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Jean Paul Pougala : OPERATION AFRIQUE-2021 – APRES LA THEORIE, LE MOMENT DE LA PRATIQUE

29 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Jean Paul Pougala : OPERATION AFRIQUE-2021 – APRES LA THEORIE, LE MOMENT DE LA PRATIQUE
Pougala-copie-1

              Le 12 janvier 2011, je démarrais une aventure de 10 ans dénommée Afrique 2021, en publiant ce jour, le premier d’une série d’articles, prenant position sur les événements marquants de l’année 2011 en rapport avec le continent Afrique. Ce 12 janvier 2011, c’est la publication de mon éditorial de 4 pages sur la crise ivoirienne, suivront 7 éditoriaux sur la guerre en Lybie. Chaque article visait
deux objectifs principaux :
-       Déconstruire dans la tête des Africains une partie du mensonge qui a
servi à installer durablement l’injustifié, complexe d’infériorité, consolidé ensuite par les siècles de domination européenne.
-       Redonner la fierté aux Africains, faire rêver le continent africain aux propres africains.

J’avais ciblé les jeunes dans ce travail. Pourquoi les jeunes ? Parce que les personnes de ma génération avaient grandi, bercés par un refrain des parents que le patron Européen fouettait, de l’allégeance et la subalternité universelle à l’Européen, quoiqu’il arrive, quoi qu’il se passe. Aller donc vers ces personnes pour espérer le moindre changement de mentalité en Afrique, me semblait donc comme un Don Quichotte allant contre les moulins à vent. Et puis, il y a eu la
révolution dénommée « internet » sans laquelle mes écrits seraient restés comme tous les autres depuis 25 ans, aux oubliettes, en attente de l’énième censure de l’énième éditeur pour accepter de les publier. Et à la manœuvre pour distribuer mes points de vue, étaient les jeunes africains sur pratiquement tout le continent.

Après 12 mois, la première étape a été visiblement couronnée de succès et toujours plus d’Africains sont éveillés par mes écrits et ont pris conscience du fait que l’El-dorado c’est en Afrique et non ailleurs.
De tous les courriers que je reçois quotidiennement, ceux que j’adore le plus, sont très certainement ceux des jeunes qui me racontent que depuis qu’ils me lisent, ils ont abandonné l’idée de quitter l’Afrique, qu’ils ont compris que c’était stupide aller risquer de mourir dans la mer Méditerranée, en tentant la traversée vers l’Italie entassés à 100 sur une pirogue de 10 personnes. J’ai été particulièrement touché de recevoir de centaines de témoignages de jeunes m’annonçant après l’article sur le Palmier à Huile qu’ils se lançaient désormais dans la plantation, qui avec 2 hectares, qui avec 3. J’ai eu les larmes aux yeux lorsqu’après l’article intitulé : « voici comment l’Afrique va contrôler l’Europe », j’ai reçu de nombreux
témoignages venant des jeunes nés en Europe de parents africains qui me disaient qu’ils avaient tout simplement décidé de rentrer en Afrique, de retrouver le pays de leurs parents, pour faire partie de ceux-là qui iront à la conquête de l’Europe, cette fois-ci, non plus en pirogue, mais en protagonistes, en hommes et femmes d’affaires.

Oui, je voulais susciter ce genre de réactions, je voulais susciter ce genre d’enthousiasme chez nos jeunes. Et c’est pour éviter qu’on passe très facilement de l’enthousiasme au découragement que dès le début, j’avais prévu une deuxième étape, celle du concret, celle où on passe des mots aux faits, celle où on passe à la mise sur pied des voies et moyens pour faire de l’Afrique cette troisième puissance mondiale.

ETAPE 2
Lorsque dans un de mes articles, j’ai dit que l’Afrique deviendrait la troisième puissance du monde en 10 ans, certains ont cru qu’il s’agissait d’un vœu. Non, ce n’était pas un souhait, c’est un défi à relever. Et cette deuxième étape vise à tenir la main de nos jeunes pour faire d’eux des personnes innovantes, des créateurs de richesses, de vrais acteurs économiques sur la scène nationale d’abord et
internationale ensuite. Cela pourra faire sourire certains, mais c’est très sérieux. L’Afrique est en train de devenir riche, de toutes les façons. Ce que je tente de faire c’est d’orienter cette croissance vers un vrai progrès humain, vers une plus grande redistribution vers le bas du fruit de cette forte croissance. Afin que nous évitions les erreurs faites avant nous en Occident d’une société où les fruits de la prospérité, sont confisqués par une poignée d’individus qui exploitent jusqu’à l’os la masse qui n’a rien d’autre que l’illusion du bulletin de vote dans l’urne tous les 5 ans ou quelques grèves.

Je recherche des adultes, des professionnels, des personnes avec de l’expérience dans n’importe quel domaine, pour servir de mentor à ces jeunes qui me suivent au quotidien, pour servir de grande sœur ou de grand frère. Je cherche tous ceux qui sont convaincus de ma démarche et veulent donner gratuitement 1 ou 2 heures de leur temps par semaine pour épauler des jeunes de leur village, de leur ville ou de leur région de résidence.

Je suis convaincu que l’État, c’est chacun de nous, les dirigeants africains, c’est nous tous. Et qu’il est souvent trop facile de tout mettre sur le dos d’une hypothétique bande de « dirigeants africains » comme s’ils venaient de la planète Mercure. Les dirigeants sont ce que nous sommes. Si nous sommes vertueux et nous nous activons afin que notre entourage le soit, oui, même les dirigeants le seront, car ce sont ces mêmes personnes de l’entourage qui tôt ou tard auront une
responsabilité et ils appliqueront ce que nous aurons réussi à leur transmettre de notre vision du monde, de notre rêve de ce que nous voulons que notre Afrique soit. C’est donc dans nos petits gestes les plus anodins que nous construisons ou détruisons l’Afrique. Le dirigeant ne fera rien de spécialement différent de ce que nous faisons au quotidien. Si nous sommes avides, nous accepterons volontiers qu’ils le soient eux aussi. Si nous sommes des corruptibles, nous saurons tolérer des dirigeants corrompus. Si nous sommes des traitres de la cause africaine, nous serons indulgents pour des dirigeants déloyaux et perfides. Si nous compatissons dans la médiocrité, nous saurons trouver des excuses pour pardonner des dirigeants médiocres.
C’est le plus haut de cette vertu que vous portez en vous que je vous prie de vous joindre à moi pour qu’elle soit optimisée et transmise à nos jeunes, pour écrire nous-mêmes aujourd’hui, l’histoire que nos enfants liront demain.

VOTRE ADHESION EST NECESSAIRE

Afin de vérifier l’efficacité ou non d’une telle initiative, j’ai besoin de fédérer toutes les actions qui vont se mener. C’est pour cela que je vous demande de me communiquer votre adhésion avec les détails suivants :

Nom et Prénom :……………………………
Profession :……………………………
Adresse personnelle : ………………………..
Ville : ………………
Pays : ………..
Tel fixe, tel mobile : …………..
Email :…………….
Domaine de compétence :…………..
Disponibilité :……………….Heure(s)/semaine
Merci d’envoyer le contenu de votre adhésion à : afrique2021@gmail.com


 MON ROLE

Dans cette deuxième étape, mon rôle sera essentiellement de coordonner les adhésions des Grands frères et Grandes Sœurs et de les mettre en contact des jeunes dont le profile correspond au mieux au domaine de compétence. Par exemple, un Ingénieur agronome recevra plus de contacts des jeunes pratiquant l’agriculture dans sa zone de résidence.  Mais mon vrai travail sera plus visible dans la troisième étape. Qui est celle de porter ces jeunes à la conquête du monde.

ETAPE 3 : LA CONQUETE DU MONDE AVEC LES PRODUITS AFRICAINS
Tous les jeunes qui auront réussi à produire la richesse sur le plan local et national seront projetés vers l’international. L’Afrique a besoin des devises, de beaucoup de devises. Nous devons inverser la tendance des mauvaises habitudes de tout importer en Afrique. Nous devons avoir l’instinct d’exporter et non plus d’importer. Pour ce faire, nous jouerons sur les leviers à disposition. Par exemple, les accords avec la Chine permettent à bon nombre de pays africains d’exporter des produits manufacturés en Afrique vers le marché chinois sans droit de douane. Malheureusement, à ce jour, cette opportunité n‘est pas exploitée parce que la plupart des pays africains sont restés convaincus que les relations avec la Chine sont une copie de celles avec l’Union Européenne qui ne permet l’accès à son marché que pour les matières premières qui servent à son industrie et où le
citoyen africain Lamda ne peut pas rien faire. Nous agirons de manière à faire profiter ces jeunes de cette aubaine que beaucoup ignorent en les orientant dans tout le processus. L’autre levier c’est le projet Agoa qui permet d’exporter les produits manufacturés de certains pays éligibles de l’Afrique Subsaharienne vers les USA sans droit de douane. Encore là, cette opportunité est sous-exploitée, à cause toujours de l’ignorance. Pour l’Union Européenne, le marché est encore
bloqué comme celui des produits BIO, mais il ne va pas tarder à s’ouvrir, parce que comme dit dans mon article sur le contrôle de l’Europe par l’Afrique, les producteurs européens n’arrivent pas à satisfaire les demandes toujours croissantes en produits bio, alors que les Africains mangent naturellement BIO parce que le continent regorge les terres les plus fertiles au monde et qui n’ont donc pas besoin d’engrais chimiques pour produire.

Dans tous les 3 cas, des banques de données de clients possibles seront constituées, notamment avec l’aide des Africains dits de la diaspora, habitant ces 3 zones pour fournir à nos jeunes demain des cibles potentielles de leurs aventures commerciales à l’international. Car très souvent c’est la phase la plus difficile, celle de trouver un client au bout du monde. Et nous sommes capables de faire tout ce travail dans un esprit de volontariat et donc de gratuité totale dès
lors que l’idéale d’une Afrique prospère est bien établi.

L’UTILITE DES AFRICAINS D’AILLEURS

Les Africains d’Europe sont pour la plupart victimes d’une discrimination raciale qui les relègue au rang de la population la plus pauvre dans chacun des pays. Leurs enfants bâtent tous les records de désocialisation avec des conséquences évidentes sur les échecs scolaires, sur la délinquance juvénile : le taux d’Africains
dans les prisons européennes est anormalement élevé à la vue de leur surreprésentation par rapport à leur nombre dans la population totale. On leur a dit d’étudier. Ils l’ont fait et aujourd’hui ils sont bardés de diplômes de types, Bac +2, +3, +5, +7, +10 et ils ont tous quelque chose en commun : ils sont presque tous au chômage. Les plus courageux se sont reconvertis dans la sécurité pour les hommes, le ménage pour les femmes. Ils sont nombreux des avocats africains qui travaillent comme veilleurs de nuits en France, en Grande Bretagne, en Allemagne et aux USA. Ils ne sont pas à la bonne place, encore moins à nettoyer
les rues de Paris ou de New-York. Nous devons concevoir et orienter le progrès africain qui soit capable d’impliquer tous ses fils et filles d’ailleurs, exclus par racisme des processus économiques, politiques et administratifs de l’Occident où ils vivent, le plus souvent depuis des décennies. Ils peuvent être tout simplement mis au service de cette Afrique qui doit contrôler l’Europe, de cette Afrique qui doit aller à la conquête du monde. Et servir comme poste avancé du long bras de la nouvelle Afrique plus téméraire (qui n’a pas peur), de prendre sa place la tête haute  sur la scène mondiale.

Comment ? Nous créerons une synergie entre les jeunes africains qui sont
capables d’exporter et leurs frères et sœurs d’ailleurs qui seront leurs agents, leurs représentants et leurs succursales dans une ambiance de solidarité et d’honnêteté du village, dans le respect du culte de nos ancêtres. Chaque rue, chaque ville d’Europe doit faire l’objet d’une collecte systématique et méticuleuse d’informations au service des jeunes en Afrique, au sujet des besoins probables les plus variés qu’ils seront capables de satisfaire depuis le continent Africain. Chaque Africain doit être capable de se réinventer et de créer son propre rôle, sa propre mission dans cette nouvelle perspective de l’économie mondiale. Dans la limite du possible, tous seront suivis et orientés afin de rectifier les erreurs de parcours et permettre une conclusion heureuse de cette aventure d’un genre
nouveau.

Rien ne sera facile, on se moquera de nous à la première faille, mais au moins, même si nous échouons, cette fois-ci il restera la satisfaction que nous n’aurons plus été téléguidés, parce que nous serons en train de faire ce que nous aurons choisi de faire et non ce que les autres nous auront imposé comme le café, le cacao et la banane où notre rôle n’a toujours été limité que dans la plantation. Cette fois-ci, nous voulons choisir quoi faire dans la plantation et décider de comment le transformer hors de la plantation et choisir à qui le vendre en Afrique ou hors d’Afrique et à quel prix. Nous voulons et devons commencer à exister sur la scène mondiale, comme de vrais protagonistes économiques. C’est possible. Et c’est parce que notre jeunesse sera capable de remporter ce défi et compter sur la scène mondiale que les Africains seront véritablement respectés et pris au sérieux. Dans la misère, le respect des autres est seulement de façade, un simple exercice de témoignage de bonne éducation.

N.B : Tous ceux qui accepteront de participer à cette initiative sont supposés avoir lu l’essentiel de mes articles pour comprendre l’esprit de fierté africaine et de solidarité dans lequel cette initiative sera menée, où c’est le bénévolat qui prime, et où l’argent n’est pas roi. L’égoïsme et l’individualisme ont démontré leurs limites, tout au moins pour ce qui regarde l’Afrique. Nous voulons essayer autre chose, en mettant devant l’esprit de fraternité africaine, celle de nos ancêtres d’avant 1884 (année du braquage sur l’Afrique par les mercenaires de la Conférence de Berlin). C’est-à-dire, lorsqu’il n’existait pas de VOUS, mais seulement de TU pour tout le monde, lorsque le sage n’était pas celui qui faisait étalage de ses bouts de papiers appelés « diplômes », mais brillait par le partage de ses connaissances afin que tout le village en profite.

27/01/2012

Jean-Paul Pougala

www.pougala.org

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EDI-COLLOQUES vous invite: Création d’entreprise par les Africains en France

29 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

EDI-COLLOQUES vous invite: Création d’entreprise par les Africains en France 

Edicolloques.jpg

Entreprise, Diversité & Intégration (E.D.I)

Vous invite

Samedi, le 11 février 2012

De 13h45 a 18h

Au colloque

Thèmes abordés

-         La création d’entreprise

-         Le business plan

-         La croissance et gestion d’entreprise


 
 

 

Inscription en ligne sur : CLIQUEZ

ou

http://www.edi-colloques.org/index.php/inscription


Ou allez directement sur

                                                   www.edi-colloques.org   
                                                                         -          rubrique Colloque Entreprenariat (11/02/2012)

 

 

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Appel du CRI PANAFRICAIN: MOBILISATION GENERALE

27 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Dramane-tue-a-abidjan-et-se-pavane-a-Paris.jpg

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CAMEROUN : On vole son bébé dans un hôpital de Yaoundé et lui dit : tu dégages.

26 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

CAMEROUN : On vole son bébé dans un hôpital de Yaoundé et lui dit : tu dégages.

Mere-ayant-perdu-son-bebe.jpgVanessa Tchatchou, 17 ans


           Ce pays est-il donc dirigé par des monstres froids et sans cœur ?

Elle s’appel...le Vanessa Tchatchou, 17 ans, élève en classe de première. Cette ravissante jeune fille, orpheline de père est surtout mère d’un bébé qui lui a été volé 24h après sa naissance. Le nourrisson s’est volatilisé dans la couveuse de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso à Yaoundé. Un hôpital public !

Depuis 6 mois, Vanessa fait le siège de cet hôpital pour réclamer son enfant. Face à des escouades de gendarmes et policiers menaçants, elle résiste. Toute seule, cette mère blessée se bat avec la force du désespoir contre la grosse machine de l’hôpital de Ngousso, décidée à la broyer. Elle est insultée, violentée, intimidée, humiliée, affamée. Mais elle résiste.

Une chape d’indifférence quasi-générale entoure cette scabreuse affaire. Où sont les dirigeants de l’hôpital ? Où sont les autorités gouvernementales de ce pays ? Où sont les hommes politiques du pouvoir et de l’opposition ? Où est l’Eglise ? Où sont les Ong ? Où est la Commission des droits de l’homme ? Où sont les citoyens, tout simplement ? On dirait que les Camerounais ont perdu leur humanité.

Plus grave, où sont les femmes ? Elles qui sont habituées à soulever le kaba le 8 mars dans les bars mal famés de Mvog Ada, ont là, une occasion de soulever utilement leur kaba pour obliger les responsables de ce rapt à restituer le bébé.

Pouvons-nous rester indifférents à une injustice aussi grossière ? S’il vous plait, indignons-nous !

 

Par Jean-Bruno Tagne 

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Côte d’Ivoire : la CPI autorise le Procureur à ouvrir une enquête sur tous les crimes commis entre 2002 et 2010.

26 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Côte d’Ivoire : la CPI autorise le Procureur à ouvrir une enquête sur tous les crimes commis entre 2002 et 2010.

 

Desire TagroDuekoue

 

Le 3 octobre 2011, les juges de la troisième Chambre préliminaire de la Cour Pénale Internationale ont autorisé le Procureur à ouvrir une enquête sur les événements consécutifs à l’élection présidentielle ivoirienne de 2010. Les juges ont aussi demandé que leur soit transmise « toute information supplémentaire à sa disposition sur des crimes qui pourraient relever potentiellement de la compétence de la Cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010 » [1]. ! Cette demande ouvre la possibilité d’un examen de l’action de la force française Licorne par une juridiction internationale. 

L’association Survie transmettra prochainement un dossier au bureau du Procureur sur les exactions de l’armée française durant les désastreuses journées de novembre 2004. Dans cette perspective, toute information sur ces faits peut lui être transmise [2].

Membre de la Coalition Française pour la Cour Pénale Internationale (CFCPI), Survie s’est mobilisée pour la création de cet outil juridique, auquel nombre de personnalités politiques et militaires françaises étaient réticentes. Elle est souvent dépeinte comme une cour « pour juger les Africains » et comme un outil politique aux mains des grandes puissances, pour juger les leaders africains. En effet, les 7 situations ayant donné lieu à des enquêtes de la CPI se limitent à des pays d’Afrique et les 27 mandats d’arrêt et citations à comparaître délivrées jusqu’ici concernent exclusivement des Africains. Il faut saisir les opportunités pour qu’il en soit autrement et que la Cour exerce un contre-pouvoir sans soupçon de discrimination.

Combat-a-youpougon1.jpg  concentration3.jpg  crime6.jpg Massacre-a-la-residence-du-Chef-de-l-etat.jpg Duekue-1.JPG Les preuves ne manquent pas.

Une place particulière est laissée aux ONG dans le fonctionnement de la Cour. Contrairement à une idée très répandue, il n’est pas possible, pour une ONG de saisir ou de porter plainte devant la CPI. Le statut de Rome permet, en revanche, à une association comme Survie, de soumettre au Procureur des informations sur des faits relevant de la compétence de la Cour [3]. Sur la base des éléments transmis, il peut enquêter sur les faits concernés. Dans le cas contraire, le Procureur doit en aviser la source des informations [4], le plus souvent en argumentant.

Les éléments que Survie compte transmettre au Procureur de la CPI concernent un moment clé de la crise ivoirienne. Début novembre 2004, l’armée ivoirienne lance une offensive sur le nord du pays, sous le contrôle depuis deux ans d’une rébellion. Au cours de cette offensive, essentiellement aérienne, neuf soldats français de la force Licorne et un civil américain trouvent la mort dans un bombardement, le 6 novembre. Dès lors, c’est l’escalade : neutralisation des moyens militaires aériens ivoiriens et prise de contrôle de l’aéroport d’Abidjan par l’armée française, importantes manifestations contre l’armée française et exactions contre des expatriés. La prise de contrôle d’Abidjan par la force ! Licorne fera, en l’espace de quatre jours, plusieurs dizaines de morts ! parmi les civils ivoiriens. Les affrontements les plus importants ont eu lieu à l’aéroport d’Abidjan, devant la base militaire française de Port-Bouët, au niveau des ponts qui enjambent la lagune Ébrié, autour de l’hôtel Ivoire, mais aussi dans l’intérieur du pays, notamment à Duékoué.

Si le bilan chiffré – entre une vingtaine et une soixantaine de morts – de ces « quatre jours de feu » [5] de l’armée française reste sujet à controverse, les documents disponibles pour examiner les exactions commises ne manquent pas : un rapport [6] d’assistance fournie par l’Etat sud-africain à l’Etat de Côte d’Ivoire, d! eux reportages [7] diffusés par Canal Plus, articles d’enquête du Canard Enchaîné, une enquête [8] d’Amnesty International. Et les multiples contradictions relevées dans les déclarations successives du Ministère de la Défense français ! Les documents montrent en particulier les moyens disproportionnés employés par l’armée française face aux manifestants ivoiriens.

Malgré les demandes ivoiriennes, malgré les demandes de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, de la Ligue des Droits de l’Homme [9] et d’Amnesty International, malgré quatre propositions de résolution [10] visant à créer une commission d’enquête parlementaire, les autorités françaises sont ! restées sourdes aux demandes d’éclaircissements sur l’intervention française en Côte d’Ivoire. Interpellé par Amnesty International, le ministère de la Défense français avait répondu que le gouvernement ne demanderait pas de lui-même une enquête internationale indépendante, mais qu’il était disposé à collaborer si une telle enquête voyait le jour. Une enquête de la CPI pourrait être l’occasion de concrétiser enfin cette bonne foi.

Avec la reconnaissance de la compétence de la CPI en Côte d’Ivoire par Laurent Gbagbo, puis par Alassane Ouattara, la Cour pourrait donc être saisie de ces faits, si le procureur estime qu’il y a « une base raisonnable pour ouvrir une enquête ».

Au soir du 10 novembre, au cours d’un entretien télévisé [11], le premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, résuma sèchement la position française quant à une enquête sur les événements qui venaient de s’enchaîner en Côte d’Ivoire : «  On ne tue pas les soldats français sans que la riposte soit immédiate... ». Par cette démarche auprès du Procureur de la CPI, nous entendons faire prévaloir l’esprit de justice sur la loi du talion. Cette initiative s’inscrit dans la volonté acuité; de Survie de mettre fin à l’impunité; des crimes commis par l’armée française en Afrique.

Les informations transmises devront être le plus étayées possible. Ces informations peuvent évidemment aussi être adressées au Procureur par toute autre organisation qui entame une démarche similaire. Toute personne souhaitant transmettre à Survie des éléments (témoignages oraux, écrits, vidéos, photos, liste de victimes avec coordonnées, etc.) afin d’enrichir le dossier peut le faire : 

En cas de transmission d’éléments, il sera utile de préciser, notamment, les conditions d’anonymat, les moyens pour contacter les témoins éventuels et s’ils seraient prêts à témoigner. 

[1] Communiqué de presse de la CPI du 3 octobre 2011, La Chambre préliminaire III de la CPI autorise le Procureur à ouvrir une enquête en Côte d’Ivoire, ICC-CPI-20111003-PR730

[2] Survie ne souhaite pas avoir l’exclusivité d’une telle démarche. Les témoignages peuvent être adressés au Procureur par l’intermédiaire d’autres organisations

[3] Article 15.1 et 15.2 du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale

[4] Article 15.6

[5] Nom d’un documentaire, cf. infra

[6] Intitulé Rapport d’enquête sur les fusillades survenues en Côte d’Ivoire en novembre 2004

[7] Côte d’Ivoire : Quatre jours de feu, diffusé le 30/11/2004 et Le mardi noir de l’armée française, diffusé le 08/02/2005

[8] AFR 31/005/2006, Affrontements entre forces de maintien de la paix et civils : leçons à tirer, 19/09/2006

[9] Communiqué de presse commun de la FIDH et de la LDH du 30/11/2004

[10] Deux ont été déposées le 01/12/2004, les deux autres les 26/10/2005 et 12/07/2011

[11] Questions ouvertes, France 2, le 10/11/2004. Cet entretien est repris dans les Déclarations Officielles de politique étrangère du bulletin d’actualité du Ministère des Affaires Étrangères français du 15/11/2004

 

Contact presse :
Stéphanie Dubois de Prisque
chargée de communication
stephanie.duboisdeprisque@survie.org
01 44 61 03 25

Stéphanie Dubois de Prisque

Chargée de communication

stephanie.duboisdeprisque@survie.org

 

Association Survie

107, boulevard Magenta

75010 Paris

Tél : 01 44 61 03 25

Fax : 01 44 61 03 20

http://survie.org

 

 

 

 

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Les communications et les plaintes conformément à l’article 15 du Statut de Rome peuvent être envoyées à :

        Unité des informations et des éléments de preuve
        Bureau du Procureur 
        Boîte Postale 19519 
        2500 CM, La Haye
        Pays-Bas

        ou par courriel à otp.informationdesk@icc-cpi.int,
        ou par télécopie au +31 70 515 8555

Envoi des candidatures à un emploi 

        Envois des candidatures

        Merci de suivre les indications pour postuler 
        Courriel applications@icc-cpi.int 
        Fax. +31 (0)70 515 8553 
        Consulter les offres d'emploi

 

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Roger Milla : A un collaborateur de Sepp Blatter. «On ne parle pas ainsi du Cameroun !»

26 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

A un collaborateur de Sepp Blatter.  «On ne parle pas ainsi du Cameroun !»

 

Roger-Milla.jpgRoger Milla

       «Je ne suis pas dérangé de mon retrait de la FIFA. Par contre ce qui m’a outré, c’est que, quand j’en discutais avec Blatter, l’un de ses collaborateurs qui gèrent les fédérations m’a fait savoir que la Fécafoot est à l’image du Cameroun. J’ai failli le gifler ou même le massacrer, n’eut été la présence de Blatter. On ne parle pas ainsi du Cameroun ! », 

 

 

 

           Après avoir été écarté de la Commission de football de la Fédération internationale de football association FIFA, il a démissionné de son poste d’ambassadeur de la FIFA.

Roger Milla, ne fait plus partie de la Commission de football de la Fédération internationale de football association (Fifa).

Il a été informé que son contrat n’a pas été reconduit le 6 janvier 2012 par une lettre signée de Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa.
Dans la lettre, il est mentionné en objet : « Cessation de contrat avec la Commission de football ». Selon Jérôme Valcke, Roger Milla ne peut plus faire partie de la Commission football pour y avoir déjà passé beaucoup de temps. Il justifie donc l’éviction de l’ancien joueur du Tonnerre de Yaoundé en disant qu’il était question que Sepp Blatter, le président de la Fifa, réorganise les commissions.

Roger Milla n'est pas d'accord avec cette version, voilà  ce qu'il dit " En décembre 2011, je suis allé poser les problèmes du football camerounais à Sepp Blatter. Je lui ai parlé de toutes les magouilles que font les dirigeants de la Fécafoot. Quand Iya a été au courant, il a magouillé pour que je sois écarté. Mais, je n’en suis pas dérangé, car, je ne gagnais rien à la Fifa. Par contre, ce qui m’a outré, c’est que, quand j’en discutais avec Blatter, l’un de ses collaborateurs qui gèrent les fédérations m’a fait savoir que la Fécafoot est à l’image du Cameroun. J’ai failli le gifler ou même le massacrer, n’eut été la présence de Blatter. On ne parle pas ainsi du Cameroun ! »,

Après avoir été notifié de son départ, Milla dit avoir écrit à Blatter pour lui faire part de sa démission au titre d’ambassadeur de la Fifa. « J’ai renvoyé une lettre à Blatter pour lui dire merci, mais je lui ai demandé de me retirer le titre d’ambassadeur », indique Milla, à la Fifa depuis 16 ans

Source : NNews 

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Nigeria : Selon Luc Banemeck consultant en stratégie, Boko Haram n’est qu’un outil des groupes d’intérêts...

26 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Nigeria : Selon Luc Banemeck Consultant en stratégie, Boko Haram n’est qu’un outil des groupes d’intérêts qui écument le Nigéria.

  Luc-banemeck-copie-1.jpg Luc Banemeck, Strategist Consultant.

              Depuis plusieurs mois le Nigeria est rythmé dans son flan Nord-est par une vague d’attentats meurtriers attribués à Boko haram une organisation qualifiée d’islamiste et terroriste par les experts occidentaux.

Fondée en 2002 par Mohamed Yusuf, un Imam de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno cette organisation a déjà été citée par le passé dans plusieurs attentats meurtriers visant les commissariats de police, les casernes de l’armée, les gares, les hôtels, débits de boissons, bâtiments officiels et églises chrétiennes.

De l’avis d’experts Africains les choses ne sont pas aussi simples. La présentation occidentale est un calque des organisations moyen-orientales. Tout ceci ressemble plus à du copie coller que l’on nous a habitué dès que le problème de violence  dans cette région de l’Afrique fait son apparition.

Pour allez au fond du problème, nous devons absolument demander l’avis des experts Africains non-partisans. Pour ce faire, nous avons fait appel à notre spécialiste maison. Luc Banemeck consultant en Stratégie des organisations.

M. Ntohol: Pouvez-vous nous expliquer  les causes de la violence qui sévit aujourd’hui dans la partie  nord-est du Nigeria ?

Luc Banemeck : Tout d’abord je remercie l’opportunité qui m’est donné de pouvoir éclaircir aux lecteurs d’Afrohistorama, la situation qui de prime abord parait facile à comprendre. En accusant Boko Haram le gouvernement Nigérian peut rassurer les investisseurs et les populations. Ce qui ne veut pas dire que le responsable c’est Boko Haram. Pour mieux comprendre ces violences il faut revisiter l’histoire du Nigeria.

Le Nigeria est un pays complexe sur le plan institutionnel et démographique depuis son indépendance en 1960.

Le Nigéria est un pays d'Afrique occidentale. Le français et l'anglais ont le statut de langues officielles mais l’haoussa, le yorouba, l'ibo et le fulani sont aussi des langues utilisées. Les musulmans sont concentrés au Nord; dans les autres régions les populations de confession chrétienne ou animiste sont prépondérantes.

En 1960 lorsque le pays obtient son indépendance vis-à-vis de la grande Bretagne. Le pays est alors divisé en 3 régions disposant d'une large autonomie, compte 34 millions d'habitants et 250 différentes ethnies.

 Aujourd’hui le Nigeria compte 36 États et le territoire de la capitale fédérale Abuja ,162 millions d’habitants repartis sur 967 000 km². Donc en 50 ans d’existence, la population a été multipliée par  environ 5, les ressources aussi.

Sur le plan institutionnel et politique, de (1963-1965) La première constitution républicaine laisse le pays dans une relative stabilité. En revanche dès 1966 un coup d'État fomenté par différents groupes militaires amène au pouvoir le général Ironsi, d'origine Ibo, qui est assassiné quelques mois plus tard. Les meneurs de ce nouveau coup d'État accroissent le pouvoir du gouvernement fédéral et changent la subdivision du pays qui est désormais constitué de 12 États. Les Ibos, ethnie majoritaire de l'est du pays, sont alors victimes de représailles tribales sanglantes qui aboutissent en 1967 à la sécession de la république du Biafra. S'ensuit une terrible guerre (cf. Guerre du Biafra) qui s'achève par une capitulation des indépendantistes le 12 janvier 1970.

En 1975 un coup d'État, sans effusion de sang, amène Murtala Ramat Mohammed au pouvoir. Il promet un retour rapide à la démocratie, mais il est tué dans un coup d'État avorté et est remplacé par son second Olusegun Obasanjo. Une nouvelle constitution est établie en 1977 et les premières élections arrivent en 1979, gagnées par Shehu Shagari.

En 1983 un nouveau coup d'État replonge le pays sous la dictature du conseil militaire suprême. En 1993, après des élections annulées par le gouvernement militaire, le général Sani Abacha arrive à la tête de l'État. À sa mort soudaine en 1998, Abdulsalami Abubakar prend le pouvoir et rétablit la constitution de 1979. En 1999, les premières élections démocratiques depuis 16 ans sont gagnées par Olusegun Obasanjo, qui est réélu lors des turbulentes élections de 2003. En 2007 des élections une nouvelle fois agitées amènent au pouvoir le successeur désigné d'Olusegun Obasanjo : Umaru Yar'Adua.

Umaru Yar'Adua décède le 5 mai 2010 des suites de complications rénaux en Arabie saoudite. Goodluck Ebele Jonathan lui succède officiellement le 6 mai 2010.

A la lumière de ce que vous venez de lire, vous remarquerez que ce pays n’a de cesse connu que violences, coups militaires et dictatures depuis 1960.

Malgré cette violence le pays est devenu un géant de l’Afrique, grand producteur de pétrole et de plusieurs autres ressources qui composent l’essentiel à plus 70% des recettes financières. Et c’est exactement la répartition de ces revenus qui est le véritable problème du Nigeria et le principal enjeu des violences en cours. Tant que cette répartition  reste inégalitaire le Nigeria ne sera jamais en paix.

Donc  pour moi, allez chercher les raisons sur le plan religieux n’est que diversion. Et c’est en cela que l’analyse des panafricanistes diffère de celle des Africanistes occidentaux.

M. Ntohol : Selon vous la répartition inégalitaire des ressources du pays est la véritable matrice de toutes ces violences?

Luc Banemeck : Bien entendu, d’ailleurs il y a une violence permanente qui resurgit de temps à autres. La piraterie en haute mer dans le golfe de Guinée. Que revendiquent les pirates ? La répartition des richesses. Ils accusent le régime central d’Abuja de se servir des ressources sans retour en investissement localement.

 Depuis 1960, tous les régimes politiques qui se sont succédés au pouvoir n’ont agit que soit pour leur intérêt personnel, ethnique ou étrangers. Pas pour les intérêts des Nigérians. Ce qui a plongé la grande majorité de la population dans une misère sans nom. Lagos l’ancienne capitale est devenu un bidonville à ciel ouvert. Dans  ces conditions il ne faut pas sortir de la cuisse de Jupiter pour comprendre  le résultat d’une telle politique.

M. Ntohol : Si je comprends bien, Boko Haram est la conséquence de la situation de misère de la population Nigériane ?

Luc Banemeck : Exacte. D’ailleurs Le nom Boko Haram  qui provient à la fois de la langue haoussa et de l’arabe signifie mot à mot « Occidentalisation interdite » en d’autres mots non à l’occidentalisation du Nigeria parce que selon ses adeptes c’est la culture occidentale qui est à l’origine de cette misère qui mine le pays.

M.Ntohol : Quels sont les objectifs de ce mouvement ?

Luc Banemeck : Comme son nom l’indique, son objectif consiste à lutter contre l’occidentalisation du Nigeria. Cette lutte se manifeste par les attaques contre tous les symboles qui représentent cette culture coccidentale au Nigeria. L’église chrétienne étant le symbole le plus représentatif, d’où sa présence en ligne de mire.

En revanche l’attaque des forces de sécurité ne serait qu’un sous objectif participant  à l’accomplissement du but ultime sur le plan operationnel, à l’affaiblissement du pouvoir central et à l’instauration d’un régime politique qui permettra l’instauration de la culture Africaine et l’islam comme religion officielle.

Cette entreprise terroriste qu’on attribut à Boko Haram est totalement à la deshauteur de ce mouvement en raison de sa logistique actuelle. Ce qui veut dire si Boko Haram est peut-etre l’auteur, il y a absolument une main invisible opérant en parallèle en termes de facilitateur.

M. Ntohol : Si Boko haram est incapable de monter de telles opérations de grande envergure comme celles qui ont coutées la vie à plus 160 personnes dans le nord du Nigeria alors qui pourrait être derrière toute cette violence?

Luc Banemeck : Je pense à plusieurs groupes d’intérêts aux objectifs convergents.

-          Les militaires Nigérians.

 Depuis 1966 ils occupent les reines du pouvoir sans partage. Même si pendant un temps ils ont été absents à travers des hommes de pailles. Ils ont toujours contrôlés les leviers du pouvoir jusqu’en 2011.

Or depuis les Elections présidentielles de 2011, ils ont été les premiers perdants dans l’histoire démocratique en marche au Nigeria. Ils pourraient  très bien se servir de Boko Haram pour créer le chaos, déstabiliser le pays, et revenir en sauveur.

-          Les occidentaux, en tête les États-Unis.

On sait que la stratégie  dans le cadre du contrôle des ressources naturelles du Golfe de Guinée par les occidentaux  ne date pas d’aujourd’hui.  Alors un Nigeria affaibli  divisé serait du pain béni. Tandis qu’un Nigeria fort serait un handicap.

Comme Pour l’un ou l’autre groupe d’intérêts seul l’objectif compte et Boko Haram n’est un outil pouvant permettre d’atteindre ses objectifs à moyen et/ou long terme.

M. Ntohol : Pour vous Boko Haram n’est qu’un jouet dans les mains de ces groupes d’intérêts mafieux ?

Luc Banemeck : Tout à fait. Boko haram est pris dans le même engrenage qu’Al Qaeda. Nous avons très bien vu comment cette organisation a travaillé main dans la main avec l’OTAN en Libye. Pourquoi Boko Haram ne ferait-il pas la même chose au Nigeria. On ne change pas ce qui marche, on l’adapte.

Au Nigeria aujourd’hui existe trois forces en compétition :

- Les groupes d’intérêts locaux composés de :

  de militaires, les magnats du pétrole et les politiciens véreux.

  - Les groupes d’intérêts étranger composés de :

des compagnies pétrolières, des pays occidentaux comme les États-Unis qui sont a la recherche d’une base militaire pour leur Africom et du pétrole.

-Le groupes d’intérêts populaires composés de :

- Toutes les organisations « Zorro» revendiquant la répartition équilibrées des ressources du pays (Pirates du Golfe, Boko Haram etc.).

M. Ntohol : Comment en finir avec cette violence ?

Luc Banemeck : Il faut rééquilibrer la répartition des ressources naturelles du pays pour en finir avec cette violence. Le Nigeria a besoin d’un Nigérian exceptionnel capable de comprendre réellement les enjeux et les forces en présences. Mais j’ai peur que le gouvernement actuel du Nigeria s’enlise dans la répression ou la négociation avec Boko Haram en suivant l’avis des occidentaux. Si rien n’est fait j’ai peur pour l’avenir de la fédération du Nigéria.

A suivre…

Interview réalisé par M. Ntohol pour Afrihistorama.

 

 

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La Russie vend 36 avions d’appui feu Yak-130 à la Syrie.

25 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La Russie vend 36 avions d’appui feu Yak-130 à la Syrie

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Dernière génération  d'avions biplace capable d'effectuer aussi bien des missions de chasse légère, d'appui feu, de reconnaissance que d'entraînement.


        La presse atlantiste (OTAN) présente la Feuille de route adoptée par le Comité des ministres ad hoc de la Ligue arabe comme la solution consensuelle à la crise syrienne. Ce faisant, elle oublie tout ce qu’elle disait durant les dix mois précédents : il ne s’agit plus de remplacer une dictature par une démocratie, mais uniquement d’obtenir le départ d’un président alaouite et de le remplacer par une personnalité sunnite. Faut-il comprendre que les adversaires de la Syrie se contenteraient d’une victoire symbolique ou qu’ils poursuivent leur plan de destruction du pays en tentant par une nouvelle manoeuvre de provoquer un conflit confessionnel ?

Au-delà de ce revirement rhétorique, la question stratégique principale est la position de la Russie. Une partie de la presse relaie des propos attribués à un représentant du président Medvedev selon lesquels Moscou ne soutiendra pas plus loin le président el-Assad. Toutefois, cette dépêche de Reuters a été démentie après parution des journaux. Une autre partie de la presse insiste au contraire sur la vente de 36 avions Yakolev 130, pour 550 millions de dollars. Ces aéronefs peuvent être utilisés pour la formation de pilotes de chasse et, en situation réelle, comme appui-feu lors de combats au sol. L’importance de ce contrat témoigne à la fois du soutien apporté par Moscou à Damas, et de sa certitude que l’administration Assad durera assez longtemps pour l’honorer complètement.

Source : Reseau Voltaire

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Calixthe Beyala : Chaque jour qui passe prouve la grandeur du président Laurent Gbagbo.

25 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Calixthe Beyala : Chaque jour qui passe prouve la grandeur du président  Laurent Gbagbo.

Calixte1POUR QUELLES RAISONS LAURENT GBAGBO AURAIT-IL REFUSE LA PROPOSITION E OUATTARA D'UNE VIE EN LIBERTE EN CÔTE D'IVOIRE, AVEC ARGENT ET TOUT LE DECORUM ?


Selon des sources sûres, Ouattara aurait proposé à l'ancien Président Ivoirien LG, un deal, il y a de cela trois mois.
Celui-ci, aurait consisté à trouver un accord qui aurait permis à LG, de recouvrer la liberté, d'avoir des moyens substantiels pour vivre, avec la possibilité de se représenter aux élections présidentielles dans cinq ans. Mais que celui-ci aurait refusé.
Pourquoi ce refus ? me suis-je demandée, ébahie.
Après m'être creusée les méninges des heures durant, il m'est apparue clairement que L'Ivoirien avait décidé de sacrifier sa personne pour un idéal plus grand.
En effet, en grand historien, en grand politique, il a voulu donner à l'Afrique et aux nouvelles générations d'africains, l'opportunité de juger définitivement les rapports Nord-Sud, de condamner la Françafrique... de sortir enfin de ce labyrinthe des réseaux mafieux et autres qui détruisent le continent Africain.
Et quelle meilleure tribune aurait-il pu avoir que celle de la CPI, pour cette dénoncer ces malversations.
En tout cas, on ne peut que saluer son courage, son sens du sacrifice !
Chapeau l'artiste !!!!

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La délégation de l'ONU a été expulsée de Bani walid. « Ya kleb kteltou wledna » (bande de chiens vous avez tué nos enfants)

25 Janvier 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La délégation de l'ONU a été expulsée de Bani walid. « Ya kleb kteltou wledna » (bande de chiens vous avez tué nos enfants)

Colonel Kadhafi

Libye – La délégation de l'ONU a été expulsée par les jeunes et enfants de Bani walid (24 janvier 2012)

Selon Warfala El Odma, à Bani walid, deux filles ont été blessés suites aux affrontements d'hier par les éclats d'obus des armes anti-aérienne des rebelles. L'une des deux filles est blessée gravement.

Lors de l'invasion du siège des rebelles de Bani walid. Il a été trouvé des cartons de munitions portés le nom du Nato (Otan). Un cadeau de l'otan pour exterminer la population.

Hier, la délégation de l'organisation des Nations Unies qui était en déplacement à Bani walid, a été expulsée de la ville. Les jeunes et les enfants ont jeté des pierres et des chaussures sur leurs voitures et ils les ont insulté et injuriés en disant « Ya kleb kteltou wledna » (bande de chiens vous avez tué nos enfants). Les voitures de l'ONT ont quitté très vite la ville.

Source : ALGERIA ISP

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