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Les Camerounais remportent une médaille d’or de la fuite en bande organisée aux J.O de Londres.

8 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les Camerounais remportent une médaille d’or de la fuite en bande organisée  aux J.O de Londres.

                                    cameroundelegation-jO.jpg

Le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc),  dans une réaction à Rfi le 8 août,  comprend la fuite de ses compatriotes.

C’est une sortie  surprenante que Kalkaba Malboum a faite ce mercredi matin sur les antennes de Radio France international (Rfi). Appelé à réagir sur le départ non signalé de sept membres de la Cameroon Team de Londres, celui qui est par ailleurs chef de la délégation du Cameroun aux JO, tout en regrettant l’acte de ses compatriotes, a dit les comprendre. « Je comprends ces athlètes quelques fois quand ils partent, parce qu’ils n’ont pas l’environnement qui correspond à leurs espérances».

 

Loin d’être en colère, le président du Cnosc qui est en même temps président de la Confédération africaine d’athlétisme (Caa), a indiqué que les athlètes camerounais manquent des « conditions d’entrainement, de vie, des mesures sociales… ». Il a plutôt souhaité le meilleur pour ces athlètes qu’il veut voir revenir compétir pour le Cameroun. « J’espère que ces athlètes vont garder le nationalité camerounaise pour s’entrainer dans des bonnes conditions en Europe et continuer à honorer notre pays et faire la compétition pour le Cameroun », a-t-il expliqué. Seule crainte de Kalkaba, la récupération par les pays occidentaux de ces fuyards.

Le Cameroun fait le buzz

 

La sortie du chef de la délégation camerounaise intervient alors que la plupart des médias internationaux se sont emparés du sujet. Euronews, Rfi, France 24 pour ne citer que ceux-là reviennent en long et en large sur la « disparition mystérieuse des athlètes camerounais ».

 Même si la trace de ces athlètes n’a pas encore été trouvée, ces médias semblent unanimes pour dire que les boxeurs Thomas Essomba, Donfack Adjoufack, Mewoli Abdon, Yepmou Mendouo, Serge Ambomo, le nageur Edingue Ekané Paul et Drusille Ngako la gardienne remplaçante des Lionnes, ont fugué. Euronews souligne pour se faire une idée que les sportifs camerounais n’en sont pas à leur premier forfait. En 2011 déjà lors des jeux du

Commonwealth, rappelle la chaîne de télévision, des athlètes camerounais avaient déjà fuit.

Par Jean-Marie Nkoussa   

Source :Camerounactu

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Selon Hugo Chavez les peuples européens sont les plus endormis de la terre

5 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Chavez sur la Syrie : "Quand les peuples européens vont-ils se reveiller?"

 

 

                         
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Manifestation des Congolais contre la mascarade électorale de Sassou Nguesso le dictateur.

5 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Manifestation des Congolais contre la mascarade électorale de Sassou Nguesso le dictateur.

 

              



http://www.youtube.com/watch?v=tejGEE4-gg8&feature=player_embedded#!

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Cameroun: Le peuple camerounais en quête d'opposants.

5 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Cameroun: Le peuple camerounais en quête d'opposants.

 Um-Nyobe.jpg

La classe politique camerounaise, toutes obédiences confondues semble tombée en désuétude, au regard de l'apathie observée du côté de l'opposition et du triomphalisme d'un pouvoir solitaire sur la scène nationale. L'indifférence du peuple s'en défendrait. L'analyse de votre journal.

La polémique entretenue sur le caractère dictatorial du régime de Yaoundé serait à coup sûr, pendant longtemps encore sujet à caution, eu égard à la somnolence d’une opposition en panne, inapte à s'offrir des projections sur l'avenir et incapable de s'approprier l'exercice réel d'un contre pouvoir effectif, malgré les entraves insidieusement orchestrées par la caste dirigeante du pays à un tel procédé.

L'on aurait effectivement de la peine à en blâmer les actuels gouvernants, pour la claire et simple raison que le pouvoir, loin de se donner, s'arrache. Aussi, poursuivant son programme des «grandes réalisations» en l'absence de toutes critiques exercées tant au niveau de l'opposition que de la société civile, le renouveau Rdpc pourrait commettre, voire camoufler des dysfonctionnements fort regrettables dans l'exécution de ses objectifs, portant de ce fait de sérieux revers sur l'avenir du pays, relativement à la construction des ouvrages infrastructurels.

A ce sujet, l'axe lourd Yaoundé-Douala, précipitamment extrait des tiroirs aux lendemains de l'accession du président Biya au pouvoir, qui a vu des milliers de vies fauchées, est l'une des conséquences d'un tel état de fait. L'opposition qui, à cette époque était proscrite, aurait beau jeu d'en retourner l'entière responsabilité au maître d'œuvre qu'est I ’Etat du Cameroun sous l'actuel régime Mais voila qu'en ce moment précis, long temps après avoir été extirpée du système néolithique et alors que le même pouvoir s'évertue à confectionner d'autres réalisations sur fond des crédits à long et à moyen terme, lesquels viennent davantage hypothéquer l'avenir socioéconomique du pays, l'opposition camerounaise ne se fait nullement entendre. En réalité, il se trouverait que l'heure ne serait point propice à une quelconque activité politique, tous les acteurs se cramponnant sur l'attente des échéances électorales à venir.

L'opposition dont l'essentiel des idéologies se limitent à la dénonciation des crapuleries du régime actuel remonterait alors au créneau, pour stigmatiser des actes qu'elle aurait pu prévenir, si elle avait été éveillée. Brillant ainsi par son absence, c'est en vain que l'on a attendu son expression au sujet de la contribution chinoise à la construction de l'autoroute Yaoundé-Douala, des maffieuses gymnastiques en cours à propos du nouveau pont sur le Wouri, de la gabegie exercée en permanence dans le secteur agricole, pas plus qu'elle n'a den dit au sujet de cette unité soldatesque installée à Douala, sous la bannière de forces inter africaines chargées de l'on ignore trop quoi.

Or, dans un système régulier, les leaders de l'opposition devraient se soumettre à l'obligation de se prononcer sur tous ces sujets qui, l'on s'en doute bien, constituent des actions susceptibles de peser lourdement sur les générations futures. Loin de là, les seules activités se limitent aux discours dont le fond reste presqu'imperceptible, avec pour seule constance cependant, le départ du Palais de l'Unité de son hôte actuel. Comment y parvenir? Voila bien une autre vaine préoccupation.

En attendant, le renouveau Rdpc fait cavalier solitaire, au mépris de quelques gesticulations sans effets concrets sur la marche de l'histoire du pays, pour le grand malheur d'un peuple en quête d'opposants déterminés à exercer le contre-pouvoir et présentant des capacités certaines pour ce faire. De là donc à ce que la succession du Président Biya s'opère au sein de l'actuel sérail et que l'on accuse le coup d'une dictature agissante, voilà qui sera éloquemment réalisé, à grand renfort de tonitruantes rhétoriques.


Par
Gaby Noé

Source : Libération Plus

 

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Le régime de Yaoundé reconnait les mensonges de son Ministre de la |communication issa Tchiroma à travers ses excuses auprès des blancs de la BBC.

5 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Le régime de Yaoundé reconnait les mensonges de son Ministre de la |communication issa Tchiroma à travers ses excuses auprès des blancs de la BBC.

 issa-tchoroma-bakary

Le Cameroun s'excuse auprès de la BBC

Issa Tchiroma Bakary, ministre camerounais de la Communication.

Le gouvernement camerounais a présenté ses excuses à la BBC suite à la publication d'un communiqué daté du 18 juin faisant état d'un appui financier spécial attribué par le ministère camerounais de la communication à des médias étrangers dont la BBC.

Dans une lettre adressée à BBC Afrique, le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a qualifié de “malencontreuse méprise et fruit d’un dysfonctionnement interne regrettable” la publication de ce communiqué largement relayé par la presse.

“Je me dois d’affirmer avec force que la BBC n’a pas déposé de demande d’appui auprès du gouvernement camerounais”.

 

La BBC se félicite de la mise au point apportée par le gouvernement camerounais, et confirme qu'elle n'a jamais reçu et n'acceptera aucune aide financière d'aucun gouvernement.

“L’audience importante de la BBC au Cameroun sait que nous sommes renommés dans le monde entier pour notre information impartiale et indépendante, des valeurs qui ne seront jamais compromises”, a déclaré la BBC dans un communiqué.

Source : BBC Afrique

 

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AMELY JAMES KOH BELA: " LES CLIENTS DE CETTE FORME DE PÉDOPHOLIE PURE ET DURE SONT ESSENTIELLEMENT DES EUROPÉENS "

5 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

AMELY JAMES KOH BELA: " LES CLIENTS DE CETTE FORME DE PÉDOPHOLIE PURE ET DURE SONT ESSENTIELLEMENT DES EUROPÉENS "

 

amely-james-koh-bela.jpg

"Toutes ces choses là sont venu avec le boom des technologies et ca ne choque même
plus nos mamans. Les enfants aujourd' hui en Afrique pensent que la pornographie est le model sexuel. Ils pensent qu’avoir un orgasme suspendu dans le plafond c’est ce qu’il faut faire, si vous ne savez pas faire une fellation vous n’êtes pas callé. Nous à l’époque de nos grands-mères ils ne connaissaient pas ces choses là. Donc c’est internet qui nous a apporté ces choses la. Il faut expliquer a nos enfants que le sexe c’est pas ca. Aujourd' hui les mecs regardent les films pornographiques et ils veulent essayer. Ils attrapent les filles et veulent essayer, alors que la fille veut faire autrement. Ce sont les effets pervers du développement. Aujourd'hui la pédophilie, les gens qui violent des petits garçons, qui déviergent des petites filles, on n’avait pas cela en Afrique.

Je suis à l' origine du démentiellement du réseau camerouno-nigérians à Londres qui volait des enfants à Yaoundé, Douala, Lagos et ces enfants se retrouvent à Londres vendus dans les sectes sataniques comme sacrifices humains et dans les réseaux pédophile. Le rapport de Scotland Yard déclare qu’il y a environ 200 enfants qui disparaissent des écoles chaque année et vendu dans les réseaux pédophiles. Ce sont ceux qui doivent sévir qui sont les transporteurs.

Les clients de ce réseau au Cameroun sont essentiellement des étrangers, des touristes. Les clients de cette forme de pédophilie pure et dure sont essentiellement des européens. Parce qu’un africain ne dépensera pas 500 euro pour violer un enfant. Un chinois doit dévierger un enfant au moins une fois dans la vie. Comme ils n’ont plus beaucoup d’enfants à dé-vierger en Asie, ils se déversent en Afrique. Au Cambodge on dé-vierge une enfant à 10 000 Dollar et en Afrique à 4000 euro, donc ils viennent en Afrique et peuvent dévierger deux".

 

               


http://www.dailymotion.com/video/xf0hfh_la-prostitution-africaine-en-occide_news

 

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Journal de Syrie 4 Août 2012.

5 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Journal de Syrie 4 Août 2012.

 

              



 

http://www.youtube.com/watch?v=gWWi2ElWLkc

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Nouvel échec dans la guerre états-unienne contre la Syrie.

5 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Nouvel échec dans la guerre états-unienne contre la Syrie.

premier TurcAljaziraotan-logo

L’épreuve de force à laquelle se sont livrés les États-Unis et le camp occidental au Conseil de sécurité des Nations unies a montré que les équilibres mondiaux, qui se frayent un chemin sur les décombres de l’unilatéralisme US, sont irréversibles. Ces nouveaux rapports de force sont l’évolution logique des événements depuis l’effondrement de l’Union soviétique et le résultat de la résistance des peuples et des États proche-orientaux face aux guerres menées par « l’empire américain », qui se sont toutes terminées par des fiascos.

 

 

Les efforts états-uniens pour tenter de ressusciter le monde unilatéral se sont articulés autour du complot visant à détruire la Syrie, alors que la Russie, la Chine et les pays des Brics ont misé sur la force de ce pays et le soutien populaire dont jouit son régime pour accélérer les changements sur la scène internationale.

Ce qui s’est passé en Syrie ces derniers jours constitue l’épisode le plus grave et le plus dangereux du plan visant à détruire ce pays. L’attentat qui a coûté la vie à quatre hauts responsables syriens s’inscrivait dans le cadre d’un vaste plan intégré destiné à provoquer l’effondrement de pans entier du régime, notamment au sein de l’armée, des services de renseignement et de sécurité et du parti, et par conséquent, de saper le moral de la population et des larges franges de la société qui soutiennent encore le régime. L’enchainement d’événements dramatiques espérés aurait créé un climat propice au Conseil de sécurité pour faire plier la Russie et la Chine et leur imposer le diktat de l’Occident, via une résolution basée sur le Chapitre VII de l’Onu.

Mais ce plan a échoué grâce à la solidité du leadership syrien qui a immédiatement nommé un nouveau ministre de la Défense (sunnite), est passé à la contre-attaque en ordonnant à l’armée, toujours soudée derrière son commandement (de l’aveu même des medias et des experts occidentaux), de nettoyer Damas et les autres régions des bandes terroristes armées qui se sont infiltrées. La reprise de l’initiative par le pouvoir syrien a coïncidé avec une fermeté et une intransigeance sans pareil de Moscou et Pékin au Conseil de sécurité, qui ont opposé un double veto pour bloquer une résolution occidentale non-équilibrée, qui devait paver la voie à une intervention militaire étrangère en Syrie sous le prétexte des armes chimiques incontrôlées, ce marronnier mille fois utilisé pour justifier des entreprises de recolonisation, comme ce fut le cas en Irak.

Le double veto s’est abattu sur la tête de l’« empire américain » comme un coup de massue, suivie par la prorogation de la mission des observateurs internationaux en Syrie, malgré les menaces verbales et les gesticulations des États-Unis qui s’étaient opposés au maintien de ce corps. Pour la troisième fois, Washington a reculé devant la Russie et la Chine, constatant son impuissance et son incapacité à imposer sa volonté. Au même moment où Washington était humilié au palais de verre, les Contras qui s’étaient infiltrés dans quelques quartiers de Damas, à grand renfort médiatique, étaient écrasés par l’armée syrienne.

Washington est déterminé à saboter le plan de Kofi Annan, qu’il a été contraint d’accepter sous la pression des nouveaux équilibres et rapports de force mondiaux. À peine la réunion du Conseil de sécurité terminée, les États-Unis ont convoqué les soi-disant amis de la Syrie, à qui a été confiée la mission d’armer, de financer et d’entrainer les groupes terroristes islamistes actifs en Syrie. Washington cherche à repousser au maximum le moment où il sera obligé de reconnaitre sa défaite face au président Bachar al-Assad. Il va donc huiler sa machine à tuer et la jeter dans l’arène, pour faucher des milliers de vies supplémentaires syriennes, dans l’espoir d’engranger de maigres dividendes qui amélioreraient ses positions politiques et diplomatiques.

Le fort avertissement lancé par le président Vladimir Poutine contre toute action en Syrie en dehors du Conseil de sécurité est un signal que la Russie, la Chine et les États des Brics se tiennent aux côtés de Damas. Dans le même temps, la Résistance, par la bouche de leader sayyed Hassan Nasrallah, a clairement annoncé que la Syrie ne se trouvera pas seule si elle est la cible d’une agression extérieure.

L’Occident sait très bien que toute attaque contre la Syrie fera face à une résistance farouche de la part de l’armée et du peuple syrien et qu’Israël en paiera le prix. C’est là que réside le secret des propos de la secrétaire d’État Clinton et du secrétaire général de l’Otan, qui ont mis en garde contre une catastrophe en cas d’escalade de la crise syrienne.


Ghaleb.Kandil
 

source : alterinfo

 

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Chine/USA : le dragon et le drone!!!,

5 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Chine/USA : le dragon et le drone!!!,

Drone RQ-170-copie-1

 L’ombre du dragon plane au-dessus de Washington.
Madame Hillary Clinton, la secrétaire d’État, a entrepris une tournée africaine destinée à «promouvoir la démocratie» mais aussi - surtout ? - à mettre en garde les dirigeants du continent contre les dangers de l’offensive économique de la Chine.

Il faut vraiment que la menace soit importante et imminente pour qu’un dignitaire aussi important de l’administration impériale consente à visiter une région du monde, en apparence, sans importance politique, mais dont la grande valeur stratégique est indéniable.

Depuis plusieurs années, une guerre secrète pour les ressources se déroule sur le continent entre Occidentaux en perte de vitesse et Chine en expansion très dynamique. La Chine est, depuis 2009, le premier partenaire commercial de l’Afrique. Les échanges ont atteint l’an dernier un record à 166,3 milliards de dollars, en hausse de 83% par rapport à 2009, d’après Pékin. Les Chinois viennent d’annoncer un doublement à 20 milliards de dollars de leurs crédits à l’Afrique. La Chine construit des routes, finance des universités et des centres sociaux dans des pays oubliés du monde mais qui font partie de la réserve stratégique des multinationales dont Mme Clinton est l’un des principaux porte-parole. Les Chinois ne sont certes pas des philanthropes, mais l’histoire - ancienne et récente - comme l’actualité, montre bien de qui il faudrait se méfier.

Les Américains et les Européens continuent de gérer l’Afrique à travers leurs réseaux politico-affairistes et les institutions multilatérales, FMI et Banque mondiale. On a vu avec quel succès. Ainsi, par exemple, le malheureux Mali a été contraint de se spécialiser dans la production de coton par la Banque mondiale, se plaçant en concurrence avec les cotonculteurs nord-américains qui, eux, bénéficient de subventions de la première puissance libérale. Clinton ne demandera certainement pas aux Africains de se méfier de ces organisations qui ont imposé la réduction des budgets de la santé et de l’éducation au prétexte que les équilibres macro-économiques allaient miraculeusement attirer les investissements et assurer le développement. Les résultats dévastateurs à travers tout le continent d’un dogmatisme économique inhumain parlent pour eux-mêmes.


Mettre en garde contre les Chinois quand on est l’héritier d’un tel passif est donc, au moins, parfaitement cynique. Mais le tropisme antichinois de l’Empire est articulé comme une campagne permanente d’agit-prop et s’exprime sur tous les registres. Dernière illustration en date, un dirigeant du sport nord-américain, dont le track-record en matière de dopage n’a rien à envier à celui de l’ex-République démocratique allemande, a, au mépris de tout esprit sportif, voulu jeter la suspicion sur les performances olympiques de la formidable nageuse Ye Shi Wen. Avec un physique qui n’a pourtant rien à voir avec celui des «déménageuses» occidentales, la jeune Chinoise soumise à tous les tests de dépistage a écrasé de sa classe la natation féminine. Ce n’est pas du goût des experts civilisés qui en profitent pour déplorer avec une hypocrisie involontairement comique les «zones d’ombre» du sport au Céleste Empire.

Les ressorts de la diabolisation paranoïaque de la Chine renvoient au «péril jaune» fabriqué au début des années cinquante du siècle dernier par la presse américaine sur le modèle du terrifiant docteur Fu Manchu, génie du mal asiatique, inventé par l’écrivain Sax Rohmer. Mais ce qui était recevable hier passe mal aujourd’hui : l’Occident en crise générale, dont l’emprise médiatique et les canons sont le dernier argument, peine à convaincre une opinion africaine qui a payé le prix de son expérience. Personne n’oublie que le dernier apport significatif des États-Unis au bien-être de l’Afrique a consisté dans le tir sur la Libye de cent dix missiles de croisière Tomahawk d’un coût unitaire d’un million d’euros. Chacun a sa conception de l’aide au développement, même si la Chine n’a jamais tiré ne serait-ce qu’une balle en direction du continent… On peut se méfier de qui on veut, mais ce qui plane au-dessus de l’Afrique n’est certainement pas un chimérique dragon pékinois, mais un bien réel drone impérial.
Par K. Selim
Source : IRIB.ir

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Webster Tarpley décortique la tentative de déstabilisation de la Syrie.

5 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

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