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Cameroun: L’année 2013 recommence avec beaucoup d’interrogations.

9 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun: L’année 2013  recommence avec beaucoup d’interrogations.

 Cameroon flag

Année 2013: Cela recommence avec le Cameroun, un pays qui me wanda ! 

L’année s’est achevée avec pleins d’interrogations. Les camerounais n’ont plus que la rumeur pour s’informer. Quand bien même il y a une information, nulle n’ose la relayer véritablement.  Pourquoi le stade était vide alors que l’accès  à la finale de la Coupe du Cameroun était offert ? Pourquoi le cabinet civil au lieu de la Fécafoot pour organiser cette finale de football ? Où est le Premier ministre ? Pourquoi il n’y a pas d’eau sur certains versants de la Présidence de la République ? Pourquoi tant de coupures d’eau et d’électricité dans nos cités ? Pourquoi les gardes de la GP ne perçoivent pas à temps leurs primes ? Pourquoi des grèves à Lom Pangar ? Pourquoi la Biométrie ne fait pas foule ? Pourquoi en lieu et place du Président de l’assemblée national n’a-t-on pas suivi l’ordre protocolaire ?

 

Pourquoi l’inamovible  et falot président du Conseil économique et social assis à la droite du Président de la République ? Pourquoi subitement Obiang Nguema en visite chez nous ? Pourquoi une énième guerre en Centrafrique ? Pourquoi le Cameroun ne s’implique t’il pas ? Pourquoi les négociations ont lieu à Ndjamena puis à


Libreville pas à Yaoundé ?
Des questions, les camerounais en ont à la pelle. Des réponses on attend toujours. A l’ère de la célérité et de la communication, au Cameroun on commet encore l’exploit de se cacher sur cette planète terre. Madame Biya après 7 mois hors du pays est revenu victorieuse comme une lionne. Ou était-elle ? Que faisait-elle ? Personne ne peu le dire avec exactitude. Monsieur le PM est introuvable comme un vulgaire citoyen. 2013 est  là. Année électorale, les députés élus sont ceux qui géreront l’après Biya. Je me refuse à croire qu’à 90 ans Biya soit candidat. S’il le veut, sa santé s’opposera. S’il insiste ses esclaves  crieront. S’il persiste la divinité s’en mêlera. Il est donc sur que pour être présidentiable en 2018, il faut avoir une visibilité dès maintenant. Et l’un des axes de cette visibilité c’est la tribune de l’assemblée nationale.

 

La Mairie des grandes villes étant <<naturellement>> fait pour <<les autochtones du RDPC. >> Cependant cette vision est une possibilité parmi  d’autres. Le paysage politique est en somme hypocrite et est ce qu’il n’est pas. Un grand parti qui se dit d’opposition mais en faite de collaboration, une galaxie de partis dit d’opposition mais en faite des cellules et des espions du parti au pouvoir, enfin d’anciens fonctionnaires et ministres à la retraite qui gaspillent une partie du surplus de leur fortune pour des fins qu’en 20 ans personnes ne maitrise. Le Cameroun c’est le Cameroun : opacité, acéphalie, sans direction, sans programme,  sans vision.

 


Chaque jour qui passe, on s’enfonce plus.

 

On découvre des scandales toujours plus grands plus crapuleux. Hier nous apprenions effarés qu’un ancien  ministre des transports et un  haut commis de l’Etat avaient perçu pour le premier 85 de nos millions et l’autre une quarantaine de nos milliards sur le dos des défunts d’un crash et sur une de nos fiertés nationales. À peine on s’y remettait que nous apprenions qu’en quelque jours un prince avaient perçu l’astronomique somme de100millairds. L’indignation n’avait pas baissé que l’on apprend que depuis 6 mois des militaires sont sans eaux et défèquent dans la nature ! On croyait avoir tout vu lorsqu’un militaire réclame ses primes en menaçant de tirer sur le cortège présidentiel. Tout ceci saupoudré de vols de bébé, de crimes crapuleux, d’incarcération kafkaïen, de détention préventive de deux ans etc.


Voilà le fil de la vie au Cameroun. Les journaux télévisés sont creux.

Les programmes radios sont vides, les sujets vagues. C’est à cela que nous sommes réduits. La toile est devenue l’unique et principal terrain de bataille. L’information, plurielle s’y trouve en abondance.


Le combat est virtuel. C’est à juste titre qu’on en vient à se demander si au Cameroun, il y a des hommes. Nous allons jusqu’à nous traiter de lâches, de nation vile. Pour notre part les camerounais ne sont pas vils. Au contraire notre histoire est parsemée de combats rudes, mortels : deux repères : l’ouverture démocratique en 90 et février 2008. Dans quel camp  la peur était-elle ? De toutes les façons le silence et le calme sont des signes de sérénité et de puissance. A l’inverse, les ruisseaux, les tonneaux vides, les slogans creux sont des signes d’atrophie. Le RDPC  au travers de sous militants écrivains, et d’esclaves agrégés montrent cette atrophie et e convainc même pas leur propres épouses dans des productions littéraire et épistolaires aigres, fades, m’as-tu-vu, des pets en sommes. 

On ne s’improvise pas leader :

Cheik Modibo Diarra l’aura appris à ses dépends. Devenu Premier ministre dans une situation de crise et par le seul fait de son aura professionnel. Habitué  à faire des formules mathématiques pour lancer les fusées,  il a confondu mathématiques et politique : en politique seul le changement est constant. En mathématiques, une constance ne peut être changeante ! Cette remarque  est valable pour nombre de ministres et membres du RDPC devenus politiciens, <<élites extérieur>> par la force d’un décret. Certaines de ces élites en prison aujourd’hui payent fort le fait d’avoir confondu  <<esclave>> qu’ils étaient et <<maitre>> qu’ils ne seront jamais et n’ont jamais été. On ne s’improvise pas leader peut être appliqué à cette cohorte de gastéropode de notre pays qui se sont lancés dans le champ politique. Oubliant que la constance c’est le changement, l’innovation, la prévision des interférences diverses.

 
Circuler à Douala : les agents de la commune se substituent au policier :
Une habitude illégale et sauvage se propage subrepticement dans les rues de Douala et commence à devenir une habitude exaspérante. Il s’agit de ces sacripants vaurien qui harcèlent sans scrupules de paisibles citoyens : des agents de nos différentes communes dit-on. Samedi 29 à Douala (lieu dit 50tenaire) ils ont poussé la bêtise au point de contrôler les pièces des véhicules en exigeants des usagers leurs cartes grises. N’ayant aucune notion de politesse, aucune identification particulière, ils jaillissent de nulle part, vous informent que vous venez de garer à un endroit interdit (rien n’indiquant que c’est interdit de garer !) et qu’il faut que votre voiture aille en fourrière. Parfois, pincer sans rires, ils vous demandent vos dossiers, vos pièces personnels.

 
Au rond-point, à Ndokoti, Akwa partout ces galapiats bénéficient de la bénédiction, des Maires qui les recrutent et les envoient sur la voie publique. Ils devraient s’atteler à créer une vrai police municipale dotée de moyens modernes et bénéficiant d’une formation morale, éthique et d’un certain confort intellectuel.  En l’état actuel des choses c’est de l’arnaque municipal sans aucune incidence ni sur les embouteillages, ni sur la fluidité de la circulation. Circuler à Douala : Faut-il en rire ou en pleurer ? Circuler à Douala est devenu un exploit. Les embouteillages ont pris des proportions inadmissibles.les causes sont connues : le manque de route, la mauvaise qualité de celle ci pleines de trous et de caniveaux bouchés, l’exiguïté des routes, le nombre exponentiel du parc automobile et le must les grumiers et camions divers qui circulent de jour comme de nuit sur des routes de 5 mètres de large ! Enfin le top, le best des best les motos taxi. Personne ne peut dire avec exactitude leur nombre.

De véritables assaillants ils n’ont ni moral, ni éducation, rarement instruits, ils n’ont pas pitié de leur mère encore moins de leur propre corps. A coté des causes énumérées ci-dessus, ils sont aussi responsables des embouteillages. Un jour il faudra s’y pencher et l’une des solutions passent par deux axes : agrandir les routes, créer les routes secondaires et surtout, surtout augmenter les taxes à l’importation des motos et le montant des vignettes en fonction des villes. On payera la vignette à Yaoundé et Douala différemment de Bayangam ou de Loum. Cette option rendra une moto à plus de 600 000 à l’achat plus une forte vignette, la moto ne sera plus accessible à tous. De ce  fait acheter une moto deviendra un acte pensé réfléchi. Et cela, seul des adultes responsables en sont capables. Mais le pouvoir actuel le peut- il ? En 30 ans le renouveau n’a fait que renouveler les routes déjà faites. Combien de fois a-t- on fait l’ancienne route de Bonabéri ? Le Rond point Deido, le carrefour de la douche à Douala ? Le carrefour le Maire à Bafoussam ? Les routes des quartiers 5 et 8 à Nkongsamba ? Et jusque là est ce fait de façon définitive ? Non je délire, la solution c’est qu’il parte, c’est que le RDPC nous libère.

Le calvaire des étudiants camerounais de Chine : L’esclave responsable des bourses est ces derniers temps plus préoccupés à sauver le fils de son maitre. Dans un langage infatué, jésuite, il cherche plus une position favorable devant le maitre qu’à défendre le fils du maitre. Libres, nous savons lire les faits et gestes des esclaves. Les Bourses prévues dans le budget du gouvernement, votées et promulguées nos étudiants n’ont rien perçu en plus d’un an. Faut le faire.

Ayant écris à qui de droit, ces compatriotes sacrifiés écrivent aujourd’hui aux députés. Comme ce sont d’autres esclaves, on peut être sur qu’un esclave ne peut influencer un autre. Alors ces jeunes seront obligés de porter l’affaire aux missions diplomatiques, aux ONG, et même porter des plaintes. L’homme de 85 millions s’empressera de dire que l’on salit l’image du Cameroun. Entre nous laisser des enfants dans l’hiver chinois plus de 12 mois sans revenus n’est ce pas un crime ? Si cela n’en est pas ou est la différence entre ne pas payer des bourses et la non assistance à personne en danger ? On fait même quoi au MINESUP pour ne pas les payer ?

2013 : l’année de tous les défis :
 Élections législatives, élections municipales, éliminatoires mondial 2014, voilà une partie du menu 2013. Grâce à son absence et son effacement, 2012 a été lisse. On n’a pas eu des chantiers comme promis et prévu, mais des poses de premières pierres. Des projets structurants nous dit-on. Cette fois il faudra aller au front avec soit de nouvelles prorogations ou alors des élections. Proroger les mandats arrange bien ceux qui sont en poste. Affronter les suffrages est un jeu duquel on n’est pas sur de l’issu ; déjà il faut être investit. Au-delà de ces défi politiques, faudra bien que lions se qualifient pour le mondial 2014. Il faudra jouer les <<équilibristes>> pour garder cette paix factice. Il faudra que le pouvoir gère les foyers de contestation qui naissent déjà au cœur même de la sécurité présidentielle. Choses rare c’est chez nous que l’on verra pour la première fois la garde présidentielle être à la une de la presse pour des choses aussi simple et évidente : le salaire échu, l’eau courante pour des gens qui  ne dorment pas pour vous dormiez !

Siège du ministère des travaux public : coût 16 milliards
Dans  un contexte, de crise et sous infrastructure, vouloir construire le siège d’un ministère fut il celui des travaux publics à 16 milliards il y a mieux à faire. Faire des routes, équiper nos hôpitaux, construire nos universités, créer des routes secondaires dans la ville de Douala,  sont parmi tant d’autres choses des urgences capitales et criardes devant le siège d’un ministère dont on ne voit pas les travaux en question. Et pourquoi avoir un ministère des travaux ? Un ministère de l’urbanisme ? Un ministère des domaines ? Un ministère de l’économie ? Tous ces ministères-succursales pourraient bien faire un ministère !

Le pays ci me wanda !

Enoh Meyomesse / Paul Eric Kinguè
 L’élancement de ces  deux concitoyens résument à eux seul l’abîme, l’arbitraire, l’iniquité dans laquelle nous baignons. Le premier a pris 7 ans dans un braquage armé : pas de plaignants, jamais les coréens agressés ont été vu à la barre, l’or querellé pas de traces, les armes de braquages rien. La concordance des témoignages rien. Pire la seule personne qui accepte avoir braqué écope d’un an ENOH
MEYOMESSE  en prends 7 !   Soulignons sa garde à vu 30 jours durant à Bertoua dans des conditions que la décence nous interdit de décrire.

Le second PAUL ERIC KINGUE initialement condamné à vie pour 3 400 000,
son Avocat Me Manfo aura souligne durant tout le procès la proportionnalité des peines. On ne peut être condamné à 25 ans pour 29 milliards et être condamné par la même justice à vie pour 3400000. Dans ce procès la bêtise du régime en place a atteint son comble. La somme querellée n’a jamais existé dans les caisses de la commune. Les donateurs de la somme de 3400000, les maires témoins (Dibombari et Mbanga) et l’équipe communale actuel ne reprochent rien à PAUL ERIC KINGUE, mieux il ne lui jamais remis de l’argent pour la commune, ils ne réclament rien : tous les témoignages concordaient et démontraient la non culpabilité de l’ancien maire de Njombé Penja. Sur le plan du droit PAUL ERIC KINGUE  avait été condamné sans mandat de dépôt, sans papier en français facile. Ce qui vaut nullité de peine.

L’opinion avait oublié une chose : c’est des individus aux ambitions inavouables tapis dans l’ombre qui font la justice : c’est leurs calculs, leurs nombrils,  leur volonté fait force de droit : c’est cela qui a été appliqué ; les juges, histrion du droit, pantin du RDPC  avaient deux  possibilités : être des hommes doués d’intelligence et libre, ou alors les partenaires d’une orgie homosexuelle capable de faire vomir le diable.  Voilà ce dont sont victimes nos frères : une orgie homosexuelle qu’ils refusent de cautionner.
 
Victime collatérale, la tante et son époux  de PAUL ERIC KINGUE vient d’être condamner à une contrainte par corps de 200 000 dans un autre véritable portrait en sorcellerie. La sentence vient de tomber, nous y reviendrons.
 
Député par décret :
Le mandat des députés camerounais a expiré depuis 2010. Prorogé deux fois par décret, c’est une incongruité   dont seuls sont capables les camerounais. Proroger un mandat dont on n’est pas celui qui donne ce mandat fait problème. Les députés sont élus par le peuple. C’est au peuple d’en décider. D’autres parts, à la fin d’une élection, on sait à quelle date se tiendra la prochaine. D’où vient-il qu’ELECAM, avec les moyens techniques, humains et matériels qu’il dispose soit incapables d’organiser une consultation électorale en cinq ans ?

La réponse se trouve dans l’intérêt du parti au pouvoir à entretenir ce flou.  Des députés nommés ne peuvent qu’être reconnaissant à leur bienfaiteur. C’est une situation pareille, qui au Togo et en Guinée Conakry avaient emmené les putschistes à refuser une succession constitutionnelle : le mandat des députés respectifs était prorogé par décret et donc caduque et de nul effet. Donc le Président de l’assemblée était illégal et donc inapte à prendre le pouvoir…comme au Cameroun. Cette situation illégale et malvenue est valable pour les élus municipaux. Remarquons que les concernés tant de l’opposition que du pouvoir ne disent rien devant cette pestilence qui arrondit leur affaire.   Philémon Yang : fuite ou congés maladie Parti comme un homme qui s’échappe de chez sa concubine quand me mari de celle-ci arrive, ce haut commis de l’Etat un temps oublié au Canada pendant plus de 20 ans, est revenu en ce début d’année comme un amant cocu. Ou était-il ? Que faisait-il ? Voilà le Premier ministre de la majorité des camerounais.
 
Idées affaires :

Le mois passé, nous avons commencé à vous suggérer de petits projets commerciaux ou industriels. Ce mois, nous vous revenons avec une autre idée. Il s’agit de la fabrication des trombones et des agrafes. Cette idée nécessite une excellente maitrise de ses partenaires commerciaux. A la limite consulter les clients potentiels avant de s’y lancer. Car le marché est inondé depuis des décennies d’importateurs européens et asiatiques contre qui il faudra plus que des arguments commerciaux pour avoir une part du marché. Ce marché est florissant constant et  souffre peu des aléas économique. Cette petite industrie exige une machine, deux employés techniques, un local et une installation électrique précise. La matière première est importée. L’investissement en termes d’achat de machine et de matière première est dessous de 8 millions de CFA. On peut envisager de monter localement des agrafeuses et diverses pinces d’agrafes.

Dans le prochain numéro, une nouvelle idée !
La Rédaction de 10 grammes d’info 10 minutes de lecture Vous souhaite une Heureuse année 2013, pleine de sérénité, de paix profonde et qu’elle soit l’aboutissement de vos promesses et de vos rêves.
 
Par Gérard Philippe Kuissu
Source : ICICEMAC.COM


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Reportage : Découvrez tout sur les terroristes qui sèment la terreur au nord du Mali. Hommes et logistique, terrain et mouvement par Abdoulaye Niangaly.

9 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Reportage : Découvrez tout sur les terroristes qui sèment la terreur au nord du Mali. Hommes et logistique, terrain et mouvement par Abdoulaye Niangaly.

En reportage à Sevaré où sont basés l’essentiel des moyens humains de l’armée malienne, dans le cadre de l’opération dénommée «Baden ko», nous avons tenté par tous les moyens de rencontrer les responsables de l’opération pour nous informer sur la capacité opérationnelle de nos hommes afin de rassurer les Maliens. En face de nous, nous avions des éléments sourds. Par nos propres moyens nous avons pu faire notre travail de journaliste d’investigation. La moisson n’est pas décevante. Découvrez tout sur les terroristes qui sèment la terreur au nord du Mali. Hommes et logistique, terrain et mouvement. Voyage au cœur d’un champ miné.

 

ansar-dine-islamistes-amputation d'un Malien

 

Des islamistes du groupe terroriste d’Ansar eddine.         Malien amputé des jambes et des mains par les terroristes

MNLA(Mouvement National pour la Libération de l’Azawad)

Depuis sa défaite à Gao face au MUJAO le 27 juin 2012, le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad à totalement perdu le terrain. Effondré sur le plan militaire, la plupart de ses combattants(militaires intégrés) ont basculé du côté d’Ansar Dine d’Iyad Ag Gally.

Néanmoins à Ménaka, Tinzaouaten, et un peu plus au sud-ouest plusprécisément àLéré,il tente de survivre.

LES GROUPES ISLAMISTES : Environ 1500 combattants

AQMI(Al-Qaïda au Maghreb Islamique)

AQMI est solidement implanté au Nord du Mali, particulièrement dans les régions de Kidal et Tombouctou.

AnsarDine d’Iyad Ag Gally : Le mouvement islamique Ansar Dine est présent dans les trois régions du Nord à savoir Gao, Tombouctou et Kidal

Le MUJAO : Le mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest est implanté dans la région de Gao, et compte parmi ses rangs environ 500 combattants. A Ansongo, ils sont au nombre de 45 combattants sous les ordres de Moussa MAYDIAKI. Actuellement le MUJAO occupe Talataye et Tin-Hamma, Ménaka, Tidarmne, Kidal: Aguel hoc et Téssalit 

Dans la région de Tombouctou,c’est Mohamed Ibrahim qui commande Goundam. ADiré, c’est FoukallaAg Oumar qui tient la ville. Niafunké est sous le contrôle du lieutenant-colonel Kamo Ag Minani. Gourma Rharousquant à elle est dirigée par Abdel Hamid. Cette ville fait office d’état-major melting-pot composéd’Abdel Hamid lui-même, d’Abou Zeid (Algérien),Mohamed YéhiaOuld Hamid et Sidi Mohamed OuldBomama alias SANDA (Maliens)

A Kidal, Tinzaouatène est sous l’emprise du MNLA.Quant à Abéibara, Aguel Hoc, ces villes demeurent sous la dominance des islamistes d’AQMI et de Ansar Dineet leurs nombreux combattants.

Des endroits minés sont localisés à :

Zakak

Tigharghar

Tadjnout

Points de fabrication d’explosifs situés dans le Tigharghar (entre Aguel hoc et Tessalit)

-          Caches d’armes et  munitions

-          Ouest de Timétrine

Des caches de munitions

-          situé à environ 130 kms au Nord-Ouest de Tomboutou

-          situé à environ 48 kms au Nord-Est d’Inakounder où à 67 kms au Nord de Gourma Rharous.

-          Un camp terroriste 1 au point de coordonnées 21°19’ N – 0°38’ W, situé à environ 188 kms à l’Ouest de In Halid.

-          Un cache d’explosifs aux coordonnées 21°35’ N – 0°34’ W, située à 28 kms au Nord du camp terroriste1.

-          Un camp terroriste dans le secteur de Taoudénit.

-          Un camp terroriste dans le secteur de Tegnotcheggueret.

 

Le potentiel roulant et l’armement ennemi

-          Le potentiel roulant : les moyensroulants ennemis tout comme les effectifs se caractérisent par leur grande variabilité.AQMI qui est le groupe le plus représentatif disposerait d’une centaine de PickUp. Il serait le principal pourvoyeur des autres groupes islamistes.

 

-          L’armement

-          Les combattants ennemis disposent tous d’armes individuelles

-           Fusils d’assaut : Kalachnikov(PM) modèle chinois ou russe,

L’essentiel de l’armement lourd est détenu parAqmi et comprend entre autres :

-          AK-103

-           Fusils semi-automatiques : SKS (et copies chinoises Type 56)

-          Fusils de précisions SVD Dragunov

-          Fusils-mitrailleurs(FM)

-          Fusil-mitrailleur RPK avec support double bipied

- Mitrailleuses : SGM (sur roulette)

-PKM,

-           M40A1

- FN MAG(fabrication belge)

-           Lance-roquettes-antichars : RPG-7

-           Mortiers : de 60 et de 82 mm

-           DSHK pouvant être porté sur un support roulant

-          ZPU-1 et 2 ou ZU-23/2

-           LRM Type 63,

-          BRDM-2 à Gao

-          Chars légers : 6 PT-76 à Gao

-          Véhicules blindés : BRDM-2 et BTR-60  BTR-152 à Gao (capacité opérationnelle douteuse)

-           Lance-roquettes-multiples : quelques BM-21 (capacité opérationnelle douteuse)

-          Des canons de BM21 porté sur des pick up

Enfin Aqmi dispose missiles sol-air SA-7b

-           SA-14

-           SA-24. Mais l’approvisionnement en munitions constitue aussi un des points faibles de tous les groupes qui occupent le Nord.

 

III L’état des lieux après les combats

Au-delà des pertes subies de part et d’autre, la configuration du terrain reste presque inchangée.AQMI et ses groupes satellites restent maitres des zones occupées :

-          MUJAO à Gao

-          AQMI-AnsarDineà Tombouctou

-          Ansar Dine à Kidal

Leur capacité opérationnelle reste aussi intacte car rien de nouveau ne nous autorise à croire le contraire.

Quant au MNLA,même s’il a été chassé de la ville de Ménaka, nous pouvons affirmersur la foi des données de la géo localisation (pièces jointes) observées pendant et après les combats, que le groupe indépendantiste reste lui aussi sur ses positions initiales.

A Tinzaouatène, dans les environs de Ménaka et dans toute la région de Kidal, si la troupe ace niveau a dû céder du terrain, la présence de quelques figures emblématiques du mouvement est révélateur des capacités et, de la volonté du MNLA de garder son influence dans la région.

Dans  le secteur de Léré, le même constat s’impose. Chassé de la ville ils restent bien présents dans certaines localités  proches.

A l’heure actuelle nous ne saurons évaluer objectivement l’impact de ces affrontements sur la capacité opérationnelle des uns et des autres. Certes les combats ont été intenses notamment àInanakamà75km d’Ansongo maisnous nous garderons de tomber dans des spéculations vaines et contre productives.

La situation particulière de Ménaka

Même si la foire hebdomadaire du samedi 24 novembre dernier de Ménaka a pu se dérouler  sereinement, la ville et ses habitants subissent une occupation très atroce. Les voyageurs sont soumis eux à un contrôle de police en retard sur son époque. Ils sont tout le temps obligés de décliner l’objet de leur présence, l’identité de leur éventuel diatigui, etc…Un état de siège qui ne dit pas son nom.

«Monsieur le directeur vous convenez avec moi que la situation est  encore à ce jour très confuse», nous dit un habitant de la ville.

Au-delà de cette confusion et des cris de victoires à travers, une honteuse guerre des ondes des interrogations majeures demeurent. Elles se rapportent essentiellement à la posture actuelle deIyad Ag Ghalyet la solidarité manifestée par certains de ces hommes à l’égard des troupes du MNLA.

Iyad, qui, semble-t-il, est dans une dynamique de reconversion de son mouvement, a choisi de faire l’impasse sur ces événements, préférant se rendre à Tombouctou où rien n’a filtré de ces nombreuses consultations. Ayant soigneusement évité Gao, on se demande qu’est-ce qu’il avait de plus important à Tombouctou ?  Serait-il en froid avec le MUJAO ? Que dire de la présence massive des cadres du MNLA dans la région de  Kidal ?Au  moment ou un de ses principaux lieutenants soutientqu’Ansar Dinene se battra pas contre leurs frères musulmans.Iyad n’est-il pas dans la distraction ? En tout état de causeIyaddevra faire l’objet d’une surveillance particulière  de notre part.

A Ménaka certains Touaregs ont choisi de faire abstraction des clivages qui minent en leur sein, et ont pris l’option de venir se battre aux cotés de leur frères du MNLA. Cela contre un mouvement allié.

Gageons que les Touaregs qui n’ont plus la faveur de l’opinion internationale ne fassent l’union sacrée pour sortir de leur sac la question de la minorité ethnique.

Une option qui pourra embarrasser l’opinion internationale et contrarier fortement les efforts en cours.

Vous êtes bien servis.

Abdoulaye Niangaly

Source : La Dépêche

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Le renfort de près de 400 soldats sud-africains à Bangui peut-il sauver le régime de François Bozizé ?

9 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le renfort de près de 400 soldats sud-africains à Bangui peut-il sauver le régime de François Bozizé ?

 Bozize François Bozize


           Le renfort de près de 400 soldats sud-africains à Bangui peut-il sauver le régime de François Bozizé ? Le président centrafricain semble le croire et pourrait miser sur un règlement militaire du conflit. Pour preuve : sa possible absence aux négociations prévues mardi à Libreville. Sur le terrain militaire, la rébellion accentue sa pression autour de Damara, dernier verrou avant Bangui.

Jacob Zuma sauvera-t-il François Bozizé ? L'Afrique du sud vient d'autoriser le déploiement providentiel de 400 soldats sur le sol centrafricain avec pour mission de "sécuriser la capitale", autant dire… le régime en place à Bangui. Si à Prétoria, la nouvelle a quelque peu fait tousser l'opposition au parlement sud-africain, à Bangui, le président Bozizé reprend confiance. Après la débandade de l'armée régulière face aux rebelles du Séléka, le président centrafricain ne devait son salut qu'au bon vouloir des troupes tchadiennes de la Fomac, basées à Damara, la porte d'entrée pour Bangui. Avec l'arrivée des sud-africains, François Bozizé change de mains protectrices et passe du Tchad (plutôt versatile c'est dernier temps) à l'Afrique du sud et peut de nouveau croire à un règlement militaire du conflit. Du coup, François Bozizé n'est plus vraiment disposé à se rendre à Libreville pour négocier avec des rebelles, qu'il pense désormais pouvoir dominer sur le terrain militaire. Le nom du président centrafricain, ne figure toujours pas dans la composition de la délégation de Bangui.

Les rebelles remettent la pression

Les rebelles ont rapidement compris le changement de stratégie de François Bozizé. Depuis l'arrivée en catimini, le 31 janvier dernier, de 3 gros porteurs sud-africains, le Séléka sentait bien que le vent avait tourné et qu'une contre-offensive gouvernementale se préparait, appuyée par les soldats sud-africains. Samedi 5 janvier, la rébellion a donc décidé de remettre la pression sur Bangui en prenant deux nouvelles villes autour de Bambari, Alindao et Kouango. Ce dimanche, de sources gouvernementales, on apprenait que les rebelles se tenaient à seulement 12 km de Damara, la fameuse "ligne rouge" et surtout, dernier verrou avant la capitale centrafricaine.

Bozizé absent à Libreville ?

Côté rebelle, on affirme être sûr que "Bozizé veut maintenant aller à la guerre". On regrette également "le temps perdu" par la CEEAC, l'instance régionale en charge du dossier, "qui nous a fait croire que François Bozizé voulait négocier, ce qui n'était visiblement pas le cas". Les négociations prévues à Libreville ce mardi sont donc bien mal engagées. L'absence possible de François Bozizé risque d'être très remarquée à la table des négociations, alors que les rebelles estiment que son départ du pouvoir "n'est pas négociable". Pour la coalition Séléka, la composition de sa délégation n'est pas encore effective et doit faire consensus entre toutes les composantes de l'alliance. La présence d'Eric Massi, notamment, n'était pas encore acquise.

Enfants-soldats ?

Une polémique est venue s'immiscer dans le conflit centrafricain : la présence d'enfants-soldats dans les rangs de la rébellion, mais aussi des milices pro-gouvernementales. Selon l'UNICEF, environ 2 500 enfants se trouveraient enrôlés dans différents groupes armés en Centrafrique. Des garçons et des filles séparés de leurs familles, qui peuvent être obligés de combattre, de transporter des fournitures ou risquent d'être abusés sexuellement, selon le représentant de l'UNICEF en Centrafrique, Souleymane Diabate. Seule la coalition Séléka a, pour le moment, démentie formellement avoir des enfants-soldats dans ses troupes. Les rebelles affirment même être disposés à recevoir les responsables de l'UNICEF dans les régions qu'ils contrôlent. Le Séléka se déclare également prêt à ouvrir un corridor humanitaire aux ONG pour venir en aide à la population.

Christophe RIGAUD

 Source : Afrikarabia

 

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Enoh Meyomesse l’écrivain Camerounais et homme politique a reçu le prix international 2012 Oxfam Novib/PEN International.

9 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Enoh Meyomesse l’écrivain Camerounais et homme politique a reçu le prix international   2012 Oxfam Novib/PEN International.

 

 

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           L'Oxfam Novib / PEN Award est prix décerné chaque année aux écrivains et journalistes qui sont persécutés pour leur travail, ou ont dû fuir leur pays.C'est le cas d'Enoh qui a été condamné sans accusateur et avec des preuves douteuses.


Il ne pourra s’y rendre pour recevoir son prix international parce que condamné à 7 ans.

En tout cas ce prix signe la reconnaissance internationale d’Enoh Meyomesse en tant qu'écrivain et expose en plein jour le régime de Yaoundé qui sombre de jour en jour dans l’arbitraire.


Par Pau Ayi

 

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Pourquoi fallait-il absolument tuer Kadhafi et au passage DSK !

8 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Pourquoi fallait-il absolument tuer Kadhafi et au passage DSK !

  200px-Muammar al-Gaddafi at the AU summit

 

 

 

La décision prise par Sarkozy de procéder à une escalade militaire en Libye par l'engagement d'hélicoptères lance-missiles fait suite sans aucun doute à un ordre de ses patrons étasuniens. La France n'a nul intérêt dans cette opération de vol colonial des richesses libyennes. L'état libyen a maint fois proposé à la France de participer pleinement et aux premiers rangs au développement de ce pays pour en tirer de substantiels bénéfices.

 

La survie inattendue, autant politique que légale, du chef de l'état libyen pose des problèmes importants, problèmes surtout financiers qui indisposent les milieux bancaires et le FMI, leur appendice.

 

Le FMI a décidé de non plus accorder des prêts en dollar, devenue monnaie de singe et dont plus personne ne veut mais dans une nouvelle monnaie internationale virtuelle que l'on appelle « droit de tirage spéciaux ». En fait et en schématisant une escompte de garanties financières cautionnée par des fonds souverains. Cette escompte pouvant être tirée dans la monnaie choisie par l'emprunteur au FMI, par exemple pour la Grèce et le Portugal en Euro. Quels sont ces fonds souverains? Evidemment les plus importants sont les fonds chinois, mais il y a au FMI pas mal de fonds libyens cependant, le blocage de ces fonds bloque  le système d'attribution des aides par le FMI et pénalise les états européens qui en ont besoin, contribuant ainsi à précipiter un peu plus l'Euro au gouffre.

 

Dominique Strauss-Kahn devait se rendre en Libye à Tripoli avec un délégué allemand, dont le pays s'inquiète de la santé de l'Euro, afin de négocier une sortie de conflit. Conflit qui empêche le FMI de fonctionner. En effet légalement, selon l'ONU l'état libyen est toujours représenté par Tripoli.

 

Un autre problème légal réside dans la fortune personnelle de Kadhafi. Cette fortune est placée pour beaucoup en «assets» c'est à dire dans le jargon financier en biens réels sur lesquels, comme pour les fonds souverains, les banques émettent des garanties bancaires (dept bonds) cautionnées par ces biens réels. Ces garanties bancaires servent en premier lieu à établir des lettres de crédit garanties par les banques (SBLC, Stand By Letter of Credit) et utilisées dans le commerce de commodités, (pétrole, denrées, engrais etc....) Le fait que les comptes de Kadhafi soient bloqués pose de graves problèmes légaux au système bancaire.

 

Cette situation qui n'était pas prévue ne peut plus durer longtemps maintenant, il faut, soit reculer en négociant soit avancer en éliminant Kadhafi

 

Bien entendu, on pouvait revenir en arrière et négocier, c'est ce que s'apprêtait à faire DSK et ce qu'avait commencé à entreprendre Sarkozy, des contacts avaient été pris et un émissaire spécial, un certain Jean Martinez, ami des deux partis faisaient l'aller retour,. Ce même homme  arrangea le déplacement de DSK et de l'envoyé allemand en Libye. Des avantages considérables étaient accordés à la France par la Libye si ces négociations aboutissaient, un accord fut trouvé, mais il fut quand même  décidé de demander la permission au patron US. Cette négociation  n'étant pas du gout du patron, tout fut abandonné. Par contre DSK, continua à agir seul au nom du FMI.

Sarkozy doit encore en trembler, si il avait passé outre il était fini. 

 

La décision de ne pas revenir en arrière a donc été prise par l'impérialisme, trop d'intérêts sont en jeux les USA ,omptant peut être dans la panique se refaire une santé sur le dos des peuples d'Afrique, puisque tel est actuellement l'axe de leur action.

C'est donc la précipitation avant le « big one » économique.

 

Il faut donc maintenant tuer Kadhafi pour terminer l'opération coloniale anglo-saxonne. Il faut le tuer légalement pour récupérer l'usage des fonds souverains et il faut que l'ONU reconnaisse le gouvernement croupion de marionnettes mâtinées Al Quaïda de Benghasi. Pour réussir cette opération, difficile pour l'impérialisme il lui faut convaincre une communauté des nations perplexe et peu enthousiaste, il lui faut absolument l'appui de la Russie et de la Chine et de pays régionalement influents comme la Turquie. Pour la Turquie c'est fait avec une promesse d'entrée dans l'Union Européenne rapidement et un oubli du génocide arménien. Pour la Russie, on connait les dissensions Medvedev, Poutine. Medvedev enclin à « travailler avec les USA », il a une fortune personnelle à se constituer mais pas Poutine. Qui l'emportera? C'est pour l'instant Medvedev qui possède le pouvoir. Quand aux chinois, le fondement de leur politique étrangère est de toujours d'avoir les meilleurs relations possibles avec les USA et pour ça ils sont prêts à avaler toutes les couleuvres possibles. Les jours légaux de Kadhafi sont comptés et règlerais le problème des fonds souverains.

Cette mort légale pourtant, ne réglera pas le problème du blocage de la fortune personnelle de Kadhafi, pour ça il faut le faire disparaître « ad patres ».

 

Sarko, en fidèle second couteau est la pour s'en charger, enfin pas lui, c'est la vie de nos pilotes d'hélicoptère qui va être cruellement en jeux, il ne s'agira plus d'appuyer sur un bouton à 5000 mètres d'altitude, mais de quasiment aller au contact au risque d'être pris sous le feux du premier lance-missile portable venu, la Libye n'en manque pas.

La guerre coloniale anglo-saxonne prend de l'ampleur avec des vies françaises qui risquent de disparaître, comme en Afghanistan, pour des intérêts contraires à ceux de la France. Le général se retourne dans sa tombe!

                            Source : http://www.alain-benajam.com

 

 

Autre

http://www.youtube.com/watch?v=UReu9equ2kw&feature=share

 

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La vérité commence à sortir sur la Libye.

7 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

La vérité commence à sortir sur la Libye.

Takieddine balance: Les 400 millions d'€ de Khadafi, la guerre en Libye, le rôle du Qatar / 

 

 

                       


 

 

                  http://www.youtube.com/watch?v=QhINKOYR2A8

 

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Je ne parle pas aux esclaves mais à leurs maitres. Al-Assad.

7 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Discours complet du Président syrien BACHAR AL ASSAD en arabe 06/01/2013 .

Je ne parle pas aux esclaves mais à leurs maitres.

 

 

        


 

Ou Cliquer le lien ci-dessous

                  http://www.youtube.com/watch?v=711nOcpHp9s

 

Liesse populaire après le discours

Cliquer le lien ci-dessous

http://www.youtube.com/watch?v=I-6gzGENqFM

 

                  Al-Assad: La Syrie restera telle que l'on connaît .. Pas de concessions et pas d'abandon des droits.//

Discours complet du Président syrien BACHAR AL ASSAD en arabe 06/01/2013
الخطابالكاملللسيدالرئيسبشارالأسد6 1 2013

Extrait des moments fort du discours du Président Bashar
Le Président Bashar a remercié la Russie la chine et d'autres pays qui ont refusé, dit-il, de s'immiscer dans les affaires internes de la Syrie.
La Syrie en pleine guerre selon le sens propre du terme a-t-il dit.
Nous menons la guerre contre les groupes terroristes armés et nous réformons en même temps nos institutions ; tout en poursuivant la guerre contre ceux qui veulent tuer l'unité nationale.
Pour quoi lorsque le peuple défend son pays on dit que le régime a choisi la solution sécuritaire? Nous faisons de l'auto défense, nous n'avons pas trouvé de partenaire pour discuter (en allusion à l'opposition peut-on dialoguer avec une partie soutenue par l'étranger).
Si la Syrie se relève, cela va déranger des pays voisins qui ont enfoncé leurs peuples dans la crise.
NOUS NE DIALOGUONS PAS AVEC DES PANTINS FABRIQUEES PAR L'OCCIDENT !
Ceux qui parlent d'une solution politique veulent livrer le pays aux criminels. Nous saluons des soldats anonymes qui défendent le pays.
La solution doit d'abord passer par la cessation du financement des terroristes par l'étranger. La Syrie refuse l'immiscions dans ses affaires internes. La nouvelle charte comporte le refus du terrorisme et de la violence.
Un gouvernement élargi à toutes les composantes syriennes (sauf ceux mêlés aux terrorismes) et cela après la destruction des groupes terroristes.
Il doit être représentatif de tout le peuple syrien.
Une conférence élargie à tous les syriens amnistie pour ceux qui sont sortis des rangs de la nation.
Après cela nous arriveront à une réconciliation nationale avec amnistie générale, (Le Président a été longuement applaudi).
Nous savons que ceux qui refuse le dialogue, ce dialogue ne s'adresse pas à eux (concernant les terroristes).
L'appel au dialogue n'est pas adressé aux terroristes, le dialogue ne les concerne pas. On ne veut pas de personnes qui viennent en Syrie nous dicter une solution politique.
Nous sommes d'accord avec Genève 2 mais pas sur un point ! Celui qui est relatif à la période de transition. Il n'est pas clair Tout doit être décidé par le peuple syrien, conformément à la souveraineté du pays. La Syrie accepte le conseil des autres mais pas le diktat, (allusion aux solutions imposées de l'extérieur).
La charte nationale qui sera élaborée lors d'une conférence nationale sera soumise à référendum la Syrie est au-dessus de tous.
Le Président salue la majorité du peuple qui contribue à la lutte contre le terrorisme et les groupes d'assassins par tous les moyens.
Le printemps arabe est semblable à des bulles de savon qui vont disparaitre
Le pays n'appartient pas seulement à ceux qui y résident mais tous ceux qui l'ont défendu. Le printemps fabriqué, ce printemps-là va échouer
Le Président salue : aux officiers et à nos soldats courageux qui versent leur sang pour la Syrie, à nos forces armées qui mène une guerre pour la dignité et la défense du peuple. Remerciement à tous les citoyens qui défendent leur pays.
IIs écrivent l'histoire avec leur sang (en parlant des soldats morts au combat).
Je suis issu du peuple et le resterai ! Les larmes des mères qui pleurent leurs enfants morts se déverseront en feu sur les criminels.
Le Golan est le nôtre et la cause palestinienne également que nous continuerons de le défendre.
Le peuple syrien continuera à défendre la cause juste des palestiniens en Syrie.
On continuera de faire notre devoir envers nos frères palestiniens. Ils ne peuvent pas changer notre être en parlant des étrangers
Malgré toutes les plaies nous continuerons de défendre la cause sacrée de la Syrie, (la salle crie : Nous sommes tous avec toi et nous te resterons fidèles).
Le Président salue à nouveaux le peuple par Paix sur vous.
(Toute la foule veut, le saluer, l'approcher, c'est la ruée vers lui.)

 

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La vaccination en Afrique pose de gros problèmes éthiques.

7 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

La vaccination en Afrique pose de gros problèmes éthiques.

 

Bombes de nato

 

Le nombre de campagnes vaccinales initiées en Afrique ces dernières années soulèvent de nombreuses questions, d'ordre à la fois médical et scientifique mais aussi bien sûr d'ordre légal et éthique.

 

Au fur et à mesure que les réticences aux vaccins vont croissant dans les pays industrialisés, de nombreux nouveaux vaccins sont sans cesse ajoutés aux programmes vaccinaux nationaux des pays en développement, dont plusieurs pays africains, sous l'impulsion de l'OMS et de la très puissante fondation Bill & Melinda Gates (via le GAVI, l'Alliance Mondiale pour la Vaccination). Cela fait d'ailleurs partie des objectifs de l'OMS et de l'UNICEF dans leur projet de stratégie mondiale de vaccination d'ici à 2015: étendre la vaccination à d'autres groupes que ceux habituellement visés, adopter sans cesse de nouveaux vaccins et faire en sorte que TOUTES les personnes visées aient été vaccinées endéans les 5 ans qui suivent l'introduction de ces vaccins dans les programmes nationaux de vaccination.

  

Cela est-il médicalement justifié? Est-ce vraiment le plus urgent pour ces pays? N'y a-t-il pas d'autres postes plus aigus qui pourraient bénéficier de tout cet argent englouti dans les vaccinations? Ces vaccinations, pratiquées sur des organismes déjà très affaiblis et dénutris, ne peuvent-elles pas faire pire que bien et ne participent-elles pas à l'émergence de maladies chroniques nouvelles en Afrique? Les populations africaines, souvent peu lettrées (et donc plus vulnérables) bénéficient-elles d'une information suffisante sur les bénéfices et les risques des vaccins? Que se passe-t-il pour des enfants pauvres vaccinés qui deviennent handicapés à vie? Les familles qui seront ainsi privées de l'aide financière que ces enfants leur auraient apportée reçoivent-elles la moindre compensation? Les populations qui souhaitent recourir à d'autres moyens de prévention en ont-elles seulement le droit?

 

Au moyen de nombreux exemples concrets, pour différentes maladies et vaccins, nous verrons ce qu'il en est sur le terrain et nous pourrons ainsi confronter cela aux discours médiatiques de diverses associations dites "caritatives" ou "humanitaires".

 

La polio:  Premier exemple, cette maladie fait peur parce qu'elle peut dans une minorité de cas induire des paralysies (1 à 2%). Année après année, l'OMS a claironné que les chiffres du nombre de cas baissaient drastiquement, ce qui pouvait légitimement enthousiasmer et réjouir le grand public. MAIS le grand public sait-il comment l'OMS a manipulé les statistiques à la faveur de ses grandes déclarations? Sait-il qu'en 1988, il y a eu 32 419 cas de polio dans le monde, un chiffre que l'OMS a arbitrairement multiplié par 10, au prétexte de devoir tenir compte de la sous-notification, annonçant alors 350 000 cas. En 2004, un changement de définition se produit, avec comptabilisation des seuls cas de paralysies confirmés par des analyses en culture: seuls 2000 cas sont alors comptabilisés. L'OMS arrive donc très facilement à prétendre que grâce au vaccin, 350 000- 2000 cas ont pu être évités! Le grand public sait-il aussi qu'en 1988 dans l'Encyclopedia Universalis, on pouvait lire qu'il y a eu une augmentation de 300% du nombre de cas après les grandes campagnes vaccinales dans les pays subtropicaux? Sait-il  que les enfants reçoivent parfois 10 doses de vaccins polio en quelques semaines ou mois et que des femmes sont même battues lorsqu'elles refusent de laisser revacciner pour la Xième fois leurs enfants? Sait-il que le vaccin polio oral tel que largement administré dans les pays pauvres, peut causer des paralysies flasques aigues, qui sont deux fois plus meurtrières que la polio naturelle et que dans un pays comme l'Inde par exemple, rien qu'en 2011, 47 500 cas ont été répertoriés, au point que des médecins indiens s'en sont indignés dans des revues d'éthique médicale? Le vaccin polio oral étant un vaccin à virus vivant, les vaccinés peuvent donc transmettre des virus vaccinaux à leur entourage et dans ces pays où les systèmes de traitement des eaux usées ne sont pas au point ou encore souvent inexistants, on imagine ce que ça peut donner...(+ d'infos à ce sujet dans le récent livre "Faut-il faire vacciner son enfant?" de Virginie Belle, cf rubrique "Vaccin polio oral: un drame sanitaire silencieux.", en p. 228)

 

En outre, que propose-t-on ou comment traite-t-on les paralysies dues aux polios naturelles ou aux polio vaccinales? Fait-on savoir aux gens de ces pays que le chlorure de magnésium a permis, selon les travaux du Dr Neveu, de guérir et donc d'inverser totalement des paralysies déjà déclarées lorsque le traitement est entrepris suffisamment précocément? Le chlorure de magnésium, peu cher et très facile à administrer risquerait toutefois de faire de l'ombre au vaccin, raison pour laquelle personne ne serait sans doute autorisé à répandre la nouvelle dans ces pays pauvres.

 

Le tétanos: Pampers qui offre des vaccins à l'achat des paquets de couches vous a-t-il jamais informé que selon plusieurs études, même vaccinés et avec un fort taux d'anticorps, les sujets peuvent encore attraper un tétanos et même en décéder et que, par ailleurs, la vaccination des mères n'est pas du tout un outil aussi efficace pour la réduction du tétanos néonatal que la règle des 3 propres (propreté des mains, propreté des ciseaux pour couper le cordon, et propreté de la table d'accouchement)? Tout vaccin contre le tétanos comporte de l'aluminium et dans ces pays encore le plus souvent du mercure, ces substances étant des poisons pour le système nerveux, à fortiori chez le tout jeune enfant dont la barrière hémato-encéphalique (= barrière sang/cerveau) n'est pas pleinement formée.

 

La tuberculose (BCG): Le BCG est encore un des vaccins les plus effectués au monde et largement maintenu dans les programmes de vaccination des pays pauvres et africains! Pourtant, c'est depuis 1961 que la communauté scientifique suspecte son inefficacité!! Dès la fin des années 70, l'OMS était au courant de son inefficacité TOTALE et même négative (!) suite à de larges études menées en Inde ayant porté sur pas moins de 360 000 personnes [Rapport technique n°651 de 1980]. Un nouveau vaccin expérimental contre la tuberculose est actuellement testé par GSK et Aeras sur des populations vulnérables en Inde et en Afrique.

 

Les pneumocoques (Prevenar ou Synflorix): Ces vaccins sont considérés comme des "blockbusters", surtout le Prevenar. Ils ont été introduits sur le marché sans aucune prise en compte de l'aggravation non surprenante de la maladie qu'ils allaient forcément entraîner. En effet, les pneumocoques, comptent plus de 80 souches (sérotypes) différentes. Or la vaccination n'est dirigée que contre 7,10 ou 13 souches tout au plus. Par conséquent, cela crée une pression de sélection avec compensation des souches non vaccinales qui vont progressivement prendre le dessus et devenir de plus en plus virulentes. A priori, il pourrait sembler "louable" de mettre à disposition un vaccin contre cette bactérie dans la mesure où celle-ci est impliquée dans des pathologies comme les pneumonies, les méningites et les otites, d'autant plus que ces populations fragiles résistent moins bien aux infections. Néanmoins, quand on sait les résultats pitoyables obtenus préalablement en Occident avec ces vaccins, leur diffusion dans ces pays pauvres, est un véritable non sens en termes de priorités d'allocations de ressources, et compte tenu de l'état alimentaire de ces populations! Hélas, les dirigeants de ces pays pauvres sont en réalité forcés de "suivre le mouvement", comme en atteste par exemple la diffusion du vaccin anti-pneumococcique au Congo. Il ne faut pas oublier cependant que ces vaccins ont des effets secondaires très graves, y compris des décès, qu'il y a eu 14 décès d'enfants dans l'essai clinique du Synflorix en Argentine dans un faux groupe placebo, preuve donc que ces vaccins sont très mal évalués. Les médecins qui vaccinent avec ces vaccins tournent donc une grande roulette russe, à l'insu des parents et finalement aussi sans savoir ce qu'ils font étant donné, comme nous l'avons récemment divulgué sur ce site, documents à l'appui, que les données sur la sécurité de ces vaccins demeurent confidentielles et donc non accessibles aux praticiens!

 

Le rotavirus ou diarrhée du nourrisson (Rotarix et Rotateq): Une fois encore, bien des choses sont occultées au public de ces pays pauvres, comme aussi à la plupart des "généreux donateurs" qui contribuent ainsi sans le savoir à la diffusion de vaccins hasardeux. D'abord, il faut savoir que ces vaccins sont des vaccins à virus vivants atténués or, tous les types de vaccins à virus vivants sont toujours contre-indiqués chez les patients immunodéprimés et donc, par définition, chez ceux atteints de SIDA. Dans ces pays pauvres où l'immunodépression est monnaie courante chez les gens dénutris et où les taux de sida sont plus élevés que chez nous, sans qu'aucun test préalable ne soit jamais effectué avant ces vaccinations à la chaîne, le recours à ces vaccins s'avère donc très risqué. Deuxièmement, ces vaccins sont toujours contaminés aux circovirus porcins dont on nous affirme (mais sans preuves) qu'ils sont sans danger, là encore sans aucune donnée à long terme! En 2010, l'équipe du Dr Eric Delwart a ainsi mis en évidence plus de 100 000 molécules d'ADN de circovirus porcins dans chaque dose de vaccin Rotarix et Rotateq soit un niveau 10 fois plus élevé que celui de rotavirus présents! Troisièmement, il y a entre autres, des risques graves, d'invagination intestinale qui restent associés à cette vaccination. Pour bien comprendre, il faut savoir que l'invagination intestinale est une complication potentiellement mortelle en l'absence d'une intervention chirurgicale lourde qui n'est pas aisément voire pas réalisée du tout dans ces pays où le manque d'hôpitaux équipés de matériel de pointe est flagrant! Statistiquement, il faut savoir que le risque d'invagination intestinale est multiplié par 6,7 dans la semaine qui suit la première dose. Quand on utilise un produit associé à un tel risque sur des centaines de milliers d'enfants, on aura plusieurs dizaines de victimes. Certains diront que cela évitera plus de décès que ceux qui auront été favorisés par la vaccination mais ce qui est finalement très triste dans ce pseudo raisonnement, c'est qu'on pourrait sauver purement et simplement des enfants atteints du rotavirus sans faire d'autres victimes au passage: pour cela, il suffirait de n'utiliser QUE des seuls solutés de réhydratation orale, efficaces dans 90% des cas et ne coûtant que 6,2 euros la boîte de 10 sachets au lieu de vaccins transgéniques dont le prix est exorbitant (131 euros pour 2 doses de Rotarix et 150 euros pour 3 doses de Rotateq) et l'efficacité, bien inférieure (50 à 64%).

 

La malaria/le paludisme (RTS-S): Ce vaccin expérimental de GSK, contenant un nouvel adjuvant, a déjà été testé sur des milliers d'enfants africains vulnérables, y compris des enfants  de 6 semaines (!), plus que probablement sans que l'obtention d'un véritable consentement libre et éclairé des parents ait été obtenu. Le taux d'effets secondaires est de 20% bien que le fabricant ait osé nier, comme d'habitude, tout lien entre ce taux inacceptable et l'administration de son vaccin. Fait significatif aussi, toutes les annonces les plus enthousiastes étaient initialement faites sur l'efficacité de ce vaccin, largement financé par la Fondation Bill & Melinda Gates. Dans un second temps, un communiqué repris dans plusieurs journaux médicaux et grand public faisait état de la déception par rapport à la faible efficacité de ce vaccin chez les nourrissons, soit une trentaine de pourcents seulement. En d'autres mots, cela signifie donc que le vaccin n'est efficace que dans un tiers des cas chez les nourrissons contre seulement une cinquantaine de pourcents chez les enfants un petit peu plus âgé alors que normalement, les exigences d'efficacité des vaccins tournent autour des 80% au minimum.   

 

Très vite cependant après cette déception exprimée, les communiqués et articles de presse changaient subitement de ton pour fêter et célébrer ce futur vaccin qui évitera quand même un tiers d'accès palustres chez les tout petits! Il ne fallait tout simplement pas faire d'ombre à ce futur vaccin qui devra donc coûte que coûte être utilisé, quelque soit ses risques et sa maigre efficacité.

 

Les MéningocoquesVingt cinq pays d'Afrique font partie de "la ceinture de la méningite", une zone géographique horizontale qui passe par la côte ouest de l'Afrique en se terminant à l'est par le Tchad, le Soudan et l'Ethiopie.  Cette zone semble plus propice à des épidémies de méningites à méningocoques de type A que les autres régions. C'est un territoire de plus de 400 millions de personnes. Une initiative prétendument caritative, le MVP, le Meningitis Vaccine Project, contribue, en collaboration avec l'OMS, à introduire un vaccin destiné à l'Afrique, le MenAfriVac, spécialement dirigé contre le méningocoque de type A. Leur objectif est la vaccination de 315 millions d'Africains de 1 à 29 ans issus de ces pays d'ici à 2016. Le 30 décembre dernier encore, on apprenait que 30 enfants tchadiens ayant reçu ce vaccin ont manifesté des complications graves, incluant des convulsions et des hallucinations doublées de céphalées et de troubles du sommeil. En 2000 déjà, le journal londonien The Observer rapportait déjà pas moins de 13 600 effets secondaires chez des sujets vaccinés avec un autre vaccin contre la méningite dont certains cas de méningites survenues... à cause du vaccin!Hélas, pendant que des conglomérats comme Gavi, la Banque Mondiale, l'OMS, l'Unicef, la Fondation Gates et les industriels du vaccin, poussent unilatéralement aux vaccins, d'autres pistes plus sûres et plus intelligentes sont soigneusement laissées de côté, en dépit de précédents succès très appréciables, comme la gestion des épidémies de méningites à méningocoque au Brésil dans les années 70 et 90 avec des nosodes homéopathiques (Meningococcinum, efficace autant contre les souches C que B et donc plus que probablement aussi contre la souche de type A).

 

Les papillomavirus/HPV (Gardasil & Cervarix)80% des cancers du col de l'utérus surviennent dans les pays pauvres MAIS c'est bien moins la faute des HPV que de l'absence de dépistage organisé par frottis dans ces pays où les conditions sociales sont souvent très mauvaises et les rapports sexuels souvent très précoces. Il n'en fallait pas plus pour que l'OMS et les mêmes partenaires habituels, GAVI, la Fondation Gates etc, encouragent le recours au Gardasil dans ces pays pauvres, sous prétexte de bienfaisance bien entendu. Inutile de dire que, si cette vaccination a déjà causé plus de 120 décès aux Etats-Unis en 6 ans de temps, sans même parler du reste du monde, elle n'épargnera certainement pas des jeunes filles déjà immunologiquement fragilisées en raison de leurs conditions de vie socio-économiques difficiles!! Ce qui est d'autant plus grave, c'est que le Gardasil augmente de 44,6% le risque de pathologie du col et de cancer chez les jeunes filles déjà contaminées sans le savoir par les souches contenues dans ce vaccin. Vu justement le taux de relations sexuelles précoces dans ces pays et l'absence de tout screening préalable, on imagine les dégâts et le nombre de cancers du col qui auront été créés ou favorisés de toutes pièces par ces vaccinations faites à la hussarde... Au plus ces vaccinations ont rebuté en Occident, au plus divers programmes ont consisté à écouler, selon "le principe des soldes" ces vaccins devenus indésirables dans les pays les plus pauvres. C'est notamment le but du programme Access de Merck qui consiste à écouler dans quasi chaque pays pauvre le très hasardeux vaccin Gardasil, tout en faisant croire qu'il y avait une sélection des pays après "appel à candidatures"! Grâce aux mêmes (toujours les mêmes) GAVI, la Fondation Gates, l'UNICEF, l'OMS etc, ce vaccin ultra-cher aura réussi à être introduit dans le programme national de vaccination de pas moins de 20 pays en développement... comme si ces pays n'auraient pas pu faire de bien meilleurs investissements avec la valeur marchande de ces vaccins! Plus de 300 000 jeunes filles de ces pays pauvres ont déjà été vaccinées. Rwanda, Ouganda, Mali, ... plusieurs critiques ont émergé. Comment s'en étonner? Pourquoi les jeunes filles de nos pays auraient-elles davantage droit au message selon lequel le frottis du col reste essentiel et n'est aucunement remplacé par le vaccin et pas les adolescentes de ces pays qui ne savent même pas ce qu'est un frottis?! Est-ce cela la solidarité sanitaire que nous voulons ici à l'Ouest? Mais ce qui est aussi à souligner hélas, c'est l'impact négatif possible de ces vaccins sur la fertilité. Dans le British Medical Journal en effet, des auteurs ont rapporté le cas d'une jeune fille vaccinée au Gardasil dont le tissu ovarien a été détruit sans autre cause possible retrouvée par les auteurs, au point qu'ils signalent qu'il faut pouvoir considérer le Gardasil comme responsable d'un tel état de ménopause précoce. Combien de jeunes filles déjà vaccinées, en Occident ou dans les pays en développement, sont d'ores et déjà stériles pour le restant de leurs jours depuis leur vaccination avec Gardasil mais ne le savent tout simplement pas encore, parce qu'elles sont sous pilule ou n'ont encore jamais essayé d'avoir un enfant??!

 

La rougeole : La rougeole peut effectivement être très dangereuse chez des populations et des enfants immunodéprimés et dénutris MAIS il faut savoir que la vaccination aveugle de ces populations-là, comme ça se fait actuellement, y compris même en période d'épidémie dans laquelle les vaccinés peuvent parfois déjà être en incubation de la maladie (!), peut avoir de redoutables effets secondaires et inclure de graves complications, y compris des décès. Même les fabricants de ces vaccins (à virus vivants) indiquent dans leurs notices qu'ils sont à proscrire chez toutes les personnes immunodéprimées. Cela n'empêche pourtant pas MSF de vacciner d'emblée contre la rougeole et dès l'entrée dans ses centres tous les enfants dénutris qu'il va falloir réalimenter via des programmes spéciaux. Ceci est bien la preuve de l'idéologie vaccinale qui prime finalement sur l'élémentaire bon sens puisque lorsqu'on vaccine un individu immunodéprimé, son système immunitaire n'est pas capable de réagir correctement à une telle stimulation (pour réagir, ce système a besoin d'apports protéiques en suffisance, ce qui n'est justement pas le cas chez les enfants immunodéprimés). Lorsque des personnes vaccinées contre la rougeole (ou d'autres maladies) décèdent du vaccin ou développent une complication, ces cas ne figureront bien sûr jamais dans les statistiques des victimes de la rougeole et il est peu probable que leur cas figure où que ce soit d'ailleurs. Mieux vaut se borner à dire que ce sont des vies qui auront été "sauvées" par la vaccination d'une maladie vaccinable!

 

Pour terminer et bien comprendre que nous sommes loin d'être les seuls à dénoncer cette gabegie vaccinale au détriment des plus grandes urgences sanitaires de ces pays pauvres, nous souhaitions reprendre ici quelques passages particulièrement révélateurs, issus du dernier livre de Virginie Belle ("Faut-il faire vacciner son enfant?") et relatifs aux politiques de vaccination dans les pays en développement:

 

« Le Choix d’orienter la santé du monde »

 

« La vaccination sauve 2 à 3 millions d’enfants chaque année [47] », déclarait Margaret Chan, directrice de l’OMS en juin 2011. En novembre de la même année, GAVI annonçait : «  Depuis 2000, plus de 5 millions de décès prématurés évités [48] grâce aux financements des programmes dédiés, soit au final, 454.545 décès prématurés évités par an entre 2000 et 2011 !

 

C’est la valse des chiffres, mais qui les vérifie ?

 

De plus, ces organisations omettent de préciser trois éléments importants. Tout d’abord, les chiffres triomphalement affichés sur la réduction de la mortalité par la vaccination contre la rougeole par exemple, ne sont en réalité que des estimations, calculant le nombre de vies sauvées en fonction, notamment du nombre de vaccins distribués [49]. Une telle démarche prêterait à sourire en Occident [50]. D’autant que l’on parle de l’évitement de morts « prématurées ». En effet, « vous ne pouvez pas dire combien de vies ont été sauvées tant que les enfants n’ont pas grandi », explique William Muraskin, professeur d’études urbaines à l’Université de New York et auteur d’un livre au sujet du GAVI [51]. De nombreux facteurs de risques annexes à la vaccination jouent un rôle : environnement, nutrition, eau, logement, etc. Il est donc très difficile de donner une évaluation précise de cette réduction de la mortalité.

 

Ensuite, en 1999 déjà, l’OMS estimait qu’ « un tiers des injections vaccinales étaient dangereuses dans quatre des six régions du monde. » [52] Ces mauvaises pratiques de vaccination étaient responsables de 65.000 décès chaque année [53]. Chiffres toujours d’actualité en 2006 dans les documents de l’OMS [54]. En 2004, Michèle Kermode indiquait que les injections vaccinales à risque (problèmes de stérilisation, réutilisation, etc.) provoquaient, chaque année, 8.000 cas de sida, 235.000 cas d’hépatite C et 800.000 cas d’hépatite B [55] ! Soit plus d’un million de cas ! Personne n’a pris la peine d’évaluer ici la balance bénéfice/risque précise…

 

Si les campagnes de vaccination ont été une réussite selon les données de 2006, les données plus récentes montrent une relation paradoxale entre le financement du GAVI et la mortalité infantile. Globalement, la mortalité infantile a été améliorée dans les pays qui ont reçu les plus petites subventions de la GAVI. […] « Dans sept pays qui ont reçu le plus de moyens de financement, le taux de mortalité infantile s’est aggravé », précisait le journaliste Charles Piller en 2007 [56]. Si les perturbations liées aux guerres et le sida ont leur part de responsabilité, ces programmes de santé restrictifs, qui négligent les problématiques liées à la malnutrition, à l’environnement et les pathologies hors vaccins, sont aussi à blâmer.

 

En fait, la vaccination a capté la majorité des « ressources » humaines, et déséquilibre profondément les services de santé primaire. Mosilo Motene, l’infirmière en chef de l’hôpital Queen II, a exprimé sa frustration vis-à-vis de l’OMS et d’autres donateurs dont les subventions ne fournissent pas les besoins de base tels que les vannes d’oxygène ou des gants pour protéger les infirmières du virus du sida, à 0,3 centime de dollar la paire. « Les conditions vont de mal en pis, dit-elle, en dépit de ce qui est donné. »[57]. S’ils soutenaient mieux les systèmes de santé, « ces dons pourraient être cinq fois plus bénéfiques », reconnaît même le docteur Francis Omaswa, conseiller spécial pour les ressources humaines à l’OMS [58]. Sophie Harman, professeur de politique internationale, spécialiste des problèmes de santé, à la City University London, estime quant à elle que « sans engagements de financement de l’infrastructure de santé – à savoir la construction de centres de santé, la formation et le maintien des médecins dans les pays en voie de développement – tous les progrès réalisés dans la recherche des vaccins seront superflus » [59].

 

Aujourd’hui, « le danger pour notre démocratie, c’est que nous allons voir de plus en plus de ces méga fondations dirigées par deux ou trois familles et qui vont dicter la manière dont les fonds doivent être dépensés », analyse, Pablo Eisenberg, chercheur à l’Institut des Politiques publiques de l’université » de Georgestown [60]. En effet, « le risque est de voir un homme ayant tous les pouvoirs, puisqu’il a celui de l’argent, déterminer le choix d’orienter la santé du monde. Il a aujourd’hui une voix majoritaire au sein de l’OMS et peut imposer ses décisions », confirme le professeur Marc Gentilini.

 

Et il n’existe pas de loi anti-trust dans ce domaine ! Est-ce un hasard si Bill Gates a décidé de quitter la direction de Microsoft et de s’investir dans les œuvres caritatives lorsque plusieurs de ses partenaires en affaires l’ont assigné en justice pour abus de position dominante ? [61]

 

Avoir le talent de s’enrichir rapidement en investissant dans des secteurs à forte rentabilité au mépris des droits de l’Homme ne le rend en rien légitime pour orienter les politiques sanitaires mondiales, et réduire au silence ses détracteurs.

 

On ne meurt plus de la rougeole, mais on meurt toujours… de faim

 

Au cours des dix premières années d’activité du GAVI, 288 millions d’enfants ont été immunisés contre plusieurs maladies dans les pays en voie de développement, pour un montant de 6 milliards d’euros (d’ici 2030, la France aura donné 1,89 milliards d’euros à GAVI) [62]. Entre 2006 et 2015, pour les 72 pays les plus pauvres, on estime que les gouvernements, l’aide multilatérale et d’autres sources de financement (y compris l’Alliance GAVI) assureront un flux financier de 25 milliards de dollars pour soutenir la vaccination. [63]. Dans le même temps, les crédits attribués à la santé maternelle et infantile et aux maladies non transmissibles, première cause de décès dans les pays en voie de développement [64], ont nettement diminué, victime du « manque de ressources disponibles », indique l’OMS [65]

 

Or, on sait depuis longtemps que pour aider ces populations, « la seule réponse biologique ne suffit pas et passe aussi par l’application de principes universels dans l’adaptation aux besoins et aux risques de chaque population » [66].

 

 

 

Et pourtant, l’objectif numéro un de l’OMS pour les années 2012-2013 est toujours la lutte contre les maladies transmissibles via la vaccination, dotée d’un budget de 679,5 millions d’euros, auquel s’ajoutent celui de la GAVI et des autres fonds.

 

La réponse « aux besoins de santé dans les situations d’urgence et les crises, y compris aux besoins en matière de nutrition, d’eau et d’assainissement » n’arrive qu’en cinquième position, avec une dotation de 1,3 millions d’euros [67]. Et là, les chiffres relatifs au nombre de morts évitées grâce aux actions entreprises ne sont pas mis en avant.

 

Comme le rappelle Marc Gentilini, « la priorité dans les pays en voie de développement, c’est l’eau potable. C’est une priorité encore plus importante que la vaccination. L’eau, c’est la vie. ». «  L’eau, c’est la clé. Mais il n’y a pas de profit à faire », ajoute le professeur et pris Nobel, Luc Montagnier [68].

 

La primauté donnée à la vaccination est incompréhensible. A tout le moins, ces deux objectifs pourraient être sur un pied d’égalité. On en est très loin. Aujourd’hui, un sixième environ de la population mondiale, soit plus de 1,1 milliards de nos contemporains n’ont toujours pas accès à l’eau provenant d’une source améliorée, et ils sont 2,6 milliards à être privés d’assainissement de base. L’Afrique subsaharienne reste la région où la situation demeure la plus préoccupante.

 

Entre 1990 et 2004, le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable a augmenté de 23%, celles privées d’assainissement de plus de 30%. [69]

 

La malnutrition constitue elle aussi une « priorité silencieuse » au niveau mondial, qui tue des millions de personnes chaque année et sape la vitalité économique à long terme des nations. [70] Des solutions existent pourtant. Les résultats préliminaires d’une étude réalisée par Médecins sans frontières (MSF) au Niger en 2010 ont montré une mortalité inférieure de moitié chez des enfants ayant reçu un supplément nutritionnel complet, en renforçant leur immunité. Les pâtes nutritives prêtes à l’emploi ne bénéficiaient pourtant qu’à 3% des enfants atteints des formes les plus sévères de malnutrition en 2007. [71] En 2011,  la quantité de ces pâtes nutritives thérapeutiques qui ont été achetées dans le monde représente environ 2,6 millions de traitements, « soit 13% des 20 millions d’enfants que nous avions considérés pour cette estimation » précise Stéphane Doyon, spécialiste nutrition à MSF. Le coût de cette pâte est de 3 euros par kg, il en faut 12 kg en moyenne par enfant, soit 36 euros pour un traitement de 30 à 40 jours. Pendant que 87% de ces enfants meurent toujours de faim, l’OMS, la Banque Mondiale et GAVI plébiscitent conjointement les vaccins contre les pneumocoques ou le cancer pour ces populations. [72] Marcherait-on sur la tête ?

 

Les Haïtiens ont un dicton : « Donner un médicament aux patients non accompagné de nourriture, c’est comme se laver les mains et les sécher dans la saleté. » [73]

 

Sagesse populaire qui ne s’applique pas à l’Erythrée, par exemple où 99% des enfants ont reçu le BCG, le DTPC, HepB, rougeole, haemophilus influenzae (méningites). Pendant ce temps, près de 40% des enfants de moins de 5 ans et plus d’un tiers des femmes enceintes souffrent de malnutrition. Seulement 9% de la population a accès à des moyens d’assainissement adéquats et seulement 60% environ dispose d’eau salubre [74], ce qui expose les enfants à de graves risques de maladies diarrhéiques. [75]

 

Tandis que les états se montrent de moins en moins exigeants sur l’attribution donnée à leurs fonds, les contributeurs privés réduisent  petit à petit le rôle d’organisation et de coordination de l’OMS, à un rôle normatif de gestions des politiques de santé mondiale [76], loin des besoins réels des pays en développement [77]. Résultat : la malnutrition et le manque d’eau salubre et d’assainissement sont toujours responsables de la moitié de tous ces décès d’enfants [78]. « On comprend mieux dès lors pourquoi une maladie bénigne comme la rougeole peut provoquer 1 décès sur 10.000 dans les pays où les enfants sont bien nourris et le système sanitaire bien doté contre 100 voire jusqu’à 1.000 fois plus de décès parmi les enfants des pays pauvres », explique le docteur Claudina Michal.

 

Références dans le livre-source de Virginie Belle, "Faut-il faire vacciner son enfant?", aux Editions Max Milo (2012)

 

Voir aussi l'article connexe suivant:

 

De l'eau et de la nourriture? Non! Des vaccins? Oui!!!!!!

 

Afrique & vaccination (Drs Didier Tarte et Jean-Pierre Eudier)

 

 

 

NB: Nous avons pris le cas des pays africains, mais il est certain que ce qui est expliqué ci-dessus s'applique aussi aux autres pays en développement sur d'autres continents...

Source : http://www.initiativecitoyenne.be

 

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La Route vers le nouveau désordre mondial de Peter Dale SCOTT

7 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

"La Route vers le nouveau désordre mondial" - interview de Peter Dale SCOTT

 

 

 

Ou cliquer le lien ci-dessous

http://www.dailymotion.com/video/xjfoca_la-route-vers-le-nouveau-desordre-mondial-interview-de-peter-dale-scott_news#.UOpdvazvM0p

 

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L’Afrique émergente se dresse contre la rébellion centrafricaine manipulée.

7 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

L’Afrique émergente se dresse contre la rébellion centrafricaine manipulée.


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             L’Afrique du Sud se dresse contre la rébellion centrafricaine manipulée par la France.
Le Président BOZIZE, après avoir été lâché par ses maîtres d’hier se tourne vers son collègue Sud-Africain pour appeler à l’aide. Ce dernier, Jacob ZUMA, répondant favorablement à sa demande, lui envoie un contingent de 200 soldats de l’armée Sud-Africaine pour calmer les ardeurs de la rébellion et de la France.
Aujourd’hui, tout ceci permet à François BOZIZE d’arriver à la table de négociation en bien meilleure position.

Assurément, sur ce qui était considéré jusqu’alors comme le pré-carré français, ce sera la 1ère fois que la puissance dominante du Continent, l’Afrique du Sud, ose directement et de façon frontale poser un acte de défiance en direction de l’ancienne puissance coloniale qu’est la France. D’aucuns verront, derrière cette hardiesse, la main de la Dame de fer Nkosazana Dlamini ZUMA. Ce serait, en effet, impensable que l’Afrique du Sud agisse en opposition de la volonté de celle qu’elle a ardemment contribué à installer à la tête de l’Union Africaine (par ailleurs ancienne épouse du Président ZUMA).

Si tel est le cas, si la Dame ZUMA est à la manœuvre, nous risquons à l’avenir de voir un tel décor se reproduire : la France, ses satellites et sa rébellions d’un côté, et de l’autre côté des Pays dignes d’Afrique, en embuscade (sous la houlette de l’UA), prêts à porter des coups décisifs à l’hégémonie de l’ancienne puissance coloniale sur le continent. Ces Nations Africaines (Afrique du Sud, Angola, Algérie, Mozambique, etc…) qui ont un réel poids militaire et politique sur le Continent, permettront à ce Continent de redresser, un temps soit peu, la tête devant l’appétit vorace des Puissances Occidentales, et en particulier devant celui de la France.

Disons-le tout net, les schémas politiques vont se compliquer et les grilles de lecture habituelles auront tôt fait de voler en éclat avec ces nouveaux leaderships continentaux qui se dessinent. C’est dans cette veine qu’on assiste, aujourd’hui, à un sauvetage en règle par l’Afrique du Sud, d’un ancien valet de la France contre ses mêmes maîtres français d’hier.

Les Etats n’ayant que des intérêts, les nouveaux arrivants (aussi africains soient-ils) ne manqueront pas d’avoir les leurs. Et ce sera tout à fait logique : BOZIZE a forcément payé le prix fort pour ce sauvetage qui met à mal les lignes directrices des analyses politiques d’antan.
Entre un maître français et un maître africain, acculé, François BOZIZE a vite fait de choisir l’Africain !
Espérons seulement que les autres Pays Africains n’attendront pas d’être menacés par la France pour faire ce même choix.

Source : Deboutciv.com
 

 

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