Cameroun : Arrestation massive par la police politique de Yaoundé, suite aux décisions de justice du régime.
Arrestation massive par la police politique de Yaoundé, suite aux décisions de justice du régime.
Dérapages: Foulla Dambaldi, leader de parti politique, interpellé et déféré au parquet. Il est soupçonné d'être l'auteur des tracts pro Marafa.
Foulla Dambaldi le président du Rassemblement pour la défense de la démocratie et de la République(Rddr) a été interpellé par des éléments du Service central de la recherche judiciaire du Secrétariat à la défense (Sed). Au motif d'incitation à la rébellion. Il est soupçonné d'être l'auteur des tracts pro Marafa en circulation.
Il nous confiait subir des intimidations. Il disait recevoir des coups de fil anonymes, surtout de la part des policiers. Finalement Foulla Dambaldi a été interpellé
par les éléments du Service central des recherches de la Police judiciaire le mercredi 12 septembre à son domicile sis à Texaco Ecole de police Au motif qu'il serait l'auteur des tracts de
soutien à Marafa Hamidou Yaya, l'ex ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, incarcéré dans l'affaire de l'acquisition manquée du Boeing Business Jet II. Et pourtant,
le leader du Rddr n'a jamais fait mystère de l'animosité qu'il éprouve envers l'ancien membre du gouvernement.
Marafa Hamidou Yaya, par le canal de la Direction des affaires politiques au ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation(Minatd) l'avait
évincé pour mettre à la tête du Rddr des jeunes, manipulables à souhait, et acquis à sa cause. Ces derniers auraient d'abord été appréhendés puis libérés. C'est certainement ceux-ci qui ont
déclaré aux enquêteurs, que c'est Foulla Dambaldi, alias «Sénateur en danger mais toujours à l'écoute du peuple» qui manœuvre dans l'ombre. Son interpellation tombe au moment où les tracts
circulent dans la ville de Douala, incitant les jeunes à se rebeller jusqu'au sacrifice suprême.
Foulla Dambaldi avait, auparavant, par mesure de précaution, fait acheminer sa famille à Yagoua, sa ville d'origine, question de la préserver d'une potentielle
répression. Les enfants venaient en effet de regagner Yaoundé afin d'être scolarisés. Selon toute vraisemblance, ce père de famille, vendeur de consommables informatiques serait victime d'une
machination cousue de fil blanc ourdie par ses contempteurs recrutés parmi les «marafistes», pour lui faire payer son insoumission.
D'après certaines investigations, le président déchu du Rddr aurait saisi les autorités Compétentes pour être rétabli à la tête du parti qu'il a porté sur les fonds
baptismaux. Du fond de son cachot, il est convaincu de son innocence. Déféré devant le parquet le vendredi 14 septembre, il s'apprête à confondre le Procureur la République. On nage en pleine
situation kafkaïenne. Foulla Dambaldi n'aurait par ailleurs jamais rencontré Marafa Hamidou Yaya au moment ou il était aux affaires. On comprend mal le fait que ce père de famille et musulman
pratiquant, qui n'aspire qu'à élever dignement ses enfants, soit aujourd'hui inquiété, alors qu'il n'entretenait aucun contact direct ou indirect avec celui qui hier, le persécutait. Comme le dit
souvent le mis en cause, il n'est pas l'ami des grandes personnalités, ceux qui mangent et qui ne laissent que les miettes à ceux d'en bas. Il doit forcément avoir erreur sur la personne, et
Foulla Dambaldi ne serait qu'un bouc émissaire à qui on veut faire porter le chapeau.
FOULLA DAMBALDI: «Jamais je n'ai soutenu Marafa. Je ne le soutiendrai jamais parce qu'il m'a déstabilisé»
Le leader du Rddr tour a tour détenu au Secrétariat d'Etat à la défense(Sed) chargé de la gendarmerie, et au Commissariat central N°1, en attendant d'être conduit
devant le parquet, a accordé une interview exclusive à Le Courrier. C'était quelques jours avant son interpellation. Il fait cas des intimidations qu'il subit, de ses relations avec l'ancien
ministre d'Etat chargé de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), et scrute son avenir politique.
Qu'êtes-vous devenu depuis votre départ de la tète du Rddr?
Je rappelle que je suis toujours le président fondateur de ce parti. J'ai introduit une requête auprès du Minatd dont copie a été envoyée au Cabinet civil de la
Présidence de la République pour être rétabli dans mes droits. Donc, le combat continue sur le levain.
Parlez-nous des circonstances qui vous ont conduit A créer ce parti politique?
Les émeutes de la faim de 2008 ont quelque peu anticipé la création de ce parti politique. Justement lors des événements de février 2008 avec les casses dans les
villes de Yaoundé et Douala, j’ai été approché par des élites du Grand Nord pour créer des groupes d'autodéfense constitués de jeunes, afin d'assurer leur sécurité ainsi que celle de leur
famille. J'ai d'abord été choqué par cette démarche de ceux qui sont nantis et mangent en haut et qui ne pensent au bas peuple surtout à une jeunesse qui vit un chômage craque, que lorsqu'il
sagit d'aller défendre leurs intérêts. J'ai par la suite créé un cercle de réflexion auprès des sauveteurs de Yaoundé et de Douala pour trouver une issue, pour préserver les acquis du peuple,
sauvegarder l'image du Cameroun tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. J'ai été écouté car les émeutes ont cessé. J'avais constaté des défaillances auprès de certaines de nos élites dans le Nord
notamment le Directeur général de la Crtv Amadou Vamoulké, le Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Enseignements chargé de l'enseignement normal Mounouna Foutsou, suite a une réunion
regroupant les élites du Mayo Danay, sur convocation du président du Conseil économique et social Ayang Luc. Amadou Vamoulké se sentant lésé me fait appeler pour réunir les forces vives au
domicile du chef d'agence du Crédit du Sahel Yaoundé, Digalla Tssou (Ndlr: aujourd'hui en service à la Direction générale à Maroua). J'ai été fortement applaudi lorsque j'ai pris la parole pour
fustiger l'égoïsme de nos ainés, par les jeunes. J'ai fait le tour des autres régions du Cameroun oui j'ai été bien accueil et soutenu par les populations. Quand le parti est légalisé le 05 avril
2010, le ministre d'Etat Marafa Hamidou Yaya m'a approché par l’entremise de la Direction des affaires politiques (Dap). On m'a demandé de signer certains engagements écrits. Prudent j’ai refusé
de signer. Cet acte va hélas, marquer le début de mes malheurs. La décision N° 0001698 du 06 juillet 2011 tombe. Oui donne l'impression à l'opinion que je ne suis plus président du Rddr. Mais en
l'absence de la tenue d'une Assemblée générale régulièrement convoquée, je suis toujours président de ce parti.
Il nous revient que vous subissez des intimidations, des menaces. Qui en veut aujourd’hui à la vie de Foulla Dambaldi?
Je reçois des coups de fil anonymes des personnes se présentant comme des policiers et d'agents de renseignement. Pour ces individus, je serais l'auteur des tracts
en circulation qui soutiennent Marafa Hamidou Yaya. Meme si on l'acquitte, je ne le soutiendrai jamais. Comment je peux soutenir celui qui m'a déstabilisé? Ceux qui le soutiennent sont ceux-là
dont il a acheté la conscience, qui se battent corps et âme pour lui, et à qui il a remis une autorisation légale.
Sur les récentes catastrophes dans le Septentrion, les inondations dans le Mayo Danay et la rupture du pont sur le Mayo Sala, il semble que vous étiez en
partance pour le Nord, mais vous avez changé d'avis. Que s'est-il passé?
Effectivement mes militants m'avaient accompagné à la gare ferroviaire de Yaoundé, mais j'ai été frustré par un média, la Crtv pour le citer, où on a dit que le
Cameroun est coupé du Tchad. On a parlé de corridor Douala-Ndjamena. On confond une partie de nos militants à des tchadiens. Deuxième chose, je me sens mal à l'aise de voir le Septentrion
toujours sinistré, vivre des phénomènes qu'on pouvait éviter en amont. C'est toujours en sapeurs pompiers qu'on pense au Grand Nord. J'ai mal de vivre le malheur qui frappe des milliers de nos
concitoyens.
Par Dim Fangounda
Source : Le Courrier
La Stratégie de la Chine en Afrique.
La Stratégie de la Chine en Afrique par Par Komla KPOGLI.
La Chine, protectrice de l'Afrique face à l'Occident?
Ce qui caractérise les Etats, les vrais, et la Chine en est un, c’est le nationalisme économique au nom duquel leurs élites politico-économiques se donnent les moyens pour aller prendre l’argent et les ressources là où ils se trouvent. A l'examen de l'histoire, la Chine est un pays reconnu pour son nationalisme et le patriotisme de ses citoyens n'est plus à démontrer. Comme tout Etat qui calcule, la Chine n'investit dans un tel ou tel territoires africains que lorsqu'elle a la garantie qu'elle gagnera plus qu'elle ne perdra. Dans sa démarche en Afrique, les investissements chinois se concentrent dans les territoires où des richesses minières et agricoles sont abondantes, faciles d'accès et où elle peut couler ses produits sans trop de difficultés. Le Congo, le Soudan, le Tchad, le Nigéria, le Cameroun, le Kenya, l'Angola, l'Afrique du Sud, l'Egypte, la Côte d'Ivoire, la Guinée Equatoriale, la Zambie et le Gabon voilà des territoires clés où la Chine frappe. China Petroleum et Chinese National Offshore Oil Company investissent les champs gaziers et pétroliers et pariant sur l'avenir étant donné que l'Afrique reste malgré tout sous explorée, ces compagnies financent des recherches ici ou là. En plus des terres agricoles qu'elle acquiert en Afrique afin de produire une partie de ses besoins alimentaires, la Chine est présente dans les secteurs de transports avec ses motos et des textiles. C'est dire qu'une part de la croissance chinoise est portée par l'Afrique dont la part ira en croissant pour un pays qui est en train de prendre la première place dans l'économie mondiale. La stratégie chinoise en Afrique est claire: prendre ce qu'il y a à prendre en claironnant le fameux "partenariat gagnant-gagnant" et le faire clamer par des journalistes et autres diplômés africains formés en Chine ou dans les instituts Confucius locaux. Le concept "gagnant-gagnant" enchante beaucoup d'Africains qui, à l'aune de ce que l'Occident a fait jusqu'ici en Afrique, proclame urbi et orbi que voici venu enfin le sauveur. C'est ainsi qu'on nous dit doter l'Afrique d'une "stratégie de développement" en la livrant à la Chine par le biais de dirigeants africains incultes, rétrogrades, opportunistes, affairistes et premiers opposants des peuples qu'ils régentent. Ces dirigeants à la légitimité douteuse, ces dirigeants pour qui l'intérêt national se résume aux intérêts personnels ou claniques, pour qui le vol est la règle de gouvernance comment peuvent-ils identifier et défendre les intérêts africains face à la puissance chinoise? Qui prend de tels hommes au sérieux pour traiter avec eux sur base des règles classiques que les Etats normaux guidés par des élites intelligentes et responsables devant les peuples qu'ils représentent appliquent dans le commerce international? Tout le monde sait que les dirigeants africains sont des voleurs, des usurpateurs et des laquais n'ayant aucune notion des intérêts nationaux, à la tête de pays qui, au fond, ne sont que des constructions coloniales n'ayant aucun pouvoir.
C'est pour cela que toute intelligence qui ne se préoccupe pas d'organiser ses forces endogènes, de les former, de les doter d'une force de frappe avant de parler d'alliance ou de partenariat est un mauvais stratège. Faire ou prêcher le contraire, c'est faire de ce chimérique partenariat un contrat de soumission et de dépendance volontairement souscrit. Ainsi, avant même de vouloir propulser, par réaction au pillage et au mépris des occidentaux, l'Afrique dans les bras de la Chine ou des nouveaux venus à la recherche de quoi construire des solutions aux problèmes de leurs peuples, il faut veiller à doter l'Afrique d'Etats réels, d'institutions fortes, d'un peuple effectivement maître sur ses terres et de dirigeants dotés de conscience patriotique et contraints de défendre les intérêts africains dont ils sont, par leur charge même, porteurs. C'est-à-dire tout le contraire de la race de rapaces appelées dirigeants africains dont la préoccupation est de se goinfrer, de satisfaire les clans qui les entourent et de tuer toute idée d'intérêts collectifs au sein de notre peuple. De plus, historiquement, aucun peuple ne s'est lancé dans l'aventure extérieure sans avoir réalisé en son sein l'unité nationale et sans un leadership éclairé et foncièrement patriote. Sans ce travail de base, c'est quitter une colonisation pour une autre colonisation. C'est installer la permanence de la dépendance. Car, entre les faibles, mieux, les affaiblis et le fort, l'alliance ou le partenariat n'a que le goût d'une dépendance ou d'un protectorat. C'est précisément ce qu'une Afrique nouvelle ne doit plus avoir.
Les Africains se mentent à eux-mêmes en pensant pouvoir sortir de la merde et devenir ainsi un peuple
reconstitué en déléguant leurs responsabilités à d'autres, notamment aux Chinois par qui ils ne jurent que ces derniers temps par esprit de
déception envers un Occident pilleur et méprisant. A la vérité les Africains ne seront pas ce seul peuple sur terre qui échapperait aux sentiers rudes et difficiles de l'histoire qu'emprunte tout
peuple dominé et colonisé pour se redresser. Il y a un prix à payer pour se libérer et se reconstruire. Si les Africains estiment qu'ils sont trop beaux pour s'engager sur cette voie, trop
mignons pour mettre la main dans le cambouis du combat libérateur alors il n'y a rien à faire. Si les Africains estiment que leur terre ne mérite pas qu'ils lui consacrent leur vie, leur
misérable vie pour la reconquérir, la reconstruire et la sanctuariser, quoi de plus normal qu'ils appellent à présent la tutelle des Chinois face aux Occidentaux. Disons simplement la bienvenue
aux Chinois en terre africaine où ils peuvent puiser les ressources pour compléter et confirmer leur leadership dans le monde contre quelques petits ponts, des routes et autres stades construits
par eux-mêmes sans nous donner la technique pour y arriver nous-mêmes. Croire qu'on échappera aux lois de l'histoire en allant se réfugier sous l'aile de la Chine et vivre ainsi par procuration,
quel projet!? Croire que la Chine ne serait pas un Etat normal qui travaille pour ses propres intérêts sur nos terres, quelle lucidité!?
Par Komla
KPOGLI
Source : Mouvement pour la Libération Totale et la Reconstruction de l'Afrique (MOLTRA)
La télévision italienne la RAI a produit un documentaire historique sur la Cote d’ivoire que chaque Africain doit absolument regarder et garder dans ses archives.
La télévision italienne la RAI a produit un documentaire historique sur la Cote d’ivoire que chaque Africain doit absolument regarder et garder dans ses archives.
http://www.youtube.com/watch?v=eSumHaxLh4U&feature=relmfu
Honte à qui peut se rejouir pendant que le Mali brûle!
22 septembre 1960 - 22 septembre 2012 : le Mali a 52 ans
Cinquante-deux courtes saisons de quêtes de soi, de construction "d’une identité nationale" à toute épreuve ( ?!), de rêves de grandeur panafricaine et tiers-mondiste !
Cinquante-deux longues années de luttes politico-économiques, entrecoupées d’intrigues au sommet, de coup-d’État et de coups-bas.
Cinquante-deux ans de leçons de dignité et d’éthique nationales, mais également d’errances institutionnelles et d’affaissement moral sans précédent.
Cinquante-deux pluies, nées des nuées prometteuses et violents orages, avec en prime une guerre confessionnelle fanatique et sectaire, spéculative et mafieuse travestie en mouvement de revendication de liberté, saharo-portée et imposée au Mali et à ses populations, sur fonds de jouissances criminelles dans le nord, de calculs partisans dans le sud et de trafics stratégiques en tout genre tout autour de nos frontières.
« Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle,
S'il n'a l'âme et la lyre et les yeux de Néron,
Pendant que l'incendie en fleuve ardent circule
Des temples aux palais, du Cirque au Panthéon !
Honte à qui peut chanter pendant que chaque femme
Sur le front de ses fils voit la mort ondoyer,
Que chaque citoyen regarde si la flamme
Dévore déjà son foyer ! »[1]
22 septembre 2012 !
En ce jour de commémoration, l’honneur et la dignité des Maliennes et des Maliens, l’estime pour leurs luttes, le lustre de leur Histoire ne sauraient tolérer que le FNC leur souhaite un anniversaire … joyeux sous occupation.
Alors, très courageux anniversaire, à toi, Mali d’aujourd’hui !
« O Mali d’aujourd’hui
O Mali de demain
Pour que tes champs refleurissent d’espérance
et les cœurs de tes enfants vibrent à nouveau de confiance !
À ton appel, Mali, lancé il y a cinquante ans,
pour ta prospérité, et pour celle de l’Afrique s’élevant,
fidèle à ton destin séculaire, s’entend ta devise suprême :
Un Peuple, un But, une Foi, pour une Afrique unie souveraine !
Ton appel, Mali, à nos oreilles et dans nos cœurs retentissant,
d’est à l’ouest et du nord au sud, nous accourons fiers et confiants.
À l’unisson, prêtons serment : si jamais l’ennemi découvre son front
Au dedans ou au dehors, nous resterons solidaires dans nos bastions.
Et, debout sur les remparts, résolus de mourir pour l’Afrique et pour toi Mali
porterons haut la liberté - notre drapeau, dans le combat pour l’unité finale. »[2]
22 septembre 2012 !
Gloire au courage, à la solidarité et à l’hospitalité légendaires du peuple laborieux, résistant et vaillant du Mali !
Aujourd’hui, notre pays est agressé dans sa souveraineté, restreint dans son intégrité territoriale, perturbé dans sa stabilité et profondément blessé par les souffrances de ses populations.
Le FNC reste préoccupé au plus haut niveau par l’état de guerre civile latente dans notre pays, avec son cortège de calamités infligées à nos parents, frères, sœurs, enfants et amis restés au bercail.
Le FNC exprime le désarroi inégalé de tout le peuple pacifique du Mali, depuis la mi-janvier 2012 confronté à la trahison des uns et l’abandon des autres ; seul face aux violences et crimes de bandits armés et au silence coupable des organisations internationales dont c’était la vocation de l’aider à préserver sa souveraineté et à protéger ses populations.
Pourtant, la situation de continentalité de notre territoire rend cette crise gravement menaçante pour l’ensemble de nos voisins limitrophes, dits pays de la zone du champ, y compris ceux qui sont aux portes de l’Europe via la Méditerranée.
À Kidal, Gao, Tombouctou, Bourem et Ansongo, la "Charia" est appliquée et les populations de ces villes sont quotidiennement humiliées publiquement, chicotées, mariées ou séparées de force, mutilées gravement, mises au "pas islamiste", en attendant que toute l’étendue du territoire national subisse le même sort, comme le programme Ansar Dine.
Le 6 avril 2012, au grand dam de ses acolytes djihadistes, le mouvement ethnico-identitaire irrédentiste (MNLA) proclama l’indépendance de l’Azawad (la zone géographique qu’il convoite, correspondant à 70 % de la République du Mali), au nom des Touaregs (1 % de la population) qui, d’ailleurs, ne se reconnaissent pas dans ces « frères égarés » devenus criminels de grand chemin.
Le MNLA a tué, vandalisé, trafiqué, mené grand train en s’incrustant dans les médias français (France 24, Arte, BFM TV, TV 5, France 5, Berbère TV) avec la bénédiction affichée des officiels les ayant reçus bien avant le début, en janvier, de leurs forfaits au Mali.
C’est dans ces conditions que près de 500 000 de nos compatriotes, majoritairement Touaregs et Arabes, sont déplacés avec leurs familles loin de chez eux, loin des leurs activités, pour se mettre à l’abri de ceux qui ont semé la mort et la haine au nom de leur groupe ethnique et confession religieuse.
À toutes les victimes et à leurs proches, aux centaines de milliers de déplacés et à leurs familles, aux frères et sœurs Touaregs et Arabes, Sonrhaïs et Peulhs, entre autres exilés, à toutes et tous, le FNC témoigne de sa profonde compassion face à leurs afflictions.
Les associés les plus véhéments du MNLA (fanatiques islamistes d’Aqmi +1 publié par vous pour ce contenu Annuler
et d’Ansar Dine, puis du Mujao et de Boko-Haram) rêvaient (et rêvent encore), ensuite juraient (et jurent toujours) de transformer le Mali en un État islamique (régit exclusivement par la "Charia") – un sanctuaire de l’islamisme radical, poste avancé du mouvement djihadiste international.
Ce sont ces velléités qui leur ont rendu particulièrement insupportable la proclamation unilatérale d’indépendance d’une partie du territoire effectuée par le MNLA le 6 avril dernier.
Alors, les doctrinaires prétextent faire barrage aux prétentions, exactions et crimes du MNLA qui, bouté hors des espaces qu’il disait avoir conquis sur la République du Mali, s’est finalement réfugié au Burkina Faso pour le peu qui lui reste encore de combattus !
En deuxième phase de leurs abjects projets, les djihadistes détruisent les monuments du patrimoine national; installent confortablement l’obscurantisme, en se faisant plus protecteurs des personnes et gardiens suprêmes de la foi pratiquée en ces lieux depuis des siècles !
Pourtant, le groupuscule MNLA continue d’être perçu en occident et, semble-t-il, par la CEDEAO elle-même, comme une entité devant être soutenue pour participer à chasser du Mali les intégristes – ses alliés de cœur, d’intérêts et de circonstances.
Méditons, à ce propos, la réponse, le 19 dernier, à une question de France 24 (Vous êtes aussi en contact avec les forces qui contrôlent le Nord du Mali ?), du très partialement impartial-médiateur de la CEDEAO - Blaise Compaoré : « Nous partons d’un principe. Il y a des Maliens qui demandent l’indépendance. Il y a des Maliens qui veulent faire la charia dans tout le Mali. Comme un peu partout ailleurs, je veux dire qu’il y a des Corses qui demandent l’indépendance, mais on ne les attaque pas. Il y a des Québécois qui demandent l’indépendance, on ne les attaque pas non plus. On discute d’abord pour voir si on peut les intégrer dans la République ! »
La tonalité de cette réponse partialement impartiale autorise d’en tirer un enseignement fort aisé à travers la maxime populaire du Mali : « Le chercheur d’aiguille a sans doute posé son pied dessus ! »
Alors, à vos armes, compatriotes du Mali et d’Afrique, l’ennemi a découvert son front, au dedans et au dehors !
Finissons-en avec les chevauchées diaboliques des hordes de sanguinaires et narcotrafiquants, les uns et les autres, s’étant, depuis le début de l’année, invités, intronisés et confortés au banquet, dont le nord de notre pays n’est que l’amuse-bouche, avant qu’ils ne passent au plat de résistance : la séquestration absolue et définitive de toutes les libertés sur nos terres africaines de quiétude, de fraternité, d’hospitalité, de partage solidaire, mais aussi de pouvoirs politiques dictatoriaux, aveugles, corrompus, népotiques, schizophrènes, partiaux et intéressés même en qualité de médiateurs !
«Écoutez, jeunes d’Afrique, l’hymne de l’empire du Wassoulou !, exhorte le Bembeya Jazz National[3] de Guinée.
Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fais appel aux hommes plus valeureux !
Si tu ne peux dire la vérité en tout lieu et en tout temps, fais appel aux hommes de droit chemin !
Si tu ne peux être impartial, cède le trône aux hommes justes !
Si tu ne peux protéger le peuple et braver l’ennemi, donne ton sabre de guerre aux femmes qui t’indiqueront le chemin de l’honneur !
Si tu ne peux exprimer courageusement tes pensées, donne la parole aux griots ! »
Pour notre part, nous gageons de nous impliquer à recoller tous les fragments de notre Histoire, depuis les bâtisseurs des empires jusqu’aux démolisseurs des mausolées dans les régions au nord.
« L’Afrique se lève enfin
Saluons ce jour nouveau
Saluons la liberté
Marchons vers l’Unité
Dignité retrouvée
Soutient notre combat
Fidèles à notre serment
De faire l’Afrique unie
Ensemble, debout mes frères
Tous au rendez-vous de l’honneur. »[4]
Très, très courageux anniversaire, à toi, Mali – notre passion, Un et Indivisible !
[1] Poème "A Némésis", in Recueil Odes politiques, Alphonse de Lamartine (1790-1869)
[2] Refrain et premier couplet modifiés de l’hymne national du Mali
[3] Orchestre Bembeya Jazz National de la République de Guinée, album : "Regard sur le Passé", 1970.
[4] Deuxième couplet de l’hymne national du Mali.
CAMEROUN -Affaire de l'Avion Présidentiel BBJ-2: Le régime de Yaoundé a rendu son verdict 90 ans de prison ferme et 21 milliards 375 millions de FCFAde dommages et intérêts.
CAMEROUN -Affaire de l'Avion Présidentiel BBJ-2: Le régime de Yaoundé a rendu son verdict 90 ans de prison ferme et 21 milliards 375 millions de FCFA de dommages et intérêts .
Mr Marafa Hamidou Yaya 25 ans de prison ferme !
Mr Yves Michel Fotso 25 ans de prison ferme !
collectivement sommés de payer des dommages et intérêts
La sentence
des autres prévenus:
-Mr Jean-Marie Chapuis, l'ex Directeur Général de la Commercial Bank Cameroon (CBC), et sa
collaboratrice Geneviève Sandjon, en prennent pour 15 ans chacun.
- Mme Julienne Kounda, ex. Directeur General Adjointe de la CBC, écope de 10 ans de prison ferme.
En plus des peines de prison, ces condamnés sont collectivement sommés de payer des dommages et intérêts à l'Etat du
Cameroun à hauteur de 21 milliards 375 millions de FCFA, tout comme leur incombe les frais du proces, soit
plus de 1 milliard de FCFA.
A compter du prononcé du verdict ce Samedi matin, les condamnés ont 48 heures pour interjeter appel.
TOUS A LA HAYE, LE LUNDI 24 SEPTEMBRE 2012 pour soutenir le président Laurent Gbagbo
TOUS A LA HAYE, LE LUNDI 24 SEPTEMBRE 2012
Pour être au cote du président Elu démocratiquement et évincé par un coup d’état Francafricaine, lors du huis clos de la CPI. Départ dimanche le 23 septembre 2012 vers 22h 30, à la gare du Nord. Tarif A/R 35 €.
N'hésitez pas à contacter Audrey responsable de l'organisation de ce voyage au :
06 52 28 12 25/06 76 91 62 45
DÉCLARATION DE LA « C.R.L.P.I » (Coordination des Révolutionnaires pour la Libération du Peuple Ivoirien)
DÉCLARATION
DE LA « C.R.L.P.I »
(Coordination des Révolutionnaires pour la Libération du Peuple Ivoirien)
Ivoiriens, Ivoiriennes,
Très chers parents.
Très chers amis,
Depuis la nuit du 18 au 19 septembre 2002, la Côte d’ivoire, notre pays continue de descendre dans un chaos total, accentué par le renversement du régime du président Gbagbo, le 11 avril 2011, par messieurs Ouattara et Sarkozy qui ont bénéficié de l’assistance de l’ONUCI, de la LICORNE et de la CEDEAO.
En dépit de son installation au pouvoir, M. Alassane Dramane Ouattara et ses forces rebelles (FRCI) continuent de tuer les Ivoiriens ; les condamnations et les enlèvements des opposants au régime Ouattara continuent pour les camps de concentration où ils meurent, suite aux tortures de toutes sortes ; ils continuent de violer nos sœurs, nos mères et nos femmes. L’ouest ivoirien continue de payer le prix de la tyrannie de M. Alassane Dramane Ouattara et ses agents. Des villages entiers sont incendiés avec leurs habitants ; des terres et des villages sont arrachés aux autochtones pour le compte des Burkinabés et autres étrangers servant de base-arrière à M. Alassane Dramane Ouattara. Des centaines de milliers d’Ivoiriens sont dans des camps de réfugiés, à l’intérieur de la Côte d’Ivoire comme dans les pays de la sous-région où ils ne trouvent pas de quiétude parce qu’ils sont traqués, pourchassés par les tueurs à gage de M. Alassane Dramane Ouattara.
Toutes ces injustices contre le peuple ivoirien se déroulent, chaque jour, sous le regard complaisant et complice des organisations dites des droits de l’homme, de l’ONUCI, de la LICORNE et des autorités de la France et des autres nations occidentales.
Voilà pourquoi nous, les Ivoiriennes et Ivoiriens de la C.R.L.P.I, à tort appelés « Commandos Binguistes » ou encore « Commandos Invisibles », avons pris sur nous la responsabilité historique de LIBÉRER notre nation entière et de façon définitive.
Nous tenons à signaler que nous ne sommes pas issus d’un parti politique ; nous n’appartenons pas non plus à un groupe ethnique et religieux. Notre but vital est la remise de la Côte d’Ivoire aux Ivoiriens pour la gérer comme cela leur conviendra.
Les organisations, telles que la CEDEAO, la LICORNE, l’ONUCI, le 43ème BIMA et l’UA ont montré, pour les unes leur incapacité à résoudre le cas ivoirien avec diligence et neutralité ; les autres ont pris parti en soutenant ouvertement la rébellion de messieurs Ouattara et Soro. Nous demandons donc à ces organisations de ne point se mêler de ce qui va suivre. Car, il s’agit d’une affaire ivoiro-ivoirienne.
Aux ressortissants étrangers résidant en Côte d’Ivoire, nous demandons de rester calmes. Nous ne sommes pas contre eux. Nous venons nettoyer notre terre de tous ceux qui y ont semé la haine, la division, le « rattrapage ethnique » et la chienlit. Nous avons affaire au tyran Alassane Dramane Ouattara et à ses hommes qui ne respectent pas la vie humaine et la propriété des autres. Nous venons mettre la pendule à l’heure, afin que les Ivoiriennes et les Ivoiriens se sentent, enfin, chez eux. Il est temps que les Ivoiriens respirent, mangent, dorment, travaillent et s’amusent comme cela leur sied. La C.R.L.P.I vient remettre l’Eburnie aux Eburnéens, ni moins ni plus. C’est une question de droit et de devoir.
En passant, nous demandons à M. François Hollande de ne pas agir comme ses deux prédécesseurs immédiats de la droite colonialiste (Chirac et Sarkozy) qui ont fait de la Côte d’Ivoire un film Western en remettant le pouvoir à des criminels de tous bords. Nous lui accordons le bénéfice du doute, même si « Les nations n’ont que leurs intérêts à défendre » (De Gaulle). Si M. Hollande ne peut pas aider les Ivoiriens à retrouver la paix en agissant dans le sens du droit, il serait mieux qu’il ne se mêle pas, lui aussi, de ce qui va suivre dans les jours à venir.
Enfin, aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens, nous demandons encore de rester sereins. La souffrance, notre souffrance a assez duré. Le bout du tunnel n’est plus qu’une question de jours. Nous savons que l’impatience vous ronge le cœur. Mais, nous vous promettons la liberté, oui la liberté à laquelle vous avez droit à partir de maintenant et pour toujours.
Pour la C.R.L.P.I,
Le Secrétaire Général :
Amany Josué
Le Coordinateur Europe : Akpess Akmel
Salon Immobilier Camerounais DE PARIS le 22 et 23 septembre 2012
Salon Immobilier Camerounais
DE PARIS
A l’Attention de la Diaspora Camerounaise
Le Crédit Foncier du Cameroun
Et son partenaire
La Société Générale Immobilière Solutions
Organisent
Le premier Salon Immobilier Camerounais« FICAM »
À Paris les 22 et 23 septembre 2012
À l’Espace CAP
15, 1-13 Quai de Grenelle
75015 Paris.
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Syrie : Les signes avant-coureurs de la faillite de l’Occident !
Syrie : Les signes avant-coureurs de la faillite de l’Occident !
Les masques sont tombés… mais l’Occident n’est toujours pas décidé à renoncer à sa « Théorie du chaos constructif » née dans les cerveaux de « néoconservateurs » malades d’arrogance et de l’illusion qu’elle pourrait pérenniser sa suprématie et résoudre ses problèmes non seulement d’ordre matériel [énergétique et financier], mais aussi d’ordre politique, moral et spirituel. Et pourtant, cette fameuse théorie se heurte à une autre théorie, celle inéluctable du « retour de manivelle », comme nous sommes malheureusement bien obligés de le constater partout où l’Occident a semé ce chaos soi-disant salvateur : Libye, Tunisie, Égypte… Drapés de leur souci prétendument humaniste et humanitaire nos dirigeants incapables d’inverser le cours des événements s’acharnent à nous démontrer le contraire. Le déni de la réalité est désormais l’idée maîtresse pour nous endormir. L’association à des malfaiteurs, en l’occurrence les « terroristes takfiristes », est l’arme fatale censée faire le sale boulot pour ménager nos consciences et nos finances. Exactement comme cela se passe pour la Syrie… Mais, gardons espoir, car « la fin de l’espoir est le commencement de la mort » comme a dit un certain Général ! [NdT].
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Lorsque l’Occident s’est lancé dans son agression contre la Syrie, il ne s’attendait pas à se retrouver dans une impasse plus dangereuse que toutes celles dans lesquelles il a dû s’engager depuis que le monde est devenu unipolaire et que les USA ont décidé de le dominer. Ayant choisi la Syrie pour mener une guerre qui le sauverait et le vengerait d’un « Axe de la Résistance » [Iran, Irak, Syrie, Liban, Palestine] qui a été le seul à lui tenir tête depuis la fin de la guerre froide et à refuser de se plier au diktat US, il ne s’attendait pas à ce que la résistance se poursuive et surtout pas à ce que la Syrie puisse en sortir victorieuse et annoncer un nouvel équilibre du monde.
L’Occident s’est imaginé qu’en traitant avec « ceux qui se réclament indûment de l’Islam », il pourrait mettre à mal la résistance et l’indépendance des vrais musulmans ; tandis que les USA les ont utilisés dans leur stratégie dite du « soft power » après avoir cherché à duper le monde musulman par le fameux discours du Caire [1] de leur Président fraichement élu et de racines africaine et musulmane. Discours qualifié d’historique, entrecoupé de références flatteuses, et destiné à gommer la méfiance installée depuis la croisade annoncée par Georges W. Bush et sa « Guerre contre le terrorisme » ! Terrorisme volontairement confondu avec l’Islam, exactement comme ils ont procédé en assimilant « l’Axe de la Résistance » libératoire au terrorisme destructeur ; la guerre contre la Syrie n’étant qu’une étape parmi d’autres.
Les USA ont donc utilisé les partis, organisations et pays qui se réclament de l’islam mais suivent des préceptes qui lui sont étrangers pour combattre le véritable Islam qui résiste, croit en l’Homme, en sa liberté et ses droits, part du principe que les hommes sont l’œuvre d’un même Créateur et frères par la foi, invite au respect et à la reconnaissance d’autrui, conseille le dialogue pour gérer les désaccords aussi importants soient-ils… Telle est la religion qu’ils ont défiguré et marginalisé pour favoriser le « takfirisme » qui ne sait que détruire, s’en prendre à la vie, aux biens et à l’honneur d’autrui, considérant tous ceux qui ne partagent pas son idéologie comme des apostats à éliminer et donc à assassiner ! Ils ont recruté ces déviants parce qu’ils ont trouvé en eux ce qu’ils cherchaient : l’arme fatale pour combattre l’Islam résistant !
Usant et abusant de cette idéologie ennemie de l’humanité, étrangère à l’Histoire et au Droit, les USA ont pensé pouvoir sortir victorieux d’une guerre universelle qui leur permettrait de disposer du monde. Et parce que le Moyen-Orient est la voie et le réservoir de l’énergie qui garantiraient leur perpétuelle hégémonie, ils ont envahi puis couvé les adeptes du takfirisme qui représentent à peine 2% des musulmans [les wahhabites ne dépassant pas les quarante millions sur un total d’environ un milliard et demi], mais qui leur ont permis de mettre la main sur une formidable richesse pétrolière ; richesse qui aurait dû profiter à l’ensemble des croyants censés se partager « l’eau, les pâturages et le feu »… Mais l’Occident a fait en sorte que les wahhabites en soient les seuls propriétaires [2] et la bénédiction s’est transformée en malédiction, puisque ses revenus ne servent plus qu’à tuer des Arabes et des Musulmans et à détruire leurs biens.
C’est donc cette stratégie très « soft » que l’Occident a choisi pour attaquer les Musulmans par des musulmans et les Arabes par des arabes pour tous les anéantir, et c’est dans cet esprit qu’il a mené sa guerre contre la Syrie en espérant atteindre ses objectifs dans la région. Il s’est servi des groupes wahhabites takfiristes riches et puissants pour mener sa transaction du siècle : « à nous occidentaux le pouvoir, à vous takfiristes l’autorité locale à condition que vous injectiez votre argent dans nos économies quitte à ce que nous vous reversions ce que le vassal peut attendre de son maître ! ». C’est ainsi que le bon peuple a été dupé et que certains régimes ont changé par les urnes, traduisant l’entente préalable entre les USA et les gouvernements occidentaux, d’une part ; les USA et les soi-disant musulmans, d’autre part.
Les mouvements takfiristes opérant sous diverses étiquettes, tout autant que les planificateurs US-Sionistes, ont cru que la Syrie ne pourra pas tenir face à leurs intimidations, leur démagogie et leur terrorisme, et que l’Occident fera tout le nécessaire pour la démolir quel qu’en soit le prix… Mais au bout de dix-huit mois de terreurs, de destructions et de crimes commis contre son peuple, la Syrie n’est pas tombée… En revanche les agresseurs ont subi tellement de pertes que désormais leurs slogans prêtent à rire et que l’Occident, après avoir longuement hésité, commence à exprimer ses doutes, sa déception, son impuissance, voire sa faillite dont les signes avant coureurs sont les suivants :
1. La certitude qu’il est désormais impossible de renverser le gouvernement syrien dirigé par le président Bachar al-Assad, après avoir joué toutes ses cartes contre lui ; une certitude exprimée par l’ambassadeur de France au Liban, lors d’un symposium qui s’est tenu la semaine dernière à Beyrouth [le 11/9/2012], quand il a dit en substance : « Nous ne savons pas vers où se dirige la Syrie. Nous ne pouvons rien offrir sur le terrain car il nous est impossible d’établir des zones de sécurité, des couloirs humanitaires ou d’exclusion aérienne. Nous sommes persuadés qu’Al-Assad doit quitter le pouvoir, mais nous ne savons pas comment ! ». Une déclaration qui témoigne clairement de l’impuissance et de l’échec de l’Occident en la circonstance. Ensuite, ce fut au tour de la conseillère de la Maison Blanche d’exposer les différents scénarios possibles pour finir par dire que le plus probable était que le Président Al-Assad reste au pouvoir… parce qu’il en a les moyens ! Autre déclaration qui traduit certainement la déception des USA qui, après avoir abusivement décrété sa soi-disant illégitimité et l’imminence de sa chute, sont obligés d’admettre cette forte probabilité !
2. L’appel vigoureux du Pape Benoît XVI [3], la plus haute autorité spirituelle chrétienne catholique et l’autorité morale par excellence, à mettre fin aux violences, au trafic d’armes, et de travailler à une solution pacifique en Syrie par le dialogue sincère entre toutes les composantes de la société syrienne et sans ingérence extérieure. Un appel que le Pape n’aurait jamais prononcé s’il n’avait pris connaissance de l’exacte situation en Syrie et s’il ne pensait qu’il avait de fortes chances d’être entendu, notamment par la France et l’Union Européenne qui déclarent « s’interdire, aujourd’hui, d’armer l’opposition syrienne » [4] !
3. L’empressement du nouvel émissaire de l’ONU, Mr Lakhdar Brahimi, à se déclarer libre des pressions exercées par les « ourbanes » wahhabites et sa volonté d’ébruiter ce qu’il a fait savoir à la direction qatari et à Hamad Ben Jassem, son ministre des Affaires étrangères, quant au fait qu’ils devaient désormais rester à l’écart de sa mission censée mettre en place les bases d’une solution pacifique que lui et sa Ligue n’ont cessé de torpiller. S’ajoute à cela le sentiment que l’Occident a besoin de lui pour tenter de sauver la face. Sans oublier ses prises de position suite à sa rencontre avec le Président syrien qui lui a permis de lever ses doutes quant à la solidité de la gouvernance syrienne, et d’avertir indirectement ceux qui souhaiteraient entraver sa mission que les retombées de la crise ne se limiteraient pas aux frontières syriennes, laquelle crise « représente une menace pour le peuple syrien, pour la région et pour le monde » ; ce qui laisse à penser que Mr Brahimi ne sera pas un Mr Annan bis !
4. La remise en question des stratégies occidentales soutenant le terrorisme par nombre d’intervenants qui déclarent publiquement que la poursuite d’une telle politique menace leurs propres intérêts, en Europe et plus particulièrement aux USA [6]. Ainsi que les réactions aux extraits du film blasphématoire [L’Innocence des musulmans, NdT] qui devraient pousser les USA à se départir de leur arrogance, à comprendre que le temps est venu de cesser de manipuler les peuples [7], et à prendre conscience que même les gouvernements nouvellement constitués suite à la transaction « pouvoir mondial contre autorité locale » ne sont pas nécessairement leurs alliés ! Ce n’est donc pas sans arrière pensée qu’Obama a déclaré que l’Égypte n’était « ni un allié, ni un ennemi » !
Certains diront que, sur le terrain, la réalité ne traduit pas cette faillite étant donné la quantité faramineuse d’armes en perpétuelle livraison aux terroristes en provenance du Liban ou de la Libye via la Turquie… la dernière livraison portant sur 400 tonnes [8] ! … Mais ceci ne contredit en rien le succès de l’Armée arabe syrienne qui par sa « stratégie d’encerclement avant nettoyage » a écrasé un grand nombre de ces terroristes et en a débarrassé les régions infestées l’une après l’autre…
Par conséquent, nous disons que la Syrie est entrée dans une nouvelle étape que nous pouvons résumer comme suit :
1. Le camp des agresseurs se cherche une voix de sortie et même si certains continuent à vouloir atteindre leurs objectifs premiers par les menaces et le terrorisme, ils sont obligés de tenir compte du fait qu’ils allument un incendie qui risque de les brûler et de nuire aux intérêts des pays occidentaux.
2. Le dialogue national pour une solution pacifique est seul capable de restaurer la stabilité. Il doit être garanti par les forces régionales et internationales impliquées dans la crise, sans oublier que la Syrie après avoir résisté à l’agression est capable d’une contre-offensive.
3. Les masques sont tombés : l’Occident ne peut plus tromper personne… l’idéologie takfiriste destructrice a révélé sa déviance et celle de ses adeptes !
Dr Amin Hoteit
Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.
Source : Al-thawra Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca
Quel rapport y a –t-il entre l’assassinat de l’ambassadeur US en Libye et les menaces de l’attaque de l’Iran par Israël. Par L’ancien secrétaire d’état adjoint US.
Quel rapport y a –t-il entre l’assassinat de l’ambassadeur US en Libye et les menaces de l’attaque de l’Iran par Israël. Par L’ancien secrétaire d’état adjoint US. Dr. Steve Pieczenik.
L’ancien secrétaire d’état vétéran lance une bombe : la 3e guerre mondiale commencera le 25 septembre
Attention, nous ne disons pas que la guerre éclatera le 25/09, nous proposons un article sensé qui mérite l'attention.
Parlant avec Alex Jones d’Infowars, l'ancien député auxiliaire secrétaire d'état Dr. Steve Pieczenik a dit qu’Israël a des plans pour attaquer l'Iran avant les élections des États-Unis du 6 novembre, et, qu'une attaque sur l'Iran assurément déclenchera le début de la 3e guerre mondiale, selon lui.
D'ailleurs, Pieczenik, un homme dont la carrière a inspiré le caractère de Jack Ryan dans la série des livres de Tom Clancy, indique que la « surprise d'octobre » n'aura pas lieu en octobre. Au lieu de cela, la grande surprise viendra plus tôt, fin septembre.
Dr. Pieczenik dit que la date spécifique de l’attaque sur l'Iran est le 25 ou le 26 septembre, soit pendant les vacances du Yom Kippur, qui débutent en l'année 2012 au crépuscule du 25e jour, et se terminent à la tombée de la nuit, le jour suivant.
« Elle [une attaque israélienne sur l'Iran] pourrait être plus tôt qu'octobre, parce que nous avons Yom Kippour. Et j'ai prévu sur votre émission de radio, et j’ai prévu à nos personnes de la sécurité nationale, en privé, que Benjamin Bibi Netanyahu commencerait quelque chose sur Rosh Hashanah, » a dit Pieczenick.
« Ce [prévision] était il y a plus d'une année, et je l’ai dit sur votre émission de radio. C’était aussi prévisible qu’une horloge, et les Israéliens sont très prévisibles, sur Yom Kippour, » a-t-il ajouté.
Pieczenik dit qu'il lui est clair que le premier ministre israélien Bibi Netanyahu a déjà prévu d'attaquer l'Iran et qu’il a désespérément essayé d'enrôler les États-Unis pour le soutenir. Mais, qu’avec ou sans l’aide directe des États-Unis, Pieczenik est certain qu'Israël attaquera l'Iran.
D'ailleurs, il dit que Netanyahu est un extrémiste, qui « mentira » pour sa cause personnelle et égoïste, une conclusion également tirée par beaucoup d'Israéliens qui protestent contre son régime.
« Tout ce que Bibi indique aux Américains et aux juifs américains est un mensonge absolu et non mitigé, » indique avec force Pieczenik, un juif lui-même.
« Ce que nous avons ici est une connivence entre l'Arabie Saoudite, les néoconservateurs, et les juifs d’Amérique et Israël, contre un président, que j'aime ou pas, qui a pu mentir au sujet d'Oussama Ben Laden. » Il ajoute : « Il [le Président Obama] est le fils… Un fils d'un employé de la CIA, le petit-fils d'un employé de CIA, qui comprend très bien ce que sont les questions de l'intelligence. »
Avec l'aide de ses amis les néoconservateurs, Netanyahu menace le monde entier par la notion suicidaire que l'Iran doit être attaqué, et le premier ministre israélien doit être arrêté, même si cela signifie l'assassinat, selon Pieczenik
« En quelques semaines, ils [Israël, les Saoudiens et les néoconservateurs] essayeront de lancer une autre guerre, à moins que leurs employés l’ex-Mossad et leur pari l'ex-Shin sortent Netanyahu, et fasse à Netanyahu ce qui est arrivés à Rabin », hurle Pieczenik. « Ils savent ce dont je parle. Autrement ils mettront Israël à terre, et il y aura une 3e guerre mondiale. »
Il dit également : « Ce que nous sommes, c’est [sic] au bord de la guerre, elle est précipitée par deux pays importants. C'est-à-dire, Israël, en particulier Bibi Netanyahu, qui sait que son pays échoue économiquement, socialement, et politiquement. » Et l'autre pays est l’« Arabie Saoudite. »
Pieczenik dit que les Israéliens, les Saoudiens et les néoconservateurs étaient derrière les attaques du 11 Septembre, une accusation également faite il y a quelques années par beaucoup de chercheurs de l'incident. Une fois considéré comme une idée folle poussée par des « théoriciens de la conspiration » qui cherchent à voir une conspiration dans chaque événement du monde, les théoriciens de conspiration ont été en grande partie diffamés. Cependant aucune nouvelle enquête, de l'incident du 11 Septembre, n’a été sérieusement proposée par aucun des membres du congrès.
Aujourd'hui, la « théorie de la conspiration » ou la théorie du « travail de l’intérieur », semble être beaucoup plus près des faits que le compte de ce qui a été édité jusqu'à ce jour par le rapport congressionnel officiel du 11 Septembre, provoquant une possibilité forte d’une conspiration du Mossad, des Saoudien et des néoconservateurs, pour provoquer une attaque sous faux-drapeau sur les Etats-Unis et blâmer le crime sur Oussama Ben Laden, l'Irak et l'Afghanistan.
Des preuves données du passé à carreaux et de la participation du Mossad avec les attaques de l'USS Liberty le 8 juin 1967, tuant 34 soldats américains, les commentaires de Pieczenik ne seront pas reçus comme grande surprise pour beaucoup d'Américains.
Je veux que Netanyahu « commence à dire la vérité, concernant la participation d'Israël dans les attentats du 11 Septembre » dit Pieczenik. « Plus de 134 employés du Mossad ont été pris sur le 11 Septembre. Le FBI les a sélectionné [et] leur a fait faire un compte rendu. Ils ont été clairement impliqués ainsi que l'ISI pakistanais et l'intelligence saoudienne » sur le 11 Septembre.
Et, jusqu’à l'ambassadeur des États-Unis en Libye, Christopher Steven : il a été assassiné par les Israéliens, l'Arabie Saoudite et la cabale sioniste des néoconservateurs, selon Pieczenik.
« Le massacre de l'ambassadeur est dans le but de précipiter la guerre, de sorte que Israël puisse finalement entrer dans l'Iran et essayer de détruire l'Iran », dit-il. « Ce sera le début de la fin d'Israël. C'est Armageddon pour Israël », s'il attaque l'Iran.
« Une source du Pentagone m'a informé que la distance entre l'ambassade libyenne, où l'ambassadeur était, et où les émeutiers étaient, était si grande, et deux jours de retard dans la réponse… Simplement, ils [les tueurs de Stevens et de trois autres employés de l'ambassade] étaient des professionnels prêts à sortir notre ambassadeur », ajoute-t-il, et cela avec l’« approbation de l'Arabie Saoudite. »
Ajoutant à l'intervention de l'Arabie Saoudite dans le travail de démolition des deux avion sur la ville de NY, à l'accident d'un autre avion allégué dans le Pentagone, et à l’autre crash allégué d'un autre avion dans les régions boisées de la Pennsylvanie, il dit : « L’Arabie Saoudite et Israël sont des jumeaux. …. Il n'y a aucune manière que vous pouvez séparer Israël de l'Arabie Saoudite, ou l'Arabie Saoudite d'Israël. Elles retournent toutes deux au 11 Septembre. »
Puis le sujet du massacre du cerveau allégué du 11 Septembre, Oussama Ben Laden. Selon Pieczenik, le compte du Navy Seal l'amiral William McRaven et du Président Obama concernant la mort de Ben Laden au Pakistan est un autre « mensonge non mitigé. »
« Alors nous arrivons à la question concernant Oussama Ben Laden, ou Obama a mentit au public en disant à tort qu'OussamaBen Laden avait été tué par l'équipe de Navy Seal N°6 » indique Pieczenik. « L’Amiral McRaven a menti, et à répétition, malheureusement, un amiral convenable, mais pour quelque raison que ce soit il a, à plusieurs reprises, dit en insistant que l'équipe de Navy Seal N°6 avait tué Oussama Ben Laden. »
Pieczenik dit que Ben Laden était déjà mort, et que McRaven savait cela.
Et les noms qui sont sortis de l'enquête officieuse sur le 11 Septembre sont, tels que Pieczenik les appelle : « Les faucons poulets de néoconservateurs » de « Paul Wolfowitz, d'Elliot Abrams et de Michael Chernoff. »
Il ajoute : « Chernoff, le groupe de Chernoff, qui n'est rien davantage qu'une couverture pour la CIA et le FBI, dirigée par Charles Allen, un ancien employé de CIA. »
D'ailleurs selon Pieczenik, l'intelligence des États-Unis était derrière le soulèvement en Libye, l'assassinat du président libyen Muammar Al-Gaddafi, et le meurtre de l'ambassadeur des États-Unis en Libye Christopher Stevens.
« Pourquoi cet ambassadeur en particulier ? », demande Pieczenik, rhétoriquement : « Je pense qu’il est très important que votre assistance comprenne que… Stevens était un « arabisant. »…
Il continue pour expliquer aux auditeurs d'Infowars que les soi-disant arabisants sont des experts de la culture, de la langue et de l'histoire arabe. Mais, ceux-ci énoncent que ces professionnels d’état pourrait également constituer une menace pour la guerre actuelle et la propagande d'Israël dans un effort de longue date afin d'obtenir la sympathie pour l'état juif.
Israël n'est en aucun cas l’ami de l'Amérique, selon Pieczenik.
Il dit : « D'un point de vue géopolitique, Israël est une responsabilité stratégique et a été une responsabilité stratégique pendant plus de 20 années. Depuis 1968, nous n'avons eu aucun besoin d'Israël autrement que pour le fait qu’il nous a couvert sous l'Union Soviétique, sur le flanc est, sud et nord. »
Actuellement, Israël est engagé dans une campagne globale « de propagande de provocation », selon Pieczenik, avec des accusations automatiques et inconsidérées de Netanyahu, comme la participation iranienne dans l'explosion d'autobus de touristes en Bulgarie, comme exemple le plus récent et le plus fondamental. L'incident bulgare concernant la bombe d'autobus est encore à l'étude.
Mais l'administration d'Obama ne mordra pas à l’hameçon de se laisser entraîner dans une autre guerre impopulaire après les échecs, les crimes de guerre et les mensonges entourant les attaque de l'Irak et de l'Afghanistan par l'administration Bush.
« Netanyahu n'a aucune idée du fait que Petreus ne le sauvera pas ; Dempsey ne le sauvera pas ; notre marine ne le sauvera pas ; McRaven ne le sauvera pas ; ni l'un ni l'autre, ni même Obama », énonce Pieczenik. « Il ne peut pas recevoir ce message, ainsi il pousse ceci jusqu'à ce qu'il tue un de nos ambassadeurs, il précipite ce que nous appelons la « propagande de provocation » avec seulement l'approbation de l'Arabie Saoudite. »
Yom Kippour tombe les dates du 25 et 26 septembre. Observez pendant ces dates, dit Pieczenik.
Source : Beaconequity.com, Conscience du Peuple, Alcide sur LIESI
Traduction Folamour, Reproduction libre à condition de citer la source ainsi que celle de la traduction.