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Le blog de afrohistorama.over-blog.com

Pour les intérêts de l'occident, des politichiens Africains tuent leurs frères Africains.

23 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Pour les intérêts de l'occident, des politichiens Africains tuent leurs frères Africains.

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Avant la traite négrière pratiquée par les européens sur les côtes du continent noir, les africains achetaient et vendaient certains de leurs frères entre eux. Ces hommes et femmes achetés et vendus étaient intégrés pleinement dans leurs familles d’adoption, se mariaient et venaient augmenter le nombre des membres de leurs nouvelles familles. Ces « esclaves » achetés généralement très jeunes étaient élevés selon les us et coutumes de ces familles mais n’ont pas fait l’objet d’un trafic.

Quant à la traite négrière pratiquée par les européens du XVI au XIX siècle sur les côtes africaines, elle participe du génocide le plus dramatique que le monde ait connu; il est vrai que cela s’est fait avec la complicité passive des africains qui, dans leur ignorance, croyaient avoir affaire au même type d’opération pratiqué entre eux, et ne recevaient en échange que des pacotilles.

C’est ainsi que des millions d’africains furent déportés aux Amériques et que d’autres millions moururent et servirent de proies aux requins. Cet esprit cynique des européens qui les conduisit à tuer, par millions et sans regret des africains continue de les habiter encore aujourd’hui ; c’est pourquoi pendant la colonisation, la France a continué d’exterminer des africains pour dominer ses colonies et se fournir en produits indispensables à son économie. Elle se faisait encore là aider par d’autres africains recrutés sur place pour accomplir leur sale besogne. Pauvre Afrique qui tue indirectement ses propres fils!

Après la seconde guerre mondiale qui a vu les africains combattre pour leurs bourreaux d’hier et d’aujourd’hui contre l’Allemagne nazie, la France n’as pas hésité à massacrer, déjà sur le chemin du retour, certains tirailleurs, puis tous ceux qui, dans les colonies s’opposaient à sa vision colonialiste jusque dans les années 60 où elle décida d’octroyer des indépendances factices à ses colonies, sans pour autant abandonner son désir de toujours accaparer les richesses africaines en tuant, si nécessaire, tous les opposants notoires.

Pendant les indépendances, deux catégories d’hommes d’états africains, les patriotes et les traîtres ou encore les valets vont apparaître ; et la France va continuer son système de domination, mais cette fois par l’exploitation de stratégies louvoyées pour toujours atteindre ses objectifs machiavéliques, utilisant ses valets pour combattre les nationalistes africains.
Devant cette situation d’avilissement de l’Afrique par la France qui utilise des responsables politiques indignes pour tuer d’autres africains et accomplir ses desseins, les peuples africains ne doivent pas rester indifférents mais au contraire chercher à mettre fin à ce néo colonialisme qui freine le développement de l’Afrique.

I – Les deux catégories d’hommes politiques africains L’élite politique africaine d’aujourd’hui peut être subdivisée d’une part en patriotes, nationalistes, dignes fils d’Afrique et d’autre part en valets de la France, renégats d’Afrique.
Les valets présentent des attributs qu’il faut faire ressortir pour les distinguer des autres.

Ce sont des affairistes notoires, corrompus, cupides qui, avant toute transaction mettent en avant leurs intérêts personnels, financiers et monétaires. Ils sont avides de commissions et rétro- commissions et sont toujours prêts à tout céder à des multinationales étrangères, à tout accepter pourvu qu’ils gardent ou accèdent au pouvoir ; ils participent ainsi à l’appauvrissement de leurs citoyens. Quels graves crimes économiques !

De plus, ils sont, avec leurs maîtres de la métropole, membres des mêmes sociétés secrètes souvent rosicruciennes ou maçonniques dont le credo de la dernière secte est « tu me protèges, je te protège ». Il s’agit donc de ne pas protéger les intérêts des états africains et de leurs citoyens mais des intérêts personnels, même si pour cela il faille massacrer des populations.
Pour ceux qui ne sont pas encore au pouvoir et qui sont de la même catégorie de renégats, ils sont manipulés par la France pour fomenter des coups d’état, créer des rébellions, pour détruire voire assassiner des élites nationalistes.

Ces dirigeants, acquis à la cause française font tout pour y détenir, de nombreux comptes bancaires alimentés par les fruits de la corruption, des biens immobiliers dignes de hauts bourgeois et aristocrates français. Ils sont « englués » par la France dans un système tel qu’ils ne peuvent plus défendre les intérêts nationaux de leurs pays. Ces traîtres deviennent alors des sous-préfets de France.

Ils se font aussi habiller par de grands stylistes de la métropole où ils effectuent fréquemment de nombreux voyages sans grande retombée préfèrent y passer leurs. Pour gérer l’état, ils ont recours à des assistants techniques étrangers alors que l’état dispose de cadres plus chevronnés. Ils ont une phobie des cadres nationaux réellement compétents, n’hésitent pas à jeter en prison et à éliminer physiquement leurs opposants, convaincus qu’ils sont de toujours bénéficier du soutien de leurs maîtres et surtout des médias à la solde de ces derniers.

Ils sont par ailleurs les suppôts de la France impérialiste, des complices et même des coauteurs des actions criminelles de leurs parrains à l’encontre de leurs concitoyens.
Ils fondent leur politique sur les clivages ethniques et religieux, semant parfois la mort pour des futilités et donnent ainsi l’occasion à la France et à ses médias de trouver là, des prétextes d’interventions. Ce sont donc de véritables dictateurs, de véritables criminels, que la France et ses médias présentent, toujours malhonnêtement comme des démocrates. Quelle ignominie !

Les patriotes et nationalistes qui forment la deuxième catégorie présentent également des attributs spécifiques faisant d’eux des fils dignes d’Afrique. On peut citer entre autres Lumumba, Nkrumah, Ngouabi, Sankara, Kadhafi, Gbagbo, tous tués ou chassés du pouvoir par la France par l’intermédiaire de ses larbins africains, faisant croire toujours que ce sont des conflits d’origine ethnique et/ou religieuse entre africains.

Les dirigeants africains, dignes fils d’Afrique comptent sur les richesses nationales, beaucoup plus que sur l’endettement, pour réaliser des investissements dans leurs pays. Ils font donc une gestion saine et transparente des ressources de l’état, limitant la corruption et exploitant prioritairement les relations Sud-Sud.

Ils ne manquent pas de faire la promotion des produits locaux : produits alimentaires, vêtements, industries locales, tourisme et hôtellerie, etc. Ainsi préfèrent-ils passer leurs vacances chez eux ou dans certains pays africains voisins pour valoriser le tourisme national et africain. Ils s‘habillent simplement, parfois traditionnellement, à l’africaine donc. Ces hommes d’état refusent le tribalisme et ne se fondent pas sur la religion, les coups de force pour se maintenir ou accéder au pouvoir d’état. Ils font donc la promotion des droits de l’homme et de la démocratie. Ils n’utilisent la force, qu’en réaction à une autre force illégale, exploitée généralement par leurs opposants sur les conseils de la France déstabilisatrice.

Ces véritables démocrates font l’objet de dénigrements systématiques et continus par la France à travers ses réseaux mafieux et les médias à sa solde qui les présentent à tort évidement comme des dictateurs, contre qui elle lève des rébellions qu’elle peut appeler, selon ses intérêts, révolutions, pour chasser ou tuer des patriotes africains.
Lorsque ces gouvernants sont confrontés à des problèmes politiques créés par la France, leurs collègues indignes ayant peur de perdre le pouvoir et à cause de la corruption dans laquelle ils sont empêtrés, sont obligés de garder le silence comme ce fut dernièrement le cas avec Kadhafi et Gbagbo.

Pauvres dirigeants africains! Réveillez vous ! Ouvrez les yeux sur les stratégies employées par la France pour faire de vous les bourreaux de vos propres frères africains.

II - les Stratégies employées

Ces stratégies ne sont pas conçues par ces valets de la France mais par les dirigeants français eux-mêmes.
Il s’agit d’exploiter à fond la corruption ; déjà dès qu’ils accèdent à des postes politiques élevés, Ils les invitent à adhérer à leurs cercles mystiques, sont suivis par les services secrets français, sont courtisés et noyés dans la corruption avec de fortes sommes d’argent, de commissions de toutes sortes. C’est ainsi qu’ils les tiennent en laisse et qu’ils ne peuvent plus rien faire par eux-mêmes. Après les avoir gagnés à leurs desseins sordides, la France, en tête des pays occidentaux, veille toujours à les y maintenir en les soutenant au niveau international dans les groupements politiques régionaux et internationaux ; ce fut particulièrement le cas pour Bokassa, Mobutu, Amin DADA qui étaient de véritables bouffons que les Européens ont mis en avant pour ternir l’image de l’Afrique, tout comme bien d’autres encore au pouvoir.

Elle utilise parfois et sans regret, la rébellion pour semer la terreur, les tueries massives voire des génocides pour imposer ses hommes après avoir assassiné des patriotes : Lumumba au Congo-Léopoldville (aujourd’hui RDC), N’krumah au Ghana, NGouabi en République Populaire du Congo, Sankara au Burkina Faso, Gbagbo en Côte d’Ivoire, et Kadhafi en Libye.
Voici comment ces leaders ont été éliminés de la scène politique:

• Lumumba : Pour le chasser du pouvoir, la Belgique, l’ONU, la France et d’autres pays occidentaux ont fomenté un coup d’état en utilisant comme pantin Mobutu. A cause de la popularité et l’esprit patriotique de Lumumba, les occidentaux, avec l’aide de Mobutu, appâté par le poste de Président, l’ont déporté dans la région du Katanga et l’ont livré à un opposant pour l’éliminer. Ce sont donc ses frères congolais qui ont été utilisés par les colons pour l’assassiner.

• NKRUMAH : Un coup d’état l’a renversé. Nationaliste ghanéen et panafricaniste, il a prôné l’union de tous les pays africains pour former un bloc en vue de présenter une Afrique intervenant d’une même voix pour faire front aux occidentaux. Mais pour empêcher cette union jugée dangereuse par ces impérialistes, un coup d’état, fomenté par ces derniers en utilisant les militaires ghanéens, renversera le Président ghanéen, alors en voyage en Chine, le contraignant à l’exil jusqu’à la fin de ses jours.

• SANKARA : Jeune Chef d’Etat, patriote qui a donné de la fierté et de la dignité à l’ex Haute Volta qu’il a dénommée

Burkina Faso, pays des hommes intègres, comme pour montrer son désir ardent de voir l’intégrité se propager à tous les citoyens burkinabés et même africains. Il a été assassiné avec beaucoup d’autres de ses frères d’armes par son soi disant meilleur ami qui a été utilisé par les français avec la complicité d’autres Chefs d’Etat de la sous-région, tous sollicités par l’ancien colonisateur pour accomplir cette sale besogne. Le pouvoir fut remis depuis à ce valet qui, désormais règne d’une main toujours armée par la France pour désorganiser la sous-région Ouest Africaine.

• GBAGBO : Voici un chef d’Etat qui s’est toujours mis à l’écart du réseau mafieux françafrique. Il a été attaqué par les rebelles hétéroclites envoyés en mission par la France, préparés et formés au Burkina Faso. GBAGBO a montré que l’Afrique, par elle-même, pouvait se prendre en charge et se développer. Pour éviter que cet exemple ne fasse tache d’huile, la France a mené contre ce digne fils d’Afrique, une guerre multiforme et totale en utilisant de nombreux mercenaires de la sous-région, des rebelles ivoiriens avec à leur tête le couple Soro-Ouattara pour massacrer des milliers d’ivoiriens avec des bombes et des missiles, chasser du pouvoir le patriote GBAGBO et placer à la tête de la Côte d’Ivoire leur homme de main.

• KADHAFI : Voila un panafricaniste qui a été à la base de la création de l’union africaine et qui a toujours défendu vaillamment la dignité libyenne et africaine.

Il avait en outre des projets susceptibles de garantir le développement politique et économique de l’Afrique. C’est pourquoi les grands pays de ce monde avec la France en tête, se sont coalisés pour bombarder pendant plus de six mois et tuer des milliers de libyens en utilisant un assemblage de renégats libyens pompeusement appelés CNT.
Beaucoup d’autres exemples peuvent être donnés.

Les guerres du pétrole soutenues par la France avec le concours de plusieurs responsables politiques africains qui ont conduit à décimer des millions d’individus ; la guerre de sécession du Biafra créée par la France en utilisant une ethnie, les ibos , originaires la région pétrolifère du Sud-Est du Nigéria. Cette guerre a détruit l’économie de cette région et a décimé des centaines de milliers de Nigérians avec la complicité, encore une fois, de certains Chefs d’Etat africains.

Les guerres du pétrole d’Angola, et de la République Populaire du Congo, celle du diamant de Sierra Léone et celle du caoutchouc du Libéria, ont été toutes fomentées par la même France, parfois avec d’autres occidentaux aidés toujours de Chefs d’Etat de la sous-région. Ces foyers de tension ne sont pas exhaustifs.

Au final, toutes ces guerres, ces coups d’état ont vu des africains armés répondre aux ordres des occidentaux et particulièrement de la France pour tuer par millions d’autres africains. En plus de ces crimes avérés, le silence incompréhensible et coupable de certains dirigeants africains devant les nombreux crimes perpétrés par la France, fait d’eux les complices de cette France meurtrière. Elle met ainsi, au devant de la scène politique, des nationaux qu’elle manipule à souhait jusqu’à faire d’eux souvent des rebelles qui, pour la grande majorité, ignorent les fondements de ces rébellions et qui croient défendre les intérêts parfois tribaux ou religieux à travers un leader qui n’est que le bras séculier de la France soutenue par certains pays occidentaux.

Pour elle, tous les conflits africains sont d’origine tribale, ethnique ou religieuse car le commun des africains et même des français ne voit pas encore que les problèmes politiques réels de l’Afrique, de l’appauvrissement de l’Afrique, sont du fait de la France impérialiste. Ainsi, pour ses concitoyens, la France se fait-elle passer pour la patrie qui s’investit dans la promotion des droits de l’Homme et de la démocratie sur le continent noir. Mensonge et hypocrisie !

La France réussit presque toujours car elle bénéficie de l’aide de ses multinationales qui financent ces rébellions dans les pays africains où celles-ci sont solidement implantées. Ce fut le cas avec Elf en République Populaire du Congo pour chasser Lissouba du pouvoir en utilisant des miliciens congolais. En Côte d’Ivoire, pour renverser le régime de GBAGBO, Bouygues a utilisé des rebelles et mercenaires africains, encadrés et appuyés par les soldats français et onusiens. En Libye, c’est l’OTAN qui a tué Kadhafi en utilisant des marionnettes libyennes acquises aux intérêts français et autres occidentaux. Possédant des budgets de loin supérieurs à ceux de beaucoup de pays africains, ces multinationales peuvent se permettre de créer et entretenir des rébellions contre des pays appauvris par des occidentaux.

La France veillera toujours à ce que les armées des pays africains soient incapables de faire face aux rébellions, même les plus faibles. Elle imposera, si besoin est, des embargos sur les armes, et pire sur les produits pharmaceutiques. Pendant ce temps, elle continuera d’alimenter ses rebelles en armes de plus en plus sophistiquées comme ce fut le cas en la Côte d’Ivoire. Pour contrer ces stratégies, que doivent faire les dignes fils d’Afrique?

III - Comment mettre fin à ces stratégies néocolonialistes.

Pour sauver les pays africains, des mesures draconiennes doivent être prises par l’Union Africaine, une organisation encore à la solde de ces français. La première de ces mesures doit permettre aux pays africains de se libérer du carcan des pays développés et particulièrement de la France. Il faut donc souhaiter que de plus en plus, à la tête de nos pays, soient élus de vrais patriotes.
« L’argent étant le nerf de la guerre », il faut à l’Afrique se donner les moyens d’en disposer et de vivre selon ses propres ressources. C’est pourquoi Kadhafi et Gbagbo ont prôné la création d’une banque africaine alimentée par le prélèvement d’un pourcentage infime (1%) sur les richesses nationales; cette banque pourrait rivaliser avec le FMI et la BM, des institutions qui sont des instruments d’asservissement des pays africains et dont les programmes n’ont jamais permis à un seul pays de se développer.
Pour accéder au développement, l’Afrique doit compter sur elle-même, c'est-à-dire commercer le plus possible entre pays africains et pays en développement pour moins dépendre des pays occidentaux.

L’Afrique doit éviter que les prix des matières premières agricoles et minières soient fixés sur des marchés européens ou américains, dominés par des offres et des demandes de multinationales de ces pays qui font ainsi la loi sur les marchés. A l’image de l’OPEP, les pays africains doivent augmenter les prix de leurs matières premières, mieux, en transformer le maximum sur place afin de gagner plus de valeurs ajoutées et donc d’obtenir plus de richesses. Comment expliquer que depuis plus de trente ans, les prix des matières premières soient presque toujours restés les mêmes, alors que les produits finis fabriqués à partir de ces matières premières voient leurs prix augmenter sans cesse?

En outre, les pays africains doivent sortir des groupements économiques et politiques dominés par les occidentaux et ne plus accepter de recevoir de ces pays, une quelconque contribution au budget des organisations de notre continent.
Au plan monétaire, chaque pays doit disposer de sa monnaie ; et des groupements monétaires propres aux africains doivent voir le jour pour défendre et impulser une véritable politique économique et monétaire. En mettant fin aux groupements politiques, économiques et monétaires franco-africains, la France ne pourrait plus s’immiscer dans les affaires africaines comme ce fut le cas en Côte d’ivoire.

Au niveau de la formation civique, patriotique et politique, un accent particulier doit être mis sur l’enseignement de ces disciplines dans les programmes scolaires dès l’école primaire. A cet effet, il convient de réinstaurer les cours d’alphabétisation pour sensibiliser les populations à la chose politique et patriotique.

C’est faute de connaissance et de formation civique et patriotique que des mercenaires sénégalais, maliens, burkinabés, nigérians, etc. se sont laissés acheter et convoyer par la France en Côte d’Ivoire pour massacrer des milliers d’ivoiriens, leurs frères africains.
Il est donc indispensable de faire la promotion de la vraie démocratie car la multitude d’ethnies et de croyances religieuses dans les pays africains impose que notre salut est dans ce système de choix des dirigeants.

Au plan militaire, pour pouvoir résister aux armées françaises et à leurs supplétifs africains appelés à tuer de l’africain pour la France, il faut éliminer de nos territoires les bases militaires étrangères et particulièrement françaises car par ces bases, il s’agit de maintenir l’emprise des occidentaux sur les économies africaines et les choix politiques des africains. C’est pourquoi les accords de défense actuels doivent être dénoncés et qu’aucun nouvel accord ne voie le jour entre les pays africains et une quelconque puissance mondiale. Il convient d’interdire à ces méchantes personnes de prendre pied sur le continent africain pour utiliser le prétexte de secourir leurs ressortissants en Afrique ; c’est pourquoi, ces armées génocidaires ne doivent plus intervenir pour soutenir leurs valets criminels et interdire à tout pays africain de préparer sur son sol une rébellion pour attaquer, pour l’intérêt de la France, un pays voisin.

Il revient ainsi aux états africains et à eux seuls de s’occuper de la sécurité des biens et des personnes sur leurs territoires. A cet effet, il importe de reprendre le service de préparation militaire dans les lycées et écoles d’enseignement supérieur et de rendre obligatoire, pour tous les jeunes âgés de 18 ans le service militaire. Cece, pour permettre aux états africains de disposer d’armées fortes, à même de rivaliser avec les armées de ces pays néocolonialistes. Comment l’Algérie et le Vietnam ont-ils pu vaincre la France et les USA ? Il importe de créer un esprit de solidarité réel entre africains pour éviter que l’ennemi ne divise toujours l’Afrique et que les fils de l’Afrique continuent de s’entretuer au bénéfice de la France et des occidentaux qui profitent de ces guerres pour piller les immenses richesses de ce continent.

La pauvreté et le désir de rattraper le plus tôt possible un retard illusoire entretenu par les pays développés poussent les africains à s’entredéchirer et à copier cette société occidentale en décrépitude où la pratique de l’homosexualité est légalisée et où des pays développés, sournoisement, créent des guerres chez les plus faibles qu’eux. Quelle abomination et quelle méchanceté !
Il est grand temps que les africains apprennent à se contenter de ce qu’ils ont et forment leurs élites aux vertus de la patience, de la paix et de la démocratie.

La France faisant un usage immodéré de la corruption et de la force, les pays d’Afrique doivent faire voter des lois anti corruption qui obligent les citoyens à déclarer l’origine de leurs ressources, et à ne pas ouvrir des comptes bancaires à l’étranger. C’est aussi un moyen de mettre les ressources nationales à la disposition des pays africains et non dans des banques de pays développés qui les prêteront aux africains à des taux exorbitants.

Qu’est-ce qui explique ce silence coupable des dirigeants africains dans cette guerre contre des élites de ce continent ? La peur ? Possible, surtout pour des dictateurs et des corrompus n’ayant pas le soutien de leurs populations et possédant dans les pays occidentaux des richesses, fruits de détournements considérables.

La France a, jusque là réussi à faire exécuter par ses hommes de main africains le sale boulot de « casser du nègre ». Depuis la traite négrière jusqu’à ce jour, elle a exploité négativement des africains pour tuer d’autres africains. Les derniers exemples sont ceux de la Côte d’ivoire et de la Lybie. De tels responsables politiques, auteurs de nombreux crimes avérés ne méritent- ils pas d’être traduits devant la CPI ? Pourquoi ce mutisme des dirigeants politiques africains après l’assassinat de Kadhafi et le renversement de Gbagbo du pouvoir ?

Ces africains qui, pour les intérêts de la France, tuent d’autres africains, ne sont pas des patriotes mais des valets armés par la France.

Le silence des dirigeants africains, corrompus pour la plupart, ayant dans les pays occidentaux des comptes bancaires bien fournis, des fortunes immenses, des biens immobiliers, ont peur de faire l’objet de dénigrements par la France, comme ce fut le cas pour Bokassa, Mobutu , Omar Bongo et bien d’autres, au soir de leur vie ou bien quand la France, après les avoir exploités à souhait, a voulu se débarrasser d’eux. Ces traîtres s’alignent donc sur les thèses françaises pour continuer de jouir tranquillement des biens extorqués aux populations de leurs pays. Ils se taisent, oubliant que demain ce sera leur tour. Jusques à quand ce silence coupable ?

Ce type de dirigeants, l’Afrique n’en a plus besoin.

Une contribution de patriotes seniors

 

Source : Gabonlibre.com

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Côte d’Ivoire : Ouattara demande à ses militants d’envoyer tous les pro-GBAGBO au cimetière !

23 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Côte d’Ivoire : Ouattara demande à ses militants d’envoyer tous les pro-GBAGBO au cimetière !

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Amadou Soumahoro, Secrétaire Général du RDR et Conseiller politique de Alassane Dramane Ouattara. 

 

« Nous demandons à nos militants de se mettre en ordre de bataille pour mater tous les militants du FPI. Oui, nous allons les mater. Ils oublient que tous ceux qui se sont attaqués à Alassane se trouvent au cimetière. »



Ces phrases révélatrices de l’état d’esprit actuel au RDR d’Alassane Ouattara ne sont pas l’œuvre d’un militant de base. Il s’agit de phrases prononcées en public par Amadou Soumahoro, Secrétaire Général du RDR et Conseiller politique du même Dramane Ouattara, le 18 mars 2012 à Daloa, à la place de la grande Mosquée, lors de la cérémonie de présentation de Samba Coulibaly, ex-directeur de campagne du candidat Laurent Gbagbo dans les 14 départements de l’Ouest ivoirien, désormais retournant au RDR après avoir accompli sa mission de serpent dans la poche d’un GBAGBO Laurent naïf et croyant que la Charte du Nord était une vue de l’esprit.

Alors c’est officiel. La chasse est ouverte dans les règles de l’art. Et ces consignes laissent le monde civilisé sans voix.

Oui. C’est ça le RDR. Et pour ceux qui ne connaissaient pas ce conglomérat de bandits baptisé parti politique, voici son profil officiel tel que donné par le Secrétaire Général lui-même. « Le RDR est né dans le feu, il a grandi dans la flamme et il est arrivé au pouvoir dans la boue. »

Trois grandes symboliques caractérisent le RDR. Le feu, la flamme et la boue. Le feu brûle, la flamme consume, la boue apparaît après une forte pluie ou un déluge. Et comme nous sommes en plein symbolisme, parlons de pluie de bombes et de déluge de feu. Et alors vous comprenez. Toute la symbolique de l’Apocalypse annoncé pour la Côte d’Ivoire, se dévoile enfin !

Mais au-delà de cette petite parenthèse sur laquelle nous reviendrons plus en détail dans les Chroniques à venir, je vous prie de suivre avec moi, l’analyse de l’appel officiel de Ouattara au meurtre, au massacre et au génocide des partisans de Laurent GBAGBO.

« Nous demandons à nos militants de se mettre en ordre de bataille pour mater tous les militants du FPI. Oui, nous allons les mater. Ils oublient que tous ceux qui se sont attaqués à Alassane se trouvent au cimetière. »

Ici, il ne s’agit plus de symbolisme. Il s’agit bel et bien d’un message sans équivoque, d’un appel au meurtre.

Pour qu’une organisation présentée comme un parti politique puisse appeler publiquement au meurtre de « tous les militants du FPI », cela veut d’abord dire qu’elle a les moyens, qu’elle s’est donné les moyens de perpétrer ce massacre à grande échelle. Parce que le FPI, c’est au strict minimum, la moitié de la population ivoirienne, soit environ 11 millions de personnes. Envoyer 11 millions de personnes « au cimetière », cela nécessite de gros moyens.

Ensuite, pour qu’un civil, fût-il Secrétaire Général du RDR, puisse appeler publiquement d’autres personnes sensées être des civils, au génocide d’une partie de la population ivoirienne, c’est qu’un travail préalable de formatage psychologique et de préparation conséquente, a été fait. Car il n’est pas donné au commun des mortels de donner la mort à une personne à plus forte raison, à plusieurs personnes en même temps.

Mais ce n’est pas tout. Retenons notamment que, tenir de tels discours en public, sans être inquiété, sans avoir à rendre compte à la Justice et sans gène, dénote clairement d’un état de fait : désormais, les militants du RDR sont au-dessus des lois, de la Justice et des Forces régaliennes de sécurité.

C’est pourquoi, Ouattara par la bouche de son Conseiller Politique, a tenu à rassurer officiellement ses militants et à leur donner de façon sous-jacente, les consignes suivantes : la Constitution des Ivoiriens interdit la peine de mort et la justice privée. Mais désormais, c’est moi la Constitution. J’instaure la peine de mort pour tous ceux qui ne me reconnaissent pas comme leur maître. Alors, je vous donne l’ordre d’envoyer tous ceux qui s’attaquent à moi « au cimetière ». Je vous donne l’exemple de Boga Doudou, Guéi Robert, Balla Kéita, Daly Yoblé, Dagrou Loula, Guy André Kieffer, Gohourou Parfait, Bohoun Bouabré, Gaumont Diagou, etc. etc. sans compter les 20 000 civils déjà au « cimetière » à Bouaké, Korhogo en passant par Duékoué, Man, Bangolo, …

Autre message important partagé par le Conseiller Politique de Ouattara et Secrétaire Général du RDR, c’est la place du militant du RDR dans la Côte d’ivoire version Ouattara. Dans cette Côte d’Ivoire inimaginable, désormais, les Ivoiriens ne sont plus sanctionnés par la Loi mais par les militants du RDR. Ce n’est plus la loi qui punit mais c’est le militant du RDR qui a le devoir de mater et d’envoyer les contrevenants à la Loi « au cimetière ». Dès lors, du simple statut de militant, l’activiste du RDR arbore désormais le titre officiel d’exécuteur de sentence, de bourreau, d’assassin, de génocidaire. C’est pourquoi ils sont réquisitionnés, à compter de ce qu’il convient d’appeler "l’Appel de Daloa du 18 mars 2012", afin de « se mettre en ordre de bataille pour mater tous les militants du FPI ».

Et tous ces discours du genre « la France a évité un Génocide », « c’est la France qui a sauvé les Ivoiriens », trouvent enfin un sens, une explication. Parce que jusqu’ici, nous nous posions la question de savoir le génocide de qui a été évité ?

Or le parrain France, au vu du massacre inaugural de Duekoué qui marquait le point de départ du génocide des Ivoiriens pro-GBAGBO, n’a pas eu le courage de laisser le massacre se poursuivre. C’est donc pourquoi, cette France traîtresse, a préféré attaquer le Président de la Côte d’Ivoire sans déclaration préalable de guerre, en massacrant au passage 3 000 civils, ce qui semble être un cadeau français, à côté de ce qui aurait fait au bas mot, des millions de morts, si Ouattara avait pu lui-même prendre les choses en main.

Mais, comme il n’est jamais trop tard pour faire bien, l’agenda initial du RDR est remis au goût du jour : il faut « se mettre en ordre de bataille pour mater tous les militants du FPI » afin qu’ils se retrouvent tous « au cimetière ».

A l’évidence, la Communauté dite Internationale ne sera pas émue outre mesure ; car le massacre de civils jugés antioccidentaux, non dociles et insoumis, reste une chose essentielle pour maintenir l’équilibre géostratégique avec l’odeur nauséabonde des intérêts eux-aussi stratégiques pour la survie de la "Civilisation occidentale".

Il ne reste alors qu’une seule alternative aux militants et sympathisants du FPI, après de l’"Appel de Daloa du 18 mars 2012" : fuir du pays et rejoindre les autres militants exilés depuis avril 2011 ou rester en Côte d’Ivoire, prendre enfin la mesure de toute la situation et empêcher ce génocide.

Mais le FPI a toujours appris à ses militants de lutter aux mains nues. Et au pouvoir, le FPI a doté l’Armée nationale en hommes bien formés et en moyens adéquats pour protéger les biens et les personnes afin de permettre un exercice civilisé, libre et démocratique des libertés de pensée, d’association et de parole.

Aujourd’hui, le RDR nous révèle que ses militants ne sont pas de simples civils participant à l’animation politique de la vie de leur parti, mais plutôt, ils sont des guerrieros armés jusqu’aux dents et, leurs cibles sont les civils aux mains nues du FPI. Ces dix derniers mois, le bilan des exactions tests commises par ces guerrieros appelés FRCI sur les civils pro-GBAGBO nous donne des raisons de croire que l’heure est très grave !

Alors que va-t-il se passer ? Allons-nous assister à un réveil, un sursaut d’orgueil, une réaction révolutionnaire de l’Armée que le peuple de Côte d’Ivoire s’est donnée pour protéger ses enfants ou allons-nous assister passivement au massacre annoncé des civils aux mains nues par les guerrieros du RDR ?

Les jours à venir nous situerons !

Mais en attendant, restez à l’écoute de la prochaine déclaration du MSD-CI de Major Bamba et des groupes de Résistance patriotique et révolutionnaire.

Que Dieu protège le peuple épris de liberté de Côte d’Ivoire !

Par Hassane Magued

Source : Afrik 53 .com

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France : Beaucoup de questions sur le drame Mohammed Merah. Est-ce une manipulation ?

23 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

France : Beaucoup de questions sur le drame  Mohammed Merah. Est-ce une manipulation ?

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Aucune trace du séjour de Mohamed Merah en Afghanistan et Pakistan.

 

"Le Pakistan et l'Afghanistan, mais aussi les forces américaines et celles de l'Otan dans ce pays, assurent n'avoir aucune trace des séjours de Mohamed Merah, contrairement aux déclarations des autorités françaises", a rapporté jeudi l'AFP. 

Aucune trace du séjour "du tueur de Toulouse" n'a été retrouvée dans ces pays. Même les forces américaines, fortement présente dans cette région du monde, n'ont trouvé aucune trace du séjour de Mohamed Merah dans un camp d'entraînement djihadiste. Et pourtant, le procureur de la République de Paris, François Molins, avait évoqué un séjour en Afghanistan - en 2010-, et au Pakistan pour deux mois en 2011.

Intercepté lors d'un contrôle routier par la police afghane, il avait été remis aux militaires Américains qui l'avaient renvoyé en France par le premier avion, selon lui. «De la mi-août à la mi-octobre 2011», il s'est rendu, au Pakistan cette fois, un séjour écourté car il a contracté l'hépatite A.

«Nous cherchons davantage d'informations sur cet individu avec nos partenaires militaires français et le gouvernement afghan, mais pour l'heure, nous n'avons aucune information sur son éventuelle détention par l'Isaf (la Force internationale de l'Otan) ou l'armée américaine», qui en compose plus des deux tiers, a déclaré à l'AFP Jimmie Cummings, porte-parole de l'Isaf.

Les autorités et le renseignement afghans ont également assuré n'avoir pas d'information sur la présence de Merah. Au Pakistan, plusieurs hauts responsables des forces de sécurité et des services de renseignements, l'ISI (Inter-Services Intelligence), ont affirmé aussi à l'AFP n'avoir aucune trace de son passage dans leur pays. Les informations fournies par le ministère de l'Intérieur français sont-elles réellement fiables ? Les précisions des services afghans, pakistanais et américains ont de quoi jeter le discrédit sur ces informations et remettent carrément en doute la crédibilité des autorités françaises...

Source : ccnews

 

         Quelque chose s'est mal passé :  Mohammed Merah est mort au cours de l'intervention du RAID, alors que la mission des policiers était de l'arrêter pour le remettre à la Justice. Deux policiers du RAID ont d'ailleurs été blessés au cours de la vive fusillade qui a duré plusieurs minutes.

D'un point de vue purement technique, cette opération — qui a duré 32 heures — s'apparente à un échec. Un peu comme lors de l'affaire de la prise d'otage à la maternelle de Neuilly (1993) lorsque « Human Bomb » avait été tué lors de l'action du RAID. On sait que c'est à ce moment là que des liens étroits se sont noués entre Nicolas Sarkozy et les policiers du RAID.

Des spécialistes du contre-terrorisme s'interrogent, alors qu'il s'agissait, selon eux, d'une opération assez simple, qui s'apparente à la maîtrise d'un forcené, certes très armé et déterminé. Merah était seul et n'avait aucun otage. Nous n'étions donc pas dans le contexte d'une prise d'otage massive par un groupe de terroriste dans un lieu complexe (bateau, théâtre, hotel...).

L'erreur la plus souvent pointée porte sur la manière de pénétrer dans l'appartement, mercredi à 3 heures du matin. Les policiers ont utilisé un bélier pour défoncer la porte d'entrée, derrière laquelle Merah semble avoir placé un refrigateur. Cela donne le temps à Merah d'ouvrir le feu et de repousser le premier assaut. « Dans un cas comme ça, on ne frappe pas à la porte, même avec un bélier » assure un spécialiste. Car il existe d'autres moyens d' « effraction » : en clair des explosifs. La technique (qui permet de faire sauter des murs de béton même armé) consiste à déposer, de manière dynamique, des charges soigneusement dosées au bon endroit, jusque avant l'assaut. C'est une technique complexe... que le RAID ne maitrise peu ou mal  — ou en tout cas n'emploie pas. Sans doute est-elle jugée trop militaire, bonne pour les gendarmes ou les commandos.

Lorsque le RAID donne l'assaut, il lui manque un élément essentiel : le renseignement fiable. Les policiers ignorent où est exactement Merah dans cet appartement d'une trentaine de m2, et même s'il est encore vivant.

Autre interrogation, la durée de la fusillade - près de cinq minutes. 300 munitions ont été tirés par la police. Or, le succès d'un assaut se mesure à sa rapidité, moins d'une minute en principe. Ce matin, quelque chose a donc mal tourné. Même si Merah, retranché dans sa salle de bains, portait peut-être des bouchons anti-bruit (BAB) et un casque, les grenades incapacitantes ou des gaz peuvent être employés.  Un autre s'interroge sur le fait que l'homme ait pu sortir de sa salle de bains — et en réalité, c'est lui qui a assailli les policiers —  puis passer par la fenêtre au cours de l'assaut. En posture offensive, le RAID s'est retrouvé en posture défensive : en clair, il a perdu l'initiative et se retrouve en difficultés.

Dans une situation tactique sans comparaison au niveau de sa complexité  (l'Airbus de Marignane en 1994), la fusillade avait duré quinze minutes : il y avait quatre terroristes, des dizaines de passagers otages dans la cabine d'un avion.

Enfin, la question se pose du choix du lieu pour l'interpellation du suspect. « On lui a laissé le choix du terrain, c'est-à-dire son appartement. Or, on savait qu'il allait en resortir et il était possible de l'appréhender à ce moment là », même si cela présentait d'autres risques, estiment des praticiens de ce genre d'activités.

Bref, l'heure est déjà aux critiques dans le tout petit monde du contre-terrorisme.

 

Jean-Dominique Merchet

Source: marianne

DRAME DE TOULOUSE 

 

ON NOUS MENT SUR MOHAMED MERAH ! 

 

Regardez bien ses deux profils : 

 

Ci-dessus, vous avez les deux profils du visage de Mohamed Merah. Où est donc le fameux tatouage du tueur ? Tatouage dont on nous a tant parlé à la télé, il y a seulement quelques jours ? 

 

ON NOUS MENT !

 

Le meurtre de Mohamed Merah à Toulouse expliqué par Jean-Michel Vernochet :

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article3972

 

Ont-ils assassiné Mohamed Merah pour l’empêcher de parler ?

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article3965

 

Et si Mohamed Merah n’avait jamais échappé au contrôle de l’État ? !

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article3967

 

« Il a été tué "d’une balle dans la tête" par le Raid dans le cadre de la "légitime défense", indique le procureur. » Trouvez-vous cela crédible ?

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article3971

 

Al-Qaïda est une branche secrète de la CIA :

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article1419

 

Libye - Sarkozy et l’OTAN ont livré Tripoli à al-Qaïda :

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article3139

 

À QUI PROFITE LE CRIME DE TOULOUSE ?

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article3959

 

À Nicolas Sarkozy, qui pourra en profiter pour jouer au superman antiterroriste sauveur de la France ; et qui, du coup, pourrait bien gagner des élections présidentielles qui, sinon, étaient pour lui perdues d'avance !

 

En plus, il en profite pour justifier une terrible censure d'internet et pour interdire la libre circulation sur la planète : c'est un vrai dictateur, avec tout ce qui va avec !

 

En supplément, vous pouvez regarder cet extrait de la stratégie du choc de Naomi Klein :

 

http://mai68.org/spip/spip.php?article1938

 

Source : Afriqueredaction 

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Coup d’état au Mali : Condamnation tous azimuts. U.A, U.S, UE, Banque Mondiale. On espère que ce n’est pas de la parlotte.

23 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Coup d’état au Mali : Condamnation tous azimuts. U.A, U.S, UE,  Banque Mondiale. On espère que ce n’est pas de la parlotte.

US declaration-usa-sur-le-Mali.jpg

La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Le 22 mars 2012

Déclaration du secrétaire de presse sur le Mali
Les États-Unis condamnent avec force les violences à l’initiative d’éléments des forces armées maliennes.
 

Nous appelons au retour immédiat à l’ordre constitutionnel au Mali, y compris à l’autorité pleine et entière du pouvoir civil sur les forces armées et au respect des institutions et des traditions démocratiques du pays. Les États-Unis sont solidaires des Maliens et du gouvernement légitimement élu du président Amadou Toumani Touré. Nous saluons les déclarations fermes faites par l’Union africaine et la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest ayant condamné cette prise du pouvoir inconstitutionnelle.
Source : iipdigital.usembassy.gov


 

 O.N.UbANKI mOON

 

Demande le retour immédiat du gouvernement légitime.
NEW YORK (Nations unies) - Les pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont appelé jeudi au rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel et du gouvernement démocratiquement élu au Mali.

Dans une déclaration lue par l'ambassadeur britannique à l'ONU Mark Lyall Grant, dont le pays préside le Conseil en mars, les 15 pays membres condamnent fermement le putsch au Mali.

Ils demandent aux militaires mutins de garantir la sécurité du président Amadou Toumani Touré et de regagner leurs garnisons.

Ils réclament également la libération de tous les responsables maliens détenus et invitent instamment toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue, à éviter la violence et à rester calmes.

Ils estiment que le processus électoral doit être préservé selon le calendrier prévu, c'est-à-dire les élections présidentielles et législatives et un référendum constitutionnel.

Ils saluent les efforts de l'Union africaine pour régler cette crise et promettent de continuer à suivre de près la situation au Mali.

Cette déclaration fait suite à un rapport fait au Conseil par le secrétaire général adjoint aux affaires politiques Lynn Pascoe. Celui-ci a souligné ensuite devant les journalistes la grande inquiétude des membres du Conseil devant ce coup d'Etat.

Il a expliqué que le représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest Said Jinnit se trouvait à Bamako au moment du putsch pour une réunion de l'Union africaine. M. Jinnit travaille actuellement avec la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union africaine pour essayer de régler la crise, a précisé M. Pascoe.

Evoquant la rébellion dans le nord du Mali, motif évoqué par les mutins pour leur putsch, M. Pascoe a expliqué que 1.500 à 2.000 touaregs engagés à un haut niveau dans l'armée libyenne sont rentrés après la chute de Kadhafi et ont rejoint les rangs de la rébellion avec des armes. Cela a donné un nouvel élan à cette rébellion et l'armée malienne a perdu du terrain dans le nord.

Il ne semble pas y avoir de danger pour le moment pour les étrangers résidant au Mali, a encore estimé M. Pascoe.


U.AJean Ping

Condamnent le coup d'état au Mali par la voix de son président par intérim Jean Ping. 

L'UA et l'UE condamnent le coup d'état au Mali / La Banque Mondiale et la BAD suspendent leur aide

 

Addis Abba - Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a condamné fermement jeudi dans un communiqué le coup d'Etat militaire au Mali et a demandé aux mutins de mettre un terme à leur action.

Le président de la Commission condamne fermement cet acte de rébellion qui porte gravement atteinte à la légalité constitutionnelle et constitue un sérieux recul pour le Mali et pour les processus démocratiques en cours sur le continent, selon un communiqué de l'Union africaine.

M. Ping rappelle la politique de zéro tolérance de l'Afrique pour tout changement anticonstitutionnel et son rejet total de toute prise de pouvoir par la force.

A cet égard, il demande instamment aux éléments mutins de mettre un terme immédiat à leur action et de se soumettre à la légalité constitutionnelle. Il exhorte l'institution militaire à demeurer résolument au service des autorités civiles démocratiquement élues, poursuit le texte. Des militaires ont annoncé jeudi avoir renversé le pouvoir au Mali après plusieurs heures d'affrontements, l'accusant d'incompétence dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes dans le nord du pays.

Le Mali est confronté depuis mi-janvier à des attaques du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et d'autres rebelles touareg - dont des hommes lourdement armés ayant combattu en Libye pour le régime de Mouammar Kadhafi - qui ont pris plusieurs villes du nord du pays. Le gouvernement malien a accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA.

Selon un militaire loyaliste et un membre de son entourage, le président malien Amadou Toumani Touré est en sécurité entouré de sa garde présidentielle dans un camp militaire de Bamako. La situation restait floue à Bamako, où des tirs sporadiques étaient entendus.


U.E Barroso.jpg
 Condamne le coup d'Etat et veut le retour de l'ordre constitutionnel.

Bruxelles - L'Union européenne a condamné jeudi le coup d'Etat militaire au Mali et réclamé le rétablissement de l'ordre constitutionnel et la tenue d'élections le plus vite possible. Je condamne ce qui semble être un coup d'Etat à Bamako et la suspension des institutions de la République malienne, a affirmé la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, dans un communiqué.

J'appelle au rétablissement de l'ordre constitutionnel et à la tenue d'élections le plus rapidement possible, a-t-elle souligné. La Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères a également réaffirmé l'attachement de l'Union européenne aux principes démocratiques, à l'Etat de droit, et à la subordination des forces armées au pouvoir civil.

Dans cette période cruciale pour le Mali, marquée par une rébellion dans les régions du Nord, j'appelle toutes les parties prenantes à faire preuve de responsabilité et de retenue, afin d'assurer le respect des vies humaines, des libertés fondamentales et de l'intégrité du Mali, a-t-elle souligné. Des militaires ont annoncé jeudi avoir renversé le régime au pouvoir au Mali après plusieurs heures d'affrontements, l'accusant d'incompétence dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes dans le nord du pays.

Jeudi matin, des militaires en uniforme sont apparus à la télévision nationale qu'ils occupaient depuis mercredi et ont dit avoir mis fin au régime incompétent du président Amadou Toumani Touré, avoir dissous toutes les institutions, suspendu la Constitution et décrété un couvre-feu. Le Mali est confronté depuis mi-janvier à des attaques du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et d'autres rebelles touareg, dont des hommes lourdement armés qui avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi, qui ont pris plusieurs villes du nord du pays.

Le gouvernement malien a accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA.


B.M(Banque mondiale)

 
 La Banque mondiale suspend son aide au développement
Washington - La Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont annoncé jeudi qu'elles suspendaient leur aide au Mali après le coup d'Etat qui a eu lieu dans ce pays contre le président Amadou Toumani Touré.

Nos opérations de développement sont suspendues à l'exception de l'assistance d'urgence, écrivent les deux institutions multilatérales dans un communiqué commun condamnant le putsch.


Source : Cridem

 


France :Alain-Juppe-copie-1

Déclaration de la France par l’intermédiaire de Mr Alain Juppé Ministre des Affaires extérieures.

Nous exigeons une organisation rapide des élections présidentielles.

 


Commentaire sur les différentes déclarations: On espère que ce n’est pas de la parlotte.

Ce qui très étonnant sur l’ensemble des déclarations, c’est l’appel de Monsieur Alain Juppé qui demande l’organisation des élections au plus vite.

La question que nous sommes en droit de lui poser  est la suivante :

 par qui ?

En principe ce qu’il devrait exiger c’est le rétablissement du pouvoir légal et l’organisation des élections par la suite. Or en demandant aux putschistes qui ont d’ailleurs déjà suspendu la constitution.

Sa déclaration est très ambigüe.

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Les vraie raisons du coup d’état au Mali alors que les élections etaient prévues en 2012 ?

22 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les vraie raisons du coup d’état au Mali alors que les élections etaient prévues en 2012 ?

 

 

        

 

 Hier, jai reçu un coup de fils d’un ami diplomate francais avocat de son état. Nous avions echangé sur deux points essentiels. Sur la question de la déportation et sur le coup d’état qui avait cours au Mali. Il venait en fait de me donner l’info à 13h GMT. En ce moment, on ne parlait pas de coup d’état au Mali sur aucune chaine, avant que les chaines relayent l’info à partir de 15h.

Ce sont les questions précises que je lui ai posée au cours de notre echange, qui m’ont permis de percevoir un pan du probleme !

Il ya trois raison que j’ai pu noter :

1-      Le refus du président ATT de l’installation d’une base militaire francaise au Mali ;

2-      Le refus du président ATT de signer la convention de rapatriement des maliens au Mali moyennant des subventions ;

3-      Le soutien du président ATT aux présidents Gbagbo et Kadhafi, la France n’avait pas déjà supporté son «manque de solidarité à ses actions» dans la déstabilisation de ces deux régimes sus-cites.

 

Alors pourquoi, un coup d’état alors que les élections etaient prévues en Avril prochain ? simplement, parce que ces élections n’arrangent pas la France, qui a besoin de stabiliser la Libye à partir du Mali. Or un Mali stable et libre de toutes manœuvres ne céderait pas aussi facilement aux exigences de la France, à savoir la mise sur pieds de leur base militaire ; qui est plus qu’une urgence pour elle. C’est pourquoi la revendication des putshiste a été les moyens militaires necessaires pour combattre AQMI ! Ainsi, donc la parade est toute trouvée pour l’installation de l’armée francaise, Alors, moi je dit  SEE and Wait !!!!!

            Et si le président Gbagbo avait raison : Si je tombe, vous tombez !

Tout mon soutien au peuple Malien.


 

 

Par F. Eyima

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The real reasons for the coup in Mali while the elections were scheduled for April 2012?

22 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

The real reasons for the coup in Mali while the elections were scheduled for April 2012?

 

                                     


 

 

        


 


        Yesterday, I have received a phone call from a friend, a French diplomat, and lawyer friend . We discussed on two essential points. On the issue of deportation and the coup that was underway in Mali. He was actually giving me the news at 1pm GMT times. Right now, there was no information about the coup in Mali on any TV channel, this was before any television relaying the news from 3pm.
I asked very specific questions during our conversation, which enabled me to understand what was going on in Mali. What was undercover the military coup!


There are three reasons that I noted:


1 - The president's refusal  of  the settlement of a French military base in Mali;
2 - The president refusal  to sign the repatriation agreement of Malians  living in France against in subsidies;
3 - Support of President Gbagbo and Gaddafi, France had not supported his "lack of solidarity in the destabilization of these two systems government  cited above.

So why, a coup while the elections were scheduled for next April? Simply because these elections do not suit France, who needs to stabilize Libya from Mali.

Because with elected Malian government and free Mali, it will not be easy to maneuvers  and settele a French military base urgently needed. 

.The reasons why the first claim of putschist was the military means necessary to combat AQIM! Thus, so the parade is found for any settelement of the French army, then, I said Wait and SEE!!
And if President Gbagbo was right: If I fall, you fall!
My full support to the people of Mali.
 

Par F. Eyima

 

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Coup d'état au Mali : L’Afrique replonge dans le cauchemar des coups d’états. A DIEU LA CONQUETE DU POUVOIR DANS LES URNES

22 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Coup d'état au Mali : L’Afrique replonge dans le cauchemar des coups d’états. A DIEU LA CONQUETE DU POUVOIR DANS LES URNES.

         


http://www.youtube.com/watch?v=ct2JxnKJ8P8

 

   Tout a commencé hier mercredi 21 mars, lorsque, les militaires maliens conduits par le capitaine Sanogo ont pris position autour de la télévision nationale et les différents points névralgiques de la capitale Bamako. Le président ATT (Ahmadou Toumani Toure) pris de court a pris la fuite lorsque les militaires sont rentrés en contact  armé avec sa garde présidentielle.

La leçon que nous pouvons déjà dégager de ce coup d’état est la suivante.

Depuis le coup d’état contre Laurent Gbagbo procéder par la France en 2011. Beaucoup d’Africains inconscients,  à commencer par plusieurs présidents croyaient qu’il ne agissait qu’une question de dispute électorale, ou pour leurs petits calculs personnels pour s’éterniser au pouvoir. Il fallait soutenir les forces d’occupation.

Or depuis l’attaque de la Libye avec les moyens que nous connaissons, il est évident qu’aujourd’hui, c’est un projet machiavélique que les occidentaux sont entrain de dérouler devant nous.

L’Afrique retourne aux années 1960 et 1970, lorsque les coups d’état étaient légions et une habitude pour conquérir le pouvoir. A DIEU LA DEMOCRATIE

Dimanche prochain, le Sénégal vote au deuxième tour, suivant la configuration des forces en présence, il est carrément impossible que le dictateur Wade gagne les élections.

Ce dernier tentera désespérément de passer en force pour rentrer en négociation avec le nouveau pouvoir. Ce qui automatiquement risquera d’affaiblir le nouveau pouvoir sur le plan international,  dans la mesure où il devra solliciter la non reconnaissance du régime Wade par l’occident, notamment la France qui exigeront des gages.

Pour l’instant l’Afrique n’est pas sur le chemin de sortie de l’Auberge. Les Africains doivent se réveiller, sinon nous risquons de revivre l’esclavage que nos ancêtres ont vécu, combattus les siècles derniers.

A BON ENTENDEUR SALUT.

MBOMBOG NTOHOL

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Côte d’ivoire : Quand la violence cache des problèmes sociaux chez celui qui la pratique. Par Rosalie Kouamé.

22 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Côte d’ivoire : Quand la violence cache des problèmes sociaux chez celui qui la pratique. Par Rosalie Kouamé.

 

Kouassi                                                   Présidente Fondatrice - Fondation Roska

 

Je reçois de plus en plus de emails ou de coups de fil me demandant pourquoi j’écris de moins en moins d’articles.

Je voudrais commencer par dire merci aux uns et aux autres, qui accordent de la considération à mes écris et qui en réclament. En effet, je voudrais dire que je ne suis pas une journaliste et que je ne vis pas de mes écris.

Pour une éthique professionnelle ou pour des raisons qui sont propres à certains, le journaliste est obligé de produire des articles. Ce qui n’est pas mon cas.

Je ne suis qu’une citoyenne qui se voit dans la position de dire haut ce que beaucoup disent bas, afin d’être la voix des sans voix. Mes écrits aussi me semblent montrer la voie aux sans voie… En effets, pour moi, écrire est la résultante d’une inspiration que je crois divine et exempte de toute corruption ou de toute manipulation à des fins politiques, tribale ou alimentaire. Cette inspiration prend la forme d’un message à porter à plus de personnes que possible et c’est ainsi que je prends l’engagement de le publier sur la toile, meilleur moyen pour atteindre le monde sans même se déplacer de chez soi. Le faisant je suis consciente que :

·        L’humanité déteste la vérité et donc plus ce que nous disons est vrai, plus nous nous faisons des ennemis.

·        La démocratie n’est pas la théocratie et donc vouloir inculquer des valeurs divines dans un contexte de débat supposé démocratique, c’est irriter certains acteurs dudit contexte.

·        Les uns et les autres sont dans le culte de la personnalité et non dans le culte du développement de la Côte d’Ivoire, notre pays qui est le plus grand perdant dans tous les conflits que nous avons connus jusque là.

·        Toute autre approche du débat qui met l’intérêt du peuple et de la nation ivoirienne en priorité et non le culte et la louange de l’individu est mal perçu.

·        Les mentalités chez nous sont à un niveau où il y a un peu trop de quiproquos dans les échanges et cela se voit dans les commentaires aux articles que nous écrivons.

Un ami à moi qui a lu un commentaire à uns de mes articles m’a appelée tout indigné du fait que le commentaire n’était qu’injure à mon endroit. Ce qui est une atteinte à mon intégrité morale et donc passible de poursuite judiciaire contre l’auteur dudit commentaire. 

En réponse à la réaction de l’ami, je lui ai demandé de se calmer et qu’il essaie de s’imaginer un peu l’individu qui, assis derrière un clavier, choisit d’insulter après avoir lu un article qui révèle les faiblesses du régime en place, d’un parti politique ou d’un leader quelconque. D’abord cela montre l’état mental de l’individu qui est à plaindre… Un état mental qui est prêt à se dresser comme un fauve contre toute critique à l’endroit d’un leader politique, d’un parti ou d’un régime. Un tel individu ne mérite pas autre chose que de la pitié!

Ensuite cela est aussi la preuve que ce dernier n’est pas capable d’apporter des arguments intellectuels, politiques ou socio-éducatifs pour battre en brèche ce dont il n’est pas d’accord. Alors, il n’a que des injures pour exprimer son désaccord à défaut d’être à côté pour l’exprimer avec des coups de poing, de canon, de machette et autres éléments de violence dont souffre la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui.

Un tel individu qui n’est autre qu’un « esclave du démon de l’ignorance, de l’injure et de la violence» souffre déjà dans son âme et n’a plus besoin de poursuite judiciaire. 

 Si l’on extrapole un peu, il peut s’avérer que la colère qui pousse l’individu à des injures pour commenter un article a pour sources l’incapacité de celui-ci à se loger, à se trouver du travail, à se déplacer voire à manger. Au cas où celui-ci est hors du pays, l’incapacité d’être en règle vis-à-vis de l’administration dans le pays d’accueil peut être la source de l’angoisse, base de la colère et de la violence verbale qui se traduit par des prises de position tendancieuses… 

Quand on voit l’esprit qui anime certains commentaires, on se rend compte que les termes comme «sauvage, indigène» utilisés par le colon hier pour qualifier nos peuples, ne sont pas vains et restent d’actualité, malheureusement. Et cela illustre bien l’état mental de certains de nos concitoyens encore aujourd’hui. C’est curieux, mais cela aide tout de même à réfléchir sur des questions relatives à certaines faiblesses de notre société.

Il faut pouvoir voir au-delà des injures dans un commentaire ou débat…  La mentalité!!!   

Cet état d’esprit me rappelle une situation que je voudrais bien partager ici.

J’ai grandi dans un quartier où nous avons eu la chance de côtoyer les gens d’horizon divers. Mais nous jouions un peu plus avec les petites filles dioula et nordistes de notre âge qui nous apprenaient les danses du nord. Ou alors ce qu’elles nous ont fait croire étant danses de chez elles. Une de ces danses était «Djaka maridjaka, djaka kokorinanan». Je ne sais pas ce que cela veut dire, mais c’était l’une des danses. Le point que je veux faire ressortir ici est que pour un petit malentendu, nous qui n’étions pas du nord dans ce groupe d’amusement étions rouées d’injures, le plus souvent en langue malinké. Il y a ce que nous arrivions à comprendre et ce que nous ne pouvions pas comprendre. L’une de ces injures qui m’a beaucoup marquée, beaucoup frustrée était le fait de nous faire savoir nous les petites baoulé et autres sudistes du groupe à tout moment que nous n’étions pas excisées. Les autres étaient tellement fières d’être excisées au point où elles se moquaient de nous autres à tout moment de ne pas être excisées. Elles traitaient certains éléments de nos parties génitales de longs, de gros, de tous les noms en les comparant aux siens quasiment inexistants parce que coupés ou enlevés pendant l’excision… Excusez-moi si cela semble grossier dans votre entendement.

Il faut l’avouer, cela m’a beaucoup frustrée en tant qu’adolescente de ne pas être comme elles, de ne pas avoir la chance d’être excisée et d’en être fière… C’était une très grande «injure» en son temps que je ne souhaitais pas entendre. Une «injure» dont j’avais honte, qui me faisait le plus mal et dont j’en souffrais. Et puis le temps est passé, on est allé à l’école, on a grandi…

Plus tard dans la vie quand j’ai appris que ce n’est pas moi qui doit être complexée parce que n’étant pas excisée, mais plutôt que je dois plaindre celles qui par ignorance ont été fières de leur ignorance (cette culture inqualifiable d’enlever à la femme ce qui ne devrait pas être touché en réalité), j’ai compris alors qu’il ne faut pas se limité aux injures qui en réalité cachent des problèmes sociaux plus criards dont souffre celui qui n’a que des injures pour s’exprimer…

Je partage aujourd’hui la peine de ces filles (femmes) qui comme moi, ont compris ce qu’il y a à comprendre et j’envoie toute ma compassion sincère à leur endroit.

J’ai compris que lorsque quelqu’un vous insulte, c’est bien dans ces injures que vous pouvez détecter ce dont la personne souffre et si jamais vous devriez lui apporter de l’aide, sachez lire dans les injures de celui-ci… En clair, les injures ne sont pas forcement des injures contre vous, mais plutôt contre celui-là même qui les prononce…

Je voudrais rassurer ici les uns et les autres, qu’on ne marque pas une pause en écrivant parce qu’on a été frustré par un quelconque commentaire injurieux. De même, on n’écrit pas parce qu’on est obligé d’écrire afin d’avoir de quoi à manger. Pour ma part, on écrit lorsqu’on a une inspiration qui prend la forme d’un message à partager afin de contribuer à aider notre société dans le bon sens. Avec une observation objective, on se rend compte que ces messages sont pris en compte par tous, y compris ceux mêmes qui les rejettent avant de les lire. C’est le plus important. On peut aussi avoir l’inspiration fertile, mais ne pas avoir le temps pour l’exprimer, l’articuler et la partager.  Néanmoins, on demeure ensemble chaque fois que cela est possible.

On est ensemble ou alors, apprenons à être ensemble!

Dieu bénisse, délivre et restore la Côte d’Ivoire!

Soyez abondamment béni!

 

roska_net@hotmail.com roska_net@yahoo.com  

Blog: http://roskanews.africaview.net 

 

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Une réflexion de Jean –Paul Pougala sur les prisons en Afrique. Et si l'Afrique vidait ses prisons ?

22 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Une réflexion de Jean –Paul Pougala sur les prisons en Afrique.  Et si l'Afrique vidait ses prisons ?

 

prison-de-New-bell-a-Douala.jpg Prison centrale de Douala (New bell) Cameroun.

 


        L'évolution d'une civilisation se constate par la capacité de cette dernière de prendre à cœur les conditions de ses citoyens les plus faibles.


Et la prison concentre le plus souvent les fils des pauvres. La sécurité est une affaire de tout le monde et la prison n'est certes pas un hôtel. Mais c'est en donnant l'espoir aux jeunes qui sont dans les prisons que nous évitons la récidive à leur sortie. Et c'est cet exercice qui nous permettra de comprendre pour anticiper et éviter, les mécanismes qui poussent nos jeunes vers la déviance.
Il est de notre devoir de nous activer pour faire en sorte que nos jeunes qui se sont trompés et se trouvent en prison, soient mis sur le droit chemin dès leur sortie.
C'est pour appuyer cette idée que dans les limites de mes capacités financières, chacun des 4 tomes du livre "Géostratégie Africaine" sera distribué gratuitement dans les prisons en Afrique francophone pour la version française et anglophone pour la version anglaise. Je reste convaincu que le désespoir et le désarroi qui incite certains de nos jeunes à commettre des crimes ne sont pas une fatalité et ne sont pas irréversibles.

Plus nos jeunes comprendront les vrais enjeux de l'Afrique des prochaines années et toutes les opportunités que cela engendrera pour eux et moins ils accepteront de perdre leur précieux temps dans les geôles. Aller à l'encontre de ceux qui sont déjà en prison, pour préparer leur réinsertion dans la société, c'est éviter qu'ils y retournent, pour apporter leur contribution à l'édifice que nous sommes en train de bâtir.

La sécurité ne s'obtient pas par décret, mais par des actions méticuleuses et réfléchies pour arriver au résultat positif, non pas d'avoir mis en prison le maximum de personnes, mais d'avoir réussi l'exploit d'avoir les prisons vides.

Alors qu'en Occident on punit les pauvres, on les stigmatise, on les diabolise et l'état  multiplie de 500% comme aux USA en 30 ans, le nombre de places dans les prisons pour les accueillir, et que dans toute l'Europe se pose le problème du nombreux trop abondant des prisonniers et un manque criant de place dans les prisons, l'Afrique peut leur donner une bonne leçon de civilisation en misant plutôt sur l'exploit d'avoir les prisons vides. Et nous pouvons y arriver.



Jean-Paul Pougala

PS : Merci de me permettre de compléter ma banque de données des prisons africaines en me communiquant les noms et les adresses des prisons que vous connaissez avec si possible, le nom du directeur ou de la directrice, pour un envoi nominatif des différentes publications. Ecrivez et envoyez-moi ces adresse à :
pougala@gmail.com

 

 

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Etats-Unis : La première démocratie du monde est-elle devenue la première dictature du monde ?

22 Mars 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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Le droit de manifester remis en cause aux USA.

 

        


 

 

http://www.youtube.com/watch?v=qEzaVS11bw8&feature=share

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