La Côte d’Ivoire et le reste del’Afrique souffrent d’un mal commun.
B. Luc Banemeck
Strategist Consultant
La Côte d’Ivoire et et le reste l’Afrique souffrent d’un mal commun:
La quête de l’Identité et de la personnalité.
Autrefois, avant l’arrivée des blancs, l’Afrique était organisée en Empires très puissants (Songhay(link), Ghana(link), Mali(link), Congo(link), Zimbabwe(link), Ethiopie(link) Dynastie pharaonique (link)etc.). Des empires accomplis et réalisés sur le plan technique, administrative, culturelle, linguistique, militaire, culinaire etc.
Cette arrivée des Européens est un véritable cauchemar pour ces empires, puisque tous seront détruits par la force ou par la ruse et disparaissent dans les ténèbres sauf celle d’Ethiopie qui résistera, mais étant tout seul que pouvait-il faire?
Alors est mis en place sous la domination des Européens le système ethnique, du clan qui n’existait pas avant, et depuis lors tout se joue autour de ce type d'organisation.
Pourquoi la mise en place d’une telle organisation ?
1) Elle obéit au Viel adage qui dit : Pour régner il faut diviser.
Diviser pour permettre dans un premier temps l’exploitation des hommes, ce qui fut fait avec l’Esclavage, car l’Europe venait de conquérir de nouvelles terres en Amérique qu’il fallu mettre en valeur.
Les seuls capables de le faire techniquement et laborieusement ne pouvaient qu’être les Africains qui étaient déjà en avance avec leurs systèmes d’organisation type dynastie pharaonique.
Deuxième phase de l’opération : Sachant que rien n’est éternel et qu’un jour les victimes Africains se rebellerons, fut substituer l’exploitation des hommes hors de leur territoire par l’exploitation des hommes sur leur territoire et en addition leur ressources. Alors est né la colonisation qui perdurera presque plus de 100 ans, pour aboutir au résultat suivant en 1960. La formation de micro-états Qui sont la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone, le Sénégal, Nigeria, Cameroun, Congo, Kenya etc.
Vous pouvez donc voir à quel point la stratégie est bien ficelée, On détruit et on reconstruit à sa façon et sans tenir compte de ce qu’il y avait avant.
C’est un peu si on détruisait la France, l’Angleterre, l’Allemagne etc. et ensuite on recolle les morceaux à sa façon.
Ce qui arrive en Afrique a été expérimenté dans les Balkans, en Europe et on a eu en plein 20eme siècle le Nettoyage ethnique de la Bosnie Herzégovine « Ethnic Cleansing ». Donc comment pouvait-il en être autrement.
Que d’aucuns ne se trompent. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le processus n’est pas fini, car le processus continu tant que nous-mêmes Africains ne prenions pas les choses en mains propres.
En nous disant que :
Oui nous avons subit tout cela ;
Oui nous ne voulons plus subir cette ignominie.
Alors nous devons changer.
Il ne faut pas demander aux Européens de changer, car le système que leurs ancêtres ont mis en place continue à fonctionner et fonctionne encore, et je ne vois pas qui va changer quelque chose qui marche.
Changer quelque chose qui marche, on appelle cela de la folie.
ON NE CHANGE PAS QUELQUE CHOSE QUI MARCHE, ON L’AMELIORE
C’est la raison pour laquelle :
Je condamne les élections qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire ;
Je condamne, l’ingérence de la France, des Etats-Unis, et de l’Union Européenne dans les Affaires intérieures de la Côte d’Ivoire ;
Je condamne la FranceAfrique (regroupant, certaines élites françaises et Africaines)
L’arrivée des Maitres Verges et Roland Dumas n'est pas la solution. Car ils sont l’autre branche de la FranceAfrique qui diffère dans les méthodes tout en poursuivant les mêmes objectifs.
Je suis pour une solution Diasporo-Africaine. Car au sein de la diaspora s’élève des voies pour une autre Côte d’Ivoire.
Quel pourrait être la solution de sortie de crise ?
En partant des constatations, tout le monde sait que le re-comptage ne sauvera pas la Côte d’Ivoire de la guerre, puisque quelque soit le recomptage, les uns et les autres n’accepteront jamais le résultat de l’autre camp. Donc perte de temps et tout recommencera.
Une nouvelle élection n’ont plus ne servira à rien, car les positions sont catégoriques et surtout entre les deux positions il y a des attiseurs de feu étrangers de la communauté internationale qui veille à ce que cela tourne à la guerre.
Déjà la nomination de Mr Choi comme représentant spécial de l’ONU était un signe annonciateur. Car Choi et son patron Ban ki Moon sont originaires d’un pays divisé en deux depuis plus 40 ans. Donc pour eux l’unité culturelle de la Côte d’Ivoire ils s’en battent les pattes. Ils n’en ont rien à faire.
Partant de ces constations la solution n’est pas dans ce va-et-vient des avocats d’affaires, des élites corrompus d’Afrique, la solution devrait être recherché dans la redéfinition de l’IVOIRITE.
On doit repartir au point de départ. Qu’est ce qui a mis le feu au poudre ? Voila la véritable route de la solution.
Vous savez, les solutions aux problèmes, il y en a toujours, mais quelles seront les conséquences ? Si c’est pour revenir aux mêmes résultats. Les Ivoiriens et les Africains doivent en décider.
En discutant avec un Ivoirien qui est spécialement venu de Londres pour me rencontrer à Paris. J’ai eu plusieurs heures de discussion avec lui, ce qui m’a permit de mieux cerner le problème de la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire souffre du même problème que souffrent tous les Africains, la Personnalité et l’Identité (Cf. plus haut).
L’Ivoirité qui a été lancé par l’ancien président Konan Bédié n’a pas été correctement défini, ou a été galvaudé, ou repris par les officines de déstabilisation de l’Afrique.
J’explique :
Ce qui a été fait est fait. Ne revenons plus en arrière Aujourd’hui nous Africains devons transformer le melting-pot culturel opérer dans les années 1960 d’inconvénient en avantage.
L’Ivoirité a été mal introduite par ses concepteurs, certainement conseillé par les occidentaux, il a été mal introduite, parce que introduite comme moyen de désunir les ivoiriens et permettre la poursuite de l’exploitation du pays, alors que certainement au départ il devait servir d’Union pour les Ivoiriens.
La Côte D’Ivoire aujourd’hui comparativement à plusieurs micro-états Africains peut réaliser son Unité identitaire sur le plan culturelle.
Car ne comprend le français Ivoiriens qu’un Ivoirien, comme un Québécois qui parle Français, on n’arrive pas toujours à tout comprendre.
N’aime le Zouglou à 100% qu’un Ivoirien, Nord ou sud, toute une soirée les Ivoiriens Dj vous bassineront la tête avec cette musique extraordinaire qui est né exactement dans ce melting-pot culturel dans les faubourgs d’Abidjan, toutes les soirées Ivoirienne de « bouffe » vous serviront de l’Atjeke et ainsi de suite, les exemples sont nombreuses.
C’est de l’Unité donc a besoin les Ivoiriens et non de la guerre.
C’est cela l’Unité d’un pays, d’une culture. La langue, les mets, les habitudes. C’est cela l’Ivoirité. Elle est différente de l’Ivoirité administrative.
Pour sortir la Côte d’Ivoire dans la situation actuelle une telle analyse est nécessaire, elle doit être mené sur le plan historique, culturelle.
La diaspora est prête à proposer des solutions capables de sortir la Côte d’Ivoire de la Crise actuelle.
Pour rentrer en contact envoyé un email nous vous répondrons.