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Le gouvernement camerounais paie un journaliste canadien pour promouvoir la vraie image du Cameroun.

4 Novembre 2014 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire Publié dans #communication

Le gouvernement camerounais paie un journaliste canadien pour promouvoir la vraie image du Cameroun.

Le gouvernement camerounais paie un journaliste canadien pour promouvoir la vraie image du Cameroun.

 

Le Cameroun à la recherche du temps perdu

Les frais de voyage de notre journaliste ont été payés par le gouvernement du Cameroun.

Avec ses paysages constrastés allant du désert jusqu’à la forêt tropicale, le Cameroun se targue d’être une «Afrique en miniature». Mais ses ambitions, elles, sont d’une tout autre dimension.

Le gouvernement camerounais le plastronne partout: le pays d’Afrique centrale situé au sud du Nigeria sera une puissance émergente d’ici 2035. Clés de voûte de ce beau rêve: deux chantiers présentement en cours, le barrage de Lom Pangar et le port en eau profonde de Kribi. Métro a visité le pays et a constaté que, de cette belle ambition jusqu’à sa réalisation, la route s’annonce longue pour le Cameroun.

Un panneau affichant «Bienvenue à Lom Pangar» nous annonce la fin de notre voyage autant que le commencement de celui, bien plus long, que le Cameroun entreprend aujourd’hui vers son développement. C’est ici, à quelque 500km de la capitale, Yaoundé, que le plus important chantier depuis la fin du joug colonial, datant de 1960, voit le jour.

Lom Pangar, nommé d’après les deux fleuves à la confluence desquels un barrage s’érigera en 2016, est synonyme de lendemains lumineux pour le Cameroun. Le pays espère, grâce à ce gigantesque chantier, concrétiser son immense potentiel hydroélectrique – le deuxième plus important d’Afrique – pour combler sa carence en énergie, un frein qui empêche l’essor de son industrialisation.

«Lom Pangar, c’est une révolution de la carte énergétique du Cameroun, s’enthousiasme le maître d’œuvre du chantier, le Bulgare Anton Mitev. Grâce au réservoir de 6 milliards de m3 d’eau créé par le barrage et qui sera un des plus volumineux du monde, le Cameroun sera en mesure de régulariser le débit du fleuve Sanaga, fortement affaibli, pour le moment, en temps de sécheresse.» Et lorsque la Sanaga grondera d’un torrent régulier en toutes saisons, les centrales hydroélectriques situées en aval du barrage seront en mesure de turbiner à pleine capacité 365 jours par année.

«Quelque 6000 MW de puissance électrique sont en dormance au fil de la Sanaga», indique M. Mitev à Métro. Dans un Cameroun où seulement le tiers des ménages a l’électricité, le barrage de Lom Pangar symbolise la fin de deux grandes noirceurs: celle qui s’abat chaque nuit sur ce pays sans réverbère en proie aux coupures de service fréquentes autant que celle, profonde, qui tient près de 50% de la population dans la pauvreté.

«Grâce à Lom Pangar et au nouveau port de Kribi qui pourra accueillir des colosses des mers ayant jusqu’à 15 m de tirant d’eau, le Cameroun espère devenir le seuil d’entrée du monde en Afrique centrale, une région où vivent 140 millions de personnes et qui est en voie de rattraper au grand galop le retard qui la sépare encore du monde développé», explique à Métro le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.

Le développement du Cameroun, toutefois, demeure dépendant de l’investissement privé. «L’État seul ne peut pas répondre aux défis gigantesques auxquels nous faisons face et le privé trouve son compte en investissant chez nous. Tout est à faire!» s’enthousiasme le ministre camerounais responsable des PME, Laurent-Serge Etoundi Ngoa.

Pour pallier son manque de fonds, le pays a ouvert ses frontières aux investissements étrangers, une porte dans laquelle la Chine n’a pas hésité à s’engouffrer. «Une chance que les Chinois sont là! Près de 80% des projets importants présentement en cours au Cameroun sont possibles grâce à des investissements chinois», précise Théodore Nsangu, directeur de l’Electricity Development Corporation, société publique chargée de la construction de Lom Pangar.

L’empire du Milieu, en plus d’être impliqué dans les chantiers de Kribi et de Lom Pangar, est en effet responsable de construire la première autoroute du pays, qui reliera Yaoundé et Douala, la capitale économique camerounaise.

L’afflux d’investissements étrangers est la condition qui permettra l’émergence prochaine du Cameroun autant qu’une source d’inquiétude pour ses élites, qui craignent qu’une nouvelle colonisation économique par des puissances étrangères soit en cours. «La mondialisation ne va pas nous laisser sur le bord du chemin, croit le ministre Laurent-Serge Etoundi Ngoa. Mais il faudra bâtir notre pays en mettant nos entreprises en règle et en formant une main-d’œuvre de qualité. Si on ne fait pas ça, c’est toute notre économie qui sera colonisée.»

Le chemin qui mènera le peuple camerounais vers son émergence est encore obstrué par de petites humiliations quotidiennes, faites d’abus de pouvoir et de justice à la poche creuse, échos de la voracité insolente qui fut longtemps la marque de commerce des élites du pays. Dirigé sans partage par celui qui se désigne comme «Son Excellence» Paul Biya depuis 32 ans, le Cameroun se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins, à la fois fier de son rêve d’émergence prévu à l’horizon 2035, mais tout aussi inquiet de la vétusté de ses infrastructures, de la faible application de ses lois, du retard général légué par des décennies d’ingérence étrangère. «Il va falloir chasser le temps», a dit notre chaffeur, un soir, parce qu’il voulait prendre la route avant le coucher du soleil.

Cliquer ci-dessous pour Lire en intégralité de l’article sur la promotion du Cameroun

 

 

Heureusement il y a encore des journalistes objectifs :

La réalité en image ci-dessous.

Mauvaises routes (Nguti) Cameroun

Cliquer ci-dessous pour lire en intégralité l’article sur la promotion du Cameroun commandé par le gouvernement.

 

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