L’Union Africaine une mendiante incapable.
L’Union Africaine, une organisation mendiante incapable de régler la crise ivoirienne.
Président de la Commission de l'union Africaine.
Franceafricain
Malgré l’affaire d’importation clandestine des armes de guerre par l’ONUCI en violation de l’embargo décrété par l’ONU en Côte d’Ivoire, l’UA n’as pas pensé devoir retirer à Idriss Deby son siège dans son panel des chefs d’Etat. Paul Biya, un autre pion de la France, entend embarquer ces containers vers la Côte d’Ivoire, afin que l’ONUCI et les rebelles ivoiriens les utilisent pour massacrer les Ivoiriens. Comment pouvait-il en être autrement lorsque 80% des programmes de l’UA sont financés par les « partenaires étrangers ». Qui ne sont rien d’autre que la France, l’UE et les Etats-Unis qui demandent la tête de Gbagbo et veulent introniser Ouattara par tous les moyens ? La guerre pour la préservation de la souveraineté de la Côte d’Ivoire doit par conséquent être menée par tous les Ivoiriens
Ce n’est qu’à cause de la présence du Président sud africain Jacob Zuma au sein du panel chargé par l’Union africaine de la régler que beaucoup d’observateurs avaient pensé qu’il en sortirait des propositions équitables de sortie de la crise ivoirienne créée par l’ONU, la France et les Etats-Unis.
Malheureusement, tout seul parmi les pays africains qui soutiennent réellement l’UA, Zuma n’a pas pu faire prévaloir la vérité qui doit inévitablement passer par la responsabilité de l’ONU, de la France et des Etats-Unis comme organisateurs de cette crise qui coûtera d’innombrables vies des Ivoiriens.
L’UA, cette organisation entièrement dépendante financièrement des intérêts extérieurs au Continent africain, était évidemment la dernière qui puisse régler une crise créée par ses financiers et maîtres occidentaux.
Son incapacité a atteint des sommets du ridicule quand son panel profondément divisé, incapable de décider par consensus, a fait adopter, par une majorité de membres aux ordres de la France et des Etats-Unis, une décision qui dans certains points ne s’embarrasse pas de contradictions notoires.
Tel ce point où le panel demande au Président du Conseil constitutionnel ivoirien – qui avait sagement su décliner l’invitation d’Addis-Abeba – de faire prêter serment comme Président de Côte d’Ivoire à Alassane Ouattara, un candidat que le même Conseil constitutionnel avait déjà proclamé comme perdant dans son verdict du 2 décembre 2010.
Le panel de l’UA sait donc très bien que, même si l’UA, l’ONU, la France, les Etats-Unis et leur « communauté internationale » consacrent Alassane Ouattara comme Président, il n’aura aucune légitimité. L’Occident qui manipule l’UA ne sait donc pas comment vêtir Ouattara de légitimité constitutionnelle après trois mois d’insultes contre la Constitution du Peuple ivoirien, en acceptant la « certification » de résultats fictifs par l’ONUCI vite présentés comme ceux d’une CEI qui ne les a jamais décidés, et en plaçant avec tout le mépris une telle CEI au-dessus de la Conseil constitutionnel.
Il s’agit d’un Occident qui ne s’est pas embarrassée de rejeter le sacro-saint principe occidental de la démocratie qu’est celui du « rule of law » ou règne de la loi, qui gouverne les Etats-Unis, la France et toute autre Démocratie occidentale.
Parce que, pour qu’il y ait démocratie, il faut que le Peuple gouverne. Et le Peuple gouverne par ses lois. Dont la première est la loi constitutionnelle, qui établit le Conseil constitutionnel.
Malheureusement, aveuglés par leur soif d’offrir la Côte d’Ivoire sur un plateau d’argent aux intérêts qui ont financé leur prise de pouvoir aux Etats-Unis et en France, Barrack Obama et Nicolas Sarkozy ne se sont pas un seul instant gênés de mépriser et d’insulter le verdict du Conseil constitutionnel ivoirien en le qualifiant de « pro-Gbagbo », de nier ce faisant à la Côte d’Ivoire le « rule of law » et de présenter au monde le dirigeant de ce pays, celui-là même contre qui on ne trouve aucun compte bancaire bourré à l’étranger et qui s’était soumis volontairement aux élections qu’il croyait libres alors qu’il pouvait bien les bloquer, comme un minable dictateur tropical.
C’est seulement dans le tard, quand ils se retrouvent dans l’impasse parce que Gbagbo ne cède pas comme ils pensaient, qu’ils instrumentent les membres d’un panel de l’UA à obtenir l’investiture de Ouattara par le Conseil constitutionnel.
Heureusement que le Président de la République SEM Laurent Gbagbo ainsi que le Président du Conseil constitutionnels ont sagement décliné l’invitation de l’UA de voyager pour Addis-Abeba, où une mort certaine les attendait tous les deux.
Rien d’étonnant donc que, pendant que le panel siégeait, Nicolas Sarkozy luttait sur tous les fronts pour recevoir tour à tour, non seulement son pion burkinabé Blaise Compaoré dans la création du conflit ivoirien, mais aussi le chef mauritanien de la mission des experts de l’UA et le président Zuma.
La virulence verbale observée dernièrement à Addis-Abeba de la part de deux suppôts importants de Sarkozy, à savoir Blaise Compaoré et un Idriss Deby maintenu au pouvoir au Tchad par les troupes françaises, devant les protestations du représentant du Président de la République de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, est l’expression la plus accomplie de la manipulation de ce panel par la France.
Idriss Deby est celui qui, pendant qu’il siégeait comme membre du panel des chefs d’Etats mandaté par l’UA pour trouver une solution à la crise ivoirienne, expédiait plus de 30 containers d’armes de guerre à l’ONUCI. Des armes de guerre qui proviennent certainement de la France et des réseaux françafricains des marchands de la mort.
C’est seulement grâce à la vigilance des douaniers et gendarmes camerounais, qui ont intercepté le convoi des containers en provenance du Tchad et en direction du port de Douala pour embarquement vers le port ivoirien de San-Pedro que les rebelles de Ouattara planifient d’occuper bientôt, mais surtout grâce à l’écho fait sur cette affaire par le journal indépendant Le Messager, que Paul Biya a été forcé d’agir sur cette affaire embarrassante.
Mais Paul Biya, un autre pion de Sarkozy, ayant déjà reconnu Alassane Ouattara comme gagnant des dernières élections, ne sera pas capable de bloquer l’acheminement de ces armes vers leur destinataire qu’est l’ONUCI, même comme un tel approvisionnement en armes est en violation de l’embargo sur les armes, imposé en Côte d’Ivoire par la même ONU.
Et tout ce que Paul Biya a fait devant cette pression de la presse, c’est d’ordonner que les containers soient conduits au port de Douala, sous prétexte de les faire scanner afin d’en connaître le contenu. Un contenu pourtant déjà connu à partir de deux containers ouverts par les gendarmes à Bertoua, et qui contenaient bien des armes de guerre.
La vérité en est que Paul Biya entend embarquer ces containers vers la Côte d’Ivoire, afin que l’ONUCI et les rebelles ivoiriens les utilisent pour massacrer les Ivoiriens.
Malgré cette affaire d’importation d’armes par l’ONUCI en violation de l’embargo décrété par l’ONU, l’UA n’as pas pensé devoir retirer le siège dans ce panel à Idriss Deby. Tout comme l’UA n’avait pas pensé, lors de la formation même de ce panel, à éviter qu’y figure Blaise Compaoré, accusé d’être l’instigateur principal de la crise ivoirienne et base arrière et fournisseur en armes et hommes des rebelles FN qui ont plongé le pays dans la guerre et divisé la Côte d’Ivoire.
Comment pouvait-il en être autrement lorsque 80% des programmes de l’UA –dans les domaines essentiels de Paix et sécurité (cas actuel en Côte d’Ivoire), Gouvernance démocratique et droits de l’homme, Commerce et intégration régionale, Objectifs du millénaire pour le développement, Energie, Changement climatique, Migration, mobilité et emploi, Science, société de l’information et espace, bref tout ce qui justifie l’existence même de l’UA – sont financés par les « partenaires étrangers ». Qui ne sont rien d’autre que la France, l’UE et les Etats-Unis qui demandent la tête de Gbagbo et veulent introniser Ouattara par tous les moyens ?
Au sujet du financement de l’UA débattu à Yaoundé en décembre 2010, voici ce que disait le commissaire des affaires économiques, Maxwell M. Mkwezalamba : « Nous avons… un budget destiné au financement des programmes. Mais, ici, ce sont beaucoup plus les partenaires qui contribuent et à hauteur de 80% ».
« Nous avons cinq pays qui contribuent à hauteur de 70% du budget opérationnel. Ce sont la Lybie, l’Egypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Algérie. C’est-à-dire que 48 pays contribuent à hauteur de 30%… Cette année, le budget total de fonctionnement de l’UA était de 250 millions de dollars, mais ce budget varie d’année en année », indiquait Maxwell M. Mkwezalamba.
L’autre curiosité dans la désignation du panel en est donc que l’UA n’ait pas choisi les cinq pays africains ci-dessus, qui financent réellement les opérations de l’organisation mendiante, et qui sont capables de positions indépendantes par rapport à l’Occident. L’UA s’est plutôt soumise aux demandes des lobbyistes occidentaux qui envahissent ses réunions et sommets, et qui lui ont imposé Compaoré, Deby, et le leader d’un autre Etat mendiant, la Tanzanie.
Comme le demande un laquais de la France, l’ancien Président Sénégalais et Actuel Président de la « Francophonie », l’ONU va se servir des recommandations de cette UA mendiante et manipulée pour ordonner l’usage de la force dans l’espoir d’enlever le président de la République régulièrement élu, SEM Laurent Gbagbo. Un précédent dans l’histoire contemporaine de notre monde !
Le Conseil de sécurité prendra une telle décision grave, alors que l’ONUCI, pour servir la France de Sarkozy déterminée a imposer son homme fantoche a la tête de la Cote d’Ivoire, viole l’embargo de l’ONU sur les armes en important clandestinement pour le compte des terroristes de Alassane Ouattara. Ceci à travers les réseau de la Franceafrique. La guerre pour la préservation de la souveraineté de la Cote d’Ivoire doit par conséquent être menée par tous les Ivoiriens et Africains regroupes autour de leur grand Patriote Laurent Gbagbo, jusqu'à la dernière goutte de sang du dernier Ivoirien reste debout. Faute de quoi, la Cote d’Ivoire sera finie. Par NdZana Seme africaindependent.com