Le VENEZUELA se retire du FMI et de la Banque mondiale.
Le VENEZUELA se retire du FMI et de la Banque mondiale.
Une institution qui ne peut plus payer les salaires de ses employés est en voie de disparition:
Le président Hugo Chavez a qualifié lundi, à la veille de la fête du travail, ces institutions de «mécanismes de l'impérialisme» destinés à exploiter les pays artificiellement pauvres. Car Une institution qui ne peut plus payer les salaires de ses employés est un canard boiteux et appelée à disparaitre.
Le Venezuela a décidé de se retirer, avec effet immédiat, de la Banque mondiale
et du Fonds monétaire international, a annoncé le président Hugo Chavez, qualifiant ces organismes de "mécanismes de l'impérialisme" destinés à exploiter les pays pauvres. «J’annonce notre sortie
de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international. Ils doivent nous rendre les fonds», a déclaré Hugo Chavez dans une allocution prononcée lundi, à la veille de la fête du travail.
Le président vénézuélien compte créer une institution bancaire régionale, financée par les revenus que le Venezuela tire de ses hydrocarbures, qui se substituerait aux deux institutions
responsables, selon lui, de la pauvreté en Amérique du sud. La veille, déjà, Hugo Chavez avait affirmé devant les représentants des pays alliés du Venezuela que l’Amérique latine irait mieux sans
la Banque mondiale et le FMI.
«Il vaut mieux que nous sortions avant qu’on nous ait pillés. Pourquoi? Parce que (ces institutions) sont en crise. J’ai lu dans la presse que le FMI ne pouvait pas payer les salaires», a-t-il
déclaré lors d’une adresse à la nation. Le chef de l’Etat vénézuélien a chargé à cette occasion son ministre des Finances, Rodrigo Cabezas, de transmettre à ces deux organismes la sortie du
Venezuela de leur sein.
«Ici (au Venezuela) c’est le FMI qui commandait, ce mécanisme aux mains de l’impérialisme nord-américain (…) afin de lui imposer des politiques économiques et sociales brutales», a poursuivi le
chef de file de la gauche radicale latino-américaine réélu en décembre. Selon lui, les ministres des Finances vénézuéliens des cabinets précédents répondaient à des intérêts étrangers. «Ils
vivaient pratiquement là-bas à Washington et c’était presque une condition requise qu’ils parlent anglais. Moi j’ai un ministre des Finances qui parle espagnol», a-t-il souligné.
Les Etats-Unis ont accusé Chavez d’être un élément destabilisateur en Amérique Latine. La secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice a déclaré mercredi que le président vénézuélien détruisait
son pays «économiquement et politiquement».
Source : ladepechedabidjan.info