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Selon Jean Ziegler Rapporteur spécial de la commission des droits de l'homme de l'ONU pour le droit à l'alimentation, le Cameroun a un Gouvernement criminel.

24 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Jean ZieglerSelon Jean Ziegler Rapporteur spécial de la commission des droits de l'homme de l'ONU pour le droit à l'alimentation, le Cameroun a un Gouvernement criminel.

Le Président Laurent Gbagbo «sera déclaré non coupable» par la CPI, pour rentrer dans son pays et reprendre sa place au milieu des siens.

 

 

          Le Pr Jean Ziegler, Professeur de sociologie à l'université de Genève, Jean Ziegler a été le premier dirigeant de la Communauté d'Emmaüs genevoise. Conseiller municipal socialiste de la ville de Genève de 1963 à 1967, il est conseiller national de 1967 à 1983 et de 1987 à 1999. Il se montre extrêmement actif en déposant de nombreuses questions et interpellations. Il n'est pas réélu aux élections de 1999 alors qu'il est candidat de la Jeunesse socialiste à Zurich. Malgré un succès personnel (36 244 voix), sa liste n'obtient pas suffisamment de suffrages pour décrocher un siège. Personnalité de gauche, ses prises de position et sa volonté d'informer sur des sujets sensibles lui ont valu de nombreuses critiques. Ses écrits lui ont même occasionné des procès. Jean Ziegler est aussi Rapporteur spécial de la commission des droits de l'homme de l'ONU pour le droit à l'alimentation.

           Dans un entretien qu’il a accordé au quotidien suisse, Zürichsee-Zeitung, daté du lundi 19 décembre 2011, l’éminent sociologue, politologue et homme politique suisse, Jean Ziegler, parle de la situation politique en Côte d’Ivoire. L’actuel vice-président du Conseil de la Commission des droits de l’homme à l’Onu évoque les vraies raisons de la déportation du Président Laurent Gbagbo à la Cpi et soutient qu’il «sera déclaré non coupable» pour rentrer dans son pays et reprendre sa place au milieu des siens.

 

Zs-Zeitung : Vous dites que les Occidentaux sont méchants et jouent les gentils seulement dans les pays en voie de développement ?

Jean Ziegler : Pas du tout. Il existe des criminels de grands chemins qui tiennent le pouvoir dans les pays africains. Prenons le cas du Cameroun, un pays vachement riche et dans ce pays, les gens meurent de faim. La corruption, le népotisme et la dictature ont causé la misère dans ce pays. Les gens ne mangent pas à leur faim. La responsabilité première de cette misère incombe aux grandes multinationales qui exploitent les ressources de ces pays et qui sont servies par de grands criminels au pouvoir.

Zs- Zeitung : Vous êtes ami à un d’entre eux : Laurent Gbagbo, le Président déchu de la Côte d’Ivoire, qui a été livré à La Haye, à la Cour pénale internationale (Cpi). On l’accuse de crimes contre l’humanité?

 Jean Ziegler : Je suis à 100% d’accord avec le Président Laurent Gbagbo…

 

Zs-Zeitung : Comment s’il vous plaît ?

Jean Ziegler : Je mettrai ma main au feu pour lui. Son arrestation est un complot du Président français, Nicolas Sarkozy, d’une stratégie organisée des Etats-Unis et de la France. Laurent Gbagbo a été démocratiquement élu en 2000 après avoir passé des années en exil, entre autre aussi à Genève. Il est l’unique dirigeant ivoirien à avoir conduit des réformes gouvernementales et avoir voulu mener une politique d’Assurance maladie dans son pays. Ces réformes ont été bloquées par les grandes multinationales pharmaceutiques. Les services secrets français ont ficelé en 2002, un coup d’Etat contre Gbagbo et depuis ce temps, le pays est divisé, une partie chrétienne au sud et l’autre, musulmane, au nord. Son successeur, Alassane Ouattara est lié aux services secrets français.

 

 Zs-Zeitung : Quels intérêts à l’Occident à installer une marionnette au pouvoir?

Jean-Ziegler : La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao au monde. Le pays dispose d’énormes réserves de pétrole. Gbagbo luttait pour un Etat souverain et nationaliste.

 

Zs-Zeitung: Pourriez-vous témoigner pour lui à la Cour?

 Jean-Ziegler : Bien sûr, je comparaitrai en qualité de témoin pour la défense. Je suis convaincu qu’il sera déclaré non coupable dans le cadre de l’accusation. Le Tribunal ne le chargera pas du tout. Ce sont les soldats français qui l’ont bombardé avec des hélicoptères, l’ont pris en captivité et enfin l’ont livré à La Haye. Laurent Gbagbo retournera dans son pays et sera réélu.

 

Source : Journal suisse, Zürichsee-Zeitung,

 

Gbagbo-on ira jusqu'au boutMalick Noel Seck

 

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Sénégal : Le mouvement Yen a marre du système W. de plus en plus de l’ampleur.

24 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Sénégal : Le mouvement Yen a marre du système W. de plus en plus de l’ampleur.

 

        

       

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=6st0y5asdPQ#!

 

Gbagbo-on ira jusqu'au boutMalick Noel Seck

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COTE D’IVOIRE: Opération «Justice-Souveraineté-Dignité»: Lettre ouverte aux responsables de la résistance contre l’injustice internationale à l’égard du Président Laurent Gbagbo.

24 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

COTE D’IVOIRE: Opération «Justice-Souveraineté-Dignité»: Lettre ouverte aux responsables de la résistance contre l’injustice internationale à l’égard du Président Laurent Gbagbo.

Kouassi

Rosalie Kouamé «Roska» La Présidente Fondatrice  

 

La Fondation Roska pour l’Education, la Justice, la Paix et le Développement souhaiterait exprimer ses vœux les meilleurs du nouvel an à l’horizon au Président Laurent Gbagbo à travers une carte postale. Loin de nous toutes forme de prétention, notre objectif avec cet acte est de dire au Président Gbagbo que nombreux sont les Ivoiriens, Africains et autres qui le soutiennent dans cette épreuve, sans distinction de race, d’appartenance politique, religieuse, ethnique, tribale. 

Nous estimons que les conditions dans lesquelles le Président Laurent Gbagbo a été bombardé, kidnappé, détenu en Côte d’Ivoire, puis transféré à la Haye révèlent d’une injustice humaine et institutionnelle internationale dont seules les forces impérialistes, esclavagistes, colonialistes et néocolonialistes en sont capables. Nous nous sommes indignés et nous continuons de nous indigner face aux pratiques de «la jungle humaine» dont le dieu est l’argent dans le sang des innocents Africains. Le traitement infligé au président Laurent Gbagbo pendant la crise électorale et postélectorale en Côte d’Ivoire est d’une part l’expression de la domination et de la barbarie occidentale sur l’Afrique. D’autre part, il traduit la soumission et la faiblesse de l’Afrique face au système dominateur de l’occident.

Le résultat est bien l’avènement de la troisième république de la Côte d’Ivoire qui se définit comme pure imposture, violence, viol, vol, crime, tricherie, mensonge, absence de démocratie, absence de paix, manque d’éducation (complétez vous-mêmes cette liste SVP). 

La Fondation Roska tout en s’inscrivant dans la logique de la recherche de la paix, de la justice, de la souveraineté et de la dignité des peuples Africains, condamne la culture du mensonge et de l’injustice dont se servent les dirigeants politiques et leaders d’institutions occidentaux pour maintenir l’Afrique dans la misère.

C’est pourquoi nous apportons notre soutien au Président Gbagbo, victime du complot international en Côte d’Ivoire. Le faisant, nous sommes conscients du fait que Gbagbo n’est pas un ange et qu’il a sa part de responsabilité dans la gestion de la sale guerre imposée à la Côte d’Ivoire, qui a conduit à l’organisation d’une «élection armée».

Ayant déclaré une «guerre totale» à son retour d’Italie en Septembre 2002 au lendemain du coup d’Etat manqué, en réponse aux ennemis de son pouvoir, il s’est par la suite laissé tout doucement rouler dans le sable du désert du Burkina Faso par Blaise Compaoré et son frère Dramane. Avec bien sûre, l’onction des mains noires de la France et de l’ONU.

 Néanmoins, Gbagbo est loin d’être celui qui doit être devant le TPI à la place de Soro Guillaume, de Shérif Ousmane et de Ouattara Dramane, celui-là même pour qui ils ont pris les armes pour massacrer les ivoiriens et qui depuis le 11 Avril 2011 est illégitimement imposé à la tête de la Côte d’Ivoire. Nous espérons alors que justice sera faite pour que la CPI se donne un peu de crédibilité.

En attendant la libération du Président Gbagbo de sa cellule à lui imposée par «la justice des vainqueurs», nous voudrions lui souhaiter un joyeux noël et une année de santé de fer qui nous permettra d’aller jusqu’au bout.            

Nous demandons ici aux responsables de la résistance contre son transfèrement de nous indiquer l’adresse idéale qui nous permettrait de faire parvenir notre carte de vœux au Président Gbagbo. Nous demandons aussi à toute personne éprise de justice, de souveraineté et de dignité de lui envoyer une carte de vœux, de prière et de soutien.

Mentionnez sur la carte «Opération Justice-Souveraineté-Dignité».

Merci pour votre compréhension et que la paix de Dieu soit avec vous.

 

Copenhague le 23 Décembre 2011

Pour la Fondation Roska,

Rosalie Kouamé «Roska»

La Présidente Fondatrice  

 

Gbagbo on ira jusqyu'au boutMalick Noel Seck

 

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Afrocentricity International Accuse la CPI de Faire Preuve d’Injustice pour le Procès du Laurent Gbagbo Koudou.

20 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Afrocentricity International Accuse la CPI de Faire Preuve d’Injustice pour le Procès du Laurent Gbagbo Koudou.

Gbagbo on ira jusqyu'au bout

 

 

         Afrocentricity International condamne les poursuites de la CPI contre Laurent Koudou Gbagbo, ancien président de la Côte d’Ivoire.

 

         En engageant une des actions les plus méprisables de sa courte existence, depuis sa création en 2002, la CPI a choisi d’ignorer les faits, la justice, et le respect pour les droits légitimes du peuple africain.

 

         Le kidnapping du Président Laurent Gbagbo, kidnapping qui a dû avoir lieu pendant que les Ivoiriens dormaient par peur d’une révolte de la population, est un pas de plus dans l’infamie que subit la Côte d’Ivoire. 

 

         La CPI accuse Laurent Gbagbo de quatre crimes contre l’humanité alors que son gouvernement était assiégé. La CPI a déclaré avoir enquêté sur les faits qui ont conduit aux désordres qui se sont produits, et a accusé Gbagbo d’avoir été le “co-responsable indirect” de meurtres, de viols, de persécutions, et d’autres actes inhumains commis entre le 18 Décembre 2010 et le 12 Avril 2011.

 

         Afrocentricity International a suivi de près la situation en Côte d’Ivoire depuis la crise électorale de 2010.

 

         Nous avions prédit que les forces françaises et celles de l’Otan s’emploieraient à miner la souveraineté des états africains à cause de la faiblesse de l’Union Africaine. 

 

         Nous avions prédit que le rôle de la France en Côte d’Ivoire s’accentuerait encore davantage après la chute du gouvernement de Gbagbo.

 

          Nous avions prédit que tout président africain qui chercherait à mettre fin à des émeutes dans son pays serait accusé de crimes contre l’humanité sans que la source et la brutalité de ces émeutes ne soient prises en considération.

 

         Afrocentricity International a suivi la situation suffisamment pour savoir que ceux qui utilisent la force pour imposer leurs plans sont ceux qui le plus souvent écrivent l’histoire. Avec l’aide des forces de l’air françaises et de l’Otan, le gouvernement de la Côte d’Ivoire est tombé. 

 

         En fait, ce n’est pas le Président Gbagbo qui a commencé la guerre qui suivit l’élection. Néanmoins,  en tant que président il avait le droit et la responsabilité de protéger son peuple et de sécuriser l’état. C’est exactement ce qu’il a fait, face aux attaques vigoureuses d’organisations rebelles qui tentaient d’installer leur propre candidat à sa place. 

 

         Afrocentricity International accuse les nations européennes d’avoir attaqué le gouvernement légitime de la Côte d’Ivoire.

 

         Nous condamnons le procès de Gbagbo comme étant injuste, d’autant plus qu’Allasane Ouattara et ses acolytes ne sont pas jugés pour meurtres, viols, et autres abus commis pendant les quatre mois qui ont suivi l’élection. De façon encore plus significative, nous sommes convaincus que la CPI cherche à se substituer à la volonté du peuple africain.

 

         Afrocentricity International accuse la CPI de pratiquer la justice des gagnants, en refusant d’arrêter  Alassane Ouattara et ses supporters, pour le rôle qu’ils ont joué dans les attaques contre les civils loyaux à leur gouvernement.  L’assaut systématique et organisé du gouvernement français, des rebelles et de l’Otan, contre le gouvernement ivoirien a été responsable de sa défaite.

 

         Afrocentricity International est convaincue qu’il est absolument impossible à la CPI de faire preuve d’impartialité dans son jugement. En fait, la CPI a déjà conclu que Laurent Gbagbo était “indirectement” coupable des crimes commis par son entourage.

 

         Afrocentricity International sait qu’il s’agit là d’une violation du droit. Il n’existe aucune preuve que le Président Gbagbo a ordonné que des civils soient attaqués. En tant que président de son pays, il chercha simplement à défendre l’état contre les rebelles et les étrangers, et il ne devrait jamais avoir été kidnappé, arrêté ou déporté à la Haye pour y être jugé.

 

         Afrocentricity International sait que l’étiquette de “co-responsable indirect” collée à Laurent Gbagbo est une indication du fait que la CPI doit faire des acrobaties pour pouvoir accuser l’ancien président de crimes  dont il n’est pas coupable. Son seul crime est d’avoir été vaincu des étrangers et des rebelles. 

 

 

         Afrocentricity International appelle tous ceux et toutes celles qui sont épris de liberté à résister au programme européen de négation de la souveraineté nationale d’un pays africain, et à condamner la farce qui est en train d’avoir lieu à la Haye contre Laurent Gbagbo.

 

         Afrocentricity International exige la libération immédiate du Président Laurent Gbagbo.

 

Dr. Ama Mazama, Per-aat, Afrocentricity International

Dr. Molefi Kete Asante, International Organizer, Afrocentricity International

 

www.afrocentricityinternational.org

afrocentricityinternational@gmail.com

 

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Traduction de la lettre du Congrès Américain à l’attention du président Wade et Analyse.

20 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Traduction de la lettre du Congrès Américain à l’attention du président Wade et Analyse.

En résumé. Ne déposer pas votre candidature pour 2012.

 Lettre-du-Congres-americain-a-Wade.jpg

Retranscription en anglais

President Abdoulaye Wade

Dakar, Senegal

Dear president Wade,

We are writing to you to express our admiration for Senegal’s long commitment to democracy and economic development and to express our concern about the upcoming presidential elections. We deeply value the close relationship that has developed between our two countries since the time of Senegal’s independence, and hope Senegal can continue to serve as a model of stability and good governance in Africa.

It is, therefore, with regret that we note the effect that your potential candidacy in the 2012 elections is having on your country and your reputation.

We have witnessed uncharacteristic clashes between angry protestors threaten increased violence in Dakar and elsewhere as elections approach, if you continue to seek a third term.

Regardless of haw the courts rule on your eligibility to run, it would be damaging to Senegal and to democracy in Africa if a major constitutional or political crisis were to ensue.

Senegalese institutions and democracy, long a beacon of stability and hope throughout Africa, cannot risk such negative consequence. Street violence and growing insecurity could unravel your many achievements in democracy, civil liberties, economic reform, as well as on peace and regional security. Finally, such a crisis may strain the close ties which have been forged between our two governments.

The United states remains eager to work with you in addressing the challenges that face Senegal, west Africa, and the global community. Your efforts to lead a successful presidential transition in February 2012 would ensure that Senegal remains a model of democracy for Africa, paving the way for a new generation of African leaders, and solidifying your stature as a highly respected statesman.

We look forward to collaboration with you and the future leaders in Senegal which will build upon and enhance your many domestic and international contributions.

Sincerely

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Traduction en français

Président Abdoulaye Wade

Dakar, Sénégal

Cher président Wade,

Nous vous écrivons pour vous exprimer notre admiration pour l'engagement du Sénégal à la démocratie, à son long attachement au développement économique, et exprimons notre préoccupation au sujet des prochaines élections présidentielles.

Nous estimons profondément la valeur des relations étroites qui se sont développées entre nos deux pays depuis l'époque de l'indépendance du Sénégal, et nous espérons que le Sénégal peut continuer à servir comme un modèle de stabilité et de bonne gouvernance en Afrique.
C’est, donc, avec regret que nous constatons l'effet qu’a votre candidature potentielle dans les prochaines élections présidentielles de 2012 sur l’image de votre pays et de votre réputation.
Nous avons été témoin des affrontements inhabituels entre les manifestants en colère et les membres des forces de sécurité.

La violence envers les protestataires en augmentation à Dakar et ailleurs à l'approche des élections, si vous continuez à vouloir briguer un troisième mandat.


Indépendamment de la décision des tribunaux sur votre admissibilité à concourir, il serait dommageable pour la démocratie au Sénégal et en Afrique en cas d’une crise constitutionnelle majeure ou politiques devant  s'ensuivre.
Les institutions sénégalaises et la démocratie, longtemps un modèle de stabilité et d'espoir à travers l'Afrique, ne peuvent pas risquer de telles conséquences négatives.

La violence dans la rue et l'insécurité croissante pourrait démêler vos nombreuses réalisations en matière de démocratie, des libertés civiles, de la réforme économique, ainsi que sur la paix et la sécurité régionale. Enfin, une telle crise pourrait peser lourdement sur les liens étroits qui ont été forgés entre nos deux gouvernements.
Les Etats-Unis restent impatients pour travailler avec vous pour relever les défis auxquels fait face le Sénégal, l’Afrique de l'Ouest, et la communauté mondiale. Vos efforts pour mener une transition réussie présidentielle en Février 2012 serait d'assurer que le Sénégal demeure un modèle de démocratie pour l'Afrique, ouvrant la voie à une nouvelle génération de dirigeants africains, et en solidifiant votre stature d'homme d'Etat très respecté.
Nous nous réjouissons de la collaboration avec vous et les futurs dirigeants du Sénégal qui s'appuieront sur vos nombreux acquis en améliorant les contributions intérieures et internationales.
Nos sincères salutations.

Traduction : Luc Banemeck

 

 

Analyse de la Lettre du Congrès Américain à l’attention du président Abdoulaye Wade.

        Pour décrypter le contenu de cette lettre, nous avons fait appel au Stratégiste Luc Banemeck afin d'éclairer  nos lecteurs  dans une vision Panafricaine.


Luc banemeck-copie-2Luc Banemeck, Business Strategist

 

Afrohistorama : Que pensez-vous de la lettre du Congrès Américain à l’attention du président Abdoulaye Wade ?

L. Banemeck : C’est une lettre diplomatique qui résume très bien l’ambiance pré-électorale au Sénégal. A savoir que le président Abdoulaye Wade voudrait concourir en 2012, malgré les dispositions de la constitution Sénégalaise qui ne le permettent pas.

Afrohistorama : Que dit la constitution Sénégalaise  à ce propos ?

L. Banemeck : La Constitution adoptée en janvier 2001 dispose que le président de la République peut se présenter une seule fois. Le président Abdoulaye Wade a été élu une première fois le 1er avril 2000 et réélu pour une deuxième fois le 27 février 2007.

Ce qui veut dire que si on applique la constitution, il ne doit plusse représenter point barre. En tant que garant de cette constitution s’il est le premier a la violé, alors le Sénégal est dans de mauvais draps.

Afrohistorama : Ce qui veut dire pour vous sa candidature n’est pas recevable ?

L B : Tout à fait, non seulement elle n’est pas recevable sur le plan juridique, elle ne l’est pas également sur le plan moral et patriotique. Je m’expliquerai dessus plus tard.

Afrohistorama : Quel sont les arguments du camp Wade ?

L B : je précise de prime abord que les arguments de la recevabilité de sa candidature sont battus en brèches par tous les constitutionnalistes sénégalais à 95%. Ce dernier s’entête tout simplement en se fondant sur les arguments des «mercenaires» du droit.

Les mercenaires du droit sont les constitutionnalistes étrangers en majorité  des français venus à un forum organisé par le gouvernement de Wade à Dakar pour annoncer aux constitutionnalistes sénégalais qu’ils avaient tort.

Afrohistorama : Que disent ces mercenaires du droit ? 

Selon ces «mercenaires du droit », la Constitution adoptée en 2001 qui prévoit la limitation du nombre des mandats à deux ne s’applique pas au premier septennat de Wade acquis sous l’empire de la Constitution de 1963. En clair, la loi n’est pas rétroactive. Sauf décision explicite contraire du constituant ou du législateur, la loi n’est pas rétroactive, juge-t-ils.

En conclusion, aucune disposition de la Constitution ou des lois organiques ne fait obstacle à la recevabilité de sa candidature.

Donc vous remarquerez que les arguments du camp Wade sont essentiellement des arguments des étrangers aux motifs cachés et indépendamment des intérêts du peuple Sénégalais, bien qu’éminent constitutionnalistes, Ces gens n’ont rien avoir avec la constitution du Sénégal.

Afrohistorama : Pour revenir à la lettre des congressmen  Américains. Que pensez-vous de ce passage : « …avec regret que nous constatons l'effet qu’a votre candidature potentielle dans les prochaines élections présidentielles de 2012 sur l’image de votre pays et de votre réputation.. »

L. B : Ici, les congressmen Américain veulent dire au président Wade que sa candidature potentielle suscite beaucoup de remous au sein de la société Sénégalaise. Ceci représente non seulement un danger pour les intérêts  du Sénégal, mais aussi pour toute la région et au-delà, ceux des Etats-Unis. De plus sa réputation personnelle pourrait être ternie par ce jeu dangereux.

Alors faut-il mettre en danger la stabilité d’un pays et de toute une région pour une interprétation personnelle de la constitution ? La est toute la question. Et le président Wade doit mesurer la portée de sa candidature éventuelle à cette élection.

 

Afrohistorama : le congrès Américain rappelle également l’excroissance de la répression. « … La violence dans la rue et l'insécurité croissante pourrait démêler vos nombreuses réalisations en matière de démocratie, des libertés civiles, de la réforme économique, ainsi que sur la paix et la sécurité régionale. Enfin, une telle crise pourrait peser lourdement sur les liens étroits qui ont été forgés entre nos deux gouvernements… »

L. B : En effet tout le monde pourrait bien le noter, ces derniers mois on peut noter une augmentation de la répression policière au Sénégal.  La liberté d’expression aussi.

 Malick Noel Seck a été mis aux arrêts tout simplement parce qu’il s’est exprimé sur les delestatages énergétiques (coupures intempestives du courant électrique) et la corruption qui gangrènent  l’entourage du président Wade.

En un mot les congressmen US dénoncent, mettent en garde, et prodiguent des conseils.

On a déjà parlé des violences envers les manifestants pour les dénonciations.

Mise en garde : « … Les Etats-Unis restent impatients pour travailler avec vous pour relever les défis auxquels fait face le Sénégal, l’Afrique de l'Ouest, et la communauté mondiale... »

Les Etats-Unis ne seront l’ami du Sénégal que s’il écoute et applique les conseils. C’est aussi un ordre expédié au président Wade. Dans le cas contraire vous ne serez plus notre ami et tout sera possible dans nos relations. A vous de choisir.

Conseil : « … Vos efforts pour mener une transition réussie présidentielle en Février 2012 serait d'assurer que le Sénégal demeure un modèle de démocratie pour l'Afrique… »

Le congrès Américain conseille au président Wade de permettre une transition démocratique, et non une continuité de son régime. Car sans faire allusion à son âge qui est très avancé. Il lui conseille de faire émerger une nouvelle génération de politiciens sénégalais, et non de s’accrocher au pouvoir. A son âge  on prépare la relève on ne s’accroche pas.

Bref cette lettre est dans le même style que celle que la Secrétaire Hilary Clinton avait envoyée au gouvernement Camerounais  en 2010.

Afrohistorama : Que pensez-vous de tout ce micmac.

L B : Je pense que la candidature éventuelle du père Wade est immorale.  Pour deux raisons.

Sur le plan patriotique : En faisant interpréter la constitution sénégalaise par des constitutionnalistes étrangers, alors que tous les constitutionnalistes sénégalais à 95 % pensent le contraire. Il méprise la loi fondamentale de son pays et le degré de connaissance de ses concitoyens.

La deuxième raison est d’ordre moral. Comme le rappel si bien les américains même si je ne suis pas d’accord qu’ils s'ingerent dans les affaires sénégalaises, à l’âge du président Wade, on ne s’accroche plus au pouvoir on passe le flambeau.

Et pour conclure je dirai que le président Wade s’est trompé dans sa stratégie pour sa  légitimité sur le plan international dans un éventuel passage en force pour se faire réélire en dépit des prescriptions de la loi fondamentale sénégalaise. Il croyait qu’en soutenant les états Unis, et l’Union Européenne dans leur croisade contre Gbagbo Laurent et ensuite contre Kadhafi, il serait récompensé comme Blaise Compaore qui a refait une mascarade d’élection en remportant 95% des suffrages ou Jonathan Goodluck qui n’avait aucune légitimité pour se présenter aux élections présidentielles au Nigeria. Les conseillers du président Wade se sont trompés sur toute la ligne. Eux qui aiment l’assentiment de l’intelligentsia français doivent relire les écrits de leur illustre président, le General De gaule. Qui a dit je cite : « les pays n’ont pas des amis, mais des intérêts ».

Les Etats-Unis pensent que leur intérêts ne convergent pas avec la réélection du président Wade et ils le lui font savoir diplomatiquement.

A suivre...

Interview réalisé par Mbombog Ntohol



 

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L’Iran et le Drone : Un Désastre Ravageur pour les Etats-Unis.

20 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

L’Iran et le Drone : Un Désastre Ravageur pour les Etats-Unis.


 
 Drone-RQ-170-copie-1.jpg

Les hurlements du vent ne font pas trembler la Montagne - Proverbe Chinois

Silence 

Silence des médias occidentaux, presse, radio, TV, chroniqueurs obsédés de buzz, praticiens patentés du ’bashing’ capables de s’emparer du moindre prétexte dès qu’il s’agit de diaboliser Russie, Chine, Cuba, Venezuela et autres boucs émissaires désignés à la vindicte d’une opinion publique droguée de désinformation… Censure privatisée, parfaitement rodée.

Parfois, dans la presse européenne ou nord-américaine, quelques maigres entrefilets, comme à regret, de reprises de communiqués d’agence de presse, lénifiants, noyés dans la masse de ce qu’on n’a pas le temps de lire. Alors que les médias du reste du monde n’ont cessé d’en faire leurs titres et articles ces jours derniers, particulièrement en Asie.

L’évènement qui s’est produit le dimanche 4 décembre 2011 présente, pourtant, des implications immédiates et une portée géopolitique d’une colossale importance. Composant un cocktail qui devrait passionner “journalistes d’investigation” et “experts médiatiques de politique étrangère”, esprits curieux et friands d’actualités, amateurs de jeux vidéo, lecteurs de BD et de romans d’espionnage assaisonnés aux missions ou exploits “impossibles”.

Coup de théâtre fusionnant tous les ingrédients des hautes technologies : aéronautique futuriste, guerres secrètes entre services spéciaux ou renseignements militaires, CyberWars ou conflits mêlant télécommunications cryptées et informatique bardée de codes et pare-feux, ruses minutieusement architecturées face aux foucades de l’arrogance stupide…

Silence, expression d’un déni.

Celui d’un désastre militaire et technologique majeur, immense, ravageur, pour les USA, dans leur prétention hégémonique à dominer le monde. Aux conséquences multiples.

Ce désastre vient de leur être infligé par l’Iran.

Ses spécialistes en CyberWars, en « guerre électronique », se sont emparés d’un exemplaire de son drone technologiquement le plus sophistiqué. Avion sans pilote à bord, radioguidé au moyen d’un système satellitaire, qui avait décollé d’Afghanistan. Le faisant atterrir en douceur, après en avoir neutralisé les systèmes de sécurité, avec une parfaite maîtrise, sur une de leurs bases aériennes.

L’appareil avait pénétré l’espace aérien iranien, se croyant indétectable pour l’avoir effectué précédemment à plusieurs reprises, sur une profondeur de 225 km au nord-est du pays. Survolant Kāshmar, capitale de la province de Razavi Khorasan.

Kāshmar, à 926 km de Téhéran, célèbre pour la beauté veloutée de ses tapis laine et soie à l’extraordinaire finesse des motifs rehaussés, dans leur brillance, d’un subtil équilibre de couleurs et nuances. Amateurs et collectionneurs de tapis persans, notamment dans les pays de l’Eurasie, en raffolent. A 220 km de la frontière afghane dans le nord-est du pays, près du magnifique désert deLoot, un des plus beaux de la planète. La proximité de l’air chaud lui permet de cultiver une quarantaine de variété de raisins, avec une des plus savoureuses productions mondiales de safran (1). Réputée, aussi, pour la qualité de deux universités : Payame Nur University, spécialisée dans l’enseignement à distance, et Azad University.

Le drone n’était pas là pour photographier universités, hôpitaux, stations d’épuration d’eau et centrales électriques de la ville. Photos et plans sont disponibles au public. Les Iraniens savent que ces infrastructures civiles figurent parmi les cibles prioritaires, malgré l’interdiction internationale des Conventions de Genève, en cas de bombardements par “La Communauté Internationale”. Comme ce fut le cas en Palestine-Gaza, Irak, Afghanistan, Liban, ou en Libye récemment réduite en cendres. (2)

Pas davantage pour inventorier les sites touristiques de la région…

Rire-en-Chine.jpg 

Rires en Chine sur la diabolisation obsessionnelle de l’Iran par les occidentaux  

Le Chihuahua 

Il ne le savait pas, impatiemment attendu ce jour-là. Une réception spéciale lui était réservée, s’agissant d’un drone d’exception. De loin, beaucoup plus perfectionné que les “drones-tueurs”, armés de missiles, spécialisés dans les massacres quotidiens de civils en Afghanistan ou au Pakistan, aux noms sanguinairement évocateurs : “Reaper” (La Faucheuse), “Predator”... (3)

Non. C’était la superstar de l’arsenal US qui franchissait la frontière iranienne, un « drone espion » : le RQ-170 Sentinel. La crème de la crème, en termes de haute technologie aéronautique et militaire, un concentré de tout le savoir et de la technicité la plus secrète, même auprès de ses alliés et vassaux, du complexe militaro-industriel US.

Peu d’exemplaires construits. Si précieux que seule la CIA en détient l’exclusivité : mise au point, programmes des missions, pilotage, exploitation des informations recueillies. Son pilotage s’effectue à partir de la base de Tonopah dans le Nevada, via des relais satellite. Les RQ-170 Sentinel chargés d’espionner Iran, Pakistan et Chine, limitrophes de l’Afghanistan, sont dans leur majorité physiquement positionnés et gérés par la CIA, depuis 2008, sur la base aérienne de Shindand, avec leurs équipes de maintenance, même s’ils sont pilotés à partir des USA.

Située à 1.500 mètres d’altitude dans la province de Hérat à l’ouest de l’Afghanistan, face à l’Iran, la “Shindand Air Base” est destinée, chez les stratèges US, à servir de plateforme logistique dans l’éventualité, souhaitée par tous les traîneurs de sabre à Washington, d’une invasion de ce pays. Car, rien ne justifie une telle démesure de moyens face à une guérilla de résistance nationale, faiblement armée, en Afghanistan. Cette gigantesque base vient de faire l’objet d’un triplement de son infrastructure et pistes en 2011, et une nouvelle piste va encore être rajoutée début 2012. La longueur de ses pistes permet de recevoir les avions de transport géants C-17 Globemaster III. (4)

Le RQ-170 Sentinel, drone à long rayon d’action capable de voler à 15 000 mètres d’altitude, sa forme en delta lui donne une envergure de 26 mètres en largeur, 4,5 mètres en longueur, 1,84 en hauteur. Equipé d’un réacteur General Electric TF34connu pour sa robustesse et sa fiabilité. Son équipement, son “design”, son “avionique”, pour reprendre le jargon du métier, sont dérivés du fameux bombardier B-2, réputé indétectable par tout système radar. D’où son qualificatif de “furtif” selon l’expression technique, “stealth” en anglais. (5)

Cette merveille aéronautique a ainsi une “signature”, une identification ou un repérage, parmi les plus faibles : acoustique, infrarouge, visuelle et radar. Quasiment, impossible à détecter, passant inaperçu. Quand il l’est, c’est trop tard, ayant disparu ou déjà frappé. En raison de deux caractéristiques :

=> Son aérodynamisme en forme d’aile-volante en matériaux composites, au profilage offrant peu de prise aux ondes radars adverses

=> Son revêtement spécial, sa “peau” (wing skins) comme disent les spécialistes, dont la composition multicouche est ultrasecrète, absorbant tous types d’ondes de détection radar.

Il embarque le nec plus ultra de ce que science et technique ont pu rendre opérationnel sur le plan de la détection, de la surveillance, du radioguidage, et des transmissions cryptées : interception de communications, prélèvement par capteurs (sniffers) d’émanations chimiques ou radioactives même à doses infimes, prise de photos et de films par tous temps et toutes résolutions de nuit comme de jour, identification des positions radars ennemies, centres de commandements, localisation de bunkers et souterrains, etc.

L’ensemble de cet appareillage est si sophistiqué et sensible qu’il est nécessaire d’abriter ce drone, en dehors de ses missions, dans un hangar climatisé.

Pareil « trésor volant » évolue, évidemment, dans un environnement sécurisé à l’extrême. Quatre systèmes de sécurité le rendent quasiment invulnérable :

i) Systèmes antibrouillages (“anti jam”) et de guerre électronique les plus récents et les plus puissants

ii) Doublement systématique des éléments essentiels de sa motorisation et de son pilotage, avec basculement immédiat de l’un à l’autre dès l’amorce d’une panne improbable

iii) En cas de perte de contact avec son pilote à terre, procédure de mise en pilotage automatique avec programmation de son ordinateur de bord en guidage autonome lui permettant de retourner à sa base initiale, dans une sorte de « retour au pigeonnier »

iv) En cas de défaillance du pilotage automatique, ou du système de « retour au pigeonnier », phase terminale par destruction automatique, ou plutôt pulvérisation en vol, pour qu’il n’y ait aucune possibilité de récupérer une quelconque pièce ou trace éventuelles à récupérer par des mains autres que celles des agents de la CIA.

Dans leur mégalomanie coutumière, les experts militaires et du renseignement US l’avaient surnommé “The Beast of Kandahar”, où il fut exhibé et filmé en vidéo au décollage en 2007 pour la première fois. La Bête, le Monstre… Mais encore, en argot anglais, The Beast c’est le flic méchant, à la matraque facile, la brute, la terreur légitimée par l’insigne et la loi du plus fort…

Les ingénieurs Iraniens ont apprivoisé, domestiqué, The Beast.

Le transformant en Chihuahua docile, couettes enrubannées au vent, allant sagement se coucher selon leurs instructions, et dans la soumission, sur le coussinet qu’ils lui avaient assigné. A son insu, coupant ses relations satellitaires, se substituant au pilote du Nevada, gérant tous les recoins de son ordinateur de bord, son cerveau, le manipulant de brillante façon au point de le faire atterrir, sur ce qu’il croyait être sa niche ou son “pigeonnier” d’origine : la “Shindand Air Base”. Intact.

Saluons, sportivement, ce fantastique et historique exploit.

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Présentation du RQ-170 Sentinel intact par l’Iran. La grille qu’on aperçoit est l’entrée du réacteur, situé au milieu de “l’aile volante”, conçue pour éviter “l’ingestion d’oiseaux”.

Un cadeau impérial 

Mais, allons au-delà.

Conséquences, perspectives, bouleversements, impacts, s’amoncèlent : juridiques, économiques, technologiques, militaires, géopolitiques. Un regard sur les plus déterminants s’impose pour qui veut comprendre l’ampleur de l’évènement. Reste deux attitudes : soit examiner d’un œil clinique et logique les faits, soit en nier l’évidence, l’importance, en se réfugiant dans une idéologie sclérosante.

Essayons la première voie, en retenant brièvement quelques dimensions :

i) Droit International et Bellicisme

« Acte hostile », gravissime, dénoncent les Iraniens, en saisissant les instances de l’ONU. Sachant qu’ils n’obtiendront rien. Mais, ils ont raison sur le fond, en droit international, et pour le principe : une fois de plus, tendre à l’ONU le miroir de ses postures hypocrites, son double jeu et son incurie. Imaginons qu’un drone russe ou chinois ait pénétré de 225 km à l’intérieur des frontières des USA… Dans l’hystérie médiatique, ce ne seraient que cris, résolutions, sanctions, en cascade, de “La Communauté Internationale”.

Plus révélateur est le comportement de la nomenklatura US. Lundi dernier sur CNN, l’ancien vice-président Dick Cheney, le second de Bush, reprochait à Obama de ne pas avoir immédiatement donné l’ordre de bombarder l’endroit où avait été vu pour la dernière fois le drone capturé par les Iraniens :

« La bonne réponse à cette affaire était de réagir immédiatement dès que l’appareil a été capturé et le détruire… Cela peut être fait à partir d’une opération aérienne. Cela peut être réalisé par une rapide frappe aérienne ». (6)

Non seulement, aucune volonté de s’excuser ou de regretter un tel « acte hostile », mais, au contraire, il paraît naturel de passer aussitôt, jouant les outragés, à un « acte de guerre ».

Position partagée par les politiciens du Congrès US. Notamment, chez les candidats ’républicains’ aux primaires présidentielles en cours dans une surenchère délirante : tels, l’ancien président de la Chambre des Représentants Newt Gingrich, (7), ou encore Rick Santorum, qui ne cessent de préconiser l’assassinat des dirigeants de l’Iran ainsi que celui de ses scientifiques. Exigeant, outre ses centres de recherche atomique, le bombardement de ses productions de pétrole et de gaz, ses infrastructures portuaires, etc.

Un tel degré d’inconscience, d’irrationalité, de fanatisme, à ce niveau de responsabilité, démontre combien la caste dirigeante américaine est gangrénée par un ramassis de milliardaires-voyous, analphabètes de la situation du monde. Etalage d’arrogance, de mépris des peuples, de la vie humaine et des principes élémentaires du respect du Droit à l’Autodétermination. Véritables gangsters psychopathes de la violence, substituant l’Assassinat, le Bellicisme, au Droit International.

Face au désastre militaire et technologique que représente la saisie intacte du RQ-170 Sentinel par les Iraniens, leur fureur aveugle ne semble pas se calmer…

ii) Science et Technologie

Le Président Ahmadinejad, ingénieur de formation, s’en délecte dans l’ironie. Synthétisant, dans un entretien avec une télévision latino-américaine, un des aspects majeurs de cette opération, évoquant un “cadeau” :

« Les américains ont peut être décidé de nous offrir cet avion espion … »

Assurément, “cadeau” est bien le terme. Impérial. Au minimum, d’une valeur de 50 milliards de dollars. Et, je pèse mes chiffres !... Ce n’est pas simplement le prix de l’appareil et de son équipement. C’est aussi celui de la masse des brevets, fournis gratuitement à l’Iran.

Celui de l’ensemble, de l’aboutissement sur plusieurs décennies, des programmes, budgets, financements, centaines de milliers d’heures de recherches, d’essais, de mises au point, de savoir-faire (know how), dans une multitude de disciplines et de techniques : aéronautique, motorisation, matériaux composites, réseau de fibres optiques embarqués, logiciels de bord, interfaces satellitaires, radars, télécoms et radioguidages, optiques et systèmes électro-optiques, photos, système d’imagerie hyperspectrale, systèmes de piratages téléphoniques et informatiques, d’écoutes, prélèvements chimiques-bactériologiques, sondes ou sniffers de particules radioactives, etc.

L’équivalent d’une visite guidée, portes ouvertes, par le Pentagone, au cœur de l’arsenal et du ’secret défense’ de son industrie de l’armement. Le complexe militaro-industriel US soudainement nu comme un ver, sous les projecteurs. Tous les systèmes de navigation, de radar, de furtivité, de mesures et de contremesures électroniques, intégrés aux appareils les plus perfectionnés des forces aériennes US et occidentales, offerts aux patientes investigations des spécialistes Iraniens.

Non seulement le fameux bombardier B-2, mais aussi le chasseur de dernière génération F-35, qualifié de “furtif”, qui a le même fabricant que le drone espion : Lockheed Martin. Chasseur polyvalent (Multirole Joint Strike Fighter) qui équipe progressivement l’aviation, la marine, le corps des marines (modèle spécial à décollage vertical), des USA, ainsi que la Royal Navy britannique. Prochainement une vingtaine pour Israël, livrables à partir de 2018, avec une option sur 55 supplémentaires. Sous la pression du lobby sioniste, le Congrès US a bloqué la vente du F-35 à l’Arabie saoudite qui devra se contenter du F-15 de conception ancienne, et de plus, dans une version bridée...

Paradoxe, l’Iran bénéficie dès aujourd’hui des technologies les plus secrètes et précieuses de l’aéronautique US que l’Arabie saoudite, un des plus fidèles alliés des USA, n’obtiendra jamais, et qu’Israël ne pourra utiliser que dans sept ans ! “Cadeau”, faisant apparaître ridicule, dérisoire, caduc, l’embargo obsessionnel des occidentaux sur le transfert de technologie à l’Iran …

Mais, rien n’y fait. L’arrogance indécrottable des responsables US et de leurs « experts militaires » demeure. Exemple : un analyste du Teal Group (expertise en aéronautique et spatial), Richard Aboulafia, minimise le cataclysme dans une métaphore méprisante :

« D’un point de vue du secret, c’est comme si on avait fait tomber une Ferrari dans une culture du char à bœuf ». (8)

Fanatisés, conditionnés, niant les faits, abrutis d’idéologie coloniale, la nomenklatura US ne peut fantasmer l’Iran qu’en désert technologique, peuplés de sauvages, incapables de décoder, adapter, tirer le moindre enseignement de la saisie d’un appareil de haute technologique que ses ingénieurs ont fait atterrir comme une fleur sur leur territoire. L’arrogance n’est-elle pas une manifestation imbécile, une pathologie déconnectant de la réalité, précipitant droit dans le mur ?… Symptôme du pathétique suicide intellectuel d’une oligarchie.

Drone RQ-170
 

Rires en Chine sur les menaces des va-t-en-guerre contre l’Iran. L’Oncle Sam tient dans ses bras le rapport de l’IAEA sous le regard impatient de Netanyahou.

Le Lièvre et la Tortue 

Certes, sur le papier le rapport de forces théorique entre l’Empire et l’Iran reste inchangé. Une vague de bombes atomiques peut réduire en poussière l’Iran, en quelques secondes. Toutefois, utiliser la force atomique, contre un Etat qui n’attaque personne, n’occupe aucun pays dans la violence ni la spoliation, serait pour l’Empire se mettre au ban de la planète entière. Même, sous prétexte de guerre préventive fondée sur des mensonges. D’où l’intensité de la “guerre secrète” imposée à l’Iran.

Comme dans la fable du ’Lièvre et la Tortue’, rattrapant dans beaucoup de domaines le retard accumulé sous la dictature du Shah inféodée aux industries de l’armement occidentale, pour préserver son indépendance l’Iran a édifié une performante industrie de la défense et du renseignement. Adossée à une infrastructure scientifique et technique de premier plan, aux nombreuses universités, multiples centres de recherches et milliers d’ingénieurs (ce qui va exiger des services occidentaux beaucoup d’assassinats pour les exterminer jusqu’aux derniers…).

Ce coup terrible, envoyé en pleine figure de l’appareil militaire américain et occidental dans son ensemble, est révélateur. L’opération réussie d’arraisonnement du drone espion, préparée de longue date, méticuleusement mise au point, en est une éclatante démonstration.

L’Iran, sur les 10 dernières années, a abattu, neutralisé, de nombreux drones franchissant ses frontières. La plupart ont été récupérés sous forme de débris et reconstitués, certains en bon état. D’autres ont été complètement perdus, dont deux abattus au-dessus des eaux territoriales du Golfe Persique. Les autorités iraniennes vont prochainement organiser une exposition, destinée dans un premier temps aux ambassadeurs et aux professionnels de l’information, pour présenter le drone espion arraisonné, encadré de 7 autres drones en bon état : 4 israéliens (violation des frontières est) et 3 américains (violation des frontières sud et ouest).

A partir de cette mine d’informations, les Iraniens avaient organisé des équipes multidisciplinaires de recherche et développement afin de pénétrer tous les secrets du fonctionnement de ces aéronefs sophistiqués. D’autres équipes, se relayant nuit et jour, se sont spécialisées, par type de drone, dans un véritable travail de fourmi : suivre toutes leurs évolutions, en Iran, en Afghanistan. Et, même au Pakistan, où une de leur équipe était présente en permanence.

Le drone a un grand défaut : il est excessivement bavard, une pie jacassant sans interruption. Ne pouvant cesser de communiquer avec son pilote au sol pour savoir où se diriger, envoyant un flot continu d’images, d’informations et prélèvements divers. Une masse de communications faciles à enregistrer, même en langage codé. Ce bavardage continu facilite grandement l’apprentissage de son langage. Rien de plus facile : quel que soit son niveau de cryptage, un langage codé « se casse ». Les Iraniens comptent parmi eux les meilleurs mathématiciens et logiciens du monde (dont de nombreuses femmes…), jonglant avec les algorithmes et les supercalculateurs avec autant de facilité qu’un joueur de frisbee. (9)

Dernière étape, à partir du décryptage, décortiquer le fonctionnement de son cerveau. Qui n’a rien à voir, pour le moment, avec la complexité du cerveau humain. Un simple logiciel de bord qui, par définition, livre celui utilisé au sol. Avec leurs différents modes d’échanges d’instruction via les satellites. C’est ainsi que la “feuille de route” du RQ-170 Sentinel destiné à violer les frontières de l’Iran pour l’espionner, était connue de la défense iranienne dès son décollage…

S’amusant à pénétrer les ordinateurs de la “Creech Air Force Base” dans le Nevada et y infecter de quelques virus retors, pendant plusieurs semaines à l’insu des spécialistes US, l’ensemble de leur flotte de drones. Générant de multiples incidents, jusqu’à provoquer l’écrasement d’un drone de type Reaper aux Seychelles cette semaine. (10)

S’il est possible de disposer de tous les codes sources pour arraisonner des drones adverses, en gérant leurs liaisons terrestres et satellitaires parmi les plus fortement protégées, il faut savoir que la maîtrise d’algorithmes et de logique est encore plus simple dans le contrôle des stations de radars, avions, bateaux, chars d’assaut, missiles. Jusqu’aux relations satellitaires coordonnant les troupes au sol…

Constat implacable : les forces armées iraniennes, sur le plan opérationnel de la « guerre électronique », ont atteint l’excellence. Faisant au moins jeu égal, si ce n’est plus, avec leurs adversaires potentiels. Ceux qui prétendent l’envahir auront en face d’eux non pas un pays sans ’défense électronique’ comme la Palestine, le Liban, l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan ou la Libye, qu’ils sont habitués à écraser dans la facilité et l’impunité, après avoir “aveuglé” leurs défenses aériennes quand ils en ont, mais des forces comparables aux leurs… (11)

The Beast, emblématique d’une géopolitique mégalomaniaque de l’absurde, subitement devenue l’ombre d’elle-même.

Préfigurant le sort d’un Empire décadent…

(1) Safran qu’on retrouve sur nos tables, du fait d’un embargo hypocrite profitant surtout aux intermédiaires véreux, dans un conditionnement ’espagnol’, ’turc’, ou autres appellations d’origines non contrôlées…

(2) Cf. in Justice ou Injustice internationale, Daniel Lagot, Edditions L’Harmattan, 2009, Les Conventions de Genève, art. 85.5, énoncent parmi les crimes de guerre :

- « soumettre la population ou des personnes civiles à une attaque »

- « lancer une attaque indiscriminée atteignant la population civile ou des biens de caractère civil, en sachant qu’elle causera des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens civils, “excessifs par rapport à l’avantage militaire et concret attendu” ».

(3) Ces “drones-tueurs” sont responsables des plus grand massacres actuels de civils en Afghanistan et au Pakistan, sous prétexte de tuer des “commandants Talibans ou membres d’Al Qaïda”. Comme lors de la guerre du Vietnam, à l’exemple des luttes des puissances coloniales contre une révolte face à leurs prédations, tout chef de village est assimilé à un rebelle, un insurgé, un terroriste, ou un Taliban. En conséquence : tué avec sa famille, quand ce n’est pas avec l’ensemble de son village. Dans la stratégie de lutte contre une résistance nationale, le premier objectif étant de déstructurer une société en éradiquant un quelconque “leadership”.

(4) L’USAF y a affecté le 838th Air Expeditionary Advisory Group, cohabitant avec les services spécialisés de la CIA.

(5) Le coût “officiel” de chaque B-2 avec ses pièces détachées et sa maintenance, est évalué à 2,13 milliards de dollars (’B-2 Bomber : Cost and Operational Issues Letter Report, 14 August 1997, GAO/NSIAD-97-181.’ United States General Accounting Office).

Attaquant toujours de nuit, les B-2 ont été le fer de lance de l’écrasement de l’Irak sous les bombes en 2003, au cours duquel ils ont lancé plus de « 1,5 millions de pounds » (1 pound = 0,45359237 kg) de bombes de tous calibres. Jusqu’à une tonne par bombe.

Trois d’entre eux, furent les premiers appareils de l’OTAN, à pénétrer dans l’espace aérien Libyen pour y bombarder des aérodromes en mars 2011, déversant une quarantaine de bombes.

Dans les deux cas, pour « renverser » un dictateur… Ils ont été aussi utilisés au Kosovo et en Afghanistan, pour annoncer l’arrivée de « la démocratie »…

(6) ’The right response to that would have been to go in immediately after it had gone down and destroy it,’ […] ’You can do that from the air. You can do that with a quick air strike.”, http://rt.com/news/iran-obama-drone-request-713/ 

(7) Inconnu de l’opinion publique internationale jusqu’à sa récente et délirante déclaration qualifiant les Palestiniens de « Peuple inventé et terroriste »…
(8) ’From a secrecy standpoint, it’s like dropping a Ferrari into an ox-cart technology culture’, http://www.defensenews.com/story.php?i=8517205&c=AIR&s=TOP 

(9) La Chine possède le deuxième plus puissant supercalculateur du monde, et le plus rapide, avec son Nebulae Dawning de 1,2 pétaflop et 55 680 cœurs Intel…

(10) http://rt.com/usa/news/seychelles-drone-us-iran-711/

(11) Avec d’autant plus de facilité quand ils leur ont vendu le matériel de défense antiaérienne dont ils connaissent toutes les caractéristiques, emplacements, systèmes de surveillance et de communication, disposant de tous les codes sources qu’ils peuvent neutraliser en un claquement de doigt. Exemple : les missiles antiaériens “crotale” livrés par la France à la Lybie (9 unités d’acquisition & 27 unités de tir) n’ont abattu aucun avion ni hélicoptère …

Caricatures talentueuses de Pang Li et Luo Jie du ChinaDaily Europe

 


 

 

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LES ONG, NOUVELLE FORME D'ESPIONNAGE EN AFRIQUE. de Jean Paul Pougala

20 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

LES ONG, NOUVELLE FORME D'ESPIONNAGE EN AFRIQUE.


Pougala


Le lundi 24 janvier 2011, la Knesset, le parlement Israélien avait voté pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur l'origine des financements des associations et des organisations non gouvernementales opérant sur le territoire israélien.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, dont le parti (Israël Beiteno) était à l'origine de cette curieuse initiative, avait déclaré que d'après les informations en sa possession, la plupart des ONG qui parlent des droits de l'homme n'étaient en fait que de simples succursales de services secrets étrangers. Lorsqu'elles ne sont pas tout simplement "complices de la terreur" avait-il conclu.

L'originalité du vote du parlement israélien consistait à déterminer la véritable identité de chaque association et son vrai objectif à partir de la source de son financement. C'était la seule voie pour
savoir exactement à qui on avait à faire.

Comment ne pas donner raison au Ministre Israélien, lorsqu'on examine le profil des dirigeants de ces ONG avec rigueur ? Car on a souvent la sueur dans le dos de constater un certain mélange du genre déroutant. Un exemple des plus récents :

Lorsqu'en 1999, Richard Holbrooke est choisi par le Président Américain Bill Clinton pour succéder à Bill Richardson comme ambassadeur aux Nations unies, il emmène avec lui comme assistante,
une dame du nom de Suzanne Nossel. Cette dernière est rappelée aux affaires lorsque Monsieur Obama devient Président, et devient l'Assistante de la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton. Le 23 Novembre 2011, cette brillante qui est le serviteur de l'Etat Américain a fait un déménagement des plus curieux et déconcertants : elle a quitté son bureau dans l'administration Obama, pour devenir la Présidente de la section américaine de l'ONG Amnesty International. C'est-à-dire qu'on ne cache même plus le conflit d'intérêts entre certaines organisations et les gouvernements qui les financent, pour donner les bons points dans le monde. Et comme le dénonce le Réseau Voltaire, c'est cette
dame qui a monté toute la propagande et les mensonges pour justifier le bombardement de la Libye avec ses 90.000 morts et l'assassinat de son président Kadhafi, qui a changé de costume pour revenir sur le lieu de son crime et donner des leçons des droits de l'homme.

A- LES ONG PLUS GOUVERNEMENTALES QUE NON GOUVERNEMENTALES

Comment peut-on appeler "organisation non gouvernementale", une organisation qui reçoit l'essentiel de son financement de son gouvernement ?  Comment une organisation créée par le Congrès Américain et financée à 100% par ce dernier peut-elle prétendre d'être en Afrique une ONG ? Comment expliquer que la quasi totalité de l'arnaque dénommée "aide publique au développement" soit investie dans des organisations dites non-gouvernementales comme dans le cas du Canada ?

50 ans d'ONG en Afrique nous indiquent que le continent ne peut jamais se lever avec les ONG dont le système de gestion et de décision très opaque ne permet pas de mesurer avec précision les véritables motivations de ces Organisations. Il n'existe à ce jour, aucun rapport, aucune documentation sur ce que deviennent les énormes informations que ces organisations collectent au quotidien sur le sol africain. Mais on peut tout de même dire que leur but n'est nullement celui de renforcer la sécurité du continent, mais plutôt pour l'affaiblir.  Penser que des gouvernements qui sombrent dans les dettes abyssales vont s'endetter encore plus pour aider des africains relève de la naïveté collective des mêmes africains qui accordent une confiance démesurée aux associations dont ils ignorent ou presque, sinon rien au delà de la propagande qui a été préparée sur mesure pour eux.

B- ET L'AFRIQUE DANS TOUT ÇA ?

Le système ultra libéral qui a spolié l'Afrique depuis 5 siècles, pour se pérenniser,  a savamment mis sur pied une organisation méthodique avec une distribution de rôle bien rodée. Et c'est dans cette optique de rendre moins douloureuse la spoliation que des associations et organisations dites de développement, humanitaires ou des droits de l'homme ont été créées.  Ces organisations se sont rebaptisées : "société civile africaine" en copiant les mêmes techniques d'usurpation faites par les racistes d'Afrique du Sud qui se sont fait appeler AFRIKANERS, c'est-à-dire DES AFRICAINS, en lieu et place des Africains qu'ils voulaient faire disparaitre grâce aux mauvais traitements de l'apartheid.

Toutes ces associations qu'il convient d'appeler "société civile organisée" et non "société civile" tout court prétendent travailler pour aider l'Afrique, travailler pour le bien du continent africain. En réalité elles visent d'autres objectifs comme par exemple :

1- Détourner l'attention des Africains des vrais problèmes en imposant des thèmes tout aussi nuisibles qu'inutiles et imposer leur point de vue grâce à la grande machine de guerre médiatique qui les accompagne et l'argent qui coule à flot de leurs gouvernements en Occident.

2- Devant le choc des deux civilisations : africaine et européenne, lorsque l'avantage est à l'Afrique, tout est mis en œuvre pour empêcher les Africains de voir que dans bien de domaines, ils n'ont
pas de leçon à recevoir de qui que ce soit, mais peut-être d'en donner. Il faut alors convaincre les Africains avec un certain succès, d'être fondamentalement vauriens avec des chefs d'Etats incapables et un continent maudit par la pauvreté, quand bien même ils savent que ce n'est pas vrai. Les Africains dans leur majorité qui se sont fait avoir, ont tout simplement oublié par exemple qu'ils étaient de loin plus heureux que ceux qui leur racontaient qu'ils étaient des nantis venus les aider. Parce que l'Africain est de loin plus riche et donc plus heureux que l'Européen. En géostratégie, la vraie différence entre un riche et un pauvre est que le pauvre est celui qui gagne un million de dollars par mois, mais pour le même mois il va en dépenser deux millions, en empruntant de gauche à droite, alors que le riche est celui qui gagne 2 dollars par jour, mais il va en dépenser seulement . C'est ce qui explique que les Africains sont moins stressés que les Européens, ils sont plus souriants même s'ils n'ont pas de voiture, ils ne revendiquent pas l'univers, ils ne prétendent pas changer un chef d'état au Népal ou au Guatemala, et donc, ils se suicident aussi moins. A bien y regarder, la logique n'aurait pas tout simplement conseillé à ces ONG de copier cette leçon de bonheur africain pour l'insuffler aux Européens ?

3- Salir l'image de l'Afrique, tel semble être l'une des missions des ONG. Partout où on se trouve dans les plus grands aéroports de l'occident, dans les plus grandes gares de train ou de métro, on ne
peut s'empêcher de voir la photo d'un enfant noir sale, dénutri, tapisser les murs de ces lieux publiques, de Düsseldorf à Montréal, en passant par Genève, Rome, Paris et New-York. D'une part, il s'agit d'un des fonds de commerce les plus rentables au monde pour leurs auteurs, pire, c'est la plus grande activité de propagande contre l'avènement d'une autre Afrique plus digne et plus prospère. C'est un acte de racisme pur et dur et du manque du respect de la dignité d'un enfant fut-il en difficulté que de montrer sa photo avec une armada de mouches qui luttent pour trouver à manger sur ses lèvres. C'est un cynisme des plus dangereux pour le genre humain d'exploiter à ce point les difficultés de l'autre pour s'enrichir, tel un charognard qui rode autour d'un comateux pour son festin à venir.

4- Activité d'espionnage :  En Afrique, l'avidité croissante et l'ignorance sont les maîtres-mots qui ont permis le développement sans contrôle de l'espionnage étranger dans toutes les couches de la
population et sous des formes des plus impensables. On observe ainsi des initiatives et organisations qui n'ont pour but que d'affaiblir l'état en se substituant à lui avec des pseudo-solutions qui n'ont
fait leur preuve nulle part, notamment dans la santé, l'instruction, la miro-finance etc... Pourquoi les gouvernements européens et américains ont-ils besoin de passer par des ONG pour recueillir des
informations sur l'Afrique, si ces dernières sont inoffensives et donc, ne mettent pas en danger la prospérité et la sécurité du continent africain ?  Quel sont ces intérêts occidentaux, incompatibles avec l'urgence en Afrique de la construction d'un Etat fort qui soit capable ensuite de s'occuper dignement et convenablement de ses citoyens ?

C-  QUE FONT LES ESPIONS AFRICAINS ?

L'Afrique a cru comprendre dans l'activité de l'espionnage un simple problème d'ordre publique pour l'élimination des prétendus opposants, vrais ou imaginaires. Et pas d'activité d'espionnage ou de
contre-espionnage sur le plan économique et géostratégique. Et comme c'est là où tout se joue désormais, même entre les meilleurs amis du monde, on se méfie des activités d'espionnages des agents respectifs.
Le cas d'Israël et les Etats-Unis d'Amérique est là pour nous le prouver.  Ben-Ami Kadish a été déféré, mardi 22/04/2008, 15 jours avant la visite du président américain George Bush en Israël, devant
le tribunal fédéral de Manhattan, pour avoir transmis à Israël des informations relatives à des armements nucléaires, des avions de combat F-15 et des systèmes de missiles antimissile Patriot. Est-il envisageable de voir un jour des Africains aimer à ce point l'Afrique jusqu'à être accusé d'avoir espionné une entreprise de pointe en Occident pour le compte de leur pays africain ? Comment expliquer la naïveté des pays africains qui installent à la tête des principales entreprises stratégiques publiques, des managers occidentaux, sans se préoccuper des informations sensibles que ces derniers fournissent à leurs pays ? Existe-il un système efficace de contre-espionnage capable de les surveiller convenablement ?


D- CONCLUSION :

L'Afrique doit arrêter de penser qu'il existe des cadeaux gratuits d'où qu'ils viennent, qu'il existe des dons sans contrepartie, puisque souvent cette contrepartie peut aller jusqu'à un million de fois la
valeur du don même. Avant d'accepter tout partenariat, il faut au préalable poser d'abord la question sur ce que l'autre y gagnera. Lorsque ce n'est pas clair, et  qu'il est impossible d'identifier l'intérêt de l'autre partie, c'est qu'il y a une arnaque ou tout simplement, tromperie. L'Afrique doit aller au delà de l'initiative d'Israël, c'est-à-dire, ne pas seulement se limiter à identifier les sources de financement de chaque ONG qui opère sur son territoire. Il faut prendre des décisions radicales pour interdire toute association, toute organisation qui recevrait le moindre centime de son financement hors d'Afrique. Une association même à 100% africaine ne peut pas recevoir son financement de l'étranger sans en contrepartie, ne pas se mettre dans une condition psychologique de remercier ses bienfaiteurs, surtout en fournissant toutes les informations dont ils ont besoin et une certaine allégeance dans la défense des intérêts, des idées et opinions des donneurs d'ordre étrangers (même lorsqu'ils sont ouvertement contre les intérêts de la nation africaine en question).

Sur un autre plan, c'est en renforçant la fédération africaine que l'Afrique aura la force pour imposer une grande transparence dans ses relations avec tous les pays du monde. L'Afrique a besoin d'une coopération d'Etat à Etat et non d'Etat à ONG, c'est-à-dire qu'elle doit développer ses relations exactement comme c'est déjà le cas avec la Chine où il n'existe aucune ONG chinoise, aucune association chinoise qui prendrait l'argent du gouvernement chinois pour
s'installer dans les villages africains pour faire remonter les informations vers la Chine ou tout simplement pour résoudre des problèmes de chômage en Chine.

L'espionnage au 21ème siècle doit innover pour ne pas rester pathétique dans une logique dépassée de guerre froide, car après 50 ans de milliards de dollars engloutis tout aussi naïvement dans
l'espionnage occidental en Afrique, oui même si certaines informations sensibles ont permis à l'Occident de tenir pauvre l'Afrique, en revanche, on peut dire que le même occident n'en a pas tiré tous les profits escomptés, si on en arrive à la crise économique et financière que nous connaissons. Puisse l'Occident  avoir le courage de se regarder en face et faire l'autocritique sur la médiocrité de ses dirigeants qui, empêtrés dans des problèmes d'emplois fictifs, de détournement de fonds publiques, d'harcèlement sexuels, de pédophilie etc... n'ont pas eu le temps, encore moins l'intelligence de comprendre que pour tenir debout, l'Europe n'avait pas besoin d'une Afrique couchée.

le 20/12/2011

Jean-Paul Pougala

(*) Jean-Paul Pougala est le Directeur du Centre d'Etudes
Géostratégiques de Genève (Suisse) -  pougala@gmail.com  -
www.pougala.org

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Essai de psychopathologie sociale Syndrome de Stokholm et « Syndrome de la jeune fille violée »

20 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

              afrique                                                           Essai de psychopathologie sociale

Syndrome de Stokholm et « Syndrome de la jeune fille violée »

 

 

L’élargissement da la fracture sociale en Afrique est une constante de ces dernières années. La principale caractéristique de l’élite africaine est son incapacité à la combler. Il s’établit ainsi au fil des années une situation malsaine dans laquelle les « populations africaines (sont) condamnées à admirer une petite classe de la bourgeoisie et de l’élite politique gérer les affaires publiques, tout en croupissant elles mêmes dans la misère la plus intolérable. »

Dès lors se pose la question du pourquoi et du comment de l’incompétence de l’élite à sortir les sociétés africaines de la pauvreté. Nous nous intéressons ici aux ressorts psychopathologiques  des rapports entre les peuples et leurs élites en Afrique à travers une grille de lecture clinique. De notre point de vue, cette fracture sociale a aussi une dimension mentale au sens pathologique du terme. C’est l’objet de cet essai.

1.   Le peuple et le Syndrome de Stockholm

 

Le Syndrome de Stockholm a été décrit pour la première fois en 1978 par le psychaitre américain F Ochberg. Son nom fait référence à un fait divers qui eût lieu à Stockholm en 1973. Six malfaiteurs tentèrent de dévaliser la Banque du Crédit Suédois. Pendant plusieurs jours, ils retinrent en otage les employés présents dans les locaux au moment de l’assaut. A l’issue du fait divers , les fonctionnaires pris en otage clamèrent leur sympathie pour leurs agresseurs et témoignèrent ensuite en leur faveur devant le tribunal. Une photographie montrant une employée de la banque embrassant une des ravisseurs fut publié dans un journal à l’époque.

Un autre exemple emblématique est celui de Patricia Hearst, fille de Randolph Hearst, magnat de la presse aux Etats-Unis. Elle fut enlevée le 4 février 1974 par l’ l’Armée de libération symbionaise (ALS). Elle est âgée de 19 ans. Le groupe terroriste promet de délivrer la jeune fille si le père de celle-ci fait distribuer de la « nourriture de bonne qualité » à tous les pauvres de la Californie. Randolph Hearst se plia et dépensa environ deux millions de dollars dans la livraison d’aliments aux catégories sociales concernées, 70 dollars par personne. Les livraisons furent arrêtées après qu’une émeute eût éclaté au cours de l’une d’entre elle. Patricia Hearst finit par adhérer aux convictions de ses ravisseurs. Le 15 avril 1974, elle participa au braquage de la Hibernia Bank de San Francisco. Elle fut condamnée à 7 ans de prison, ramené à 23 mois par le président Jimmy Carter.

Il faut trois conditions pour constituer le Syndrome de Stockholm :

-  un sentiment de sympathie de la victime pour son agresseur

-  un sentiment de sympathie de l’agresseur pour sa victime

-  une hostilité de la victime à l’endroit des forces de l’ordre

La quatrième condition (discutable) serait que les concernés ne soient pas au courant de l’existence du syndrome.

Le mécanisme psychopathologique serait principalement l’identification à l’agresseur, une identification réalisée dans un contexte d’angoisse voire contre une angoisse de mort imminente.

L’observation des sociétés africaines permet d’identifier la triade constitutive du Syndrome de Stockholm : agresseurs, victimes et forces de l’ordre (Tableau 1).

 

Tableau 1 : Transposition de la triade du Syndrome de Stockholm à la situation de l’Afrique.

 

Triade             Syndrome de Stockholm            Sociétés africaines

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Victime               Otages                                         Peuple

Agresseur             Terroristes                                   Gouvernants

Libérateurs           Forces de l’ordre                         Diaspora, ONG

 

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------



Les peuples africains, otages des pouvoirs de terreur, souffrent également de ce syndrome de Stockholm. Plutôt que de leur reprocher d’applaudir pour le bourreau il y a lieu de faire attention à cet aspect. Pour que le Syndrome de Stockholm « prenne », l’agresseur doit être capable de conceptualisation idéologique et de conviction suffisante pour justifier son acte auprès de la victime. Ce n’est pas ce qui manque en Afrique. L’outil de propagande est fort et bien rodé. Serait-ce cela qui expliquerait que paradoxalement ce soit les zones les plus touchées par la crise congolaise qui aient le plus voté pour Joseph Kabila ? La question mérité d’être posée car en effet c’est justement là où on compte le plus des viols et exactions que le président sortant réalise ses meilleurs scores. C’est peut-être dans ce cadre là qu’il faudrait penser la fascination quasi religieuse que l’on observe entre les africains et leurs chefs d’état.

Si le comportement du peuple rappelle le Syndrome de Stockholm, celle de l’élite relève probablement d’un autre mécanisme psychopathologie que nous essayons de cerner dans le paragraphe qui suit.

 

2.   L’élite et le « Syndrome de la jeune fille violée »

 

Le Syndrome de la jeune fille violée  n’est pas une maladie reconnue comme telle par l’Organisation Mondiale de la Santé. Il est souvent évoqué par des intellectuels africains autour des débats sur la traite négrière.

A la suite d’un viol, la victime peut développer une forme de dépression réactionnelle avec des idées de culpabilités. Elle finit par se convaincre dans le cadre d’un processus morbide qu’elle est en fin de compte responsable de ce qui lui est arrivé. Chaque fait, chaque geste, chaque circonstance liée à l’agression est réinterprétée comme une erreur de sa part. Ainsi le fait d’avoir porté une minijupe, le fait d’avoir quitté la soirée tardivement, le fait d’avoir consommé de l’alcool ou fumé un joint, le fait de n’avoir pas  résisté, le fait de n’avoir pas crié etc… Si ces comportement peuvent être considérés comme des « facteurs de risque », ils ne peuvent en aucun cas dédouaner l’agresseur ni annihiler le statut victimaire de la jeune fille violée.

Le Syndrome de la jeune fille violée peut être défini comme une forme particulière de dépression réactionnelle marquée par des idées de culpabilité récurrentes à la suite d’un viol. La victime présente en plus un ralentissement psychomoteur important. Ce dernier peut être si important que la victime est incapable de porter plainte.

Beaucoup d’intellectuels africains – surtout ceux qui ne sont pas aux affaires – semblent souffrir du Syndrome de la jeune fille violée. Au cours des conférences et réunions publiques ou dans différents fora sur le net, leurs interventions consistent en général à rappeler inlassablement que les Africains étaient responsables de ce qui leur tombait sur la tête. « Un peuple n’a que les chefs qu’il mérite », « Si les autres nous dominent, c’est parce que nous somme faibles »…Si ces aphorismes contiennent une petite part de vérité, ils ont les défauts de la réduction et  de la culpabilisation et partant celui de l’inaction. Un problème cerné en partie ne pouvant pas être résolu de manière efficace, les idées de culpabilité inhérente au Syndrome de la jeune fille violée portant en sus les germes de l’inaction, voilà qui pourrait expliquer que les démonstrations brillantes de nos intellectuels soient si peu opérationnelles. Si prompts à critiquer les initiatives qui leur sont étrangères, ils demeurent incapables de propositions concrètes. L’élite africaine, qu’elle soi au pouvoir ou non, loin d’être une solution, fait plutôt partie du problème des peuples africains.

Conclusion

 Le fossé qui sépare l’élite du peuple en Afrique ne semble pas prêt de se combler. La grille de lecture clinique appliquée dans le cadre de cet essai a mis en lumière une différence psychopathologique entre les deux groupes. Elle permet dans une certaine mesure de comprendre l’inertie dans laquelle sont plongées les sociétés africaines. Sortir de la pauvreté devrait passer par une prise en charge psychopathologique.

 

Auteur : Magloire Mpembi Nkosi

Source : regafrique

Triade

Syndrome de Stockholm

Sociétés africaines

Victime

Otages

Peuple

Agresseur

Terroristes

Gouvernants

Libérateurs

Forces de l'ordre

Diaspora, ONG…

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Côte d’ivoire : Soro Guillaume rattrapé par son passé à Washington DC

20 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Côte d’ivoire : Soro Guillaume rattrapé par son passé à Washington DC

 


 

 


   

http://www.youtube.com/watch?v=WCKzTuY9OrA

 

http://www.youtube.com/watch?v=QwwMXb1QJUw&feature=share

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SENEGAL : En croyant livrer le président Gbagbo aux chiens, certains présidents croyaient obtenir les bonnes grâces des occidentaux pour se maintenir au pouvoir ou se faire remplacer par leur fils.

20 Décembre 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

SENEGAL : En croyant livrer le président Gbagbo aux chiens, certains présidents croyaient obtenir les bonnes grâces des occidentaux pour se maintenir au pouvoir ou se faire remplacer par leur fils. Les USA pas intéressés par les arguments de la candidature de Wade.

 

 Wade-OBAMA.jpg

 

Candidature à l'élection présidentielle: Les USA pas intéressés par les arguments de  Wade.

 

Pas de missions aux États Unis d’Amérique (USA). Du moins pas pour le moment. En effet, le Président Wade qui avait décidé d’après un communiqué de la présidence d’envoyer des missions à l’Étranger pour rassurer les partenaires du Sénégal quant à la transparence sur les prochaines joutes électorales, va être obligé de sauter l’étape du pays de l’oncle Sam. Car selon le journal" l’Enquête", les États Unis viennent de faire savoir aux autorités sénégalaises qu’ils ne sont pas intéressés par cette tournée.  

Arguant d’un calendrier chargé, le Congrès Américain a indiqué qu’il n’était pas dans les dispositions d’accorder du temps aux missionnaires de Wade.


Avec cette réponse diplomatique, les USA semblent affirmer leur position sur la candidature du Président Wade. La même source informe d’ailleurs que les deux chambres ont décidé d’écrire une lettre au Président Wade pour exprimer la même position du Congres man Donald Payne.      

Source: Seneweb

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