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Cameroun : Fête de l’unité nationale (20 mai), L’opposition appelle à l’unité au boycott.

15 Mai 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun : Fête de l’unité nationale (20 mai), L’opposition appelle à l’unité au boycott.

 

C’est l’une des huit résolutions de la déclaration de Foumban, sous la bannière de la renaissance des forces du changement signée hier par le G7 élargi à l’ADD et à la société civile.

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         Le choix de la ville de Foumban pour bâtir une véritable unité nationale fondée sur un large consensus politique, ne se s’est pas fait par hasard. Hier, le groupe des sept partis politiques à savoir: le Social Democratic Front (SdF), l’Union Démocratique Camerounaise (UDC), l’Alliance des Forces Patriotiques (AFP), le People Action Party (PAP), la Dynamique et le Cameroon People Party (CPP), né avant la publication des résultats de l’élection présidentielle et élargi à l’Alliance pour la Démocratie et la Développement (ADD) de Garga Haman et à Hilaire Kamga représentant de la société civile, est revenu dans la ville historique qui a vu naître l’Unité nationale, pour impulser une nouvelle dynamique à leur action pour le changement. La rencontre a donné lieu à des échanges qui ont abouti à de nombreuses résolutions. Au total, huit résolutions ont été arrêtées. «Nous demandons à nos militants et à tout compatriote épris d’unité, à s’abstenir de défiler le 20 mai 2012», peut-on lire dans la déclaration de Foumban. «Le 20 mai doit redevenir le vrai symbole de l’Unité nationale. Pour le moment, ce n’est pas le cas. Il ne sert donc à rien de défiler », déclare Joseph Désiré Som I pour justifier cette décision. Cet argument vient conforter la position des signataires du document qui pensent que, le préalable est «de dessiner pour le Cameroun, les voies d’une alternance démocratique, premier jalon dans la construction du mieux-être de nos concitoyens». Ce n’est pas la première fois qu’un tel appel est lancé. Souvent, l’opposition est la première à boycotter ses propres décisions. Comme ce fut le cas avec le SDF à Douala. En toile de fond, il est réellement question de manifester contre le code électoral promulgué récemment par le président de la République. Qu’à cela ne tienne, certains considèrent cette déclaration chargée de symbole, comme le début de la renaissance des forces du changement au Cameroun. La troisième résolution vient appuyer cette thèse. «Nous avons arrêté un ensemblede mesures pour renforcer l’unité de l’opposition avec l’ensemble des autres acteurs autour des objectifs définis». D’autres observateurs auront du mal à valider cette nouvelle impulsion d’unité de l’opposition, tant toutes les tentatives ont souvent été vaines. Peut être que cette fois-ci est la bonne, avec la «mise en place d’un secrétariat stratégique en charge de proposer un cadre conceptuel et opérationnel pour la construction d’une république démocratique exemplaire, par l’ensemble des forces du changement ». Il faut davantage de volonté, ce qui passe d’abord par l’enterrement des intérêts égoïstes.

Guy Ndzié Essomba

Source : L’actu 

 

 

 

 

 

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