Audience du tribunal ce Vendredi 4 Mars 2016 à 8 heures au TGI de Pointe-à-Pitre : La République française a indemnisé les esclavagistes et non pas les esclaves. Et pourtant la Constitution de la République française prévoit le contraire.
Audience du tribunal ce Vendredi 4 Mars 2016 à 8 heures au TGI de Pointe-à-Pitre :
La République française a indemnisé les esclavagistes et non pas les esclaves. Et pourtant la Constitution de la République française prévoit le contraire.
L’article 5 du décret-loi du 27 avril 1848 et la loi du 30 avril 1849 prévoyant l’indemnisation des esclavagistes, ne sont pas conformes à la Constitution française. Audience du tribunal ce Vendredi 4 Mars 2016 à 8 heures au TGI de Pointe-à-Pitre.
Travailleurs, Peuple de Guadeloupe,
A la demande du LKP, de l’UGTG, de LA FONDATION FRANTZ-FANON, du COLLECTIF DE
L’OUEST DE SAINTE-ROSE ET ENVIRONS (COSE), une assignation a été déposée contre
L’ETAT FRANÇAIS le 05 mai 2015.
Notre requête demande au tribunal de :
- DESIGNER un collège d’économistes, d’historiens, de démographes et d’agronomes chargé de fournir tous les éléments d’appréciation du préjudice économique et social causé aux populations de Guadeloupe par les politiques criminelles de colonisation et de la mise en esclavage depuis 1626 ; ainsi que les éléments en vue d’une réforme foncière et agraire portant sur l’ensemble des propriétés d’origine criminelle, car issue des politiques criminelles de colonisation et de mise en esclavage en Guadeloupe ;
- CONDAMNER l’Etat français au paiement d’une provision de 200.000 € à chaque requérant afin de constituer un organe de travail dédié à l’étude et à l’évaluation du préjudice.
L’assignation s’accompagne de deux Questions Prioritaires de Constitutionnalité (Art.61-1 de la Constitution de la République française) qui démontre que l’article 5 du décret-loi du 27 avril 1848 et la loi du 30 avril 1849 prévoyant l’indemnisation des esclavagistes, ne sont pas conformes à la Constitution française.
Nous demandons au tribunal de transmettre nos deux QPC au Conseil Constitutionnel afin qu’il prononce l’abrogation des textes incriminés avec toutes les conséquences que cela suppose.
Après moult tergiversations, une audience se tiendra ce Vendredi 4 Mars 2016 à 08 heures au Tribunal de Grande Instance de Pointe-à-Pitre.
TRAVAYÈ – PÈP GWADLOUP – SE KONBA ANNOU – KONBA A PÈP GWADLOUP
Pourquoi la République française a-t-elle indemnisé les esclavagistes et non pas les esclaves, les seuls victimes de cette abomination ?
TOUS AU TRIBUNAL DE POINTE-A-PITRE
VENDREDI 04 MARS à 08 Heures
VANSÉ POU SAVÉ – VANSÉ POU FÈ MÉMWA MACHÉ POU FÈ KONSYANS VANSÉ
Par ELIE DAMOTA
les Etats Unis s’attendaient à ce qu’ISIS s’empare de Damas en octobre 2015
Un diplomate russe lance une bombe : les Etats Unis s’attendaient à ce qu’ISIS s’empare de Damas en octobre dernier.
Dans un article paru dans un journal britannique l’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni révèle que les puissances occidentales ont informé les Russes qu’ISIS capturerait Damas dès que les États-Unis auraient proclamé une zone d’exclusion aérienne.
Alexander Yakovenko, l’ambassadeur de Russie en Grande-Bretagne, a lancé une sorte de bombe lundi, bien que celle ci soit passée totalement inaperçue.
Dans un article de l’édition imprimée du London Evening Standard qui défendait la politique russe en Syrie, il a fait la révélation extraordinaire suivante :
« L’été dernier, nos partenaires occidentaux nous ont dit qu’en octobre Damas serait pris par l’IS (i.e. l’Etat islamique - AM). Nous ne savons pas ce qu’ils avaient l’intention de faire par la suite. Probablement, ils auraient fini par peindre les extrémistes en blanc et les auraient acceptés comme un état sunnite à cheval sur l’Irak et la Syrie ".
L’été - lorsque ces conversations entre les puissances occidentales et les Russes ont soi-disant eu lieu - a été le moment où les États-Unis étaient en discussion avec la Turquie et la Jordanie au sujet de la création d’une zone d’exclusion aérienne et de refuges sûrs en Syrie.
J’ai discuté dans cet article comment l’expression « zone d’exclusion aérienne » est aujourd’hui un simple euphémisme pour dire une campagne de bombardements américains.
Ce que Yakovenko est donc effectivement en train de dire c’est que les États-Unis planifiaient l’été dernier de lancer une campagne de bombardements visant à renverser le gouvernement de la Syrie, sachant parfaitement que cela se traduirait dès octobre par la victoire de l’Etat islamique et sa prise de Damas.
Russie Insider a déjà expliqué que c’était pour empêcher les États-Unis de proclamer une zone d’exclusion aérienne - en fait commencer une campagne de bombardements visant à renverser le gouvernement syrien - que la Russie était intervenue en Syrie.
Le fait que Yakovenko dise que les États-Unis aient dit aux Russes que ceci aboutirait à la capture de Damas par l’État islamique en octobre explique pourquoi les Russes ont estimé qu’ils devaient agir comme ils l’ont fait.
Yakovenko dit-il toutefois la vérité ?
La première chose à remarquer est que les gouvernements britannique et américain n’ont pas nié ce qu’il dit.
Ceci n’est toutefois pas concluant. Il est facile de voir pourquoi les gouvernements britannique et américain peuvent penser que, compte tenu de la nature incendiaire de ce que dit Yakovenko, le nier serait tout simplement donner à ses commentaires plus de publicité en les réfutant et que la meilleure approche était le silence.
S’il en est ainsi, alors le fait les commentaires de Yakovenko aient été presque entièrement ignorés montre cette approche a fonctionné.
Yakovenko a-il toutefois un grade assez élevé pour connaître les détails des discussions qui ont eu lieu cet été entre les Russes et les puissances occidentales, comme il le dit ?
La réponse à cette question est certainement oui.
Bien que Londres ne soit plus le poste diplomatique le plus important pour un ambassadeur russe en Europe occidentale, il reste une affectation importante, et tout fonctionnaire désigné pour être l’ambassadeur de la Russie en Grande-Bretagne est, par définition, un haut fonctionnaire dont Moscou s’assure qu’il est bien informé.
S’il y a eu des discussions du genre de ce que dit Yakovenko, il en aurait presque certainement été pleinement informé.
Ce que dit Yakovenko est également compatible avec les choses que nous connaissons.
Cet été - juste après avoir capturé Palmyre - l’État islamique avait le vent en poupe, ce qui rend plausible qu’il aurait pu atteindre Damas à l’automne.
L’armée syrienne avait pendant ce temps subi une succession de lourdes défaites, et avait été forcée de se retirer de la province d’Idlib.
Au vu de tout cela, dans le cadre d’une campagne de bombardements américains, il est plausible que les États-Unis aient dit durant l’été aux Russes que l’État islamique saisirait Damas en octobre.
En ce qui concerne les pourparlers des États Unis de mise en place d’une zone d’exclusion aérienne et de refuges sûrs, ce n’était un secret pour personne et ils ont été ouvertement reconnus.
Pourquoi cependant les Etats-Unis auraient-ils dit aux Russes qu’ils s’attendaient à ce que l’État islamique se saisisse de Damas en octobre ?
La réponse à cette question n’est pas difficile à faire.
Personne au début de l’été ne pensait qu’il y avait une chance quelconque pour que les Russes interviennent militairement en Syrie. Les États-Unis ont probablement pensé qu’il n’y avait aucun risque à informer Moscou de leurs plans militaires et de leurs conséquences vraisemblables.
Les États-Unis pensaient sans doute que la menace d’une campagne de bombardements conduisant à la saisie de Damas par l’État islamique effraierait Moscou et convaincrait les Russes de forcer Assad à se retirer, ce qui a été depuis toujours l’objectif des États-Unis.
Dans ce cas, les Etats-Unis ont sérieusement sous-estimé la résolution des Russes et leur volonté d’agir pour empêcher la réalisation de ce que les Etats-Unis menaçaient de faire.
Dans l’ensemble, la divulgation de Yakovenko a un sens, et est donc probablement vraie.
Cela montre à quel point la politique syrienne des États-Unis est devenue irresponsable.
Au moment même où les États-Unis faisaient semblant de combattre l’État islamique, ils se préparaient en fait à prendre des mesures dont ils savaient qu’elles faciliteraient sa victoire.
Même si cela a été conçu comme un jeu diplomatique, c’était une chose peu ordinaire à faire.
Les familles des victimes américaines de la terreur djihadiste se sentiraient sûrement trahies si elles étaient au courant de cela, alors qu’il n’est pas difficile d’imaginer la consternation et les récriminations à Washington lorsque les Russes ont de façon inattendue fait échec à la stratégie américaine en intervenant de la façon dont ils l’ont fait.
Quant au peuple de Damas - auquel ont été épargnés non seulement des bombardements américains, mais aussi d’être gouverné par l’État islamique - et aux peuples européens - qui auraient fait face à un flot de réfugiés beaucoup plus important si ce que Washington disait aux Russes était arrivé - ils ont tous deux raison d’être reconnaissants aux Russes d’avoir fait en sorte que les choses tournent autrement.
Alexandre Mercouris
16 février 2016
Traduction : CR, Comité Valmy
APPEL A LA RETRAITE DU PRESIDENT PAUL BIYA
CAMEROUN:PRÉSIDENTIELLE 2018
APPEL A LA RETRAITE DU
PRÉSIDENT PAUL BIYA
Monsieur le Président,
Par cette lettre, nous renouvelons le constat que durant votre long règne vous avez bâti avec hardiesse un système politique où tous vos compagnons avouent publiquement, à la veille de chaque élection présidentielle, leur incapacité à continuer votre œuvre. Par cet écrit, nous venons devant le peuple camerounais, partager votre tristesse face à la trahison dont se rendent coupables ceux qui, se réclamant de vous, se sont montrés incapables d’auréoler votre longue carrière de chef de l’Etat de succès tangibles qui auraient dû améliorer de façon indubitable la vie des camerounais par l’accomplissement de vos volontés politiques.
Monsieur le président, nous avons parlé de trahison, oui, nous en parlons ; d’autant plus que dans vos adresses à la nation, vous avez de façon déterminée, situé les responsabilités de vos collaborateurs dans les manquements que vous avez eu le doigté d’évoquer comme les causes de vos échecs : faut-il rappeler l’inertie du gouvernement et de la fonction publique que vous avez très souvent dénoncée et qui mine la réalisation de vos projets qui dorment dans les tiroirs ? Comme vous l’avez dit, « Trop de temps a été perdu » par vos collaborateurs et votre régime, « Trop d’efforts dépensés en pure perte » par notre peuple, la corruption de ceux qui se réclament de vous et que vous prétendez combattre vigoureusement, «continue de freiner » l’action de votre régime, «nos grands projets industriels et miniers ont marqués le pas » en raison de ce que « une certaine forme de routine ou d’inefficacité paraît s’être installée ». L’agriculture à laquelle vous avez associé l’élevage et la pêche devrait « générer de grands projets agro-industriels qui dorment dans les cartons depuis des années ».
Monsieur le président, nous voulons vous renouveler notre satisfaction parce que vous avez dit avec courage que : « les résultats obtenus n’ont pas été à la hauteur de nos attentes » trente quatre ans durant. C’est très certainement pour cela que vous vous êtes demandé si « nous sommes incapables de faire ce que d’autres pays comparables au nôtre ont fait ou sont entrain de faire ». Nous voulons donc reconnaître que vous avez fait ce que vous avez pu, même si ce que vous avez pu faire est très peu au regard des trente quatre années dont vous avez disposées en rusant avec notre peuple pour modifier la constitution de 1996 que, par votre serment, vous avez juré solennellement devant Dieu et devant les hommes de conserver, protéger et défendre. Par ce parjure du 14 avril 2008 vous avez convaincu notre peuple de votre ferme volonté de demeurer en fonction jusqu’à votre dernier souffle, très certainement par crainte des persécutions que vous avez infligées au président AHIDJO dont vous n’avez pas sécurisé la vie hors du palais. Face à ces angoisses, nous voulons vous exhorter à faire œuvre utile en rencontrant la classe politique de l’opposition et la société civile à l’effet de mettre en place un consensus politique visant à sécuriser votre fin de règne car nous rêvons de vous voir comme vos homologues ABDOU DIOUF, JERRY JOHN RAWLINGS , ALPHA OMAR KONARE , SAM NUJOMA et bien d’autres anciens chefs d’Etat libres dans leurs pays où ils vivent sans persécutions.
Monsieur le président, nous vous appelons donc à envisager de prendre votre retraite à la fin de ce mandat. Nous vous exhortons à ne pas céder aux sirènes de mauvais alois qui chantent pour que vous soyez leur couverture dans leurs entreprises de prédation. Nous vous appelons, en ces moments troublés par les laudateurs de toutes sortes, à mettre les militants de votre parti et tous vos collaborateurs face à leurs responsabilités et leurs consciences, afin que les ambitions inhibées et cachées se libèrent et s’expriment comme des volontés de poursuivre votre œuvre. Car comment pouvez-vous comprendre que personne parmi vos multiples collaborateurs et autres chanteurs de louanges à votre adresse, ne se propose de poursuivre votre œuvre au moment où vous devez aspirer à prendre votre repos ; faudrait-il que le peuple camerounais comprenne que trente quatre ans durant, vos collaborateurs n’ont rien appris de vous ?
Non ! Monsieur le président, nous avons bon espoir qu’en annonçant votre retraite dès la fin du mandat en cours vous donnerez à la vie politique du pays une grande énergie qui ne manquera pas de faire des élections présidentielles de 2018 un moment de renaissance de la nation camerounaise. Monsieur le président, nous vous appelons à envisager dès à présent votre retraite.
Fait à Douala vendredi le 05 février 2016
Netanyahou : Une tournée en Afrique annoncée en grande pompe
Bibi Netanyahou : Une tournée en Afrique annoncée en grande pompe pour des effets médiocres.
Annoncé en grande pompe, le voyage du chef du gouvernement israélien en Afrique pour la compétitivité économique.
Ce voyage permettrait, nous dit-on, de mettre à jour les rapports sociaux, économiques et culturels résultant de l’interaction entre
l’Afrique et Israël. Ces pays peuvent ainsi se rendre compte des cultures émergentes.
Binyamin Netanyahou a affirmé la nécessité d’entretenir désormais avec le continent africain des relations basées sur le partenariat et le respect. Mais avant de parler du respect des africains sur leur continent, il aurait mieux fait de respecter les africains-israeliens qui vivent dans l’Etat Hebreu.
Les destins des peuples sont étroitement liés, on ne peut se dissocier de celui de l’Afrique .
Comment Benyamin Netanyahou peut-il avoir la conscience tranquille ?
Abraham Mengistu (Israélien d’origine africaine) a été kidnappé par le Hamas depuis 2014. Jusqu’a ce jour, aucune nouvelle de lui. Coté gouvernement, silence de mort. Le gouvernement Netanyahou est un expert du bidouillage discursif. Nous sommes certains que s’il avait été un juif blanc, nous n’en serions pas arrivés à une telle situation.
Cette méthode passe par une technique des préjugés et propose une tactique des clichés qui relèvent d’un autre âge.
Nous sommes obliges de constater que les effets d’annonces ne seront assurément jamais à la hauteur des espérances.
SOURCE: http://www.feujn.org
FREE WEST PAPUA CAMPAIN 2016
Free West Papua Campaign
February 2016
Building on the momentum of our successes in 2015, the Campaign is looking forward to the year ahead with high hopes of what we can achieve together in the coming months. Our Global Call for Action is a simple way that everyone can help to make a difference, so please do get involved. Other news for January includes renewed support from the Solomon Islands PM and a new documentary from the Punks for West Papua that exposes Indonesia's secret genocide to a whole new audience