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AFFAIRE MARTINEZ ZOGO : POINT DE PRESSE DES AVOCATS DE JEAN PIERRE AMOUGOU BELINGA TENUE LE 17 FEVRIER A YAOUNDE. Me Tchougand et son équipe démasque une enquête parallèle à celle initiée par le président de la république.

18 Février 2023 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

AFFAIRE MARTINEZ ZOGO : POINT DE PRESSE DES AVOCATS DE JEAN PIERRE AMOUGOU BELINGA  TENUE LE 17 FEVRIER A YAOUNDE. Me Tchougand et son équipe démasque une enquête parallèle à celle initiée par le président de la république.

AFFAIRE MARTINEZ ZOGO : POINT DE PRESSE DES AVOCATS DE JEAN PIERRE AMOUGOU BELINGA  TENUE LE 17 FEVRIER A YAOUNDE.

Me Tchougand et son équipe démasquent une enquête parallèle à celle initiée par le président de la république.

 

Il ne s’agit pas d’une conférence de presse, il s’agit d’un point de presse. Il n’y aura pas d’échanges entre vous et nous à ce stade de l’enquête.

Depuis le début de cette affaire la défense n’a jamais exprimé son point de vue de quelques manières que se soit. Nous avons observé avec beaucoup de déception une campagne internationale de presse savamment orchestrée tendant non pas à rechercher les véritables coupables de ce terrible assassinat, mais plus tôt à désigner notre client comme étant le commanditaire de ce crime.

Je vais essayer d’être extrêmement  synthétique et éviter des discours.

 

17 janvier 2023 : enlèvement, séquestration, torture, et assassinat du journaliste Martinez Zogo.

22 janvier 2023 : Découverte du corps de Martinez Zogo au lieu-dit Ebogo3 par SOA, et ouverture immédiate d’une enquête sous l’autorité du Procureur de la République près les tribunaux de première et grande instance de Mfou et de la Mefou Afamba suivit d’une autopsie du dit Procureur de la République.

02 février 2023 : Mise en place d’une commission d’enquête mixte Police-gendarmerie par le secrétaire général à la présidence de la république Mr Ngoh Ngoh Ferdinand sur haute instruction du Président de la république Paul Biya. Il convient de dire que la légalité de cet acte pose et posera des problèmes.

06 février 2023 : Irruption des dizaines de gendarmes et policiers au domicile de Mr jean pierre Amougou Belinga pour procéder à son arrestation à 5 heures du matin, sans convocation préalable. Il y a également perquisition sans mandat de perquisition.

En vertu des dispositions de l’Article 103 du code de procédure pénale, les perquisitions effectuées ce jour là à son domicile n’avaient rien donné.

Le même 6 février 2023 dans la nuit, Mr Jean Pierre Amougou Belinga a été entendu dans le fond. Il a répondu à toute les questions qui lui ont été posées, et à lui imputées, et de dénoncer toutes les questions qui lui faisait apparaître comme étant le supposé commanditaire de l’assassinat de MZ.

07 février 2023 : dans la journée du 7 février 2023 plusieurs perquisitions ont eu lieu en  lien à nouveau à son domicile de MVan lieu dit entrée Complexe BEAC chez sa deuxième épouse et sa troisième épouse au siège du  groupe l’Anecdote au quartier Warda et à la télévision VISION 4 à Nsam. Il es à noter que s’agissant de la perquisition chez sa deuxième épouse l’avocate générale, les gendarmes se sont introduit de forces, par effraction défonçant les portes à la hache et arrache-clous après 18 heures en l’absence de la composante policière de la commission mixte en embarquant manu militari tous les occupants des lieu qui ont été relâchés que 24 heures plus tard sous garants.

Dans la nuit du 7 février 2023, une première confrontation avec le Lieutenant-colonel Danwe Justin a lieu, au cours de laquelle, il a été demandé à Mr JPAB s’il maintenait sa première déclaration selon laquelle il connaissait bien le Lieutenant-colonel Danwe. IL A RÉPONDU PAR L’AFFIRMATIVE. En indiquant que ce dernier venait souvent le voir pour le dépannage et lui filait des informations sur les activités sécuritaires frontalières avec la Centrafrique et la Guinée Équatoriale.

Au Lieutenant-colonel Danwe, la commission a posé la question suivante : Dans votre précédente déposition, vous avez déclaré ne pas connaître  Mr JPAB. Maintenez-vous cette déposition ? CE DERNIER A FINALEMENT RECONNU QU’EFFECTIVEMENT IL CONNAISSAIT Mr JPAB a-t-il indiqué.

La commission lui a posé la question suivante qu’est ce qui justifie que précédemment vous aviez nié le connaître ?

Lieutenant-colonel Danwe répond : COMPTE TENU DE L’ENVIRONNEMENT, DANS UN PREMIER TEMPS, JE NE VOULAIS PAS ÊTRE MÊLÉ A CA.

Fin de citation

09 février 2023 : deuxième perquisition à l’immeuble siège à Warda. La particularité de cette seconde perquisition au siège du groupe l’Anecdote, est que elle s’est faite en présence du Commissaire du gouvernement, qui souhait vérifier le contenu des coffres-forts et des deux serveurs de surveillance intérieure et extérieure de l’immeuble.

En dépit de l’absence du mandat ce qui est contraire à la loi.

Vu la présence physique du Commissaire du gouvernement, les conseils ont acceptés que la perquisition se déroula sous la condition que la Police scientifique et technique soit présente pour procéder au scellé dans les règles de l’art et constatation des  objets saisis dans le cadre d’un procès contradictoire établi séance tenante.

Le Commissaire du gouvernement a fait appel donc à la police scientifique et technique et l’on a procédé à la perquisition.

On a été surpris de voir que la police scientifique et technique était équipée en outils et elle a procédé à la perquisition conformément à l’article 119 du code de procédure pénale.

Le même 9 février 2023, les collaborateurs de Mr JPAB ont été illégalement arrêtés par le groupe territorial de la gendarmerie après qu’ils aient été entendu dans le cadre de l’assassinat de Mr Martinez Zogo.

Ils ont été conduits en suite manu militari au service de la recherche judiciaire de la gendarmerie où ils ont été incarcérés sans titre de détention ni bon de garder-à-vue.

10 février 2023 : les auditions des collaborateurs de Mr JPAB illégalement arrêtés la veille, illégalement détenus ont débutés les auditions au service central de recherche judiciaire pour se poursuivre le samedi 11 février 2023 dans les mêmes conditions et qualité.

Le même jour (le 10 février 2023) a lieu la deuxième confrontation entre le Lieutenant-colonel Danwe Justin et Mr JPAB.

Lors de cette seconde confrontation caractérisée par son surréalisme digne d’un scenario de film américain, cette dernière a été caractérisée par des VOLTES-FACES du Lieutenant-colonel Danwe contrairement à ses premières déclarations. Il affirme avoir reçu ordre de Mr JPAB de faire taire le journaliste Martinez zogo pour ensuite dire que la mission consistait à lui donné une bonne correction pour enfin indiquer qu’après l’avoir enlevé, et torturé, son équipe l’a abandonné vivant.

Sur interpellation du Commissaire du gouvernement, Lieutenant-colonel Danwe indique que la mission était évaluée à 23 millions de FCFA (35.500euros), et qu’il avait reçu une avance de 2 millions FCFA (3000euros) par la suite il indique après la réussite de la mission et le compte rendu fait à son prétendu commanditaire, il n’a rien reçu jusqu’à ce jour.

Selon ses propres dires, il n’a jamais pensé réclamer le reliquat.

Lorsque l’on sait que selon ses propres déclarations ses équipes de surveillance, de filature et d’exécution étaient constituées de plus de 10 personnes. L’on peut s’interroger sur la pertinence de ses déclarations et sut la répartition de l’ensemble des intervenants, sauf pour dire que les hauts cadres de nos services ont pu mettre en péril leur carrière pour les sommes inférieures à 100.000FCFA (150euros).

En tout état de cause les différents scenarii proposés par le Lieutenant-colonel Danwe sont caractérisées par des rétractations, des aveux contradictoires et légers. Qui ne peuvent pas résister à une analyse sérieuse car il donne l’impression d’être à tout moment sous influence.

A contrario Mr JPAB est apparu serein, cohérent, et constant dans ses déclarations de bout en bout. IL A TOUJOURSAFFIRME QU’IL ÉTAIT INNOCENT DE TOUTES LES ACCUSATIONS PORTÉES A SON ENCONTRE. Ce qui est en réalité l’objectif poursuivi par les auteurs est la Cabale, la destruction de l’œuvre d’une vie et les atermoiements du Lieutenant-colonel Danwe justifie à eux seuls cet objectif.

Ensuite le Lieutenant-colonel Danwe a suggéré à l’enquête une nouvelle piste avec un nouveau scenario, selon lui il est fort possible qu’il eut deux équipes.

La première , la sienne qui aurait enlevé et molesté Martinez Zogo, lequel aurait été laissé vivant et qu’une seconde équipe dont il ignore la composition aurait assassiné le supplicié.

Il a conclu par un ton imagé par je cite : J’ai l’impression qu’il y a eu un coup dans le coup.

A ce stade de l’évolution de l’enquête, vu les multiples violations de la loi, des contradictions qui ne font que s’accentuer le doute, en l’absence de toute évidence, ce dossier ne comporte à ce jour que deux certitudes :

La première certitude est que Mr Martinez Zogo a bel et bien été torturé et assassiné.

La seconde certitude est que , il ya une vaste campagne médiatique nationale et internationale avec l’appui de Reporters Sans frontières (RSF), et nourrie par une main noire d’informations orientées qui a été mise en place, avant, pendant et après l’assassinat de Martinez Zogo pour accréditer un scenario criminel tendant à faire croire que les principaux commanditaires sont Mr JPAB et Mr le Ministre d’État de la justice garde des sceaux Laurent Esso.

Noter bien, il convient de faire remarquer que dans ses multiples contradictions, lors de la seconde confrontation le Lieutenant-colonel Danwe ne désigne plus le garde des sceaux comme l’un des éventuels commanditaires. Mais plus tôt le ministre des finances Louis-Paul Motaze qui devait lui payer le reliquat de sa forfaiture.

Mes dames, Messieurs, les journalistes, je voudrais en venir à la cause factuelle.

Votre présence ici. Lorsque une escouade d’une soixantaine de gendarmes envahit , c'est le mot ici où nous sommes actuellement. Nous étions en audition à la commission mixte mise en place par le chef de l’État, on nous indique que ce lieu avait été complètement encerclé en bas, envahit de gendarmes. Nous nous sommes précipités ici en salle. A la question de savoir que faites-vous ici ? Ils répondent, nous sommes venue porter les convocations.

Et nous avons rétorqués, si vous devez apporter des convocations à un citoyen camerounais, vous devez porter des armes de guerre ?

Ces convocations étaient adressées précédemment à 6 collaborateurs de Mr JPAB. Six collaborateurs choisis pour leur poste clef dans ses différentes structures.

Je vous cite quelques exemples :

La responsable de la banque qui est la seule au niveau de la banque pour sortir de l’argent, Inès qui est s directrice de communication, qui exprime le point de vue du groupe et un certain nombre de collaborateurs.

Il se trouve qu’ils étaient convoqués par la commission mixte d’enquête mise en place par le président de la république. On les y a accompagnés. Ils ont été reçu par la commission on les a remis leur carte d’identité et on les dit de partir. Mais lorsqu’ils ont pris les escaliers, il y a un groupe de gendarmes qui les attendit en bas.

On les a d’abord enfermé sans une salle qui  s’appelle , la salle des opérations pour les transférer par la suite vers une destination inconnue de nous.

Il a fallut qu’on fasse quelque démarches pour savoir leur lieu de détention qui était en fait le Camp Yeyap où se trouve les cellules du SED.

Ils ont été auditionnés. Moi je ne ne savais pas qu’on distrubait les t-shirt aux garder-à-vue. On les a fait porter des t-shirts jaune des prisonniers.

Ensuite ils ont été placés en cellule de détention. Ils y sont rester pendant 3 jours avant d’être re-auditionnés sur le fonctionnement du groupe et les malversations financières qui s’y dérouleraient, c’est comme cela qu’ils ont été entendu.

Évidemment que nous Avocats, qu’avons-nous fait ? On a introduit le 13 février une requête en HABEAS CORPUS  près du président de tribunal de grande instance du Mfoundi pour arrestation arbitraire, et détention illégale. Cette affaire aurait du être appelé le mardi. Mais il s’est trouvé que le texte oblige, le président du tribunal de grande instance a ratifié une injonction à se présenter devant lui avec les personnes détenues, et les titres d’arrestation et de détention. Cela a pris 2 à 3 jours. Cela a été fait.

Quand ils ont vu l’injonction du président et notre requête, nuitamment ils ont libéré un à un les six personnes.

Le 17 février 2023 à 7h30, on m’indique que le service central de recherche judiciaire du SED demande la comparution de Mlle Diane qui est la secrétaire particulière du Président du groupe l’Anecdote. Nous nous sommes posés la question de quoi s’agissait il ? Ils nous ont répondu, noh noh nous voulons avoir des précisions sur ses précédentes auditions. Alors cela devrait se passer devant la commission mixte Police gendarmerie. C’est plus tôt le contrôle cela va se passer uniquement devant la gendarmerie qui le demande.

Alors j’ai décidé de proposer à ma consœur Me Essono d’aller l’assister, Elle s’y est rendue. Lorsque ma consœur arrive là-bas en bon professionnel, elle vérifie les motifs de la convocation, alors qu’elle pensait y aller pour les malversations,, elle constate que sur le papier est marqué : Enquête assassinat Martinez Zogo et autres.

C’est alors qu’elle demande aux enquêteurs, dans quel cadre et procédure elles sont ?

Ils répondent noh noh, c’est dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo.

Elle leur demande si l’autorité judiciaire concerné est au courant ? Puisqu’ils ont déjà été déférés, renvoyés pour complément d’enquête. Est-ce que le commissaire du gouvernement est il au courant ? SILENCE RADIO et puis on a reçu le message de notre consœur, et nous nous sommes transportés rapidement.

Lorsque j’arrive là-bs je trouve une situation incroyable, je n’ai jamais vu mon client dans cet état, il ne comprenait pas qu’une jeune fille de 21 ans à peine, qu’on l’amène dans des choses qui dépassent son entendement elle-même.

Mais cette fille a été d’un stoïcisme  qui m’a étonné. Elle me dit que lorsqu’elle est arrivé, on l’a menacé avant l’arrivée de Me Essono, en lui disant que vous êtes jeune, si vous ne dites pas la vérité, vous allez pourrir en cellule comme tous les autres.

Alors que Me Essono arrive, qui voit-elle arriver à sa grande surprise : Le Lieutenant-colonel Danwe Justin.

Le Lieutenant-colonel Danwe Justin a eu une nouvelle inspiration. Il a rechangé le scenario. Il ne dit plus qu’il avait donné les images à Mr JPAB, il dit avoir transféré les images dans le téléphone de la petite Diane. La jeune fille tombe des nus.  Elle dit tant qu’on y est, voilà mon téléphone, si ce monsieur à  transféré à la date du 17 ou 18 janvier 2023 des images.. Après vérification on ne trouve absolument aucune trace des photos.

Alors je pars du S.E.D vers le commissaire du gouvernement. Je lui dit ce qui se passe est très grave. Il y aurait une enquête parallèle qui a été ouverte qu service central judiciaire du S.E.D. Est-ce que le cadre juridique de l’affaire a changé ? Est-ce que vous avez donné des instructions qu’une enquête parallèle soit ouverte ? J’AI VU UN MONSIEUR DÉCONTENANCÉ.

En fait je lui donnais l’information. Pour le reste je n’ai pas le droit de dire les choses qui se passe derrière. Mais voilà la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Le président de la république prescrit une enquête le 22 janvier 2023, et le 17 février on se retrouve avec une enquête parallèle, avec un nouveau scenario qui véritablement est celui de Reporters Sans frontières (RSF). Qui est loin du scenario de mes amis d’Equinoxe Tv.

Parce que je voulais ici démentir avec la dernière réserve le direct fait par le journaliste Guy Zogo d’Equinoxe Tv dans lequel il affirme que le Colonel Nsoé, colonel à la retraite aurait négocié la sécurité de sa famille et qu’en contrepartie il aurait fait des déclarations confirmant la déposition du Lieutenant-colonel Danwe Justin. C’EST FAUX, INADMISSIBLE ET INACCEPTABLE.

Je le dit avec autant de vigueur que ce sont mes amis, ils ont mon téléphone. Guy Zogo que je connais très bien aurait dû m’appeler pour me demander d’infirmer ou de confirmer sa thèse.

J’ai dit au Commissaire du gouvernement que je comprends son mutisme. Mais je puis accepter que mon client soit traîné dans la boue par des gens qui font DU JOURNALISME DE CANIVEAUX.

Qui au lieu de venir à la source de l’information cherche la bonne information, préfèrent inventer des scenarii.

Nous même Avocat, on a été violemment pris à partie, attaqués, alors que nous ne faisons que notre métier.

Mais nous avons décidé que nous allons nous battre et communiquer.

Et dire que ce détournement de la procédure est un acte de rébellion vis-à-vis de l’institution judiciaire. Le président de la république a mis en place une commission mixte d’enquête Police-gendarmerie. Mais nous constatons que c’est devenu une affaire de la gendarmerie. Des Non-membres de la commission mixte gèrent une enquête parallèle.

Sommes-nous encore au Cameroun ? C’est la question et nous attendons une réponse. Ceux qui s’amusent avec la vérité ne perdent rien pour attendre. Parce qu’aujourd’hui, demain, ou après-demain nous tirerons les conséquences des actes que les uns et les autres posent.

Si vous saviez ce que nous savons sur ce dossier ! 90% de ce qui est écrit, ou dit n’est pas la vérité.

Je vais terminé pour dire ceci : Est-ce que vous trouvez normal pour un crime qui est commis le 17 janvier 2023, et au 17 février 2023 on continu de parler de flagrance pou arrêter des gens avec des armes de guerre ?

Est-ce que vous trouvez normal  que rendu à ce jour le 17 février 2023 nous Avocat que nous ne sachions même pas où se trouve la scène de crime ?

Par Paul Iya

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