence - a pour but de destituer le Président Gbagbo par la force et d’imposer M. Alassane Dramane Ouattara. Ainsi, l’ONUCI est devenue, malheureusement dans les faits, une force belligérante; notamment, en soutenant la rébellion et en participant aux affrontements du jeudi 16 décembre 2010 à l’Hôtel du Golf; en témoignent les images diffusées dans le journal télévisé de TF1. Elle a outrepassé sa mission en tirant à balles réelles, à différentes occasions sur la population civile, non armée, qui s’opposait à ces manœuvres de déstabilisation politique. Pour nous, il est clair que les conséquences de cette politique de violation de la Souveraineté de la Côte d’Ivoire frapperont, à la fois et la Côte d’Ivoire et la France. Pour la Côte d’Ivoire :

-les vrais dangers ne sont pas ceux d’une guerre civile - qui se déclenche à partir de conflits ethniques ou religieux - ou ceux d’un génocide, comme au Rwanda;

-les vrais dangers sont ceux d’une guerre importée avec son corollaire de morts, de déplacés et de réfugiés commun à toutes les guerres; contexte sinistre et, partout dans le monde, favorable à des affrontements irrationnels que l’on dit ethniques quand il s’agit de l’Afrique (sic).

-les vrais dangers sont ceux d’un embrasement dans les pays de la sous région dont les populations commencent déjà à réagir.

- les vrais dangers sont les conséquences économiques désastreuses pour la Côte d’Ivoire, pour la sous région et l’Afrique toute entière ; ils sont, aussi, le chaos qui en résultera au plan de l’éducation, de la santé...tout ce qu’il est convenu d’appeler «l’humanitaire». Pour la France, les vrais dangers sont :

- l’afflux migratoire des africains de la sous région vers l’Europe en pleine crise économique ;

- le rayonnement de la France, mis à rude épreuve par la sous-estimation de la capacité de réaction du peuple ivoirien décidé, du fait de son évidente maturité, à défendre sa Souveraineté et sa Dignité.

- la détérioration de son tissu économique en Afrique.

Pour nos deux pays, le vrai danger c’est :

- la perspective d’attentats perpétrés par des groupuscules terroristes, dont la formation est inhérente à ce genre de conflit.

S’il en était besoin, nous tenons à rappeler, ici :

-d’une part, les grands principes de la Francophonie, placée sous le contrôle de la France, qui consistent à reconnaître que les Cours Constitutionnelles sont les gardiennes de l’état de droit ; que la mission fondamentale de la Francophonie est de promouvoir la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme.

-d’autre part, les déclarations du Président Sarkozy qui auraient pu faciliter le règlement de la crise : « Plus d’ingérence dans les affaires africaines, l’Afrique doit prendre son destin en main. (...). La Françafrique est morte et nous devons reconstruire de nouvelles relations bâties sur des rapports gagnants-gagnants ». En bref, il s’agit bien d’affirmer, pour la France, son engagement à respecter la Souveraineté et la Constitution des Etats africains. Cela aurait dû constituer une contrainte qu’elle n’a pas respectée du fait de sa précipitation à prendre fait et cause pour Monsieur Alassane Dramane Ouattara. La Côte d’Ivoire a vécu des moments difficiles en novembre 2004; nous binationaux, nous ne voulons plus revivre cela. Nos deux peuples ont tout à gagner dans une coopération loyale et fructueuse. Nous binationaux de Côte d’Ivoire, vivant en bonne harmonie (pour certains depuis plus de 40 ans) dans ce pays que nous ne quitterons pas, nous subirons, comme toute la population, les conséquences de cette politique inique qui blesse notre sensibilité française et dont nous ne comprenons pas les fondements. Représentants du Peuple français, nous vous prenons à témoin. Et nous vous demandons expressément de venir vérifier les faits afin de renouer le fil du dialogue et d’intervenir en faveur de la normalisation des rapports de la France avec la Côte d’Ivoire. C’est la seule et juste issue pour la sortie de la crise qui frappe très douloureusement la Côte d’Ivoire.

Fait à Abidjan, le 08 Janvier 2011


 

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UNE STRATEGIE DE CHAOS DEJOUEE EN COTE D'IVOIRE

26 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

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« Quand le blanc veut tuer un africain, il s’adresse à un autre africain ». Suite aux critiques en France pour son implication personnelle exagérée dans une affaire interne à la Côte d’Ivoire (pays qu’il ne connait même pas), Sarkozy a fait appel à ce qui lui reste de nègres indignes en Afrique pour accomplir la sale besogne. C’est-à-dire faire la guerre au peuple de Côte d’Ivoire pour le seul plaisir du colon d’hier nostalgique de cette Afrique où du « patron » était donné aux blancs à tous les coins de rue. Qui mieux que Blaise Compaoré le tueur de Sankara en 1987, au pouvoir depuis ce jour maudit et qui vient de se faire réélire avec un score soviétique de plus de 80% aux dernières présidentielles ; Abdoulaye Wade le roi de Dakar qui rêve d’introniser son fils à sa place, Jonathan Goodluck le jamais élu à qui on promet une élection digne d’une fête foraine, Raila Odinga cet autre Dramane keneyan pouvaient faire l’affaire ? Le casting terminé Sarkozy pouvait donc activer le bouton « putsch » pour lancer la machine.

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