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"Israël" ne peut attaquer seul l’Iran, affirme Shimon Peres.

18 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

"Israël" ne peut attaquer seul l’Iran, affirme Shimon Peres.

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Le président israélien Shimon Peres a déclaré jeudi qu'il était "clair" qu'Israël ne pouvait attaquer l'Iran sans l'aide des Etats-Unis, lors d'une interview à une chaîne de télévision israélienne.

"Il est clair pour nous que nous ne pouvons pas faire cela seuls", a déclaré le président israélien dans une interview à la deuxième chaîne de télévision.

Nous pouvons repousser (une opération militaire), mais il est clair pour nous que nous devons aller de concert avec l'Amérique même s'il y a des questions de coordination et de délais", a ajouté Peres.

Polémique en "Israël"

Entre-temps, les déclarations du président israélien ont provoqué une polémique en « Israël » dont les médias et les commentateurs se faisaient vendredi largement l'écho.

Des proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu, cités par les médias, ont vivement critiqué les déclarations de Peres jeudi, soulignant que sa prise de position, en contradiction avec la ligne défendue par Netanyahu, outrepasse la fonction présidentielle, largement honorifique.

"Shimon Peres a oublié en quoi consiste son rôle en tant que président", ont déclaré ces sources, citées vendredi, entre autres médias, par le site d'information en ligne Ynet.

Certains commentateurs ont estimé que le président pourrait avoir marqué un point en donnant l'avantage au camp des opposants à une attaque contre l'Iran alors que les spéculations se multiplient sur l'imminence d'une frappe israélienne contre les installations nucléaires de l'Iran.

"Le but a apparemment été atteint. La position du président, qui s'ajoute à celles des hauts responsables de renseignements et de sécurité (opposés à une frappe) fera pencher la balance en faveur des opposants dans le débat sur l'éventualité d'une frappe israélienne", indique Shimon Shiffer, analyste politique du quotidien Yedioth Aharonot.

"Netanyahu, après avoir répété qu'il serait le seul à décider d'une frappe contre l'Iran va être obligé de revoir sa position", ajoute-t-il.

Source : Al Manar

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Syrie, le grand prétexte!, par Thierry Meyssan.

18 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Syrie, le grand prétexte!, par Thierry Meyssan.

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IRIB-Ces dernières semaines, la scène diplomatique internationale a été une nouvelle fois accaparée par la crise syrienne.

Un double veto a été brandi au Conseil de sécurité, l’Assemblée générale a voté une résolution et l’envoyé spécial du secrétaire général a démissionné. Cette agitation, qui est contre-productive en termes diplomatiques, répond à d’autres objectifs que la recherche de la paix.

Les Occidentaux n’avaient aucune raison diplomatique de faire procéder au vote sur leur projet de résolution, alors que les Russes avaient annoncé qu’ils ne le laisseraient pas passer. Ils n’avaient pas non plus de raison de faire adopter une nouvelle résolution par l’Assemblée générale alors que celle-ci en a déjà adopté une dans des termes similaires. Enfin, Kofi Annan n’avait pas de raison objective de démissionner.

Par ailleurs, une partie de cette séquence est illégale. L’Assemblée générale n’a pas la compétence pour débattre de dossiers dont le Conseil de sécurité est saisi, sauf lorsque « paraît exister une menace contre la paix ou un acte d’agression et où, du fait que l’unanimité n’a pas pu se réaliser parmi ses membres permanents, le Conseil de sécurité manque à s’acquitter de sa responsabilité principale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Ce n’est pas le cas puisque les promoteurs de la résolution insistent pour présenter la crise syrienne comme un problème exclusivement intérieur.

Quoi qu’il en soit, l’Assemblée générale n’a pas évoqué cette compétence (connue sous le nom d’« Union pour le maintien de la paix »), mais les dirigeants occidentaux ont laissé entendre qu’elle disposait de bien plus : d’un droit d’ingérence humanitaire. C’est évidemment une escroquerie intellectuelle. La Charte de l’ONU est fondée sur le respect de la souveraineté des États membres, tandis que le « droit d’ingérence » (anciennement dénommé « mission civilisatrice ») est le privilège du plus fort utilisé par les puissances coloniales pour conquérir le monde.

Dans cet état d’esprit, les dirigeants occidentaux n’ont cessé de stigmatiser l’inaction du Conseil de sécurité. Rien n’est plus faux : le Conseil est divisé, comme l’ont montré les trois vétos successifs, mais il est actif et a déjà pris trois résolutions sur la crise syrienne (2042, 2043 et 2059). Lorsque le jury d’une Cour pénale est divisé sur la culpabilité d’un prévenu et le relaxe, on ne dit pas que la Cour est impuissante à le condamner, mais au contraire on dit qu’elle a rendu la Justice. Lorsque le Conseil de sécurité, qui est une des sources du droit international, rejette une résolution, on doit admettre qu’il dit la loi, que l’on soit satisfait ou pas de sa décision.

Kofi Annan a expliqué sa démission en ces termes : « la militarisation croissante sur le terrain et le clair manque d’unité du Conseil de sécurité ont fondamentalement changé les circonstances pour la réussite de ma mission ». On croit rêver, M. Annan avait accepté ses fonctions le 23 février. À cette date, l’Armée syrienne était en train d’assiéger l’Émirat islamique de Baba Amr où deux à trois mille combattants étaient retranchés avec des instructeurs occidentaux, tandis que la Chine et la Russie avaient déjà fait usage par deux fois de leur droit de véto. En réalité, aucun protagoniste n’a modifié d’un iota sa position. Seul le rapport de forces sur le terrain a changé : une faction de la population syrienne qui soutenait les groupes armés accorde désormais son soutien à l’armée nationale ; après avoir perdu l’Émirat islamique de Baba Amr, les Contras ne sont pas parvenus à s’emparer de Damas, ni d’Alep et se retrouvent privés de sanctuaire. Kofi Annan déserte le champ de bataille syrien, comme il l’avait fait à Chypre en 2004 après le rejet de son plan de paix par référendum.

Rétrospectivement, il apparaît qu’il concevait sa mission dans la perspective d’un renversement du président el-Assad par la force et qu’il ne sait plus que faire devant l’échec militaire de l’Armée syrienne libre soutenue par l’Occident. Évidemment, la démission de l’envoyé spécial n’est pas seulement l’expression de son désarroi personnel, elle participe aussi de la campagne occidentale pour stigmatiser un « blocage de la communauté internationale » et en faire porter la responsabilité à la Syrie, à la Russie et à la Chine.

Voilà qui laisse entrevoir la véritable signification de cette agitation. Les Occidentaux n’ont que faire du bien-être des Syriens : ce sont eux qui arment les mercenaires qui torturent et massacrent à grande échelle, et ils n’ont pas l’intention de s’arrêter. Leur activité diplomatique est exclusivement orientée vers une mise en accusation de la Russie et de la Chine et vers une contestation de l’existence même du Droit international.

Le très obséquieux Ban Ki-moon ne s’y est pas trompé. Ouvrant le débat de l’Assemblée générale sur la Syrie, il a infirmé l’analyse présentée par la résolution. Il n’a pas dénoncé un conflit syro-syrien. Il a déploré « une guerre par procuration » entre grandes puissances ; une guerre dont l’objectif n’est pas la prise de la Syrie, mais l’ajustement d’un nouveau rapport de forces mondial.

Source :irib

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AH!! ENFIN, LA FRANCE SE MELE OFFICIELLEMENT A LA REPRISE DE LA GUERRE

18 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

AH!! ENFIN, LA FRANCE SE MELE OFFICIELLEMENT A LA REPRISE DE LA GUERRE

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Vous voulez la preuve, la voici. Comme Hassane Magued l’a dit dans un de ces articles de façonofficieuse la France, il y a quelques jours, se préparant à la reprise de la guerre, avait livré et continue à livrer à travers la Force Licorne et consorts les armes aux rebelles, ça c’était en cachette, et comme le chien ne change jamais ça façon de s’asseoir, nous voici maintenant à la déclaration officielle de Laurent Fabius qui appelle soudainement et je cite ‘’Au calme et à l’apaisement des tensions en Côte d’Ivoire ou plusieurs attaques ont été menées ces derniers jours contre l’armée Ivoirienne‘’.

De quelle armée Ivoirienne parle-t-il?

QUELLE FOUTAISE!!!!, Mais on se comprend, c’est parce qu’il a eu le compte rendu de la force de frappe des soldats invisibles et aussi de la mort de 3 soldats ‘’instructeurs‘’ de la force Licorne combattant aux cotés de ceux de l’ONUCI dans la dernière bataille de Duekoué du 15 Aout. Ce ministre de Hollande ose appeler à l’apaisement juste pour quelques petits pétards que les soldats Invisibles ont fait crépiter pour tester le terrain avant la bataille finale et qui a fait détaler comme des poulets les FRCI, alors que quand eux les FRCI violaient, tuaient, assassinaient des pauvres innocents juste il y a quelques semaines dans le camp de réfugiés à Duekoué, ce monsieur-ci de Laurent Fabius n’a pas dit un seul mot.

Certains devaient se demander mais où est passé la Grande France, La France colonisatrice, LA FRANCAFRIQUE, pendant qu’on massacrait et qu’on continue à massacrer nos parents à l’Ouest et partout en Côte d’Ivoire et bien la voici à nouveau avec ses déclarations farfelues. D’autres ont même criés de joie quand Hollande était devenu président, parce que l’on pensait, au moins de façon directe et officielle devant les médias, qu’il allait dire à son préfet d’Alassane Ouattara: ‘‘Mon souhait est que vous libérez tous les prisonniers politiques pour donner un signe de réconciliation’’, ou du moins ‘‘Que vous fassiez de tout pour arrêter de façon immédiate les tueries à l’Ouest,’’. Mais bizarrement l’on a rien entendu, même pas une déclaration de son ministre FRANCAFRICAIN Laurent Fabius, alors laissez-moi vous dire encore une fois de plus: LA FRANCE NOUS CONSIDERE TOUJOURS COMME LEURS ESCLAVES SOUMIS SINON COMME LEUR COLONIE JUSQU’À PREUVE DU CONTRAIRE.

C’est eux qui font toujours des déclarations dans les affaires ivoiro-ivoirienne, mais combien de fois il a été entendu ou vu dans les médias qu’un président africain sinon Ivoirien a dicté à la France sa façon de faire sa politique? JAMAIS. Mais pourtant au premier petit bruit, ou même à la naissance d’un chiot du président Français, aller hop les téléphones de certains présidents africains sonnent en France pour dire ‘‘félicitations Monsieur Hollande pour votre chienne qui a mi bât’’, quel dommage!

Lui Hollande en tant que président, a-t-il mis pied dans un pays africain pour venir officiellement se présenter? NON, mais voila déjà que certains présidents Ouest africains courent presque pour aller le voir, merci au président Sud-Africain qui lui n’est pas allé lui lécher les bottes pour l’instant, je dirais.

Si Laurent Fabius pense que nous avons peur des bombes, alors là il se trompe. On en a entendu beaucoup, et même perdu beaucoup de nos frères à cause de leurs bombes et d’ailleurs notre président son excellence Laurent Gbagbo et sa famille on même vécu des jours de bombardements, alors cette fois-ci nous sommes prêts. Déclaration de la France ou pas, nous n’avons plus rien à perdre. On nous a arraché notre cacao qui d’ailleurs vient d’être banni par le Brésil depuis quelques jours pour mauvaise qualité. On nous a arraché nos compagnies d’eaux, d’électricité, téléphone, et notre monnaie, alors nous sommes prêts à aller à la guerre qu’on nous a imposée, et cette fois-ci on sera sans pitié.

Cette déclaration de Laurent Fabius, ce ministre Françafricain, est une déclaration pour se préparer à la guerre alors comprenez où nous sommes arrivés.

Mon frère Ivoirien, ma sœur Ivoirienne laissez-moi vous dire encore une fois de plus que quand les français font ce genres de déclarations c’est qu’ils savent que la guerre va reprendre et ils vont s’en mêler pour défendre leurs intérêts sinon la force Licorne serait parti depuis longtemps d’autant plus que le Préfet Alassane Dramane Ouattara a toujours chanté officiellement que la sécurité et la paix sont revenues en Côte d’Ivoire.

La guerre va reprendre et à petit pas on y arrive. Cette fois-ci je vous en supplie ne soyez pas surpris. Acheter le nécessaire comme (les boîtes de sardines, riz, etc.) et surtout gardez un peu d’argent liquide sur vous, encore une fois prenez vos précautions et priez beaucoup, nous sommes dans la ZONE DE NON RETOUR. Vous qui pouvez envoyer l’argent à vos parents, faites le pour qu’ils puissent acheter la nourriture, médicaments, etc. avant qu’il ne soit trop tard, vous n’avez rien à perdre. Aussi sérieux que je sois, aussi sérieux que je puis vous le dire, Abidjan a bel et bien déjà été envahi par les forces invisibles qui très bientôt vont sauver le pays.

Juste pour rafraîchir vos mémoires voici quelques coupures d’articles prophétiques que surement vous avez déjà lus et ce sera à vous encore une fois de plus de juger.

Le prophète Daniel Ivoirien disait:

’La Cote D’Ivoire étant déjà dans un nouveau cycle, pour voir les changements apportés par Dieu, il faut attendre le 7 Aout 2012, les Forces Divines entreront en activité et le résultat de leurs actions deviendra visible et palpable, tout soulèvement populaires ou toute actions de libération armée sera couronnée de succès à compter du 7 Aout 2012 au 22 Octobre 2012 et sera fini avant le 22 octobre 2012 date de la nouvelle Cote d’Ivoire’’. Écrit le 9 Décembre 2011, Il vous revient de juger sa prophétie.

Le second c’est le prophète Koné Malachie beaucoup plus connu, il avait dit sur sa prophétie version audio: ‘’Il y aura tellement une grande confusion et violence qu’on saura plus qui tire sur qui’’ (Peut être parlait- il des nouveaux colonels gradés et les ‘’autres FRCI qui vont se tuer entre eux?) A vous de juger.

Que Dieu puisse nous garder nous et nos familles, et que notre victoire soit définitive parce qu’on EST DANS LA ZONE DE NON RETOUR.

*****************’

Mamadou Konate

Patriote Panafricaniste

Source :Infodabidjan.net

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Mgr Tonyè Bakot, les bamiléké et le tribalisme : Les péchés capitaux de Shanda Tonme et du Laakam.

18 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Mgr Tonyè Bakot, les bamiléké et le tribalisme : Les péchés capitaux de Shanda Tonme et du Laakam.

                            

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La lettre de Monseigneur TONYE BAKOT sur la surreprésentation des Bamiléké à l’université Catholique a suscité l’indignation de Monsieur SHANDA TONME, défenseur autoproclamé des Bamiléké dont il claironne partout la supériorité numérique niée et le dynamisme combattu. Dans son article « L’Après-Biya et les Bétis » publié le 10 février 2012, SHANDA TONME décrit le Cameroun comme un univers carcéral dans lequel le Bamiléké est pourchassé au profit du Béti et dans une moindre mesure, du reste de la communauté nationale, jalouse de son dynamisme : « En ce sens, dit-il, on ne peut pas conclure sans reconnaître quand même que dans le contexte d`une alternance, il faudra stopper le recrutement des Bétis dans la haute administration et procéder à des ajustements indispensables. Je vous parle avec l`assurance de traduire les profondeurs de plans de gouvernements qui existent déjà dans certains tiroirs. Il faudra alors des mesures transitoires encore dites d`urgence, car comment pensez-vous qu`avec près de 50% de la population, les Bamilékés ne soient que 7% de cadres dans tous les corps de sécurité confondus, c`est à dire armée, police, gendarmerie, garde présidentielle ? » Dans son élan, SHANDA TOMNE érige son savoir fanfaron au dessus de ce que peuvent espérer les Prix Nobel d’Economie, affirmant, après avoir pourfendu l’élite du Grand Nord, « Hélas, le nord est actuellement un vrai scandale. Si j’avais le pouvoir, je ferais de cette partie du pays une région plus riche que l’Etat de Californie aux Etats unis. » Cette insulte adressée aux ressortissants du Grand Nord s’étend à d’autres communautés camerounaises qui, suivant SHANDA TOMNE, passent leur « temps à boire, à fêter, à faire des folies, à dépenser sans faire des économies ». Dénonçant l’équilibre régional, il ajoute en signe de déclaration de guerre : « Que ceux qui rêvent d’un pays condamné dans des combines d’équilibres ethniques obscurantistes, déchantent très vite. Nous allons changer le pays et les obliger à jouer le jeu de la démocratie, de la modernité, de la compétition et de la mondialisation totale. Les malins qui jouent à faire la chasse aux Bamilékés en auront bientôt pour leur compte, contraints et forcés par les événements. » Le Pr Franklin NYAMSI, dans un article intitulé « Pourquoi le Dr. Shanda Tonme s’enflamme-t-il à propos de ma déconstruction de son mythe ethniciste » avait tenté de mettre un mors à ce tribalisme de réaction, mais sans succès.

Il faut dire que le problème dit Bamiléké est de ceux qu’il est malaisé de débattre. Mais dans une ambiance où les Camerounais ne savent plus où ils en sont, assommés par une crise interminable et désespérés devant l’absence de toute perspective, il faut le faire, afin d’empêcher le développement des interprétations dogmatiques de la réalité sociologique du Cameroun qui pourraient enfermer des jeunes dans des extrémismes dangereux. Il n’est pas nécessaire de s’attarder sur les statistiques de SHANDA TOMNE, un domaine où les Bamiléké excellent et disposent de meilleures aptitudes à défendre leur communauté avec des arguments plus pertinents. Il n’est pas non plus utile de s’attarder à son projet de réduction des effectifs Bétis dans l’administration publique, à son mépris vis-à-vis de l’élite nordiste, à ses menaces proférées aux bamiléké qui rejettent ses délires ou à sa conquête onirique du pouvoir d’Etat. Le débat le plus utile paraît porter sur l’équilibre régional, cette discrimination positive plus ou moins formalisée qui vise à assurer la représentativité de toutes les communautés dans les charges publiques. Si la pratique peut, sur le plan politique, se justifier, elle a le grave inconvénient de poser un problème de justice et d’égalité de tous les citoyens devant les droits et les devoirs. Mais peut-être importe-t-il de revoir le Cameroun tel qu’il est.

Situation réelle du Cameroun

Le Cameroun est une Nation composée de communautés ressortant de multiples aires culturelles. Dans l’euphorie des années 60, les pouvoirs publics développèrent une idéologie de l’unité nationale où, en évacuant le fait ethnique, ils caressaient l’espoir de broyer les spécificités et les différences sociologiques dans le moule du Parti Unique. La liberté et la démocratie retrouvées dans les années 90 ont mis fin à ce rêve insensé et imposé, de fait, une réorientation du système politique où le fait ethnique doit être intégré, afin d’être apprivoisé et dominé. Jusqu’à présent, on ne peut pas dire que nous avons mis en place un mécanisme capable de le gérer et cette incapacité à trouver une solution idoine à une réalité omnipotente lui donne une expression qui prend la forme systématique du « ghetto », c’est-à-dire, des sortes de kystes ethniques disséminés sur le territoire national ou les secteurs. La logique du ghetto s’exprime dans l’occupation spatiale des villes, où chaque communauté immigrée a tendance à créer son quartier : Quartier Haoussa, Quartier Bamiléké, etc. On la retrouve dans les réseaux de tontines, dans beaucoup d’autres secteur et même à l’étranger. Mais elle s’exprime surtout dans les ethnopoles, c’est-à-dire, des segments productifs dans lesquels une communauté, numériquement supérieure, cultive un sentiment d’appropriation et oppose de manière consciente ou non, une résistance ouverte à l’entrée des « étrangers ». A l’observation, l’économie camerounaise n’est formée que d’une juxtaposition d’ethnopoles. Chaque segment d’activité est dominé par un groupe ethnique qui le protège de manière agressive, comme on peut le voir sur nos grands marchés urbains : les Bassa vendent l’huile, les Béti vendent les vivres frais, les Bamiléké vendent les œufs, les Nordistes vendent le bœuf. A chacun sa spécialité et lorsqu’il arrive que deux communautés vendent le même bien, ils doivent occuper deux espaces différents. Les ethnopoles, formidables ghettos économiques, développent un esprit de solidarité tribale si intense qu’ils peuvent créer des collusions souterraines capables de neutraliser n’importe quelle mesure de régulation de l’Etat et de dévoyer toute concurrence. Quelquefois, ils font reculer l’Etat qui peut se retrouver incapable d’appliquer une mesure dans un secteur occupé préférentiellement par une communauté, au motif que la mesure est une ruse pour annihiler son dynamisme ou même une provocation. La tendance instinctive de la communauté nationale à s’agglomérer en grumeaux, c’est-à-dire, en sortes de kystes mal articulés les uns aux autres crée une sorte de juxtaposition plus ou moins pacifique des communautés, mais n’assure aucune marche vers l’intégration nationale. Le potentiel conflictuel de cette logique du ghetto vient d’une part, de l’esprit sectaire qui s’y développe vis-à-vis des autres communautés et d’autre part, de son isolement qui fournit aux ennemis le moyen de les frapper facilement et le désir de le faire. Les pouvoirs publics doivent les combattre et c’est à bon droit qu’ils détruisent les quartiers communautaires pour les remplacer par des quartiers mixtes, qu’ils empêchent la confiscation d’une corporation par une communauté, que les nominations doivent refléter autant que possible la Nation et que les recrutements dans les emplois publics doivent intégrer tout le monde. Indépendamment des facteurs qui la justifient, c’est la sur-représentativité des Bamiléké à l’Université Catholique qui est le problème, parce qu’elle crée objectivement les conditions d’un ghetto et légitime l’intervention de l’archevêque. Le prélat n’a donc pas tort de décrier une situation anormale, mais c’est l’ensemble des facteurs qui l’ont générée qu’il faut interroger.

Le Problème posé par l’équilibre régional

Le principal reproche adressé à la politique d’équilibre régional, au-delà des problèmes d’injustice porte sur l’efficacité d’un système qui réduit la compétition. La réponse à cette question est relativement simple. Lorsqu’un système est ouvert, c’est-à-dire, qu’il dispose d’une marge de progression permettant à insérer toute la demande sociale, la compétition aboutit à la méritocratie, une situation où chacun a selon son mérite. Les titulaire du CEPE, du BEPC, du Baccalauréat, de la Licence et du doctorat ont chacun un poste de travail correspondant à son niveau et un salaire conséquent. Le certifié doit avoir un salaire moindre que le Docteur, mais il doit avoir un salaire et personne n’est pénalisé. Un système ouvert se caractérise par une offre permanente des emplois, une croissance significative par habitant, une bonne expression des aptitudes retards et la convergence des diverses régions et diverses communautés. Une discrimination positive peut y exister, mais elle ne porte pas à conséquence. Et on verra bien que dans de tels systèmes, les meilleurs ne se battent jamais pour les postes publics, mais s’expriment davantage dans le secteur privé nettement plus rémunérateur et où s’expriment réellement les compétences, à l’inverse de l’administration par essence trop hiératique, procédurière et routinière. Le fait que les tensions au Cameroun se coagulent autour des postes administratifs montre que le système ne fonctionne pas. Le Cameroun est un système occlus, avec une croissance bloquée qui ne permet plus capable d’offrir suffisamment d’emploi pour tout le monde. Evidemment, un tel système ne peut pas aboutir à la méritocratie qui est un système sain, mais à un élitisme où seuls, quelques individus se retrouvent avec des postes de travail alors que les autres n’ont rien. Or l’élitisme est intrinsèquement dangereux pour la paix sociale, même dans une communauté homogène. Il a en effet tendance à se reproduire à travers les générations, d’une part parce que les revenus exorbitants des élites permettent à leur descendance de bénéficier d’une meilleure éducation qui prolonge leur domination, d’autre part parce que cette élite a tendance à geler l’appropriation définitive et irréversible des avantages dans leur famille en aménageant un système politique adéquat. C’est historiquement cette logique élitaire qui a suscité les révolutions dans le monde et même aujourd’hui, on n’imagine pas en France une situation où seuls les cadres des autres Grandes Ecoles auraient un emploi décent : la situation déboucherait immédiatement sur une révolution. Le problème devient plus explosif si la classe dominante s’assimile à une communauté particulière ; d’instinct, celle-ci tentera de préserver ses avantages avec d’autant plus de férocité qu’elle se nourrit de la haine des autres tribus et de ses propres peurs. Elle aura beau justifier sa suprématie par ses aptitudes, personne ne lui reconnaîtra aucun mérite, car il est une constance humaine : aucune tribu n’est disposée à accepter d’être évacuée des avantages publics, au motif de ses faiblesses, et elle y répond toujours de manière belliciste. Soit par des attitudes irrédentistes, au motif que ses enfants étant idiots, elle n’a rien à faire dans un ensemble des tribus dont les enfants sont intelligents, soit par une agression du régime politique en vue de prouver, par les armes, que ses enfants sont au moins aussi intelligents que les autres. L’ouverture des postes publics à une compétition aveugle dans un environnement rationné et dans une communauté nationale segmentaire comme le Cameroun n’est pas une bonne idée. Le risque est la mutation d’un problème social en un problème ethnique autrement plus dangereux. A la vérité, peu de personnes accepteraient que les Bamiléké ont plus accès à des postes parce qu’ils sont intrinsèquement plus aptes ; plutôt, la majorité y verrait davantage une stratégie faite de ruse et de tricherie visant à confisquer les postes de l’Etat et à imposer une hégémonie tribale inacceptable. Il est plus sage de rechercher ailleurs des solutions plus conformes à l’anthropologie.

Un système bloqué

Le Cameroun, après avoir connu une croissance pendant un quart de siècle, a épuisé son potentiel de croissance et le pays est devenu une pièce mécanique du système international dont l’évolution est conditionnée par nos recettes d’exportation. Pour construire une route, un bâtiment, un chemin de fer ou un barrage, il faut utiliser les machines importées et il n’y a pas moyen de faire autrement. Autrement dit, pour que le Bamiléké ou quelqu’un d’autre puisse avoir une entreprise, il faut impérativement que les paysans producteurs de cacao, de café, de coton, ou les producteurs de bois ou de pétrole aient déjà produit des devises qui lui permettront d’acheter la marchandise qu’il vend. Même les activités que nous sommes capables de mener nous-mêmes en achetant la technologie nous sont interdites sitôt qu’elles sont rentables. Le Gouvernement du Cameroun peut vouloir donner un gros marché de travaux publics aux Camerounais, mais si ceux-ci entrent en concurrence avec des entreprises venant des pays qui fabriquent des bulldozers, celles-ci mettront de multiples entraves à l’acquisition de ces engins et nos entreprises seront éliminées. En réalité, les Camerounais ne sont autorisés à agir que dans un domaine ne recouvrant que 14% des activités structurées, le reste étant acculé dans le magma informel. Et c’est à l’intérieur de cette marge que toutes les communautés camerounaises se battent. Dans ces conditions, le dynamisme d’une communauté locale, fût-elle Bamiléké, ne peut être que confiné, c’est-à-dire, obligé de s’exprimer à l’intérieur de la marge. C’est dire que quand bien même tous les Camerounais imiteraient les Bamilékés, cette marge ne changerait jamais sur le plan macroéconomique : le PIB serait le même, la croissance serait la même. Le seul effet du dynamisme Bamiléké est de prendre une part relativement plus importante que les autres dans ces 14% autorisés, mais il n’a aucun impact sur les indicateurs globaux de l’économie camerounaise. On voit donc bien que dans un système bloqué, la notion même de compétence perd de son sens, puisque les aptitudes particulières ne s’expriment plus que dans une perspective d’appropriation des quelques avantages et par suite, la constitution des ghettos. L’observation de notre administration le montre : les comportements des uns et des autres ne manifestent nulle part la moindre différence dans les connaissances professionnelles, les comportements éthiques ou le choix des collaborateurs. Tous les Camerounais, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, présentent les mêmes tares, la même cupidité, le même esprit sectaire, la même haine de la pensée et de l’intelligence. On ne note aucune différence entre les majors des promotions et les repêchés, de même qu’on ne voit aucune différence entre ceux qui ont fréquenté en Europe et ceux qui ont fréquenté ici, et encore moins entre les tribus. Un système bloqué contraint les aptitudes et les nivelle au niveau de sa marge de manœuvre.

Conclusion

Le problème posé par les Bamiléké est réel, mais il relève du partage des ressources rationnées entre des communautés différentes. Les pouvoirs publics ont trouvé le moyen de le gérer par l’équilibre régional : en empêchant la ghettoïsation de l’administration publique camerounaise, elle évite que le problème social posé par un système politique incapable ne se transforme en un conflit ethnique autrement plus volcanique et potentiellement plus meurtrier. En outre, cette solution joue un rôle décisif dans le confinement de la corruption : en imposant les quotas, la mesure limite le monnayage des places de chaque communauté à l’intérieur des places qui lui sont dévolues, sans affecter l’ensemble du système. Malheureusement, si l’équilibre régional est la moins mauvaise solution, elle n’est pas une bonne solution parce qu’il n’existe pas de bonne solution dans un système occlus. La seule porte de sortie est la refertilisation du système productif, en implantant des industries viables sur le territoire national, de véritables entreprises qui produisent et qui offrent un emploi mieux payé que les misérables salaires de notre Administration Publique. Que le Cameroun imagine un instant une situation où on produirait nous-mêmes les habits que nous portons, la vaisselle, l’outillage, les grandes fermes agricoles, les usines agroalimentaires, est-ce que objectivement, la notion d’équilibre aurait encore un sens ? Une fois de plus, j’en appelle à l’instauration de la Monnaie Binaire.

Ecrit par Dieudonné Essomba, cadre au minepat, ingénieur principal de la statistique hors échelle, économiste.

Source:Journal du Cameroun

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Thierry Meyssan sur la situation en Syrie.

14 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 

 

Thierry Meyssan sur la situation en Syrie

 



 

http://www.youtube.com/watch?v=nT81Amkm5Ak&feature=plcp

 

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Quand Poutine mate les dirigeants de l'industrie.

14 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

 

                             


 

http://www.youtube.com/watch?v=80c2rR25f6w&feature=related&noredirect=1

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Combattant Mboua Massok Leader Nationaliste Panafricain Agissant envoie une demande d’explication au Directeur de la société orange Cameroun pour dénoncer ses coûts des communications au-dessus

13 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

       Le  Combattant Mboua Massok Leader Nationaliste Panafricain Agissant envoie une demande d’explication au Directeur de la société orange Cameroun pour dénoncer ses coûts des communications au-dessus du tolérable.

 

 mboua massok

Combattant MbouaMassok

Leader Nationaliste Panafricain Agissant

         Secrétaire Général NODYNA                                                                         Douala, Bp : 11 142 Douala Tél. 99 91 36 88                                                                Pavillon du Devoir National, 22 Mai 2012

     Mail : mboumass@hotmail.com

   

N/R : CMM/0188-2012

  Orange Cameroun

                                                                         à Monsieur le Directeur Général

                                                                                                                    

Objet  :  Le coût de vos prestations

 

 

Monsieur le Directeur Général,

 

Je suis un client d’ORANGE Cameroun.

 

Par la présente communication, - et ce parce qu’il continue à Nous paraître que les coûts des communications par vos installations restent, pour mon Peuple, le Peuple Camerounais, bien au dessus du tolérable, pour ne pas dire très élevés, - Nous Nous  proposons de solliciter, en toute humilité, que vous Nous indiquiez en retour du courrier, ce qui fonde lesdits coûts.

 

Nous n’avons aucune raison de douter de ce que le respect que Nous croyons que vous avez envers votre clientèle ainsi que la transparence qui doit être et rester une donne centrale dans vos relations avec elle ne vont que plaider en faveur de la satisfaction de la présente demande citoyenne.

 

Monsieur le Directeur Général,

 

Aucun peuple de normalement constitué ne fait continuellement face à l’injustice sans réagir, sans rien entreprendre de nature à y remédier. Et mon Peuple, le Peuple Camerounais, a un passé plein de repères  qui établissent son état de Peuple normalement constitué.

 

Conscients que Notre interrogation peut ne pas de prime abord être prise pour celle de la multitude de Camerounaises et de Camerounais concernés, il Nous vient à l’esprit de vous proposer de bien mesurer sa portée tout en vous suggérant en toute humilité de traiter le présent dossier avec sérénité et célérité ;  car, en tant que porte parole de la multitude sans parole, je souligne que sur le sujet, il y a  l’électricité en l’air.

 

Dans cette attente,

Croyez Monsieur le Directeur Général, à Notre parfaite considération.

 

Cbt. MbouaMassok

Leader Nationaliste Panafricain Agissant

Secrétaire Général NODYNA

 

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Les médaillés camerounais de la fuite racontent leur exploit à un journaliste de la BBC.

13 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Les médaillés camerounais de la fuite racontent leur exploit à un journaliste de la BBC.

Les boxeurscamerounais qui ont déserté leur équipe olympique ont dit à la BBC qu'ils veulent rester au Royaume-Uni pour développer leur carrière.
Les cinq boxeurs, qui ont rencontrés la BBC dans un lieu tenu secret à Londres, ont disparu il y a plus d'une semaine.
Les autorités camerounaises ont déclaré qu'ils soupçonnaient les boxeurs de vouloir devenir des migrants économiques en grande bretagne.
Les boxeurs ont déclarés qu'ils avaient pris la fuite après avoir été menacé par des membres de la délégation camerounaise.
La semaine dernière, le nageur Paul Ekane Edingue et la footballeuse Drusille Ngako également disparu du village olympique.

Nous ne pouvons pas retourner au Cameroun, si nousle faisons, nous ne pourrons plus pratiquer notre sport .Fin de citation  du boxeur camerounais Thomas Essomba .
«Bonus couper»
Les boxeurs - Thomas Essomba, Christian Donfack Adjoufack, Abdon Mewoli, Blaise Yepmou Mendouo et Serge Ambomo  ont dit qu'il n'y avait aucun soutien pour les athlètes au Cameroun.
Dans l'interview de la BBC, Essomba a déclaré que les boxeurs étaient à la recherche d'un sponsor pour les assumer et de les aider à obtenir à long terme une résidence.
"Nous ne sommes pas resté ici parce que nous n'aimons pas notre pays, mais  tout simplement parce que nous  voulons pratiquer les sports que nous aimons», a t-il déclaré.
"Nous voulons devenir professionnels. Nous ne pouvons pas retourner au Cameroun ... si nous retournons, nous ne pourrons plus pratiquer notre sport."
Mendouo a  indiqué qu’ils ont ont recu des mauvais traitements  des responsables camerounais  durant les Jeux olympiques - et il y avait eu des divergences sur leurs primes promises, qui avait été réduit de moitié.
"Les autorités camerounaises nous ont menacés - ceux qui nous ont amenés à ces Jeux», a t-il dit.
«Quand un collègue a été vaincu, il a été invité à donner son passeport."
Le chef de la délégation du Cameroun aux Jeux olympiques, David Ojong, a déclaré que les boxeurs étaient couchés.
Ils n'avaient jamais été menacés et ont été jusqu'à faire accusations pour justifier leur désertion, a t-il déclaré.
Les boxeurs ont un visa pour séjourner au Royaume-Uni  jusqu'en Novembre.

http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-19242382

 

Source : BBC

Traduction : Afrohistorama communication


Cameroonian boxers who deserted their Olympic squad have told the BBC they want to stay in the UK to develop their careers.

The five boxers, who met the BBC at a secret location in London, went missing more than a week ago.

Cameroonian authorities said they suspected the boxers wanted to be economic migrants.

The boxers said they had absconded after they were threatened by senior members of the Cameroonian delegation.

Last week, swimmer Paul Ekane Edingue and female footballer Drusille Ngako also went missing from the Olympic village.

 

We cannot return to Cameroon... if we return, we will not practise anymore”

End Quote Thomas Essomba Cameroonian boxer

'Bonuses cut'

The boxers - Thomas Essomba, Christian Donfack Adjoufack, Abdon Mewoli, Blaise Yepmou Mendouo and Serge Ambomo - said that there was no support for athletes in Cameroon.

In the BBC interview, Essomba said the boxers were looking for a sponsor to take them on and to help them obtain long-term residency.

"We are not staying here because we don't like our country, but [because we] want to practise the sports we love," he said.

"We want to become professional. We cannot return to Cameroon... if we return, we will not practise anymore."

Mendouo said Cameroonian officials had treated them badly during the Olympics - and there had been differences over their promised bonuses, which had been halved.

"Cameroonian authorities threatened us - those who brought us to these Games," he said.

"When a colleague was defeated, he was asked to give his passport."

The head of the Cameroon delegation to the Olympics, David Ojong, said the boxers were lying.

They had never been threatened and were making up the allegation to justify their desertion, he said.

The boxers have a visa to stay in the UK until November.

 

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CAMEROUN : Mais comment donc être Jamaïcain?

10 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

CAMEROUN : Mais comment donc être Jamaïcain?

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Kalkaba Malboum, ancien athlète aujourd'hui président du Comite National Olympique Camerounais, sait quelque chose que la plupart des compatriotes qui commentent (et dénoncent!) le départ du village olympique des athlètes camerounais ne savent pas, et qui a été formule clairement par d'autres: "Le niveau de performance d’une nation dépend d’une pluralité de composantes culturelles, sociales, biologiques, génétiques ou environnementales. On ne peut dissocier ces facteurs qui tous n’expliquent qu’une partie des constats actuels", in http://leplus.nouvelobs.com/contribution/606537-jo-londres-2012-bolt-blake-fraser-pourquoi-la-jamaique-domine-le-sprint-mondial.html.

Outre que ce débat sur "la fuite" de sept jeunes gens permet de masquer l'autre débat sur l'absence de médaille jusque-là...- pour ce pays au potentiel humain indiscutable et au passe sportif bien établi, il permet également d'évacuer la question de l'environnement -au sens large...- des athlètes, qui est pourtant un des facteurs majeurs de leurs résultats, et par ricochet celle de l'absence d'une volonté des pouvoirs publics...

Pourquoi par exemple la Jamaïque, pays d'origine de Ben Johnson (médaille d'or du 100m déchu a Seoul pour dopage en 1988...) domine le sprint mondial depuis bientôt deux décennies? Et les athlètes jamaïcains ne s'entrainent ni aux USA ni en Europe, ou ils ne se produisent que pour rafler médailles et argent.

Autant d'autres pays recherchent, maintiennent ou consolident une avance dans un domaine quelconque de la vie publique internationale, l'économie n'étant pas en reste, bien au contraire..., autant le Cameroun stagne, régresse, et finit par s'enfoncer dans les profondeurs de la médiocrité et de l'incurie. La faute aux individus, alors même que chacun de nous peut vanter la longue liste de ses qualités personnelles dans tel ou tel domaine? ou au contraire aux institutions, dont la décrépitude et l'inertie sont de notoriété publique, a l'intérieur comme a l'extérieur du pays? Autrement dit, si par exemple Samuel Eto'o fils est reconnu comme l'un des meilleurs attaquants dans le football mondial a l'heure actuelle, son salaire en faisant foi, comment cela se traduirait, ou serait lie, a des performances étincelantes du championnat camerounais de football? Comment le Cameroun, qui a pu dominer la scène footballistique africaine entre 1975 et 1988 tant en clubs qu'au niveau national, est arrive a ne même plus pouvoir gagner deux trophées CEMAC d'affilée depuis une vingtaine d'années, au point ou une qualification pour la CAN est un exploit, parfois hors de notre portée de nos jours?

Ces questions se posent-elles réellement encore, ou s'agit-il simplement, a Londres en 2012, d'une énième démonstration des maux qui minent ce cher et beau triangle des Crevettes?

by Man Mvog Belinga

 

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Selon un rapporteur de L’ONU, le Cameroun a fait très peu de progrès vers l'élimination de la pauvreté et la faim au cours des dix dernières années.

10 Août 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

 

Selon  un rapporteur de  L’ONU, le Cameroun a fait très peu de progrès vers l'élimination de la pauvreté et la faim au cours des dix dernières années.

 Cameroon flag

Le Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation a effectué une visite officielle au Cameroun du 16 au 23 juillet 2012, à l'invitation du Gouvernement ... LIRE LA SUITE

http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20120723-srrtf20120723_cameroon_fr.pdf

 

 

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