Cameroun : Vincent-Sosthène
Fouda : Le chemin que j'ai choisi n'est pas facile mais c'est le meilleur et j'accepte les difficultés.
TACTIQUE 2 DES MBIYA: RETOURNER LA FAMILLE DE
VINCENT-SOSTHENE FOUDA CONTRE LUI - LISONS SEULEMENT: Le politologue se fraie une voie humanitaire
Le dernier rebondissement dans l'affaire du bébé volé remonte à hier, lundi 13 février 2012, avec les deux entretiens à huis clos entre Vincent Sosthène Fouda et M.
Belinga, procureur de la République près le tribunal de première instance d'Ekounou. Ceci, suite à son interpellation le 9 février dernier pour trouble à l'ordre public et atteinte à la sécurité
de l'Etat. Et à la suite du dernier huis clos, il a été décidé qu'il comparait libre dès ce matin. À la suite du rejet de sa candidature pour la présidentielle d'octobre 2011, celui qui occupe
désormais le devant de la scène dans cette affaire, déclarait que «Le chemin que j'ai choisi n'est pas facile mais c'est le meilleur et j'accepte les difficultés».
En s'exprimant ainsi, Sosthène Fouda devait avoir lu dans une boule de cristal et connaissait qu'il sera confronté à d'autres difficultés comme celles qu'il affronte
actuellement. En effet, depuis le mois de janvier 2012, il s'est impliqué dans cette affaire, à la grande incompréhension des membres de sa famille. «Je ne sais pas d'où il sort avec cette
famille là. Le voilà ici depuis le matin. Il souffre seul pendant que la fille et sa mère sont chez elle», a martelé un de ses proches, présent hier au tribunal. Ce professeur de sociologie à
l'université Uqam au Quebec est le premier homme politique camerounais qui s'est intéressé à la cause de Vanessa Tchatchou. Se sert-il d'elle pour exister politiquement? Il affirme se dévouer à
cette cause «pour des raisons purement humanistes parce que la fondation de l'humanité c'est d'abord la douleur de l'enfantement. Et ça ne peut pas laisser l'homme de culture que je suis
indifférent. J'aimerais que dans cette affaire, qu'on écarte toute analyse politique. C'est plutôt l'humain qui doit être touché», a-t-il précisé.
Voilà certainement pourquoi il prend le soin d'appeler les journalistes de son carnet d'adresse, à la moindre évolution dans cette affaire. Malgré cet engagement pour une
juste cause, les membres de sa famille ne manquent pas de s'inquiéter pour lui. «Le Cameroun est un pays compliqué. Si on le perd maintenant, est-ce que cette famille là va nous le remettre?»,
s'est interrogé un de ses proches, visiblement agacé. Rencontré hier au sortir du premier entretien qui a duré 45 minutes, ce socio politologue de 40 ans semblait n'être nullement affecté par
cette interpellation. Visage détendu, sourire en coin, costume sombre, Vincent Sosthène Fouda échangeait uniquement en toute convivialité avec son frère aîné, car interdit de s'approcher des
hommes de médias présents en ces lieux. Mais cela ne l'a pas empêché de passer un coup de fil à une journaliste par qui il a fait circuler le message d'«attendre». Ceci, après la brève
communication de son avocat, Me Claude Assira sur la procédure en cours.
Source: cameroon.net