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Le blog de afrohistorama.over-blog.com

Ambassade américaine à Tunis sous le feu des islamo-salafistes leurs amis de circonstance contre la Libye et le Mali.

14 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Ambassade américaine à Tunis sous le feu des islamo-salafistes  leurs amis de circonstance contre la Libye et le Mali.

 


 

http://www.youtube.com/watch?v=N8I6s2DIHhE&feature=player_embedded

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Appel à faire cesser l’agression contre la Syrie et à refuser la participation de la France à celle-ci.

14 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Appel à faire cesser l’agression contre la Syrie et à refuser la participation de la France à celle-ci.

Francois-Hollande-conference-amis-du-peuple-syrien_pics_390.jpg

Nous sommes aujourd’hui l’objet d’une longue et importante campagne médiatique qui nous abreuve de mensonges à propos de la Syrie. Cet acharnement des médias de la pensée unique a pour but de nous faire accepter la participation de la France à une agression criminelle contre un pays souverain, qui fut longtemps un pays ami et que nous avons aussi, autrefois occupé sous mandat de la SdN. Cette agression que subissent déjà l’Etat-nation et le peuple syrien, viole les lois internationales, les traités signés par notre pays, notre constitution et nos lois.

 

Ainsi :

Comment qualifierait-on, en France, l’appui que donneraient l’Allemagne, la Suisse ou l’Espagne par exemple, par la mise à la disposition de bases, d’armements, d’argent, de munitions, de matériel de communication, de service de propagande sans nuance, à des groupes armés et fanatisés, ces groupes attaquant notre gendarmerie, notre police, détruisant à l’explosif les trains, les aéroports, les lignes électriques, assassinant fonctionnaires, journalistes, élus, choisis sur critères ethniques ou religieux ? Que diraient les Etats-Unis si le Canada ou le Mexique se livraient contre eux à des attaques semblables ?
Qui est tué en Syrie ? La moitié des morts estimées entre 17 et 20.000 par les occidentaux appartiennent aux forces gouvernementales, dites de « répression ».

 

Le seul correspondant accepté par nos journalistes et les médias en France, leur source unique concernant la situation en Syrie est une officine partisane (une seule personne en réalité) pilotée par les services secrets britanniques, l’autoproclamé « Observatoire Syrien des Droits de l’Homme ».

 

Comment qualifiait-on chez nous pendant l’Occupation la radio et les journaux inféodés à l’ennemi du peuple et de la nation ? « Radio Paris est allemand ».

 

Même si, et beaucoup d’entre nous ont conscience que ce n’est pas le cas, Bachar Al Assad était bien le dictateur affirmé par les médias du système, les Syriens qui refusent l’agression de leur pays souverain par des hordes étrangères seraient-ils pour autant des suppôts de cette prétendue dictature ?

 

La France et l’Angleterre sont entrées en guerre pour défendre la Pologne de Pilsudski, qui coopérait juste avant avec Hitler ; les millions de personnes qui ont dénoncé les guerres US contre l’Irak soutenaient le peuple irakien agressé et pas nécessairement Saddam Hussein.

 

Comment ose-t-on parler de « la communauté internationale », comme si elle était unie ou majoritaire, alors que les réunions organisées par l’OTAN et les émirats et rassemblant de pseudo « amis de la Syrie », concernent moins de population que la dernière réunion de Téhéran, le jeudi 9 août 2012, où plus de la moitié de la population mondiale était représentée ? Cette majorité des peuples, n’en déplaise aux pseudos « humanitaires » ou aux « bobos de gauche ou de droite », dénonce l’alliance agressive de l’OTAN, des euro occidentalistes, du Japon avec des émirs et les salafistes et djihadistes du Proche-Orient. Les peuples prennent conscience du risque grandissant de guerre mondiale qui ne pourrait être que nucléaire. Ils n’acceptent plus les guerres d’agression déclenchées sous des prétextes aussi divers que mensongers comme en Irak, Afghanistan (il n’y eut aucun ultimatum ni déclaration de guerre), Yougoslavie, Côte d’Ivoire, Libye, et qui aujourd’hui avec la Syrie servirait de détonateur à une conflagration généralisée.

 

Si la France officielle installée dans une logique de guerre et qui déjà soutient de différentes manières l’agression extérieure, notamment en fournissant des armements et des spécialistes aux extrémistes salafistes aux origines diverses, franchissait le pas de la guerre ouverte que certains réclament dans ses rangs, alors nous nous trouverions du mauvais coté, celui des fauteurs de guerre que nous imposent les politiques, les journalistes et les « élites » autoproclamées qui monopolisent le pouvoir au détriment de la souveraineté populaire.

 

Nous, organisations et citoyens d’horizons divers, de sensibilités différentes, estimons avoir le devoir d’alerter sur le péril imminent qui menace non seulement l’honneur et les valeurs de la France, les principes de notre République, mais également, au-delà, notre sécurité, notre vie et celle de nos enfants. Au nom de la paix et du respect de ces valeurs, nous demandons que cesse cette agression contre la Syrie, afin de briser l’engrenage d’une nouvelle guerre mondiale, que seuls les peuples peuvent empêcher.

 

Hollande dans les pas de Sarkozy (voilà au moins une promesse qu'il a tenue...)

 

15 août 2012

Cet appel ouvert à la signature des citoyens qui souhaitent contribuer à cette initiative, est initié par le Bureau national du Comité Valmy ainsi que par des personalités et des militants d’organisations et de sensibilités diverses.

 

Votre signature est à envoyer à: beaulieuclaude@wanadoo.fr   

 

Url de cet article:

 http://www.internationalnews.fr/article-appel-a-faire-cesser-l-agression-contre-la-syrie-et-a-refuser-la-participation-de-la-france-a-celle-110086424.html

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La Turquie en négociation avec la Syrie pour échanger ses 43 officiers détenus pour crime contre ‘humanité en syrie.

14 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La Turquie en négociation avec la Syrie pour échanger ses 43 officiers détenus pour crime contre ‘humanité en syrie.

 Bashar al-Assad cropped

La Turquie n'écarte plus désormais la possibilité d'une extradition de l'opposant anti Assad Riyad Al saad en échange de la libération de ses 43 officiers détenus en Syrie.

Selon Al Bana, les services du renseignement turcs ont déjà chois quelques militaires déserteurs syriens pour les échanger contre les officiers turcs au nombre des quels figurent quatre militaires de haut rang formés en Israël.  Les Turcs ont d'abord tenté d'échanger leurs officiers contre les otages iraniens et libanais mais leurs efforts n'ont rien donné. Selon ce journal, l'un des officiers syriens ayant fait défection et répondant au nom de Mohamad Chablough a tenét de mettre fin à ses jours, quand il a su que la Turquie s'apprêtait à le livrer au régime Assad.

Source :IRIB

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LES INTELLECTUELS, PROFESSIONNELS ET ACTIVISTES CONGOLAIS SE MOBILISENT ET S'ORGANISENT... ENFIN !

14 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 

LES INTELLECTUELS,  PROFESSIONNELS ET ACTIVISTES CONGOLAIS SE MOBILISENT ET S'ORGANISENT... ENFIN ! 

Vers la formation d'un gouvernement congolais en exil de la Resistance Patriotique 

Le Conseil Patriotique Congolais, <<CPC>> en sigle, est une organisation a vocation internationale legalement enregistree et officiellement reconnue au Canada. A terme, le CPC se veut l'interlocuteur direct et incontournable de la Communaute  et le fonctionneInternationale pour ce qui concerne la RD Congo.

 Son champ d'action est la RDC, le Canada et l'ensemble des pays ou se retrouve la diaspora patriotique congolaise.  

Le CPC est un reseau international de Sections Congolaises creees pour mener ou soutenir des actions patriotiques en RDC. 

La naissance officielle et legale du Conseil Patriotique Congolais, <<CPC>> en sigle, marque une etape decisive dans la formation imminentement d'un gouvernement legitime pour la RD Congo. 

Le gouvernement en exil a constituer sous l'impulsion et l'egide du CPC assistera SEM Etienne Tshisekedi, le Chef de l'Etat elu en RDC le 28 novembre 2011. 

Dr. Samy Kalonji Mulomba, Coordoonateur National, devra convoquer en congres mondial toutes les forces vives nationales ayant opte pour l'instauration d'un Etat nouveau et democratique en RD Congo. Les renseignements sur le Congres et les consultations concernant le gouvernement peuvent etre obtenus aupres de Dr. Samy Kalonji en telephonant au +12893391091 begin_of_the_skype_highlighting  GRATUIT +12893391091 end_of_the_skype_highlighting ou en ecrivant a samka1@hotmail.com ou  gouvernement@congoleaders.com

Le Conseil Patriotique Congolais est un organisme a vocation internationale et legalement constitue dans l'Etat de l'Ontario au Canada. 

 

 

Appel de Toronto a la Diaspora Patriotique
Une action collective et decisive de la diaspora patriotique congolaise est absolument indispensable pour initier la revolution a Kinshasa et ...   Ecoutez >>>
http://www.congonetradio.com/samykalonji/index.html 

 

Dr. Samy Kalonji (Canada) et Apotre Mukoka s'adressent a la nation.
L'heure est grave. Il faut de l'argent pour liberer le pays. Chacun doit contribuer. Les patriotes congolais sont invites a l'effort ultime de ce dernier grand combat visant a chasser Joseph H. Kabila Kanambe ....
ECOUTEZ www.congonetradio.com/mukoka-20120625.html  

 

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Le New Yorker : "Netanyahou est un homme arrogant et dangereux"

14 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Le New Yorker : "Netanyahou est un homme arrogant et dangereux"

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David Remnick, rédacteur en chef du magazine New Yorker, lauréat du Prix Pullitzer, accuse Netanyahou d’être nuisible à la société israélienne, à tout réglement de paix, et de s’immiscer dans les élections américaines.

Dans son édition de mercredi, le magazine américain ne mâche pas ses mots.

Il estime que le premier ministre israélien respésente "un danger pour Israël" et "une entrave à tout réglement juste de la situation avec les Palestiniens."

Il l’accuse de "développer les forces les plus réactionnaires dans la société israélienne" et "d’isoler son pays sur la scène diplomatique".

il lui reproche également de "se mêler des élections américaines en poussant la candidature républicaine de Mitt Romney, partisan de la stratégie neocon et d’une agression unilatérale de l’Iran, qui ne rencontre même pas l’assentiment d’experts militaires israéliens".

Netanyahou aurait passé un coup de film à Obama mercredi pour essayer de calmer le jeu, après que ce dernier eût fait savoir qu’il ne voulait pas recevoir le premier ministre israélien à Washington à la fin du mois.

Source : http://www.haaretz.com/news/diploma...

 

 

 

 

 

 

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Toutes les images sur l’assassinat de l’ambassadeur Americain à benghazi. Ou l’arroseur arrosé.

13 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Toutes les images sur l’assassinat de l’ambassadeur Americain à benghazi. Ou l’arroseur arrosé.

                         NO COMMENT

 

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Ici avant la partie fatale 

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Ici transporté par les alliés d'hier

 

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Ici subissant le même traitement que le guide.

Ici constatant l’assassinat du guide libyen.

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Côte d’Ivoire : 6 milliards de FCFA investi par le régime d’Abidjan pour éliminer les pro-Gbagbo par le régime d’Abidjan.

13 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Côte d’Ivoire : 6 milliards de FCFA  investi par le régime d’Abidjan pour éliminer les pro-Gbagbo par le régime d’Abidjan.

 

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Le gouvernement ghanéen déshabille le régime OuattaraLe gouvernement ghanéen déshabille le régime Ouattara.

6 milliards de FCFA pour piéger des militaires exilés. Le cerveau du coup présenté à la justice ghanéenne. Les révélations du ministre de l’Information du Ghana

Les autorités ghanéennes ont décidé d’ouvrir la boite à secrets et de révéler les moindres détails d’une monstrueuse machination entre le régime Ouattara et un homme d’affaires ghanéen d’origine nigériane au profil douteux, visant à faire impliquer des personnalités politiques et militaires en exil dans une fausse tentative de coup d’Etat. Lundi dernier, le vice-ministre de l’information, Samuel Okudzeto Ablakwa, a animé une conférence de presse à Accra pour mette à nu l’affaire.

Le cerveau du faux complot éventé par les autorités ghanéennes est le nommé Prosper Tao Tsikata. A 52 ans, il est le patron d’une société de sécurité au Ghana et aussi un agent au service du régime Ouattara. Il a été finalement mis aux arrêts par les services de renseignements ghanéens du Bureau national of investigations (BNI), l’équivalent de la Dst en Côte d’Ivoire, depuis le vendredi 13 juillet 2012, en raison de sa forte implication dans le faux complot, ayant occasionné l’arrestation du Colonel Katé Gnatoa. Et plus tard, l’extradition spectaculaire du ministre Lida Kouassi du Togo vers la Côte d’Ivoire.

Selon l’information que l’infortuné escroc, Tsikata, a livré aux renseignements généraux ghanéens, c’est 12 millions de dollars US, environ 6 milliards de FCFA, qu’il exigeait des autorités ivoiriennes pour la réussite du faux complot, devant aboutir à l’arrestation de plusieurs militaires en exil au Ghana.

Finalement, ce dernier a reçu une avance de 12 000 dollars US, soit environ 100 millions de FCFA, pour livrer  l’enregistrement vidéo du colonel Gnatoa et l’emmener dans un guet-apens. Sa mission a été d’appâter des militaires en exil au Ghana dans une vraie fausse affaire de préparation de coup d’Etat, à laquelle la plupart des militaires ont refusé de prendre part. C’est cette rocambolesque affaire qui a entraîné l’arrestation du Colonel Katé Gnatoa dans des conditions claires-obscures.

Lundi dernier, face à la presse, le viceministre de l’Information ghanéenne, Samuel Okudzeto Ablakwa, a détaillé cette scrabreuse affaire. Un complot monté de toutes pièces, avec le soutien du régime Ouattara, par Prosper Tao Tsikata, d’origine nigériane qui a pu acquérir la nationalité ghanéenne. Et qui est trempé depuis 2007 dans des affaires sales, selon Samuel Okudzeto Ablakwa, Vice-Ministre de l’Information.

Selon ses explications, le nommé Prosper Tao Tsikata, qui se faisait passer pour un influent officier de l’armée ghanéenne à la retraite, a attiré le Colonel Gnatoa et d’autres éléments des ex-FDS dans un piège savamment ourdi dans le but de les livrer au régime Ouattara, moyennant une forte rançon.

«Les vidéos de cette machination montées au bureau du pseudo militaire homme d’affaires ont été présentées au régime de Ouattara comme des preuves contre les militaires et hommes politiques en exil et opposés à Ouattara», a expliqué le vice ministre de l’Information. Toujours selon le ministre, Tsikata a réussi à convaincre quelques-uns des soldats qu'il était un sympathisant de l'ancien président Laurent Gbagbo et que non seulement il était capable, mais intéressé à aider à renverser le gouvernement Ouattara, en préfinançant entièrement le coup. Notamment en fournissant l’argent, les armes, les véhicules et autres moyens logistiques. Toutefois, aux dires du ministre, Tsikata a reconnu que la majorité des soldats exilés contactés se méfiaient de l’opération et avaient même refusé de s’y aventurer. Néanmoins, le sieur Tsikata réussit à faire enregistrer une vidéo à quelques militaires dont le Colonel Katé Gnatoa, dans les locaux de sa société de sécurité, située au quartier Haatso à Accra. En leur fournissant les tenues militaires, le drapeau ivoirien et même la teneur de la déclaration, rédigée par ses soins, apprend-on.

Six milliards de FCFA exigés, cent millions dans l'immédiat

Après cela, Prosper Tsikata se rend à Abidjan et entre en contact avec Hamed Bakayoko himself, «sécurocrate» en chef du régime, pour les tractations en vue de la livraison de la «marchandise». Les deux hommes mènent les négociations. 6 milliards de Fcfa pour livrer ces militaires, réclame Tsikata. Le ministre Hamed Bakayoko, selon Tsikata, lui promet dans l’immédiat la bagatelle de 100 millions de FCFA s’il ramène l’enregistrement vidéo et surtout la tête du Colonel Katé Gnatoa.

Une fois de retour à Accra, le sieur Tsikata fait croire à Gnatoa qu’il a déployé son armada dans le tout-Abidjan, pour faciliter la prise d’Abidjan. Et que tout avait été mis en oeuvre pour diffuser la vidéo devant provoquer la confusion chez les populations, les soldats ivoiriens et faciliter l’opération. Tsikata donne toute les assurances possibles, mais réclame la vidéo qui entre temps était restée en possession d’un des militaires exilés qui n’avaient nullement confiance en Tsikata, explique toujours le ministre ghanéen. Dès que Prosper Tao Tsikata met la main sur la vidéo, il se rend de nouveau à Abidjan et la remet en mains propres au ministre Hamed Bakayoko et en contrepartie reçoit comme promis la somme de 100 millions de FCFA. C’est donc sans difficulté qu’il attire Gnatoa dans une cachette à Abidjan où il (Tsikata) a conduit plus tard des hommes armés à l'arrestation du Colonel Gnatoa.

C’est en capitalisant sur cette même affaire de faux coup d’Etat en préparation que le régime Ouattara a obtenu des autorités togolaises l’extradition spectaculaire du ministre Lida Kouassi. Alors tranquillement assis à son domicile. On se souvient encore de la sortie médiatisée de Hamed Bakayoko qui annonçait avoir déjoué un coup d’Etat avec l’implication du ministre Lida et de quelques militaires en exil. En réalité, c’est bien cette machination cousue depuis Abidjan qui a été le prétexte à l’arrestation spectaculaire du ministre. Le sieur Tsikata, aux dires des autorités ghanéennes, est connu pour être un patenté fraudeur et un escroc. En novembre 2007 déjà, la police ghanéenne l’avait arrêté alors qu’il s’est fait passer pour un avocat et avait escroqué plusieurs millions de Fcfa à un homme d’affaires sud-africain spécialisé dans l’achat et la transformation de l’or.

Sur l’affaire du vrai faux complot, un agent des services de renseignement français avait révélé le complot dans une lettre publiée, le 25 juin 2012 par le quotidien Notre Voie. Au lendemain de l’arrestation du ministre Lida Kouassi.

Source : Le nouveau courrier

 

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Le Cameroun en 1953 (dans le cadre de la semaine des héros et martyrs)

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 Affiche-semaine des heros et martyrs

 

 

 

                        

 
          

                                 



 

 

Pour plus d’info Cliquez : http://heros-et-martyrs-camerounais.overblog.com/

 

 

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=UJO2fnrj0Bc

 

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Rwanda: « Nous avons lutté pendant des années contre un dictateur (Juvenal Habyarimana) et nous avons mis au pouvoir un tyran (Paul Kagame)»

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Rwanda: « Nous avons lutté pendant des années contre un dictateur (Juvenal Habyarimana) et nous avons mis au pouvoir un tyran (Paul Kagame)»

 

LE GENERAL KAYUMBA NYAMWASA ET LE COLONEL KAREGEYA PATRICK CONFIRMENT QUE C’EST LE FPR QUI A ABATTU L’AVION DU PRÉSIDENT JUVENAL HABYARIMANA

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Photo Patrick Karegeya

-Dans la région Africaine des Grands Lacs, les rumeurs vont bon train au sujet du général Kayumba Nyamwasa et du colonel Patrick Karegeya, deux anciens collaborateurs de haut niveau de Paul Kagame qui se sont retournés contre lui, qui prépareraient une nouvelle guerre. Mais personne ne semble vraiment savoir quels sont réellement les plans de ce duo. Kayumba et Karegeya ont eu un entretien exclusif avec MO* : ‘Nous sommes devenus des proies pour les tueurs de Kagame. Nous savons trop, beaucoup trop ! Et pour cette raison il veut nous faire taire.’

Le duo jouit toujours encore d’une grande considération dans l’armée Rwandaise. Kayumba était un des généraux ayant le plus de succès. Il était apprécié par les troupes pour son approche franche et généreuse. Des années durant, Karegeya a dirigé les services externes de renseignements de Kagame et était connu à Kigali comme un ‘Bourguignon’ ferme et bien documenté, qui se sentait à l’aise dans tous les milieux. Tous deux ont fui le Rwanda et trouvé asile en Afrique du Sud. L’année dernière, Kayumba a échappé de justesse à un attentat perpétré selon lui sur ordre de Kagame.

Officiellement, les autorités Sud-Africaines ont défendu à Kayumba de donner des interviews parce qu’un procès est en cours contre les auteurs de l’attentat. Il ne parlera donc pas de cela. Mais Karegeya le peut. Ensemble avec quelques autres figures marquantes du Front Patriotique Rwandais (FPR) tels Gérard Gahima, l’ancien procureur-général du Rwanda, ils ont fondé un nouveau parti politique : le ‘Congrès National Rwandais’ (CNR). Et cette organisation n’a qu’un seul but : faire tomber Kagame et rétablir la démocratie au Rwanda.

Les Sud-Africains sont visiblement ennuyés par leur présence. ‘Le Rwanda n’est pour eux qu’un petit pays qui représente peu du point de vue économique’, nous dit un académicien Sud-Africain ayant encore été dans le passé un conseiller de Kagame. ‘Mais à Johannesburg, chacun sait quelle misère il a provoqué au Congo. Pour cette raison, il peut exercer des pressions sur notre gouvernement pour faire taire le duo. Mais d’autre part, l’Afrique du Sud connaît une plus grande liberté de presse que les autres pays Africains et les tribunaux fonctionnent ici de manière équitable. Donc le gouvernement doit quand même tolérer la présence de Kayumba et Karegeya.’

La rencontre physique avec Kayumba ne dure que quelques minutes et se limite à une courte visite de courtoisie. Par contre, nous pouvons parler avec lui des heures durant via Skype. D’autre part, Karegeya ne reçoit le plus souvent ses hôtes que dans des restaurants ouverts et très fréquentés où ses gardes de corps peuvent le tenir à l’œil. Malgré le fait que Kayumba a reçu une balle dans le ventre l’année dernière et a dû rester à l’hôpital durant des mois, il a l’air en pleine santé maintenant. Mais pour le rencontrer, il faut le connaître personnellement. Je reste 6 jours dans le pays et j’ai l’impression que je suis constamment suivi. Visiblement, pour les autorités, cet attentat envers le général en est un de trop.

 

Qu’est-ce qui a échoué entre vous deux et Kagame? Vous étiez son bras gauche et Kayumba son bras droit.

 

Patrick Karegeya: Nous étions très proches de Kagame et nous nous connaissions déjà depuis l’armée Ougandaise. Nous faisions partie du groupe d’officiers Rwandais préparant l’invasion du Rwanda et organisions la résistance au président Habyarimana. Kagame dirigeait les services de renseignements de Museveni. Moi-même j’étais lieutenant dans l’armée de Museveni et d’autres camarades occupaient des postes élevés dans cette armée.

Museveni nous avait toujours promis que, si nous l’aidions à le mettre au pouvoir, il nous aiderait à délivrer le Rwanda. Nous n’avions pas non plus de problèmes personnels avec Kagame. Le FPR dont nous faisions tous partie, avait été fondé par des camarades plus anciens tels Fred Rwigema, Peter Baingana et Chris Bunyenyezi. Mais il y avait aussi d’autres camarades comme Sam Kaka, Steven Ndugue et naturellement aussi Kayumba Nyamwasa.

Le plus souvent, nous nous réunissions dans ma maison de Kampala.

Fred Rwigema est tombé au cours de la première invasion du Rwanda en 1990 et plus tard aussi Bunyenyezi. Ainsi Kagame a-t-il pu en tirer profit et avoir la haute main sur l’organisation. Il était un excellent stratège. Rwigema avait plus de charisme, mais Kagame était un technocrate très dur qui a apporté de la structure à l’organisation. Au début, nous étions d’avis que cette approche dure était nécessaire pour délivrer le pays plus rapidement et le ramener en vitesse de croisière. N’oublions pas que, au cours de la guerre et du génocide qui a suivi, des centaines de milliers de membres de nos familles et notre clan ont été tués. Nous devions donc réagir efficacement.

Pendant que les extrémistes Hutus se réorganisaient au Congo fin 1994 et début 1995 pour à nouveau déstabiliser notre pays, un gouvernement d’union nationale avait été installé dans lequel siégeaient aussi bien des Hutus modérés que des membres de notre organisation. Et nous espérions tous que celui-ci allait tirer le pays de l’ornière et rétablir la démocratie.

Les leaders des Hutus modérés qui siégeaient dans ce gouvernement ont été éliminés ou habilement manœuvrés les uns contre les autres par des figures ayant juré fidélité à Kagame. La presse a été muselée avec pour argument que le nouveau régime n’admettrait pas de journaux haineux ou des radios comme la Radio Mille Collines. Pour laisser croire à l’étranger qu’un système juridique équitable serait mis en place, les tribunaux gacaca sont nés et les élections qui ont suivi, ont été chaque fois manipulées et contrôlées par les fidèles de Kagame.

Moi-même, j’étais à la tête des services externes de renseignements du pays. C’était mon travail de rassembler des renseignements sur nos ennemis à l’étranger ou sur des étrangers qui espionnaient notre pays. Parfois Kagame donnait l’ordre d’ouvrir un dossier contre des personnes totalement innocentes. En réalité, il voulait simplement les faire taire.

Kayumba Nyamwasa: Pendant les premières années après le génocide, j’ai assez vite compris que nous avions combattu pour chasser un dictateur, mais placé au pouvoir un nouveau despote. Parce que je connaissais Kagame aussi bien et depuis si longtemps, je pensais encore au début qu’on pouvait lui faire entendre raison. Mais il a commencé à réagir de plus en plus durement et radicalement à mes remarques.

Après le génocide, nous avons encore vécu des années très mouvementées au Rwanda : les extrémistes Hutus se réorganisaient au Congo et le pays devait être reconstruit à partir de zéro. Par la suite, la guerre a éclaté au Congo et nous avons dû tenir tête à des attaques des extrémistes Hutus venant du Congo. Nous avons donc concentré notre attention sur ces problèmes.

Mais vu d’ici, on peut dire que Kagame a fait habilement usage de la situation pour renforcer sa position. Nous savions tous qu’il ne pourrait jamais gagner les élections avec plus de 90% des voix sans tricher et sans mettre ses opposants politiques hors jeu. Les officiers qui obéissaient à ses ordres sans broncher étaient récompensés. Ceux qui osaient contredire le grand chef étaient poursuivis, envoyés au front ou assassinés.

Patrick Karegeya: En 2001, j’en ai eu marre d’écrire des rapports chaque fois contestés par Kagame. C’était mon travail de rédiger les rapports aussi objectivement que possible et de décrire les faits tels qu’ils étaient réellement. Kagame avait besoin d’arguments pour continuer à pouvoir justifier ses guerres au Congo et je le contredisais. Nous n’étions pas non plus d’accord sur d’autres choses.

Donc en 2001, j’ai été le voir pour lui dire que je voulais arrêter. Je lui ai dit que je voulais devenir homme d’affaires, que je resterais disponible pour des missions ponctuelles, mais que je ne voulais plus m’occuper à temps complet de mon travail à la tête des services externes de renseignements. Je n’ai jamais eu de réponse à cela et c’est en 2004 que les ennuis ont commencé.

J’ai été accusé de désobéissance et arrêté. Au début j’ai été retenu incommunicado pendant un certain nombre de mois. Ma femme et mes enfants ne savaient même pas où j’étais, ni où j’étais enfermé. On a alors construit une prison spéciale rien que pour moi à la caserne de Kanombe, près de l’aérodrome. Ensuite, ma femme a pu me rendre visite une heure par semaine. J’y suis resté 3 ans. Et pendant ce temps, je ne parlais à personne.

Puis subitement, j’ai été relâché. Quelques officiers amis m’ont raconté que Kagame voulait m’éliminer. J’ai donc pris la décision de me mettre en sécurité en fuyant le pays. Et j’ai abouti en Afrique du Sud.

Kayumba Nyamwasa: En 2001, Kagame a voulu mettre de côté le chef de staff de l’armée. Je n’étais pas d’accord avec lui, car cet homme n’avait rien fait de mal. Je n’étais pas non plus d’accord avec la manière dont il voulait traiter Pasteur Bizimungu, le leader des Hutus modérés et alors Président du pays. Bizimungu avait aussi osé contredire Kagame et cela ne lui plaisait pas. De plus, le général craignait, qu’aux prochaines élections, Bizimungu n’engrange trop de voix.

J’ai été parler à Bizimungu, l’homme n’avait rien à se reprocher. Il était président du pays et donc par principe au-dessus de Kagame, alors stafchef de l’armée et plus tard aussi responsable de quelques postes ministériels mineurs. Mais nous savions tous que, en coulisse, il voulait contrôler tout le pays. Avec le prétexte que Bizimungu avait parlé avec les FDLR et nourrissait des pensées extrémistes, l’homme a été arrêté.

J’ai dit à Kagame qu’il avait fait une grave erreur et nous nous sommes disputés. Comme j’avais tellement de soutien dans l’armée, j’ai été épargné et envoyé en stage dans l’armée Britannique. J’y suis resté un an. Ensuite il a essayé de me mettre sur une voie de garage en me nommant ambassadeur en Inde. J’y ai eu assez de temps pour réfléchir. J’ai décidé de rentrer une dernière fois encore au pays pour lui parler. N’oubliez pas que nous nous connaissions depuis très longtemps. Mais cela aussi a échoué. C’est pourquoi j’ai fui à l’étranger. Finalement j’ai abouti en Afrique du Sud. Par la suite, nous avons encore été accusés de désertion et de haute trahison. Mais nous avons été bien reçus ici.

 

Comment Kagame a-t-il pu réussir à monopoliser votre affaire? Il n’était alors tout de même pas le seul dirigeant du FPR et vous auriez aussi pu intervenir plus tôt.

 

Patrick Karegeya: En effet ! Nous avons fait une faute énorme ! Mais encore une fois : au cours des années qui ont suivi le génocide, nous étions très occupés à remettre le pays sur les rails et à le protéger de nos ennemis.

Nous pouvons aussi encore parler longuement sur la guerre au Congo. Mais c’est et ça restera un fait que si nous n’avions pas envahi le Congo, les Hutus modérés et les Tutsis de ce pays auraient vraisemblablement tous été tués. Après le génocide, le Président Mobutu n’avait plus de contrôle sur les provinces du Kivu. Il existait des plans pour éliminer les Banyamulenge et chasser les Tutsis de Masisi. Et cela, nous ne pouvions pas le tolérer. Nous voyions pourtant bien que Kagame était en train de réduire sa base de pouvoir et qu’il éliminait un à un tous ses opposants. Mais nous voulions résoudre ce problème après avoir mis la situation du Congo sous contrôle.

Les anciens dirigeants du FPR comme Fred Rwigema et Chris Bunyenyezi jouissaient d’une beaucoup plus grande considération dans l’armée que Kagame. L’homme n’était pas populaire parmi les soldats et tous en avaient peur. Il savait donc très bien qu’il ne pouvait consolider sa position que par la main de fer. Et il a continué à faire ainsi. Mais cela a été de mal en pis : au début il écoutait encore. Mais maintenant, il règne sur le pays comme un vrai despote. Les quelques officiers qui le soutiennent encore, ont tous les mains couvertes de sang. Ils lui racontent des choses qu’il aime entendre.

Il y a quelques jours, il a encore placé quatre officiers supérieurs aux arrêts. Tous des officiers de la première heure qui ont fait des affaires louches au Congo, qui ont fait le sale travail pour Kagame au pays et qui lui sont entièrement dévoués. Mais pour les contrôler, il doit parfois leur taper sur les doigts. Ainsi il les monte les uns contre les autres et entretemps peut rester assis sur son trône. Il a aussi essayé de nous criminaliser tous. Moi-même, je ne suis pas recherché à l’étranger pour crimes contre l’humanité, mais Kayumba bien. D’autres, comme Joseph Nzabamwita et Dan Munyuza aussi. Pourtant la plupart des crimes ont été commis par de vrais fidèles de Kagame, comme Jack Nziza. Nous refusions de laisser assassiner des camarades. Nziza le faisait avec grand plaisir, parce qu’il pouvait ainsi se mettre en valeur auprès de Kagame

Beaucoup de choses se sont produites derrière notre dos et souvent nous l’apprenions quand il était trop tard. Jusqu’il y a peu de temps, Dan Munyuza a été le chef des services de renseignements militaire DMI (‘Division Military Intelligence’). Il y a quelques années, il avait déjà mentionné que Kayumba serait un bon successeur à Kagame. Car il avait travaillé longtemps avec Kayumba et ils s’entendaient bien. Kagame lui a dit qu’il serait tué s’il n’obéissait pas. Après cet incident, Munyuza a été envoyé au Darfour auprès des troupes Rwandaises de la force de paix Africaine. Et c’est seulement l’année dernière qu’il a été réhabilité entièrement.

Kagame lui a donné l’ordre de nous éliminer. Il en existe des preuves ! Les entretiens que lui et Nziza ont eu avec les tueurs à gages ont été enregistrés et sont maintenant disponibles sur You Tube. Cette sorte de généraux sont complètement en son pouvoir : ils ne peuvent pas fuir à l’étranger, car ils y seraient arrêtés directement pour crimes contre l’humanité. Et s’ils n’obéissent pas, ils seront éliminés. Munyuza a donc dû suivre les ordres de Kagame.

Le noyau d’officiers fidèles autour de Kagame est tellement restreint et fragile que l’on peut dire qu’il règne sur le pays comme un véritable despote. Et cela c’est très dangereux.

 

Mais si vous étiez vous-même à la tête des services externes de renseignements entre 1994 et 2004, vous êtes vous-même aussi responsable des assassinats des opposants à l’étranger. Vous ne pouvez tout de même pas dire que vous n’en saviez rien?

 

Patrick Karegeya: Croyez-moi pourtant bien ! Ces missions étaient exécutées derrière notre dos et nous l’apprenions le plus souvent seulement lorsque les attentats avaient été perpétrés.

Ainsi l’ancien ministre Seth Sendashonga a été assassiné au Kenya. Les vrais auteurs de tels attentats ne sont pas à rechercher bien loin, ils sont tous l’œuvre de Jack Nziza, le pitbull de Kagame. Nos raisons principales pour sortir du système sont évidentes : nous ne voulions plus rien avoir à faire avec ça. Les pratiques maffieuses ne sont pas pour nous. Une des raisons pour lesquelles Kagame veut nous éliminer, est le fait que nous savons trop. Il sait très bien que, lorsque nous témoignerons contre lui et ses sbires, il sera condamné. C’est alors seulement que nous en présenterons les preuves.

Kayumba Nyamwasa: Vous touchez le nœud du problème ! Moi-même, je suis recherché en Espagne et en France pour crimes contre l’humanité. En Espagne, je suis recherché pour un attentat contre 3 coopérants Espagnols et je suis aussi accusé d’avoir participé au tir sur l’avion d’Habyarimana.

Je dois encore rester quelques temps ici en Afrique du Sud pour le procès en cours contre les 6 accusés de l’attentat contre moi. Ils ont reçu de l’argent de collaborateurs de Kagame pour me tuer. Je dois témoigner en mars. Mais ensuite je veux aller en Espagne pour parler aux juges. Je n’ai rien à cacher, bien au contraire ! Et je comprends très bien que je dois d’abord me faire innocenter avant de pouvoir mener une opposition efficace contre Kagame.

Ce que je ne comprends pas très bien dans l’appareil judiciaire Français, c’est que les inspecteurs de police ne viennent pas me trouver ici. D’après ce que l’on dit, ils ne veulent parler avec moi que si j’ai quelque chose de sensé à leur dire. Mais comment peuvent-ils m’accuser d’un méfait s’ils croient déjà maintenant que je n’en sais rien ?

Il est grand temps que la vérité éclate. Kagame sait qu’il sera condamné quand nous témoignerons contre lui. C’est pour cela qu’il veut nous tuer. Les hommes qui m’ont descendu ici en Afrique du Sud étaient des tueurs à gages. J’ai regardé le tireur droit dans les yeux ! Il n’avait pas d’émotion et pour lui, c’est un job comme beaucoup d’autres. Entretemps, quelques témoins principaux ont aussi été achetés dans cette affaire. Ils ont retiré leurs déclarations antérieures. Vous pouvez nous accuser de n’avoir pas agis plus rapidement contre Kagame. Mais nous n’étions pas d’accord avec son approche. Il n’y aura jamais de paix au Rwanda si ces vérités ne sont pas mises en lumière.

 

Il y a beaucoup à dire sur l’attentat contre l’avion d’ Habyarimana qui a provoqué le début du génocide. Vous prétendez que Kagame en est aussi responsable.

 

Patrick Karegeya: Nous le savons tous. Le génocide était en pleine préparation et le MRND, le mouvement extrémiste Hutu au pouvoir alors, avait pris les mesures nécessaires pour mettre le pays sans dessus dessous. Mais il est sûr qu’il y aurait eu beaucoup moins de victimes innocentes si Habyarimana avait encore vécu. Il n’aurait jamais permis que les Interhamwes tuent aussi massivement. Tous les officiers supérieurs du FPR savent que Kagame en a donné l’ordre. Nous en présenterons aussi les preuves nécessaires très bientôt. Il est encore trop tôt maintenant. L’affaire doit encore être examinée plus en profondeur et si nous parlons trop de cela, d’autres témoins principaux risquent aussi de disparaître.

De plus, on ne sait jamais avec les juges Français : Kagame a envoyé une taupe en France pour tester l’appareil judiciaire Français. Cette personne, ex-collaborateur du FPR, était recherchée en France pour crimes contre l’humanité. Les Français n’ont pourtant pas pu la poursuivre. Plus grave encore : le rôle joué par l’armée française et le gouvernement Français au Rwanda risquait d’être révélé. N’oubliez pas que les Français avaient entrainé les Interhamwes et qu’ils ont continué à soutenir le régime d’Habyarimana encore bien après le génocide.(???) Sous l’œil vigilant des ‘légionnaires’ des milliers de Tutsis et Hutus modérés ont encore été tués. Kagame avait gagné.

Pour le moment, les Français sont de nouveau amis avec lui. Rose Kabuye, la dame qui a joué le rôle de taupe, a été accueillie en héroïne à son retour au Rwanda. Cela alors qu’elle et son mari avaient dépassé les bornes et s’étaient eux-mêmes fait si mal voir que Kagame les avait rejetés. L’aventure en France est venue pour elle comme un cadeau du ciel. Je dois le dire : Kagame est un fin renard !

Kayumba Nyamwasa: Maintenant vous savez pourquoi nous nous détournons de Kagame. Vous ne pouvez pas régner sur un pays avec une main de fer et nous ne voulions pas être complices.

L’auteur publie cet article sous un pseudonyme pour ne pas mettre en danger sa famille et ses amis au Rwanda.

by Don Kayembe

Source : Rwanda Tribune

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Gabon : Gabon : André MBA OBAME résolu à tout faire pour bouter le pouvoir franceafricain d'Ali BONGO hors du Gabon.

12 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Gabon : Gabon : André MBA OBAME résolu à tout faire pour bouter le pouvoir franceafricain d'Ali BONGO hors du Gabon.

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Gabon : André MBA OBAME résolu à faire tomber le pouvoir d'Ali BONGO L'opposition Gabonaise vient de remporter une première victoire en se réunissant au sein d'une grande coalition. Une situation qui fragilise de plus en plus un pouvoir décrié tant de l'intérieur que de l'extérieur.

La nouvelle dynamique impulsée par André MBA OBAME commence à donner des résultats. L'opposition gabonaise pousse progressivement le pouvoir d'Ali Bongo vers la sortie. c'est le constat général à Libreville ce matin. En manque d'arguments face à la demande pressante d'une conférence nationale souveraine, le pouvoir gabonaise affiche des signes de faiblesse qui ne trompent pas.

Depuis son arrivée à Libreville au mois d'Août dernier, André MBA OBAME a complètement destabilisé le déroulement des activités politiques et gouvernementales. L'attention des dirigeants est plutôt orientée vers l'opposition dont -il s'agit de faire taire tout prix.

La télévision d'Etat RTG 1 montre tous les jours les déclartions organisées par le pouvoir pour s'opposer contre la tenue de la conférence nationale. les associations de soutien au président de la république se multiplient. toute chose qui concoure à prouver la décheance d'un pouvoir qui ne repose sur rien du tout.

le changement de majorité en France serait à l'origine de cette nouvelle dynamique commentent certains hauts fonctionnaires. Le Président Français est décidé à rompre avec les méthodes de la France Afrique. La visite en France d'Ali Bongo a été l'occasion pour François Hollande de manifester son rejet de ce système mafieux au n° 1 Gabonais. depuis lors, le système gabonais qui n'a pas de soutien intérieur périclite.

La manipulation orchestrée Parti démocratique Gabonais autour des Universités d'été du Parti Socialiste français est également un signe de désespoir. Le PS qui rejette l'idée d'une discussion avec les dictateurs, ne reconnait pas avoir invité les PDGistes et les congolais de Denis Sassouguesso. Toute chose qui ne fortifie pas se pouvoir en manque de légitimité.

La conférence nationale aura bien lieu. C'est une question de temps arguent les dignitaires de l'opposition. une conférence nationale qui déboucherait inévitablement vers un changement de majorité et de pouvoir.

 

Source : gabonlibre.com
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