LA CONFERENCE D’INFORMATION SUR LE MALI ORGANISEE PAR LE COLLECTIF AFRIQUE
MOTION ADOPTEE PAR LE PUBLIC PRESENT
(Maliens, Africains, Français)
LORS DE LA CONFERENCE D’INFORMATION SUR LE MALI
ORGANISEE PAR LE COLLECTIF AFRIQUE
LE SAMEDI 5 MAI DANS LE DEPARTEMENT DU NORD EN France
Considérant la grave situation qui sévit au Mali dont près de 2/3 du territoire est occupé par une rébellion sécessionniste qui a proclamé « l’indépendance de l’Azawad »,
Considérant l’occupation des trois régions du nord du Mali et les massacres commis par des groupes politico-militaires sécessionnistes dénommés Aqmi, Ansar Din, Mujao, Boko Haram et Mnla,
Considérant l’instabilité politique qui frappe le pays avec des coups d’état successifs qui ont causé des dizaines de morts,
Considérant la démission de l’ex-président ATT et l’implication politique de l’instance économique qu’est la Cedeao,
Les participants à la conférence débat appellent à la mise en place d’un Etat de droit avec un gouvernement disposant de réels pouvoirs par une Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation Malienne rassemblant le CNRDRE, l’Assemblée Nationale, les représentants des collectivités territoriales (Régions, Départements), les partis politiques, les syndicats et associations, etc.,
Fruit du dialogue national, la Conférence Nationale des forces Vives de la Nation Malienne doit avoir pour objet :
- Définir prioritairement les voies et moyens nationaux du rétablissement de l’unité et de l’intégrité territorial du Mali ;
- Présenter à l’Union Africaine (UA) une demande de contribution financière, matérielle, logistique et diplomatique pour réaliser cet objectif prioritaire ;
- S’engager à rétablir l’ordre constitutionnel du pays et permettre aux institutions judiciaires Maliennes d’engager les procédures permettant de situer les responsabilités de la tragédie et punir les responsables ;
- Organiser les élections générales pour doter le pays d’une représentation digne de la conquête démocratique qu’a été le renversement du régime dictatorial en mars 1991 ;
- Assurer sur ces bases le retour des militaires du CNRDRE dans les casernes ;
- Préserver sur la base de la souveraineté populaire les droits et l’égalité des droits de toutes les nationalités qui composent la Nation Malienne
- Rejeter toute ingérence militaire étrangère non africaine au Mali.
- LE PEUPLE MALIEN EST ET DOIT RESTER SOUVERAIN
Fait le 5 mai 2012