Réponse à Aly D. Diop non content de mon commentaire sur l'ancien Président Diouf du Sénégal En parlant du Président Diouf, J’avais dit sur mon mur facebook ceci : "voilà le genre d'Africain
Réponse à Aly D. Diop non content de mon commentaire sur l'ancien
Président Diouf du Sénégal En parlant du Président Diouf, J’avais dit
sur mon mur facebook ceci : "voilà le genre d'Africain qu'aime
l'Occident"
Mon cher Diop, bonjour et bon dimanche. Pour moi, la fonction de Chef
d'Etat est sacrée. C'est pour cela que je prétends qu'on respecte nos
chefs d'Etat (quoi qu'ils aient fait) exactement comme on le fait
ailleurs en Europe, aux Etats-Unis, en Russie, en Chine etc... Mais en
revanche, ce sont nos chefs d'Etats qui doivent arrêter de nous
humilier en acceptant de présider des associations et institutions
bidon.
De la même manière que je dis que la place d'un chef d'Etat Africain
n'est pas à la Haye et me bats même contre les Africains qui acceptent
d'y siéger comme procureurs ou juges, de la même manière je dis que la
place d'un chef d'Etat africain n'est pas à défendre les intérêts de
la France à travers une institution à saveur coloniale qu'est la
Francophonie dont j'ai demandé l'abolition en 2010, à travers ma
lettre ouverte au chef d'Etat Français et au peuple français (voir la
copie sur mon blog : www.pougala.org).
A propos de la langue, c'est depuis 1975 que le Swahili a été reconnu
à l'ONU est inscrit à l'UNICEF comme la langue officielle Africaine et
c'est à ce titre qu'un autre ex-Président : Konaré alors président de
la Commission de l'UA (présidant l'institution juste à mes yeux) s'est
battu afin que ce Swahili soit très vite adopté comme la langue
commune Africaine. Je me serais attendu que le Président Diouf lui
donne un coup de main pour la continuité de sa bataille et non aller
défendre une langue qui empêche l'émergence de la culture africaine.
S'il contestait le Swahili, il aurait pu défendre le Wolof, pas le
français.
Par ailleurs, l'Afrique est un si grand chantier pour réécrire notre
histoire, même en formant nos jeunes, en leur faisant partager son
expérience, que je me demande si le Président Diouf n'a pas trouvé
l'utilité de donner lui aussi ce précieux coup de main à nos jeunes.
C'est ce que beaucoup font déjà, car pour le faire, on n'a pas besoin
d'être en poste ou d'être Ministre ou Président.
Il a déjà un salaire d'ancien Chef d'Etat qui le protège du besoin, et
lui laisse suffisamment d'espace pour qu'il fasse plein de choses au
Sénégal, en Afrique. Au lieu de cela, il a préféré comme son
prédécesseur de s'exiler en France.
Au fond, à quoi sert cette francophonie? si les étudiants africains,
les chanteurs africains ne peuvent pas voyager librement vers la
France, la Suisse, le canada ou la Belgique alors que les pays de
l'Amérique du Sud qui ne sont pas dans la francophonie peuvent le
faire ? Les Africains doivent copier l'exemple des pays Scandinaves où
tous les jeunes doivent bien parler au moins 3 langues internationales
et non s’engouffrer dans une seule langue qui limite leur vision du
monde.
Le Président Diouf en présidant la Francophonie, n'a-t-il pas compris
que S'exprimer uniquement dans la langue de l'autre est symbole de
soumission ? Tous les dirigeants Nord-africains parlent français, mais
aux Nations-Unies, il ne prononcent jamais un discours en français,
mais plutôt en Arabe. C'est aussi le cas des dirigeants Chinois qui
même si c'est eux qui impriment tous les dictionnaires anglais, dès
lors qu'ils sont aux Nations-Unies, font semblant de ne connaitre
aucun mot d'anglais et se font traduire de leur chinois. Le Président
Diouf peut-il nous aider à faire que très bientôt, aux Nations-Unies,
un Président Africain se fasse traduire du Wollof, du Lingala ou du
Malgache, en attendant que le Swahili remplace toutes ces langues ?
PS: S'opposer au PAS est juste la fumée aux yeux, à mon avis; car ne
pas mettre en cause le Franc CFA est la preuve d'un certain alignement
récompensé justement par cette présidence de la Francophonie.
"L'Europe, en proie à la crise de la dette, n'est plus un modèle à
suivre pour le reste du monde et refuse de l'admettre" l'a déclaré le
9/12/2011 le président tchèque Vaclav Klaus. Les Présidents Africains
et les anciens ont-ils compris que la page de la gloire européenne est
en train d'être tournée? voudront-ils faire partie du nouveau monde
qui se redessine ou de l'ancien déjà obsolète ?
Jean-Paul Pougala
11/12/2011
www.pougala.org