Mali: Que négocier ? Rien ! Avec qui négocier ? Personne !
Que négocier ? Rien !
Avec qui négocier ? Personne ! On ne négocie
jamais avec des terroristes comme ce Monsieur.
Le terroriste Ould Hamaha
Cette guerre imposée au Mali indivisible et à ses populations de brassage séculaire, devra-t-elle s’encombrer de négociations avant, pendant et après ? Pour quoi ?
L’État du Mali n’a rien à négocier, puisque n’ayant rien à céder : ni son territoire ni sa souveraineté, ni sa démocratie ni sa laïcité, et encore moins sa population et son unité nationale !
C’est aux parties belliqueuses, vindicatives et occupantes impliquées d’annoncer à la République du Mali, à travers les médiateurs de leur choix, les attentes pour lesquelles elles voudraient discuter de leur reddition sans aucune condition préalable.
Leur reddition, c’est l’abandon de leur part de toute prétention opposée au Mali, dont la justice appréciera souverainement leurs faits et les qualifiera !
En effet, une confusion sournoise est en train de s’opérer quant à la notion de "négociation" à laquelle on associe de plus en plus allégrement les expressions "large autonomie", "déconcentration de l’État", "décentralisation du pouvoir", etc.
Or, la "décentralisation du pouvoir", ce doit être d’abord l’ancrage de l’État dans ses missions régaliennes (défense et sécurité, éducation et santé, justice et unité nationale) et le renforcement des contre-pouvoirs publics et collectifs, le renforcement des libertés individuelles et associatives.
La "décentralisation du pouvoir", c’est le respect des dispositions légales constitutionnelles, qui exclue toute utilisation des armes, dont le port et l’usage relèvent des seules Forces de défense et de sécurité. Ce respect est fondé en premier lieu par la présence effective de l’État sur toute l’étendue de sa souveraineté territoriale.
La "déconcentration de l’État" doit être envisagée comme une nécessité portée par des agents de l’État hautement qualifiés, ayant un niveau de formation professionnelle et une conscience nationale très élevés, avec des charges bien définies et cadrées, des responsabilités très claires et encadrées. Ils devront à ce titre être tenus responsables de tous les actes qu’ils posent au nom de l’État et en répondre.
La "large autonomie" se révèle, dans ces conditions, tel un piège pour un État pauvre (en richesse disponible) et aussi étendu comme le Mali. C’est la porte ouverte à toutes les dérives spéculatives locales et coutumières, le lieu des trafics en tout genre renforcés par l’immixtion de prétendus partenaires pour ledéveloppement. Ces partenaires qui, à cause des faiblesses de moyens du Mali et de la myopie des autorités, contournent aisément les priorités nationales et traitent directement avec les ennemis pour saper les fondements de notre peuple.
Même un pays comme la France, puissance économique parmi les puissances, n’a pas encore réussi sa "décentralisation" qui reste problématique à bien des égards.
Le Mali doit donc se ressaisir et cesser d’être son propre fossoyeur par excès d’"autonomie" sans moyen de contrôle, par une "déconcentration de l’état" sans vision, et une "décentralisation " au tout venant.
Prenons garde de ne plus démobiliser l’État.
Nous n’allons pas inventer la mort de notre peuple et de son histoire !
Par FNC mali