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Le blog de afrohistorama.over-blog.com

LA LISTE DES SOUTIENS A L.GBAGBO S'ALLONGE

24 Janvier 2011 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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De gauche a Droite: les presidents Jose edouardo Santos d'Angola et Jacob Zuma de l'Afrique du Sud.

 

       Selon Zuma, les deux candidats ont lancé de "sérieuses accusations" concernant des irrégularités de vote au cours de la présidentielle du 28 novembre dernier. "Nous devons trouver un moyen de vérifier les faits et, en fonction des résultats, de pouvoir avancer".

 

      Les tentatives de résoudre la crise ivoirienne en demandant à "l'un des deux [protagonistes] de partir" n'aboutissent pas et une autre approche doit être trouvée, a estimé vendredi le président sud-africain Jacob Zuma. "La situation ne se débloque pas malgré tous les efforts faits", a déclaré Zuma au cours d`une conférence de presse.

     Il s'adressait aux journalistes après une rencontre avec le président ougandais Yoweri Museveni présent en Afrique du Sud pour une visite de deux jours. "Nous devons faire quelque chose d`autre que de demander à l'un des deux protagonistes de partir", a t-il estimé. Selon Zuma, les deux candidats ont lancé de "sérieuses accusations" concernant des irrégularités de vote au cours de la présidentielle du 28 novembre dernier. "Nous devons trouver un moyen de vérifier les faits et, en fonction des résultats, de pouvoir avancer", a-t-il ajouté.

    "Le prochain sommet de l'Union africaine (qui s'ouvrira le 30 janvier à Addis Abeba) devrait étudier la question", a-t-il encore déclaré. La position sud-africaine sur le conflit ivoirien a évolué puisqu'au mois de décembre, l'Afrique du Sud avait suivi la position de l'Union Africaine et de la Cedeao qui reconnaissaient Alassane Ouattara comme le président élu. L'ancien président sud-africain Thabo Mbeki avait été envoyé en Côte d'Ivoire dès le début de la crise, mais sa visite n'avait donné aucun résultat tangible. Il avait cependant remis un rapport dont les conclusions n'avaient pas été rendues publiques.

    Lors de la conférence de presse, Jacob Zuma s'est également interrogé sur le fait qu'on demande à Laurent Gbagbo de partir : "Si quelqu'un a perdu une élection, pourquoi lui demander de quitter le pays ? Pourquoi pousser cette personne hors du pays ? C'est une drôle de façon de faire dans un pays démocratique" a t-il conclu.

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