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Le blog de afrohistorama.over-blog.com

L’université de Harvard propriétaire des locaux de l’ambassade actuelle du Cameroun à Washington demande l’expulsion de force les services de l’ambassade.

9 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

embassy_cameroon.jpg

Ambassade du Cameroun àWashington (USA)

 


L’université de Harvard propriétaire des locaux de l’ambassade actuelle du Cameroun à Washington demande l’expulsion de force les services de l’ambassade.

 

 
Suite a selon une plainte déposée devant le  tribunal fédéral de Washington le mardi 7 février 2012, le gouvernement du Cameroun désormais occupe la propriété lui servant d’ambassade illégalement et devraient être expulsés par la police fédérale.
L'Université de Harvard, propriétaire des lieux, a demandé au juge fédéral d'ordonner le Service de la police fédérale (US Marchals) des États-Unis de retirer l'ambassade du pays africain, après près de deux ans d’occupation des lieux.
Le bail a pris fin il ya une semaine (31 janvier 2012), mais l'ambassade du Cameroun n'a pas encore quitter les lieux et "n'a fourni aucune indication  a ce sujet, selon les documents judiciaires. Le site Internet de l'ambassade indique toujours les lieux comme étant  l’adresse officielle.

 "Il s'agit d'un simple conflit bailleur et le locataire», selon le procès intenté auprès de la Cour du district américaine du district de Columbia par les avocats de Harvard. "La Cour a délivré une demande d’expulsion et de restitution des lieux.

Le Cameroun a une "mission permanente dont le siège" est ailleurs le long d'un tronçon surnommé "Embassy Row" à Washington. Mais en 2009, le gouvernement a décidé de rénover cet espace, en louant une autre propriété pour abriter ses services pendant les travaux de rénovation qui dure depuis 2 ans(¹). Ils ont finalement signé un bail pour ces locaux temporaires, avec la durée d’un bail qui a pris fin le 31 janvier 2012.
Il ya quelques mois, les responsables de Harvard  ont appris que les rénovations de l'ambassade seront plus long que prévues, et que l’Ambassade ne pourraient revenir à son adresse permanente d'ici la fin de Janvier 2012," selon le procès.
Plus d'un mois avant la fin du bail, l’université de Harvard a fait savoir a  l'ambassade qu'il «serait disposé à envisager une prolongation limitée dans le temps, trois mois» et a fait une proposition, mais Harvard "n'a reçu aucune communication de l'ambassade en ce qui concerne« l'offre , selon le procès.
"Parce que l'ambassade a illégalement occupée les lieux depuis la fin du bail, (Harvard) a droit à un jugement et à la repossession des locaux," selon le procès.
Alors que le personnel de l’ambassade pourrait avoir l'immunité diplomatique de l'action morale, l'Ambassade du Cameroun a renoncé à tout privilège dans le cadre de son bail, selon les avocats de Harvard University.
Un porte-parole américain a déclaré que le service de la police fédérale  suivra les ordres de la cour. Un fonctionnaire du Département d'Etat, quant à lui, a refusé de commenter, disant que le ministère avait besoin " d'examiner la situation."
Joint par téléphone mardi soir, un avocat représentant Harvard s’est refusé à tous  commentaires.
Un e-mail envoyé à l'ambassade du Cameroun pour commentaire est resté sans réponse, et les tentatives pour  joindre quelqu'un à l'ambassade par téléphone ont été infructueuses.
Environ 20 millions de personnes vivent dans ce pays d'Afrique centrale.

 

Traduction :Afrohistorama News

 

LIRE EN ANGLAIS :: http://www.foxnews.com/politics/2012/02/08/harvard-wants-us-marshals-to-evict-cameroon-from-embassy-in-washington/#ixzz1lszttkAy

 

 

Source : FOX NEWS

(¹) La CONAC devrait intervenir pour savoir pourquoi les travaux durent aussi longtemps.

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Tous à la BASTILLE le 11 février : Grande Marche de solidarité avec les peuples africains. Pour soutenir Enoh Meyomesse et Vanessa Tchatchou.

9 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Tous à la BASTILLE le 11 février : Grande Marche de solidarité avec les peuples africains. Pour soutenir Enoh Meyomesse et Vanessa Tchatchou.
   Cri Panafricain-copie-1Organisée par le CRI Panafricain  

Enoh1 

Le Nouveau prisonnier politique de Yaoundé. LIRE LA SUITE  

 


 Vanessa

                  Je veux mon bébé. LIRE LA SUITE 

 

 

 

        Quand les Africains soutiennent le peuple ivoirien et dénoncent l'ingérence de la France dans la politique des pays africains.

 

Nous marcherons contre la françafrique (à fric) qui justifie toujours le pillage des ressources de l'Afrique, la manipulation des élections africaines et toutes les injustices en cours sur le continent. 

 

 Nous avons notre mot à dire dans cette campagne électorale. Nous ne voulons plus de Sarkozy,  responsable des massacres en Côte d'Ivoire et en Libye et de l'assassinat de Mouammar Kadhafi.

 

Africains, Français d'origine africaine ou sympathisants de l'Afrique venez marcher avec nous.

Samedi le 11 février à 13 heures

De la Place d'Italie jusqu'à la place de la Bastille.

Le Congo, le Cameroun, le Sénégal, le Gabon, la Côte d'Ivoire et bien d'autres seront présents

Le Cri Panafricain

AVEC LE SOUTIEN DE

Afrikunie

 

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RDC : Louis Michel Voleur selon les congolais!

9 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

RDC : Louis Michel Voleur selon les congolais

 

Louis Michel fait encore une irruption dans la vie politique congolaise tentant de convaincre certains opposants pour un gouvernement national, n'est-ce pas un peu cynique lorsqu'on connaît le passé sulfureux de l'individu ? 

Jean Kalama-Ilunga: Avant de répondre, permettez-moi de rappeler la nouvelle consigne adoptée par la Résistance patriotique à savoir:

Toute personne ou quiconque qui respecte le congolais, qui respecte la République démcratique du Congo, la Résistance patriotique la respectera! Toute personne ou quiconque qui ne respecte pas le congolais, qui ne respecte pas la RDC, la Résistance patriotique ne la respectera pas! La Résistance patriotique va l'humilier quelle que soit sa position ou sa puissance! Ce monsieur qui s'appelle Louis Michel, une honte pour la Belgique, n'a jamais respecté le peuple congolais ni la République démocratique du Congo! En application à cette consigne de la Résistance patriotique, je n'ai aucun respect pour ce truand avéré qui est, non seulement, coupable de complicité des crimes de guerre, crimes contre l'humanité en RDC, de l'assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila, etc, il est le ''capo'' d'une maffia qui contrôle, insidieusement, la prédation systématique sur notre territoire!

Dès qu'il met ses pieds en RDC, ce ''donneur de leçon à la petite cuillère'' abuse de son statut de ''blanc'' pour appâter quelques nègres de service, des pauvres abrutis qui continuent à croire que leur bonheur viendra des roublards blancs tel Louis Michel!

Il n'y a pas d'opposition politique, en République démocratique du Congo sous la botte de la dictature et du totalitarisme chers à ce faux chauve wallon!

Quelle opposition donc cet oiseau de mauvaise augure dénommé Louis Michel compte-t-il rencontrer en RDC?

Que peut-il leur raconter sinon ses tartuferies pour les égarer? De tout point de vue, cet individu, décrié partout en Europe n'est tout simplement pas crédible ni dans son pays, la Belgique ni en Wallonie siège de son organisation maffieuse sur la RDC! Il y va pour consulter en vue de la formation d'un gouvernement fantoche! Inacceptable!

2. Réveil FM International: Pourquoi Louis Michel s'intéresse-t-il tant à la politique congolaise? La constitution de Liège, c'est lui! La bande mafieuse, c'est encore lui! Pourtant, il n'est qu'un simple député européen qui se donne tant d'importance dès qu'il s'agit de la RDC et nulle part ailleurs ? 

Jean Kalama-Ilunga: Dans un pays où tout se passe à peu près normalement dans les relations humaines, l'objet de la politique est d'apporter le bien-être aux concitoyens! De ce point de vue, ce n'est donc pas la politique congolaise qui attise l'intérêt en RDC de ce monsieur Louis Michel, grand maître es escroquerie, mais ce sont les commissions et retro-commissions de toutes sortes sur les affaires illicites sous couvert d'affairisme politicien avec le pouvoir pilleur, incompétent et criminel du surnommé Joseph Kabila!

Après sa participation active à la déstabilisation structurelle de la RDC depuis le départ du maréchal Mobutu et l'arrivée au pouvoir de Mzee Laurent Désiré Kabila, Louis Michel était partie prenante de tous les complots contre la RDC jusqu'à l'assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila en complicité avec Paul Kagame du Ruanda et Yoweri Museveni de l'Ouganda! D'ailleurs, c'était lui le premier qui avait annoncé, avec assurance, le succès de ce crime! Louis Michel s'est pris à téléguider le pouvoir politique de la RDC au travers, par analogie, ''l'idiot du village fait roi'' à savoir le surnommé Joseph Kabila! Effectivement, cet individu malfaisant dénommé Louis Michel était derrière cette constitution de type monarchique de 2006 fabriquée à Liège en Belgique et imposée aux congolais! Pour ses intérêts personnels en République démocratique du Congo, il outrepassait ses prérogatives en utilisant abusivement des institutions publiques belges et de l'Union européenne pour tromper les opinions au nom de la communauté dite internationale!

3. Réveil FM International: Quel regard portez-vous sur la campagne que l'ancien commissaire européen Louis Michel a entreprise dans certains pays européen en faveur de l'imposteur Joseph Kabila et du hold up électoral du 28 novembre 2011 en République démocratique du Congo ? 

Jean Kalama-Ilunga: Aujourd'hui, Louis Michel n'est plus qu'un obscur député européen qui se prend pour l'Europe et, pour arrondir ses fins du mois, il est devenu l'activiste principal de la corruption active, comme lobbyiste pour soudoyer dans les institutions belges certaines personnalités en vue d'acheter leur complicité au travers une déclaration de reconnaissance fallacieuse de l'imposteur-usurpateur, le surnommé Joseph Kabila comme président de la république après la mascarade du 28 novembre 2011 qui a tenu lieu d'élection présidentielle! Ces personnalités belges et européennes corrompues par Louis Michel sont reconnaissables par leurs déclarations décousues par lesquelles elles tentent, désespérément, de faire l'apologie du hold up électoral en RDC! Ce grand escroc wallon est allé aussi, en effet, en mission spéciale dans certaines capitales européennes en vue d'acheter, effectivement, par la corruption d'autres personnalités afin qu'ils se prononcent en faveur de l'imposture et de la tricherie en République démocratique du Congo ! A titre d'exemple, le premier ministre belge Di Rupo, le ministre des affaires étrangères belge Didier Reynders voire l'ambassadeur de Belgique en République démocratique du Congo et d'autres ont démontré par leurs déclarations en faveur de l'escroquerie électorale en vue de faire de l'imposteur président de la République démocratique du Congo, qu'ils sont mouillés, au premier chef, dans cette corruption active! Tous ces personnages font la honte du peuple belge qui doit impérativement s'indigner, en premier, d'avoir des dirigeants corruptibles voire corrompus qui ont démontré leur niveau de bassesse politicienne en s'empêtrant dans le jeu des dupes orchestré sur la République démocratique du Congo par un escroc à savoir Louis Michel que je verrai bien en tôle plutôt qu'au parlement européen où il est très rarement présent!

Après plus de 500 jours dans l'impossibilité de former un gouvernement stable , c'est la corruption active de la bande à Louis Michel qui pilote le pouvoir belge! Pauvre Belgique! Et certains ont le toupet de nous donner la leçon de la démocratie! Dramatique! Pitoyable!

4. Réveil FM International: Sommes-nous dans une crise post-électorale ?  

Jean Kalama-Ilunga: Dans la déclaration solennelle pour la création de l'Armée de Résistance Populaire ARP en 2010, le camarade général Faustin Munene avait dit que les conditions idoines n'étant pas réunies pour organiser les élections justes, libres et transparentes,il ne servait à rien, pour les congolais, d'aller participer à la mascarade qui se mettait en place pour les distraire et leur faire perdre du temps! Cette crise post- mascarade qui a tenu lieu d'élection présidentielle était prévisible! Sur le forme comme sur le fond, la résistance patriotique a, toujours, rejeté l'organisation de ces scrutins et la présence au pouvoir en République démocratique du Congo de l'imposteur criminel surnommé Joseph Kabila pour ces raisons:

- D'une part, toutes les institutions étant prises en otage et soumises totalement au service de son service, l'organisation des élections justes, libres et transparentes s'avérait impossible dans cet environnement régi par un système dictatorial et totalitaire bien huilé!

- D'autre part, l'imposteur surnommé Joseph Kabila étant non seulement coupable de forfaiture pour haute trahison contre le peuple congolais et la RDC, en plus, coupable des crimes avérés sur des êtres humains, des détournements massifs des deniers publics (il a vidé la banque Centrale de la RDC) et des trafics illicites des matières précieuses et interdites, ne dispose d'aucune légitimité ni avant ni après la mascarade!

Pour ces motifs qui ne sont pas exhaustifs, la crise post- mascarade qui a tenu lieu d'élection présidentielle du 28 Novembre 2011 en RDC est très profonde! J'ai toujours avancé qu'en RDC, l'enchevêtrement de crises ne permet pas leur résolution par la seule élection qui, elle- même, est en crise! La preuve est là: en effet, en essayant les élections, comme soit-disant gage de la ''démocratie'', nous venons d'assister à la démonstration du contraire en République démocratique du Congo, où ces élections viennent de générer d'autres crises qui rentrent dans l'enchevêtrement de crises! Et c'est le cercle vicieux!

Dans le cadre de la Résistance patriotique, nous avons décrié les manoeuvres perverses relatives à cette crise qu'était cette mascarade du 28 novembre 2011 qui a tenu lieu d' élection présidentielle, dont les conséquences sont le blocage du pays et la vacance du pouvoir légitime pour la magistrature suprême!

5. Réveil FM International: Cela veut-il dire que Joseph Kabila n'est pas président de la république? Pourtant, la cour suprême a confirmé les résultats de la CENI!  

Jean Kalama-Ilunga: Cela veut dire exactement cela: Le surnommé Joseph Kabila n'est pas président de la république! C'est un intrus qui squatte impunément l'institution présidence de la république et abuse, indûment, du pouvoir du peuple! N'en déplaise au truand belge Louis Michel qui fait des pieds et des mains pour imposer aux congolais la dictature et le totalitarisme au travers ''l'idiot du village, fait roi'' à savoir le psychopathe criminel surnommé Joseph Kabila!

De toutes les façons, l'ARP, traque l'imposteur pour le capturer vivant! Quant à l'escroc wallon Louis Michel, si les résistants-patriotes-combattants qui sont, aujourd'hui, partout en République démocratique du Congo, l'attrapent, il subira d'abord l'humiliation suprême: la ''mutakalisation integrale'' pour avoir manqué de respect aux congolais et à la République démocratique du Congo, ainsi donc au lieu de recevoir une balle dans la tête, il n'y aura pour lui que le suicide comme voie de sortie de cette humiliation!

S'agissant de la cour suprême, les magistrats corrompus qui ont composé cette cour sont à la base de la disqualification de cette institution de la justice pour avoir usé des faux résultats produits par la rocambolesque Commission électorale nationale dite ''indépendante''CENI et du faux avéré pour dire le droit! En conséquence, cette institution qui a, non seulement, violé la Constitution qui, elle-même a été tripatouillée, ne dispose d'aucune légitimité lui donnant le droit de conférer à un individu la légitimité à la magistrature suprême en République démocratique du Congo ! Tout le cinéma monté de toutes pièces autour de la fausse investiture est nul et de nul effet!

Le surnommé Joseph Kabila n'est qu'une caricature qui joue un rôle dont elle n'a pas mémorisé ni maîtrisé le texte! Il est en attitude de l'autruche! Il croit s'être caché en attendant que la tempête se calme, pourtant avant qu'il ne sorte sa tête de sa pseudo cachette, il risque de se retrouver enchaîné!

6. Réveil FM International: Certains apparatchiks joséphistes ont chuté lors de l'élection législative. Comme les résistants-patriotes-combattants l'affirment, êtes- vous d'avis, aussi, que les usurpateurs tenants du pouvoir auraient tendu un piège pour crédibiliser les élections chaotiques, frauduleuses du 28 novembre 2011? 

Jean Kalama-Ilunga: Effectivement, vous le dites si bien! La mascarade qui a tenu lieu d'élection était chaotique! Chaotique avec les fraudes généralisées, les listes électorales tronquées, les cartes d'électeurs distribuées même aux enfants mineurs(5,6,7...14 ans), les bourrages systématiques d'urnes, les intimidations, les menaces et exactions de toutes sortes sur les électeurs, le serveur inaccessible, les bureaux de vote fictifs, les bureaux de votes incendiés, des bulletins de vote frauduleux pré-remplis en faveur du candidat n° 3, le surnommé Joseph Kabila, la majorité de candidats à la présidence corrompues pour jouer le décor etc...!

Avec ce chaos électoral, le bon sens impose l'annulation totale de ces scrutins de la honte, porteurs de germes de conflits! Une analyse approfondie de l'état des lieux et du jeu des acteurs, met en exergue le truand wallon Louis Michel comme la variable cachée déterminante du système frauduleux autour de l'imposteur surnommé Joseph Kabila, il est l'architecte principal de l'escroquerie électorale qui a mis notre pays sans dessus dessous, aujourd'hui!

S'agissant des ''apparatchiks joséphistes'' comme vous les désignez, je souscris à cette approche des camarades résistants-patriotes-combattants dénonçant cette unième mise en scène présentant ces individus proches de l'imposteur comme perdants à ''l'élection législative''! Il faut, par ailleurs, noter que ces personnages, minutieusement choisis pour jouer les perdants ne sont pas au chômage et sont ministres, PDG, opérateurs occultes gravitant autour du pouvoir... notamment Dieudonné Didier Kazadi Nyembwere, le maître à penser des assassinats et recruteur des assassins au service de l'imposteur surnommé Joseph Kabila!

7. Réveil FM International : Comment voyez-vous l'avenir de la RDC? dans la révolution ou la négociation politique ? 

Jean Kalama-Ilunga: L'avenir de la République démocratique du Congo dépend de ce que nous en faisons aujourd'hui et de la qualité de l'avenir que nous désirons! Pour construire l'avenir que nous désirons pour la République démocratique du Congo, la simple volonté politique pour le changement ne suffit pas au regard de l'énorme cafouillage consécutif au processus électoral bâclé qui vient de s'ajouter aux crises enchevêtrées, à la complexité des problèmes et la nécessité de les poser et de ne les régler que globalement!

Comment régler cette question de vacance de pouvoir et de libération des institutions de la république qui sont prises en otage par le surnommé Joseph Kabila et ses complices? Cette nécessité de changement global ne peut être possible qu'avec une crise majeure porteuse d'espoir qui se traduit par la mise à l'écart des manettes du pouvoir de l'imposteur surnommé Joseph Kabila et ses complices, de gré ou de force! C'est donc l'avenir que nous désirons qui doit déterminer l'action présente dans une démarche dite normative qui nous permet de détecter les barrières et les freins qui nous empêchent d'atteindre l'objectif que nous désirons pour la République démocratique du Congo et d'engager les actions correctrices d'éradication de ces barrières et freins. L'escroc Louis Michel et l'imposteur surnommé Joseph Kabila constituent le goulot d'étranglement et sont facteurs essentiels du système qui bloquent la RDC d'aller vers l'avenir désiré! Il faut donc, impérativement et nécessairement, les extirpés de l'échiquier politique et du chemin qui mène vers l'avenir que nous désirons!

8. Réveil FM International: Pour terminer Jean Kalama-Ilunga, comment envisagez-vous mettre définitivement un terme au désordre structurel politique en RDC par la négociation politique? ou la révolution radicale?

Jean Kalama-Ilunga: En tout état de cause, l'ARP et les forces de la résistance patriotique sont déterminées à capturer vivant l'imposteur surnommé Joseph Kabila et à neutraliser ses complices comme le truand wallon Louis Michel pour les raisons évoquées précédemment! Etant donné que ces individus sont très dangereux pour le peuple congolais, faudra-t-il peut-être qu'on en arrive à admettre qu'ils courent le risque de se faire abattre à vue par n'importe quel congolais exaspéré pour faire justice? Concernant l'escroc belge Louis Michel, il revient aux membres du parlement européen de lever son immunité parlementaire et à la justice belge de poursuivre cet individu pour corruption active et de lui interdire de mettre ses pieds en RDC de peur de porter la responsabilité de toute punition qui lui sera infligée! A bon entendeur salut!

L'ARP et les forces de Résistance patriotique se présentent comme l'alternative crédible, appropriée pour prendre en main le leadership politique susceptible de mettre un terme au désordre structurel politique en RDC. En effet, l'ARP et les forces de Résistance politique disposent des moyens et programmes politiques qui donnent des réponses face aux cafouillages imposés aux congolais! Nous disposons des propositions politiques concrètes et adéquates susceptibles de mettre tout le monde d'accord afin de repartir du bon pied avec des institutions fortes opposables à tous et débarrassées des facteurs de la dictature et du totalitarisme incarnés par le surnommé Joseph Kabila et ses complices! La finalité de notre combat est d'installer les bases d'une démocratie réelle qui conduira à organiser les élections justes, libres et transparentes à partir de la base!

9. Réveil FM International: Une toute dernière question:Quel regard portez-vous sur l'arrestation arbitraire et injuste du compatriote Pierre Jacques Chalupa?

Jean Kalama-Ilunga: Concernant l'arrestation du compatriote Pierre Jacques Chalupa, il s'agit encore des manoeuvres mensongères de ce pouvoir englués dans des considérations d'ostracisme tribalo- ethnique! Cette arrestation dénuée de sens du compatriote Pierre Jacques Chalupa est tout simplement une arrestation arbitraire et raciste qui est l'illustration de la bassesse d'esprit de ces petits individus qui ont pris en otage les institutions de la république et en font n'importe quoi! Il sont aveuglés par des pensées tordues pour faire du mal à ceux qui refusent de se soumettre à leur diktat! Pierre Jacques Chalupa est né à Uvira, il y a 64 ans, même s'il est blanc de peau dont les parents sont d'origine grecque et portugaise, il n'a jamais disposé de passeport grec ni portugais!Il parle swahili, lingala, ses habitudes alimentaires sont congolaises! Il est congolais de sol, d'esprit, de coeur, il est congolais, il a, naturellement, rempli tout ce qu'il faut pour disposer de la citoyenneté congolaise et nous lui reconnaissons ce droit d'être congolais et de jouir des droits constitutionnels! La couleur de la peau ne doit, en aucun cas, servir de critère déterminant pour se dire congolais! Combien de rwandais se disent congolais alors qu'il n'en ont aucun titre et qui occupent indûment les fonctions publiques, complotent contre notre pays au service du pouvoir rwandais! Les cas de cette nature sont légions! L'article 10 de la constitution, cette loi scélérate sur la nationalité qui exclut même les congolais et congolaises d'origine doit être abrogée parce qu'elle est injuste, floue! C'est une mauvaise loi!

De toutes les façons, la Résistance patriotique exige la libération immédiate et sans condition de notre compatriote Pierre Jacques Chalupa! Je vous remercie de m'avoir accordé la parole! Ingeta!

Source : reveil-fm.com

 

         



http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=0eAY1M_KqGM

 

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PART1.- Le Combat du Sud contre la guerre globale sur dix Fronts invisibles, utilisant des Armes de destruction massives silencieuses.

9 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

PART1.- Le Combat du Sud contre la guerre globale sur dix Fronts invisibles, utilisant des Armes de destruction massives silencieuses.

 

Bombe-atomique11- Les Armes Psychologiques
Les stratégies
 de manipulation nord-barbares
[Les Armes de Première Génération]

 

 

 

 

Cet article a été retiré de la liste pour des raisons de droits d’auteurs.

Toutes nos excuses

Afrohistorama communication

 

 

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DEUX TRISTES NOUVELLES ÉCONOMIQUES.

9 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 


              
DEUX TRISTES NOUVELLES ÉCONOMIQUES. 

 

 coffre-fort 

Deux nouvelles économiques sont récemment tombées du fil de presse dans la plus grande indifférence populaire. Pourtant, elles préfigurent parfaitement l’appauvrissement qui s’avance tel un cortège funèbre plongeant les peuples dans la souffrance. Première tragédie, les CHIPS anticipent un effondrement économique pour cause de défaut de paiement du système interbancaire américain, crise qui devrait se répercuter sur le système bancaire mondial comme il en fut en 2008 à la suite du crash des « subprimes » hypothécaires américains (1).   

 
Cette fois les effets seront décuplés car chaque banque détentrice de dollars dépréciés, veut s’en débarrasser au plus pressé avant la grande dévaluation de la devise états-unienne que nous avions anticipé en décembre dernier – (2).   


« D’après un rapport, la cause sous-jacente de l’effondrement du CHIPS, est due à une demande « sans précédent » dans le cadre du soulagement en liquidité immédiate demandée par les principales banques de l’Union Européenne et des États-Unis, écrasées par la dette combinée des USA et des pays européens, dont le total avoisine les 39 000 milliards de dollars. » (3). 

La crise syro-iranienne manigancée à l’ONU et les bouffonneries de Benjamin Netanyahu, pugilat en rut radotant ses mantras en exhibant son air pédant contre le Président Ahmadinejad reposant indolent sur un monceau de Rials d’Iran, surprend. Ne soyez plus effrayer bonnes gens l’agression contre l’Iran sera retardée.  

 

La dévaluation de la devise américaine est inévitable et déjà programmée et les éclats de l’agression américano-israélienne contre la Syrie et l’Iran pourraient n’être que le «cover-up » distrayant l’attention pendant que la véritable arnaque bancaire a lieu derrière à la « Clearing House Interbank of Paiement System (CHIPS) » par ceux qui savent et s’affaire à leurs affaires qui consistent à vous spolier de vos « affaires » c’est-à-dire arracher aux gens ordinaires le peu de richesse qui leur reste. 

 

 

Pendant que les passagers dorment dans les soutes du rafiot CAPITALISTE, la capitainerie de cette gabegie des banquiers, financiers, spéculateurs et boursicoteurs s’affairent dans le silence de la nuit à plier subrepticement bagage et à s’enfuir dans les canots de sauvetage éventés abandonnant le paquebot au repos.  

 

 

La deuxième nouvelle économique renforce la première. En voici l’exposé : « Les banques à charte canadiennes annoncent qu’elles vont refiler à leurs clients le DOUBLE de l’augmentation du taux d’intérêts que leur impose la Banque du Canada qui souhaite juguler l’inflation (sic). En langage clair, voici ce que la Banque du Canada, les banques et le gouvernement viennent de faire : virer sur le compte des possédants environ 1% par année d’une dette publique et privée d’environ 1,2 TRILLION, soit 12 milliards, dont une partie significative restera aux mains des banques à charte.» (4).  



 

Les riches pigent dans vos goussets presque vides afin de se dédommager d’avoir trop prêté aux consommateurs que vous êtes accessoirement. Accessoirement en effet car le but et la finalité de la production des biens et des services en régime capitaliste n’est pas de produire pour satisfaire les besoins de la population. Le but du système est de produire des biens pour soutirer la plus-value du travail (unique source de profit et de capital) – et la concentration de ce capital dans les mains des monopoles est le moteur du système social, ce que les apologistes de ce régime économique anarchique appellent le MOTEUR qu’est l’initiative privé, c’est-à-dire que l’avidité personnelle MOTIVE les capitalistes voraces qui assureraient ainsi l’emploi et la prospérité de tous (sic) !  

 

  

  

 

Ronald Reagan, ex-Président et  ex-figurant de série B américaine – croyait fermement à ces billevesées et c’est ainsi que ses conseillers ont créés dans les années 80 les conditions idéales pour la concentration maximale du capital entre les mains de ceux qui aujourd’hui tentent d’échapper au naufrage, entassés et terrifiés dans leurs chaloupes défoncées que nous allons bientôt détachées du navire amiral pour les abandonner à leur sort sur les flots de la crise déchainée. Que personne ne pleure et n’envoyé pas de fleurs, leur mort sera mérité. 

 

  

LE MYSTÈRE  

 

   

 

Venons-en maintenant à ce mystère qui nous interpelle. Un reporter se demande comment expliqué la ‘passivité’ de la classe exploitée devant ce bourbier et cette série d’arnaques éhontées ? La petite bourgeoisie, classe hésitante, instable et peu fiable, semble résignée, se serre la ceinture et tente de traverser ce tsunami boursier atterrée, espérant le retour des beaux jours et son opulence évanescente. La classe ouvrière maugrée, manifeste puis rentre dans ses quartiers découragés : « Ce qui est choquant, ce n’est pas tant que les possédants soient à quatre pattes sous la table pour ramasser les miettes avant que Lazare ne s’en nourrisse, c’est qu’ils se donnent si peu de mal pour dissimuler l’opération. Il semble que nous ayons atteint le point où le système n’a plus ni la peur ni le respect d’une population que son apathie condamne à une descente progressive aux enfers(5).

 

 

 

Comme l’écrit cet analyste les peuples sont aux portes de l’enfer capitaliste. Toutefois, il est erroné de penser que les gouvernants comme Obama, Sarkozy, Cameron, Merkel ou Harper s’évertuent vicieusement à hausser le taux chômage et à multiplier les emplois précaires afin de maintenir les côtes de la bourse en lévitation. Prétendre que ces impétrants bourgeois contrôlent l’économie – le mode de production et de distribution des biens et des services en régime capitaliste – c’est leur donner une puissance qu’ils ne possèdent pas.

 

Ce sont les lois inéluctables du développement du système économique impérialiste (stade ultime du capitalisme) qui entrainent cette opposition irréconciliable entre production non planifiée des biens et des services et la satisfaction des besoins des citoyens pourtant parfaitement prévisibles. Tant que le peuple n’aura pas compris et qu’il n’aura pas tiré les conclusions qui s’imposent – renverser ce système économique putride – aucune solution aux crises économiques à répétition ne sera jamais dénichée ni appliquée (6). Les réformistes, de Ron Paul aux États-Unis, en passant par le Nouveau Parti Démocratique au Canada, jusqu’au Front de gauche et au Front National de droite en France ne feront que retarder l’agonie de ce patient décadent – c’est de l’acharnement thérapeutique pourrait-on dire – patient que l’on devrait laisser mourir dans l’indignité.

 

Reprenons la question : Pourquoi si peu de révoltés, pourquoi cette « passivité » des opprimés, pourquoi cette supposée apathie des exploités devant tant d’iniquité, de crimes contre l’humanité – ceux contre la Lybie, la Syrie puis l’Iran n’étant que les plus récentes équipées d’un criminel en série qui sévit depuis des années en toute impunité – et pourquoi pas la révolution maintenant alors qu’il est temps ?

 

  

 

LES CONDITIONS DE LA RÉVOLUTION INÉVITABLE

 

 

 

Plusieurs conditions sont requises pour qu’il y est soulèvement, révolte populaire, puis éventuellement insurrection, révolution et renversement de l’ancien ordre social et son remplacement par un nouveau système social mieux adapté à notre temps. Rappelons que le fait de rassembler un million de manifestants ne constitue pas en soit une révolution. Le président Charles De Gaulle vers la fin des événements de Mai 68 en France, revenant de la base militaire de Baden-Baden où il avait consulté ses généraux à propos de l’écrasement sanglant du soulèvement étudiant, avait réuni un million de promeneurs solitaires pour soutenir son pouvoir réactionnaire.



Il ne suffit pas non plus d’obtenir le départ à la retraite prématuré d’un tyran muni d’un parachute doré puis de laisser les généraux désignés par le dictateur poursuivre leur oppression comme si rien ne s’était passé pour déclarer la révolution achevée. De fait, cela ressemble d’avantage à une révolution avortée. Heureusement, les jeunes égyptiens et les tunisiens poursuivent leur soulèvement dans le plus grand silence médiatique.

 

  

 

PREMIÈRE CONDITION D’UNE RÉVOLUTION RÉUSSIE

 

  

 

La première condition d’une révolution est apportée par une crise économique profonde qui jette sur le pavé des millions de désœuvrés. Cette condition est déjà confirmée dans de nombreux pays du tiers-monde et cette condition est en préparation dans plusieurs pays occidentaux : « La vie de la plupart des salariés américains est si difficile, ils sont tellement dans la survie, que chacun devient obnubilé par son avenir personnel (et celui de sa famille immédiate NDLR). Les chômeurs manifestent une grande tristesse existentielle (…) ces gens sont concentrés sur leur survie non sur l’histoire de leur vie. Cela les mets en colère ou les rends nostalgiques (taux de suicides en hausse NDLR). Les salariés ont si peu de garanties sociales qu’on trouve toujours des gens pour travailler pour des salaires moindres, ou pour des durées plus courtes. Cela crée une flexibilité qui pousse vers un marché du travail où la précarité devient la norme. » (7). Les immigrants importés d’Asie et d’Amérique Latine viennent accroître la pression sur les emplois et les salaires de misère.

 

 

 

C’est cela la véritable INSÉCURITÉ de la vie en Amérique en faillite plutôt que la pseudo menace-spectacle de feu Ben Laden. À bien des égards la société américaine offre des conditions de vie et de survie (mortinatalité, maladie contagieuse, niveau de scolarité, écart de revenu, pauvreté, etc.) semblable à ceux des pays sous-développés, et pourtant la révolte y est larvée et habituellement liquidée après d’éphémères envolées.

 

 

DEUXIÈME CONDITION NÉCESSAIRE

 

  

 

La classe dirigeante ne parvient plus à gouverner et à régler les contradictions qui la déchirent en plusieurs factions aux intérêts antagonistes. Cette condition semble propice aux États-Unis ou le Congrès paralyse l’exécutif. Des conditions semblables se profilent en Europe suite à la crise de la dette souveraine et la mise au pas des pays récalcitrants. Cette condition est souvent présente dans les pays d’Afrique.

 

 

 

TROISIÈME CONDITION REQUISE

 

 

 

La classe dominante voit tomber l’audience de son immense « mainstream » médiatique de propagande chargé de produire de l’ignorance, du consentement et de la résilience. Cette condition n’est rencontrée nulle part dans les pays développés malgré les avancées des médias alternatifs qui demeurent encore marginaux.

 

 

 

Cependant, la participation aux élections bidons bourgeoises en nette régression donne un indice du désintéressement de la population qui ne se fait plus aucune illusion à propos des mascarades électorales.  C’est ici que surgit la coterie des partis de «gauche» anarchistes, trotskystes, pseudos communistes, opportunistes, altermondialistes, réformistes de tout acabit ayant pour mission de duper, mystifier, compliquer, pleurnicher et implorer, décourager, réformer mais jamais au grand jamais de renverser l’ancien pour faire place au nouveau.

 

 

 

Si dans les années de l’impérialisme triomphant (1980-1990) ils étaient tous disparus ou presque, ils ont resurgis de la couche tels des champignons euphorisants et ils multiplient les colloques depuis l’accentuation de la crise capitaliste en 2006. Ils forment  la cinquième colonne ‘indignée’ au sein du mouvement idéologique et politique ouvrier chargé de distiller leur venin utopiste et réformiste – afin d’assurer la survie du régime. La classe ouvrière doit affronter ce maelstrom opportuniste.

 

 

 

QUATRIÈME CONDITION INDISPENSABLE

 

 

 

La bourgeoisie doit perdre le contrôle de son immense appareil policier, carcéral et militaire répressif sans lequel l’État bourgeois ne saurait survivre davantage. Cette condition n’est atteinte dans aucun pays occidental, et dans très peu de pays en voie de développement. Cependant, cette condition mûrit très rapidement et se matérialise au cours du processus de révolte-insurrection appelé à devenir une Révolution. La répression policière et militaire sanguinaire explique en grande partie la prudence du prolétariat états-uniens et son peu d’empressement à se lancer dans une révolte armée. Le prolétariat états-unien vit depuis un siècle dans un État policier déguisé et il connaît la cruauté de sa classe dirigeante. Le prolétariat américain sait d’instinct que le jour où il se soulèvera tout devra aller très vite et il devra frapper la bête à la tête. Toute hésitation, toute compromission lui sera chèrement compté. Les révoltés devront alors avoir confiance dans le leadership qui se proposera pour les diriger. Le prolétariat états-uniens sait déjà que l’aristocratie ouvrière et la bureaucratie syndicale pervertie ne peut lui offrir cette direction.

 

 

 

CINQUIÈME CONDITION IMPÉRATIVE

 

 

Les peuples dominés et exploités doivent entrer massivement en action, se soulever  et se révolter globalement, munies d’une conscience suffisante des turpitudes du régime économique en place et de son incapacité à résoudre leurs problèmes de survie quotidienne. Contrairement à ce que propagent les opportunistes, les réformistes, les sociaux-démocrates, les pseudos communistes et les gauchistes ce sentiment est plus largement répandu qu’il n’y paraît superficiellement. Si les peuples, le peuple américain notamment, ne se soulèvent pas cela est dû à des insuffisances plus précises et jamais  admises que nous allons maintenant examinées.

 

 

 

Ces peuples quand ils se mettront en marche découvriront tout à coup leur force et leur puissance qui en imposera à leurs dirigeants mesquins et fourbes ce qui bien souvent entrainera des défections au sein de l’immense appareil répressif de l’État qui se disloquera rapidement, affaiblissant l’ennemi de classe et renforçant le camp de la révolte. Certains pays qui ont connu le « Printemps arabe » sont passés près de connaître cette condition impérative, mais un ingrédient manquant à entrainer le dévoiement de leurs  différents mouvements.

SIXIÈME CONDITION INCONTOURNABLE

 

La dernière condition sans laquelle rien n’est possible concerne l’état de préparation idéologique et organisationnel du camp des révoltés. Il ne peut y avoir de mouvement révolutionnaire sans une compréhension scientifique du système économique moribond qui ne demande qu’à rendre l’âme et que la bourgeoisie s’évertue à sauvegarder. De la conscience en soi et des luttes de résistance spontanées sur le front économique la classe ouvrière, celle chargée par l’histoire d’être le fossoyeur de l’ancien et l’accoucheur du nouveau régime de société, doit acquérir une conscience pour soi de sa mission historique, et se lancer à la conquête de tous le pouvoir d’État, renverser l’ancienne classe dirigeante et son pouvoir dictatorial (même s’il porte le nom de démocratie bourgeoise) et établir une nouvelle structure légale de gouvernement.

Tout ceci ne peut être mis en œuvre et réalisée concrètement que si la classe ouvrière  s’est munie d’un parti d’avant-garde authentique qui ne souhaite ni participer à des élections bourgeoises ni collaborer à la gestion de l’appareil d’État bourgeois. Un parti doté d’une organisation militaire de lutte pour la prise du pouvoir d’État. Sans un parti révolutionnaire au service du prolétariat, qui cumule l’expérience de lutte de la classe, et muni d’une idéologie révolutionnaire, aucune révolution n’est possible.

 

CONCLUSION

 

À l’évidence ces six conditions pour une révolte réussie et le renversement de ce régime pourrit ne sont pour le moment réunies dans aucun pays. Dans la plupart des patries ils en sont très loin et les divisions intestines au sein du mouvement des révoltés sont telles que d’autres déceptions les attendent. Mais l’approfondissement de la crise économique devrait entraîner le murissement rapide de ces conditions. En Russie tsariste, en 1905, bien peu de ces conditions étaient réunies et pourtant douze années plus tard, en octobre 1917, elles étaient toutes  à maturité et le monde à vaciller.

 

________________________________________

 

(1)   « Ce rapport (Clearing House Interbank of Paiement System (CHIPS)) précise qu’un important effondrement économique mondial est actuellement en cours et pourrait très bien entrer dans une redoutable « zone de chute libre. (Lu sur WhatDoesItMean.com). Le CHIPS est la principale maison privée de compensation des grosses opérations aux États-Unis, qui gère le transfert de plus de 1 milliard de dollars par jour au travers des 250.000 paiements interbancaires qui, avec le Fedwire Funds Service, exploité par la Fed, constitue le principal réseau américain au niveau international, 96% des paiements en dollars US. ».

 

Par  Robert Bibeau

 

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Le système économique est mathématiquement voué à l'échec ! Démonstration.

8 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le système économique est mathématiquement voué à l'échec ! Démonstration.

 

            


 

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=0Y-ouq0zY0E

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Haïti - Diplomatie : Haïti devient membre de l’Union Africaine.

8 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Union-Africaine.jpgHaïti - Diplomatie : Haïti devient membre de l’Union Africaine.

       La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine à Addis Abeab, a pris hier matin matin avec le départ vers leurs pays respectifs des 54 Chefs d’Etat invités, des 2,500 délégués et des 400 journalistes du monde entier qui ont suivi avec intérêt la demande formulée officiellement par la République d’Haïti [actuellement membre observateur] pour un statut de Membre Associé à part entière, de l’Union des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains.

Il s’agit d’une grande première pour la diaspora africaine, estiment les Chefs d’État africains, qui ont déclaré qu’Haïti les avait pris d’avance et par surprise, vu qu’aucun pays noir de la diaspora africaine n’avait jamais fait pareille demande.

Les Chefs d’Etat africains ont applaudi chaleureusement l’arrivée d’Haïti au sein de l’Union Africaine, rappelant les efforts diplomatiques menés depuis 1945 par Haïti, pour la création des États africains, les protestations haïtiennes contre l’invasion de l’Ethiopie par l’Italie, les combats menés contre la guerre d’Algérie, le soutien à l’indépendance de la Lybie et l’assistance d’Haïti au RDA (Rassemblement Démocratique Africain) qui réalisa d’un seul coup la décolonisation de toute l’Afrique dans les années 60.

Jean Gardy, Chef du Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères, qui a rang d’Ambassadeur, s’est déclaré fier d’avoir pu obtenir le statut pour Haïti, de Membre Associé à part entière de l’Union. Un statut qui sera effectif dès le prochain sommet de l’Union, en juin 2012. Il a fait savoir que dans le cadre de la diplomatie d’affaires, il avait également inscrit Haïti à la Conférence Interministérielle du Forum sur les Investissements, qui se tient entre la Chine et les pays de l’Union Africaine, en vue de permettre à Haïti de bénéficier des programmes de création d’emplois et technologiques

Au cours de sa participation au sommet, l’Ambassadeur Jean Gardy a rencontré Mr Thomas Boni Yayi de la République du Bénin, le nouveau Président de l’Union, pour s'entretenir de la question des étudiants haïtiens en difficulté au Bénin. Mr Thomas Boni Yayi, a promis de faire le nécessaire dès son retour à Porto Novo [Capitale du Bénin].

Au cours d’une conférence de presse, l’Ambassadeur haïtien a réitéré la détermination de Laurent Lamothe, le Ministre haïtien des Affaires Étrangères, de renforcer les liens avec l’Afrique et annoncé l’intention d’Haïti d’apporter une assistance technique aux pays de l’Union Africaine, afin de les aider à rediscuter avec les bailleurs de fonds, de l’annulation de la dette et surmonter les obstacles qui empêchent de trouver des fonds sur les marchés financiers mondiaux, à chaque annulation de dette.

Avant de quitter Addis Abeba, Jean Gardy a remis un communiqué du Chancelier Lamothe, félicitant M. Boni Yayi pour son Élection à la tête de l’Union Africaine, son appel au calme au Nigéria et au Sahel en pleine crise et sa décision de trouver une solution en faveur de la Paix entre le Soudan et le Soudan du Sud. Le Chancelier a souligné dans ce communiqué, l’intérêt d’Haïti à participer aux côtés des peuples africains aux négociations de Paix et à promouvoir le développement économique des PMA (Pays Moins Avancés) à travers la diplomatie d’affaires.

 

Source : haitilibre.com

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Chronique de Mbombog Ntohol:Mr Claude Guéant a raison : Il est clair que toutes les civilisations ne se valent pas.

6 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 

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Mr Claude Guéant a raison : Il est clair que toutes les civilisations ne se valent pas.

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"Il est clair que toutes les civilisations ne se valent pas, celle de Mr Guéant est à l'origine de l'extermination des indiens d’Amérique, du génocide des juifs d'Europe par des méthodes industrielles, de la déportation et de la déshumanisation de plus de 400 millions d'africains vendus comme des bêtes, de l'oppression et de la colonisation de la plupart des peuples de la planète, du largage de 2 bombes atomiques sur des populations civiles au Japon en 1945....etc"

Afrohistorama n'est reponsable du contenu.

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Le rapport de la mission des observateurs arabes en Syrie.

6 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le rapport de la mission des observateurs arabes en Syrie.

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Le Rapport de la Mission d’observation de la Ligue arabe en Syrie
6 – Le Secrétariat général a demandé aux États membres et aux organisations non gouvernementales arabes de notifier les noms des candidats devant rejoindre la Mission d’observation en Syrie. Et à la lumière de cette procédure, la Mission d’observation des observateurs de la Ligue arabe est constituée – à ce jour -  par 166 membres en provenance de 13 pays arabes et de six organisations non gouvernementales arabes concernées.

Mission d’observation de la Ligue arabe en Syrie

Au Nom d’Allah, le Miséricordieux, le Très Miséricordieux
{Certes, Nous avons proposé la responsabilité aux Cieux, à la terre, et  aux montagnes : ils ont refusé de l’assumer, et l’ont redoutée, alors que l’Homme l’assuma, car lui, il se permet de persister dans l’injustice et de persister dans l’ignorance.} : Saint Coran.

Rapport

Le Chef de la Mission des observateurs de la Ligue Arabe en Syrie de la période du 24/12/2011 au 18/01/2012 :

Premièrement : Considérations juridiques.
1 -  Le conseil de la Ligue arabe a adopté la résolution numéro 7436 en date du 02/11/2011 l’inscrivant comme plan de travail arabe annexé à la résolution, et il a salué l’approbation du Gouvernement syrien de ce plan. Il a également souligné la nécessité de s’engager à la mise en œuvre immédiate et complète du contenu de ce plan et de l’ensemble de ses parties.
2 -   Le conseil de la Ligue arabe a adopté la résolution numéro 7439 en date du 16/11/2011 approuvant le projet de protocole sur le statut juridique et les fonctions de la Mission d’observation de la Ligue arabe en Syrie chargée de vérifier l’application des termes du plan arabe pour résoudre la crise en Syrie et de fournir une protection pour les civils syriens. Il a demandé au Secrétaire général de la Ligue des États arabes à prendre les mesures appropriées pour désigner le président de la Mission d’observation de la Ligue arabe et à prendre les contacts nécessaires avec le gouvernement syrien afin de signer le Protocole d’accord.
3 – Le conseil de la Ligue arabe a adopté la résolution numéro 7441 en date du 24/11/2011 qui demandait au Secrétaire général d’envoyer une mission d’observateurs de la Ligue arabe auprès de la République arabe syrienne qui doit s’acquitter de ses missions en conformité et dans les plus brefs délais avec les dispositions du Protocole dès sa signature.
4 – La République arabe syrienne et le Secrétariat général de la Ligue des États arabes ont signé, le 19/12/2011, le Protocole sur la constitution de la Mission composée d’experts militaires et civils des États arabes et des candidats d’organisations non gouvernementales concernés par les droits de l’homme devant se rendre sur le territoire de la République arabe syrienne. Il est à noter que l’article V mentionne que la Mission d’observation envoie des rapports périodiques sur ses conclusions au Secrétaire général de la Ligue des États arabes et au Gouvernement syrien en vue de soumettre son rapport – pour examen et prise des mesures adéquates – au Conseil des ministres par le biais du Comité ministériel désigné pour le suivi de la situation en Syrie.
5 -  Le Conseil de la Ligue arabe a approuvé en date du  20/12/2011, la nomination du général Mohammad Mustafa Ahmed al-Dabi de la République du Soudan en qualité de Président de la Mission d’observation de la Ligue arabe.

Deuxièmement : Constitution de la Mission
6 – Le Secrétariat général a demandé aux États membres et aux organisations non gouvernementales arabes de notifier les noms des candidats devant rejoindre la Mission d’observation en Syrie. Et à la lumière de cette procédure, la Mission d’observation des observateurs de la Ligue arabe est constituée – à ce jour -  par 166 membres en provenance de 13 pays arabes et de six organisations non gouvernementales arabes concernées.

Troisièmement : Visite en  Syrie d’une délégation du Secrétariat général.
7 – Dans le cadre de la préparation de la mission, une délégation préliminaire du Secrétariat général s’est rendue auprès de la République Arabe Syrienne le 22/12/2011 pour discuter de tous les préparatifs logistiques nécessaires à la Mission.
8 – En application des dispositions du Protocole, le Gouvernement syrien a confirmé sa disponibilité à fournir toutes les facilités, à livrer l’équipement technique nécessaire au travail de la mission, à garantir la liberté de circulation pour tous les membres de la mission sur l’ensemble du territoire syrien, à assurer la sécurité de ses membres et à ne pas entraver ou empêcher sur le plan sécuritaire et administratif la réalisation des objectifs de la Mission. Il a également insisté sur son engagement à respecter la liberté de la Mission d’organiser les rencontrer et les réunions nécessaires et de fournir à cet effet une protection complète à ses membres tout en mettant en relief la responsabilité des membres de la mission en cas de leur insistance à visiter les zones sur lesquelles les services de sécurité auraient mis en garde contre leur visite. Il a également confirmé son engagement de permettre l’entrée au territoire syrien des journalistes et des médias des pays arabes et internationaux en conformité avec les listes nominatives et avec les règlements en vigueur en Syrie.

Quatrièmement. L’arrivée du chef de la Mission en Syrie et ses visites à caractère  exploratoire.
9 – Le général Mohammed Ahmed Mustafa al-Dabi, chef de la Mission d’observation auprès de la République arabe syrienne, est arrivé le samedi soir 24/12/2011. Il a tenu une série de réunions avec M. Walid Mouallem, ministre des Affaires étrangères, et avec des fonctionnaires du gouvernement syrien qui ont confirmé leur volonté de coopérer pleinement avec la Mission et sont désireux de la réussite de sa mission et leur disposition à faciliter la visite pour surmonter tous les obstacles rencontrés, comme cela a été déjà convenu sur les engagements en matière de logistique et de sécurité garantie pour la Mission.
10 – La partie syrienne a averti qu’il y a certaines zones qui ne seront pas en mesure d’être garanties par les forces de sécurité qui ne peuvent assurer la protection des accès tant pour eux que pour les observateurs craignant leur exposition à la colère des citoyens. Le Chef de la Mission considère que cette situation est par contre favorable à un contact direct avec la population et avec l’opposition sans la surveillance du gouvernement. Il s’agit ainsi de lever la barrière de la peur et mettre les citoyens à l’abri d’éventuelles poursuites ou conséquences qu’ils pourraient redouter des autorités syriennes.
11 – Le chef de Mission a terminé les préparatifs de la mission sur le terrain tant sur le plan technique que sur la fourniture des  moyens de transport et des dispositifs de communication nécessaires pour le démarrage de la mission. Il a également rencontré les membres de la délégation qui venaient d’arriver en Syrie et il les a informés sur les obligations de leur mission et des termes de référence pour effectuer le travail selon les dispositions du protocole. Ensuite, les membres de la Mission ont prêté le serment de réaliser leur mission sur la base du texte que le chef de la Mission a préparé à cet effet.
12 – Le 27/12/2011, le chef de la Mission, accompagné par 10 observateurs, a effectué une visite à caractère exploratoire à la ville de Homs considérée comme l’une des zones les plus sensibles, celle qui a vu des actes de violence et d’affrontements armés entre les militaires et l’opposition syrienne et où il y a encore quelques barrières de sécurité qui séparent les quartiers.
13 -  Après son arrivée à Homs, le chef de mission a immédiatement rencontré le Gouverneur de la ville qui a expliqué qu’elle souffre de la propagation de la violence du fait des groupes armés, des cas d’enlèvements, des actes de sabotage des installations étatiques et civiles, du grand manque de nourriture en raison du siège imposé par les groupes armés dont le nombre est estimé à 3.000 membres. Le Gouverneur de la ville a souligné l’échec de toutes les tentatives pour arriver à une accalmie malgré l’effort des hommes du clergé et des dignitaires de la ville qui ont demandé le recours aux  moyens adéquats pour régler le problème des   soldats et des équipements pris en otage à l’intérieur du quartier de Bab Amrou.
14 – La mission a visité certains quartiers résidentiels (Bab Amrou, Karam as Zeytoun, Khalidiya, Ghouta) sans gardes de protection. Elle y a rencontré un certain nombre de citoyens, les opposants qui ont manifesté contre l’état de terreur, l’état de siège et la violence dont ils souffrent de la part des forces gouvernementales. Elle a vu les effets de la dévastation et la destruction des quartiers le long des périphériques. Cette visite a eu lieu alors que s’effectuaient de tirs nourris entre les antagonistes. La mission a constaté un échange de tirs nourris dans Bab Amrou entre l’armée et l’opposition. Elle a également vu quatre véhicules militaires dans certaines zones incitant le véhicule de la Mission à quitter les lieux. De retour au chef-lieu de la province, il a été convenu avec le gouverneur de maintenir sur place cinq membres de la Mission à Homs pour le lendemain afin de continuer à faire l’évaluation de la situation sur le terrain et de rencontrer le plus grand nombre possible de citoyens.
15 – Immédiatement après le retour de Homs, le chef de la Mission a tenu une réunion avec la partie gouvernementale et lui a demandé de faire retirer les véhicules militaires de la ville, d’arrêter la violence, de protéger les civils, de procéder à la levée du siège et d’assurer la fourniture de nourriture en plus d’échanger les cadavres entre les deux parties.
16 -  La partie syrienne a confirmé, lors de la réunion, l’évacuation de la ville et des quartiers de toutes les formes de conflits armés, sauf le maintien de trois véhicules militaires en panne et encerclés. Il a été demandé l’assistance de la Mission pour la récupération d’un véhicule militaire aux mains des groupes armés contre la libération de quatre membres des groupes et l’échange de cadavres tués (5 de chaque partie). Il a été convenu la permission de l’acheminement des denrées alimentaires de base vers la population de la ville ainsi que l’envoi du véhicule de nettoyage pour enlever les déchets. Il a été convenu, à la fin de la réunion, sur une autre visite de la mission à Homs, le lendemain, accompagné par le major général Hassan Sharif coordinateur de la sécurité de la partie gouvernementale.
17 – Cette visite a été l’occasion de faire connaissance avec une des figures de proue de l’opposition agissant en qualité de responsable de l’information dans l’Assemblée nationale et avec qui s’engagea un long débat sur l’offre faite par le gouvernement syrien ainsi que sur le meilleur moyen de mettre en œuvre cet accord. Ainsi s’est réalisé le retrait et la récupération de tous les véhicules militaires, l’échange des corps des morts, l’entrée des camions chargés de la nourriture et la libération de trois prisonniers et deux femmes de leurs familles en présence de la Mission. Ceci a conduit à calmer la situation dans la ville.
18 – Cinq jours après le déploiement des observateurs de la Mission dans cinq secteurs, la commission ministérielle arabe a demandé au chef de la Mission de présenter aux autres membres du Comité un rapport  sur sa mission. Il s’est donc dirigé vers Le Caire et le 01/08/2012 il a donné un exposé oral devant le comité. Il a été décidé de poursuivre la Mission et de présenter un rapport final comme prévu à la fin de la période déclarée dans le Protocole en l’occurrence le 19/1/2012.
Le chef de la mission est revenu à Damas pour poursuivre ses fonctions et faire face à certaines difficultés survenues de la part des parties  pro-gouvernementales et des parties de l’opposition, surtout après les déclarations qui ont suivi la réunion du Comité et communiquées aux médias, mais cela n’a pas d’incidence sur le travail de la mission et son déploiement étendu et progressif dans des zones multiples.
19 – Durant la période écoulée, depuis l’arrivée de la Mission et à ce jour, la Mission a reçu de nombreuses correspondances émanant du Comité syrien chargé de la coordination avec la Mission qui indiquent les pertes humaines et matérielles subies par les institutions et les offices du gouvernement syrien à la suite à des actes de sabotage – selon leurs propos – qui ont affecté – comme ils le mentionnent – tous les secteurs vitaux et les services publics dans l’État syrien.

Cinquièmement : Le déploiement de la Mission des observateurs de la Ligue des États arabes en Syrie.
20 – La mission a déployé ses membres sur 15 secteurs couvrant 20 villes et régions dans l’ensemble de la Syrie, selon les dates indiquées ci-dessous. La raison de la différence de ces dates est la faiblesse de la préparation administrative, technique, y compris l’arrivée de véhicules et des personnes, en tenant compte du fait que la distribution a été équilibrée où chaque secteur a été doté de 10 membres, presque de toutes les diverses nationalités arabes. Ces détachements de la Mission se sont déployés dans les secteurs, les provinces et les villes de Syrie comme suit :
 - le 29/12/2011 la Mission a fait  démarrer les 6 secteurs de Damas, Homs, le Rif de Homs,  Idlib, Doura Hama.
 - le 04/01/2012 a été lancé le secteur d’Alep.
 - Le 09/01/2012 ont été  lancés les deux secteurs de Lattaquié et de Deir Al-Zour. Cependant  le 01/10/2012, ils sont retournés à Damas après une exposition à des attaques ayant provoqué des blessures  sur deux  observateurs à Lattaquié ainsi que des pertes matérielles sur les véhicules.
 - Le 10/01/2012 s’est déployé un  secteur à Qamishli et Hassaka.
 - Le 12/01/2012 s’est déployé un  secteur à Damas.
 - le 13/01/2012 4 secteurs ont démarré couvrant  Souida, Abu Kamal Abu, Deir Zor, Palmyre, Sokhna, Banias et Tartous.
 - Le 15/01/2012 ont été  lancés les deux secteurs couvrant  Raqqa, Lattaquié et Thora.

 Annexe 1: répartition détaillée indiquant le nombre d’observateurs,  de leurs nationalités et des lieux de leur déploiement

21 – La répartition des membres des groupes de la Mission s’est effectuée en mettant à leur disposition ce qui  suit :
- Carte topographique de la région.
- Code de conduite de l’observateur.
- Les fonctions du chef de secteur.
- Les fonctions de l’observateur
- Du matériel et de l’équipement technique nécessaire (ordinateurs – Caméras – matériel de communication … etc.)

22 – Il a été ouvert également une salle d’opération au siège du bureau de la Ligue arabe à Damas. Cette salle exploitée 24 heures par jour est directement liée à la salle des opérations de la Ligue arabe au Caire et aux différents groupes déployés sur le terrain en Syrie. La salle d’opération reçevait les rapports quotidiens des équipes de terrain et tenait à jour l’information et les directives pour assurer de part et d’autre le suivi et l’observation. Le nombre important de tâches a obligé la Mission à ouvrir une salle d’opération annexe au sein de la résidence de la Mission à Damas. Sa vocation était de coordonner la répartition du personnel de la Mission, les comités de suivi, le comité des détenus, le comité des médias, les ressources financières. Elle assure la liaison coordonnée avec la salle d’opération du bureau de la Ligue.
23 – La Mission a rencontré à Lattaquié et à Deir Al-Zour des difficultés en provenance des citoyens loyaux envers le gouvernement et tout particulièrement à Lattaquié  où des milliers de personnes se sont rassemblés autour des voitures de la Mission, scandant des slogans en faveur du président et des slogans hostiles à la mission. La situation est devenue hors contrôle allant jusqu’à l’agression contre les observateurs occasionnant des blessures mineures à deux d’entre eux et la destruction intégrale du véhicule blindé chargé du transport des membres de la mission. La situation est revenue à la normale après que la question a été abordée par le chef de la Mission qui a pris contact avec la commission suprême syrienne chargée de la coordination avec la Mission.  Malgré cela, le chef de la Mission ordonna aux chefs des  secteurs de retourner immédiatement à Damas. Ensuite, il a rencontré Monsieur le ministre des Affaires étrangères à qui il a présenté une protestation officielle très ferme ; de  son côté, la partie syrienne a dénoncé avec vigueur cet incident et a présenté des excuses officielles, tout en expliquant que l’incident n’était nullement prémédité. Pour confirmer ses bonnes intentions, Monsieur  le vice-ministre des Affaires étrangères a rencontré des membres de la mission de Lattaquié et leur a expliqué que le gouvernement syrien allait corriger très rapidement les dysfonctionnements afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel des missions, où qu’ils soient, et s’est excusé pour les événements qu’il considérait comme regrettables et involontaires. Enfin, les membres de ces deux secteurs ont été redéployés vers de nouveaux secteurs après leur avoir accorder un repos de 4 jours.

Sixièmement : La mise en œuvre de la mission, en conformité avec les dispositions du Protocole
24 -  Le chef de la Mission tient à souligner que cette observation qui concerne les 24 termes du Protocole est une synthèse de l’évaluation des secteurs, elle est rédigée à partir des indications fournies par les chefs de secteurs au cours de leur rencontre avec le chef de la Mission le 17/1/2012.
A- La surveillance et le suivi de l’application intégrale de la cessation de toutes les formes et de toutes les sources de violence dans les villes et les quartiers.
La violence et sa source dans les villes et les quartiers :
25 -  Lorsque les observateurs ont été déployés dans les différents secteurs, ils ont repéré au début de leur mission des actes de violence commis par les forces gouvernementales et des échanges de tirs avec des éléments armés à Homs et Hama. En  raison de l’insistance de la mission de faire arrêter tous les actes de violence et de provoquer le retrait des véhicules et du matériel, alors a commencé le processus inverse : enregistrer un retour au calme progressif.
Les derniers rapports de la récente mission enregistrent un calme remarquable et une réelle retenue de la part des sources et des canaux de la violence.
26 -  La Mission a observé dans les deux secteurs de Homs et Hama des actes de violence du fait des groupes armés contre les forces gouvernementales, qui ont fait des tués et des blessés parmi les troupes gouvernementales. Dans certaines situations, les forces gouvernementales ont recours à la violence comme  réaction aux attaques perpétrées contre ses membres. Les observateurs de la mission ont noté que les groupes armés ont recours aux bombes thermiques et aux missiles anti-blindage.
27 – La Mission a été témoin dans les secteurs de Homs, Idlib et Hama des actes de violence contre les troupes gouvernementales et contre les citoyens entraînant de nombreux décès et blessures. C’est le cas de l’explosion de l’autobus civil, tuant huit personnes et blessant plusieurs autres, dont des femmes et des enfants ; celui du sabotage à l’explosif d’un train chargé du transport du diesel ainsi que d’autres événements à Homs, dont la destruction de l’autobus de la police tuant deux d’entre eux, l’attaque à l’explosif du pipeline de carburant, et autres attentats de moindre importance.
28 – La mission a noté l’émission de faux rapports émanant de plusieurs parties faisant état de plusieurs attentats à la bombe et de violence dans certaines régions. Lorsque les observateurs se sont dirigés vers ces zones pour enquêter, les données recueillies ont montré que ces rapports n’étaient  pas crédibles.
29 – La mission a noté également, se basant sur les documents et les rapports émanant des équipes sur le terrain, qu’il ya des exagérations médiatiques sur la nature et l’ampleur des accidents et des  personnes tuées ou blessées à la suite des événements et des manifestations qui ont eu  lieu dans certaines villes.
B – La vérification que les manifestations pacifiques étaient à l’abri tant des attaques  des  services de sécurité syriens que  des opérations de sape  menées par  des groupes organisés
30 -  L’observation des rapports récents reçus par les chefs d’équipes sur le terrain en conjugaison avec la réunion tenue directement avec le chef de la Mission du  17/01/2012 pour la préparation de ce rapport montrent qu’il y a des manifestations pacifiques dans certaines régions. Les partisans comme les adversaires de l’autorité n’ont été soumis à aucune répression. Il est à noter que les frictions observées étaient dirigées contre la Mission ou entre les partisans et les opposants du régime sans qu’il y ait à signaler des pertes, et ce depuis le dernier exposé qui a eu lieu avec le comité ministériel sur la Syrie lors de sa réunion du 08/01/2012
31 – Les rapports sur le terrain et les déclarations des chefs de secteurs mettent en évidence que les opposants parmi les citoyens syriens informent la mission de ses rassemblements et en profitent pour faire du déploiement de la Mission un bouclier faisant obstruction à l’intervention des forces de sécurité. Ce phénomène a commencé à s’estomper progressivement.
32 – La mission a reçu également de l’opposition à Homs et Doura des réclamations demandant le maintien de la présence des observateurs de la Mission, exprimant peut-être leur crainte de subir des agressions après le départ de la Mission.

C- L’Assurance de la libération des détenus du fait   des événements actuels.
33 -  La Mission a reçu des communiqués en provenance de l’extérieur de la Syrie faisant état du nombre de détenus syriens s’élevant à 16237. Elle a reçu des communiqués en provenance de l’opposition à l’intérieur de la Syrie faisant état du nombre de détenus syriens s’élevant à 12005.
Les équipes de terrain de la Mission se sont attelées à vérifier la validité de ces chiffres découvrant ainsi l’existence de déclarations contradictoires, des informations incomplètes, inexactes, et la présence de noms dupliqués. La Mission poursuit son investigation avec les agences gouvernementales concernées pour parvenir à la véracité des chiffres.  
34 -  La Mission a remis au Gouvernement syrien toutes les listes reçues et provenant de l’opposition de l’intérieur et de l’étranger, tout en exigeant la libération de ces détenus conformément à la mise en œuvre du Protocole.
35 – En date du 15/1/2012, le Président Bachar al-Assad a promulgué un décret dont les termes et le contenu sont l’octroi d’une amnistie générale pour les crimes commis dans le contexte des événements qui sont survenus depuis le 15/03/2011 jusqu’à la date de publication du présent décret. L’application de ce décret incombe aux autorités gouvernementales compétentes afin de libérer des détenus dans les différentes régions par vagues successives à l’exclusion des personnes poursuivies pour d’autres affaires judiciaires. La Mission avait pour rôle de superviser la libération des détenus et de suivre l’actualité du problème avec le gouvernement, en assurant la pleine coordination avec le gouvernement et en interpellant le gouvernement qui est tenu d’apporter des réponses.
36 – Le gouvernement syrien a rapporté le 19/1/2012 que 3569 détenus ont été libérés par les juridictions militaires et civiles. La mission a vérifié, jusqu’à ce jour,  la libération effective de 1669 détenus.  Et la Mission continue de poursuivre la mise en application de ce décret tant avec le gouvernement qu’avec l’opposition jusqu’à la confirmation définitive de la libération de tous les détenus, et ce en présence des Observateurs de la Mission ou par l’authentification des documents relatifs à cette procédure.
37 – La Mission a constaté, à ce jour, que le nombre total de détenus  libérés par  le gouvernement syrien est  comme suit :
- Avant le décret d’amnistie: 4035 détenus.
- Après le décret d’amnistie: 3569 détenus.

 Soit un total de 7604 prisonniers  libérés comme  rapporté par le gouvernement.
38 – La mission a enquêté sur la validité du nombre de détenus qui ont été libérés et elle est parvenue, à ce jour, à mettre en évidence les éléments suivants:

 - Avant le décret d’amnistie 3483 détenus libérés.
 - Après le décret d’amnistie 1669 détenus libérés.
 Portant le total des détenus libérés que confirme la Mission à 5152 détenus. La Mission poursuit son travail de vérification sur le terrain et continue d’effectuer le suivi auprès du gouvernement syrien afin de libérer les autres détenus.
D – L’assurance du retrait et de l’évacuation de toutes les formes d’expression  armée des villes et des quartiers qui ont vécu ou peuvent vivre  des manifestations et des mouvements de protestation.
39 – La Mission a confirmé à travers les rapports des chefs d’équipes sur le terrain et sur la base de la rencontre directe effectuée entre tous les chefs de secteurs de la Mission du 17/1/2012, que tous les véhicules militaires, les véhicules blindés et l’armement lourd ont été retirés de l’intérieur des villes et des quartiers même s’il persiste toujours une présence sécuritaire qui se reflète par les monticules de terre, et par certaines barricades dans les principaux édifices et places publiques, mais ces barricades sont hors d’atteinte des  citoyens. À ce titre, il faut noter ici que lors de la rencontre du chef de la Mission avec le ministre syrien de la Défense le 05/01/2012, ce dernier l’a assuré de sa disponibilité à l’accompagner dans tous les sites et villes désignés par le chef de la Mission, où la Mission pourrait y soupçonner la présence de forces armées et d’armement non retirés afin que sur place les ordres de retrait et d’évacuation émanant du ministre de la Défense viennent combler sur-le-champ et immédiatement les manquements ou les violations observées sur le terrain.
40 -  La présence de véhicules blindés (transporteurs, de troupes) sur certains postes de contrôle, l’un à Homs, et certains dans Madaya et Zabadani proche de Damas, a été signalée. Et de fait, ils ont été immédiatement retirés de Homs. Il a été permis de s’assurer également que les habitants de Zabadani et Madaya avaient conclu un accord bilatéral avec le gouvernement qui a abouti au retrait immédiat des barrières et des véhicules militaires.
E – Vérification des agréments accordés par le gouvernement syrien aux médias arabes et internationaux, et enquête sur les possibilités offertes à ces médias de se déplacer librement dans toutes les régions de la Syrie
41 – Le gouvernement syrien, par la voix de son ministre de l’information, a confirmé avoir accordé l’agrément à 147 divers médias arabes et étrangers depuis le début de décembre 2011 et jusqu’au 15/01/2012. 112 divers médias étrangers nouveaux ont visité le territoire syrien en plus des  90 médias déjà présents sur le territoire syrien qui disposent de correspondants permanents.
42 -  La Mission a suivi cette question et a observé la présence de 36  médias arabes et étrangers et un certain nombre de journalistes dans un certain nombre de villes syriennes. Elle a reçu quelques plaintes qui indiquent que le gouvernement syrien a accordé des autorisations pour certains médias d’opérer en Syrie pour une durée n’excédant pas 4 jours considérés comme durée insuffisante de leur point de vue, en plus de ne pas permettre leur déplacement à l’intérieur du  pays à moins d’indiquer au préalable leur destination et de demander une autre certification pour se rendre à certaines zones sensibles. Le gouvernement syrien se dit prêt à accorder aux médias des mandats de 10 jours renouvelables.
43 – Des rapports et des déclarations de certains secteurs de la Mission montrent l’existence de restrictions gouvernementales sur le déplacement des médias dans les secteurs de l’opposition, incitant ces journalistes à se déplacer, dans de nombreux cas, derrière le déplacement de la mission, pour exercer leurs fonctions.
44 -  La ville de Homs a été le témoin de l’assassinat d’un journaliste français travaillant pour France 2, et de la blessure d’un journaliste de nationalité belge. Sur ces deux cas, le gouvernement et l’opposition ont échangé les accusations sur la responsabilité de chacun dans ces  incidents et ils ont publié, chacun, des déclarations condamnant la partie adverse. Le gouvernement syrien a constitué une commission gouvernementale d’enquête sur l’incident pour déterminer ses causes. Il faudrait noter que les rapports de la Mission de la Ligue arabe à Homs indiquent que le journaliste français a été tué à la suite des tirs de mortier par l’opposition.
Annexe 2 : Identification des médias qui ont été observés sur place par la Mission et des médias qui sont entrés en Syrie (selon les déclarations officielles)

 Septièmement : Les obstacles rencontrés par la mission.

 A- les observateurs
45 – Il n’a pas été tenu compte, dans certains cas, de la nomination d’experts dans le domaine de l’observation capables d’assumer leurs responsabilités et disposant d’une expérience préalable dans le domaine.
46 -  Certains observateurs n’ont pas évalué le poids réel de leurs responsabilités ni l’importance de faire prévaloir les intérêts arabes sur les intérêts personnels.
47 – Durant le travail de terrain a été constaté le manque flagrant de compétence de certains observateurs à affronter la complexité et à faire face aux situations difficiles qui sont pourtant au cœur de leurs prérogatives, sachant que la spécificité de ces fonctions nécessite des qualifications singulières et des spécialités adéquates avec la mission d’observateur.
48 – Un certain nombre d’observateurs participant à la Mission présentent un âge trop avancé alors que d’autres présentent un état de santé déficient les rendant ainsi inaptes à exercer les fonctions pour lesquelles ils ont été proposés.
49 -  Vingt deux (22) observateurs se sont excusés de ne pouvoir continuer d’accomplir  leur mission pour des raisons personnelles, certains ont avancé d’autres arguments factices que le chef de mission a jugés inacceptables, alors que d’autres se sont avérés agissant  pour leur propre agenda.

 Annexe 3 : dévoilement de la liste des  observateurs de la mission d’observation de la  Ligue des États arabes qui n’ont pas poursuivi leur mission.
50 – Le manque d’engagement de certains observateurs, la violation de leurs obligations et du serment prêté le jour de leur engagement, l’entrée en contact avec des responsables de leurs pays d’origine et la communication avec transfert des informations sur les activités de la Mission d’une manière exagérant la situation réelle. Tout ceci a conduit certains fonctionnaires à une  compréhension erronée de la  situation réelle présentée à tort comme sinistre, et à évaluer les résultats probants acquis sur le terrain d’une manière malsaine.
51 – Certains observateurs des secteurs ont exigé un hébergement similaire à celui de leurs homologues résidents à Damas sinon à une rétribution correspondant à la différence des standings d’hôtels, de lieux d’hébergement ou de séjour à Damas, ou bien encore à vouloir demeurer sur place à Damas et ne pas se rendre sur le terrain. Cette situation se passe de tout commentaire.
52 – Les situations à risque dans certains endroits,  la peur de certains observateurs d’accomplir leurs devoirs dans cette atmosphère de risque, le manque de véhicules blindés dans chaque poste d’observation et des gilets pare-balles ont fini par avoir un impact négatif sur la performance des fonctions et l’exercice des obligations de certains membres de la Mission.

Commentaire  du Chef de la Mission sur les observateurs :
53 – Certains observateurs, malheureusement, voyaient leur présence en Syrie comme un voyage d’agrément et de loisir, mais ils ont été surpris par la réalité du terrain, par le déploiement à travers les secteurs, et par le maintien dans des postes d’observation en dehors de la capitale, se trouvant ainsi confrontés à des difficultés auxquelles ils ne s’attendaient pas et n’y étaient pas préparés.  
54 -  Le déficit de sensibilisation des observateurs au terrain et de connaissance de la région et de sa géographie ainsi que le manque de véhicules blindés et de gilets pare-balles ont eu un effet désastreux sur l’esprit de certains observateurs.
55 – La confrontation de certains observateurs aux provocations des partisans tant de l’opposition que du gouvernement a eu également un impact négatif sur leur moral.
56. Malgré toutes les remarques qui ont été émises, on dira que le rendu de beaucoup d’observateurs a été remarquable, et mérite compliments et considération. Les quelques maladresses enregistrées vont être corrigées avec la pratique et les instructions qu’il faut.

B. Les contraintes sécuritaires :
57. Malgré l’accueil favorable réservé par le Gouvernement aux membres la Mission et son chef et son assurance de ne pas vouloir imposer des restrictions sécuritaires de nature à entraver l’activité de la mission, il n’en demeure pas moins que le Gouvernement a essayé, par le biais d’une stratégie bien ficelée, d’empêcher que la mission n’arrive au fin fond des régions et il s’est employé à la distraire par des questions relevant de son seul intérêt. Mais la mission a fini par juguler ces manœuvres pour poursuivre son entreprise et a dépassé les obstacles érigés devant elle.

C. Moyens de communication :
58. La mission des observateurs se met en contact avec différents groupes en passant par le réseau national syrien, plus précisément les téléphones portables et les télécopies. Etant donné que ces moyens de communication sont indisponibles par moments, cela rend impossible la prise de contact.
59. Le nombre de téléphones satellitaires Thuraya mis à la disposition de la Mission sont au nombre de 10. Mais en raison de difficultés de liaisons par satellite, leur utilisation s’est trouvée compromise à l’intérieur des bâtiments. Les téléphones cellulaires et les télécopies les ont remplacés pour l’envoi des rapports quotidien, mais ce sont deux moyens de communication non sécurisés.
60. Quant aux moyens de communication dont devaient disposer les observateurs Qataris, ils ont été saisis sur les frontières jordaniennes nonobstant leur réclamation par le chef de la Mission. Mais quand bien même les autorités syriennes consentiraient à les autoriser, ils seraient insuffisants pour couvrir tous les sites et toutes stations.

61. Comme la Mission ne disposait pas de quoi établir et maintenir la communication au sein d’un même groupe, l’ambassade chinoise a mis à la disposition de la Mission 10 talkie walkie. Ceux-ci n’ont été utilisés que dans trois secteurs.

62. Le réseau internet est indisponible dans certaines régions, et irrégulier, dans certaines autres régions dont la capitale.

63. Il n’existe pas de caméras à bord des voitures, qui auraient facilité la mission des observateurs dans les zones dangereuses.

C. Moyens de transport :

64. Le total des voitures utilisées par la Mission est au nombre de 38 (23 voitures blindées et 15 non blindées) dont 28 sont des 4×4 et les 10 autres de simples berlines, sachant que la nature de la mission des observateurs aurait impliqué que toutes les voitures soient des 4×4 blindées. Ainsi le nombre actuellement disponible est insuffisant dans la mesure où il ne permet pas de se déplacer dans toutes les zones chaudes.

65. La Mission a procédé à la location de voitures sur le marché local pour les utiliser dans le cadre de son travail. Mais devant les troubles déclenchés par l’arrivée des groupes d’observateurs sur le terrain, les sociétés de location ont résilié les contrats, soucieuses qu’elles étaient de la sécurité de leurs chauffeurs et de leurs voitures.

66. La Mission a rencontré des problèmes pour trouver des chauffeurs en raison du refus de membres de l’opposition à ce que des chauffeurs liés à des organismes de sécurité gouvernementale accèdent à leurs régions. Ce qui a finalement obligé les observateurs à conduire eux-mêmes les voitures.

67. Certains observateurs ont demandé à utiliser les voitures que leurs pays respectifs ont envoyées, ce à quoi s’est opposé le Président de la Mission qui a procédé à la distribution des voitures suivant les besoins de chaque secteur.

D. Les médias :
68. La Mission a fait l’objet d’une propagande médiatique féroce depuis le commencement de ses travaux et qui se poursuit aujourd’hui. Certains médias ont même publié des déclarations infondées en les imputant au Président de la Mission. Ils se sont également employés à exagérer certains faits de sorte que la réalité s’en est trouvée altérée.
69. Ce traitement médiatique faussé a contribué à augmenter la frustration des syriens et a nui au travail des observateurs. Il a également utilisé certains observateurs aux fins de nuire à la réputation de la Mission et son Président et faire échouer la mission.

Point huit : Les besoins essentiels de la Mission en cas de prorogation:

Ajouter cent nouveaux jeunes observateurs, avec une préférence pour les militaires.
30 nouvelles voitures blindées.
Des gilets pare-balles légers.
Des appareils photos transportables dans les voitures
Des moyens de communication élaborés.
Des lunettes de vision nocturne

Neuvième point : la réforme :
70. L’objectif visé par le protocole est la protection des citoyens syriens en engageant le gouvernement syrien à arrêter les violences, à libérer les détenus et à retirer l’armée des villes et zones habitables comme première étape visant à aboutir à un dialogue entre les différentes parties syriennes qui se concrétiserait politiquement. Le cas échéant, l’opération des observateurs s’enliserait sans réaliser sur le terrain les résultats escomptés.
71. La Mission a constaté l’existence d’un élément armé non visé par le Protocole et dont l’apparition (antérieure à son arrivée) a été la conséquence de l’utilisation excessif de la violence de la part des forces de sécurité à l’occasion des manifestations qui ont appelé à la chute du régime. Cet élément armé agresse dans certains secteurs les forces de sécurité syriennes et les citoyens syriens, ce qui provoque une réaction de la part du Gouvernement. Les citoyens innocents qui se trouvent en étau, en paient un lourd tribu en morts et blessés.
72 Dans toute la Syrie, la Mission a été favorablement reçue par l’opposition. La présence de la Mission a inspiré un sentiment de confiance chez les citoyens qui les a incité a lui présenter leurs doléances, et ce malgré la crainte éprouvée par l’opposition devant autant de franc-parler, car pesait encore sur elle la crainte des arrestations dont elle avait souffert avant l’arrivée de la Mission en Syrie, si l’on exclut la période qui a suivi la parution du dernier communiqué du comité interministériel, qui a vu l’intensité de la violence se réduire progressivement.

73. La Mission a également constaté la bonne disposition du Gouvernement à réussir sa mission et l’aider à dépasser toutes sortes d’obstacles. Le Gouvernement a également facilité la tenue de toutes sortes de rencontres sans exception et n’a pas cherché à imposer des restrictions quant aux déplacements des observateurs et les rencontres qu’ils effectuèrent avec les citoyens syriens, qu’ils soient au nombre des pro-gouvernementaux ou des opposants.

74 La Mission a relevé un état de grave frustration dû à l’injustice et l’oppression éprouvées par les Syriens. Ceux-ci sont néanmoins convaincus de la nécessité d’une résolution pacifique et arabe la crise syrienne, sans l’internationaliser, pour qu’ils puissent vivre en paix et sécurité, et pour que se réalisent les réformes et les changements escomptés. La mission a pris également connaissance du fait qu’une partie de l’opposition a pris les armes, notamment à Deraa Homs Hama et Edleb, en réaction à la grande souffrance du peuple syrien, à son oppression par le régime politique et à la corruption qui a touché tous les secteurs de la société, sans compter la pratique de la torture et les atteintes aux droits de l’homme.
75. L’occurrence de certains évènements est une évolution pouvant creuser davantage le fossé entre les diverses parties et accroître leur amertume. Les conséquences de ces évènements sont graves : pertes en vies humaines et divers dommages matériels. Il s’agit plus précisément des explosions qui ont pris pour cible les bâtiments, les trains et les véhicules de ravitaillement en carburant, les forces de police, les institutions médiatiques et le transport par pipeline.
Certaines de ces opérations ont été revendiquées par l’Armée Libre, d’autres par des parties armées liées à l’opposition.

76. La Mission a procédé à l’exécution de sa tâche de la manière la plus conforme à ce qui a été stipulé dans le Protocole, à travers une présence quotidienne sur le terrain, en observant une neutralité et une indépendance garantissant une perception fidèle et transparente de la réalité. Et ce malgré les difficultés rencontrées et le comportement de certains éléments indisciplinés.

77. La durée d’un mois fixée par le Protocole pour le travail de la Mission ne suffit pas à l’accomplissement des préparatifs administratifs, elle est a fortiori insuffisante pour l’accomplissement du travail lui-même, dont la durée effective n’a été que de 23 jours. C’est une durée insuffisante eu égard au grand nombre de stipulations du Protocole dont il faudrait s’acquitter et à la nécessité de côtoyer les syriens pendant une assez longtemps s’étendait sur quelques mois et parfois de nombreuses années.

78. La crédibilité de la Mission a été mise en doute auprès des téléspectateurs et auditeurs arabes et étrangers qui suivent certains médias usant de techniques d’information visant à déformer les réalités. Il demeure difficile de juguler cette difficulté sauf à faire bénéficier la Mission d’un soutien politique et médiatique. Et quand bien même ressurgiraient alors certaines lacunes, cela n’en demeure pas moins normal dans ce genre de missions et d’activités.

79. La Mission est arrivée en Syrie après que des sanctions aient été imposées à ce pays pour l’amener à accepter le Protocole. Malgré cela, la Mission a été bien reçue tant par les militants progouvernementaux que par les opposants ou même le Gouvernement lui-même. Mais demeure la question quant à la façon par laquelle la Mission poursuivra son travail. Il est à relever dans ce sens que la tâche assignée à la Mission, telle que fixée par le Protocole, a subi quelques changements au vu des évolutions du terrain et des violentes réactions qui ont parfois suivi de la part de parties non citées par le Protocole. Autant d’évènements rendant nécessaire un changement et une évolution dans la nature de la tâche dévolue à la Mission. Il est alors nécessaire de rappeler que le point de départ demeure l’arrêt de toute violence pour que la Mission puisse accomplir sa tâche dans un climat susceptible de déblayer la route, in fine, vers l’accord politique.

80. Si accord il y a, quant à la fixation de la durée de travail de la Mission, il faudra que celle-ci dispose des équipements et des moyens de communication et de transport nécessaires à l’accomplissement de sa mission sur le terrain.

81. D’un autre côté, mettre un terme au travail de la Mission après une si courte durée aura raison des résultats positifs – même incomplets – réalisées jusque là. Cela aboutirait également sur le terrain à un état de chaos, étant donné que les parties concernées ne sont ni prêtes ni disposées à présent à entamer le processus politique devant résoudre la crise syrienne.

82. Les intentions des uns et des autres à l’égard la Mission, depuis sa constitution, n’ont pas été sincères et pour ainsi dire pas sérieuses. Avant même que la Mission entame son travail et avant même l’arrivée des observateurs, une campagne féroce a pris pour cible la Ligue arabe et le Président de la Mission. L’intensité de cette campagne s’est renforcée pendant la mission. La Mission souffre encore d’un manque de soutien politique et médiatique l’empêchant de mener à bien sa tâche. Si la durée de cette mission devait se prolonger, les objectifs du Protocole ne pourraient se réaliser que moyennant l’apport d’un tel soutien qui renforcerait la Mission et permettrait de faire aboutir la Solution Arabe à la crise.

Dixième point : les recommandations :

83. A la lumière de ce qui a été énoncé, et considérant ce qui a été réalisé en termes de résultats conformément aux dispositions du Protocole que le Gouvernement syrien s’est engagé à exécuter, je suggère:

La nécessité d’apporter toutes sortes de soutien administratif et logistique que requiert la Mission en vue de bien s’acquitter de sa tâche.

D’apporter un soutien médiatique et politique en vue de créer un climat propice à l’accomplissement convenable de la mission.

D’insister sur la nécessité d’accélérer le processus politique et lancer le dialogue national en parallèle avec le travail de la Mission en vue de favoriser un climat de confiance permettant la réussite de la Mission et évitant un vain maintien en Syrie.

Que Dieu nous aide.

Le Président de la Mission
Lieutenant Général Mohamed Ahmad Moustapha El Dabi
_________________________________________________

Traduit de l’arabe par Omar Mazri, Safwene Grira et Ahmed Manai

TRI : Institut Tunisien des Relations Internationales ITRI : Institut Tunisien des Relations Internationales

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Procès des pro-Gbagbo en Côte d’Ivoire: Pourquoi le pouvoir Ouattara recule ?

6 Février 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Procès des pro-Gbagbo en Côte d’Ivoire: Pourquoi le pouvoir Ouattara recule ?

Le Temps pageFPI

 

Après avoir chanté au monde entier que Simone Gbagbo et bien d’autres détenus seront jugés par la Cpi, Ouattara recule. Pour ne pas subir un autre revers. L’information a pris les allures de scoop du siècle. Elle a même barré hier, la Une des quotidiens qui lui sont proches.



 

Les cadres proches du Président Gbagbo illégalement détenus dans les goulags du nord, seront finalement jugés en Côte d’Ivoire. Ce qui revient à dire que Simone Gbagbo, Affi Nguessan, Aké Ngbo… et autres seront finalement face à la justice du pouvoir. En fait, face à la justice des vainqueurs.

Alors que dès sa prise du pouvoir, Ouattara avait annoncé que plusieurs têtes fortes du régime Gbagbo seraient livrées à la justice internationale. Après la déportation précipitée de Gbagbo son ennemi juré, Ouattara quasiment acculé par l’opinion africaine scandalisée par cet acte qui rappelle l’esclavage, s’était trouvé dans l’obligation de nier une crédibilité de sa justice. En réalité, c’était une manière de botter en touche, le tolet que cette déportation a soulevé à l’échelle africaine, voire mondiale.

«Il n’y a pas justice plus indépendante que la justice internationale», s’est défendu le poulain de Sarkozy, lors d’une visite à Conakry. A la Cpi, il comptait sur les soutiens de son parrain Sarkozy, en fait de la mafia qui attaque la Côte d’Ivoire. Il ne savait certainement pas que Gbagbo n’est pas un chef de guerre, et qu’il a une très longue carrière politique qui plaide en sa faveur. A la Cpi, c’est l’effet contraire qui se produit.

Et le monde découvre tout le complot qui a été ourdit contre la Côte d’Ivoire. Sans même le vouloir, Gbagbo est devenu le symbole de la lutte pour la libération et la renaissance du continent africain. En Afrique, on le compare déjà à des symboles comme Mandela et Lumumba.

Aux Usa, les Afro-américains n’hésitent plus à voir en lui, un Martin Luther King. Ce n’est pas fait pour plaire à Sarkozy qui en france, traine aux pieds du Mont Blanc, dans les sondages pour la présidentielle. face à français Hollande, le candidat des socialistes.

Sarkozy redoute Gbagbo pour son franc-parler. Il sait que le Président Gbagbo n’est pas un homme à se plier aux intimidations et aux injonctions. C’est même pourquoi il se trouve aujourd’hui dans cette prison onusienne. Car il n’est pas prêt à monnayer ses convictions.


Comme Mandela et Lumumba.

Lors de son audition, sa phrase, «c’est l’armée française qui a fait tout le travail» continue encore de hanter l’Elysée qui est restée muette sur cette accusation pourtant grave. En politique, on dit souvent que le silence est mieux lorsqu’on est gêné. Sarkozy qui pourrait encore s’enfoncer préfère cette règle d’or. Mais dans les coulisses, des consignes ont été données aux médias français pour éviter une diffusion en direct des prochains passages de Gbagbo à la Cpi. Car Nicolas Sarkozy est bien en campagne.


Et il peine à convaincre les français qui se sont finalement rendu compte qu’ils se sont trompés. Dans cette peur du prisonnier Gbagbo, il serait hasardeux de faire venir des personnalités comme, Affi, Simone, Aké Ngbo, qui lors de leurs auditions à la Cpi, pourraient aussi gravement embarrasser le roi Sarko avec d’autres révélations.

Lors de sa dernière ballade parisienne, Ouattara a été contraint par son parrain Sarkozy, de voir ses prétentions à la baisse. Selon la publication confidentielle «La lettre du continent», lors de sa rencontre avec Sarkozy, Ouattara aurait proposé de ne pas poursuivre Simone Gbagbo pour faciliter la réconciliation en Côte d’Ivoire. On rit sous cap. Et on croit rêver. Mais c’est ça le pouvoir Ouattara, championne de toutes les contradictions. A la vérité, Paris craint d’autres révélations dans cette affaire très embarrassante. En plus, dans le monde politique français, il est désormais su que Ouattara est en réalité un Président à problèmes.

C’est pourquoi à Paris, il a presque fait le pied de gru à la Rue Solferino, mais aucun «Eléphant» du Ps n’a daigné le recevoir. Même le simple maire de la ville de Paris lui a carrément fermé ses portes. Que dire du Président du Senat ? Le refus a été catégorique. Alors que ce parti, au plus fort de la crise postélectorale, s’était aligné sur la décision de toutes les capitales occidentales reconnaissant Ouattara comme le Président de la Côte d’Ivoire. Mais à Paris, il y a l’effet Gbagbo. De retour à Abidjan, Ouattara veut alors esquisser quelques gestes d’apaisement. Histoire de se couvrir d’un vernis de Président démocrate qui favorise l’apaisement et la réconciliation.

Malheureusement pour lui, la mise en scène est trop grotesque. C’est même un show horrible qu’il sert aux Ivoiriens. Tout le monde sait que depuis le 11 avril 2011, il n’y a plus de justice en Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens et les milieux d’affaires sont chaque jour choqués de voir un Procureur de la République et des magistrats prendre des ordres auprès du pouvoir. N’est-ce pas le Procureur Koffi qui à chacune de ses sorties, confie que les frci sont des sauveurs qui ne doivent pas être poursuivies.

Quelle justice doit-on attendre d’un tel Procureur de la République qui ne manque pas d’afficher un militantisme aussi maladroit ? Pas grand-chose. Au procès des pro-Gbagbo, ce sera donc un simulacre de justice avec une série de condamnations en cascade. Avant de leur offrir une grâce présidentielle aux allures politiciennes. En fait, Ouattara veut plaire à ses parrains. C’est pourquoi après avoir détenu illégalement en prison, des gens dans des conditions inhumaines dans les prisons du nord, il tente de faire semblant.

Il souffre de la pression des Américains qui fouillent de plus en plus dans ses affaires. Lors de son passage en Côte d’Ivoire, Hillary Clinton n’a pas été tendre avec lui. Elle lui a sèchement demandé de laisser l’opposition s’exprimer librement. C’est ce qui arrive quand on fonde toute sa carrière politique sur le soutien de l’Occident. C’est celui qui fait qui donne les ordres. Tout comme celui qui donne.

Guehi Brence

Source: Le Temps

 

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