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ÊTRE NOIRE, LA NOUVELLE TENDANCE AU JAPON

30 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #société

 ÊTRE NOIRE, LA NOUVELLE TENDANCE AU JAPON
 ÊTRE NOIRE, LA NOUVELLE TENDANCE AU JAPON
 ÊTRE NOIRE, LA NOUVELLE TENDANCE AU JAPON
 ÊTRE NOIRE, LA NOUVELLE TENDANCE AU JAPON

ÊTRE NOIRE, LA NOUVELLE TENDANCE AU JAPON


Le "B-Style"(Black style, style des noirs), ou quand

devenir noir c'est être sexy au Japon!


C'est la nouvelle tendance qui prend de l'ampleur au

Japon et surtout dans ses coins les plus branchés.

Se "noircir"(se tanner) la peau, se tresser les cheveux

comme leurs sœurs africaines. Les médias aussi s'en

raffolent! Les panneaux publicitaires et les magazines

qui ont des mannequins "noircis". Ce phénomène est né

depuis l'élection d'Ariana Miyamoto, la première

Japonaise métissée noire , miss japon 2015!

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Lettre émouvante d’un Burkinabé à Gbagbo : « Je te demande au nom du peuple Burkinabé ». « Ouattara nous a trompés »

29 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #politique

Lettre émouvante d’un Burkinabé à Gbagbo : « Je te demande au nom du peuple Burkinabé ». « Ouattara nous a trompés »

Lettre émouvante d’un Burkinabé à Gbagbo : « Je te demande au nom du peuple Burkinabé ». « Ouattara nous a trompés »

 

A L’ATTENTION DE TOUS LES BURKINABES ET DU PEUPLE FRÈRE DE LA COTE D’IVOIRE Avec le coup d’état manqué dans notre pays, je pense que beaucoup ont compris qui sont les ennemis réels du Faso, nous, burkinabè avons entre-temps traité Laurent Gbagbo de tous les noms : criminels, assassins, boulanger, xénophobe… mais combien d’entre nous se sont posés les vrais questions ? Je ne nie pas qu’il y ait eu des manquements sous le régime de Laurent Gbagbo qui ont coutés à nos compatriotes en Côte d’Ivoire : certains sont perdu la vie, d’autre ont perdu tous leurs biens, et autres forme de manquement de droit de l’homme… (Tout comme des bétés, des Dioula, des Baoulés, des Agnis des kroumènes…). Dans tous les médias il y avait une seule une : Laurent Gbagbo est contre les burkinabès. Cependant jusqu’à présent je n’ai jamais vu une seule vidéo, un seul appel officiel de Laurent Gbabgo appelant les ivoiriens à chasser ou à tuer les burkinabès. J’aimerais qu’on se pose les vraies questions : Hé oui c’est important ! Qui a déstabilisé le régime de Laurent Gbagbo qui en deux ans (de 2000 à 2002), présentait des indicateurs de développement exceptionnel (les économistes honnête le reconnaîtront) entraînant une guerre fratricide en RCI ? Oui qui a déstabilisé le régime de Laurent Gbagbo ? D’où sont – ils parti, où se sont – ils entraînes ? Je ne vais pas revenir sur la genèse de la crise ivoirienne mais je voulais juste faire comprendre que ce c’est Bien Blaise Compaoré avec ces officiers mafieux sous l’instruction de certaines puissances hostiles à toute tentative d’indépendance réelle de l’Afrique qui se sont servis de notre pays (le Burkina Faso) pour déstabiliser un pays frère, ami et généreux hôte qu’est la Côte d’Ivoire. Les faits sont là et sont évident pour se qui veulent rentrer dans les détails. Nous avons soutenu ce complot international par notre silence complice prenant partis pour un va t-en guerre, un manipulateur, un vendeur d’illusion… Alassane Dramane Ouattara qui nous a trompés. Nous avons pensé qu’il aimait le Burkina Faso, mais nous venons de voir qu’en réalité il ne faisait que se servir de notre pays. Pire nous avons assisté à sa volonté ferme de déstabiliser notre Patrie lui et sa bande de loups déguisés en agneaux se faisant passer pour des oppressés, des défenseurs de la liberté et de la justice… Contrairement à ce à quoi on s'attendait, c’est le camp Ouattara qui a cautionné et encouragés la tentative de putsch. Ouattara à pesé de tout son poids pour nous enfoncer notre pays dans le « KAO »…

L’imbécile de Guillaume SORO qui a toujours clamé son admiration pour Blaise (c’est son droit le plus absolu mais il est hors de question qu’il se permette de le comparer à Thomas SANKARA) n’a non seulement pas condamner le putsch mais je dirai l’a plutôt approuvé par des posts maladroits sur Facebook sans compter ceux de ses sofas. Non content d’entretenir la fracture sociale en Côte d’Ivoire, le régime hors la loi Ouattara veut se jouer les déstabilisateurs du Burkina Faso. Mon texte n’a autre ambition que de demander au peuple burkinabè de VOMIR Alassane Dramane Ouattara et sa bande de malfaiteurs à jamais… Il faut que notre terre leurs soit interdites à jamais. Quand le peuple ivoiriens les mettra dehors aucune hospitalité ne leur sera offert au Burkina Faso. J’invite le peuple burkinabè à sortir de son silence et à dénoncer et condamner les forfaitures, l’injustice et les mensonges et autres manipulations en Côte d’Ivoire. J’invite les ressortissants burkinabè en Côte d’ Ivoire d’éviter de se faire manipuler par une bande de mafieux qui les utilisent à leurs fins. Aux ivoiriens, je demande leur compréhension et leur témoigne toute ma reconnaissance pour les prières qu’ils nous ont formulé au cours de ces évènements douloureux (J’ai lu beaucoup de message d’encouragement et d’appel à la résistance d’ivoirien).

Je leur demande aussi pardon pour notre prise de position souvent très subjective durant la crise ivoirienne. Une pensée particulière aux prisonniers politique en Côte d’Ivoire détenus sans raison valables, et condamnés sans faits) et en particulier au Président Laurent GBAGBO (qui à mon humble avis est maintenu à la Haye juste pour des raisons d’état). Ainsi, je me permets d’adresser ce petit mot à l’endroit du Président Laurent GBAGBO: Cela ne vas pas réparer le tort que la communauté internationale vous a fait, mais sachez que nous sommes nombreux nous les burkinabès qui regrettons vivement le rôle joué par notre pays dans la déstabilisation de votre régime. Nous resterons mobilisés pour le rétablissement de la vérité en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui plus que jamais nous militerons pour votre libération. Il a fallu beaucoup de temps pour bon nombre d’entre nous pour comprendre qui était notre ennemi réel. Mais maintenant, on sait c’est qui!!! Nous vous souhaitons beaucoup de courage, beaucoup de santé pour la suite de votre lutte en faveur de la démocratie et contre l’impérialisme. ON EST ENSEMBLE PRESI : YA RIEN FACE!!! BURKINABES ET IVOIRIENS ONT EST CONDAMNE A ETRE UNIS MAIS PAS DANS LE MENSONGE !!! QUE DIEU BENISSE LE FASO ; MALHEURS A CEUX QUI BAILLONNE LEUR PEUPLE ; VIVE L’AFRIQUE UNIE ET SOLIDAIRE !"

Par Salif Nikiema

Source: .ivoirebusiness.net

 

 

 

 

 

 

 

 

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Kadhafi de retour : Seif el-Islam Kadhafi élu représentant du Conseil suprême des tribus libyennes.

29 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #politique

Kadhafi  de retour : Seif el-Islam Kadhafi élu représentant du Conseil suprême des tribus libyennes.

Kadhafi  de retour : Seif el-Islam Kadhafi élu représentant du Conseil suprême des tribus libyennes.

 

Depuis quelques mois, le bruit courrait que Seif el-Islam Kadhafi – fils ainé de l’ancien Guide libyen - avait été libéré par les tribus berbères qui l’ont capturé en novembre 2011, et qu’il se déplace librement dans Zenten, une ville dépendant du « gouvernement» dit de Tobrouk.

Selon le site bien informé Mondafrique, il est non seulement libre de ses mouvements, mais a été élu le 14 septembre dernier représentant officiel du Conseil suprême des tribus libyennes. Mauvaises nouvelles, si c'est confirmé, pour les gouvernements fantômes libyens (Tripoli et Tobrouk)… et pour Nicolas Sarkozy, toujours soupçonné d’avoir financé sa campagne électorale présidentielle de 2007 avec de l’argent libyen !

Le Forum national des tribus libyennes qui existait du temps de Mouammar Kadhafi – et qui s’est opposé avec force à l’intervention militaire lancée par Sarkozy - était composé de représentants d’environ 2000 tribus et clans, ainsi que de notables. Même si le Conseil suprême des tribus actuel compte moins de membres, cela donne une idée du poids politique des tribus en Libye, ignoré à dessein et à tort par la "communauté internationale".

Seif el-Islam a été condamné à mort par contumace en juillet dernier lors d’un procès spectacle fabriqué par le régime de Tripoli. La Cour pénale internationale (CPI) le soupçonne de « crimes contre l'humanité » et veut le juger à La Haye. Elle peut toujours attendre...

Aïcha Kadhafi, sa sœur, réfugiée à Oman – après avoir été priée de quitter l’Algérie – envisage de s’installer en Afrique du sud ou au Zimbabwe, où elle espère être mieux traitée et avoir plus de libertés de mouvements.

 

Source : Par Gilles Munier

 

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Colère à La Mecque : la sécurité du Hajj était assurée par une société israélienne

29 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #société

Colère à La Mecque : la sécurité du Hajj était assurée par une société israélienne

 

Rappel: Le 7 octobre 2013, le quotidien libanais Al-Akhbar a révélé que la sécurité du pèlerinage à La Mecque – le Hajj - est assurée depuis 2010 par la filiale d’une société israélienne de sécurité: Al-Majal G4S, dirigée par un certain Khaled Baghdadi .

G4S est une société qui intervient dans les territoires occupés en fournissant des équipements de sécurité aux colons, mais participe aux interrogatoires musclés de détenus palestiniens dans plusieurs prisons israéliennes.

Sur le papier, Al-Majal G4S appartient à une compagnie brito-danoise. Il n’empêche qu’en Israël, G4S cite d’autres activités en Arabie à Djeddah lors du transfert des pèlerins vers La Mecque. D’après le site Internet Asrar ArabiyaSecrets arabesG4S a passé une annonce, en 2011, pour recruter des employés pour une mission de 7 jours dans la ville sainte au moment du Hajj.

G4S emploierait 44 000 personnes dans 16 pays, notamment aux aéroports de Bagdad et de Dubaï. Outre l’intérêt financier de ces contrats, G4S peut disposer des relevés d’identité de millions de pèlerins musulmans se rendant à La Mecque, y compris leur photo et leurs empreintes digitales.

Comme l’an dernier, l’assemblée générale de G4S qui s’est tenue en juin à Londres a été perturbée par des manifestants de l’organisation BDS, militant pour le boycott d’Israël. Ce genre de « publicité » n’étant bonne pour les affaires, Ashley Almanza, directeur de G4S a assuré que sa société ne renouvellerait pas son contrat avec les autorités pénitentiaires israéliennes, mais pas avant 2017. .. Ce qu’évidement personne ne croit.

Photo : La Mecque

Vidéo : Des militants de l’organisation BDS perturbant la dernière assemblée de G4S à Londres

 

Source : Gilles Meunier

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Manière et méthode pour les autres jeunes Africains : Comment les jeunes Burkinabé ont mis en échec le coup d’état soutenu par la Franceafrique ?

29 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #société

Photo archives

Photo archives

Manière et méthode pour les autres jeunes Africains : Comment les jeunes Burkinabés ont mis en échec le coup d’état soutenu par la Franceafrique ?

 

Comment ce magnifique peuple du Burkina a mis en échec le coup d’Etat (2)

 

Après le peuple burkinabé, l’armée retrouve sa dignité

Difficile de savoir ce qui a emporté la décision chez les militaires. Ce qui est sur c’est qu’elle n’a pas été de soi. L’appel de Cheriff Sy, les manifestations d’opposition au coup d’Etat ont joué. Tous les officiers en poste ont été promus sous le régime de Compaoré. Mais le RSP était un régiment privilégié, avec des primes que les autres militaires n’avaient pas. En 2011, des mutineries ont éclaté dans pratiquement dans toutes les garnisons. Le RSP, fut même touché, une journée, alors que dans le reste du pays, les mutineries ont été beaucoup plus longues. Et ce sont les soldats du RSP qui ont mis fin à celle de Bobo Dioulasso la plus déterminée. Les jeunes burkinabé aimaient cette armée. Récemment, il était courant, sur la toile burkinabè de louer les soldats tchadiens qui affrontaient Boko Haram, l’opposant à l’armée burkinabè. 

Lorsque la nouvelle d’une éventuelle venue de l’armée sur la capitale pour « sécuriser la population » est parvenue, les militants du Balai citoyen ont appelé à se masser aux abords de la ville pour les accueillir. La méfiance était plus grande du côté des syndicats et de la CCVC.

Le choix clair de l’armée aux côtés du peuple, son ultimatum aux putschistes ont changé la donne. Un accord a été signé, sous l’auspice de Moro Naaba, l’empereur des Mossis, entre militaires. Le RSP acceptait de rendre les armes, et le reste de l’armée s’engageait à ne pas les attaquer. Le soutien était moins unanime du côté de la société civile. Gilbert Diendéré n’a en effet arrêté. Le Chef d’Etat Major des armées s’en remettait au pouvoir civil pour le sort qui serait réservé au chef des putschistes. Sans doute une des clauses de l’accord. L’armée ne punit-elle pas elle-même, en d’autres circonstances, les indisciplinés ?

Malgré tout, l’armée a retrouvé sa dignité, en jouant un rôle déterminant pour mettre en échec le RSP. L’affront du RSP, ce régiment privilégié qui se comportait comme un groupe armé indépendant, a été lavé. C’est Gilbert Diendéré qui, cette fois, parait humilié. Le peuple du Burkina a pu donc se réconcilier avec son armée. Ce qui rend bien plus solide les autorités de la Transition auxquelles elle a fait allégeance.

La France du mauvais côté

Lors de notre dernier article (voir http://blogs.mediapart.fr/blog/bruno-jaffre/210915/burkina-le-projet-de-sortie-de-crise-de-la-cedeao-reprend-les-revendications-des-putschistes) nous avons déjà cité cette déclaration particulièrement malvenue de François Hollande cité par l’AFP qui mettaient en garde ce qui voudraient s’opposer au « dialogue engagé par des chefs d'Etat africains ». Nous avions ajouté : « Difficile de penser qu’il n’ait pas été mis au courant de l’avancement des discussions, alors que l’ambassadeur de France paraissait très actif à l’hôtel Laïco, et que des fuites étaient diffusées dès la veille ». Une photo diffusée sur facebook, le montrait avec d’autres diplomates, tous serrés dans un ascenseur, après l’attaque de l’hôtel par des éléments pro-putschistes.

Si la médiation était confiée  à la CEDEAO, que faisait-il dans l’hôtel où se déroulent les discussions ? Quel rôle a-t-il jouté pour l’adoption aussi d’un accord aussi désastreux (voir http://blogs.mediapart.fr/blog/bruno-jaffre/210915/burkina-le-projet-de-sortie-de-crise-de-la-cedeao-reprend-les-revendications-des-putschistes )? Et lorsque Gilbert Diendéré a reconnu sa défaite, l’ambassadeur de France a cru bon de twiter pour informer, que le Président Michel Kafando, libéré, se trouvait à la résidence de France. Gilbert Diendéré l’aurait donc confié aux français ? Et si tel était le cas, fallait-il s’en vanter ? Faut-il y voir là un moyen de faire oublier la position de la France dans cette affaire ?

La France qui a déjà exfiltré Blaise Compaoré, a-t-elle voulu protéger Diendéré ? De nombreux articles de ce présent blog, rappellent les différentes raisons qui pousseraient la France à le protéger. Il a même été décoré de la légion d’honneur en 2008 ! La suite des évènements ne ridiculise-t-elle pas François Hollande, son ambassadeur au Burkina, et tous ces conseillers ?  Quelle méconnaissance de la réalité du Burkina, et même de ce que seraient les réactions internatinales ! L’Union africaine a publié très rapidement des déclarations très dures contre les putschistes, se démarquant très nettement de la CEDEAO. Et la France s’est même trouvée isolée au sein de la CEE, « La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini », avait exhorté le 22 septembre « les membres de la garde présidentielle au Burkina Faso, qui ont mené un coup d'Etat contre le gouvernement de transition, à "déposer inconditionnellement leurs armes" » selon un communiqué de l’AFP du même jour.

Peut-on demander une amnistie pour des putschistes qui ont déjà à leur actif près d’une quarantaine de morts, si l’on inclut ceux de l’insurrection d’octobre ? Comment notre pays peut-il encore se permettre de faire des leçons de démocratie ?

Interrogé par un média burkinabè, le général Emmanuel Beth s’est cru, lui aussi, autorisé à donner son avis sur la situation (voir http://lavoixdufaso.net/le-general-beth-parle-de-la-crise-burkinabe-il-faut-maintenant-que-les-militaires-passent-la-main-une-interview-de-bruno-fanucchi/). Probablement très grassement payé, après sa reconvention dans le cabinet ESL & Network qui conseille les plus grosses sociétés du CAC40, il rejoint la horde nombreuse de ceux qui rejettent la responsabilité du coup d’Etat sur la Transition : « La situation actuelle au Burkina démontre une nouvelle fois qu’en politique on ne peut faire d’impasse sur l’essentiel : l’accès de tous (candidats et électeurs) aux élections qui tracent l’avenir du pays ». Il se garde bien, dans cette interview, de rappeler ses liens avec Gilbert Diendére lui avec qui il sautait en parachute lorsqu’il était ambassadeur au Burkina de 201à à 2013. Mais ce n’est pas tout. Voilà ce qu’il répond lorsque le journaliste lui demande si des poursuites devraient être engagées contre Blaise Compaoré : « Je fais partie des gens qui pensent que cela fait partie des règlements de comptes du passé et que c’est une absurdité ! Ce n’est pas comme cela que l’on reconstruira le Burkina demain. ». Et vive l’impunité, garante de la stabilité ! Voilà le genre d’individu que la France a choisi comme diplomate au Burkina  pendant 3 ans! On comprend qu’elle se trompe sur ce qui s’y passe au Burkina. Sa priorité est-elle donc de protéger ses amis, Blaise Compaoré et Gilbert Diendéré, plutôt que de lier des liens d’amitié à égalité avec le Burkina. Quant aux entreprises du CAC40, peut-être devraient-elles se méfier d’un tel spécialiste ! Il est vrai que business et satisfaction des besoins des populations n’ont jamais fait b bon ménage.

Au Burkina les masques sont tombés, la donne politique a changé

Les partis de l’ex majorité n’avaient de cesse de se plaindre de l’exclusion dont ils étaient victimes. On les empêchait de se présenter aux élections. Il s’agissait, selon eux, d’un déni de démocratie. Or, le 20 septembre, 13 partis de l’ex majorité ont signé une déclaration de soutien au putsch (voir http://www.fasozine.com/cnd-13-partis-en-soutien). Ils y affirment notamment « leur total soutien et leur entière solidarité au Conseil national pour la démocratie (CND le nom que s’étaient choisis les putschistes) qui a mis fin aux dérives anti démocratiques et sectaires du processus de la transition». Pour eux, l’insurrection était un « coup d’Etat ». On trouve parmi les signataires le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), la parti de Blaise Compaoré, l’UNDD d’Hermann Yaméogo, et la NAFA (Nouvelle alliance du Faso), créé après l’insurrection par le ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré,  Djibril Bassolé. Hermann Yaméogo qui a même déclaré que Gilbert Diendéré était l’homme qu’il fallait pour diriger la Transition jusqu’aux élections (voir http://lepays.bf/concertations-avec-les-envoyes-speciaux-de-la-cedeao-le-recit-dune-si-longue-nuit-2/). Djibril assolé tentait de se faire une virginité politique en se distinguant du CDP. C’est râté ! Il va être bien difficile à ses partis déconsidérés et à leurs dirigeants de remonter la pente. Leur crédibilité est gravement mise à mal.

Du côté des opposants au putsch, peu se sont exprimés en dehors du communiqué cité plus hauts  des partis de l’ex opposition. A notre connaissance, selon les informations qui nous sont parvenues,  seul, le parti sankariste a continué à publier des communiqués appelant à la résistance. Mentionnons cependant cette déclaration de Roch Marc Christian Kaboré, le candidat du MPP (Mouvement du Peuple pour le Progrès) citée l’AFP, un des favoris au Présidentielles, reprise par Libération du 20 septembre). Il se disait surpris du projet d’accord, regrettant alors de ne pas avoir pu en discuter mais surtout n’étant pas « en mesure de dire s’il allait lever ou non le mot d’ordre de désobéissance civile ».

On peut supposer que la tête pensante du MPP,  Salif Diallo, qui a travaillé pour le Président Mahamadou Issoufou du Niger, a, de son côté,  influencé joué de ses liens avec lui pour qu’il se prononce fermement contre l’accord. Nous manquons cependant d’informations plus précises sur ce qu’ont été les attitudes des uns et des autres.

De son côté, le PCRV (parti communiste révolution voltaïque) semble cette fois ne pas s’être laissé  déborder. Ce parti était passé à côté de l’insurrection des 30 et 31 octobre, la situation n’était pour eux pas mure, l’alternative ne leur semblant pas prête. Ils avaient appelé, avec de nombreuses organisations de la société civile, à manifester pour demander une transition civile, dénonçant un coup d’Etat et certains militants avaient même déployé à cette occasion une banderole appelant à une insurrection populaire armée. Cette fois, à travers les organisations syndicales, et la CCVC (Coalition contre le vie chère) sur lesquels leurs militants ont une influence prépondérante, ils ont immédiatement appelé à la résistance et pris les dispositions pour.

Si le Burkina continue dans une voie progressiste, voire un processus révolutionnaire, le PCRV aura un rôle à jouer. Il s’était opposé à la révolution dirigée par Sankara, malgré les avances que Thomas Sankara à leurs dirigeants pour se joindre à la Révolution.  Le PCRV acceptera-t-il cette fois d’aller dans le même sens que les autres forces de gauche, ou continuera-t-il dans son attitude sectaire de contestation systématique? Dans ce cas sa force de nuisance pourrait être importante, compte tenu de son influence sur une partie de la société civile.

Un peuple uni, fier, digne et courageux… Thomas Sankara avait raison

La situation politique s’est donc éclaircie. La voie parait désormais libre pour que  le peuple burkinabè puisse choisir en toute sérénité ses représentants. Bien sur, les ennemis de la Transition tenteront peut-être encore des entreprises de déstabilisation. Mais la Transition est plus solide, ses institutions plus fortes. Gilbert Diendéré fait partie des personnes dont les avoirs sont bloqués par la justice. Les Chefs militaires n’ont pas osé l’arrêter, espérons que la justice ne tarde pas à le faire.

Encore une fois, ce peuple uni, fier, digne et courageux donne l’exemple à l’Afrique, et au monde entier. Il vient de démontrer qu’aucun adversaire n’est invincible si le peuple est uni. ll n’est pas inéluctable que les institutions internationales, comme la C EDEAO, que des pays comme la France se permettent de dicter en Afrique la voie à suivre.

Beaucoup ont raillé et raillent encore ce qu’ils appellent le « populisme » de Thomas Sankara. Effectivement Thomas Sankara ne tarissait pas d’éloge pour son peuple. Ce mot traverse ses discours, ses interviews, sa pensée, sa vision politique. Ceux qui moquent cette confiance devront retenir leurs rires hautains et méprisants. Ce sont ceux que l’on retrouve aux côtés des institutions internationales comme la CEE, la CEDEAO, le FMI, la Banque Mondiale… Le peuple du Burkina lui sait reconnaitre ceux qui sont de son côté, lui qui ne cesse de se revendiquer héritier de Thomas Sankara. Oui le peuple mérite d’être valorisé. Il est le seul capable de se construire un avenir répondant à ses besoins.

Oui, Thomas Sankara avait raison.

Bruno Jaffré

Source : Médiapart

 

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RASSEMBLEMENT DEVANT L'AMBASSADE DU BURKINA FASO A PARIS Samedi 26 septembre 2015 à 18h00

24 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Histoire

RASSEMBLEMENT DEVANT L'AMBASSADE DU BURKINA FASO A PARIS  Samedi 26 septembre 2015 à 18h00

RASSEMBLEMENT

DEVANT L'AMBASSADE DU

BURKINA FASO A PARIS

 

Samedi 26 septembre 2015 à 18h00

 

159 Bld Haussmann , Paris 75008

Métro Saint Philippe du Roule

 

LE COLLECTIF CONTRE LA

CONFISCATION DE LA DEMOCRATIE

AU BURKINA FASO

VOUS APPELLE A SORTIR NOMBREUX POUR :

 

  • Dire non aux putschistes, à leurs commanditaires et leurs soutiens ;
  • Rendre hommage aux morts et aux victimes du coup d’état militaire ;
  • Soutenir les autorités de la transition et défendre les acquis de l’insurrection populaire.

 

VICTOIRE AU PEUPLE !

TOUT LE POUVOIR AU PEUPLE !

 

VIVE LA LUTTE HEROIQUE DU PEUPLE BURKINABE !

VIVE LA SOLIDARITE PANAFRICAINE !

VIVE LA SOLIDARITE DE LUTTE ENTRE LES PEUPLES !

 

 

Avec le soutien d’Afrohistorama

RASSEMBLEMENT DEVANT L'AMBASSADE DU BURKINA FASO A PARIS  Samedi 26 septembre 2015 à 18h00
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Communiqué de presse Citoyens pour la mémoire du Cameroun Comité pour la Mémoire

23 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Histoire

Communiqué de presse Citoyens pour la mémoire du Cameroun Comité pour la Mémoire
Communiqué de presse Citoyens pour la mémoire du Cameroun Comité pour la Mémoire
Communiqué de presse Citoyens pour la mémoire du Cameroun Comité pour la Mémoire

Communiqué de presse

Citoyens pour la mémoire du Cameroun

Comité pour la Mémoire

 

Nous avons appris avec tristesse le décès  à Paris du Professeur Kapet de Bana le 16 septembre dernier suite à une longue maladie.

Nous exprimons ici à toute la famille, ses proches ainsi qu’à tous les camerounais et Africains nos sincères condoléances.

Le Professeur Kapet de Bana a consacré toute sa vie à la lutte pour les libertés du peuple Africain et à son indépendance. A ce titre il rejoint le panthéon de notre mémoire commune.

En réaction à sa disparition, Citoyens pour la mémoire du Cameroun dont le but est d’honorer et célébrer la mémoire du Cameroun et de l’Afrique à réuni son Comité historique pour la mémoire aux fins de statuer sur la contribution de ses œuvres, ses combats pour une Afrique digne.

A l’issue de cette réunion extraordinaire, il a été décidé ce qui suit :

  • Considérant l’apport de ses œuvres pour l’Afrique;
  • Considérant son rôle dans l’indépendance du Cameroun ;
  • Considérant son rôle dans la construction du Panafricanisme et l’universalisme ;
  • Considérant son combat inlassable pour les droits de l’homme au Cameroun en particulier et en Afrique en général.

A compter du 23 septembre 2015 le professeur Kapet de Bana fait partie intégrante de l’histoire  mémorielle  du Cameroun et de l’Afrique.

Le CPMC (Citoyen pour la mémoire du Cameroun et tous ceux qui sont conscients du devenir de l’Afrique sont conviés à nous rejoindre pour la coordination des actions qui seront organisées à sa mémoire dès que possible.

Fait à Paris le 23 septembre 2015

Pour le Comité historique de la mémoire

Luc Banemeck

Président de Citoyens pour la mémoire du Cameroun

Correspondance : afrohistorama@gmail.com

http:// heros-et-martyrs-camerounais.overblog.com

 

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Images du pèlerinage à la Tombe de Mpodol Um Nyobe le père de l’indépendance camerounaise.

19 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Histoire

Images du pèlerinage à  la Tombe de Mpodol Um Nyobe le père de l’indépendance camerounaise.

 

Le CPMC (Citoyens pour la mémoire du Cameroun) remercie tous ceux qui ont pris de leur temps pour se rendre le 13 septembre 2015, pour se recueillir sur la tombe de cet illustre camerounais qui a sacrifié sa personne et sa famille pour notre indépendance. Grand remerciement à tous les inconnus venus des quatre coins du pays.

 

 

 

Images du pèlerinage à  la Tombe de Mpodol  Um Nyobe le père de l’indépendance camerounaise.
Images du pèlerinage à  la Tombe de Mpodol  Um Nyobe le père de l’indépendance camerounaise.
Images du pèlerinage à  la Tombe de Mpodol  Um Nyobe le père de l’indépendance camerounaise.
Images du pèlerinage à  la Tombe de Mpodol  Um Nyobe le père de l’indépendance camerounaise.
Images du pèlerinage à  la Tombe de Mpodol  Um Nyobe le père de l’indépendance camerounaise.

 

Cette année, le CPMC à  refait quelques travaux sur

la tombe pour qu’elle soit un peu présentable (Voir

photo). C'est aussi cela rendre justice à Notre père à tous.

 

 

 

La tombe avant les travaux

La tombe avant les travaux

La tombe après les travaux
La tombe après les travaux
La tombe après les travaux

La tombe après les travaux

 

Nous comptons faire plus pour l’année prochaine. Un

plan détaillé vous sera soumis très bientôt.

Si vous souhaitez faire partie de l’histoire,

rejoignez-nous  pour le 15 janvier 2015 à la place

Maquisard à Bafoussam pour notre compatriote

Ouandié Ernest.

 

L’histoire est marche !

 

Pour tout contact : cpmccameroun@gmail.com

 

Notre but : rendre justice à travares la mémoire.

Cpmc since 2010

 

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conférence le 25 septembre de 13h à 18h. Au palais Bourbon 126 rue de l’Université Paris 75007. Thème : Pour une alternance démocratique non violente et un développement durable.

16 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #démocratie

conférence  le 25 septembre de 13h à 18h. Au palais Bourbon 126 rue de l’Université Paris 75007. Thème : Pour une alternance démocratique non violente et un développement durable.

    L’association équité vous convie à la conférence  le 25 septembre de 13h à 18h.

 

    Au palais Bourbon 126 rue de l’Université

Paris 75007.

Thème : Pour une alternance démocratique non violente et un développement durable.

 

        Pour participer : Inscription avant le 21 septembre en renvoyant votre nom, prénoms, date de naissance.

 

Par SMS : 0668705877 ou par Email : clubequite@gmail.com

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Kapet de Bana... Upéciste, fondateur de la très prolifique Ligue camerounaise des droits de l'homme (LCDH) n’est plus.

16 Septembre 2015 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #Nécrologie

Kapet de Bana... Upéciste, fondateur de la très prolifique Ligue camerounaise des droits de l'homme (LCDH) n’est plus.
Kapet de Bana... Upéciste, fondateur de la très prolifique Ligue camerounaise des droits de l'homme (LCDH) n’est plus.

Kapet de Bana... Upéciste, fondateur de la très prolifique Ligue camerounaise des droits de l'homme (LCDH) n’est plus.

 

NÉCROLOGIE | Décès survenu mardi 15 septembre 2015 à 14h dans la région parisienne de l'infatigable panafricaniste Kapet de Bana... Upéciste, fondateur de la très prolifique Ligue camerounaise des droits de l'homme (LCDH), professeur d’Université, économiste, juriste comparatiste, sociologue, consultant en droits de l’Homme, ancien doyen de faculté de droit et des sciences économiques, Kapet de Bana était une bibliothèque vivante. Il a fait partie de la première délégation camerounaise à se rendre aux Nations Unies en 1961. Il a passé des années comme prisonnier politique en Guinée-Conakry. Il est de ceux qui ont vu pour la dernière fois à Genève le nationaliste Felix Roland Moumie avant son assassinat par l'agent français William Bechtel.

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