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Tchad: 3 syndicalistes et un journaliste inculpés pour une pétition contre le régime de Djamena.

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Tchad: 3 syndicalistes et un journaliste inculpés pour une pétition contre le régime de Djamena.

Idriss-Deby-Itno                                Idriss Deby l'actuel dictateur

 

Trois syndicalistes tchadiens ont été inculpés lundi pour incitation à la haine et le directeur d’un journal d’opposition est lui poursuivi pour diffamation, après une pétition hostile au régime du président Idriss Deby, a appris l’AFP de sources concordantes.

 

 

Le président de l’Union des syndicats du Tchad Michel Barka, son vice-président Younous Mahadjir et son secrétaire général général François Djondang ont été inculpés de « incitation à la haine raciale ». Laissés libres, il comparaîtront le 18 septembre, a indique Me Mahamat Hassan Abakar, un de leurs avocats.

 

Leur syndicat a lancé récemment une pétition dans laquelle il est écrit : « Tous les Tchadiens subissent la mort dans l’âme: le népotisme, la mauvaise gestion, l’impunité, la cherté de la vie, la paupérisation sans précédent de la population, bref l’arbitraire du pouvoir Deby ».

 

« Toute la population du Tchad vit dans une précarité absolue. Il manque de l’eau potable, de l’électricité, des médicaments, des produits de première nécessite », ajoute le texte.

 

« Les Tchadiens signataires de cette pétition disent non et non à l’esclavage au XXIe siècle et non à la privatisation du pays », conclut la pétition.

 

Jean Claude Nekim, le directeur de la publication de N’Djamena-bihebdo, le plus ancien journal d’opposition, a lui été inculpé pour « diffamation » et également laissé libre. Il comparaîtra aussi le 18 septembre.

 

« On me reproche d’avoir fait paraître une brève sur la pétition dans le journal. Le ministère public considère que c’est une diffamation », a-t-il expliqué en début d’après-midi avant d’être entendu par le procureur.

 

A l’appel de l’Union des syndicats du Tchad, les fonctionnaires tchadiens ont entamé le 17 juillet une grève pour réclamer une augmentation de salaires de 115% promise pour janvier 2012 par le gouvernement. En novembre 2011, ce dernier avait promis d’augmenter progressivement les salaires des fonctionnaires dès le début de l’année 2012.

Source : pldtchad.org

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Le CST (Comité Sauvons le Togo) veut le départ de Faure du pouvoir. Point barre !

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le CST (Comité Sauvons le Togo) veut le départ de Faure du pouvoir. Point barre !

Cllectif sauvons le Togo

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Par lettre en date du 4 septembre 2012, le Premier Ministre a convié l’ANC et l’OBUTS, deux partis politiques membres du Collectif « SAUVONS LE TOGO » à participer aux prochaines concertations politiques qui démarreront le 10 septembre 2012 à la Primature. Les sujets de discussion annoncés portent essentiellement sur :

 - le cadre électoral (le code électoral en particulier) ;

- le découpage des circonscriptions électorales ;

- les réformes constitutionnelles et institutionnelles ;

- autres sujets et divers.

Cette invitation fait suite à celle adressée au Collectif « SAUVONS LE TOGO » le 29 août 2012 pour une rencontre le lendemain, 30 août 2012, à 09 heures, à la Primature, invitation que le CST a déclinée.

Il faut rappeler que des solutions idoines à la quasi-totalité des sujets à aborder ont été formulées dans la « Plateforme citoyenne pour un Togo démocratique » transmise en juin 2012 aux plus hautes autorités du pays.

A titre d’exemple, des points tels que le scrutin à deux tours pour l’élection présidentielle et les élections législatives ainsi que la limitation du mandat présidentiel avec effet immédiat avaient même fait l’objet de consensus en décembre 2011 au terme de plusieurs mois de discussions au sein du CDPD rénové. Ces deux recommandations qui, dès lors, ne nécessitent pourtant aucune discussion à nouveau avant leur traduction en texte de loi, n’ont connu à ce jour le moindre début d’exécution confirmant ainsi que, les dialogues politiques ne sont que des marchés de dupes destinés à berner le peuple togolais, dans la lutte active et multiforme amorcée depuis 22 ans pour l’avènement d’un Togo démocratique. De plus, il y a lieu de rappeler que les discussions réunissant les partis parlementaires aux mois de février-mars 2012 ont achoppé sur le même problème de limitation du mandat présidentiel

Le CST tient à relever le caractère singulier de la nouvelle démarche du pouvoir en place qui, au lieu de satisfaire les préalables antérieurement posés comme preuve de sa bonne foi en vue d’un dialogue sérieux, franc et sincère, continue de s’illustrer dans des manœuvres dilatoires.

En effet, le gouvernement ne peut se prévaloir d’ignorer que, l’ANC et l’OBUTS sont membres du Collectif « SAUVONS LE TOGO » dont le combat reçoit l’adhésion et le soutien massifs des populations togolaises dont il défend les aspirations légitimes. Le CST tient à rappeler qu’à la suite des répressions sauvages et récurrentes de ses manifestations notamment celles des 12, 13 et 14 juin 2012 avec un lourd bilan de blessés graves et d’au moins trois morts, celles des 21, 22 et 23 août 2012 occasionnant plus d’une centaine de blessés en dépit de toutes les concessions faites par le CST pour leur déroulement pacifique, il a lancé un appel à la désobéissance civile en vertu de l’article 150 de notre Constitution. Le gouvernement ne peut donc ignorer que, sur cette base, le CST a décidé de ne plus participer à un dialogue, si ce n’est pour discuter des conditions du départ du Président Faure GNASSINGBE et de son gouvernement.

Après concertation avec d’autres formations politiques partenaires invitées à ces discussions, les structures membres du CST constatent la duplicité du gouvernement qui cherche à les opposer de manière à créer des dissensions entre les acteurs politiques de l’opposition.

Cependant, pour la tenue d’un éventuel dialogue, le Collectif « SAUVONS LE TOGO » rappelle au gouvernement la nécessité de donner satisfaction aux préalables susceptibles de rassurer la classe politique et les populations togolaises quant à la réelle volonté du régime de Faure GNASSINGBE d’apaiser le climat politique dans le pays et de mettre fin à l’instrumentalisation des institutions et aux violations de la Constitution, des lois de la République ainsi que des droits et libertés des citoyens. Ces préalables portent sur les six points suivants :

1. le respect effectif de la liberté de manifester et des droits humains ;

2. la restitution des matériels confisqués lors des manifestations des 12 et 13 juin 2012 (véhicules, apatam, matériels de sonorisation et podium) ;

3. la démission et la traduction devant les tribunaux des falsificateurs du rapport de la CNDH ainsi que les auteurs d’actes de torture mis en cause dans ledit rapport de même que l’application de toutes ses recommandations avec effet immédiat ;

4. le retour effectif des neuf députés de l’ANC à l’Assemblée nationale, conformément aux décisions de l’UIP et de la Cour de Justice de la CEDEAO ;

5. la mise en œuvre immédiate des recommandations urgentes du Rapport de la CVJR, notamment celles visant à mettre fin à l’impunité en sanctionnant les auteurs, co-auteurs et instigateurs des violations des droits humains, des assassinats lors des répressions policières avant, pendant et après l’élection présidentielle d’avril 2005 de même que l’indemnisation des victimes ;

6. la désignation d’un médiateur international accepté par toutes les parties pour conduire une prochaine concertation politique. Cette assise doit avoir un caractère national et ses décisions doivent être immédiatement exécutoires afin que toutes les conclusions qui en découleront s’imposent à tous.

Par ailleurs, le CST n’oublie pas la nécessité, pour le gouvernement, de satisfaire dans les meilleurs délais, les promesses faites aux étudiants, aux enseignants et au personnel de la Santé.

Pour l’heure, le Collectif « SAUVONS LE TOGO » invite toutes les forces vives de la nation à rester mobilisées pour le triomphe de la résistance citoyenne et leur réitère son appel à participer massivement aux manifestations des jours et semaines à venir, en l’occurrence les marches pacifiques des samedis 15 et 22 septembre 2012, la marche des femmes le 20 septembre 2012 ainsi que la marche suivie de sit-in à Deckon les 25, 26 et 27 septembre 2012. Peuple togolais, par ta foi, ton courage et tes sacrifices, la nation togolaise doit renaître !

Fait à Lomé, le 09 septembre 2012

Pour le Collectif,

Le Coordinateur

SIGNE

Me Ata Messan Zeus AJAVON

 

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Lybie: Des manifestants ont mis le feu au consulat américain à Benghazi.

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Lybie: Des manifestants ont mis le feu au consulat américain à Benghazi.

 

Consulat-us-a-benghazi.jpg

Selon des témoins, des manifestants auraient mis le feu au consulat américain à Benghazi, en Lybie. Preuve, s'il en est, que le pays du défunt guide la révolution, Mouammar Kadhafi, est loin de sortir du bourbier dans lequel les forces étrangères l’y ont plongé.

A suivre..

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Mali : 5000 islamistes salafistes menacent Bamako la capitale.

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Mali : 5000 islamistes salafistes menacent Bamako.

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Réunion annuelle de la secte islamiste Dawa : La polémique enfle autour de la venue de 5000 islamistes à Bamako ce vendredi

La mosquée de Markaz à Banankabougou en Commune VI va accueillir à la fin de cette semaine plusieurs prêcheurs islamistes, dont des ressortissants pakistanais et indiens. Ça sera à l’occasion de la rencontre annuelle de la secte islamiste Dawa prévue du 14 au 21 septembre à laquelle sont attendus selon les organisateurs près de 5000 adeptes dont l’arrivée divise déjà au plus haut sommet de l’état à cause d’un contexte marqué par l’invasion islamiste au Nord.
Le moins que l’on puisse dire, est que cette nouvelle soulève de nombreuses polémiques. De  nombreux Maliens  s’interrogent surtout sur le fait que de tels individus puissent en toute liberté venir au Mali dans un contexte marqué par l’invasion islamiste au Nord de notre pays. Le sujet était au centre d’une communication orale faite le mercredi dernier en conseil des ministres par le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. Selon le général Tiéfing Konaté, « le regroupement spécial de cette année est prévu du 14 au 21 septembre 2012  et explique l’arrivée, depuis quelques semaines, de plusieurs personnes de différentes nationalités. Ainsi, le centre qui est situé à la mosquée de Markaz à Banankabougou en Commune VI, accueille actuellement 25 Mauritaniens, 8 Guinéens, 17 Bissau-guinéens, 12 Gambiens et 2 Sénégalais ». Et selon les organisateurs, ce sont 5000 adeptes qui sont attendus à Bamako d’ici vendredi prochain dont sont annoncés plusieurs dizaines de Pakistanais et Indiens.
Malgré les assurances données par le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, le général Tiéfing Konaté, qui a annoncé que « toutes les dispositions sont prises pour suivre de près l’association. Toutes les unités sont mises à contribution pour non seulement surveiller les activités au sein de la mosquée Markaz mais également pour suivre les mouvements des participants dans les différentes mosquées qu’ils fréquentent, des voix notamment au sommet de l’Etat s’élèvent pour demander l’annulation pure et simple de la rencontre à cause de la situation particulière du pays, l’occupation du Nord par les intégristes et la fragilité des institutions de la République.
De hauts responsables demandent au gouvernement de prendre des dispositions pour « éconduire les invités déjà présents sur le territoire et d’interdire l’accès du territoire national aux participants annoncés ». Tout en demandant à nos ambassades d’arrêter immédiatement la délivrance de documents  à toute personne reconnue adepte de la Dawa. Aussi, on soutient que le nombre de 5000 participants  annoncés à la Dawa a été volontairement minoré par les organisateurs dans le but de ne pas éveiller le soupçon des autorités nationales à qui il a été signalé que les participants  annoncés à la Dawa, des djihadistes, auraient constitué des cellules dormantes à Bamako et des caches d’armes. Autre danger soulevé est le risque d’affrontement entre les islamistes et les jeunes  de Banankabougou en Commune VI où est située la mosquée de Markaz. Enfin, on dénonce les  dates arrêtées de la rencontre 21 septembre, veille du 22 septembre date anniversaire de notre indépendance comme une provocation et pourrait être une occasion rêvée pour perpétrer des actes terroristes.
La balle est donc dans le camp du président de la République et le gouvernement qui devront vite trancher dans les meilleurs délais.

Pa Markatié Daou                                                                                                        Source : l’indicateur du renouveau

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Le Journal de Syrie 10septembre 2012.

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 

 

              



 

http://www.youtube.com/watch?v=PbBhJiu_MCk

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LA SOLUTION OUATTARA : Le véritable crime économique par DON MELLO Ahoua Ministre de l’Equipement et d’assainissement du Gouvernement ivoirien en exil.

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

LA SOLUTION OUATTARA : Le véritable crime économique par DON MELLO Ahoua Ministre de l’Equipement et d’assainissement du Gouvernement légitime ivoirien en exil.

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                Le 11 avril 2011, Laurent GBAGBO, dont les performances économiques ont permis d’avoir le point de décision du processus PPTE est arrêté avec Mr DACOURY TABLEY, l’ancien Patron de la BCEAO, emprisonnés entre autre pour crimes économiques. Tous les membres du gouvernement dirigé par l’un des plus grands économistes d’Afrique, le professeur Gilbert Marie AKE NGBO, Président élu de l’université d’Abidjan, sont poursuivis et d’autres arrêtés pour crimes économiques. La dernière arrestation à ACCRA par Interpol pour crime économique est celle du Ministre délégué au BUDGET, Justin KONE KATINAN, maitre d’œuvre de la réquisition de la BCEAO et de la remise en route des banques fermées par SARKOZY pendant la période de crise. 

 

De quels crimes économiques s’agit-il ?

 

Washington, le 26 juin 2012, le Fonds Monétaire International (FMI) et l’Association Internationale de Développement (IDA) de la Banque Mondiale ont activé l’ardoise magique de l’initiative PPTE en vue d’un super cadeau par un allègement de la dette.

L'application intégrale de l'allègement de la dette permettra de passer d'environ 6000 milliards de FCFA de dette à un stock résiduel de 2 500 milliards de FCFA environ.

 

Toutefois, il est à remarquer que ce stock résiduel de 2 500 milliards de FCFA aurait été de 1 100 milliards de FCFA si l’accord avait été obtenu en 2010 sous la Présidence GBAGBO. En l’absence de données sur la situation actuelle des finances publiques, l’hypothèse la plus probable est qu’en moins d’un an, près de 1 400 milliards de FCFA de dettes nouvelles se sont ajoutés au stock résiduel.

 

 L’emprunt obligataire, lancé trois mois après le point d’achèvement, démontre le peu d’influence du PPTE sur l’état de santé financière du pays et prouve que la pluie de milliards n’a été qu’une tornade ayant emporté tout sur son passage. La Côte d’Ivoire doit donc continuer de tendre la main pour survivre. Le récent voyage au pays de la Mecque avec tam-tam et bol en main, faisant suite aux nombreux autres voyages, démontre le retour de la politique de la main tendue. À ce rythme, la dette de la Côte d'Ivoire atteindra très rapidement  le même niveau qu’avant l’allègement sans effet sur la réduction de la pauvreté.

 

En considérant cette ardoise magique comme ayant permis un « super cadeau », comme de coutume, commençons d’abord par dire merci à ceux qui ont œuvré pour l'avoir : les bailleurs de fonds, BEDIE l’initiateur, GBAGBO le maître d’œuvre, OUATTARA le finaliste; mais comme nous évoluons dans une économie de marché et non dans une économie de pitié, nous savons tous que les  cadeaux n’existent pas !  Combien ce « cadeau » a-t-il véritablement coûté aux ivoiriens? Et quel est le véritable crime économique commis par le régime du Président GBAGBO jugé pourtant indigent par la Cour Pénale Internationale?

 

Pour répondre à ces questions, nous allons examiner l’origine des sommes prêtées à la Côte d’Ivoire, les principaux bénéficiaires des investissements effectués avec cet argent, les conséquences et  aussi les perspectives.

 

DE L’ORIGINE DE LA DETTE

Le 19 septembre 1946, le député HOUPHOUET BOIGNY, affirmait, lors des premières discussions sur la constitution de la communauté Franco-africaine au palais BOURBON en France :

« La France n’a aucun intérêt à nous laisser dans les bras de la misère et de la pauvreté »

Le 28 septembre 1958, Félix HOUPHOUET BOIGNY, ministre d’Etat de la République Française, vote la constitution de la Communauté Franco-africaine instituant une fédération entre la France et ses colonies.

En 1959, les pays d’Afrique de l’Ouest s’associent au sein de la BCEAO (Banque Centrale des États d’Afrique de l’Ouest). Les quatre (4) principes de la coopération monétaire entre la France et les États membres de la zone Franc ont  épousé l’esprit de la fédération, à savoir la mise en commun des ressources financières depuis cette date jusqu’à ce jour:

la garantie du Trésor français à la convertibilité en euros des monnaies émises par les trois instituts d´émission de la zone ;

  • la fixité des parités entre l’euro et le franc CFA;
  • la liberté des transferts au sein de chaque sous-ensemble ;
  • la centralisation des réserves de change.  

 

Les indépendances de 1960 ont conservé l’esprit et la lettre de la communauté Franco-africaine avec la ferme conviction que « La France n’a aucun intérêt à nous laisser dans les bras de la misère et de la pauvreté ». Toutefois, la foie du Père de la nation avait un prix. Car, en contrepartie de ces principes et de cette profession de foi, les  banques centrales de la zone Franc sont tenues de déposer une partie de leurs réserves de change (65%, révisée à 50% en 1999) auprès du Trésor français sur un compte d’opérations.

 

Le fonctionnement du compte d’opérations a été formalisé par des conventions successives entre les autorités françaises et les représentants des banques centrales de la Zone franc. Le compte reçoit des dépôts à vue ou à terme en provenance des pays de la zone. La France place ces ressources qui rapportent des intérêts par des opérations de crédit (en partie à l’Afrique). Une partie des intérêts sert à rémunérer le compte d’opérations et l’autre partie est à la discrétion du pouvoir français que l’on retrouvera sous forme d’aides diverses (Ministère de la coopération, assistance militaire au pouvoir ou aux rebelles, Banque Mondiale, FMI, AFD, UE-ACP, UA, BAD, CEDEAO etc.). Par rapport au compte d’opérations ; le trésor français, fonctionne donc comme une banque d’investissement et de commerce pour l’Afrique. Il aurait été plus simple de créer une telle banque dans la zone UEMOA pour disposer de ces énormes ressources en toute indépendance. Mais la France a su sans aucun doute user des arguments tels que les bases militaires pour protéger les États, l’aide, le déficit de cadre au moment des indépendances. Une telle banque aurait eu l’avantage d’être présente partout où le besoin de commercer se ferait sentir notamment dans les pays émergeants.

 

La confiscation systématique de 50% des avoirs extérieurs de la Côte d’Ivoire par le Trésor français et le libre transfert des avoirs des opérateurs économiques de la Côte d’Ivoire vers la France favorisé par le code d’investissement qui exonère d'impôts les bénéfices des multinationales, réduisent  de manière drastique l’épargne publique et privée. Cette confiscation institutionnelle et systématique de l’épargne oblige la Côte d’Ivoire à emprunter ses propres ressources ainsi confisquées.

 

A titre d’exemple, le rapport annuel de la Banque de France sur les comptes de la BCEAO indique pour l’année 2010 (en milliards de FCFA) :

- Compte d’opérations : 3 048. 978  FCFA

- Créances sur les banques :     335. 184FCFA 

- Créances sur les trésors :        887. 886 FCFA

 

Ces chiffres démontrent avec éloquence, que depuis toujours, l'apport fait par la zone Franc au trésor français par l’intermédiaire du compte d’opérations est trois fois plus important que le concours fait aux banques et aux trésors de la zone UEMOA. Il faut ajouter à cela la balance au titre des revenus transférés qui est de 735,6 milliards de FCFA favorisée par les codes d’investissements. Pour la France et les françafricains, remettre en cause cette manne tombée du ciel des anciennes colonies, c’est être un criminel.

 

Par contre, le financement extérieur net de l’économie de la zone UEMOA pour la même année  s’élève à 868.6 milliards de FCFA selon la même source. Le montant total des dons est de 870.5 milliards de FCFA soit au total (financement + aide) 1738 milliards de FCFA. Cela constitue à peine 50% des sommes séquestrées au titre des accords de l’UEMOA.

 

Il apparaît clairement que, par la BCEAO et le code d’investissement, le FCFA est exporté  en France et nous revient en euro ou en dollar sous forme de dettes et d’aide.

 

A l’heure de cette mondialisation où tous les pays cherchent à améliorer leurs leviers économiques pour éviter à leurs peuples de subir la crise, continuer à entretenir un pacte qui coûte si cher n’a plus de sens. En tout état de cause, les peuples souverains de la zone UEMOA n’ont jamais donné leur avis sur ces accords qui engagent leur destin après les indépendances, à l’instar des Européens qui se sont prononcés par référendum sur l’adhésion à l’Euro. Ses montagnes de fonds séquestrés par la France depuis les indépendances sont donc frappées d’illégitimité. Cela s’apparente à un bien mal acquis par la France sur ses anciennes colonies dans le cadre d’une fédération qui a disparu depuis 1960 et dont les fondements sont devenus obsolètes.

 

La dette contractée par la Côte d’Ivoire auprès de la France, est donc une partie de l’argent pris dans les caisses de la Côte d’Ivoire dans l’obscurité des accords signés dans le cadre de la fédération Franco-africaine pour lui faire crédit sous le « soleil des indépendances ». Il en est de même des aides directes et indirectes aux travers des institutions communautaires (Banque mondiale, FMI, UE-ACP, UA, BAD, CEDEAO, etc.). Chaque année, la Côte d’Ivoire indépendante consacre, pour le remboursement de cette « dette » prise dans ses poches, près de la moitié de ses recettes budgétaires faisant progressivement obstacle à toute possibilité d’investissements publics. L’augmentation des charges de l’État due au service de la dette,  combinée à la baisse des recettes d’exportation du cacao, ont fini par rendre l’état insolvable. L’impossibilité de l’état à faire face au service de la dette a engendré, depuis 1982 jusqu’en 2002, neuf (9) plans d’ajustement structurel pour trouver une solution au fardeau de la dette. Le caractère drastique des mesures prises a engendré des crises sociales et une crise politique en 1990. La Côte d’Ivoire est donc mise sous tutelle directe des bailleurs de fonds qui dépêchent en 1990 M. Alassane Dramane OUATTARA auprès du Président HOUPHOUET dont l'état de santé ne lui permettait pas le suivi de la gestion quotidienne du pays.

 

La tornade des mesures prises par les bailleurs de fonds sous la houlette de M. OUATTARA Dramane a eu des conséquences dramatiques dans tous les secteurs économiques et a abouti à l’expropriation économique de l’Etat.

 

Examinons dans un premier temps le contenu de la solution OUATTARA et ensuite, à travers l’examen de certains secteurs clés de l’économie nous allons mettre en évidence les faiblesses et les conséquences de cette solution.

 

LA SOLUTION OUATTARA : Le véritable crime économique

 

Modifier la structure de l’économie ivoirienne était l’objectif affiché des plans d’ajustement structurel. Les années 90 ont accéléré la modification de la structure de l’économie pour faire du secteur privé, entendez des investissements étrangers, le moteur de la croissance là où la Chine et plus généralement des pays d’Asie et d’Amérique du Sud, faisaient le choix de la stratégie combinée « un pays deux systèmes ».

 

Le programme de privatisation a été la solution OUATTARA.

 

Le diagnostic effectué à l'époque par  M. Alassane OUATTARA pour proposer ce remède miracle qui a été exposé le 28 novembre 1990 au journaliste du quotidien gouvernemental fraternité-matin suite à un conseil des ministres est le suivant :

 

« Actuellement, le secteur parapublic compte 140 entreprises et établissements dans lesquels l'État a investi plus de 1.300 milliards de FCFA dans les années 80. Ce chiffre représente aujourd'hui près de 50% du Produit Intérieur Brut, c'est-à-dire la moitié de la production nationale.

 

Les résultats d'exploitation de certaines de ces entreprises n'ont pas été à la mesure de l'effort d'investissement exceptionnel qui a été consenti par le Gouvernement pour constituer cet important patrimoine.

 

Les entreprises dans lesquelles l'État détient au moins 51% du capital, ont dégagé des pertes nettes cumulées de 10 milliards de FCFA au cours de la même période.

 

Par contre, les entreprises du secteur parapublic dans lesquelles l'État est minoritaire, ont globalement dégagé un bénéfice net cumulé de 144 milliards entre 1982 et 1988, soit plus de 20 milliards en moyenne par an. »

 

L’erreur de diagnostic réside dans  la non-prise en compte de la réalité des rapports non mercantiles entre les sociétés d’État et l’État central à cette époque. En se contentant des données purement comptables sans rentrer dans les mécanismes de gouvernance des entreprises, l’erreur devenait alors inévitable pour un fonctionnaire international non au fait des réalités nationales. Prenons cet exemple simple, pour illustrer l’erreur, tiré de mon expérience de Directeur Général du BNETD (Société d’État au capital de 2 milliards de FCFA) et de membre du comité de privatisation de 2000 à 2010. Le BNETD, en charge de l’étude et du contrôle des grands travaux de l’État, réalisait pour le compte de l’État des études et contrôles pour 7 milliards de FCFA environ et l’État décidait, en fonction de ses ressources financières, de ne payer que 2 milliards de FCFA sous forme de subvention, ce qui avait un impact sur les résultats financiers de l’entreprise qui affichait un déficit cumulé de plus de 9 milliards de FCFA en 2000 et un découvert bancaire de 9 milliards de FCFA cette même année. Au lieu de liquider le BNETD ou de réduire de moitié l’effectif comme le recommandait les bailleurs de fonds, l’État sous le régime du Président GBAGBO, ayant pris la décision d’éviter la privatisation des secteurs stratégiques, a opté pour une restructuration en contractualisant les prestations du BNETD avec l’État et en accroissant son autonomie sur le marché privé et à l’international. En 10 ans, le BNETD est passé d’un déficit cumulé de plus de 9 milliards de FCFA et d’un chiffre d’affaires de 5 milliards, à un chiffre d’affaires de 39 milliards de FCFA, un report à nouveau positif et a augmenté son effectif tout en doublant les salaires pour freiner l’exode de  l’expertise. La situation du BNETD est pratiquement la même que toutes les sociétés d’État.

 

Cette décision courageuse de restructurer les entités de l'État que de les privatiser a permis de sauver plusieurs entreprises d’État (44 environ). Celles qui attendent d’être restructurées (34), ne le seront certainement jamais compte tenu de la nouvelle orientation de la politique économique  actuelle qui a opté pour le bradage ou la liquidation des entreprises publiques. Le constat de la réussite de cette restructuration a été fait incidemment par l’actuel gouvernement de M. Alassane OUATTARA à travers lecommuniqué du conseil des ministres du 29 juin 2011 relatif à ce sujet. En effet, un rapport établi par les soins du ministère de l’Économie et des Finances, sur la base des états financiers de fin décembre 2009, révèle que l’État de Côte d’Ivoire détient dans son portefeuille 82 sociétés, dont 30 sociétés d’État et 52 entreprises à participation financière publique. Selon ce rapport, «44 sociétés ont réalisé des résultats nets bénéficiaires d’un montant global de 153,57 milliards de FCFA, 4 sociétés présentent un résultat nul, 14 sociétés ont réalisé un résultat net déficitaire de 113,21 milliards de FCFA, et 20 sociétés n’ont pas produit d’états financiers pour diverses raisons (redressement judiciaire, administration provisoire, arrêt des activités, restructuration, problèmes de gouvernance, etc.)».

 

Au lieu de continuer dans la logique de la restructuration, hélas, Monsieur Alassane OUATTARA fidèle à sa mission de fonctionnaire international malgré ses habits de Chef de l’Etat fait remarquer, lors de ce même conseil des ministres, « le nombre élevé de sociétés à participation financière publique » et demande  que le nombre de sociétés d’État ou à participation financière publique, soit baissé de 25% au cours des 12 prochains mois»

 

L’erreur sincère ou intentionnelle (c’est selon) de M. OUATTARA n’a pas permis de guérir le mal contrairement à la Chine ou aux pays d’Asie et à certains pays d’Amérique du Sud mais,  a permis non seulement de dépouiller  le pays de son économie ainsi que de sa souveraineté mais aussi elle a contribué à son immersion dans un océan de pauvreté et de dette.

 

La politique de privatisation avait donc un objectif idéologique, économique et politique. Poussée par le vent libéral des années 1980, la françafrique a caché son visage sous le masque de la bonne gouvernance et de la lutte contre la pauvreté pour faire main basse sur les économies naissantes par un contrôle direct des entreprises et des États et un dépouillement économique, politique et militaire des pays ciblés. Le secteur privé érigé en panacée et moteur de la croissance s’est révélé le moteur des inégalités, de la dette et du chômage qui minent les États. Les solutions classiques de pillages économiques telles que pratiquées à l’époque de l’esclavage et de la colonisation et qui reviennent avec de nouveaux prétextes avec les guerres de conquête économique (Afghanistan, Irak, Libye, Côte d’Ivoire, Syrie bientôt, etc.) ne donnent aucun résultat face à la concurrence des pays émergeants. Elles enrichissent les multinationales et appauvrissent les États et les peuples occidentaux qui votent périodiquement le changement pour se donner l’espoir d’un lendemain meilleur.

 

C’est cette politique, dont on connaît tous les méfaits et limites, que M. Ouattara nous sert encore aujourd’hui. Comme hier, il va s’employer à son crime préféré : le bradage du patrimoine de la Côte d’Ivoire. Comme hier on sait qui vend mais sait-on vraiment qui achète ou rachète ?

 

LES CONSEQUENCES DANS LE SECTEUR ELECTRIQUE

 

Le secteur électrique était géré de 1952 à 1990 par une société d’État, l’EECI (Énergie, Électrique de Côte d’Ivoire). La Côte d’Ivoire s’est dotée, sous l’impulsion de l’EECI, d’un parc impressionnant de 6 barrages hydroélectriques fournissant en 90, une puissance installée de 600 mégawatts avec un réseau interconnecté.

 

En 1990, le secteur est en crise avec une dette qui s’élève à 120 milliards de FCFA et des arriérés de consommation de 37 milliards de FCFA soit trois ans de consommations d’électricité par l’État de Côte d’Ivoire, qui, soit dit en passant, consommait presque gratuitement l’électricité.

 

En 1990, l’État de Côte d’Ivoire confie par concession sur 15 ans la gestion de l’électricité à une société privée  française : la CIE. Le contrat de concession oblige la CIE à verser des redevances à l’État de Côte d’Ivoire et à prendre en charge les entretiens courants, tandis que la dette revenait à l’État ainsi que les investissements lourds. La CIE met fin à la gratuité avec l’État de Côte d’Ivoire et équilibre les finances. L’opérateur français, actionnaire principal et bénéficiaire de la CIE investit dans la production de gaz et des centrales thermiques selon des contrats de type BOT. Aujourd’hui, la CIE fait un chiffre d’affaires de 300 milliards de FCFA avec les 2/3 affectés au payement du gaz dont la production est contrôlée à plus de 50% par l’operateur privé français selon un contrat de type « take or pay » indexant le prix du gaz tiré du sol ivoirien sur le cours mondial  du pétrole. Par conséquent, le prix du gaz payé à l’opérateur augmente de pair avec  la hausse du prix du pétrole sur le marché international. Tout se passe comme si le gaz tiré gratuitement du sol ivoirien était payé sur le marché international et revendu à la Côte d’Ivoire. Ainsi le gaz qui constituait 12% du coût de l’électricité en 1996 coûte aujourd’hui presque 70% soit les 2/3 du revenu du secteur, ce qui assure une montagne de bénéfices aux opérateurs gaziers au détriment de l’ensemble du secteur. Le paiement de la redevance et des taxes est devenu impossible et le secteur est encore déficitaire à la fin des 15 ans de contrat de concession. En 2005, le secteur enregistrait un endettement de 112 milliards de FCFA soit exactement 112 540 254 795 FCFA non loin de la situation de 1990. Le mode de paiement du secteur privilégie d’abord les opérateurs gaziers, les producteurs indépendants, ensuite la CIE et en dernier ressort l’État. La crise touche donc directement la CIE et l’État tout en protégeant les gaziers et les producteurs indépendants. En 2005, alors que le pays est sous occupation de l’armée française et de l’ONUCI et que les cabinets ministériels sont repartis entre les loyalistes et les rebelles à Linas Marcoussis et Kléber, le contrat est par la force des choses renouvelé pour 15 ans et l’opérateur français allège sa présence à la CIE pour se mettre à l’abri du déficit du secteur en se concentrant sur le secteur gazier et la production indépendante d’électricité.

 

« Le Fonds Monétaire International a appelé le vendredi 11 mai 2012, à des réformes dans le secteur de l'énergie en Côte d'Ivoire, à l'occasion du versement des 100 millions de dollars d'un prêt au pays, soit environ 50 milliards de FCFA. Le FMI a appelé à assurer l'avenir de la Compagnie Ivoirienne d`Electricité (CIE) par "de nouvelles mesures, y compris des hausses des tarifs" ». Rapporte le quotidien Notre Voie dans sa livraison du 14 Mai 2012.

 

Sans faire le constat amer de l’échec de la reforme, la population est sollicitée pour plus de sacrifices en vue de continuer à enrichir les gaziers.

 

La solution à court terme ne consiste pas à augmenter le prix de l’électricité, ce qui constitue un vrai crime, mais à réduire la part gaz dans le secteur de l’électricité comme le voulait le dernier gouvernement AKE NGBO (emprisonné pour crime économique) en déconnectant le prix du gaz du prix international du pétrole et en optant pour un contrat de type « cost plus » qui prend en compte uniquement le coût de production du gaz et une marge bénéficiaire acceptable. A long terme, pour faire face à la dette du secteur, au vieillissement du réseau et des transformateurs électriques, il sera nécessaire de déclarer le secteur électricité comme secteur stratégique et opérer les reformes correspondantes. L’accroissement de la production de gaz et de l’électricité ne servira à rien si le réseau de transport et de distribution s’effondre.

 

LES CONSÉQUENCES DANS LE SECTEUR AGRO INDUSTRIEL ET CHIMIQUE

 

Les sociétés expropriées à la Côte d’Ivoire, du fait de Monsieur OUATTARA, sont légion. Plusieurs entreprises du secteur agro industriel sont passées à la casserole de la privatisation(nouveau nom du crime économique) malgré les performances de ces entreprises partiellement ou totalement gérées par l’État qui, pour certaines étaient dans des difficultés conjoncturelles réversibles. Ce sont, entre autres :

 

COSMIVOIRE, NOVALIM/NESTLE, CAPRAL/NESTLE, FILTISAC, SAPH, SICOR, SODESUCRE, SOGB, PFCI (conserve de thon), SACO, SODERIZ, CHOCODI, COCOTERAIE (Fresco, Grand-Lahou, Jacqueville, Assinie), TRITURAF, CIDT, RANCH (Marahoué, Sipilou, Badikaha) etc.

 

Le calcul des valeurs nettes des entreprises à privatiser prenait en compte la dette, ce qui permettait de sous évaluer ces entreprises. À la vente de ces entreprises, la dette revenait à l’État et les actifs au Privé (socialiser la dette et privatiser le profit) généralement à une multinationale avec divers prétextes. Souvent le paiement de la valeur nette est directement puisé dans la trésorerie de l’entreprise et l’opération est ainsi bouclée. Le chiffre d’affaires moyen de ces entreprises depuis 1990 oscille autour de 20 milliards de FCFA pour la plupart. Pour la trentaine d’entreprises du secteur agro industriel, c’est donc pas moins de 10 000 milliards de chiffres d’affaires cumulés pendant plus de 20 ans ! Comparés au « cadeau du PPTE » c’est la mer qui se débarrasse de quelques gouttes d’eau par évaporation, formant des nuages et revenant sous forme de… pluie de milliards.

 

Il apparait clairement que la Côte d’Ivoire gagne moins en espérant une pluie de milliards qu’en réalisant son indépendance économique.

 

LES CONSÉQUENCES DANS LE SECTEUR CACAO

 

Le secteur cacao  a été un grand bénéficiaire de la dette et est resté le dernier refuge du peuple ivoirien dans son segment primaire. Poumon de l’économie ivoirienne, il a permis de diversifier l’économie ivoirienne, de moderniser le pays et d’opérer une redistribution plus ou moins juste de la richesse nationale à travers la Caistab, société d’Etat en charge du secteur jusqu’en 1999.

 

Imaginer un seul instant qu'à l'époque, les revenus captés par la Caistab, au lieu de servir au financement de la Côte d’Ivoire moderne, allaient à un opérateur privé externe ! La Côte d’Ivoire ne se serait pas modernisée et serait à l’image d’un grand campement, propriété de cet opérateur immensément riche dans son pays.

 

La guerre du cacao et l’aveuglement idéologico-politique qui a présidé à la liquidation de la caistab nous conduisent tout droit vers ce que la Côte d’Ivoire a su éviter pendant 30 ans. La guerre du cacao avait pour objectif de faire main basse sur la manne qui arrosait la Côte d’Ivoire.

 

Cette guerre du cacao commencée en 1932 par le Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY et remportée par lui en 1960 a permis au peuple de Côte d’Ivoire de se doter des moyens de son développement. Cela a aussi permis, à travers les bourses, à des élèves et étudiants de milieu modeste de poursuivre par le mérite leurs études et enfin à la Côte d'Ivoire de former des cadres sans distinction d'ethnie ni de milieu social. La crise qui a frappé la Côte d’Ivoire en 1990 a été l’occasion rêvée pour les multinationales de reprendre l’offensive. À la faveur de la libéralisation du secteur en 1990, les grands négociants mondiaux du cacao sont autorisés à s’impliquer dans la commercialisation interne du cacao. En 1999, la Caistab est dissoute, les négociants remplacent la Caistab et s’emparent de la commercialisation interne et externe du cacao. Sur une production annuelle de 1 200 000 tonnes et sur un cours mondial variant entre 1000 et 2000 FCFA, la commercialisation du cacao produit 1000 à 2000 milliards de FCFA par an dont plus de la moitié est empochée par les négociants (ce qui revenait à la Caistab et permettait la modernisation du pays) et le reste distribué entre les paysans, les pisteurs et petits commerçants et l’État de Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est ainsi dépouillée au profit des négociants. Leur dernier combat reste la main mise sur l’autre moitié de la manne financière en liquidant l’État (ce qui est fait) et en chassant les paysans de leur terre par un génocide programmé (en cours d’exécution) et en votant un nouveau code foncier rural pour faire main basse sur les plantations de cacao comme cela s’est déjà produit dans le secteur palmier, hévéa, banane et ananas. Le contrôle vertical total de la filière par les négociants reste l’objectif principal de la guerre du cacao.

 

En 20 ans de libéralisation, ce n’est pas moins de 20 000 milliards de FCFA qui se sont envolés des plantations au profit des négociants. Comparé au « cadeau du PPTE » c’est la mer qui se débarrasse de quelques gouttes d’eau par évaporation, formant des nuages et revenant sous forme de… pluie de milliards.

 

Il apparait clairement que la Côte d’Ivoire gagne moins en espérant une pluie de milliards qu’en réalisant son indépendance économique. L’ambition du Gouvernement AKE NGBO, était justement d’assurer le contrôle interne et externe de la commercialisation du cacao. Il est en prison pour crime économique.

 

LES CONSÉQUENCES DANS LE SECTEUR FINANCIER

 

Grand bénéficiaire des dettes, le secteur financier a obtenu un volume important de financement pour  les crédits à tous les secteurs de production dont l’agriculture et les infrastructures. M. Ouattara a annoncé la privatisation et /ou la liquidation des banques publiques dès son installation par les bombes françaises. Cette mesure était exigée de la Côte d’Ivoire depuis le programme d’ajustement du secteur financier (PASFI), lancé au début des années 1990 par le même Ouattara. Ce programme se traduira par une réduction de la présence des opérateurs nationaux dans le secteur, laissant la place largement aux banques françaises. La mesure a été reprise par les programmes de réforme des bailleurs de fonds qui se sont succédés. Le Président Gbagbo a toujours refusé de s’y soumettre. C’est cette obsession de la liquidation des banques nationales qui habite encore M. Ouattara, surtout après l’admirable résistance dont elles ont fait preuve en devenant le fer de lance d'une alternative au système françafricain face à la fermeture des banques pendant la crise postélectorale.

 

La privatisation ou la liquidation des banques publiques en côte d’Ivoire est plus qu’une erreur, c’est une faute grave. Le bradage des fruits des efforts déployés depuis plus de 10 ans pour sauver des banques publiques (BNI et BHCI) et privées qui étaient en difficulté (Versus Bank et BFA). Les banques françafricaines qui dominent le marché financier ont une double vocation : collecter et rapatrier des fonds en France et encourager la consommation des produits importés. Le crédit à la consommation domine le portefeuille de ces banques. Pour ces banques françafricaines, l’agriculture est considérée comme un secteur à risque tout comme les PME/PMI. Seul l’Etat peut prendre ce risque en innovant. C’est la raison fondamentale du choix de restructuration des banques par le pouvoir GBAGBO et le sauvetage des banques fermées pendant la période de crise par le Gouvernement AKE NGBO (emprisonné pour crime économique) pour asseoir une véritable indépendance financière en vue de relancer la machine économique à travers le financement de l’agriculture et des PME/PMI.

 

Il est étonnant que l’on puisse assister à un tel aveuglement idéologique aujourd’hui encore après que les Etats soient intervenus massivement et directement dans les banques aux USA et en Europe en 2008 dans le cadre de plans de sauvetage élaborés pour faire face à la crise financière sans précédent qui a éclaté du fait des comportements à risques et des excès des banques privées. Aujourd’hui même, il est proposé de créer en France une banque publique d’investissements pour soutenir les PME/PMI nécessaires à une dynamique de croissance. On ne peut pas comprendre la solution Ouattara, qu’en la replaçant dans le cadre de la récompense à ses parrains qui est sa mission première.

 

 

CONCLUSION

 

La dette apparaît donc, en dernière analyse, comme le fruit de la magie des accords de coopération entre la Côte d’Ivoire et la France dans le cadre de la communauté franco-africaine. La France a prêté un bien mal acquis pris dans les poches de ses obligés. Les fruits des investissements de cette dette dans les secteurs clés de l’économie à savoir: l’énergie, les mines, les télécommunications, le cacao, l’agro industrie, les banques, etc. sont retournés par le jeu de la privatisation vers le prêteur principal et ses alliés.

 

Le coût du cadeau se résume donc en une tornade ayant emporté tout sur son passage en expropriant économiquement et financièrement l’Etat de Côte d’Ivoire avec le retour de la politique de la main tendue. Le désir de souveraineté politique, économique, monétaire et financière incarné par Laurent GBAGBO et devant être mise en œuvre par le gouvernement AKE NGBO était donc jugé criminel pour les françafricains. La guerre contre la Côte d’ivoire avait pour but de mettre fin à ce désir et à dépouiller la Côte d’Ivoire de son moyen de résistance : sa souveraineté politique. L’expropriation de l’armée régulière au profit de « tirailleurs françafricains » par la France et l’ONUCI, la destruction des archives de l’Etat et de l’université pour faire oublier les années d’indépendance et réécrire une autre histoire et éditer d’autres documents, le mépris des prescriptions constitutionnelles, ont pour objectif la restauration de la françafrique et  la fin de cette souveraineté. Il ne faut donc pas chercher loin, le vrai « crime »  économique dont on accuse le Président GBAGBO et son gouvernement est donc le désir de mettre fin à 50 ans de biens mal acquis.

 

Il ne reste au peuple que la vie, la parole et la terre comme moyens de résistance mais aussi, les cibles actuelles de la barbarie des démocrates et républicains de l’âge de la pierre taillée qui dialoguent avec des amulettes, des gourdins et des armes pour faire taire les journaux et les libertés publiques, ôter la vie et exproprier des terres.

 

Tant que le système françafricain restera en l'état, la reconstitution de la dette sera pour bientôt, car dans les conditions actuelles, l’épargne est impossible à constituer et la mendicité financière est l’unique solution. Or une croissance dont les facteurs  sont essentiellement étrangers n’engendre des revenus que pour l’extérieur. Dans ce cas, la lutte contre la pauvreté se transformera en guerre contre les pauvres pour leur arracher la vie, la parole et la terre, seuls biens restants.

 

A la lumière de l’expérience ivoirienne, il apparaît clairement que l’aide coûte toujours plus cher que sa valeur monétaire. La quête de l’indépendance économique, financière et monétaire est criminalisée. Or, l’Afrique n’a  pas besoin d’aide mais plutôt de justice économique et, surtout, d’indépendance économique, financière et monétaire.

 

La question que nous sommes en droit de nous poser aujourd'hui, est de savoir s'il n'y a pas d'autres formes de partenariat avec la France qui puisse permettre une sortie de crise mutuelle puisqu’un seul pauvre en Afrique ou ailleurs est une opportunité de croissance en moins donc un emploi en moins en occident. La pauvreté de l’Afrique restreint donc la consommation et a un impact certain sur la croissance de l’occident.

 

Si le déficit de cadres dans les années 60 a justifié la dépendance économique, financière et monétaire formalisée par les accords qui fondent la françafrique, ces accords sont devenus une chaîne avec l’excès de cadres. L’étape actuelle et future de l’histoire de l’Afrique exige leur annulation pure et simple  pour libérer l’énergie créatrice du continent afin de stimuler la croissance mondiale et cela sans difficulté si, comme le pensait HOUPHOUET-BOIGNY « La France n’a aucun intérêt à nous laisser dans les bras de la misère et de la pauvreté ». La minorité franco-africaine, regroupée en partie au sein du CAC 40, bénéficiaire de la Françafrique a donc choisi la guerre pour s’imposer à la majorité et sans résultat effectif pour cette majorité qui souffre encore du chômage et de la dette malgré les multiples guerres de pillage en Afrique et ailleurs.

 

Telle est la face économique hideuse de la guerre contre la Côte d’Ivoire et partant de la guerre de la minorité multinationale  contre le reste du monde.

 

Œuvrons ensemble pour construire l’unité  par la réconciliation inclusive et bâtir un espace de liberté, de sécurité et de justice consensuelles où la force des idées guide le choix du peuple et non la force des armes pour réaliser l’idéal promis à l’humanité : « tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droit » (art. 1 de la déclaration universelle des droits de l’homme).

 

 

 

            DON MELLO Ahoua Ministre de l’Equipement et d’assainissement du Gouvernement

            Docteur Ingénieur, Ponts et Chaussées

            DG DU Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD) 2000-2010

            Administrateur de la Banque Nationale d’Investissement (BNI) 2000-2010

            Administrateur de la CAPEC (Cellule d’Analyse des Politiques Economiques) 2000-2010

            Membre du Comité de Privatisation 2000-2010

            Ministre de l’Equipement et d’assainissement du Gouvernement AKE NGBO

            Membre de la Coordination FPI en exil.

Source: Lynxtogo

 

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La Syrie à l’épreuve du ‘False flag’, de la subversion, de la force et de la résistance !

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La Syrie à l’épreuve du ‘False flag’, de la subversion,
de la force et de la résistance !

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De mensonge en mensonge, de manipulation en manipulation l’occident, à sa tête les États-Unis, ne cesse son offensive sur le reste du monde pour assouvir sa cupidité et rester le dominant, le référent idéologique, politique et économique. Il ne cesse un mensonge et une manipulation que pour en créer d’autres plus subtils ou plus stupides. Le mensonge raté d’hier est vite modifié par celui d’aujourd’hui et ainsi de suite jusqu’à le rendre ‘vérité’ permettant d’atteindre l’objectif visé. « En politique, on ne flétrit le mensonge d'hier que pour flatter le mensonge d'aujourd'hui » (Jean Rostand).

Agression planifiée, mensonge et manipulation.

La guerre à la Syrie n’est planifiée, depuis longtemps, que sur cela. La Syrie serait le «pont», le «dernier verrou» pour atteindre le redoutable Iran qui constitue, avec la Syrie et le Hezbollah, l’axe farouche de résistance. Ce puissant Iran que les israéliens veulent attaquer en s’employant à impliquer les États-Unis. Mais ces derniers ont vite passé, discrètement, un message aux iraniens les rassurant qu’ils n’entreraient pas en guerre demandant, en retour, de ne pas frapper ses sites stratégiques du Golfe persique. Est-ce sincère ? Surtout quand le général Dempsey, président du comité des chefs d’état-major des forces armées US, a annoncé qu'il «ne voulait pas que les États-Unis soient "complices" d'une attaque israélienne» après les certitudes réitérées de Netanyahu affirmant que les États-Unis n'avaient pas «d'autre choix que de se laisser entraîner dans une autre guerre …». Comme le roi d’Arabie Saoudite a tenté de l es entrainer en les rassurant que le prix du pétrole ne flambera pas et qu’il serait prêt à financer une éventuelle attaque de l’Iran.
Même si les déclarations du général sont importantes par leur «effet» seulement, elles restent un avertissement sur les dangers graves que provoquerait une telle aventure. Les avis contradictoires de hauts responsables israéliens sur cette question ‘sécuritaires’, aussi graves qu’importantes, nous interroge sur si ce n’est pas le fondement d’Israël qui est en train de se délayer.

Après avoir usé de tous les subterfuges, rumeurs, mensonges, tromperies, manipulations, sanctions, assassinats aveugles, destruction des infrastructures de bases, le tout appuyé par une formidable propagande - dont une foule de médias visuels et écrits, dits «mainstream», transformés en vils instruments de guerre psychologique qui ‘fabriquent’ les évènements, déforment la réalité - ce pays, symbole des dynasties musulmanes, résiste toujours en restant opiniâtre et fidèle à ses valeurs. Même le problème des réfugiés a été instrumentalisé de façon abject pour faire croire à une persistance de la répression, pour en faire une couverture afin d’héberger les groupes armés ou pour en faire, en les provocant, un motif de pression et une source d’enrichissement. Si la Jordanie demande déjà 700 millions de dollars au lieu des 400 prévus pour «ses 120 mille réfugiés»; que dire alors de la Turquie. Rappelons que pour le million d’irakiens q ui avaient fui pour la Syrie, ce pays n’avait pas érigé de camps des réfugiés, il n’avait pas sollicité l’ONU pour une aide. Les EU usent de tous les moyens pour exacerber la crise et éviter les solutions. Dans une interview accordée à la chaîne al-Mayadine, Maqdissi affirme que les «pays occidentaux ne peuvent jouer le rôle de pompiers et de soucieux du peuple syrien tout en continuant avec l'apport des pays voisins à faire passer les armes et les combattants en Syrie, tout en les accueillant et en les entraînant » ajoutant que «Certains pays …œuvrent à miner la voie de Brahimi via une tentative de changer ses références en dehors de l’ONU, mais la Russie souhaite réaffirmer la déclaration de Genève en coupant la route à ces parties»

L’évolution en Syrie montre qu’ils n’ont réussi ni la division entre musulmans et chrétiens, ni entre musulmans sunnites et chiites, ni entre ethnies, ni la déliquescence de l’armée !
Voyant leur échec imminent, les revoilà relancer, avec fracas, un énième mensonge, le même qui a justifié l’invasion de l’Irak ; «l'emploi d'armes chimiques» éventuel par le «régime Assad» contre sa population. Ce nouveau mensonge vient juste après la débâcle de leurs troupes terroristes islamo-jihado-salafo-wahabistes - après leur anéantissement à Damas et sur le point de l’être aussi à Alep, selon les témoignages de leurs propres médias - dans leur tentative de semer le chaos et la désolation.

Israël, le meneur

L’idée, de faire revenir subitement au-devant de la scène ces armes chimiques, est venue d’Israël pour se voir propulsée depuis les EU. La France, la GB et les autres valets Turcs et arabes du Golfe, c’est-à-dire ceux qui entrainent, abritent, financent, arment et recrutent les mercenaires arabes, n’ont fait que suivre l’orientation des maitres.

C’est le ministre Ehoud Barak qui a lâché ce mot d’ordre au Golan: «l'armée israélienne ne permettrait en aucun cas le transfert d'armes de destruction massive syriennes… au Liban. Nous surveillons étroitement ... le Hezbollah qui pourrait essayer de tirer avantage de la situation…nous allons agir…». Son Chef d’état – major, Yaïr Naveh, confirme en argumentant «la Syrie a accumulé le plus important arsenal d'armes chimiques … et dispose de missiles et de roquettes capables d'atteindre n'importe quel point du territoire israélien …». «C'est une chose inacceptable pour nous, pour les EU et nous devrons agir pour l'empêcher» a averti Netanyahu.
La réponse de la Syrie, par le ministre des AE, est venue tout aussi claire que menaçante «aucune arme chimique … ne sera utilisée contre nos propres citoyens ... ces armes ne seront utilisées qu'en cas d'agression étrangère». Ce n’est qu’après que Barak Obama saisi le message israélien pour le relayer ainsi «nous avons été très clairs … une ligne rouge serait de voir un arsenal complet d'armes chimiques en train d'être déplacées ou utilisées. Cela changerait mes calculs … nous ne pouvons pas nous trouver dans une situation dans laquelle des armes chimiques ou biologiques tombent entre les mains des mauvaises personnes».
François Hollande renchérie: «…nous restons très vigilants … pour prévenir l’emploi d’armes chimiques par le régime (syrien), qui serait pour la communauté internationale une cause légitime d’intervention directe». Tout cela pour passer outre le triple véto doublé sino-russe comme le confirme l’autre relai déchu Alain Juppé : «se passer d'un feu vert onusien … au cas où le risque de prolifération d'armes chimiques se dessinait».

Le prétexte est donc ‘adopté’ pour une nouvelle phase de mensonges que leurs valets et leurs médias-fous devront rabâcher à la nausée. Comme cette débile ‘info’ selon laquelle les services de renseignement occidentaux seraient «persuadés que ces armes sont dispersées sur une vingtaine d’arsenaux à travers le pays». Pourquoi pas une… trentaine! Veulent-ils qu’elles soient concentrées sur un seul endroit ?

L’arme chimique, un False flag !

Cette histoire «d’arme chimique» ne peut être qu’un autre «False flag», c’est-à-dire des opérations secrètes exécutées de façon qu’elles apparaissent comme si elles sont menées par d’autres. Les “falses Flags” sont «de gros mensonges, une déformation grossière et délibérée de la vérité utilisée comme tactique de propagande» (Wikipédia). D’où cette «Préparation d’une attaque ‘fausse-bannière’ à l’arme chimique, prétexte à une intervention armée de l’OTAN» que révèle Paul Joseph Watson.
Il s’agit d’une attaque par l’ASL à l’arme chimique de la ville de Deraa, proche de la Jordanie, dans le but de piéger le président syrien en le poussant à utiliser la même arme qui justifierait une intervention militaire extérieure.
Selon la télé syrienne Eddounia, une source aurait révélée qu’une entreprise saoudienne avait équipé 1400 ‘ambulances’ avec des systèmes anti-gaz et anti-chimique en préparation d’une attaque à l’arme chimique qui serait effectuée par l’ASL utilisant des obus de mortier bourrés de phosphore blanc, de gaz sarin et gaz moutarde. Un autre groupe de 400 véhicules auraient été préparés pour le transport de troupes. Les ambulances, en fait remplies de soldats, sont prévues comme «couverture» pour «secourir les populations» dans l’esprit humanitaire avec des slogans «aide au peuple syrien». Les véhicules seront utilisés pour créer une «zone tampon» qui mènera à une intervention militaire de l’OTAN sous le prétexte de punir Assad pour les atrocités soi-disant commises, selon la source. En somme des objectifs ‘nobles’ par des moyens ‘immoraux’ ?
Pendant ce désordre et ces diversions, Israël accentue sans être inquiété l’occupation d’Al Qods et les assassinats.

Déroute des groupes armés et indices d’échec

On se moque bien du monde à vouloir ‘démontrer’ que ‘Bachar’ utiliserait des «armes chimiques contre sa population» après avoir soutenu qu’il les «massacrait» peu de temps avant et surtout au moment où leurs renégats sont exterminés ou fuient en débandade. En fait de «population» c’est à leur ASL qu’ils comptent venir au secours sinon pourquoi insiste-t-on sur cette «zone d’exclusion aérienne» et ce «couloir humanitaire» qu’ils envisagent imposer en équipant leurs groupes de ‘Stinger’, selon certaines ‘infos’.

La Syrie serait-elle stupide au point d’utiliser une telle arme contre une ASL, qui se sert de la population comme bouclier, alors qu’elle lui inflige des pertes considérables avec un minimum d’homme engagés ?
Le communiqué de l’armée syrienne, qui avait pourtant décidé de ne plus en faire, a annoncé récemment «nous avons engagé, à Alep, 3000 soldats. Nous avons déjà éliminé près de 2000 terroristes, sur les 7000 présents dans la ville et, nos opérations se poursuivent, à l’intérieur de la ville comme à l’extérieur. La prise de leur bastion de Salaheddine leur a été fatale. Ceci a contribué à leur dispersion. Néanmoins, il nous faut 10 jours … [depuis le 03-09-2012] pour reconquérir l’entièreté de la cité et ses environs». En effet, chaque jour voit son lot, toujours plus important (par certaines), de terroristes abattus, blessés ou arrêtés et ce, dans toutes les villes qu’ils annoncent avoir conquis, se retrouvant souvent dans le choix entre la reddition, les attentats à la bombe contre les civils ou les attentats-suicide; la fuite étant périlleuse car, l’armée tient toutes les issues y compris celles qui mènent aux frontières . Voici que les ministres italien et français des Affaires étrangères, Giulio Terzi et Laurent Fabius, dans une lettre, lors d’une réunion à Paphos (Chypre), avertissent que «Si nous échouions en Syrie, la stabilité du Moyen-Orient serait compromise et la sécurité de l'Europe… du terrorisme à la prolifération des armes …serait gravement menacée».

L’intelligence et les méthodes opératoires de l’armée syrienne ont permis des exploits tels que même le ‘bateau espion’ allemand qui fournit des renseignements militaires aux groupes armés a permis des diversions et des tactiques fatales aux groupes et leur dislocation. Même les fameux téléphones Thuraya qu’ils utilisent sont devenus des «balises» permettant leur localisation et leur anéantissement.

Les dirigeants occidentaux dont l’échec se constate bien à l’aune de leurs actions de plus en plus stupides et insensées - la dernière étant l’arrêt de diffusion des chaînes télés syriennes qui réalisent, par l’image, des succès éclatants dans la mise à nu de leurs mensonges et au même moment où Président syrien a donné de vérités affligeantes aux comploteurs lors d’une interview par la chaine Eddounia - sont-ils devenus aussi aliénés pour mettre à exécution ce genre d’attaque chimique ? Réagir déraisonnablement traduit souvent un état d’échec ou de faiblesse.
Les syriens, les russes, les chinois et les iraniens sont-ils aussi stupides pour croire à cette «fausse bannière» justificatrice de guerre «humanitaire» ? L’Empire, en percevant son plan satanique s’écrouler face à la constance adverse et son entêtement, ira-t-il à une guerre totale ? Elle serait couteuse, destructrice et inutile quand on sait que le premier à en pâtir, au risque de disparaitre, est Israël !

Main des lobbies sionistes

Les ‘soutiens’ à Israël ne peuvent le demeurer indéfiniment en cas de guerre totale sachant qu’ils savent qu’il est, par son sionisme et ses lobbies, le facteur premier de déstabilisation des États, le promoteur des guerres directes ou par «procuration», qu’il vise à instaurer son hégémonie mondiale en dominant les gouvernements, les ONG et institutions internationales par l’infiltration en accaparant les principaux médias du monde, qu’il use de tous les moyens de pression, par occident interposé, pour faire plier n’importe quel pays pour atteindre ses objectifs en instrumentalisant même le judaïsme et la Shoah.
A propos des ONG - dont les plus importantes trouvent leurs financements dans la fondation du sioniste Georges Soros, l’Open Society Institute ou la NED – si le parlement russe a adopté, récemment, une loi dite «ONG, agents de l’étranger» c’est que ces organisations présentent bien un danger par leurs actions subversives cachées.
Ce sont bien les lobbies sionistes, en particulier l’AIPAC, qui ont de solides soutiens au Congrès Américain, qui dictent au monde ce qui doit être bon ou mauvais. «C'est l'organisation de lobbying la plus influente en matière de politique étrangère», affirme son site Internet.

Le Rabbin new-yorkais Y. Dovid Weiss, membre de Neturei Karta disait bien que «Les tentacules du sionisme sont tels que les pays occidentaux sont ses laquais … les hommes politiques américains sont soumis à des pressions ou menaces de toutes les calomnies s’ils ne sont pas suffisamment loyaux… à Israël… Ils leur font faire des guerres et organiser des embargos en fonction des retombées éventuelles sur Israël». Il ajoutait «Ils ont créé des organisations juives qui prétendent contrôler les peuples, les nations et les autres religions, sous prétexte de défendre les intérêts juifs…La terreur et la contre-terreur, les expropriations, la guerre dès qu’une guerre se termine, voilà ce qu’est devenue la vie quotidienne des Juifs et des Arabes».
Rappelons l’affirmation de Freeman lorsqu’il assénait : «La stratégie du lobby israélien touche le fond du déshonneur et de l'indécence, et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d'un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité. L'objectif de ce lobby est le contrôle du processus politique par l'exercice d'un droit de véto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue, la substitution d'une justesse politique de l'analyse , et l'exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les américains et notre gouvernement autres que celles qu'il favorise».

De là, qui domine, en fait, qui manipule qui dans cette lutte d’influence. Le monde a acquis assez d’expérience et de faits historiques pour ne pas se voir duper. C’est bien le sionisme mondial ! Rappelons aussi cette citation d’Ariel Sharon à Shimon Pérès « Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela …Je vais vous dire quelque chose de très clair : Ne vous préoccupez pas de la pression de l’Amérique sur Israël, nous, les juifs, contrôlons l’Amérique, et les américains le savent ».

Jusqu’à quand ?

Jusqu’à quand ? Pendant que certains abrutis croient à «l’après Assad» d’autres planifieraient «un Moyen-Orient sans Israël» selon un rapport intitulé : «Preparing For A Post Israel Middle East» (se préparer pour un Moyen Orient post Israël) qui aurait été réalisé «à la demande de la communauté du renseignement américain regroupant pas moins de 16 agences dont le budget annuel dépasse les 70 milliards de dollars». Cette communauté regrouperait les départements de la marine, de l’armée de terre et de l’air, des corps de Marines, des gardes côtes, le ministère de la défense et agence de renseignement, les départements de l’Energie, la sécurité intérieure, le trésor, l’agence de lutte anti-drogue, le FBI, l’agence de sécurité nationale, l’agence de renseignement géo-spécial, l’agence de reconnaissance nationale et la CIA ; rien que cela ! Ce document conclut que «les intérêts nationaux américains et israéliens di vergent fondamentalement….Israël est actuellement la plus grande menace pour les intérêts nationaux américains car, sa nature et ses actions empêchent des relations normales entre les US et les pays arabes et musulmans et dans une mesure croissante avec la communauté internationale.»

En voici quelques extraits (de Mireille Delamarre; planetenonviolence) :
«Israël compte tenu de son occupation brutale sa bellicosité ne peut pas être sauvé tout comme le régime d’apartheid de l’Afrique du Sud…» ; «La direction israélienne est de plus en plus éloignée des réalités politiques militaires économiques du Moyen Orient» ; «Le gouvernement de coalition … Likud est … complice et influencé … par des colons et devra faire face à … plus de soulèvements civils domestiques avec lesquelles le gouvernement US ne doit pas s’associer ou s’impliquer» ; «Le pouvoir arabe et musulman qui s’étend rapidement …et la montée en puissance de l’Iran … avec le déclin de la puissance et de l’influence américaine à un Israël belliqueux et oppressif devient impossible à défendre … compte tenu des intérêts US … avec les 57 pays islamiques» ; «L’énorme ingérence d’Israël dans les affaires intérieures des US par l’espionnage et des transferts illégaux d’armes…» ; «Le gouvernement US n’a plus les ressources financières ni le soutien populaire pour continuer à financer Israël …» ; «Les infrastructures d’occupation ségrégationniste d’Israël sont la preuve d’une discrimination légalisée …» ; «Israël a échoué comme état démocratique auto proclamé et le soutien financier et politique américain ne changera pas sa dérive comme état paria international» ; «Les colons juifs manifestent de plus en plus un violent racisme rampant en Cisjordanie…» ; «De plus en plus de Juifs américains sont contre le Sionisme et les pratiques israéliennes, inclus les assassinats et les brutalités à l’encontre des Palestiniens…» ; «L’opposition internationale à un régime de plus en plus Apartheid …»

En tout cas, voilà des vérités enfouies qui ne peuvent se manifester que quand le rapport de force balance irréversiblement ailleurs et quand la perte des intérêts risquent de vous mettre face à des conséquences d’ordre existentielle.

Déchéance des pantins arabo-musulmans

Que comptent alors ces Émirs vassaux des pétromonarchies du Golfe, ces chancres purulents, avec leurs centaines de milliards de dollars qu’ils ne contrôlent pas ou cette Turquie d’Erdogan, ce dindon de l’Otan qui a renoncé à faire sa prière à El Qods pour la promettre à Damas, qui prend son rêve impérial farfelus pour une réalité. Elle est passée de la stratégie «zéro problème» à «zéro amis» disent ses détracteurs avec en plus les terroristes importés sur son sol. Que comptent ces autres arabo-musulmans obséquieux, par faiblesse d’esprit ou opportunisme qui passe vite de supplétifs à l’impérialiste aujourd’hui – comme joindre leur voix à l'agression contre la Syrie, abreuvés d’inepties d’imams-d’égouts aux idées diaboliques - à partisans, demain, des causes anti-impérialistes, anticolonialistes et vice versa.

Quand on voit Morsi et sa clique, une fois arrivé au pouvoir, adopter l’inverse de ce qu’ils ne cessent de claironner depuis des années sur l’Amérique, les sionistes, l’occident, les opprimés et les palestiniens - poussant la servilité jusqu’à s’ingérer en demandant aussi « le départ de Bachar » - on comprend parfaitement les séquelles, de l’argent corrupteur, sur les consciences . C’est le cas aussi de la Tunisie d’Ennahda, des guignols libyens, du Liban de la coalition du 14 mars, du roitelet de Jordanie et d’une multitude d’associations, de journaux et d’intellectuels ‘khobsistes’ (*) – du Maghreb au Machrek - obéissant à leurs mécènes islamo-libéraux du Golfe. Quant à la Ligue des «États arabes», cet attrape-nigaud, qui n’ose même pas agir au dernier bombardement, par l’aviation israélienne, de Gaza qui a fait des morts civils ou le massacre des 21 palestiniens du camp des réfugiés de al-Yarmouk à Damas par les terroristes, préoccupé qu’elle est par ‘le régime de Bachar’, mieux en rester à ce qualificatif et à ce constat.
Mais avec ces pantins-là, une seule déclaration de retraite de leur maitre-penseur et tous changeront de cap le jour-même !

L’avenir très proche nous révèlera comment les deux anciens «blocs» d’influence trouveront, par le Moyen-Orient, la région nodale, l’équilibre nécessaire à la coexistence pacifique des idéologies et des intérêts, pour un monde plus sécurisant et moins oppressif, sans recourir aux moyens extrêmes et inutiles.
La Russie et la Chine tiennent à leurs principes de non-ingérence dans les affaires des États et d’un monde multipolaires pour plus d’équilibre. Dans une interview avec la chaîne Russia Today, Poutine a précisé «qu'il y a des parties qui veulent employer al-Qaïda et autres organisations extrémistes pour réaliser leurs buts en Syrie, ce qui est une politique très dangereux aboutissant normalement à des graves répercussions». Il a ajouté, à propos d'une modification de la position de la Russie que ce n’est pas «à la Russie seule de réévaluer ses positions, qu’il faut aussi que nos partenaires … réévaluent leurs positions» estimant «que ce qu'il faut faire, c'est arrêter les livraisons d'armes… Lorsque je me remémore, précise-t-il, ce qui s'est passé ces dernières années, je m'aperçois que plusieurs initiatives prises par nos partenaires n'ont pas abouti aux résultats escomptés ».
L’issue et l’orientation se décideront sur le terrain des combats, en Syrie, par une armée nationale structurée, expérimentée ayant une doctrine face à un ramassis hétéroclite, baptisé ASL, composé de mercenaires bon marché, de bandits, de frustrés, de revanchards et d’intégristes abrutis !
L’évolution des choses au plan militaire et diplomatique préfigure déjà le «nouveau rapport de force» qui se dessine.

Par DJERRAD Amar

(*) Qualificatif algérien qui vient de ‘khobz’ (pain) : des vauriens opportunistes, indolents et sans principes qui peuvent s’associer avec n’importe qui ou avec personne, pourvu qu’ils y trouvent un intérêt même des moindres (le pain).

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Cameroun : Mr Paul Biya, une chose promise est une chose due. Maintenant que vous êtes de retour au pays, nous voulons le bilan de vos Ministres.

11 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun : Mr Paul Biya, une chose promise est une chose due. Maintenant que vous êtes de retour au pays, nous voulons le bilan de vos Ministres.

 

Mathias Eric Nguini Owona (politologue): «C'est l'ensemble de la gouvernance régime Biya, qui doit être évaluée»

 

Mathias Owona Nguini

Que pensez-vous de l’évaluation attendue de la feuille de route des ministres et de la publicité faite autour de cette affaire ?

L'idée d'évaluer les membres du gouvernement n'est pas en soi une idée particulièrement neuve, mais même si cela n'est pas originale, une telle initiative a le mérite de rentrer dans les exigences d'un management sérieux qui requiert d'apprécier le niveau de compétence et de performance des acteurs composant une équipe (ici le gouvernement) devant mettre en œuvre avec cohérence, consistance et pertinence, un ensemble d'activités ressortissant de la gestion gouvernementale des affaires publiques. Bien entendu, cette activité d'évaluation doit permettre de dresser un bilan en partie double (actifs-passifs) de l'action des membres du gouvernement, action appréciée ici à partir de la fiabilité du cadrage que constitue la feuille de route ou ‘roadmap’ de chaque département ministériel.


Avec cette approche managériale, la fonction de ministre ne perd-elle pas en crédibilité ?

Le cadre du Conseil des ministres comme instance régulière de contrôle et de suivi hebdomadaire de l'action des membres du gouvernement est le cadre le plus approprié d'évaluation de l'efficacité mais aussi de la légitimité de ceux qui occupent ces hautes charges publiques. Malheureusement, le management gouvernant camerounais marqué par le souci d'affirmer et d'assurer l'emprise du prince présidentiel sur la gouvernance des ministres a complètement réduit à néant cette instance de délibération mais aussi d'évaluation. Les ministres ne peuvent qu'être fragilisés par de telles pratiques qui tendent à les réduire en simples servants du César-Président qui peut même demander au grand intendant ministériel gérant la « maison du président », de jouer au « garde-chiourmes » en tançant les ministres pour le compte du président et en lieu et place de ce dernier posé en grand maître insondable et impénétrable de l'Etat.


Dans cette foulée, n’est-il pas urgent d’évaluer la gouvernance du Renouveau ?

En fait, dans un système étatique sérieux et moderne, l’évaluation des structures de l'exécutif ne concerne pas seulement les membres du gouvernement, elle s'étend aussi au Premier ministre et ne peut être complète si l'action gouvernante n'est pas évaluée au niveau du président de la République lui-même. En conséquence de cela, il apparaît que c'est l'ensemble de la gouvernance du Renouveau national, c’est-à-dire du régime Biya, qui doit être évaluée, cela devant aller bien au-delà d'une auto-évaluation gouvernementale ou même présidentielle. Ici, les autres pouvoirs constitutionnels (le législatif et le judiciaire) doivent jouer leur rôle pour que la séparation des pouvoirs ne soit pas un vain mot. Les citoyens et la société civile sont aussi appelés à évaluer l'action gouvernementale et présidentielle en usant du contrôle citoyen ou de l'interpellation républicaine.

Propos recueillis par Edking

Source : Cameroun info

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Journal de la Syrie le 8 septembre 2012

9 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 

                            


 

http://www.youtube.com/watch?v=hVx0zyL9hkw

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La lettre du président malien par intérim, Dioncounda ....

9 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La lettre du président malien par intérim, Dioncounda Traoré, dans laquelle il « sollicite » officiellement l’aide de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), datée du 1er septembre.

 

Lettre-du-president-Malien-a-la-CEDEAO.jpg

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