6 élèves tués au Burkina et l'Union Europeenne ne dit rien.
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Part2
Part3
COMPAORE TON HEURE A SONNE!
Il souffle sur le Burkina Faso, un vent de révolution anti-Compaoré et l'Union Européenne ne dit rien. Aucune image sur France24, I>tele, TF1 et toutes les Frances Télévisions ni meme dans les journaux écrits. Les élèves n’arrêtent plus de narguer l’autorité du « laid Blaise », au pouvoir depuis 1986. Vingt cinq ans après l’assassinat de Thomas Sankara, c’est peut-être l’heure du redemarrage de la révolution Sankarariste, que sonne cette rue qui n’a certainement pas connu le révolutionnaire et panafricaniste Sankara, que dans les livres d’histoire. Pourtant elles s’intensifient malgré le caractère disproportionné de la répression policière. La révolte monte en puissance et fait tâche d’huile à travers le pays : Bobo Dioulasso, Koudougou, Gaoua, Fada Gourma, Tengodogo, Pô et Léo… La révolution « en culottes kaki», celle que mènent les collégiens burkinabè depuis des semaines contre Compaoré, a déjà fait 6 morts dont : quatre élèves tués par balles lors des marches de fin février dans le Centre-ouest, un policier lynché par les « jeunes révolutionnaires » et un garagiste qui au hasard des tirs a perdu la vie. Plus rien ne peut émousser, la détermination de ces jeunes « frondeurs », résolus à braver les mains nues, toutes les menaces en affrontant de face le pouvoir de celui qui tient depuis 1986, « le pays des Hommes intègres » d’une main de fer. En réponse à l’ordre de reprise les cours intimé par le Gouvernement burkinabé, les élèves indifférents, sont plutôt descendus dans les rues pour réclamer justice. Et ils sont allés encore plus loin dans la défiance du pouvoir. Brûlant quatre commissariats à Yako (100 km au nord de Ouaga), à Koupéla (140 km à l’Est), à Gourcy (au nord) et à Dori (Nord Est). A chaque fois, ils faisaient le bonheur des détenus, heureux de retrouver leur liberté. Un autre casse-tête pour l’administration burkinabé. Impuissant, le pouvoir, n’a pu constater que les dégâts. Il a « condamné fermement ces dérives inacceptables et ces comportements dont il est difficile de faire le lien avec le désir de manifestation de la vérité » suite à la mort de leurs camarades. Des « actes de vandalisme » condamnables, certes. Mais ils ne sont peut-être que l’expression violente, d’une irrésistible aspiration, à plus de liberté et à plus de démocratie. Comme quoi, les enfants savent aussi montrer aux anciens, « les sentiers de la liberté ». Pour l’instant, ils ne demandent pas à Blaise de « dégager ». Mais il y a des signes qui ne surprennent personne, encore moins, Monsieur Compaoré ! |
Par Mbombog Ntohol. (Afrohistorama)
Communiqué de Presse
Grand Meeting organisé par la COGEPPA¹
Thème : La Diaspora Africaine face aux prochaines échéances du continent : Cas du Cameroun.
Election Présidentielle au Cameroun
Octobre 2011
Samedi 19 mars 2011 de 13h-17h
A la Bourse du travail de Paris
3 rue Château d’eau 75010 Paris
Metro:REPUBLIQUE