Mme Irène Maloba Kayembe La femme du gouverneur de la banque centrale du Congo arrêtée avec 48 000US$ à l’aéroport de Washington.
Mme Irène Maloba Kayembe La femme du gouverneur de la banque centrale du Congo arrêtée avec 48 000US$ à l’aéroport de Washington.
Irène Kayembe Maloba, épouse de Jean-Claude Masangu gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), arrêtée à Washington en possession d’un montant de 48.000 $ US en espèces alors qu’elle n’avait déclaré que 9.000 $. La somme a été confisquée. Elle risque d'être poursuivie pour "tentative de blanchiment".
Jean-Claude Masangu - Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC)
Epouse du gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Irène Kayembe Maloba a été trouvée en possession d’un montant de 48.000 $ US en espèces alors qu’elle n’avait déclaré que 9.000 $. La réglementation US sur le change impose à tout voyageur de déclarer tout montant supérieur à 10.000 $ aussi bien à l’arrivée qu’au départ du territoire américain. La somme a été confisquée. La Congolaise pourrait être poursuivie pour "tentative de blanchiment".
La nouvelle est rapportée plus ou moins comme suit par les sites Internet «nbcwashington.com» et «loudountimes.com» : «Une Congolaise âgée de 52 ans a été arrêtée le vendredi 16 décembre dernier à Dulles International Airport à Washington. Suite à un contrôle de routine, des agents de l’Immigration et de la douane ont découvert que la voyageuse transportait la somme de 48.000 $ américains et l’équivalent de 2.694 $ en diverses monnaies étrangères. Les billets de banque étaient dissimulés dans des enveloppes et des livres. Mais aussi dans un étui de téléphone cellulaire et dans la trousse à maquillage".
Selon la réglementation américaine en matière de change, tout voyageur qui quitte ou pénètre sur le territoire des Etats-Unis d’Amérique est tenu de déclarer tout montant supérieur à 10.000 $. Selon Christopher Hess, directeur de la CPB (Customs and Border Protection) au port de Washington, la dame Kayembe Maloba a, dans un premier temps, déclaré être en possession de 5.000 $. «Elle a par la suite changé de version en parlant de 8.000 $», peut-on lire sur les sites précités. Lorsqu’un fonctionnaire de la douane lui demande de rédiger sa déclaration, elle avoue détenir 9.000 $. Après une fouille en règle sur les effets personnels de la Congolaise mais aussi de ses compagnons de voyage, les enquêteurs feront la découverte d’un tas de «billet vert». Mais aussi des coupures de francs congolais, de rand sud-africain, de la livre anglaise et quelques billets d’euro.
Là où l’histoire pourrait prendre la tournure d’un scandale c’est que Irène Maloba Kayembe n’est pas n’importe qui. Il s’agit de l’épouse du gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Jean-Claude Masangu Mulongo. Selon certaines sources, le «Gouv» serait l’heureux propriétaire de plusieurs villas dans le très prestigieux quartier «Potomac» à Washington. Ancien directeur général de la Citibank au Congo, Masangu Mulongo est à la tête de la BCC depuis le 8 août 1997. Il y a été nommé dès le lendemain de la «libération» par le président Laurent Désiré Kabila.
Des analystes étaient, lundi 26 décembre, «stupéfaits» d’apprendre les «malheurs» de l’épouse Masangu. Alors que son époux, en sa qualité de «banquier national», est mieux placé que quiconque pour connaître la réglementation de change au niveau tant national qu’international. Pour ces analystes, le couple Masangu a, en toute connaissance de cause, tenté de «contourner» la réglementation américaine en la matière pendant que la loi congolaise impose des règles quasi-identiques. «Cette réglementation plafonne à 10.000 $ les transferts à l’étranger sans licence d’importation, commente un expert. A la limite, Madame Masangu pouvait transférer 5 fois $10.000 sur son compte en banque aux Etats Unis où ses enfants étudient». Un juriste congolais joint à Washington de conclure : «Il n’est pas exclu que Madame Irène Kayembe Maloba Kayembe soit poursuivie du chef de tentative de blanchiment…».
Source : Kongotimes
Commentaires
C'est cela l'esclavage.
La particularité de l'esclavage, contrairement aux autres modes de production, c'est de travailler sans SALAIRE. L'esclave n'a pas de SALAIRE. Le fouet et autres forme de déshumanisations ne sont
que coercitions pour fabriquer le consentement de l'esclave à accepter cette condition de travail sans SALAIRE jusqu'au point où l'esclave n'en peu plus et finit par se révolter. C'était
comme cela dans le passé et aujourd'hui c'est pareil. Le fouet et autres formes de déshumanisation ont été remplacé actuellement par d'autres mécanismes de coercition pour fabriquer de nouveau ce
consentement qui repousse sans cesse l'heure de la révolte. Mais cette révolte arrivera à un moment donné. Les mécanismes de coercition actuels mettent en avant « l'espoir de meilleur lendemain
», qui n'arrivent pourtant pas, pour faire patienter les gens. Les églises de sommeil font parti de ce dispositif de coercition dans la mesure où elles vendent ce même espoir. Le paradigme du
Développement, avec son corollaire l'Émergence, vendent aussi cet espoir à travers un discours politique bien huilé, etc.. Ceux qui produisent ces discours s'enrichissent excessivement et pour
eux c'est le présent qui meilleur et non le lendemain.
Pendant que ces policiers mangent leur frustration, Irène Maloba Kayembe qui est fondatrice de l'ONG "Filles d'aujourd'hui, Femmes de demain" (FIAFED) a été arrêté dernièrement à l'aéroport
Dulles de Washigton pour n'avoir pas déclaré les 48.000$ cash en sa possession. Ça aurait été un fait divers banal mais les rumeurs veulent que cette femme soit l'épouse du gouverneur de la
Banque Centrale du Congo. Quel embarras pour le pays: