Centrafrique : Un accord a été trouvé entre le régime de Bozizé et les rebelles de la SELEKA. Toutes les forces étrangères doivent quitter le pays (les forces françaises, et Sud-Africaines) sa
Centrafrique : Un accord a été trouvé entre le régime de Bozizé et les rebelles de la SELEKA.
Toutes les forces étrangères doivent quitter le pays (les forces françaises, et Sud-Africaines) sauf la force d’interposition FOMAC (Force Multinationale de l’Afrique centrale).
En plus du cessez-le-feu, du maintien du président Bozizé, des législatives seront organisées au terme d'une période de transition de 12 mois en Centrafrique
Que prévoit cet accord ?
- le maintien du président François Bozizé au pouvoir jusqu’en 2016 ;
- la formation d'un gouvernement de transition d'union nationale ;
- L’organisation des élections législatives après une période de transition de 12 mois ;
- La nomination d’un premier ministre issu de l’opposition démocratique et irrévocable pendant la période de transition ;
- Le retrait de toutes les forces étrangères de Centrafrique (les forces françaises, tchadiennes, et Sud-Africaine) ;
- Le maintien des forces d’interposition de la FOMAC (Force Multinationale de l’Afrique centrale).
La signature d'un accord de sortie de crise laisse le président Bozizé au pouvoir jusqu'en 2016 au moins, fin de son mandat
Au cours d'un échange avec la presse après l'annonce de l'accord, le chef de l'Etat tchadien, Idriss Deby président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC),
organisatrice des pourparlers, a déclaré qu'il avait demandé à la coalition rebelle du Séléka de rentrer dès aujourd'hui pour mettre en place dès demain un gouvernement de transition avec le
président François Bozizé qui restera en place jusqu'à la fin de son mandat en 2016 mais, ne pourra révoquer le nouveau Premier ministre pendant la période de transition. Le Premier ministre
ainsi que les autres membres du gouvernement ne peuvent être candidats à la prochaine élection présidentielle, précise l'accord.
La coalition du Séléka a pris les armes le 10 décembre dernier car elle reprochait au pouvoir le non-respect de divers accords de paix signés entre le gouvernement et les rébellions, notamment
l'accord de paix global de Libreville de 2008 qui prévoyait un programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) pour les anciens rebelles. Elle obtient la libération des personnes
arrêtées en relation avec la crise, et s'est engagée à se retirer des villes occupées et à abandonner la lutte armée. Selon les termes de l'accord, le gouvernement d'union nationale sera
notamment chargé de poursuivre le processus DDR.
Par source: Journal de Bangui/AFP