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Articles récents

Calixte Belaya: Appel pour une Adhésion au M.A.F

20 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Calixte1

Merci, chers amis.

J'espère que vous serez nombreuses et nombreux à avoir le courage de tirer votre bulletin, de le remplir et de me le renvoyer au 9, rue Roger Gobaut - 93 500
Pantin.

Comme vous n'êtes pas sans l'ignorer, les clefs de la prison de Laurent Gbagbo sont à Paris et non à Abidjan.

Comme vous êtes sans l'ignorer, l'UMP et le PS ont pas plus tard qu'aujourd'hui, voté pour la continuité des guerres en Afrique, notamment en Libye.

Comme vous êtes sans l'ignorer, s'ils se permettent d'aller nous bombarder, c'est parce que s'il est vrai que les Africains descendants, sont évalués à 10
millions de personnes, ils ne sont pas organisés au sein d'un grand Mouvement fort, car seul le lobbying dans ce pays est respecté.

Comme vous êtes sans l'ignorer l'UMP et le PS qui décident de l'avenir de la Côte d'Ivoire, de la Libye et bientôt du Cameroun et d'autres pays Africains cumulent
à eux deux moins de 400 000 personnes.

Si demain, UN MILLION D'AFRICAINS DESCENDANTS, D'AFRICAIN-FRANCAIS, D'AFRICAINS adhèrent au sein de le M.A.F., Mouvement des Africain-
Français, nous serons la PREMIERE FORCE POLITIQUE DE LA FRANCE et ALORS, ils seront obligés de nous écouter.

Je vous encourage à continuer à organiser des conférences, à continuer d'organiser sans cesse des MARCHES !

MAIS LA VERITABLE manière de frapper, c'est que avant la fin de l'année, nous soyons 1 MILLION au sein du MAF !

Et cela est possible, si chacune et chacun d'entre nous adhère, indépendamment de ses activités politiques par ailleurs.

C'est possible, si chacun d'entre nous y fait adhérer ses amis, ses enfants, son compagnon, sa compagnre, ainsi que toute personne susceptible de l'aider.

C'est POSSIBLE DE SE FAIRE ENTENDRE ! C'EST POSSIBLE DE NOUS FAIRE RESPECTER grâce au MAF

Bises à tous !

"calixthe beyala"

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LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU

20 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

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LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU

 

APRES LE COUP D'ETAT DE LA FRANCE EN COTE D'IVOIRE LE 11 AVRIL 2011 POUR INSTALLER OUATTARA AU POUVOIR

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 1
Mamadou Koulibaly a décidé, de façon « irrévocable » « snif »,de claquer la porte du Front Populaire Ivoirien (FPI). Entre autres raisons, l’époux de Limata Koulibaly, cette jeune dame de père Burkinabè et de mère Béninoise, lui-même « dioula d’Azaguié (en pays Abbey) », n’a pas du tout accepté que les autres membres de la haute direction du FPI, refusent de le suivre dans ses décisions surprenantes, dont entre autre, la tenue d’un« congrès-bilan ». Mamadou Koulibaly, le brillantissime économiste, arrivé en politique contre la farouche volonté de son père, qui l’a laissé faire parce qu’il était dans le parti de Laurent Gbagbo, selon ses propres confidences, n’a pas du tout accepté de ne pas être suivi par la « haute direction du FPI ». Il a décidé de la flinguer en passant, car pour lui, cette haute direction est composée de personnes qui cherchent surtout « à préserver des chasses gardées personnelles au détriment de l`intérêt général et à masquer sa propre trahison envers nos militants, nos idéaux, la Côte d`Ivoire et la cause africaine ». Selon le partant, ses camarades de la haute direction s’abritent «derrière le prétexte que tout changement serait assimilable à une traîtrise envers des camarades emprisonnés et exilés ». Ainsi, on apprend de la bouche de Mamadou Koulibaly, que les autres membres de la direction du FPI ont trahi, et que refuser d’opérer des changements en l’absence des camarades emprisonnés ou exilés est un … prétexte. N’ayons pas peur des mots, et expliquons au « camarade » Koulibaly Mamadou que ce qu’il vient de rendre, enfin, public, s’appelle LA HAUTE TRAHISON.

2011-07-13 21:21:44 GMT: APRES LE COUP D'ETAT DE LA FRANCE EN COTE D'IVOIRE LE 11 AVRIL 2011 POUR INSTALLER OUATTARA AU POUVOIR : LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 2 :
Quand on a subi ce que Koulibaly Mamadou appelle « cataclysme », quand le pays a vécu ce que dans une autre déclaration il a appelé « tragédie ivoirienne », et qui touche principalement, on le voit aujourd’hui un parti progressiste comme le FPI, ses militants, sa haute direction, son leader et sympathisants alors, ce sont les autres membres de la Haute Direction du FPI qui ont refusé de le suivre dans ses manœuvres suspectes qui ont raison. Car quel est ce « congrès-bilan » qu’il tenait à organiser alors que les tous premiers responsables du FPI, Affi N’guessan, Sangaré Aboudrahamane, Simone Ehivet Gbagbo sont prisonniers de Dramane Ouattara. Professeur, ils ne sont pas morts ! Ils ne sont qu’en prison ! En plus, en tant qu’intérimaire, sauf si vous avez d’autres raisons d’avoir voulu tout changer, tout chambouler dans la maison FPI, vous étiez tout juste chargé d’assurer un intérim, c’est-à-dire, de gérer les affaires courantes. Sans plus. Vos camarades ont eu raison de vous mettre en minorité, de vous désavouer et de faire échec à vos desseins cachés. Votre démission du FPI, à ce moment précis de l’histoire de notre pays et de la vie de ce parti d’avant-garde, n’est ni plus ni moins, sachez-le, que de la HAUTE TRAHISON

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 3 :
Mamadou Koulibaly a donc décidé de ne plus jouer les seconds rôles. Il sera le leader de son parti. Depuis le Ghana voisin, où, depuis longtemps, il a élu … domicile, il va diriger LIDER (Liberté et démocratie pour la République). Mais ses militants sont avertis : il va les lâcher comme il lâche aujourd’hui ses camarades emprisonnés, ses camarades en exil et surtout les militants du FPI. Il va les lâcher un matin comme il lâche ses électeurs de Marcory qui lui ont donné le poste de député de Koumassi à partir duquel il a occupé le poste de président de l’Assemblée Nationale. Il va les lâcher comme il a lâché les Ivoiriens, après les événements de 2004 pour aller planquer sa famille au Ghana, lui le numéro 2, qui plus est, constitutionnel, du régime Laurent Gbagbo. Pour quelles raisons, Mamadou Koulibaly aurait-il été plus particulièrement en danger en Côte d’Ivoire alors que Laurent Gbagbo, Président de la République, et tous les autres présidents des institutions ivoiriennes, Tia Koné (Cour Suprême), Laurent Dona Fologo (Conseil Economique et Social), Yssouf Koné (grand Chancelier), Yanon Yapo (Conseil Constitutionnel) puis Yao Paul N’dré, vivaient tranquillement à Abidjan ? Comme on le voit, cela ne date pas d’aujourd’hui que Koulibaly Mamadou a commencé, rappelons-le, aussi bien envers les militants du FPI qu’envers les autres Ivoiriens, lui le n°2 du régime, sa HAUTE TRAHISON

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 4

Très peu de militants de la haute direction du FPI et même très peu de militants des autres structures ou de base seront, en réalité, vraiment surpris de la décision de Mamadou Koulibaly. Car ils savent que l’homme, dont on dit qu’il n’a pas vraiment une carapace solide, une endurance à toutes épreuves, les avait lâché depuis longtemps. En effet, depuis 2004, sans doute secoué par les événements orchestrés par le Français, Mamadou Koulibaly ne participait plus vraiment, à la vie du FPI. Seulement, l’homme manquait de courage. Il n’osait pas le dire, il n’osait pas le faire savoir très clairement. Il n’osait pas assumer. Ainsi, ces 7 dernières années, il a rusé avec les autres. Sa formule : «Mon engagement au sein du FPI étant allé jusqu`à l`épuisement de toutes les possibilités compatibles avec mes convictions, j`ai décidé d’y mettre un terme», est sans doute belle. Sinon quel est ce numéro 2 d’un régime qui était toujours parti ? Il ne présidait presque plus les sessions et autres réunions importantes de l’Assemblée Nationale. Mme Marthe Amon Ago, vice-présidente, se tapait tout le boulot. Et lui se faisait payer grassement salaire et avantages de président d’institution. Mamadou Koulibaly n’a pas trouvé à ce moment-là à redire, il n’avait pas encore « épuisé toutes les possibilités compatibles avec ses convictions ». Mais puisque, fatalement, le moment devait arriver, où les masques devaient tomber, notre homme a fini par se démasquer. Mais dans des conditions qui mettent bien à nu LA HAUTE TRAHISON.

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 5

Mamadou Koulibaly a décidé de partir, avec fracas. Il est venu du Ghana pour annoncer qu’il quitte le FPI… Au moment où il est certain de ne plus pouvoir être président de l’Assemblée Nationale, et donc au moment où il n’y a plus rien à bouffer, puisque d’autres présidents d’institutions ont été nommés, et Dramane Ouattara est chaud pour organiser les législatives. Mais le poignard qu’il sort aujourd’hui comme d’autres ont sorti les machettes, et que tout le monde voit très clairement aujourd’hui, les autres, Gbagbo en tête, l’avaient déjà vu venir. Les déclarations intempestives, souvent à l’emporte-pièce, étaient plus de nature à fragiliser le régime, à mettre à mal Gbagbo Laurent qu’autre chose. C’est bien Koulibaly Mamadou, outre le fait qu’il avait abandonné son propre pays, lui le n° 2 du régime au pouvoir, qui, au cours d’un colloque à l’Assemblée nationale, en pleine année électorale, et à quelques mois seulement des échéances électorale, avait donné un terrible coup de poignard au pouvoir. Comme sous l’emprise de stupéfiants, il s’est fendu d’une diatribe incongrue contre Désiré Tagro, paix à son âme. Se disant vexé, il s’est fendu de quelques interventions tonitruantes dans la presse pour enfoncer le cou, et accuser son propre régime de gestion malsaine des examens et concours, notamment ceux de l’Ecole de Police et de l’ENA. Il parlait comme si le pouvoir c’était quelqu’un d’autre. Il parlait comme si quelqu’un l’empêchait de faire des critiques, de faire des remarques au sein des instances du parti. Mais c’était plus fort que lui et il ne pouvait résister à cette dénonciation calomnieuse qui n’a fait que verser de l’eau au moulin des …ennemis politiques puisqu’ils ont démontré qu’ils ne sont que cela. Le FPI étant au pouvoir depuis 10 ans, pourquoi Koulibaly Mamadou qui a ces « convictions » si solidement ancrées n’a pas claqué la porte depuis longtemps ? Cette affaire a fait des vagues terribles. D’avoir décidé d’agir ainsi, sous de faux aspects moralisateurs, sentait déjà bien LA HAUTE TRAHISON

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 6

Mamadou Koulibaly n’a pas été présent à la cérémonie d’investiture de Laurent Gbagbo, comme président pourtant démocratiquement élu et désigné vainqueur des élections par le Conseil Constitutionnel. Certes, par la suite, les armées françaises et onusiennes, à la suite des ambassadeurs de France et des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, ont décidé d’écrire et de valider une autre histoire de la Côte d’Ivoire, mais Koulibaly Mamadou qui n’a pas démissionné de son poste de président du parlement et donc n°2 de la République de Côte d’Ivoire, était absent du pays depuis quelques jours. Il s’était mis à l’abri au Ghana, puis a prétendu un voyage en Belgique, pour ne pas être présent à l’investiture de Laurent Gbagbo. On vous l’a dit, il est un brillant intellectuel, mais un politique très peu endurant, très peu résistant. Donc il n’a pas été présent au moment où il fallait faire bloc pour résister à la forfaiture de Youssouf Bakayoko. Et lorsque Laurent Gbagbo a repris les choses en mains, et que les populations commençaient à venir de toutes les contrées du pays pour le féliciter, Mamadou Koulibaly est réapparu. Hélas, avec son couteau caché dans le dos. Il s’est rendu au palais à une des rencontres entre Laurent Gbagbo et les populations (Ebrié ou des Grand-Bassam). Ayant été absent dès après le vote du second tour, et surtout à l’investiture, Mamadou Koulibaly a tout de suite constitué l’attraction. La presse est allée lui tendre le micro. Et, lui qui a pourtant été absent, lui le n°2 qui est rentré du Ghana et qui n’avait même pas encore pris attaches avec le président, et qui ne savait donc pas où l’on en était avec la crise post-électorale, s’est fendu d’une déclaration dans laquelle, il disait qu’il fallait absolument négocier avec Dramane Ouattara et son camp. Déclaration qui a fortement embarrassé Gbagbo. Cette autre et nouvelle sortie inopportune a fait de l’effet, et a eu des airs HAUTE TRAHISON.

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 7 :
Laurent Gbagbo, en historien avisé et en homme politique averti, rompu au commerce des amis qui trahissent, avait commencé à se méfier de Mamadou Koulibaly. Lequel faisait partie, sans le savoir, de ces nageurs qui pensent qu’on ne voit pas leur dos comme aimait à l’imager le président Laurent Gbagbo. Mamadou Koulibaly manifestait vis-à-vis de Laurent Gbagbo, une double colère : il était fâché parce que Laurent Gbagbo ne l’avait plus reconduit ministre de l’économie et des Finances. Mais mieux qu’un lot de consolation et en vue de jouer toute sa partition d’homme clef dans une institution clef de voûte de la démocratie ivoirienne en construction, Laurent Gbagbo avait donné l’Assemblée Nationale à Koulibaly Mamadou. Et c’est là-bas que la première colère mal digérée, s’est ajoutée à la seconde. Car estimait Koulibaly Mamadou, Gbagbo avait vidé de sa substance, son rôle à l’Assemblée Nationale, en gouvernant par … ordonnance. Ainsi, tout en acceptant d’être grassement payé, avec à la clef tous les honneurs, de n°2 du régime, Koulibaly Mamadou boycottait le parlement, le pays. Contribuant ainsi à fragiliser l’image du régime et du pouvoir Gbagbo. Mais bien parce qu’il avait accepté de se mettre en mission de fragilisation du pouvoir de l’intérieur. C’est depuis longtemps donc, que Koulibaly Mamadou est rentré dans une logique de HAUTE TRAHISON.

LES DESSOUS DE LA HAUTE TRAHISON DE KOULIBALY MAMADOU 8

Des personnes proches de Laurent Gbagbo et Koulibaly Mamadou, comme Simone Gbagbo, avaient essayé de calmer ce dernier. Devant certaines déclarations de Koulibaly Mamadou, alors ministre de l’Economie et des Finances ayant soulevé le tollé, notamment sur la création d’une monnaie propre à la Côte d’Ivoire, autre que le CFA qui n’en est de toutes les façons pas une, il fallait prendre des mesures qui permettent d’avancer sans trop de vagues. Après quoi, il fallait lui expliquer que ce n’était point le désir de Gbagbo de ne pas laisser l’Assemblée Nationale jouer pleinement son rôle… Mais qu’il était évident que la donne avait beaucoup évolué, avec la déloyauté, voire le désir de blocage systématique des députés PDCI et UDCI. Toutes choses qui ont amené le président Gbagbo à faire avancer les choses en prenant des ordonnances pour la réussite du processus de paix issu des Accords de Ouagadougou. Mamadou Koulibaly le « bébé gâté » en faisait toujours à sa tête, quittant parfois le pays sans en aviser le président Gbagbo. Ainsi, l’homme a compris que le« camarade » Koulibaly était dans une logique bien suspecte, puisqu’il ne décolérait pas, gardait ses distances, et refusait de répondre aux invitations à venir discuter avec Simone Gbagbo. Conséquences, Laurent Gbagbo a décidé de se méfier de cet homme qui se devait d’être l’un de ses principaux conseillers, notamment sur les questions économiques, en général, et sur la monnaie en particulier. Gbagbo, une fois de plus, n’a pas eu tort de commencer à se méfier de Koulibaly Mamadou. Puisque tout le monde l’a entendu déclarer que la libération de Gbagbo n’était pas une priorité de son action de président par intérim du FPI. De fait depuis longtemps, l’homme était entré dans une logique qui éclate, enfin, au grand jour, celle de la HAUTE TRAHISON.

Par Pierre Henry Jason

 

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Déclaration de ACTUS/prpe sur le retrait des troupes françaises du Tchad.

17 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique ( ACTUS /prpe )

 Mobiliser pour Construire

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ACTION TCHADIENNE POUR L'UNITÉ ET LE SOCIALISME / PARTI RÉVOLUTIONNAIRE POPULAIRE ET ÉCOLOGIQUE

Chadian Action for Unity and Socialism/Popular and Ecological Revolutionary Party

( ACTUS/prpe)

 

N/Réf : 14.07/SG/2011

Déclaration de ACTUS/prpe sur le retrait des troupes françaises du Tchad.

Qui oserait croire au marchandage de l’hypothétique retrait des troupes coloniales françaises du Tchad ?

Le peuple tchadien, supplicié depuis 21 ans sous la férule d’une des dictatures les plus criminelles au monde, se réjouirait d’un hypothétique retrait des troupes d’occupation françaises du Tchad. Cela serait une perspective heureuse pour le peuple tchadien qui lutte les armes à la main contre le dictateur Déby. En effet, le Ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré mardi 05 juillet, lors d’une audition devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale : « Nous sommes en train de discuter avec le Tchad d'un nouvel accord de coopération. Nous avons un dispositif là-bas, Epervier, avec plus d'un millier d'hommes, dont la présence ne se justifie pas, que nous avons (...) à rapatrier » [Cf. Le Monde du 5 juillet 2011 ].

Notre parti, ACTUS/prpe demeure sceptique face à cet effet d’annonce qui a suivi bien d’autres sans lendemains. Nous réclamons depuis de nombreuses années, le retrait immédiat et inconditionnel des troupes françaises et la fermeture de toutes leurs bases du Tchad car la présence des troupes étrangères sur notre territoire, constitue un danger et une violation de la souveraineté nationale. Si le Général De Gaulle en son temps, avait exigé en 1966 la fermeture des bases étatsuniennes en France, c’est qu’il aurait pressenti le danger que faisait peser sur la politique d’indépendance de l’hexagone ces troupes. Pourquoi ce cas d’école ne serait-il pas valable pour le Tchad ? Considère t-on encore notre pays comme une colonie ou un territoire français d’Outre mer ?

Les troupes françaises au Tchad n’ont jamais contribué à une quelconque défense du moindre frémissement de la démocratie au Tchad .Elles n'ont jamais protégé les populations civiles des bombardements des troupes gouvernementales. Le peuple tchadien est plutôt victimes des multiples interventions de ces Gobis (dénomination en arabe locale des militaires français) aux côtés des troupes gouvernementales des différents régimes dictatoriaux depuis 1966. Toutes les révoltes populaires furent ainsi matées, noyées dans le sang. Les masses populaires tchadiennes étaient bien en avance sur ce que les occidentaux appellent aujourd’hui « le printemps arabe ». Il est un fait incontestable : les gouvernements français si soucieux de « défendre la démocratie et de protéger les populations civiles » avaient plutôt prêté mains fortes aux tyrans pour massacrer les populations, asseoir et consolider les dictatures au Tchad et dans les autres pays d’Afrique du pré carré. Ce soutien multiforme aux dictateurs contredit les promesses non tenues du candidat Sarkozy lors de sa campagne présidentielle de 2007 où il martela : « Je veux lancer un appel dans le monde à tous ceux qui croient aux valeurs de la tolérance, de la liberté, de la démocratie, de l'humanisme ; à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et les dictatures, je veux dire à tous les enfants à travers le monde, à toutes les femmes martyrisées dans le monde, que la fierté et le devoir de la France sera d'être à leurs côtés (...) La France sera du côté des opprimés du monde ! C'est le message de la France, c'est l'identité de la France, c'est l'histoire de la France ! » [http://www.youtube.com/watch?v=shn0ne2Vm60]. Quatre années plus tard, le président élu Sarkozy, dans son discours, à l’occasion de la fête nationale française du 14 juillet 2010 a déclaré. « Nous ne soutiendrons ni les dictatures, ni les pays dirigés par des régimes corrompus. ». Il a repris cette année, 14 juillet 2011, la même phrase dans sa version nouvelle dans l’interview accordée à la télévision française à la fin du défilé : «Chaque dictateur qui fait couler le sang, aura à rendre compte devant le Tribunal pénal international » [http://videos.letelegramme.com/player.php?sig=iLyROoaf2VZo]

Le maintien, voire le renforcement du soutien inconditionnel militaire, financier, économique et diplomatique de Sarkozy aux présidents dictateurs de la Françafrique, témoigne si besoin en était, de l’absence totale de volonté de rupture du pacte d’asservissement. Ce dernier serait signé aux lendemains des indépendances, entre les dirigeants françafricains et français au détriment des peuples. Malgré ces constats terrifiants, certains africains n’ont toujours pas pris conscience de l’avenir sombre du continent sous les « Gouverneurs délégués » de la France, imposés en qualité de présidents aux peuples. Ces nostalgiques de la domination du pouvoir colonial des « bienfaits » et de la mission 2 Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique ( ACTUS /prpe )

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La nouvelle fait sensation au Maroc. Lalla Salma, l’épouse du Roi Mohammed VI, a offert à l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni en visite secrète à Rabat en 20

17 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La nouvelle fait sensation au Maroc. Lalla Salma, l’épouse du Roi Mohammed VI, a offert à l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni en visite secrète à Rabat en 2009 un collier serti de diamants de très grande valeur.

 

En fait, la visite au Maroc de Tzipi Livni, qui dirigeait au moment de son séjour au Maroc le parti d’opposition Kadima, n’était pas tout à fait secrète. Elle avait été invitée au Forum MEDays organisé à Tanger par Amadeus, un « think tank » que dirige le jeune Brahim Fassi Fihri, le fils du ministre marocain des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri.

De là à penser qu’il s’agissait d’une invitation officielle déguisée, il n’y a qu’un pas… franchi par de nombreuses associations de la société civile marocaine qui avaient dénoncé une visite qui se déroulait alors qu’un mandat était lancé en Grande-Bretagne contre Livni pour «crimes de guerre» à Ghaza.

 

Trois avocats et une ONG marocains avaient condamné la visite de Mme Livni et porté plainte contre elle devant un tribunal de Rabat pour «crimes de guerre» pendant l’intervention israélienne à Gaza de fin 2008-début 2009. L’ancien bâtonnier Abderrahmane Benameur avait qualifié cette visite «d’événement dangereux », «qui cache mal l’intention de normaliser (les relations) avec l’entité sioniste».

Tzipi Livni était en effet ministre des Affaires étrangères lors du grand carnage commis par l’armée israélienne contre Ghaza entre décembre 2008 et janvier 2009. L’affaire du collier de Lalla Salma reprise par certains sites d’informations marocains suscite un grand embarras chez les officiels et les partis institutionnels. Certains refusent de commenter une information qui concerne directement le Roi. Ou bien s’en font les défenseurs par principe.

A l’instar du parti islamiste agréé le PJD (Parti de la justice et du développement) dont un des responsables, Mustapha Ramid, cité par le site lakome.com affirme ne pas «croire» qu’une telle chose se soit produite avant d’ajouter qu’il attendait que le «palais rende public un communiqué» avant de s’exprimer sur l’affaire.

Un autre responsable politique, Khalid Soufiani, appelle à prendre l’information avec «précaution » tout en considérant que «toute forme de normalisation avec une femme telle que Tzipi Livni, qu’on considère comme une terroriste, est à condamner».

 

QUAND M6 FAISAIT CHEVALIER DU TRÔNE UN PUISSANT LOBBYISTE SIONISTE

L’embarras des politiques marocains est d’autant plus grand que le roi Mohammed VI a lui-même été derrière un geste très controversé en septembre 2009.

Il avait remis le titre de Chevalier de l’ordre du trône du royaume du Maroc à Jason F. Isaacson, directeur de gouvernement et d’affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), un puissant groupe de lobbying sioniste très introduit dans l’administration américaine. Jason F. Isaacson avait, sans surprise, appuyé avec force les massacres contre Ghaza. L’information sur la remise du titre n’avait pas été annoncée officiellement au Maroc, c’est un site communautaire juif aux Etats-Unis qui l’a révélée.

Il faut dire que la « sacralité » de la personne du Roi qui a été préservée dans la Constitution révisée sous le terme « d’inviolabilité » ne permet pas aux politiques marocains de trop se prononcer sur un sujet délicat. Le fait que des sites d’informations marocains rapportent l’information n’en est que plus méritoire.

 

Djamal Benmerad

Journaliste, écrivain

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Face à la coalition UMPS le docteur Guy lance un appel solennel pour rejoindre le MAF:Mouvement des Africains français de France.

17 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Balance

Face à la coalition UMPS le docteur Guy lance un appel solennel pour rejoindre le AF (Mouvement des Africains français de France et d'outre mer).

chers amis,

 

face à la situation qui prévaut sur le continent dont nous sommes issus et où vivent encore des nôtres dans la plus grande paupérisation, nous n'avons pas le droit de rester indifférents et de penser que le chacun pour soi dieu pour tous y changera quelque chose. la france de sarkozy dans son atavisme prédateur y ajoute de la froide criminalité en bombardant les nôtres qui souvent ne trouvent pas à manger. la gauche dans son humanisme hypocrite vient de voter la poursuite des crimes contre l'humanité en libye dans une entente douteuse avec la droite. or, le plus grand des partis politiques français l'umps ne compte que moins de 400 000 adhérents. rentrons dans le jeu démocratique pour peser ici et là-bas. nous pouvons lever une armée de plus d'un millions d'africains-français. c'est pourquoi je lance un appel solennel pour que vous, vos familles et vos amis et les amis de leurs amis, rejoignent le MAF, mouvement des africains français de france continentale et d’outre mer.

 

il pleut et le beurre de karité se moque du sel, on verra bien quand le soleil éclaircira à nouveau le ciel africain.

l'heure étant grave, vous m'excuserez que contrairement à mes habitudes, j'envoie le message sans activer l'indisclosed recipients pour que personne ne soit oubliée lors de cette mobilisation massive.

 

veuillez trouver en fichiers joints, le bulletin d'adhésion et le texte fondateur.

 

pour rire un peu, je vous offre ce petit satire:

 

Voici l’histoire du petit Fiion, élite inculte de sa Majesté qui est le Chef de l’administration royale de la République banano-monarchique de FranSSe. Messié FranSSois Fiion, à force d’avaler des couleuvres et de se faire enc… par le nain khazaaar a fini par avoir un relâchement complet de son sphincter anal conduisant à une diarrhée fumante sur les genoux de la jolie Ève. Or, inculte qu’il se révèle lui-même, il a oublié que sa fête nationale célèbre un événement où ce furent les sujets et non ses grognards qui tirent leur poudre aux moineaux actuellement en Cyrénaïque qui ont changé le cours de l’histoire. Et donc, on peut logiquement selon la proposition de la jolie Ève remplacer  la parade militaire par un défilé des forces vives du peuple. Ah, c’est oublier que la médiocre élite est incompétente pour parler de la culture franSSaise. Au fait s’agit-il de la culture balayée en 2 semaines par les bottes des voisins de l’Est en 40 ou de celle que les étrangers ont sauvée en 45 ? Cela paraît douteux ! Quant au palmarès pauvre de son armée, il faut bien trouver une date pour une parade quand même. On a pensé à l’anniversaire de Waterloo, mais ça ne la ferait pas. Sinon, il y a récemment le 11 avril puisque son Roye l’a envoyé percevoir le tribut auprès d’un seigneur local de la démocrature récemment conquise. Ailleurs, on peut suggérer les dates des événements de Sétif, la napalmisation des Camer par Pétro M-SS-mère, la victoire fratricide de Thiaroyé, les événements de Madag ou même ceux de la grotte d’Uveha…   Il paraît que le petit FranSSois Fiion, va finir par avoir un fion réduit à un cloaque purulent à force, malgré qu’il soit un autochtone à cause qu’il n’est pas assez courageux politichiennement. C’est bien dommage. Alors on lui a conseillé de fermer son crache-merde en public à l’avenir et plus prosaïquement de bien vouloir tenir sa langue en bride pour éviter de se ridiculiser.

SANRANCUNE.

  

 

Docteur Guy ALOVOR

Chirurgien Orthopédiste Traumatologue

Médecin Légiste Expert

 

 

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Manuel à l’usage des peuples qui veulent se débarrasser de leur dictateur.

16 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

articles densite villes afrique

Manuel à l’usage des peuples qui veulent se débarrasser de leur dictateur

 

Pour se débarrasser de son dictateur, la première règle est de ne compter que sur soi-même. Surtout, il ne faut pas croire que les Occidentaux voleront à votre secours. Faites d’abord le boulot, c’est alors seulement qu’ils se souviendront de l’universalité des fameux «principes démocratiques».En second lieu, il n’est pas nécessaire d’avoir un homme providentiel, bien souvent il vous décevra et s’accaparera le pouvoir à la première occasion. Lui préférer une révolution sans leader, sans autre visage que celui du peuple. Cela a pour mérite de rallier les militaires et d’attirer la curiosité de l’opinion internationale. Troisième point, il faut savoir choisir soigneusement ses manifestants. Veillez à tenir à l’écart les religieux extrémistes, les politiciens opportunistes, les ralliés de la dernière heure et les anarchistes destructeurs. En revanche, une jeunesse qui ne craint pas les balles et les gaz lacrymogènes —périmés ou non—, est un atout indispensable. La composante féminine est encore plus utile. Elle ajoutera du crédit à votre projet, vous ralliera une part non négligeable de la population (les femmes sont majoritaires dans TOUS les pays sauf l’Inde), abaissera le niveau de violence potentielle, et à l’occasion, une manifestation de femmes aux sein nus vous procurera quelques photos inoubliables. Quatrièmement, cultivez vos amitiés sur Facebook. Ce ne sont pas plusieurs centaines, ni plusieurs milliers, mais des millions d’amis que vous devez avoir. Deux millions de Tunisiens ont leur page Facebook… C’est la condition du succès: l’effet feu de brousse qui se transforme en un gigantesque incendie. Internet est votre meilleur ami et votre plus sûr allié. Le dictateur, même bien informé, ne sait pas encore comment contrer le Web.Dès lors, vous devez veiller à documenter votre révolution en vous équipant de smartphones capables de filmer les manifestations ou la répression policière. Les Chinois fabriquent de faux iPhone à bas prix, on peut s’en procurer pour une somme raisonnable. Et puis, pour une fois au moins dans votre vie, vos films amateurs intéresseront un public plus large que votre cercle familial. Le quart d’heure de célébrité d’Andy Warhol est à portée de main…Cinquièmement, trouvez un nom qui sonne bien pour votre révolution. Les fleurs (œillets, tulipe, jasmin) ça commence à lasser. Les couleurs (rouge ou orange) ça n’est guère glamour. Au rayon des tissus, hormis le velours, on ne voit pas trop quoi choisir… Tweed, popeline, wax ou bazin… vous pouvez essayer mais le succès n’est pas garanti. Dans le même ordre d’idée, un bon slogan vaut mieux qu’un long discours. «Ben Ali dégage!», simple et direct —bien qu’un peu sommaire— s’est révélé d’une efficacité redoutable. On peut certes le reproduire de pays en pays, mais vous devez faire preuve d’originalité; c’est à ce prix que votre révolution sortira du lot et sera médiatisée de par le monde. Sixièmement, sachez retourner les policiers et les soldats. Après tout ce sont des hommes comme vous, des citoyens et des pères de famille. Beaucoup ont les mêmes problèmes quotidiens que vous. Ils habitent parfois la rue d’à côté. Profitez-en donc pour aller sonner à leur porte la nuit venue, et les convaincre —en insistant si nécessaire— de rejoindre les rangs de la révolte. Si certains sont réticents, essayez avec leurs enfants. Les fils de policiers ont sans doute des comptes familiaux à régler avec papa. Ils seront les premiers sur les barricades, à jeter des pierres. Le septième point est le plus important en ce début de 21e siècle. Votre révolution doit être exemplaire afin de pouvoir s’exporter. Pas de pillage à grande échelle: on n’est pas en Grèce. Pas d’usage de déjections humaines ou animales: on n’est pas en Grande-Bretagne dans une manifestation d’étudiants en colère. Pas de lynchage systématique: on n’est pas au Pakistan.En revanche, ayez quelques blogueurs lookés «sympa», à la Steve Jobs, patron cool, qui sauront s’adresser aux journalistes et poser devant les caméras. Autre façon de séduire, nommer rapidement un blogueur à un poste ministériel, d’où il tweetera pendant les Conseils des ministres. Accueillir à bras ouverts la presse étrangère, et se mettre dans la poche un grand réseau de télévision, de type Al-Jazeera ou CNN. Huitième point, mettez la main sur le carnet d’adresses privé de votre dictateur. Il a probablement tout un réseau d’amis puissants venus d’Europe, d’Afrique ou d’Amérique: présidents, ministres, hommes d’affaires, intellectuels et artistes de renom. Il s’en trouvera bien quelques-uns qui auront passé des vacances dans vos hôtels de luxe, au frais du contribuable. Plus ces personnalités seront puissantes dans leur pays et plus vos révélations provoqueront de scandale. L’objectif étant de faire culpabiliser les grandes puissances et de les amener à vous soutenir pour ne pas paraître complices. Au passage, vous aurez sans doute la satisfaction de voir quelques ministres étrangers démissionner piteusement en s’excusant d’avoir dégusté des bricks au thon dans l’avion privé d’un homme d’affaires proche du régime. Neuvième point, c’est le moment de penser à culpabiliser la finance mondiale. Votre dictateur est d’abord un voleur et les banquiers du Nord sont ses complices. L’argent est quelque part dans des coffres étrangers, c’est le moment de le crier haut et fort et de réclamer son retour au pays. Vous aurez, de surcroît, l’immense plaisir de voir des banquiers cossus ou des dirigeants complices faire acte de contrition en public. Avec un peu de chance, il se trouvera un Suisse pour demander pardon. Soyez magnanime, n’exigez pas forcément la tête de votre dictateur, mais simplement son portefeuille, qui, après tout, est un peu le vôtre. Dixième point. Si Dieu s’est reposé au septième jour, il n’est pas question pour vous de faire de même. Une fois le dictateur en fuite, la partie n’est pas pour autant terminée. Il vous reste encore beaucoup de travail pour gérer la transition et installer un nouveau pouvoir.Une révolte, ce n’est pas si compliqué; mais une révolution c’est une entreprise de longue haleine.

Gardez la tête froide.

Par Kidi Bebey et Alex Ndiaye

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Côte d’Ivoire : Mamadou Koulibaly confirme-t-il la trahison?

16 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Côte d’Ivoire : Mamadou Koulibaly confirme-t-il la trahison?

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Je ne suis pas d'accord avec ceux qui soutiennent Koulibaly sur le fait de critiquer le FPI aujourd'hui et cela malgré le fait que je ne sois pas FPI mais pro GBAGBO. Il y a trop d'incohérences, d'inconstances et d'inconséquences dans l'attitude du sieur Koulibaly. Oui c'est un grand intellectuel mais il n'est pas le seul et le FPI n'...a pas eu besoin de lui pour devenir ce qu'il est devenu. En quoi Mamadou Koulibaly a t'il influençé la création, le developpement et l'accession au pouvoir du FPI? factuellement rien alors arrêtez un peu de nous rabâcher les oreilles avec l'idée selon laquelle sa trahison doublée d'une lachété inommable (car c'en est une) mettrait le FPI plus bas que sous terre. ceux qui le pensent se trompent lourdement car après avoir bien analysé ce qui se passe je pense que Mamadou vient de se tirer une balle dans le pied. Je demontrerai cela très bientôt dans un article à paraître sur www.gbagbolaurent.net pour l'avancée du débat intellectuel. Mamadou serait devenu grand s'il n'avait pas attendu de voir GBAGBO en difficulté avec l'aide prépondérante des Français, s'il était parti avant les élections ou bien longtemps avant oui on pouvait donner du crédit à ses élucubrations mais voilà que le traître coopté par les services français jouent celui qui vient de se reveiller d'un mauvais rêve pendant que la tête de son parti est en difficulté et vous voulez donner une justification rationnelle au plus grand acte de couardise de la décennie. Allez y raconter vos histoires aux illétrés qui servent de militants à Dramane mais de grâce pas à nous. Pourquoi doit on critiquer le parti au moment où ses dirigeants croupissent en prison? Aidés en cela par certains militants du rdr qui hier ont fait bloc derrière Dramane quand il traversait le désert et qui se sont battus pour lui, ce sont eux qui vous demandent d'abandonner votre chef aujourd'hui et vous le faîtes en voulant justifier l'injustifiable. Koulibaly n'a rien apporté à GBAGBO donc son départ n'enlèvera rien à GBAGBO et si critique il doit y avoir ce n'est ni le lieu ni le moment

Par Jean André A. Ahipeaud

 

 

 

 

Jean André A. Ahipeaud

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Pendant que l’Europe et les États-Unis font la guerre et tuent, la Chine fait des affaires et du social.

16 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Pendant que l’Europe et les États-Unis font la guerre et tuent, la Chine fait des affaires et du social.

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Le 10 juin 2010, à la veille de sa visite d'Etat au Kazakhstan et en Russie, le Président chinois Hu Jintao a respectivement accordé une interview écrite à la presse kazakhe et russe, dont Kazakhstanskaya Pravda, Egemen Qazaqstan, l'Agence Khabar pour le Kazakhstan et Rossiïskaïa Gazeta, ITAR-TASS et Interfax pour la Russie, et a répondu à leurs questions sur les relations sino-kazakhes, les relations sino-russes, la situation internationale actuelle et sur d'autres questions.

En ce qui concerne les relations Chine-Kazakhstan, l'état actuel et les perspectives de la coopération bilatérale dans les domaines économique, technoscientifique, culturel et humain, Hu Jintao a déclaré que, grâce aux efforts communs, les relations bilatérales ont toujours maintenu un bon élan de développement sain et stable depuis l'établissement des relations diplomatiques il y a une vingtaine d'années. En particulier, depuis l'établissement du partenariat stratégique en juillet 2005, les relations entre les deux pays se sont développées plus rapidement, caractérisées par des échanges nourris à haut niveau et une confiance politique mutuelle renforcée. Il avait eu plusieurs entretiens avec le Président Noursoultan Nazarbaïev au cours des rencontres bilatérales et multilatérales. Les deux pays ont complètement résolu leur problème frontalier hérité de l'histoire, signé le Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération Chine-Kazakhstan, formulé les Stratégies de coopération entre la Chine et le Kazakhstan au XXIe siècle et établi le Comité de coopération intergouvernemental au niveau des vice-Premiers ministres. Le système juridique pour le partenariat stratégique bilatéral ne cesse de se perfectionner. La coopération pragmatique a obtenu des résultats impressionnants et la coopération dans les domaines économique, commerciale, financier, énergétique, technoscientifique, culturel, humain et des transports ne cesse de se développer. Les projets d'oléoducs et de gazoducs Chine-Kazakhstan et d'autres projets ont été achevés et mis en oeuvre. Un grand nombre de projets de coopération non liés aux ressources sont mis en application progressivement. En 2010, le volume du commerce bilatéral a atteint 20,4 milliards de dollars, soit plus de 50 fois celui du début de l'établissement des liens diplomatiques. Le développement durable et approfondi de la coopération pragmatique bilatérale a apporté des avantages tangibles aux deux pays et à leurs peuples. Les deux parties se sont fermement et mutuellement prêtées soutien sur les questions majeures liées à leurs intérêts vitaux et ont mené une coopération fructueuse dans la lutte contre les « trois fléaux », le trafic de drogue et la criminalité transfrontalière organisée. Les échanges culturels et humains se développent de façon stable, les échanges sociaux se sont intensifiés de jour en jour, et la coopération amicale dans les zones frontalières est renforcée. Le concept de paix durable et d'amitié de génération en génération s'est profondément enraciné dans les populations des deux pays et l'amitié traditionnelle entre les deux peuples a été renforcée et accrue. Les deux pays coordonnent et collaborent étroitement aux Nations unies, dans l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA) et dans d'autres cadres multilatéraux, ce qui a contribué à sauvegarder et à promouvoir la paix, la stabilité et le développement de la région et du reste du monde. La Chine est satisfaite du statu quo du développement des relations bilatérales et est pleine de confiance à l'égard du développement de ces relations dans l'avenir.

Hu Jintao a indiqué que la Chine et le Kazakhstan, pays voisins et amis, étaient des partenaires stratégiques importants et que les deux pays étaient membres de l'OCS. Développer un partenariat stratégique durable, stable et global est une aspiration commune des peuples chinois et kazakh et correspond aux intérêts réels et à long terme des deux pays. La Chine attache une grande importance au développement des relations avec le Kazakhstan et œuvre constamment pour approfondir la coopération amicale à divers niveaux et dans différents domaines et à élever sans cesse le niveau des relations bilatérales. Actuellement, la Chine et le Kazakhstan travaillent tous les deux à la mise en œuvre de nouveaux plans quinquennaux de développement, qui offriront de nouvelles opportunités pour le développement de leurs relations. La Chine espère travailler de concert avec le Kazakhstan, sur la base du respect mutuel, du traitement d'égal à égal et mutuellement gagnant, pour continuer à renforcer l'amitié et le bon voisinage, à approfondir la confiance mutuelle, à améliorer le mécanisme de coopération, à renforcer la coopération pragmatique dans l'économie, le commerce, l'énergie et les domaines non liés aux ressources, à intensifier la coordination multilatérale et la coopération de sécurité, afin de porter le partenariat stratégique sino-kazakh à un nouveau niveau.

En ce qui concerne les attentes de sa visite au Kazakhstan et les résultats attendus, le Président Hu a déclaré qu'il attendait de s'entretenir avec le Président Nazarbaïev et le Premier ministre Masimov. Avec les dirigeants kazakhs, il voudrait faire la revue du développement des relations bilatérales au cours de la dernière vingtaine d'années et des réalisations obtenues, programmer la prochaine étape du développement du partenariat stratégique bilatéral et proposer de nouvelles cibles et tâches pour la coopération pragmatique bilatérale. Il espère échanger les vues approfondies avec les dirigeants kazakhs sur le développement de l'OCS, la situation en Asie centrale et d'autres grands dossiers régionaux et internationaux d'intérêt commun. Durant sa visite, les deux parties publieront un document politique commun et les départements concernés et les entrepreneurs des deux pays vont signer des documents de coopération importants touchant l'économie, le commerce, les finances, la protection environnementale et autres. Nous avons toutes les raisons de croire que grâce aux efforts conjugués, la visite sera couronnée de succès et insufflera une nouvelle vitalité au développement durable, stable et global des relations entre la Chine et le Kazakhstan.

En ce qui concerne les sujets qui seront discutés avec le Président Medvedev et le Premier ministre Poutine lors de sa visite en Russie, Hu Jintao a dit que sur l'invitation du Président Medvedev, il effectuerait une visite d'Etat en Russie et participerait à la 15e édition du Forum économique international de Saint-Pétersbourg. Durant sa visite, il s'entretiendra avec le Président Medvedev et rencontrera le Premier ministre Poutine. Cette année marque le 10e anniversaire de la signature du Traité sino-russe de bon voisinage, d'amitié et de coopération et les relations bilatérales font face à de nouvelles opportunités de développement. Avec le Président Medvedev et le Premier ministre Poutine, il fera le bilan des réalisations et des expériences de développement des relations bilatérales depuis la signature du traité il y a 10 ans, définira l'orientation du développement des relations bilatérales dans la prochaine décennie et élaborera le plan favorisant la coopération bilatérale dans tous les domaines. Il échangera également de vues approfondies avec les dirigeants russes sur les grandes questions internationales et régionales d'intérêt commun. Il a la conviction que la visite insufflera une nouvelle vitalité au développement durable, sain et stable du partenariat de coordination stratégique sino-russe dans la deuxième décennie du nouveau siècle.

En ce qui concerne la question sur le développement actuel des relations sino-russes, Hu Jintao a noté que les relations bilatérales maintenaient toujours un élan de développement global, sain et rapide depuis la signature du Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération il y a 10 ans pour atteindre un haut niveau sans précédent. Les deux pays ont mis en place un mécanisme parfait d'échange de haut niveau et leurs dirigeants se rencontrent fréquemment. La question frontalière léguée par l'histoire a été totalement résolue. Les deux parties se soutiennent fermement sur la souveraineté, la sécurité, le développement et les autres questions concernant leurs intérêts fondamentaux, et leur confiance mutuelle politique et stratégique ne cesse de se renforcer. La coopération pragmatique dans les domaines de l'économie, du commerce, de l'énergie, de la science, de la technologie au niveau local demeure fructueuse, permettant d'apporter des avantages réels aux peuples des deux pays et de promouvoir le développement et le redressement. Plusieurs grandes manifestations telles que l'« Année de l'amitié de la jeunesse », l'« Année de la Chine en Russie », l'« Année de la Russie en Chine », et l'« Année linguistique » ont été organisées. Une coopération dynamique se déroule également dans l'éducation, la culture, la santé, les sports, les médias, le tourisme, etc. Chaque année, les échanges personnels atteignent 3 millions de personnes, permettant aux peuples des deux pays de mieux se comprendre et de consolider leur amitié. La coordination stratégique étroite entre la Chine et la Russie concernant les grandes questions internationales et régionales a permis de défendre leurs intérêts communs et de promouvoir la multipolarisation du monde et la démocratisation des relations internationales.

Il a souligné que dans les 10 prochaines années, dans l'esprit du traité et en conjuguant leurs efforts, les relations sino-russes marquées par le partenariat de coordination stratégique connaîtront de nouveaux progrès et seront plus fructueuses. Ceci contribuera au bien-être des peuples des deux pays et apportera une nouvelle contribution au maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région et dans le monde.

En ce qui concerne les perspectives de la coopération économique et commerciale sino-russe et l'élargissement de la coopération en matière d'investissement, Hu Jintao a déclaré que grâce aux efforts conjugués, la coopération économique et commerciale entre les deux pays a réussi à surmonter l'impact de la crise financière internationale et à connaître un rebond global et rapide. La qualité de la coopération a été nettement améliorée. En 2010, les échanges commerciaux bilatéraux ont approché les 60 milliards de dollars. La Chine est devenue le premier partenaire commercial de la Russie. Les investissements bilatéraux et la coopération économique et technologique se sont accélérés de façon significative et la coopération transfrontalière et régionale se développe vigoureusement. La Chine et la Russie sont des marchés émergents importants et partenaires de coordination stratégique, leur coopération économique et commerciale bénéficie d'un avenir prometteur et d'un potentiel énorme. Les deux parties doivent mettre pleinement en valeur leurs points forts respectifs pour accroître les échanges commerciaux, améliorer la qualité de la coopération et rendre leur coopération plus saine et plus rapide.

Il a fait savoir qu'en novembre 2010, le Président Medvedev a proposé de porter les échanges commerciaux bilatéraux à 100 milliards de dollars dans les trois à cinq années suivantes. A en juger par l'élan du développement actuel, il est tout à fait possible d'atteindre cet objectif. Les deux parties travaillent actuellement pour élaborer l'objectif de développement du commerce bilatéral pour la prochaine décennie. La Chine entend coopérer avec la Russie pour continuer à approfondir les échanges et la coopération sur le plan économique et promouvoir le développement harmonieux tant en quantité qu'en qualité.

Hu Jintao a indiqué que les investissements mutuels entre les deux pays ont connu une croissance relativement rapide ces dernières années et que tous les secteurs ont vu les investissements et les projets de coopération économique et technologique s'accroître. En 2009, les deux pays ont approuvé le Programme sur la planification de la coopération d'investissement sino-russe et le Programme sur la planification de la coopération entre la région du Nord-Est de la Chine et la région d'Extrême-Orient et la Sibérie orientale de la Russie (2009-2018). Pour la prochaine étape, les deux parties doivent, sous l'orientation des deux programmes susmentionnés, travailler pour accomplir les projets clés, renforcer la coopération locale, améliorer les mécanismes, innover les modes de coopération, enrichir son contenu, exploiter son potentiel et élever son niveau. Tout en poursuivant la coopération dans les domaines de l'énergie, de l'agriculture et de la fabrication, les deux pays doivent explorer davantage les possibilités de coopération dans le développement de nouvelles et hautes technologies, les infrastructures, la logistique, les transports et l'information électronique, ainsi qu'optimiser constamment la structure des investissements industriels en fonction de leurs points forts respectifs. D'ailleurs, les institutions financières des deux parties doivent être encouragées à jouer un rôle plus important pour offrir un meilleur environnement de financement aux projets de coopération bilatérale.

Sur la question de la coopération énergétique sino-russe, Hu Jintao a fait savoir que, ces dernières années, la Chine prenait une part active dans le développement du marché énergétique international et a effectué une coopération avec les pays concernés dans plusieurs secteurs. Ces activités sont favorables à l'augmentation de l'offre énergétique mondiale et à la préservation de la stabilité du marché énergétique et de la sécurité de l'approvisionnement en énergie.

Il a indiqué que la Chine appréciait hautement la coopération énergétique avec la Russie, parce qu'elle était, d'une part, une partie importante de la coopération bilatérale économique et commerciale et, d'autre part, un élément important du partenariat de coordination stratégique sino-russe. Le marché énergétique chinois a un fort potentiel de développement. La Chine est disposée à intensifier la coopération avec la Russie et les autres pays producteurs et consommateurs d'énergie pour préserver en commun la stabilité du marché énergétique mondial sur une base mutuellement bénéfique.

En ce qui concerne la situation internationale actuelle et celle de la lutte contre le terrorisme dans le monde, Hu Jintao a dit qu'à l'heure actuelle, la situation internationale était en train de subir les changements les plus profonds et les plus compliqués depuis la fin de la Guerre froide et que l'aspiration de notre époque à la paix, au développement et à la coopération était plus forte. La multipolarisation et la globalisation économique se développent en profondeur, l'innovation technoscientifique permet de nouvelles percées, la coopération entre les marchés émergents et les pays en développement demeure florissante et tous les pays du monde font face à de rares opportunités de développement.

Il a indiqué que la situation internationale restait cependant très compliquée. L'impact profond de la crise financière internationale ne cesse de se présenter, l'économie mondiale se redresse lentement, le développement déséquilibré Nord-Sud reste grave et il reste encore un long chemin à parcourir pour réformer la gouvernance économique mondiale. La situation sécuritaire internationale reste stable dans son ensemble, mais les facteurs d'instabilité et d'incertitude augmentent. La récente instabilité politique et même la guerre dans certains pays en Asie occidentale et en Afrique du Nord exerce un impact profond et complexe sur la stabilité régionale. Les divers problèmes de sécurité conventionnels et non-conventionnels s'entremêlent et les menaces et défis que représentent les problèmes mondiaux tels que le changement climatique, la détérioration environnementale, la sécurité de l'énergie et des ressources, les graves maladies épidémiques et les violentes catastrophes naturelles, se multiplient.

Il a souligné que dans ce nouveau contexte, les pays voyaient leur interdépendance s'intensifier et leurs intérêts partagés se multiplier. La recherche de la paix, du développement et de la coopération représente une aspiration forte de l'homme et la tendance de l'époque. Face aux divers risques et défis, nous devons travailler dans la solidarité, coopérer main dans la main à la recherche d'un développement partagé et œuvrer inlassablement pour mettre en place un monde harmonieux caractérisé par la paix durable et la prospérité commune.

Il a noté que ces dernières années, la communauté internationale a pris des mesures concertées pour réprimer sévèrement les activités terroristes et que la lutte internationale contre le terrorisme a remporté des succès. Dans le même temps, la lutte anti-terroriste internationale fait encore face à une situation grave, certaines organisations terroristes sont toujours très actives et le terreau du terrorisme est loin d'être éliminé. Nous devons faire davantage pour mener à bien la lutte contre le terrorisme dans le monde entier. La communauté internationale doit renforcer la coopération pour combattre le terrorisme conformément à la Charte des Nations Unies, ainsi qu'aux règles du droit international et aux normes régissant les relations internationales universellement reconnues. Pour la lutte contre le terrorisme, nous devons adopter des mesures politiques, économiques et diplomatiques afin d'éradiquer ses origines sans perdre de vue tous ses symptômes. La Chine espère travailler avec toutes les parties concernées pour faire avancer la coopération internationale antiterroriste et préserver la paix et la stabilité de la région et du monde, tout en respectant les principes de la coopération sur un pied d'égalité et des avantages réciproques.

Sur la question du développement pacifique de la Chine, Hu Jintao a fait savoir que la Chine s'en tenait à la politique de réforme et d'ouverture lancée il y a plus de 30 ans. Il est évident que la Chine n'a cessé de remporter des progrès économiques et sociaux et que son statut international s'est élevé sans cesse. Cependant, la Chine reste un pays en développement. En termes de forces productives sociales, de capacité d'innovation technoscientifique et de niveau de vie des Chinois, la Chine est loin derrière les pays développés. C'est une tâche difficile et de longue haleine et nécessite de grands efforts pour que tout le peuple chinois puisse s'enrichir et connaître une vie plus belle. C'est pourquoi, la Chine doit se concentrer toujours sur le développement, aujourd'hui et à l'avenir.

Il a souligné que poursuivre fermement la voie de développement pacifique était un engagement solennel pris par le gouvernement et le peuple chinois pour la communauté internationale et qu'il constituait notre politique à appliquer durablement. La Chine continuera à lever bien haut l'étendard de la paix, du développement et de la coopération, à poursuivre une politique diplomatique d'indépendance et de paix, et à développer la coopération amicale avec tous les pays sur la base des Cinq principes de la coexistence pacifique. Préconisant une nouvelle conception de sécurité marquée par la confiance mutuelle, les bénéfices réciproques, l'égalité et la coopération, la Chine poursuit une politique de défense à caractère défensif, elle ne procède jamais à la course aux armements, ni n'exerce de menace militaire sur d'autres pays. La Chine propose de régler de façon pacifique les différends internationaux et les questions d'actualité régionales, et s'oppose au recours arbitraire à la force ou à la menace de l'utilisation de la force. La Chine ne prétend jamais à l'hégémonie ni ne mène une politique d'expansion.

Sur la question du 90e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois (PCC), Hu Jintao a dit que l'histoire du PCC fondé il y a 90 ans était étroitement liée avec le destin du peuple chinois, le redressement de la nation chinoise et le développement de la Chine. La Chine au début du XXe siècle était victime de l'agression impérialiste à l'extérieur et du régime autocratique féodal à l'intérieur. La nation chinoise en souffrait profondément et le peuple chinois vivait dans la misère. C'est juste dans un tel contexte historique que le PCC a été fondé. Au cours des 90 dernières années, en s'appuyant sur les populations de toutes les ethnies, en les unissant étroitement et en menant une lutte inlassable avec elles, le PCC a surmonté de nombreuses difficultés et remporté la grande victoire de la révolution, de la construction et de réforme. Aujourd'hui, la Chine socialiste est en plein essor et la nation chinoise se dresse majestueusement en Orient. Dans le même temps, le PCC est passé d'un petit parti de quelque 50 membres à un grand parti de 80 millions de membres. On peut dire que l'histoire des 90 ans du PCC est une histoire de la lutte inlassable pour l'indépendance nationale, la libération populaire, la prospérité nationale et le bonheur du peuple.

Il a souligné que, malgré les progrès retentissants, les problèmes et difficultés auxquels la Chine se trouve confrontés au cours de son développement sont rarement vus dans le monde à en juger par leur envergure que leur complexité. Pour mettre en place sur tous les plans une société d'aisance moyenne d'un niveau plus élevé, et réaliser pour l'essentiel la modernisation et un enrichissement commun du peuple tout entier, la Chine a encore un long chemin à parcourir. Le PCC va faire sérieusement le bilan des expériences, rester fidèle à l'objectif essentiel de servir le peuple de tout cœur, persévérer dans le développement scientifique et guider le peuple multiethnique dans la promotion de la réforme, de l'ouverture et de la modernisation, pour que les 1,3 milliard de Chinois puissent mener une vie plus heureuse.

 

Beijing Information

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Abdoulaye Wade reste sourd aux demandes la population sénégalaise et compte sur les Mourides pour s’éterniser au pouvoir.

16 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 

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Abdoulaye Wade reste sourd aux demandes la population sénégalaise et compte sur les Mourides pour  s’éterniser au pouvoir.

 

Suite au discours du président sénégalais Abdoulaye Wade, jeudi 14 juillet 2011, l’opposition se dit déçue mais pas surprise. Pour elle, en réaffirmant sa candidature au scrutin présidentiel, le président Wade « est resté sourd au message du peuple sénégalais ». Et elle appelle à la poursuite de la mobilisation.

« Abdoulaye Wade n’a pas parlé aux Sénégalais mais à son camp. Il est resté sourd au message que le peuple sénégalais a voulu exprimer le 23 juin 2011 ». Ce communiqué du Parti socialiste sénégalais résume les réactions de l’opposition au lendemain du discours très attendu du président.

En s’adressant au peuple sénégalais jeudi 14 juillet, Abdoulaye Wade a rompu le silence qu’il observait depuis les manifestations des 23 et 27 juin qui ont fait une centaine de blessés. Les manifestants avaient alors émis deux principales doléances qui s’adressaient tout particulièrement au chef de l’Etat : ils lui avaient demandé de ne plus toucher à la Constitution et de ne pas se représenter à la présidentielle, en respect précisément de cette Constitution.

Ils ont obtenu gain de cause pour la Constitution mais pas pour sa candidature. Le fameux 23 juin, de vives protestations s’étaient faites entendre dans le pays suite, notamment, au projet de loi du chef de l’Etat prévoyant de faire élire, au scrutin présidentiel, un président et un vice-président avec un minimum de 25% des voix dès le premier tour. (Il s'agit de la réforme dite du « quart bloquant ».)

Sous la pression de la rue et des critiques à l’étranger, le texte a finalement été retiré. Dans son discours de ce jeudi, le président Wade a considéré que le projet de loi en question « n’a probablement pas été suffisamment expliqué ».

Abdoulaye Wade a répondu au peuple en chef de parti et non en chef d’Etat

Lors de son discours, le président Abdoulaye Wade, 85 ans, s’est dit convaincu de sa réélection lors du prochain scrutin présidentiel, prévu en février prochain, alors que la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat. Il a, par ailleurs, proposé, si l’opposition le souhaitait, une élection présidentielle anticipée.

 Maître Aïssata Tall Sall, porte-parole du Parti socialiste sénégalais, dénonce un mépris de démocratie de la part d’un président « pathétique et autiste » et appelle le peuple sénégalais à manifester.

 

Aïssata Tall Sall, porte-parole du Parti socialiste sénégalais.

Le peuple continuera à manifester car c’est dans la logique de l’affrontement qu'Abdoulaye Wade veut nous imposer.

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La France de Nicolas Sarkozy, ennemie de la démocratie en Afrique francophone

16 Juillet 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Ouattra

La France de Nicolas Sarkozy, ennemie de la démocratie en Afrique francophone

 

S’il y a une chose que la France a très bien réussi dans ses ex colonies c’est l’aliénation psychologique de bon nombre d’intellectuels africains. Il n’est pas rare de trouver des africains au quotient intellectuel hors norme se complaire dans une attitude défaitiste lorsqu’il s’agit d’explorer les voies et moyens de la décolonisation économique de nos pays respectifs. La France s’étant assurée de la réussite de sa politique de domination psychologique sur une grande partie des élites africaines condition sine qua none de sa visée expansionniste brutale

elle peut donc en 2011 à l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication continuer sa politique d’asservissement du peuple africain à coups de mitraillettes et de missiles en tout genre. Comme l’a dit le Président Poutine c’est à une vraie croisade de l’occident contre les « sauvages » que nous assistons aujourd’hui. Croisade conduite sous la houlette d’un seul homme qui rêve de grandeur et de reconnaissance planétaire.

Sarkozy est l’homme qui veut perpétuer le cannibalisme économique de la France en Afrique mais sans la manière policée de ses prédécesseurs qui faisaient miroiter des choses à nos dirigeants avant de nous saigner. Sarkozy lui est si arrogant, si imbu de lui-même, si raciste, si avide de pouvoir et de reconnaissance qu’il ne s’accommode même plus de fioritures. Sarkozy pratique sa saignée économique concomitante à une strangulation de manière violente envers les africains. Il ne discute plus avec nous, il choisi un ou des collabos intérieurs et ensuite le(s) nous imposent violemment, brutalement et j’ajouterai même de manière génocidaire à coup de bombes et autres objets de la mort. Sarkozy nous viole dans notre amour propre et dans ce que nous avons de plus cher c’est-à-dire notre dignité. Mais s’il semble réussir pour l’instant c’est parce que comme toujours il y a des africains qui s’allient aux colons occidentaux dans leur  lutte d’asservissement perpétuel des autres peuples. A ceux qui croient que c’est mû par la volonté de démocratiser le continent qu’ils agissent de la sorte je poserai cette question « de qui le conseil élyséen de Libye pompeusement dénommé CNT tient t’il sa crédibilité ? » les rebelles libyens ont-ils gagné des élections ?non. 

Représentent  ils vraiment le peuple libyen ? non. Alors au nom de quoi sont ils organisés, financés et armés par Sarkozy en violation flagrante de la résolution de l’ONU qu’il a lui-même fait voter? Tout mais certainement pas au nom de l’idéal démocratique du dictateur français.  D’ailleurs la France n’a pas vraiment intérêts à voir la démocratie réellement s’instaurer en Afrique.

La France ennemie de la démocratie en Afrique francophone

La démocratie est couramment définie comme « un régime politique dans lequel le peuple exerce la souveraineté ». Le peuple souverain est donc libre de se doter des dirigeants de son choix à des périodes définies pour éviter l’instauration d’une anarchie institutionnelle qui n’aurait pour effets que de mettre à mal lesdites institutions. Ce même peuple ne devant pas non plus être obligé d’en changer tant que les dirigeants agissent pour son bien être. Si nous sommes d’accord sur cette définition alors nous reconnaitrons que logiquement le peuple étant détenteur exclusif de sa souveraineté, ceux qu’il choisi à un moment donné pour le représenter doivent lui rendre compte mais surtout agir pour son intérêt exclusif. Comme il est évident que la multiplication des interlocuteurs du peuple peut être source de troubles majeurs alors on décide d’une autorité suprême qui agit et dirige au nom du peuple par le peuple et pour le peuple.  Personnellement je pense que si 70% de tout ce qui est dit ci-dessus se réalise alors on peut dire qu’on applique la démocratie car la perfection n’est pas de ce monde.  Si l’Afrique francophone s’astreint à ce schéma il devient évident que les présidents africains ne seraient plus obligés de faire suite aux attitudes mafieuses des gouvernements français.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que le Président qui devra son élection à son peuple et non à la France sera libre de gérer ses ressources naturelles pour le bien être de ce peuple duquel il tient son pouvoir et donc sa crédibilité. Il pourra donc dire non au bradage de ses ressources à vil prix, non au recours à l’endettement excessif proposé par les puissances occidentales et leurs organisations financières  comme panacée aux problèmes économiques à des présidents marionnettes, non au manque de considération et de respect de l’occident envers son peuple. Ainsi il pourra librement agir et le  peuple le lui rendra aussi bien. La symbiose entre le peuple et son dirigeant suprême conduira nécessairement au développement économique du territoire sous son autorité. Kadhafi l’a réussi en Libye comme l’atteste les lignes qui vont suivre et même la page wikipédia de la Libye : « les entretiens que nous avons eu ont témoigné de notre unité de vues sur les réalisations de la Libye et sur les principaux défis auxquels elle est confrontée. Les réformes ambitieuses des dernières années ont produit une croissance forte (…) Le défi principal est de maintenir le rythme des réformes en cours visant entre autres à réduire la taille de l’État. » dixit  Dominique Strauss Kahn alors DG du FMI le 18 novembre 2008. Encore plus loin dans la même section on peut lire Le 15 février 2011, un rapport du FMI, résumé par son directeur, loue la bonne gestion par le colonel Kadhafi, l’encourage à « continuer d’améliorer l’économie », mentionnant son « ambitieux agenda de réformes ».   Le peuple libyen ne manquant de rien sauf d’un peu plus de liberté de parole il eût fallu d’autres choses qu’une guerre destructrice et ravageuse pour l’obtenir. Hélas Sarkozy en a décidé autrement tout simplement parce que la démocratie qui s’exerce au profit des africains n’arrange pas les politiciens occidentaux en général mais surtout français en particulier.

La démocratie en Afrique vu de Paris

Pour mieux protéger et sécuriser son système mafieux Sarkozy comme ses prédécesseurs préfère faire élire des pantins locaux ou adouber des putschistes comme Présidents. Une fois le Préfet africain installé il est loisible à la France de lui faire accepter tout et n’importe quoi pour que son pouvoir soit garanti. C’est ce qui a été fait de tout temps et c’est ce qui continue

aujourd’hui. Cependant il arrive de temps à autre que le système se grippe et qu’un intrus vienne menacer  l’exécution de la symphonie française de pillage systématique du sous sol africain. Il y a un peu plus de 20 ans lesdits irrévérencieux étaient tout simplement exécutés ou mis sous l’éteignoir à la faveur d’un coup d’état  « salutaire »,  les putschistes reçus en grande pompe à Paris et le tour était joué.  Mais la prise de conscience des peuples  et de nombreux militaires africains rendant cette méthode de moins en moins efficace, la France (en réalité c’est tout l’occident qui le fait) s’adapte et  procède d’abord par la mise sur pied d’une rébellion qu’elle entretient et promène partout afin de la faire accepter. Ensuite suffisamment équipée cette pseudo rébellion est poussée/aidée (c’est selon) à prendre des territoires afin d’obliger le gouvernement récalcitrant en cas d’échec du coup d’état à des négociations qui conduiront tout droit à des élections qui se termineront par un braquage électoral . La France s’assure toujours d’être aidée en cela par une certaine élite africaine psychologiquement mise sous l’éteignoir par l’intelligentsia française. Et lorsque la supercherie ne passe pas comme en Côte d’Ivoire ou en Libye alors devant l’incapacité notoire de ses valets locaux à finir le travail, Sarkozy réprime violemment et sauvagement l’envie de liberté économique des dirigeants ivoiriens ou libyens avec ses armes de destructions massives sous de fallacieux prétextes.

Une fois le viol de notre dignité réussi, Sarkozy a vite fait d’installer un pouvoir fasciste à Abidjan qui applique des méthodes dignes de Staline (exil à l’intérieur des frontières dans des prisons inhumaines, brimades, tortures en tout genres, atteinte à la liberté de la presse, viol extorsions et autres intimidations envers les pro Gbagbo etc…) en ce moment en Côte d’Ivoire. Ce règne étudié de la terreur est un avertissement aux autres pays d’Afrique noire francophone à qui il viendrait l’idée d’un plus grand bol d’air frais.

Que faire ?

Devant tant de mépris, tant d’absence d’égard et de considération mais surtout la non reconnaissance de notre légitimité à agir par nous et pour nous mêmes et le risque de voir l’Afrique noire francophone demeurée au même niveau de sous développement dans 50 ans, que devons nous faire?

Nous avons le devoir de réagir, nous avons le devoir de tuer en nous toute peur et de nous mettre au firmament des méthodes françaises pour engager la lutte, la vraie cette fois ci de la libération totale de notre continent du joug économique occidental en général mais surtout français en particulier en ce qui concerne l’Afrique noire francophone.

Si nous échouons en Côte d’Ivoire alors on aura condamné à jamais l’Afrique noire. Est-ce ce que nous voulons ?

 Michel Lefebvre

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