La Chronique de Mbmbog Ntohol
La Chronique de Mbmbog Ntohol
Alassane Dramane Ouattara président putschiste reconnu par la communauté internationale et non par la communauté Africaine.
Depuis janvier 2011 plusieurs président-dictateurs l’ont reconnu. C’est le cas du président à vie Abdoulaye Wade du Sénégal, le dictateur-président Blaise Compaoré du Burkina Faso vainqueur de la dernière élection présidentielle à 95,5% et du président dictateur du Nigéria Goodluck Jonathan, arrivée au pouvoir suite à la mort mystérieuse du président Yaradua et de Toumani Touré dictateur-éclairé président du Mali.
En dehors de ses quelques pays on doit aussi s’attendre à la reconnaissance de Alassane D. Outtara dans les prochains jours par une flopée de petits pays économiquement faibles surtout en Afrique de l’ouest (Benin, Togo, Niger etc..) qui parce qu’ils auront besoin des subsides de l’occident ont intérêts à vite reconnaître sans que la Nébuleuse en face la demande. Si on regarde bien, beaucoup de pays ne se bousculent pas devant la porte pour la reconnaissance de ce gouvernement qui est arrivée en place avec l’aide des chars d’un pays étranger.
L’Afrique compte 54 états « indépendants », si 5 vous reconnaissent et de surcroit de moindre valeur économiquement, votre pouvoir ne vaut absolument rien du tout. Si on pourra en obligé d’autres ceci n’aura qu’une valeur symbolique, et non réelle, car ce qui vient de se passer en Côte d’ivoire est une réouverture d’une blessure de 500 ans, qui était entrain de se ré-cicatriser depuis 50 ans. Pour tout Africain responsable et amoureux du continent c’est très difficile de Gober tout ceci.
Comme le rappelait Jerry Rawlings l’ancien président du Ghana : L'arrestation lundi du président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, de répétition de la tragédie de Patrice Lumumba en République démocratique du Congo en 1960.
Commentant les événements entourant l'arrestation de M. Gbagbo, le Président Rawlings a dit: «Cinquante ans plus tard, avec l'Afrique cherchant encore à tâtons la liberté et la justice, l'Afrique noire répète la tragédie de Patrice Lumumba, alors que juste à côté, nos compatriotes arabes se battent et meurent pour leur liberté."
«Jusqu’à quel point sommes-nous soumis ?», demande-t-il.
Il a déclaré: «La mauvaise gestion violente de l'arrestation de Gbagbo et des membres de sa famille, en particulier l'humiliation de sa femme par les forces rebelles, est un nouvel acte d'accusation à l’encontre de certains membres de la communauté internationale.»
Pourquoi les autres pays traînent les pieds pour reconnaître le pouvoir putschiste de Ouattara ?
Avant le putsch de Ouattara, les putschs du passé étaient initiés par les militaires du pays ou une rébellion interne soutenu souvent ou pas par les forces occultes et rétrogrades de l’occident, ce qui laissait croire à un problème interne au pays. Mais depuis le cas de la Côte d’Ivoire et de la Libye, on assiste à une nouvelle approche des relations politiques entre l’occident économiquement en banqueroute et L’Afrique future moteur de l’économie mondiale.
C’est-à-dire il suffit qu’un individu se lève un jour avec le soutien des pays occidentaux soit disant qu’il a gagné des élections qui sont reconnues par la Communauté internationale, et cette communauté internationale ayant des buts cachés engage une opération militaire pour déloger le président élu constitutionnellement.
Les pays Africains en cette année 2011 sont en danger s’ils ne le savent pas. Si les présidents ne se ressaisissent pas l’ensemble des pays risque de rentrer dans une instabilité sans fin, qui risque encore de compromettre le développement du continent pour plusieurs années.
Ouattara sera certainement reconnu par les pays qui n’ont que faire du progrès social de leur peuple en somme des dictatures où la constitution, on ne connait pas. Que celui du voisin soit bafoué c’est le dernier des soucis.
Heureusement que de plus en plus de nombreux pays en Afrique mettent l’accent sur la constitution et aimerait que cela serve d’exemple dans les autres.
J’appelle donc les pays Africains à ne pas reconnaître le putschiste Ouattara comme président. Pour plusieurs raisons :
1) On les a menti que la résolution du conseil de sécurité consistait à neutraliser les armes lourdes sur Abidjan, ils ont assisté au bombardement des supermarchés, les maisons de la radio et de la Télévision, le palais présidentiel et la population civile en utilisant même des gaz asphyxiants très toxiques.
2) On a renvoyé d’un revers de main toutes leurs proportions sur une sortie de crise pacifique sans effusion de sang.
3) On refait la même chose avec la Libye ou leurs propositions sont tournées en dérision.
4) La liste est longue.
Ce pendant L’UA a toujours une carte dans ces mains, si elle le veut l’utiliser, surtout si elle souhaite se faire respecter dans le futur.
Cette carte c’est le refus de reconnaître le putschiste Alassane D.Ouattara comme président de la Côte d’Ivoire. Si une grande majorité de pays arrivait à le faire, alors, cela relancerait son image auprès de la population Africaine qui l’assimile à un tonneau vide outil des occidentaux contre l’Afrique.
En revanche la reconnaissance d’Alassane Ouattara sonnerait la fin de l’UA et l’arrivée massive des forces étrangères sur le sol Africain, l’occupation de la Libye par les forces étrangères, la déstabilisation économique de L’Afrique du Nord et le bordel dans le reste des pays d’Afrique surtout francophone, où la constitution deviendrait un chiffon de papier ; A BON ENTENDEUR SALUT.