Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de afrohistorama.over-blog.com

La déportation du président élu Laurent Gbabgbo n’a pas eu l’effet escompté. Deux ans après la Côte d’ivoire demeure dans l’incertitude Totale.

28 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

La déportation du président élu Laurent Gbabgbo n’a pas eu l’effet escompté. Deux ans après la Côte d’ivoire demeure dans l’incertitude Totale.

Concentration2

La situation politique en Côte d’Ivoire, deux ans après la déportation du président Laurent GBAGBO à la Haye, continue de faire débat. Passé en effet, l’euphorie des premiers moments de colère savamment orchestrés par la France de Sarkozy, instrumentalisant un simple et banal contentieux postélectoral pour diaboliser un camps aux yeux de toute la communauté internationale, les observateurs avertis de la crise politique ivoirienne ne veulent plus se taire. A l’évidence, l’escroquerie morale opérée en Côte d’Ivoire en avril 2011 ne fait plus recette.

 

« Côte d’Ivoire : 10 ans d’erreurs françaises ! » Voilà l’important thème qui a réuni autour de Jean-Luc Pujo, animateur de la rencontre, Charles ONANA, journaliste d’investigation, auteur du livre : "Côte d’Ivoire le coup d’Etat", maître Jean Balan, avocat des victimes françaises des douloureux événements de 2004 à Bouaké,Abel NAKI, responsable du mouvement CRI-PANAFRICAIN, et Mme Mireille SAKI, auteur de: " La charte de l’impérialisme, une charte de la servitude ". Quatre invités importants donc ce samedi 25 mai 2013, dans la salle Loungue du Café le FALSTAFF, sis place de la Bastille à Paris, pour un 24ème café littéraire hyper-républicain.      

 

Ouvrant la série des interventions, le journaliste d’investigation Charles ONANA, a démontré avec beaucoup de dynamisme, les causes profondes de la haine des dirigeants politiques français envers Laurent GBAGBO, l’opposant historique arrivé au pouvoir alors que personne ne l’attendait à ce rendez-vous.       

 

 Pour lui, Laurent GBAGBO qui s’est positionné comme l’alternative politique à la fin du règne de Félix Houphouët Boigny,englué dans un système opaque de monopartisme et monolithique avec la France, tenait avant tout à imprimer sa marque sur son pays après toutes ces années de règne sans partage du PDCI, le parti de feu Houphouët Boigny.      

 

 L’hostilité des dirigeants français à l’égard de Laurent GBAGBO est donc née du fait que fiévreux à l’idée de perdre les privilèges de la relation de proximité qu’ils vivaient avec Houphouët Boigny au lendemain du changement politique en Côte d’Ivoire, Ils ne voyaient pas d’un bon œil en effet, l’arrivée d’un dirigeant politique atypique qui réclamait la réécriture des principaux contrats économiques avec le colonisateur.    

 

 Et comme pour son malheur Laurent GBAGBO n’appartenait à "aucun réseau parisien", CHIRAC et plus tard SARKOZY ont refusé de laisser en place un dirigeant politique que personne ne cernait. Le journaliste Charles ONANA fera dès lors l’inventaire de la longue liste des artifices et autres prétextes fallacieux utilisés par la France: tentatives de coups d’état, rébellion, affaire Kieffer, bombardement militaire de Bouaké en 2004, pour renverser après 10 années d’harcèlement, Laurent GBAGBO le 11 avril 2011 à la suite du contentieux postélectoral qui l’a opposé à Ouattara Alassane.      

 

 LE CARNET DE ROUTE DE L’ARMEE FRANÇAISE…RENVERSER GBAGBO.

 

A la suite de Charles ONANA, maître Jean Balan, avocat des victimes françaises des douloureux événements de 2004 à Bouaké, dira d’emblée : "Ma conviction intime est qu’on voulait se débarrasser de GBAGBO Laurent…" Expliquant en effet les événements consécutifs à la tentative avortée du président Laurent GBAGBO de libérer son pays en 2004, le juriste fera noter que la fulgurance de la riposte française après la mort des soldats français à Bouaké : destruction à la hache des aéronefs ivoiriens, bombardement du palais présidentiel de Yamoussoukro et du Plateau, n’était rien d’autre qu’un scénario bien ficelé pour opérer un coup de force contre GBAGBO. Pour lui, la réalité est celle-ci : "Les soldats français tués en Côte d’Ivoire lors des événements de 2004 ont été sacrifiés…C’était le prétexte d’un coup d’Etat. C’est indiscutable. C’était le carnet de route de l’armée française…"          

 

L’avocat au barreau de Paris est d’autant plus convaincu qu’il ne comprend toujours pas les raisons pour lesquelles le dossier solide qu’il a constitué et qui identifie clairement la chaine de commandement dans cette affaire et met l’ex-ministre de la défense à l’époque des faits, Michelle Aliot Marie en cause a buté sur le refus de la justice française d’aller au bout des enquêtes. "J’accuse formellement Aliot Marie d’avoir menti. Je sais désormais qu’en France, il ya une catégorie d’hommes politiques qui sont très protégés" dira en conclusion, dépité, l’avocat des victimes.      

 

Pour sa part, Abel NAKI,  le responsable du CRI-PANAFRICAIN indiquera au public que la mobilisation des patriotes de la diaspora ne faiblira pas, "Parce que Laurent GBAGBO a gagné les élections en Côte d’Ivoire…" Qui plus est qu’il a été investit par le conseil constitutionnel. Cela devrait suffire poursuivra t-il, pour éteindre toute forme de contestation suscitée et nourrie par Sarkozy au profit de son ami Ouattara : "Le bombardement de la résidence du président Laurent GBAGBO par l’armée française où il se trouvait avec les membres de sa famille et certains de ses proches collaborateurs, s’identifie tout simplement à un coup d’Etat mais aussi à une tentative d’assassinat, comme ce fut le cas pour le guide de Jamahiriya Libyenne, le colonel Kadhafi."  Martèlera Abel NAKI, invitant les résistants Africains à une mobilisation constante pour la libération de Laurent GBAGBO.       

 

Mireille SAKI auteur du très documenté livre : " La charte de l’impérialisme, une charte de la servitude "quatrième oratrice du jour enfoncera le clou en dénonçant les pactes de servitudes abusivement appelés traités de coopération signés entre la France et certains pays Africains. S’appesantissant sur le cas de la Côte d’Ivoire, elle révélera que c’est le 19 février 1842 que la France conclura son premier traité avec la Côte d’Ivoire. Une situation qui montre clairement que depuis cette date, la Côte d’Ivoire est sous tutelle de la France. "La France n’est pas prête à quitter la

CPI / un avocat attaque: " LA CPI N’A RIEN DE SERIEUX ET DE SOLIDE CONTRE GBAGBO …"

 

Côte d’Ivoire de sitôt…" dénoncera t-elle. Aussi, invitera- elle la nouvelle génération à poser sereinement le diagnostic de cette situation pour en tirer les conclusions les plus utiles.      

 

Pour finir, les uns et les autres ont appelé à la libération du président Laurent GBAGBO injustement détenu à la Haye. A cet effet, et devant le retard dans le verdict de l’audience de confirmation des charges. Maître Norbert Tricaud, conseil du Sénateur Jean Pierre Bemba, détenu également à la Haye dénoncera le manque de sérieux dans les accusations portées contre le président Laurent GBAGBO. En grand connaisseur des rouages de la CPI, il dira : "Dans l’affaire GBAGBO contre le procureur, l’accusation s’est ridiculisée. La nullité des preuves et autres documents comme la vidéo du Kenya attribuée aux partisans de GBAGBO montre bien qu’il n’y a rien de sérieux et de solide  contre GBAGBO. Ce qui se passe à la Haye n’est pas le procès de Laurent GBAGBO mais celui de la CPI. L’objectif de toute cette agitation c’est qu’ils veulent tout simplement liquider politiquement Laurent GBAGBO…" clamera l’avocat du dirigeant Congolais. 

 

Par Augustin Djédjé

Lire la suite

La CPI (Cour pénale internationale accusée par la plus haute juridiction Africaine (Union Africaine) d’organisation raciste soutenue par des Africains esclaves de maison.

28 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

La CPI (Cour pénale internationale accusée par la plus haute juridiction Africaine (Union Africaine) d’organisation raciste  soutenue par des Africains esclaves de maison.

President-Ethiopien.jpg

La CPI mène une sorte de chasse raciale envers les Africains. Déclaration du président en exercice de l'Union Africaine (UA), le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn

 

La Cour pénale internationale (CPI) mène une sorte de chasse raciale en ne poursuivant que des Africains, a affirmé lundi le président en exercice de l'Union africaine (UA), le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, après la clôture du sommet des chefs d'Etat de l'organisation à Addis Abeba.

Lors de la création de la CPI, l'objectif était d'éviter toute sorte d'impunité, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale, a-t-il déclaré, à l'issue d'un sommet qui a réclamé le transfert à la justice kényane des poursuites engagées par la CPI contre les président et vice-président kényans, pour crimes contre l'humanité.

Les dirigeants africains ne comprennent pas les poursuites contre ces présidents (les deux chefs de l'exécutif kényan), je pense donc que la CPI doit bien voir qu'elle ne devrait pas pourchasser des Africains, a-t-il poursuivi devant la presse.

Uhuru Kenyatta et William Ruto, élus respectivement en mars président et vice-président du Kenya, sont poursuivis par la CPI pour leur rôle présumé dans l'organisation des terribles violences ayant suivi le scrutin présidentiel de décembre 2007 au Kenya.

Ces violences s'étaient rapidement muées en affrontements entre communautés, accompagnés de meurtres brutaux, viols et mutilations, faisant plus de 1.000 morts et des centaines de milliers de déplacés en quelques semaines.

Le procès d'Uhuru Kenyatta doit commencer le 9 juillet à La Haye, siège de la CPI. Celui de William Ruto aurait dû débuter ce mardi, mais a été reporté sine die début mai.

99% des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela, a poursuivi le Premier ministre éthiopien.

Depuis sa création, la CPI a en fait inculpé une trentaine de personnes, tous des Africains, pour des crimes survenus dans huit pays d'Afrique (République démocratique du Congo, Centrafrique, Ouganda, Soudan (Darfour), Kenya, Libye, Côte d'Ivoire, Mali).

Mais les enquêtes ouvertes en RDC, Centrafrique, Mali et Ouganda l'ont été à la demande des Etats concernés, parties au Statut de Rome, fondateur de la CPI. Les affaires concernant le Darfour et la Libye - non signataires - l'ont été à la demande du Conseil de sécurité de l'ONU, tandis que le procureur de la CPI s'est autosaisi sur les dossiers kényan et ivoirien.

La CPI avait autorisé en 2010 le procureur à engager des poursuites en raison de l'inaction des autorités kényanes en vue d'établir les principales responsabilités dans les violences post-électorales de fin 2007-début 2008.

Plusieurs chefs d'Etat africains ont récemment accusé la CPI de cibler exclusivement des Africains.


 


 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=8-pX8iS-oOc&feature=youtu.be

Lire la suite

Le Brésil convaincu du plan ferroviaire éthiopien le finance à hauteur de 1 milliard $.

28 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le Brésil convaincu du plan ferroviaire éthiopien le finance à hauteur de 1 milliard $.

L'Ethiopie, le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique et champion de la croissance africaine, négocie un financement d'un milliard $ auprès de la Banque de développement du Brésil pour la construction d’une voie ferrée devant établir une liaison avec le Sud Soudan.

L’accord de principe a été acquis après une rencontre entre la présidente brésilienne Dilma Rousseff et Hailemariam Desalegn premier ministre de l’Ethiopie (PIB 2011 : 30,25 milliards $, Population : 85 millions).

Les travaux de ce tronçon de 439 km seront confiés à l’entreprise brésilienne Andrade Gutierrez Participacoes SA. Le Brésil rejoint la Chine et la Turquie qui contribuent partiellement à la réalisation du plan ferroviaire éthiopien de 4744 km de lignes, estimé à 110,8 milliards de birrs (5,9 milliards $)

En facilitant la mobilité des personnes et en réduisant fortement les coûts logistiques, Ethiopie espère déclencher un boom économique à deux chiffres qui viendrait déjà conforter une croissance moyenne de 8,7% réalisé au cours des 5 dernières années.

Source : Agence Ecofin

Lire la suite

Le CAMEROUN est-il un pays du provisoire et de l’incertain ?

28 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le CAMEROUN  est-il un pays  du provisoire et  de l’incertain ?

Cameroon1


"Voila donc un sénat qui attend son président, mais entre temps nous sommes installés dans le provisoirement définitif, un vieillard de 95 ans pour remplacer un autre vieillard de 80 ans si jamais il y a vacance a la présidence de la république, et les Camerounais rêvent émerger en 2035.

A la Fecafoot, c'est la même cacophonie, un président de la Fecafoot définitivement dans le provisoire contre un entraineur provisoirement définitif qu'on refoule a l'aéroport alors que personne ne sait ou se trouve le coach provisoirement nommé pour être définitif dans le fictif.

Le Cameroun est un pays bizarre, et ces bizarreries finiront pas nous coincer dans un chaos suicidaire comme un volcan réveillé"

 

Réflexion de Laziz

Lire la suite

Syrie : Moscou regrette la levée de l’embargo de l’UE sur les armes pour les rebelles.

28 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Syrie : Moscou regrette la levée de l’embargo de l’UE sur les armes pour les rebelles.

Vladimir Putin

La Russie regrette la levée par l’UE de l’embargo sur les livraisons d’armes aux rebelles syriens, qui porte un "préjudice direct" aux efforts pour une conférence internationale, a déclaré mardi la diplomatie russe.
De son côté l’opposition a estimé que cette mesure était insuffisante et intervient "trop tard". "Il s’agit certainement d’un pas positif mais nous craignons qu’il ne soit insuffisant et qu’il intervienne trop tard", a regretté mardi un porte-parole de la Coalition nationale de l’opposition syrienne réunie à Istanbul.
La décision de Bruxelles de lever l’embargo "porte un préjudice direct à la possibilité d’organiser une conférence internationale", a dit le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, cité par l’agence Itar-Tass.
"L’embargo est levé en dépit de toutes les déclarations de l’UE en faveur d’un règlement basé sur la déclaration de Genève (de juin 2012), et en dépit de l’accord sur la nécessité d’organiser une conférence internationale sur la Syrie", a ajouté M. Riabkov.
"Cela va à l’encontre de la politique de l’UE elle-même", a-t-il ajouté.
"C’est une manifestation de deux poids-deux mesures", a déclaré ce responsable de la diplomatie russe.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi soir à Bruxelles de lever l’embargo sur les armes pour les rebelles syriens.
Les 27 ont cependant convenu de ne pas livrer d’armes aux rebelles pour l’instant, pour ne pas nuire aux efforts de règlement politique.
L’initiative d’une nouvelle conférence internationale baptisée Genève-2 et rassemblant notamment représentants du gouvernement syrien et de l’opposition a été lancée début mai par les responsables des diplomaties russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry.
La question était au centre de nouveaux entretiens lundi soir à Paris entre le secrétaire d’Etat américain et le ministre russe, dont le pays est le principal soutien du régime de Damas.

Source : http://www.assawra.info

Lire la suite

Le panafricanisme, selon Edem Kodjo.

27 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le panafricanisme, selon Edem Kodjo

EDEM-KODJO_0.jpg

 

La marche du monde à Addis Abeba en Ethiopie, à l’occasion des 50 ans de la création de l’OUA.

La création de l’OUA, c’est le triomphe de l’empereur Haïlé Sélassié, c’est lui l’auteur du compromis entre les différents dirigeants africains de l’époque, car tous ne partageaient pas la vision de Kwame Nkrumah, le père fondateur du panafricanisme.

Pour évoquer le panafricanisme, l’idéologie la plus marquante du XXème siècle en Afrique, j’ai le plaisir de recevoir un homme dont les engagements successifs ont prouvé sa foi en l’Afrique, sa foi en l’unité de l’Afrique et sa foi en Dieu.

Ecouter la suite…

http://www.rfi.fr/emission/20130525-2-le-panafricanisme-selon-edem-kodjo

 

Par Valérie Nivelon

Source :RFI 

 

Lire la suite

Cameroun: Guerre pour le contôle de la Fécafoot . Le gouvernement camerounais annule la mascarade électorale soit disant pour raison de sécurité.

27 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun: Guerre pour le contôle de la Fécafoot . Le gouvernement camerounais annule la mascarade électorale soit disant pour raison de sécurité.


Il est un peu plus de 10 heures, ce samedi, 25 mai 2013 au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) au quartier Tsinga, à Yaoundé. Comme d’habitude, la Tour affiche fier allure. Il fait beau temps, et l’atmosphère est calme. Dehors, quelques véhicules sont garés. A l’entrée, un groupe d’hommes de média observe. L’on chuchote. « Il parait qu’il n’y a rien au Mont Febe. On demande d’attendre ici à la Fédé », peut-t-on entendre. Des membres de l’assemblée générale élective de la Fécafoot, venus des dix régions, arrivent progressivement. Dans la cour, des petits groupes se sont formés. « Nous sommes venus récupérer nos frais de transport et nos rentrons chez nous », confie un des délégués.

siege-Fecafoot-yaounde.jpg
                                                   Calme plat au portail…

Quelques heures plus tard, Iya Mohammed fait son arrivée. Souriant et l’air visiblement serein, le président sortant de l’instance échange des poignées de main avec des membres. Dans l’après-midi, un communiqué est rendu public. « L’assemblée générale élective prévue ce jour, 25 mai 2013, à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé, n’a pu se tenir en raison de problèmes de sécurité évoqués par le gouvernement », lit-on. La veille en effet, les autorités camerounaises avaient demandé au président de la Fécafoot de sursoir à la tenue de l’assemblée générale de l’instance, invoquant le climat de « haute tension » qui entoure l’élection à la présidence de la Fécafoot.

Peu après, à la Fécafoot, Iya Mohammed a organisé une consultation avec les membres de ladite assemblée générale, en présence du représentant de la Caf et de la Fifa dans l’optique de saisir l’instance faîtière du football mondial, aux fins d’amener le gouvernement camerounais à expliquer la nécessité du report de l’élection. Mais, « les délégués de l’assemblée générale, à l’unanimité, ont jugé inopportune cette démarche », dans la mesure où, la décision avait déjà été rendue publique, au cours d’un journal télévisé diffusé par la chaîne de télévision à capitaux publics, la Crtv.

Iya-Mohammed-au-Siege-de-la-Fecafoot.jpg
Arrivée de Iya au siège de la Fecafoot

A la Fécafoot, personne n’a voulu faire de commentaire. Aucune information au sujet de la prochaine assemblée générale. Dans l’opinion, l’on s’interroge : est-ce la fin du règne de l’équipe Iya Mohammed ? Est-ce le début d’une nouvelle ère du football camerounais ? Quelle sera la réaction de la Fécafoot ? Des réponses, on en aura certainement dans les prochains jours.

Par Arthur Wandji 

Source: Togui.com

 

Lire la suite

Le Brésil annonce officiellement l’annulation de la dette (900 millions de dollars) de 12 pays africains.

27 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le Brésil annonce officiellement l’annulation de la dette (900 millions de dollars) de 12 pays africains.

presidente-du-bresil.jpg

 

       La présidence brésilienne a annoncé samedi à Addis Abeba l’annulation de 900 millions de dollars de dettes de 12 pays africains, en marge des célébrations du cinquantenaire de l’unité africaine. 

Avoir des relations spéciales avec l’Afrique, c’est stratégique pour la politique étrangère brésilienne, a expliqué à la presse le porte-parole de la présidente Dilma Rousseff, Thomas Traumann.

Les deux principaux bénéficiaires de cette mesure seront le Congo (Brazzaville), avec 352 millions de dollars de dettes annulées, et la Tanzanie (237 millions USD), a-t-il précisé.

Parmi les autres pays concernés figurent la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la République démocratique du Congo ainsi que Sao Tomé et Principe.

M. Traumann a expliqué que la mesure était destinée à dynamiser les relations économiques entre le Brésil et l’Afrique, continent qui affiche actuellement l’une des plus fortes croissances économiques au monde.

La participation de Mme Rousseff au cinquantenaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), remplacée depuis 2002 par l’Union africaine et basée à Addis Abeba, constitue son troisième déplacement sur le continent en trois mois.

Prennent également part aux festivités du cinquantenaire le président français François Hollande, le secrétaire d’Etat américain John Kerry, le vice-Premier ministre chinois Wang Yang et le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon.

Selon le gouvernement brésilien, les échanges commerciaux entre le Brésil et le continent africain ont été de quelque 25 milliards de dollars en 2012.

Source :Œil d’Afrique

 

Lire la suite

LA GUERRE POLITIQUE DANS LE NOUN : L’Imam des Bamoun de France pourrait être un homme très dangereux

24 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

LA GUERRE POLITIQUE DANS LE NOUN :

L’Imam des Bamoun de France pourrait être un homme très dangereux

iman-Nsangou.jpg

 

 

Le Site Camer.be a publié le 21 mai 2013 une  vidéo-interview (http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Kvae1rOxkCA) d’un certain M. Nsangou Mamouda qui s’est présenté comme étant l’Imam de la Communauté bamoun en France.

C’était un film à ne pas rater qui d’ailleurs a été relayé par plusieurs autres Sites.

Loin d’être un documentaire de détente, la séquence qui dure une dizaine de minute révèle l’attitude d’un homme dont l’expression a exprimé toute la haine qu’un être humain, qui plus est, un prétendu apôtre du prophète Mahomet,  peut vouer à un autre.

On a vu un homme portant une barbe plus fournie que celle de feu Ben Laden, le visage déformé par des rictus maléfiques, s’emporter lorsque l’interviewer a évoqué la mésentente entre le Sultan-roi des Bamoun et le Dr Adamou Ndam Njoya, Maire de la ville de Foumban.

Les éclats assassins de ses yeux étaient aussi parlants que le venin que refermaient ses paroles à l’endroit de « Ndam Njoya » qu’il a traité de destructeur du peuple bamoun. « Pourtant c’est bien ce peuple qui l’a toujours élu, s’est étonné le reporter de Camer.be ». « Cet homme n’est pas élu, a rétorqué véhémentement l’Imam, Il truque les élections dans le Noun… ».

Vous faisant fi de toutes les obscénités que M, Nsangou Mamouda a vociféré par la suite, nous avons essayé d’en savoir plus sur ce prétendu homme de Dieu qui a une aussi immense de provisions de haine en lui.  

À cette époque où les pays africains de Sud du Sahara redoutent fortement la pénétration d’un islam radical, surtout le Cameroun dont le Boko Haram campe devant la porte, de tels individus sont à surveiller de très près.

Il est certes vrai, la liberté d’expression en vigueur au Cameroun depuis deux décennies donne le droit à chaque citoyen d’exprimer librement ses opinions politiques.

Tout en reconnaissant les nombreuses dérives qu’enregistre notre apprentissage de la démocratie, félicitons-nous de n’avoir jamais atteint les extrémités qui pourraient nous faire basculer dans les guerres fratricides en cours dans nos pays voisins.

Jamais, depuis l’avènement du multipartisme dans notre pays, nous n’avons entendu un de nos compatriotes exprimer autant de haine vis-à-vis d’un autre à cause de leur divergence d’opinion.

En dépit des accrocs, embûches et entraves qui freinent l’avancée sereine de la démocratie au Cameroun, nos compatriotes qui s’impliquent dans la chose politique ont toujours eu ce réflexe d’avoir des retenues remarquables dans leurs différentes déclarations publiques. C’est peut-être ce qui nous vaut le privilège de livrer entre nous un combat politique plutôt pacifique.

Nous nous devons d’être extrêmement vigilants.

Si nous tenons à nous enorgueillir encore longtemps de la paix relative que nous avons pu préserver au Cameroun jusqu’aujourd’hui, méfions-nous de ces genres d’individus qui s’habillent en moine et prêchent la haine et la violence subséquente.

 Ils sont dangereux à ces postes délicats qu’ils occupent au sein d’une communauté lorsqu’ils  peuvent endoctriner des jeunes excédés par la dureté de la vie.

La divergence d’opinion politique entre M. Ibrahim Mbombo Njoya et M. Adamou Ndam Njoya ne date pas d’hier, même si elle aboutit quelques fois à des violentes altercations plutôt éphémères entre leurs partisans.

  Jamais n’a-t-on entendu le Sultan-roi exprimer publiquement une haine aussi profonde à l’endroit de son cousin. Il en est de même du Maire de Foumban qui n’a toujours dénoncé que  la très forte implication politique du roi qui met son autorité et ses prérogatives de Chef traditionnel au service du parti au pouvoir.

La sortie médiatique de l’Imam bamoun de France ne semble pas être un fait de hasard.

Pourquoi a-t-il fallu qu’elle suive de quelques jours l’espoir de réconciliation entre les deux hommes que l’on a observé le mois dernier à l’occasion de la grande rencontre de Foumban ?

Se pourrait-il qu’il y ait des gens dans l’entourage du Sultan-roi qu’une telle situation de calme ne semble pas plaire ?

Se pourrait-il que ce soit ces mêmes personnes, flagorneuses auprès du roi,  qui le poussent à « débamouniser » systématiquement tout Bamoun qui montre ouvertement sa sympathie pour Adamou Ndam Njoya et l’UDC ?

Telles sont les questions qui nous ont poussés à chercher à en savoir plus sur la véritable personnalité de l’Imam Nsangou Mamouda de Paris.

L’homme est loin d’être un affabulateur ou un imposteur.

Il avait été nommé il y a presque deux décennies au poste d’Imam de la communauté bamoun de France par le Sultan-roi en personne, au même moment qu’un chef et une reine de la communauté. Tous trois avaient pour mission de veiller à la bonne harmonie spirituelle et sociale et à la fraternité entre les Bamoun de France.

Il faut souligner en passant que l’Imam Nsangou Mamouda ne doit pas sa nomination royale à sa bonne connaissance de l’enseignement coranique un subtilement décriée. Il ne doit d’ailleurs le simulacre de respect que les Bamoun lui donnent que grâce à celui qu’ils ont pour leur roi, par ricochet.

Il n’est secret pour personne, cette nomination au poste d’Imam de la communauté, il la doit à son feu père.

L’Imam Nsangou Mamouda est le fils aîné d’un ancien valet du roi Njimoluh Seidou, originaire du Njitet à Foumban, feu Nsangou Aboubakar, surnommé « Kbetkebou » pour sa bravoure. Au début des années quarante, le feu roi l’amena à Yaoundé et l’installa à côté de son palais du quartier Briquèterie à Yaoundé 

Comme notre fameux Imam déclare dans son interview, il est effectivement né à Yaoundé où il a grandi. Pendant toute son enfance, nul ne se souvient l’avoir jamais vu à Foumban sauf une ou deux fois pour quelques jours de vacances lorsqu’il était encore un adolescent.

À la mort de son père, son deuxième petit-frère fut désigné pour à leur parent ; ce que notre Imam ne lui a jamais pardonné et ne lui a jamais adressé le moindre mot depuis une trentaine d’années. La tension au sein de la famille est si grande qu’il a expédié le corps de sa mère décédée entre ses mains en France et n’a pas mis au Cameroun qu’il a quitté depuis plus de trente ans.

Pour exprimer  son mécontentement de n’avoir pas succéder à son père, Nsangou Mamouda quittera le Cameroun au début des années 70 pour se rendre à Bangui en RCA où il s’exercera au métier de boulanger. Plus tard, il se retrouvera à Libreville au Gabon d’où il partira pour la France.

Lorsque notre homme arrive en France à cette époque de vaches grasses, il manœuvre habilement et  obtient le statut de réfugié. Ensuite, il exerce de nombreux métiers pour joindre les deux bouts et se distingue au sein de la petite communauté en lisant quelques sourates à l’occasion de certains tristes événements.

Très opportuniste, il comprendra très vite que l’ouverture était d’un Islam dont les racines poussaient dans rapidement l’hexagone. Il emprunta virtuellement ce chemin qui lui paraissait plus lucratif.

Sa désignation plus tard au poste d’Imam des Bamoun de France par le Sultan-roi Ibrahim Mbombo Njoya fut un véritable sacre.

Très mercantiliste, cet homme qui n’a qu’un fils unique qu’il abandonna en RCA alors que l’enfant n’avait que deux ans et qu’il n’a jamais revu, a vu un nouveau filon dans la division politique que vivent les Bamoun à l’heure qu’il est. Lui qui, ayant opté pour la nationalité française n’a pas mis les pieds au Cameroun depuis trente-cinq ans, sait que la fortune est du côté de Paul Biya et du RDPC. Il a ses entrées à l’Ambassade du Cameroun, et même, a-t-il été reçu au Pavillon d’honneur de l’aéroport d’Orly par le président Paul Biya lors de son dernier séjour en terre Française.

L’Imam a déclaré haut et fort que le Sultan sera nommé Président du Sénat. Ne nourrirait-il pas le rêve que son roi le nommerait aussitôt Grand Imam du Sénat camerounais ?

Par Paul AYI                                                                  

 

 

Lire la suite

Cameroun : En images, la statue du général LECLERC un héros français décapitée à Douala par un nationaliste camerounais.

24 Mai 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

      Cameroun : En images, la statue du général LECLERC un héros français décapitée à Douala par un nationaliste camerounais.

André blaise Essama achève l’œuvre  du combattant Mboua Massok 

 

general-LECLERC.jpg

Avant

 

STATUE-DU-GRAL-LECLERC-DECAPITE.jpg

Après

 

ENFIN-CE-FAUX-G2N2RAL-EST-TOMBE.jpg

 

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 > >>