L’Afrique émergente se dresse contre la rébellion centrafricaine manipulée.
L’Afrique émergente se dresse contre la rébellion centrafricaine manipulée.
L’Afrique du Sud se dresse contre la rébellion centrafricaine manipulée par la France.
Le Président BOZIZE, après avoir été lâché par ses maîtres d’hier se tourne vers son collègue Sud-Africain pour appeler à l’aide. Ce dernier, Jacob ZUMA, répondant
favorablement à sa demande, lui envoie un contingent de 200 soldats de l’armée Sud-Africaine pour calmer les ardeurs de la rébellion et de la France.
Aujourd’hui, tout ceci permet à François BOZIZE d’arriver à la table de négociation en bien meilleure position.
Assurément, sur ce qui était considéré jusqu’alors comme le pré-carré français, ce sera la 1ère fois que la puissance dominante du Continent, l’Afrique du Sud, ose
directement et de façon frontale poser un acte de défiance en direction de l’ancienne puissance coloniale qu’est la France. D’aucuns verront, derrière cette hardiesse, la main de la Dame de fer
Nkosazana Dlamini ZUMA. Ce serait, en effet, impensable que l’Afrique du Sud agisse en opposition de la volonté de celle qu’elle a ardemment contribué à installer à la tête de l’Union Africaine
(par ailleurs ancienne épouse du Président ZUMA).
Si tel est le cas, si la Dame ZUMA est à la manœuvre, nous risquons à l’avenir de voir un tel décor se reproduire : la France, ses satellites et sa rébellions d’un
côté, et de l’autre côté des Pays dignes d’Afrique, en embuscade (sous la houlette de l’UA), prêts à porter des coups décisifs à l’hégémonie de l’ancienne puissance coloniale sur le continent.
Ces Nations Africaines (Afrique du Sud, Angola, Algérie, Mozambique, etc…) qui ont un réel poids militaire et politique sur le Continent, permettront à ce Continent de redresser, un temps soit
peu, la tête devant l’appétit vorace des Puissances Occidentales, et en particulier devant celui de la France.
Disons-le tout net, les schémas politiques vont se compliquer et les grilles de lecture habituelles auront tôt fait de voler en éclat avec ces nouveaux leaderships
continentaux qui se dessinent. C’est dans cette veine qu’on assiste, aujourd’hui, à un sauvetage en règle par l’Afrique du Sud, d’un ancien valet de la France contre ses mêmes maîtres français
d’hier.
Les Etats n’ayant que des intérêts, les nouveaux arrivants (aussi africains soient-ils) ne manqueront pas d’avoir les leurs. Et ce sera tout à fait logique : BOZIZE
a forcément payé le prix fort pour ce sauvetage qui met à mal les lignes directrices des analyses politiques d’antan.
Entre un maître français et un maître africain, acculé, François BOZIZE a vite fait de choisir l’Africain !
Espérons seulement que les autres Pays Africains n’attendront pas d’être menacés par la France pour faire ce même choix.
Source : Deboutciv.com