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Cameroun: L’année 2013 recommence avec beaucoup d’interrogations.

9 Janvier 2013 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun: L’année 2013  recommence avec beaucoup d’interrogations.

 Cameroon flag

Année 2013: Cela recommence avec le Cameroun, un pays qui me wanda ! 

L’année s’est achevée avec pleins d’interrogations. Les camerounais n’ont plus que la rumeur pour s’informer. Quand bien même il y a une information, nulle n’ose la relayer véritablement.  Pourquoi le stade était vide alors que l’accès  à la finale de la Coupe du Cameroun était offert ? Pourquoi le cabinet civil au lieu de la Fécafoot pour organiser cette finale de football ? Où est le Premier ministre ? Pourquoi il n’y a pas d’eau sur certains versants de la Présidence de la République ? Pourquoi tant de coupures d’eau et d’électricité dans nos cités ? Pourquoi les gardes de la GP ne perçoivent pas à temps leurs primes ? Pourquoi des grèves à Lom Pangar ? Pourquoi la Biométrie ne fait pas foule ? Pourquoi en lieu et place du Président de l’assemblée national n’a-t-on pas suivi l’ordre protocolaire ?

 

Pourquoi l’inamovible  et falot président du Conseil économique et social assis à la droite du Président de la République ? Pourquoi subitement Obiang Nguema en visite chez nous ? Pourquoi une énième guerre en Centrafrique ? Pourquoi le Cameroun ne s’implique t’il pas ? Pourquoi les négociations ont lieu à Ndjamena puis à


Libreville pas à Yaoundé ?
Des questions, les camerounais en ont à la pelle. Des réponses on attend toujours. A l’ère de la célérité et de la communication, au Cameroun on commet encore l’exploit de se cacher sur cette planète terre. Madame Biya après 7 mois hors du pays est revenu victorieuse comme une lionne. Ou était-elle ? Que faisait-elle ? Personne ne peu le dire avec exactitude. Monsieur le PM est introuvable comme un vulgaire citoyen. 2013 est  là. Année électorale, les députés élus sont ceux qui géreront l’après Biya. Je me refuse à croire qu’à 90 ans Biya soit candidat. S’il le veut, sa santé s’opposera. S’il insiste ses esclaves  crieront. S’il persiste la divinité s’en mêlera. Il est donc sur que pour être présidentiable en 2018, il faut avoir une visibilité dès maintenant. Et l’un des axes de cette visibilité c’est la tribune de l’assemblée nationale.

 

La Mairie des grandes villes étant <<naturellement>> fait pour <<les autochtones du RDPC. >> Cependant cette vision est une possibilité parmi  d’autres. Le paysage politique est en somme hypocrite et est ce qu’il n’est pas. Un grand parti qui se dit d’opposition mais en faite de collaboration, une galaxie de partis dit d’opposition mais en faite des cellules et des espions du parti au pouvoir, enfin d’anciens fonctionnaires et ministres à la retraite qui gaspillent une partie du surplus de leur fortune pour des fins qu’en 20 ans personnes ne maitrise. Le Cameroun c’est le Cameroun : opacité, acéphalie, sans direction, sans programme,  sans vision.

 


Chaque jour qui passe, on s’enfonce plus.

 

On découvre des scandales toujours plus grands plus crapuleux. Hier nous apprenions effarés qu’un ancien  ministre des transports et un  haut commis de l’Etat avaient perçu pour le premier 85 de nos millions et l’autre une quarantaine de nos milliards sur le dos des défunts d’un crash et sur une de nos fiertés nationales. À peine on s’y remettait que nous apprenions qu’en quelque jours un prince avaient perçu l’astronomique somme de100millairds. L’indignation n’avait pas baissé que l’on apprend que depuis 6 mois des militaires sont sans eaux et défèquent dans la nature ! On croyait avoir tout vu lorsqu’un militaire réclame ses primes en menaçant de tirer sur le cortège présidentiel. Tout ceci saupoudré de vols de bébé, de crimes crapuleux, d’incarcération kafkaïen, de détention préventive de deux ans etc.


Voilà le fil de la vie au Cameroun. Les journaux télévisés sont creux.

Les programmes radios sont vides, les sujets vagues. C’est à cela que nous sommes réduits. La toile est devenue l’unique et principal terrain de bataille. L’information, plurielle s’y trouve en abondance.


Le combat est virtuel. C’est à juste titre qu’on en vient à se demander si au Cameroun, il y a des hommes. Nous allons jusqu’à nous traiter de lâches, de nation vile. Pour notre part les camerounais ne sont pas vils. Au contraire notre histoire est parsemée de combats rudes, mortels : deux repères : l’ouverture démocratique en 90 et février 2008. Dans quel camp  la peur était-elle ? De toutes les façons le silence et le calme sont des signes de sérénité et de puissance. A l’inverse, les ruisseaux, les tonneaux vides, les slogans creux sont des signes d’atrophie. Le RDPC  au travers de sous militants écrivains, et d’esclaves agrégés montrent cette atrophie et e convainc même pas leur propres épouses dans des productions littéraire et épistolaires aigres, fades, m’as-tu-vu, des pets en sommes. 

On ne s’improvise pas leader :

Cheik Modibo Diarra l’aura appris à ses dépends. Devenu Premier ministre dans une situation de crise et par le seul fait de son aura professionnel. Habitué  à faire des formules mathématiques pour lancer les fusées,  il a confondu mathématiques et politique : en politique seul le changement est constant. En mathématiques, une constance ne peut être changeante ! Cette remarque  est valable pour nombre de ministres et membres du RDPC devenus politiciens, <<élites extérieur>> par la force d’un décret. Certaines de ces élites en prison aujourd’hui payent fort le fait d’avoir confondu  <<esclave>> qu’ils étaient et <<maitre>> qu’ils ne seront jamais et n’ont jamais été. On ne s’improvise pas leader peut être appliqué à cette cohorte de gastéropode de notre pays qui se sont lancés dans le champ politique. Oubliant que la constance c’est le changement, l’innovation, la prévision des interférences diverses.

 
Circuler à Douala : les agents de la commune se substituent au policier :
Une habitude illégale et sauvage se propage subrepticement dans les rues de Douala et commence à devenir une habitude exaspérante. Il s’agit de ces sacripants vaurien qui harcèlent sans scrupules de paisibles citoyens : des agents de nos différentes communes dit-on. Samedi 29 à Douala (lieu dit 50tenaire) ils ont poussé la bêtise au point de contrôler les pièces des véhicules en exigeants des usagers leurs cartes grises. N’ayant aucune notion de politesse, aucune identification particulière, ils jaillissent de nulle part, vous informent que vous venez de garer à un endroit interdit (rien n’indiquant que c’est interdit de garer !) et qu’il faut que votre voiture aille en fourrière. Parfois, pincer sans rires, ils vous demandent vos dossiers, vos pièces personnels.

 
Au rond-point, à Ndokoti, Akwa partout ces galapiats bénéficient de la bénédiction, des Maires qui les recrutent et les envoient sur la voie publique. Ils devraient s’atteler à créer une vrai police municipale dotée de moyens modernes et bénéficiant d’une formation morale, éthique et d’un certain confort intellectuel.  En l’état actuel des choses c’est de l’arnaque municipal sans aucune incidence ni sur les embouteillages, ni sur la fluidité de la circulation. Circuler à Douala : Faut-il en rire ou en pleurer ? Circuler à Douala est devenu un exploit. Les embouteillages ont pris des proportions inadmissibles.les causes sont connues : le manque de route, la mauvaise qualité de celle ci pleines de trous et de caniveaux bouchés, l’exiguïté des routes, le nombre exponentiel du parc automobile et le must les grumiers et camions divers qui circulent de jour comme de nuit sur des routes de 5 mètres de large ! Enfin le top, le best des best les motos taxi. Personne ne peut dire avec exactitude leur nombre.

De véritables assaillants ils n’ont ni moral, ni éducation, rarement instruits, ils n’ont pas pitié de leur mère encore moins de leur propre corps. A coté des causes énumérées ci-dessus, ils sont aussi responsables des embouteillages. Un jour il faudra s’y pencher et l’une des solutions passent par deux axes : agrandir les routes, créer les routes secondaires et surtout, surtout augmenter les taxes à l’importation des motos et le montant des vignettes en fonction des villes. On payera la vignette à Yaoundé et Douala différemment de Bayangam ou de Loum. Cette option rendra une moto à plus de 600 000 à l’achat plus une forte vignette, la moto ne sera plus accessible à tous. De ce  fait acheter une moto deviendra un acte pensé réfléchi. Et cela, seul des adultes responsables en sont capables. Mais le pouvoir actuel le peut- il ? En 30 ans le renouveau n’a fait que renouveler les routes déjà faites. Combien de fois a-t- on fait l’ancienne route de Bonabéri ? Le Rond point Deido, le carrefour de la douche à Douala ? Le carrefour le Maire à Bafoussam ? Les routes des quartiers 5 et 8 à Nkongsamba ? Et jusque là est ce fait de façon définitive ? Non je délire, la solution c’est qu’il parte, c’est que le RDPC nous libère.

Le calvaire des étudiants camerounais de Chine : L’esclave responsable des bourses est ces derniers temps plus préoccupés à sauver le fils de son maitre. Dans un langage infatué, jésuite, il cherche plus une position favorable devant le maitre qu’à défendre le fils du maitre. Libres, nous savons lire les faits et gestes des esclaves. Les Bourses prévues dans le budget du gouvernement, votées et promulguées nos étudiants n’ont rien perçu en plus d’un an. Faut le faire.

Ayant écris à qui de droit, ces compatriotes sacrifiés écrivent aujourd’hui aux députés. Comme ce sont d’autres esclaves, on peut être sur qu’un esclave ne peut influencer un autre. Alors ces jeunes seront obligés de porter l’affaire aux missions diplomatiques, aux ONG, et même porter des plaintes. L’homme de 85 millions s’empressera de dire que l’on salit l’image du Cameroun. Entre nous laisser des enfants dans l’hiver chinois plus de 12 mois sans revenus n’est ce pas un crime ? Si cela n’en est pas ou est la différence entre ne pas payer des bourses et la non assistance à personne en danger ? On fait même quoi au MINESUP pour ne pas les payer ?

2013 : l’année de tous les défis :
 Élections législatives, élections municipales, éliminatoires mondial 2014, voilà une partie du menu 2013. Grâce à son absence et son effacement, 2012 a été lisse. On n’a pas eu des chantiers comme promis et prévu, mais des poses de premières pierres. Des projets structurants nous dit-on. Cette fois il faudra aller au front avec soit de nouvelles prorogations ou alors des élections. Proroger les mandats arrange bien ceux qui sont en poste. Affronter les suffrages est un jeu duquel on n’est pas sur de l’issu ; déjà il faut être investit. Au-delà de ces défi politiques, faudra bien que lions se qualifient pour le mondial 2014. Il faudra jouer les <<équilibristes>> pour garder cette paix factice. Il faudra que le pouvoir gère les foyers de contestation qui naissent déjà au cœur même de la sécurité présidentielle. Choses rare c’est chez nous que l’on verra pour la première fois la garde présidentielle être à la une de la presse pour des choses aussi simple et évidente : le salaire échu, l’eau courante pour des gens qui  ne dorment pas pour vous dormiez !

Siège du ministère des travaux public : coût 16 milliards
Dans  un contexte, de crise et sous infrastructure, vouloir construire le siège d’un ministère fut il celui des travaux publics à 16 milliards il y a mieux à faire. Faire des routes, équiper nos hôpitaux, construire nos universités, créer des routes secondaires dans la ville de Douala,  sont parmi tant d’autres choses des urgences capitales et criardes devant le siège d’un ministère dont on ne voit pas les travaux en question. Et pourquoi avoir un ministère des travaux ? Un ministère de l’urbanisme ? Un ministère des domaines ? Un ministère de l’économie ? Tous ces ministères-succursales pourraient bien faire un ministère !

Le pays ci me wanda !

Enoh Meyomesse / Paul Eric Kinguè
 L’élancement de ces  deux concitoyens résument à eux seul l’abîme, l’arbitraire, l’iniquité dans laquelle nous baignons. Le premier a pris 7 ans dans un braquage armé : pas de plaignants, jamais les coréens agressés ont été vu à la barre, l’or querellé pas de traces, les armes de braquages rien. La concordance des témoignages rien. Pire la seule personne qui accepte avoir braqué écope d’un an ENOH
MEYOMESSE  en prends 7 !   Soulignons sa garde à vu 30 jours durant à Bertoua dans des conditions que la décence nous interdit de décrire.

Le second PAUL ERIC KINGUE initialement condamné à vie pour 3 400 000,
son Avocat Me Manfo aura souligne durant tout le procès la proportionnalité des peines. On ne peut être condamné à 25 ans pour 29 milliards et être condamné par la même justice à vie pour 3400000. Dans ce procès la bêtise du régime en place a atteint son comble. La somme querellée n’a jamais existé dans les caisses de la commune. Les donateurs de la somme de 3400000, les maires témoins (Dibombari et Mbanga) et l’équipe communale actuel ne reprochent rien à PAUL ERIC KINGUE, mieux il ne lui jamais remis de l’argent pour la commune, ils ne réclament rien : tous les témoignages concordaient et démontraient la non culpabilité de l’ancien maire de Njombé Penja. Sur le plan du droit PAUL ERIC KINGUE  avait été condamné sans mandat de dépôt, sans papier en français facile. Ce qui vaut nullité de peine.

L’opinion avait oublié une chose : c’est des individus aux ambitions inavouables tapis dans l’ombre qui font la justice : c’est leurs calculs, leurs nombrils,  leur volonté fait force de droit : c’est cela qui a été appliqué ; les juges, histrion du droit, pantin du RDPC  avaient deux  possibilités : être des hommes doués d’intelligence et libre, ou alors les partenaires d’une orgie homosexuelle capable de faire vomir le diable.  Voilà ce dont sont victimes nos frères : une orgie homosexuelle qu’ils refusent de cautionner.
 
Victime collatérale, la tante et son époux  de PAUL ERIC KINGUE vient d’être condamner à une contrainte par corps de 200 000 dans un autre véritable portrait en sorcellerie. La sentence vient de tomber, nous y reviendrons.
 
Député par décret :
Le mandat des députés camerounais a expiré depuis 2010. Prorogé deux fois par décret, c’est une incongruité   dont seuls sont capables les camerounais. Proroger un mandat dont on n’est pas celui qui donne ce mandat fait problème. Les députés sont élus par le peuple. C’est au peuple d’en décider. D’autres parts, à la fin d’une élection, on sait à quelle date se tiendra la prochaine. D’où vient-il qu’ELECAM, avec les moyens techniques, humains et matériels qu’il dispose soit incapables d’organiser une consultation électorale en cinq ans ?

La réponse se trouve dans l’intérêt du parti au pouvoir à entretenir ce flou.  Des députés nommés ne peuvent qu’être reconnaissant à leur bienfaiteur. C’est une situation pareille, qui au Togo et en Guinée Conakry avaient emmené les putschistes à refuser une succession constitutionnelle : le mandat des députés respectifs était prorogé par décret et donc caduque et de nul effet. Donc le Président de l’assemblée était illégal et donc inapte à prendre le pouvoir…comme au Cameroun. Cette situation illégale et malvenue est valable pour les élus municipaux. Remarquons que les concernés tant de l’opposition que du pouvoir ne disent rien devant cette pestilence qui arrondit leur affaire.   Philémon Yang : fuite ou congés maladie Parti comme un homme qui s’échappe de chez sa concubine quand me mari de celle-ci arrive, ce haut commis de l’Etat un temps oublié au Canada pendant plus de 20 ans, est revenu en ce début d’année comme un amant cocu. Ou était-il ? Que faisait-il ? Voilà le Premier ministre de la majorité des camerounais.
 
Idées affaires :

Le mois passé, nous avons commencé à vous suggérer de petits projets commerciaux ou industriels. Ce mois, nous vous revenons avec une autre idée. Il s’agit de la fabrication des trombones et des agrafes. Cette idée nécessite une excellente maitrise de ses partenaires commerciaux. A la limite consulter les clients potentiels avant de s’y lancer. Car le marché est inondé depuis des décennies d’importateurs européens et asiatiques contre qui il faudra plus que des arguments commerciaux pour avoir une part du marché. Ce marché est florissant constant et  souffre peu des aléas économique. Cette petite industrie exige une machine, deux employés techniques, un local et une installation électrique précise. La matière première est importée. L’investissement en termes d’achat de machine et de matière première est dessous de 8 millions de CFA. On peut envisager de monter localement des agrafeuses et diverses pinces d’agrafes.

Dans le prochain numéro, une nouvelle idée !
La Rédaction de 10 grammes d’info 10 minutes de lecture Vous souhaite une Heureuse année 2013, pleine de sérénité, de paix profonde et qu’elle soit l’aboutissement de vos promesses et de vos rêves.
 
Par Gérard Philippe Kuissu
Source : ICICEMAC.COM


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