Bien que renversé puis déporté à la Cpi par la France, le Président Laurent Gbagbo continue de hanter la Françafrique.
Bien que renversé puis déporté à la Cpi par la France, le Président Laurent Gbagbo continue de hanter la Françafrique.
Nouvelle ingérence dans la crise ivoirienne: Quand Wade perd la mémoire !
Bien que renversé puis déporté à la Cpi
par la France, le Président Laurent Gbagbo continue de hanter la Françafrique et ses acteurs dont l’inénarrable Abdoulaye Wade, chef de l’Etat sénégalais. Qui s’accroche désespérément au pouvoir
en dépit des raisons évidentes d’incapacité. Un des comploteurs africains, de vieille date, contre Gbagbo, Wade s’est réveillé. En effet, il a profité d’une interview diffusée, jeudi dernier, par
la radio française, Rfi, pour porter des accusations rebarbatives contre Laurent Gbagbo. Selon lui, c’est Gbagbo qui aurait financé et armé Salif Sadio, le leader de la rébellion casamançaise
(sud du Sénégal). « Il a séjourné là-bas (Abidjan, ndlr) deux ou trois fois », a soutenu Wade dans l’interview. Sur la détention du Président Gbagbo à la Cpi, Wade estime que « Laurent Gbagbo a
cultivé la violence. Je ne sais pas si vous vous rappelez, il y a quelques années, il y a eu beaucoup d’exactions contre les Burkinabè. Les Burkinabè qui font au moins 30 % de la population de la
Côte d’Ivoire. Il s’est lancé dans la violence. Battu aux élections, il a refusé d’obtempérer, avec tout ce que ça a entraîné. Maintenant, il est poursuivi par une juridiction internationale. Par
conséquent, il faut laisser cette juridiction poursuivre son travail ». En d’autres termes, pour Wade, Laurent Gbagbo mérite ce qui lui arrive.
Mensonges et mauvaise foi
A entendre Abdoulaye Wade, on tombe volontiers à la renverse. Tellement l’homme fait preuve d’amnésie, et aussi, sans conteste, de mauvaise foi. Sur la rébellion casamançaise, c’est avec surprise
que Wade accuse Gbagbo. «J’avais dit à l’époque qu’il y en avait pour quelques mois pour résoudre le problème. Je le croyais. Malheureusement, ça n’a pas été le cas, parce qu’il y a toujours
Salif Sadio qui était soutenu par Laurent Gbagbo, parce qu’il est parti en Côte d’Ivoire. Il a séjourné là-bas deux ou trois fois, financé, armé », a-t-il soutenu. C’est seulement maintenant que
le monde entier apprend l’information selon laquelle c’est Gbagbo qui serait la cause de la perpétuation du conflit casamançais. Une rébellion armée née pourtant le 26 décembre 1982 avec le
Mouvement des Forces démocratiques de Casamance (Mfdc) de feu l’Abbé Diamacoune Senghor. Curieuse « révélation » de Wade au moment où le Président Laurent Gbagbo se trouve à la Cpi. Et qu’il ne
peut pas apporter une réponse cinglante aux allégations surréalistes de Wade. Ce que l’on sait cependant et qui est vérifiable, c’est que l’ex-chef de l’Etat Ivoirien a toujours dénoncé les
accointances du Président sénégalais avec la rébellion armée en Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002. On sait que Guillaume Soro Kigbafori et ses compagnons avaient tous, entre autres
passeports, bénéficié de passeports diplomatiques sénégalais. Signe éloquant du soutien de Wade à cette rébellion armée qui a fait des milliers d’ivoiriens tués, d’enfants éventrés et de femmes
massacrées ou violées. On sait aussi que Wade pouponnait Soro qu’il continue d’ailluers d’appeler « mon fils ». La proximité entre Karim Wade, fils d’Abdoulaye, et la rébellion armée ivoirienne
constitue un secret de polichinelle. On sait aussi le soutien visible de Wade au Rhdp, la coalition de partis alliés de la rébellion armée ivoirienne. On sait qu’il faisait partie des chefs
d’Etat qui étaient très actifs pour la formation d’une armée sous-régionale pour mener la guerre à la Côte d’Ivoire. Ce sont tous ces faits et actes posés que l’on sait de Wade dans la crise
ivoirienne. Il n’a pas à reporter ses forfaits sur Laurent Gbagbo qui n’a jamais pris fait et cause pour la rébellion armée casamançaise, et donc qui ne l’a pas financée. C’est Wade qui,
officieusement selon Alioun Tine, président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Radho), est âgé de plus de 90 ans, cultive la violence. C’est lui qui, par ses déclarations
manifestement méchantes, a saboté en 2002 au profit de la France, les négociations de paix de la Cedeao sous l’égide de feu le Président Togolais Gnassingbé Eyadéma, entre l’Etat de Côte d’Ivoire
incarné par le Président Gbagbo et la rébellion armée pro-Ouattara soutenue par la France. C’est encore lui, Abdoulaye Wade, qui a torpillé, pour la France et Alassane Dramane Ouattara, la
médiation de l’ex-chef d’Etat Sud africain, Thabo Mbeki. La violence, c’est du côté de tous ceux qui ont monté une rébellion armée en Côte d’Ivoire pour leurs intérêts. Laurent Gbagbo n’a jamais
ordonné d’exactions contre les populations Burkinabé vivant dans notre pays.
La déclaration incendiaire de Wade…
Bien au contraire, c’est grâce à lui que la spirale de violence enclenchée par Ouattara avec l’instauration de la carte de séjour, exacerbée par Henri Konan Bédié et entretenue sous la présidence
de feu Gueï Robert, a pris fin. Pour rappel, c’est sous la présidence de Gueï Robert, en 2000, que Wade a déclaré qu’«un Burkinabè souffre plus en Côte d’Ivoire qu’un nègre à Paris ». Cette
déclaration incendiaire avait été suivie de manifestations de protestation à cette époque contre M. Wade. Laurent Gbagbo, comme dit ci-dessus, a aidé les ressortissants Burkinabé en supprimant la
carte de séjour, en activant la coopération ivoiro-burkinabè et en recevant à plusieurs reprises, la communauté burkinabè de Côte d’Ivoire. Ce sont donc de gros mensonges que de faire croire que
Laurent Gbagbo a entretenu des exactions contre les Burkinabè. Quand bien même les preuves de l’implication de Blaise Compaoré, chef de l’Etat du Burkina Faso, dans la rébellion armée ivoirienne,
sont manifestes. Mais, les ressortissants Burkinabé qui ne representent pas 30% de la population ivoirienne comme le prétend Wade, ne sont pas responsables des aventures de leur Président. C’est
cette logique qui a guidé Gbagbo dans ses actions envers les Burkinabé résidant en Côte d’Ivoire.
Coulibaly Zié Oumar
NB: Pour mémoire, Wade, fraichement élu président du Sénégal début l'an 2000, avait dit dans "jeune Afrique" que sa première action gouvernementale serait d'acheter des armes à grandes échelles. Je suppose que c'était pour écraser les indépendantistes casamançais qui se battaient depuis 1982 contre le pouvoir central qui, en réalité , se soucie peu de ces Diola se trouvant au dela de deux frontières étrangères, celles de la Gambie. Gbagbo n'était pas au pouvoir en Côte d'Ivoire. La crise entre ivoiriens et burkinabés a eu lieu en1998 dans la région du SUD -Ouest ivoirien. Un jeune krumen diplomé en économie et au chômage, était rentré dans son village natal pour travailler la terre de ses parents. a sa grande suprise il y a trouvé des burkinabé qui l'occupaient illégalement. Après des altercations verbales, le jeune avait été abattu par ces burkinabés et alors les élus PDCI de la région (aujourd'hui RHDP, alliés de Wade, Sarkozy et ouattara) dont un certain koffi (ami de bédié) les avaient chassés. 250 000 burkinabés avaient quitté la région. c'est quand le Président Guéhi Robert est arrivé au pouvoir, qu'il a réglé la situation en faisant revenir ces burkinabés en Côte d'Ivoire et dans cette région. Ce sont ces mêmes gens qui tuent aujourd'hui encore les populations ivoiriennes et ont arraché toutes les terres aux autochtones avec le soutien de Ouattara , Obama, sarkozy, Compaoré et Wade. On se croirait en Palestine ou au far West où arabes et indiens sont traqués sur leurs propres terres comme des bêtes sauvages. a quelle dat gbagbo a t-il traqué les burkinabé? Depuis que Soro Guillaume a dit avoir appelé wade, Chirac et Bongo après qu'il ait fait assassiné des ivoiriens, l'ancien Président Robert Guéhi et le ministre d'état Boga Doudou y compris?
__._,_.___
Source : Notre voie