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Ne touche pas à mon pays le Cameroun : Non au système Biya.

13 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Ne touche pas à mon pays le Cameroun : Non au système Biya.  

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Nous, de l’opposition, devons faire barrage à cette mascarade, à la machine Paul BIYA, le candidat du chômage, de la corruption, de la pauvreté, du mal vivre des Camerounais, du démantèlement des mœurs, le candidat contre les jeunes, les peuples du Cameroun, le CANDIDAT DE L’ARGENT. J'en appelle donc au rassemblement de tous les Camerounais pour chasser les ennemies du peuple, de la démocratie, du développement, en un mot, pour mettre hors de nuire les ennemies du Cameroun, notre pays qu’on aime tant.

 

Ne touche pas à mon pays le Cameroun : Non au système Biya

56 ans au pouvoir , c’est trop !!!

Nous remercions les 910 Camerounaises et Camerounais de France qui ont voté contre le système BIYA à l’élection Présidentielle du 9 octobre 2011. Ces Camerounais ont voté pour la Morale, les Institutions, l’Emploi, ils ont voté pour le rassemblement de toutes les forces de l’opposition autour d’un projet de transformation démocratique, économique et sociale.

Pour voter au Cameroun, et en particulier à Paris, il fallait du courage, de la patience, et probablement du civisme. Une organisation de l’élection dans l’improvisation : le cafouillage dans les Ambassades, l’impréparation du Gouvernement au sujet de la Loi sur le vote des Camerounais de l’étranger, le rôle ambigu d’Elecam… Il y a eu de grosses lacunes observées dans l’exécution des missions de la commission et, de façon générale dans le déroulement du processus électoral. Le résultat est calamiteux, par exemple le jour du scrutin à Paris, beaucoup de militants alimentaires du RDPC ont voté en tenue du parti avec la photo du candidat Paul BIYA, ce qui est contraire au code électoral, au bureau N°4, le vote a commencé sans la présence du président.

D’une manière générale, ELECAM a failli à sa mission, le système BIYA a encore gagné : des  électeurs votant en connaissant déjà les résultats ce qui est contraire à l'esprit du vote et pose une vraie question démocratique.  Il faudra revenir sur cette élection, d'autant que la critique la plus forte porte sur la sincérité du scrutin.  Diverses sources d'information signalent que plusieurs irrégularités ont été constatées au cours de l’élection présidentielle sur tout le territoire du Cameroun, dont les votes multiples, des électeurs qui se sont vus refuser le droit de vote parce qu'ils n'étaient inscrits sur la liste électorale, la mauvaise distribution des bulletins de vote etc.

L’élection camerounaise du 9 octobre 2011 ne s’est pas déroulée dans de bonnes conditions et qu'elle « manque de crédibilité ». Nous pouvons qualifier le scrutin de « mascarade ».

Paul BIYA et ses courtisans alimentaires sont responsables de ce gâchis démocratique.

A partir du lundi 10 octobre 2011, nous, de l’opposition, devons faire barrage à cette mascarade, à la machine Paul BIYA, le candidat du chômage, de la corruption, de la pauvreté, du mal vivre des Camerounais, du démantèlement des mœurs, le candidat contre les jeunes, les peuples du Cameroun, le CANDIDAT DE L’ARGENT.

Après vingt neuf ans de règne du système BIYA, le pays se cherche encore. Verrouillage du champ politique, une croissance économique qui peine à démarrer, une situation sociale asphyxiante, et malgré l’aisance financière (Le budget 2011 : 2571 milliards FCFA). Les politologues sont unanimes à dire que «passer plus de deux mandats à la tête de l’Etat serait exposé le pays à des risques majeurs». Ainsi donc, Paul BIYA n’a plus d’arguments à faire valoir. Son échec est patent.

Sans doute, les Camerounais auront de la compassion pour un pouvoir en fin de cycle. Mais, cela ne suffit pas pour apporter des solutions à des problèmes concrets auxquels le pays fait face. Un pays ne se gère pas par les émotions. Paul BIYA a-t-il les capacités physiques pouvant lui permettre de diriger pendant 7 années ? Peut-il encore gouverner le Cameroun ?  Il est clair que  la cause de ses longues absences au Cameroun – pèse lourdement sur la conduite des affaires.

Serait-il dans ce cas-là en mesure d’assurer les arbitrages que lui confère et exige sa fonction dans la phase cruciale que vit le pays en ce moment ?

Il est vrai que la question de la santé du Président BIYA a alimenté toutes sortes de spéculations, depuis son malaise à la finale de la coupe du Cameroun en 1997 et continue encore aujourd’hui, de nourrir  les dialogues au coin du feu.

La capacité physique d’un Président de la République en exercice ne relève pas du domaine du privé. Les Camerounais ont le droit d’en être informés. Mais dans un pays où même les affaires qui concernent directement les citoyens sont gérées dans l’opacité la plus totale, il n’est peut-être pas si étonnant que le secret soit si obstinément gardé concernant l’état de santé du chef de l’Etat. 

On pourrait chaque jour écrire un article sur les dérapages de Paul BIYA, sur les incohérences de ces annonces, aujourd’hui « les grandes ambitions », demain « les grandes réalisations », sur l'instabilité qu'il manifeste à chaque occasion, sur l'inquiétude ressentie par les Camerounais de devoir le garder encore sept ans, on pourrait, on pourrait...mais à quoi bon....

On pourrait tout aussi bien épiloguer sur les réactions de ses courtisans alimentaires, toutes plus ridicules les unes que les autres...mais à quoi bon...

Nous, de l’opposition, n'avons pas d'autres objectifs à poursuivre que de construire la mobilisation pour LIBERER le territoire et les Camerounais du joug du système BIYA, c’est-à-dire de la corruption, de l’ethnicisme, du racisme, des clans, du désordre, de l’impuissance ….. Nous devons mener les Camerounais vers la démocratie, le développement, la solidarité, l’unité.

Les Camerounais qui nous font confiance attendent cela de nous et ne nous pardonneraient pas, si nous faisions passer les intérêts partisans de quelques uns avant d'assurer la défense des plus faibles.

Pour construire l’alternative, pour construire un autre Cameroun, nous ne devons pas ACCEPTER LE RESULTAT de l’élection du 9 octobre 2011. Nous devons CONDAMNER avec énergie cette MASCARADE.

Pour la victoire du Cameroun et des peuples camerounais, nous demandons à chacun de se mobiliser, à chacun de convaincre de nouveaux Camerounais, à faire la pédagogie de la liberté, de la démocratie.

Le ridicule du système BIYA du 9 octobre 2011 nous donne l’espoir de réaliser ensemble tous les changements que vous souhaitez demain pour notre pays.

La VICTOIREest à la portée de nos actes, de nos actions, de notre mobilisation, de notre conviction.

J'en appelle donc au rassemblement de tous les Camerounais pour chasser les ennemies du peuple, de la démocratie, du développement, en un mot, pour mettre hors de nuire les ennemies du Cameroun, notre pays qu’on aime tant.

LA VICTOIRE ESTPROCHE

ENSEMBLE, FAISONS RENAÎTRE LE CAMEROUN DE Rudolf DUALA MANGA BELL, UM NYOBE, MARTIN Paul SAMBA, Félix-Roland MOUMIE.

 

Pour la libération du Cameroun

Patrice EKWE SILO EDIMO

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L'OCTROI DU PRIX NOBEL DE LA PAIX 2011 SERVAIT-IL POUR TENTER DE CHANGER LE RESULTAT D'UNE ELECTION PRESIDENTIELLE AU LIBERIA ?

13 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

L'OCTROI DU PRIX NOBEL DE LA PAIX 2011 SERVAIT-IL POUR TENTER DE CHANGER LE RESULTAT D'UNE ELECTION PRESIDENTIELLE AU LIBERIA ?


Pougala
Jean-Paul Pougala

C'était connu que les Occidentaux, (récemment re-baptisés en "Communauté Internationale") aiment installer au pouvoir en Afrique les hommes et femmes des plus médiocres. Mais qu'ils soient prêts à tout faire pour les maintenir au pouvoir jusqu'à leur octroyer un Prix Nobel, relève d'une originalité des plus macabres que mêmes le cerveau tordu des plus cyniques ne pouvait imaginer comme simple hypothèse. C'est pourtant arrivé. C'est ce que la soit disant "communauté Internationale" va inventer pour améliorer les performances de leur candidate dans les élections présidentielles au Libéria, lui offrant un Prix Nobel de la Paix à 4 jours seulement du scrutin. En Occident, le ridicule ne tue plus.

L'histoire commence en Juin 2009, lorsque la Commission Vérité et Réconciliation (TRC) publie son rapport dans lequel elle met en cause la présidente Libérienne Ellen Johnson-Sirleaf pour crime de guerre et crime contre l'humanité pour son financement destiné aux multiples massacres de la guerre civile qui ont fait 250.000 morts entre 1998 et 2003 et intime son "éloignement de toute responsabilité officielle pendant 30 ans". En théorie, à la fin de son mandat, pour réconcilier les Libériens entre eux, elle aurait dû prendre sa retraite et se retirer de la politique. Donc, elle n'aurait donc pas dû être candidate aux élections présidentielles du 11 Octobre 2011.  Mais c'était oublier que lorsqu'on a servi certains intérêts situés en Occident, il y a le retour de l'ascenseur au moment des difficultés.

Mme Ellen Johnson Sirleaf est alors la chouchou de Washington et de tout l'Occident. Le long marathon médiatique de propagande pour réhabiliter l'image de la chouchou qui s'est terminée avec le prix Nobel de la Paix va démarrer avec un déjeuner de travail que Obama improvise à New York en Septembre 2009 avec quelques Chef d'états de l'Afrique Subsaharienne. En réalité c'est une occasion pour que Mme Johnson se présente en experte aux autres Chef d'Etats présents
puisque c'est elle qui mène la discussion sur la création d’emplois. Après cette rencontre, Monsieur Obama lui envoie un courrier le 28/10/2009 et rendu publique sur le site de la Maison Blanche dans lequel il affirme : "J’apprécie l’attention que vous avez accordé à l’éducation et la formation basée sur les compétences, en particulier dans les situations post-conflit ».  Quelle genie ! On a envie de se demander pourquoi n'a-t-elle pas appliqué ces recettes à son propre
pays le Libéria ? Qu'importe. Elle sera de nouveau reçue par Monsieur Obama le 27 Mai 2010 cette fois-ci à la Maison Blanche où elle est présentée comme l'exemple pour tous les président Africains avec une décoration que les Libériens ont du mal à comprendre encore aujourd'hui ce que cela récompensait.

Jusqu'au Prix Nobel de la Paix vendredi le 7/10/2011 à 4 jours seulement des élections alors qu'elle accuse dans les sondages un retard de 10 à 20 points de ses principaux adversaires, à cause de sa gestion calamiteuse du pays qui a permis en 6 ans à l'ancienne étudiante de la prestigieuse université américaine de Harvard,
fonctionnaire de la Banque Mondiale et de Citygroup de battre un record mondial du plus important nombre de chômeurs durant un mandat présidentiel : 80% de la population active. Même le Zimbabwe de Mugabe sous embargo de l'UE n'a pas atteint les performances de Madame Johnson, qui ajoute à son piteux palmarès le taux de violence sexuelle sur les femmes, le plus élevé d'Afrique, dépassant de loin la République Démocratique du Congo qui est pourtant la seule qui intéresse la Secrétaire d'Etat Américain Hillary Clinton lorsqu'elle
dénonce les viols en Afrique. Et c'est pour la battre qu'a été formé le ticket entre Tubman (fils de l'ex-président Tubman) arrivé 4ème en 2005 et l'ancien footballeur Georges Weah, arrivé second lors élections de 2005 et très populaire chez les jeunes plus touchés par le chômage à 94%, Madame Ellen Johnson Sirleaf n'avait donc aucune chance de l'emporter. Qu'importe, l'Occident adore les dirigeants africains lorsqu'ils sont serviles. Et c'est pour lui donner ce coup
de main inespéré qu'on va lui décerner un Prix Nobel des plus contestables 4 jours seulement avec les élections de ce jour.

Le Libéria est la preuve même de l'échec de la politique américaine en Afrique. Si les USA pouvaient aider un pays africain à se développer, ce pays serait le Libéria, car c'est leur création (en 1816 pour accueillir les anciens esclaves libérés), c'est leur seule colonie en Afrique. C'est leur seul bébé, leur seul bijou sur le continent
africain. C'est la vitrine même des USA en Afrique. Le Libéria dont les descendants d'anciens esclaves revenus des Etats-Unis d'Amérique ne représentent que 5% de la population, sont les seuls depuis l'indépendance en 1847 qui détiennent le pouvoir politique. C'est une sorte d'apartheid entre Noirs (divisés entre Américains et Africains), une division bien entretenue par Washington qui a toujours fait et défait tous les gouvernements de cette minorité américaine dans un pays en Afrique.

Comme tous les présidents qui l'ont précédée, Ellen Johnson Sirleaf provient de la minorité dite de "civilisés", parce qu'originaire des USA, elle a étudié aux USA, elle y a travaillé. Aujourd'hui, la présidente du Libéria tant adulée est celle-là même qui reconnait avoir financé et porté au pouvoir en 1997 Charles Taylor dont elle a été la collaboratrice intime. A Oslo étaient-ils au courant de ce
rapport ? ou bien comme en Côte d'Ivoire, les décisions des instances mises sur pied pour gouverner et gérer les conflits ne comptent pas ? N'empêche la mère patrie américaine a su lui redonner sa sainteté et, alors que Taylor doit répondre de onze chefs d'inculpation de crimes de guerre et crimes contre l'humanité et est aujourd'hui sous les verrous à la Haye, aux Pays-Bas, l'autre,  Johnson bien soutenue par Washington peut tranquillement concourir pour un deuxième mandat  à la présidence de la république, et même devenir un prix Nobel de la Paix démontrant par là l'exemple emblématique de la contradiction et de
l'incohérence de la politique occidentale en Afrique. Ce qui me fait dire qu'en Afrique il n'existe pas de dictateur. Il y a les Saints, parce qu'amis de l'Occident; peu importe leur bilan, peu importe leur popularité, peu importe leur rejet par la population, et les mauvais qui tentent de ne pas se mettre au pas; ceux-là sont priés de jouer le jouer le jeu de la démocratie en cédant leur place.

Ce n'est pas la première fois qu'un Prix Nobel est purement et simplement utilisé comme instrument de politique étrangère de l'Occident. Prenons l'exemples du dernier avant celui examiné plus haut, le Prix Nobel 2010, le Chinois Liu Xiaobo.


EN CHINE, UN PRIX NOBEL POUR TENTER DE DESTABILISER LE PAYS

Pourquoi le dissident Chinois Liu XiaoBo a-t-il gagné le prix Nobel de la Paix 2010 ?  En quoi s'est-il particulièrement distingué des aux autres très nombreux dissidents Chinois ? Pour sa fâcheuse tendance à insulter son pays et célébrer l'asservissement de la Chine à l'Occident. Voici ce qu'il déclare :

En 1988, alors qu'il travaille comme critique littéraire à la Columbia University à New York, il déclare dans une interview : « s'il a fallu 100 ans de colonisation à Hong Kong pour être ce qu'elle est, alors il faut 300 ans de colonisation à la Chine pour devenir comme Hong Kong mais je ne suis pas sûr que 300 ans suffiraient » pour développer le pays. Comme si cela ne suffisait pas, il ajoute : « la modernisation est synonyme d'occidentalisation totale ». Et encore, notre cher génie de conclure : « choisir de vivre signifie choisir le mode de vie occidental. La différence entre le mode de gouvernement occidental et le mode de gouvernement chinois, c'est la même que celle entre l'humain et le non humain, il n'y a pas de compromis. L'occidentalisation est le choix non pas de la nation mais de la race humaine ». En d'autre termes, selon Liu, les pays qui ne choisissent
pas le mode de gouvernement occidental sont des races animales. Ce que
Liu ignore alors, c'est qu'il n'existe pas de mode de gouvernement occidental, chaque pays ayant un système différent de son voisin. Pire, personne n'avait jamais expliqué à Liu les contre performance des Chicago Boys au Chili dans les années 1970. Encore moins les guerres civiles répétitives que ce modèle avait instauré en normalité au Libéria depuis sa création en 1847 à cause d'un pouvoir entre les mains de 20.000 Noirs Américains avec des noms britanniques et la
population locale avec des noms africains.

En 2004, il apporte son soutient à l'agression américaine contre l'Irak avec ces mots : « la guerre contre Saddam Hussein est juste, la décision du président Bush est la bonne (...) un Iraq libre, démocratique et paisible va naître »

En mars 2008, il soutient la position du Dalai-Lama sur le Tibet, c'est-à-dire que la Chine devrait faire ce que lui demande l'Occident : se désengager du Tibet. Parce que pour Liu, le monde devrait être sous la conduite des Etats-Unis d'Amérique et la Chine son élève. Il trouve pour cela justifiable toutes les guerres que les Américains peuvent déclencher sur la planète, même contre la Chine pour asseoir
sa domination. Il affirme : " Toutes les guerres importantes menées par le gouvernement américain sont défendables sur le plan éthique »

Voilà en clair pourquoi cet illustre Chinois a été sélectionné parmi ses 1,3 milliards de concitoyens Chinois comme le tout premier prix Nobel de la Paix de l'Empire du Milieu.

La malchance c'est que le pays qui distribue ces bons et mauvais points a aussi besoin de la Chine pour vivre. Quelque part, à Oslo, ils ont dû imaginer qu'ils avaient à faire à un pays africain où les dirigeants finissent toujours par se mettre à genou devant l'Occident et leur donner raison parce qu'ils sont des pays autoproclamés riches, autoproclamés développés, autoproclamés démocratiques et autoproclamés généreux. Erreur ! Ils avaient à faire à la Chine qui a tout simplement coupé toute relation au haut niveau. Le jour de la remise de ce prix en décembre 2010, par exemple, la Chine importait 1.000 tonnes par mois de saumon norvégien. Deux mois plus tard en février 2011, on est passé à 75 tonnes. Comme par hasard, les contrôles vétérinaires de la douane chinoise à l'entrée du poisson norvégien en Chine ont subitement découvert que ce poisson n'était pas adapté à la consommation des Chinois. Et depuis un an, la Norvège s'est retrouvée toute seule à gérer son conflit avec le colosse chinois. La solidarité
de tout l'Occident qui avait suivi la proclamation du Prix Nobel s'est faite plus discrète, personne ne voulant risquer de voir retomber sur lui la foudre chinoise. Pire, des pays comme le Royaume Uni ont plutôt cherché à tirer profit du faux-pas norvégien pour exporter vers la Chine plus de saumon écossais. La même Norvège pour contrer l'offensive britannique, a tenté de faire transiter son poisson vers d'autres pays, sans succès. Lorsque ce pays scandinave abandonné à son
triste sort par toute l'Europe a écourté sa participation aux bombardements de l'Otan contre la Libye, elle a clairement expliqué qu'elle était à court d'argent par des manque à gagner de ses échanges avec la Chine qui paradoxalement a vu ses exportations vers la Norvège augmenter de 43% pendant la même période, les petits Norvégiens ne voulant pas renoncer au dernier smartphone ou à la dernière tablette, bien évidemment made-in-China.

QUELLES LECONS POUR L'AFRIQUE ?

La démocratie est un leurre que certains pays utilisent pour s'octroyer un instrument de pouvoir sur les autres en mettant le costume de donneurs de leçons. Mais dans les faits, aucun pays n'est démocratique. Rousseau disait : "les Anglais croient qu'ils sont libres parce qu'ils élisent des représentants tous les cinq ans mais ils ne sont libres qu'un jour tous les cinq ans : le jour de l'élection". La vérité c'est que le résultat qui sort des urnes est d'abord fonction du système électoral adopté par le petit groupe des politiciens aux affaires du moment, système méticuleusement élaboré avec le seul objectif non pas de faire parler le peuple, mais de se pérenniser au pouvoir. En voici quelques exemples :

- aux USA Le parti Républicain créée le 28 février 1854 a gagné les premières élections de 1856 et avec un système électoral qui lui est favorable, il a remporté 23 des 39 élections présidentielles aux Etats-Unis d'Amérique, dont 7 sur 11 les derniers 40 ans, alors que sur le papier, les Démocrates sont plus nombreux que les Républicains. Selon le recensement de 2004, 72 millions d'Américains se sont
enregistrés comme Démocrates et 55 millions comme Républicains et 42 millions comme ni à droite, ni à gauche, appelés "Indépendants". Voilà la preuve même qu'un système électoral peut donner des résultats différents de la volonté populaire. Cherchez l'erreur. Il est dans le système électoral que les politiciens peuvent tripoter pour faire dire au peuple ce qu'ils veulent. Pour l'élection présidentielle de 2000, par exemple, le candidat démocrate Al Gore avait en effet obtenu 550 000 voix de plus que son adversaire républicain George Bush, mais
l'histoire retiendra que c'est ce dernier qui a été choisi par le peuple américain.

- En France, sous la 5ème République, depuis la prise du pouvoir du Général De Gaulle le 8 Janvier 1959 comme Président de la République à nos jours, hors mis la parenthèse de François Mitterrand, tous les 5 présidents français ont été de droite. De même pour le Senat qui est à droite depuis sa création en 1958. En septembre 2011, pour la première fois de son histoire, il y a une majorité de gauche. Le plus grave ici est que 53% de ses membres proviennent des communes de moins de 1.500 habitants qui ne sont que 33% de la population française. Encore une fois, la loi électorale en vigueur fait que seulement 33% s'approprie
la décision de choix du peuple français.

- En Italie, le système électoral proportionnel à un tour élaboré à la sortie de la deuxième guerre mondiale privera du pouvoir pendant 46 ans les résistants contre le fascisme, le parti Communiste parce que pendant la guerre froide, pour Washington le plus puissant parti communiste de l'Occident avec 40% de l'électorat ne devait pas accéder au pouvoir. Encore une fois, le peuple n'a jamais eu son mot à dire.
Même lorsqu'il a voté en masse, son vote a été orienté vers le résultat déjà voulu.

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En conclusion, si la "communauté Internationale" croyaient dans la
démocratie qu'elle professe et cherche à exporter, elle serait la première à l'appliquer à la majorité de la population autochtone dite africaine du Libéria. Mais c'est juste une manœuvre de diversion, une propagande pour asseoir la domination économique sur les autres peuples du monde. Il s'agit de mettre les administrations publiques de la planète au service d'une poignée de multinationales très actives à financer les élections américaines et se garantir la mise au pas de toute l'administration américaine pour assurer le profit de leurs
entreprises sur la planète entière. et dans tout cela, nulle part le peuple n'a son mot à dire. C'est raté, parce que la Chine qui avance sachant que les règles de ce jeu sont truquées d'avance, a décidé d'inventer son propre jeu, sa propre danse que l'occident a un mal fou à suivre. Il serait tant qu'il change vite de logiciel pour l'adapter au nouveau monde avec les nouvelles règles de jeu dictées par la Chine.  Le plus difficile à admettre pour Washington dans la question libérienne c'est que le seul élément positif des 6 ans de Madame Johnson à la tête du Libéria est d'avoir réussi l'exploit d'un afflux de capitaux étrangers. Malheureusement ces investissements évalués à environ 20 milliards de dollars US sont pour 75% chinois et le restant 25% partagé entre l'Inde et le Brésil. Peut-on prétendre commander l'Afrique et le monde sans en avoir les moyens ?


Jean-Paul Pougala


 

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Vente aux enchères de la Côte d’Ivoire: Drômè kélé-kélé (5 francs) ou drômè fla-fla (10 francs)…

13 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Vente aux enchères de la Côte d’Ivoire: Drômè kélé-kélé (5 francs) ou drômè fla-fla (10 francs)…

Kouassi

Mr Alassane Ouattara, depuis votre prise de pouvoir «par tous les moyens», vos hommes (loubards, sbires en treillis comme en civil et autres initiés à la violence…) ne cessent d’agresser les Ivoiriens dans les campements, les villages et les quartiers. Pire, pendant que vous vous promenez pour vouloir ramener les refugiés ivoiriens «par tous les moyens », votre solution préférée,  pendant que vous sifflez la réconciliation comme un serpent en quête de proie, vos hommes (loubards, sbires en treillis comme en civil et autres initiés à la violence…) agressent, agressent et agressent…

·        Vous avez entretenu des hommes pour prendre les armes et attaquer notre chère et mère patrie, la Côte d’Ivoire, pour des raisons personnelles… Et vous le savez mieux que quiconque.

·        Vous avez fait le tour du monde pour vilipender la Côte d’ivoire en vue de ternir son image…

·        Vous avez profité de votre aventure voltaïque au FMI et à la BCEAO pour vous faire des amis, que vous avez réussi à liguer contre la Côte d’Ivoire…

·        Vos amis qui ne sont autres que des rapaces qui lorgnaient les ressources naturelles de la Côte d’Ivoire, n’attendaient que ça pour justifier une attaque contre notre pays.

·        Vous et vos amis ont mis sur pied une stratégie guerrière à laquelle vous avez donné une forme électoraliste pour distraire la grande galerie…

·        Vous et vos amis, à la fois acteurs et arbitres des soi-disant élections ou de ces élections guerrières, avez  gagné la guerre, au prix de la vie de plus de 3000 âmes…

·        Vous et vos amis donc pouvez maintenant vendre et racheter la Côte d’Ivoire au prix qui vous convient… drômè kélé-kélé (5 francs) ou drômè fla-fla (10 francs), c’est comme bon vous semble!

Alors je me demande encore: Pourquoi cette série de violence qui au moment où l’on s’attend à ce qu’elle prenne fin, ne fait que s’amplifier? Pourquoi tenez-vous tant à détruire notre pays?

Ce qui est curieux, c’est que vos supporteurs et partisans qui devraient attirer votre attention sur les dangers de cette attitude nauséabonde, disent plutôt que Gbagbo et son équipe ont fait la même chose. Disons que Gbagbo et son équipe ont fait la même chose… Et alors ??? Lorsque quelqu’un fait «la même chose» et qu’on a critiqué, on ne vient pas pour faire pareil ou pire… Cela est valable pour tout le monde!

Et si ceux que vous traquez dans les campements, les villages, les réunions politiques, les meetings et autres décident de s’organiser en guérilla pour contrattaquer les actes de barbarie dont ils sont victimes, n’est-ce pas alors le schéma d’une vraie guerre civile qui se dessinerait ainsi ??? On me dira que vos hommes sont tellement forts dans la violence au point où personne ne peut s’aventurer dans une contre-attaque… Qu’à cela ne tienne! Néanmoins, le danger peut se situer au niveau de vos amis du Club International Démoniaque, pardon de la soi-disant «communauté internationale.»

·        Ceux-là mêmes qui font et défont les leaders du 1/3 monde ou des pays émergeants, selon leurs intérêt…

·        Ceux-là mêmes qui n’ont pas d’amis mais n’ont que des intérêts!

Autant ils vous ont aidé à mettre sur pied une cellule de rebelles contre le pouvoir d’hier, autant ils vont profiter des actes de violence de vos sbires pour faire de vos victimes, des rebelles contre vous. Pas par amour pour vous, ni pour votre ennemi… Mais parce qu’ils n’ont pas d’amis, mais n’ont que des intérêts.

Et qui en souffrent? L’Afrique! Les Africains! Les Ivoiriens et même vos larbins!

Evidemment  vous qui avez l’argent comme dieu, le matériel comme ange, pardon comme démon et le matérialisme comme religion, vous n’avez rien à cirer avec les «blablabla» de ceux qui parle du Dieu d’Abraham, de Jacob, de Moise, de David…

Tout ce qui permet de piller la Côte d’Ivoire pour vous enrichir est une bonne stratégie, où une vraie guerre civile n’est pas à écarter. Et pour ne pas vous retrouver à la CPI, ces geôles de vos amis, construites que pour les Africains qui leur tiennent tête comme Gbagbo, alors vous prêcher la paix et la réconciliation pour mieux pratiquer la violence, le mensonge, la vengeance et «la justice des vainqueurs»??? Sinon, comment comprendre votre mutisme sur les agressions et les tueries à travers le pays par vos «adeptes» qui n’ont pour dieu que l’esprit sanguinaire?

En philosophie, on nous disait que «l’homme naît bon, mais c’est la société qui le rend mauvais». L’antithèse par contre est que «l’homme naît mauvais, mais c’est la société qui le rend bon»… Mais avec vous et vos amis, je ne me retrouve ni dans la thèse, ni dans l’antithèse. Pourquoi? Tout simplement parce que mon observation me fait penser que «l’homme nait mauvais et c’est la société qui le rend inhumain…» Voici ma philosophie à moi en vous observant…

Mr Alassane Dramane, dans l’opinion générale, ceux qui vous ont soutenu malgré eux-mêmes et à cause de vos canons sur leurs têtes, ont donné comme explications à leur soutien ce qui suit: «Comme c’est lui qui sait où il est allé chercher ses TUEURS pour venir les déverser dans le pays, alors surpassons-nous en lui laissant ce pouvoir qu’il cherche tant, afin qu’il ramène ses TUEURS d’où il les a pris»… A ce niveau, j’ai failli me faire convaincre, tellement je croyais que vous auriez la volonté de nous redonner notre paix et notre quiétude que vous et les vôtres, nous avez volées… C’est mal vous connaître! Ahhh! Ayahowé!

Un adage baoulé dit: «Même quand ça ne fait pas honte, ça doit au moins faire pitié!»

Mr Alassane Dramane, ayant raté l’occasion d’avoir honte en hypothéquant avec vos amis, la souveraineté de la Côte d’Ivoire, nous vous demandons maintenant de saisir l’occasion d’avoir pitié de la population ivoirienne qui ne sait que vivre en paix...

Evitez-nous Mr Dramane, une guerre civile qui tuera plusieurs milliers d’Ivoiriens pendant que vous et vos amis seriez  en train de piller le pays.

Le vol et le pillage de l’Afrique se font plus aisément pendant les guerres, certes! Néanmoins, le printemps arabe n’a pas encore révélé tous ses secrets relatifs au pétrole… Alors de grâce, épargnez à la Côte d’Ivoire un printemps du cacao, du diamant et du pétrole, au prix des âmes qui survivent déjà dans la précarité, la peur, l’angoisse et le traumatisme que seuls vos sbires savent produire. Après la guerre gagnée, pourquoi ne pas ramener les tigres, les panthères et les serpents dans leurs cages respectives pour que le peuple Ivoirien retrouve un peu sa quiétude?

NB: Libérez le Président Gbagbo pour que nous entamions la réconciliation si nécessaire pour le retour de la Côte d’Ivoire dans les normes humaines. Il ne mérite pas d’être en prison quand vous, vous êtes en liberté! De même, vous ne méritez pas d’être en liberté quand lui, Gbagbo est en prison… Alors laissons tomber les histoires de « capturation, de capturage, de capturement» et même de «transfèrement» qui ne font que compliquer de plus en plus votre équation…   

Dieu bénisse la Côte d’Ivoire et l’Afrique!

13 Octobre, 2011

Rosalie Kouamé «Roska»

Ingénieur en Management, Leadership & Strategy Development

Activiste de la Paix, des Droits de l'Homme, de l'Education, de la Culture, de Jésus et des lois Divines

Présidente Fondatrice - Fondation Roska

 

   

        

 

 

 

 

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LES NOUVELLES DU FRONT EN LIBYE : LES SURPRISES PROMISES PAR KADHAFI SE MULTIPLIENT.

12 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire


 

 

LES NOUVELLES DU FRONT EN LIBYE :

LES SURPRISES PROMISES PAR KADHAFI SE MULTIPLIENT. 


200px-Muammar al-Gaddafi at the AU summitLe Guide
 


> Les quartiers de Benghazi sont sous contrôle des milices qui soutiennent Mouammar Al-Kadhafi. Plusieurs région voisines de Benghazi ont brandi des drapeaux verts. Deux villes, Tobrouk ainsi qu’une autre ont également développer des drapeaux verts. Ras Lanuf et Brega sont sous contrôle des volontaires. Par Hassan Alliby pour «
stcom.net ».

 


> Ben-Jawad est actuellement occupée par les « rebelles ». Les habitants de Ben-Jawad se sont depuis longtemps déplacé à Syrte ou une atmosphère tendue demeure. Au cours des deux derniers jours, les « rebelles » ont subit des défaites majeures. Trois commandants « rebelles » ont été tués et plus de 2.000 « mercenaires » blessées. Certaines équipes sont retournées à Misrata, ou la situation qui s’y développe  pour les « insurgés » est également critique.

A Syrte les « forces » du « CNT » se regroupent faiblement. Malgré cela, avec le soutien des « forces aériennes » de l’« OTAN », les « rebelles » ont regroupés dans l’Est toute leurs « forces » et ont réussi à prendre quelques districts à l’ouest de Syrte. Mais la « guérilla verte » garde l’avantage.Une forte explosion à eut lieu dans un hôtel lors d’une réunion entre les dirigeants des représentants des rebelles et les français et les britanniques. Selon un bilan provisoire, environ 90 personnes ont été tuées. Cette attaque réalisée par les « milices » de la résistance a contraint les « rebelles » à prendre la fuite.  À l’heure actuelle, des combats se déroulent à la périphérie de Syrte. Les rebelles sont constamment attaqués, mais les défenseurs ont mené une foudroyante contre-attaque et repoussé les « rebelles », les forçant à se retirer. Le  problème majeur pour la ville est les bombardements des avions de l’« OTAN » qui, selon certaines sources, « utilise du phosphore blanc contre les habitants de la ville ». Les bombes de l’« OTAN » sont larguées sans arrêt depuis 48 heures, mais un tapis de bombes ne peut pars briser la résistance. En attendant, les défenseurs de Syrte ont réussi aujourd’hui à abattre un hélicoptère des « forces » de l’« OTAN ».


 LA SITUATION À TRIPOLI EST À L'AVANTAGE DE LA RÉSISTANCE

En ce moment même, la périphérie de Tripoli est entre les mains des milices et de l’armée. Le matin du 29 Septembre 2011 tous les postes « rebelles » à Tripoli ont été attaqués par l’« armée libyenne ». Un certain nombre de lieux ont été reconquis. En particulier, le siège de la « CIA » et de l’« OTAN » ou des documents ont été saisit.  Un message très intéressant vient de nous parvenir selon lequel de nombreuses zones de la ville ont soulevé les « drapeaux verts ». Nous entendons des explosions, notamment dans le quartier de Bab al-Azizia. Le port de la ville a été attaqué, poussant les « rebelles » à quitter certaines zones du port. Il a également été signalé la capture de mercenaires de « Grande Bretagne, de la France et du Qatar à Tripoli ».


 À BANI WALID LA SITUATION S'EST SOUDAINEMENT RETOURNÉE

Après que la résistance ait tué le commandant des « rebelles » à Beni Walid, les « rebelles », épuisés et démoralisés, ont fuit la ville. Mouammar Kadhafi avait déclaré l’autre jour que les « rebelles » doivent s’attendre à une grosse surprise. Et ces derniers jours sont riches en surprises [*].

Voir, ci-dessous,  la vidéo Frappe chirurgicale du Sniper de Syrte qui d’un obus a mis hors d’état de nuire Noureddine El Gene, le commandant des « rebelles » de Misrata :


> VIDÉO :  >> 
LIBYE : FRAPPE CHIRURGICALE À SYRTE TUANT NOUREDDINE EL GENE, LE COMMANDANT DES REBELLES DE MISRATA.

 


>
AUTRES ÉVÈNEMENTS

La ville de Ghadamès, situé à la frontière avec l’Algérie, est libre de tous rebelle, mais l’« OTAN » continue d’envoyer des « forces spéciales », ainsi que quelques « rebelles » venus du Nafusy. L’« armée libyenne » a lancé une attaque surprise sur le poste de police de Nafusa. 24 « rebelles » ont été tués, un camion brulé avec du carburant. La « résistance libyenne » a fait sauter le siège des insurgés dans la ville de Agelat


> NOTE :

[*] Mouammar Kaddafi dit se trouver en Libye et promet au « CNT » un « choc inattendu »

L’ancien « Guide » libyen a assuré ne pas avoir quitté le territoire libyen et vouloir y mourir en martyr, dans une nouvelle allocution diffusée mardi. Il a également promis un revanche au « Conseil national de transition (CNT) » dans les prochains jours. « Ils mentent en disant que Kaddafi se trouve tantôt au Venezuela, tantôt au Niger. Je suis parmi mon peuple et les prochains jours réservent à cette clique d'agents un choc inattendu », a déclaré l’ex- « Guide » libyen. Diffusée par une radio locale de Bani Walid, l’un des derniers fiefs kaddafiste, l’allocution du colonel a été retransmise mardi 27 septembre 2011 par le site internet d’« Allibiya », une télévision fidèle à l’ancien régime.

« Nous attendons nous aussi le martyre »

Mouammar Kaddafi a réaffirmé vouloir mourir sur le sol libyen. « Des héros ont résisté et sont tombés en martyrs et nous attendons nous aussi le martyre », a-t-il clamé. L’ex homme fort du pays s’adressait notamment à ses partisans issus de Warfala, une grande tribu libyenne, qui se battent actuellement contre les « pro-CNT » à Bani Walid. « Par votre jihad, vous êtes en train de rééditer les exploits de vos aïeux. Sachez que je suis sur le terrain comme vous », a déclaré Mouammar Kaddafi.

Source : RESEAU NERRATI-PRESS

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Compte rendu du déroulement des opérations de vote le 9 octobre 2011 dans la ville de Douala au Cameroun.

12 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Compte rendu  du déroulement des opérations de vote le 9 octobre 2011 dans la ville de Douala au Cameroun.

Par le Relais-UPAD 2735

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Selon les enquêtes mener par l’équipe de UPAD 2735 sur  l’étendu du territoire de la ville de Douala, un fort taux d’abstention a été enregistrée le dimanche 9 octobre 2011. Plus de la moitié de la population inscrite sur les listes électorale a été manifestée a travers 1600 bureaux de vote. Le matériel didactique d’ELECAM (Election’s Cameroon) n’était pas conforme :

 

-        Encre délébile ;

-        Des bureaux de vote non électrifiés ;

-        Des lampes tempêtes sans pétrole ;

-        Présence massive des forces de l’ordre  partout dans la ville de Douala, des samedi soir dans un but d’intimidation ;

-        Fermeture de tous les commerces, ce qui a provoqué une pénurie alimentaire sans précédent.

-        Des tracs inondant la ville ou on pouvait lire : Paul Biya Dégage, un jour nouveau va se lever de le 09 octobre 2011 ;

-        Déni du droit de nombreux citoyens qui n’arrivaient pas à retrouver leur carte d’électeur ;

-        Des électeurs avec plusieurs cartes d’électeurs.

 

Tous ces obstacles sont les principales raison du fort taux d’abstention des électeurs camerounais. Le plus élevé de l’histoire dans une l’élection au Cameroun. Mais le pire est à venir si rien n’est fait dans le conteste actuel du Cameroun.

Plus d’info dans nos prochaines investigations électorales.

Source : www.upacameroun.com

 

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Le comité central du Fpi formel : “Pas de réconciliation impliquant le Fpi sans la présence effective de Laurent Gbagbo”

12 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le comité central du Fpi formel : “Pas de réconciliation impliquant le Fpi sans la présence effective de Laurent Gbagbo”

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Le 06 octobre dernier, Le Front populaire ivoirien a tenu un comité centrale extraordinaire, élargi au Comité de contrôle et aux secrétaires généraux de fédérations, au siège du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd) sis à Cocody.

 

Selon le journaliste, cette importante rencontre avait deux (2) points à son ordre du jour :

- Le compte rendu de l’audience du FPI et de ses alliés du CNRD (FPI/CNRD) avec le Chef de l’Etat ;

- Les enquêtes préliminaires du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) en Côte d’Ivoire.

 

Il a ajouté que concernant le premier ordre du jour, le Comité Central a été amplement informé du déroulement des échanges et du contenu du document élaboré par le FPI au nom de l’ensemble de la délégation et remis au Chef de l’Etat.

 

Par ailleurs, le comité central a recommandé la plus haute vigilance militante au cours des discussions en accordant la priorité à la libération du Président Laurent GBAGBO, de son épouse et de son fils, du Président du parti Pascal AFFI N’Guessan et de tous les détenus civils et militaires.

 

Concernant la situation du dossier judiciaire à la CPI, le comité central a entendu une communication complète du secrétariat général et procédé à une analyse approfondie tant au plan judiciaire que politique. Il a recommandé au secrétariat général d’accorder une attention particulière à ce dossier en prenant les initiatives qui s’imposent.

 

 

 

 Source : Notre voie

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Manipulations de Goldman Sachs. Encore et toujours...

12 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Logo_goldmansachs.gifManipulations de Goldman Sachs. Encore et toujours
Marc Mayor

L'aluminium posait un sacré problème aux banksters de Wall Street. Il n'était pas en situation de pénurie. Les cours ne flambaient pas et Goldman Sachs ne pouvait pas s'en mettre plein les poches en spéculant ! Qu'à cela ne tienne !

L'abondance n'étant pas bien vue dans le monde du trading des matières premières, Goldman Sachs a trouvé un moyen de créer une pénurie sur l'aluminium : en le stockant longtemps. Avec la complicité du London Metal Exchange, la plus grande Bourse des métaux au monde.

Combine en catimini
Pour une fois, c'est loin de la frénésie de Wall Street que Goldman a monté sa dernière combine. A Détroit, l'ancienne Mecque de la bagnole made in Etats-Unis, devenue une quasi-ville fantôme, la banque d'affaires a transformé des entrepôts en véritables usines à fric. Comment ? En y entassant plus d'un million de tonnes d'aluminium industriel, soit près du quart des stocks mondiaux, qui ont atteint un record à cinq millions de tonnes en mai.

Les loyers tombent tranquillement
Goldman encaisse donc des revenus de location, comme tout propriétaire immobilier ; à 41 cents par tonne et par jour, c'est toujours près d'un demi-million de dollars par jour ou 165 millions par année dans la poche.

Surtout que le loyer est encaissé même une fois que l'aluminium est vendu, donc plus la livraison prend du temps, plus Goldman encaisse de loyer. N'empêche que ces sommes demeurent des broutilles, pour les requins de Wall Street.

Le vrai argent est produit autrement
Les entrepôts de Détroit génèrent des montagnes de cash en faisant de la rétention d'aluminium. Les règles du London Metal Exchange, la Bourse des métaux non précieux, permettent aux entrepôts de livrer une partie seulement de leurs stocks chaque jour, bien moins que ce qui entre dans ces bâtiments pour y être stocké. C'est un peu comme la combine des frères Hunt à la fin de l'année 1979, mais mise au goût du jour.

Entre janvier et fin juin de cette année, les entrepôts de Goldman (qui appartiennent à sa filiale Metro International Trade Service) ont fait rentrer 364 175 tonnes d'aluminium, alors que 171 350 en sont sorties, selon les statistiques du LME..

Soit 42% des nouveaux stocks constitués dans le monde et 26% de l'aluminium livré sur la planète.

Création d'un goulot d'étranglement artificiel = jackpot
En conservant plus longtemps le métal, Goldman Sachs crée un goulot d'étranglement. Les fabricants de canettes pour boissons et les constructeurs aéronautiques doivent attendre plus longtemps avant de recevoir leur aluminium. Conséquence : les prix sont artificiellement gonflés depuis des mois.

Manipulation des prix. Encore ! "Cela pousse les prix vers le haut pour les clients nord-américains. Et pas à cause d'une véritable pénurie sur le marché, mais pour un problème d'accès au métal... dans des entrepôts de Détroit", déclare à Reuters Nick Madden, responsable de l'approvisionnement en aluminium chez Novelis, qui appartient à l'Indien Hindalco Industries Limited, l'un des plus importants consommateurs d'aluminium dans le monde.

Selon Madden, la dernière trouvaille de Goldman Sachs ajoute 20 $ à 40 $ au prix de l'aluminium, qui valait début septembre encore 2 800 $ la tonne ; cela représente donc un surcoût de 120 à 240 millions de dollars par an pour l'industrie américaine, qui consomme plus de six millions de tonnes chaque année.

Bien sûr, Goldman nage en plein conflit d'intérêts...
... en stockant d'énormes quantités de métal, tout en en faisant le commerce.

"C'est une honte, un simulacre de marché", s'emporte Robin Bhar, analyste sur les métaux chez Crédit Agricole à Londres. "Cette situation avantage certaines entreprises et pénalise clairement les autres. C'est un souci important et je pense que les autorités de régulation devraient intervenir".

Bien sûr, Goldman assure suivre scrupuleusement les règles du LME. Je leur fais confiance : leurs avocats sont les mieux payés du monde.

Des intérêts bien compris
Quant à une intervention du régulateur, personne n'y a intérêt, et surtout pas le London Metal Exchange lui-même !

A partir d'avril 2012, le LME va doubler la quantité de métal qu'un opérateur devra livrer chaque jour, qui passera de 1 500 tonnes par jour et par ville à 3 000 tonnes ; cela ne changera rien, relèvent les analystes de Morgan Stanley dans une étude parue en juillet. Il suffira d'augmenter les quantités stockées à Détroit pour que le goulot d'étranglement se forme à nouveau.

Une solution efficace consisterait à interdire aux propriétaires de hangars de facturer des frais de location une fois que le métal a été vendu, peu importe le temps qu'ils mettent à le livrer. Mais le LME prélève 1% des coûts de location encaissés par les opérateurs comme Goldman Sachs. Plus important encore, le LME appartient aux grandes banques comme Goldman. Deux raisons qui expliquent son manque d'empressement à sévir.

Zinc : même combat. Et devinez qui détient les hangars pleins de zinc ?
La même situation a déjà commencé à se reproduire sur le marché du zinc. Des entrepôts situés à La Nouvelle-Orléans abritent actuellement 61% des stocks mondiaux enregistrés par le LME.

Devinez qui possède ces hangars. Goldman Sachs bien sûr (ainsi que Glencore, l'un des principaux traders de matières premières au monde) !

En attendant, les métaux viennent de décrocher brutalement la semaine dernière. Mais cela ne changera pas la stratégie de Goldman, au contraire.

 

Source : publication Agora  




 

 

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Le trafic de drogue en Afghanistan est assuré par des militaires américains »

12 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Alain Chouet, ancien responsable de la DGSE :

« Le trafic de drogue en Afghanistan est assuré par des militaires américains »  

alain-chouet.jpg Mr. Alain Chouet

Ancien patron du contre espionnage français



C’est un ouvrage particulièrement dense que nous livre Alain Chouet, ancien chef de service de sécurité à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), interviewé par Jean Guisnel, journaliste au Point, spécialiste des questions militaires. « Au cœur des services spéciaux » (*) ne se contente pas de mettre les pieds dans les plats. L’ouvrage piétine carrément certains plats, notamment en ce qui concerne le printemps arabe.

Oussama Ben Laden a été tué à Abbottabad, au Pakistan. Alain Chouet prend plaisir à rappeler qu’il s’agit d’un centre de vacances de l’armée, avec ses hôtels et son golf, où « tout le monde se connaît », Abbottabad étant réservé aux gradés pakistanais et à leurs familles. Que faut-il en déduire ? Qu’Oussama Ben Laden était gardé bien au frais par le régime d’Islamabad depuis des années.

Pourquoi a-t-il été éliminé en 2011 ? Barak Obama, plus éclairé que son prédécesseur, a compris que le fondateur d’Al-Qaida ne servait plus à rien. L’intervention occidentale en Afghanistan depuis 2001 est un échec total. Comme les taliban vont de toute façon revenir au pouvoir à Kaboul, autant faire croire qu’on les invite à la table des négociations, maintenant qu’ils ne sont plus associés à des « terroristes internationaux ». Et politiquement, Obama a gagné des points pour sa réélection en 2012.

80 à 90 % de la morphine base

L’ancien responsable de la DGSE rappelle qu’en 2002, l’Occident a mis sciemment en place en Afghanistan un gouvernement fantoche et mafieux, avec à sa tête, Hamid Karsai, le plus minable des « parrains ». Les chefs de bandes afghans se sont ensuite répartis « les rentes du pouvoir, les revenus du pavot, la manne de l’aide internationale ». Pour rappel, 80 à 90 % de la morphine base mondiale provient d’Afghanistan.

Le plus compliqué n’est pas de produire de l’opium, mais de l’exporter vers les consommateurs, sachant que l’Afghanistan n’a pas de débouché maritime. Contrairement à ce que croit l’opinion publique, la drogue ne rejoint pas l’Europe et les Etats-Unis par des routes défoncées et de vieux rafiots rouillés, mais par les voies aériennes, les gros porteurs de l’armée américaine. Et celle-ci contrôle tous les aérodromes du pays…

L’ancien chef du renseignement de sécurité ne dit pas que c’est l’armée américaine qui assure le trafic. Mais plus sûrement des militaires, qui arrondissent ainsi leurs soldes, et surtout les mercenaires engagés dans les sociétés militaires privées « pour assurer des tâches de logistique, d’intendance, de transport et même d’engagement opérationnel ».

Pression sur les armées

Les chapitres consacrés au « printemps » arabe risquent de faire grincer quelques mâchoires. « Les Arabes et les musulmans sont comme tout le monde, ils préfèrent la démocratie et la liberté à la dictature et à la répression », insiste Alain Chouet, soulignant que les habitants du Nord de l’Afrique n’ont pas attendu 2011 pour se révolter. Il y a eu des émeutes et des manifestations en Tunisie en 1969, 1978, 1980, 1984, 2000, en Egypte en 1968, 1977, 1986, 1987, 1995. Et qu’en Libye, les tentatives de coups d’Etat militaires contre Kadhafi « étaient quasiment mensuelles pendant la décennie 1980 ».

Seulement voilà, l’Occident ne s’en préoccupait pas et les médias n’en parlaient guère. Qu’est-ce qui a changé cette année ? Non seulement l’Europe et les Etats-Unis se sont intéressés à la contestation dans le monde arabe, mais ils sont intervenus… indirectement. Du moins en Tunisie et en Egypte, en faisant pression pour que les armées ne jouent plus leur rôle traditionnel de répression.

Visées sur la Cyrénaïque

Au lieu de jeter les dictateurs dehors en envoyant des soldats américains, comme George Bush en Afghanistan et en Irak, Barak Obama préfère faire jeter aux orties les dictateurs « par leur propre armée », assure l’ancien responsable des services spéciaux français. Pessimiste en ce qui concerne la Tunisie, très pessimiste pour l’Egypte, Alain Chouet est carrément alarmiste quant au devenir de la Libye.

Il souligne que la révolte a débuté le 15 février en Cyrénaïque, dans la région de Benghazi, « avec l’apparition brutale de civils armés ». Or, curieusement, les observateurs étrangers ne se sont pas demandés comment des centaines d’hommes sont apparus « armés de canons B7 et B10 sans recul, de canons bitubes anti-aériens, des mitrailleuses de 500 et 800, des lance-roquettes individuels ».

L’auteur de « Au cœur des services spéciaux » n’exclut pas que le haut commandement égyptien ait pu recevoir la promesse de la part des Américains que la Cyrénaïque, riche en pétrole, soit un jour rattachée à l’Egypte, surpeuplée, et qui manque cruellement de ressources.

(*) Alain Chouet, entretiens avec Jean Guisnel « Au cœur des services spéciaux. La menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers »  Edition La Découverte, 301 pages

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Histoire des colonies.

12 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Histoire  des colonies

 

                 


 

Si vous n’arrivez pas a lire la vidéo sur le site recopiez le lien ci-dessous et allez sur youtube.com

 

http://www.youtube.com/watch?v=EprUcoHbSS8&feature=share

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L'Espace Culturel Panafricain Anibwé vous invite à une rencontre avec Freddy TSIMBA, sculpteur congolais (RDC), le samedi 22 octobre 2011 à 17h.

12 Octobre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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L'Art contre la Guerre : Rencontre avec Freddy TSIMBA 

L'Espace Culturel Panafricain Anibwé vous invite à une rencontre avec Freddy TSIMBA, sculpteur congolais (RDC), le samedi 22 octobre 2011 à 17h.

 

Le sculpteur exprime de façon poignante les atrocités de la guerre. Récupérant sur des anciens champs de bataille à Kisangani, à Kinshasa, au Bas-Congo, en Haïti, en France, des balles, des restes d’obus, il soude, coule et recycle pour recharger ces instruments de mort d’un pouvoir humanisant.

Beaucoup d’artistes africains fuient. Freddy TSIMBA, lui, est resté dans le chaos congolais, baigné de bruits, des cris, de l’odeur de ce pays qui l’obsède, de ces gens courageux qui l’entourent et l’inspirent. Avec des douilles ramassées dans les décombres de la violence militaire, avec des couverts glanés sur les chemins boueux d’une ville laissée à elle-même, il crée des sculptures, des effigies géantes, symboliques et douloureuses. Ces œuvres lourdes et interpellantes voyagent au Nord comme au Sud, se font les chantres de la Paix et du désarmement

 

Né à Kinshasa en 1967, diplômé de l’Académie des Beaux-Arts en 1989, option Sculpture monumentale, Freddy TSIMBA a participé à de nombreuses expositions internationales.

 

Au programme :

Projection d’un documentaire : « Mavambu »  (L’embranchement) , de Rosine Mbakam et Mirko Popovitch, (26’, DVcam, 2011), suivie d'un débat sur l'engagement de l'artiste en temps de guerre.

Présentation par Saïd Abass Ahamed, doctorant en Sciences Politiques, sur l’intervention internationale en RDC.

 

Samedi 22 octobre 2011 à 17h00  

Participation 5€ 

 

Librairie Anibwé

52 rue Greneta 75002 Paris

Tél : 01 45 08 48 33

Métro : Les Halles, Réaumur-Sébastopol, Sentier

Date: 22/10/2011 à 17H00

ANIBWE 52, rue Greneta 75002 Paris Tél.:01 45 08 48 33
Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 21h
http://www.anibwe.com

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