SURABONDANCE DE CAPITAUX TOXIQUES DANS LES PAYS IMPÉRIALISTES
SURABONDANCE DE CAPITAUX TOXIQUES DANS LES PAYS IMPÉRIALISTES
Par
robert bibeau
Réinjecter
l’encaisse dans le circuit économique
En février 2013, l’ex-gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, déclarait que les entreprises canadiennes avaient
cumulé 600 milliards $ d’encaisse et il les implorait d’investir cet argent ou de le retourner aux actionnaires plutôt que de le laisser « dormir » dans leurs caisses (1). De
plus, il affirmait que les entreprises canadiennes ne réinvestissaient pas suffisamment leurs profits et versaient une rente trop importante à leurs actionnaires. Le banquier des
banquiers canadiens laissait planer la menace qu’il serait économiquement profitable de taxer l’encaisse des sociétés par action de manière à ce que le gouvernement
s’accapare une partie de cette masse monétaire léthargique (2). Ce défenseur des intérêts des riches ne faisait que son devoir de fonctionnaire en indiquant aux administrateurs du capital
corporatif d’utiliser ces profits que le ministre du Revenu du Canada ne pourrait ignorer plus longtemps. Tôt ou tard il lui sera intimé de s’y intéresser.
Depuis la crise économique de 2008 les entreprises des pays capitalistes avancés réinvestissent une plus faible portion de leurs
profits qu’auparavant et redistribuent une plus large partie de leurs bénéfices en dividendes, ou alors elles rachètent les actions en circulation, une autre façon de rendre la
rente aux actionnaires.
Cependant, il n’était question dans l’allocution de Mark Carney que de proportions car en montants absolues les
placements sont en croissance constante. Les profits corporatifs sont si imposants que les entreprises ne parviennent pas à engager tout leur capital profitablement. Les occasions d’affaires ne
font pas l’affaire, du moins pas en qualité suffisante pour absorber tout cet argent inemployé qui sommeille dans les trésoreries.
Le ratio dividendes/investissements pour les grandes entreprises canadiennes dénote une augmentation
depuis le début des années 1980. Il n’en demeure pas moins qu’à 35%, ce ratio montre que les dividendes distribués sont moins élevés que les investissements! Il y a donc investissement mais pas
suffisamment, selon le président du Conseil de la Banque du Canada.
Dans son rapport d’octobre 2013 la Banque du Canada laisse entendre que «Les investissements des entreprises canadiennes sont
présentement élevés en pourcentage du PIB». Depuis 2010 les données de Statistique Canada montrent une reprise des investissements (Graphique 1. Formation de capital fixe c’est-à-dire
investissements en machinerie, en énergie, en usine et en infrastructure industrielle). Le Président de la Banque du Canada était donc dans l’erreur ? Pas du tout. Mark Carney
connaissait très bien ces données, il souhaitait simplement signifier que ce n’était pas assez.
Graphique 1
Investissements privés au Canada (Statcan)
Source : http://minarchiste.files.wordpress.com/2013/11/statcan_investissements.png
Le banquier des banquiers indiquait simplement que l’État bourgeois est en faillite et ploie sous le poids de sa dette
souveraine (fédéral, provincial, municipal) et si les rentiers capitalistes n’y prennent garde – compte tenu que les ouvriers ont déjà été saignés à blanc et les autres salariés tout autant, et
que la petite-bourgeoise y passe aussi – l’État toujours en manque de revenu pourrait être tenté de hausser les impôts sur le capital et sur les dividendes versés aux
particuliers afin de combler ses déficits léonins. Les rentiers riches pourraient être les prochains sur la liste et il est du devoir du commis Carney de les en aviser.
L’économiste canadien portant le pseudonyme de Minarchiste observe que : « La proportion plus élevée de dividendes est
une chose tout à fait normale dans une économie mature dont la population est vieillissante. N’est-il pas normal que les opportunités d’investissement soient moindres qu’il y a 40 ans dans les
pays développés ? Oui, il y a toujours des investissements à faire pour améliorer le capital productif, mousser l’innovation technologique, améliorer l’efficience et la productivité et poursuivre
la progression de notre niveau de vie, mais pas autant qu’avant. » (3).
Qui s’étonnera de notre étonnement de ne pas observer cette augmentation du niveau de vie des quelque 3 400 000 salariés
québécois, non plus que des 15 400 000 salariés canadiens, non plus que des 1 200 000 chômeurs canadiens, dont 50% ne retirent aucune assurance chômage et ont recours au bien-être social (4)?
Mais où va donc toute cette prospérité?
Quand la spoliation des pays émergents devient œuvre philanthropique
Le Minarchiste, grand sophiste, nous indique une piste pour cambistes qu’auraient empruntée le capital et les randonneurs
capitalistes à travers la jungle de la reprise économique: «Les économies capitalistes ont accumulé une bonne quantité de capital productif depuis la révolution industrielle, c’est maintenant
au tour des économies postsocialistes d’en bénéficier et de se sortir de la pauvreté».
Tiens donc, nous ne savions pas que les pays proto-socialistes d’Europe et d’Afrique étaient engagés dans une phase de
croissance économique ? Serait-ce les hausses d’exportation d’héroïne et de stupéfiants, les ventes d’armes russes, tchèques, slovaques; la croissance du trafic des blanches à destination du
«marché» occidental de la traite; ou l’augmentation de l’émigration d’esclaves salariés clandestins par containers et par rafiots meurtriers qui justifie l’enthousiasme de l’économiste en herbe ?
Par ailleurs, nous avions observé que les investissements occidentaux se sont accrus en Chine. Toutefois, ces investissements des corporations occidentales sont comptabilisés dans les chiffres du
capital toxique à valoriser.
Ce que notre économiste Libertarien admet candidement au paragraphe suivant : «ce qu’on constate en
observant les flux d’investissement est que ces dividendes sont réinvestis dans les pays émergents. Les fonds d’actions nord-américaines (…) sont les fonds «globaux» et «internationaux» qui
gèrent l’épargne. Nous observons donc une migration de capital des pays développés vers les pays en développement, où les opportunités de rendement sont supérieures. Ces capitaux aideront ces
pays à «émerger» et à se développer une base de capital productif qui fera augmenter leur niveau de vie (…) ces pays s’enrichissent – et cela fait baisser les inégalités mondiales.» (5).
Merveilleux l’altruisme des milliardaires canadiens en faveur du nivellement des inégalités tiers-mondistes? «Tous les exploités sur un pied d’égalité, voilà l’équité du bourgeois bien
éduqué».
Le Président de la Bank of Canada tire la sonnette d’alarme sur les 600 milliards de dollars d’encaisse
non distribués (en France les chiffres sont plus imposant), qui risquent d’attiser la convoitise du Ministre des Finances, tandis que l’économiste en herbe argue que la balance des immenses
profits engrangés chaque année à la sueur du front des ouvriers et des salariés est intelligemment réinvestis dans les «sweat chops» d’Asie où le grand capital monopoliste trouve désormais de la
main-d’œuvre bon marché, plus docile à piller qu’en pays occidental où les chômeurs désœuvrés, les retraités paupérisés, les petits-bourgeois menacés dans leur intégrité et les
étudiants-travailleurs sous-payés sont invités à pavoiser en faveur de la prospérité partager avec leurs frères de pauvreté entassés dans les bidonvilles à Dacca, à Shanghai, à Johannesburg et à
Bombay surpeuplée.
«Ainsi, les Nord-Américains investissent de plus en plus en Europe de l’Est, en Chine, en Inde, en Australie, au Brésil, au
Mexique et même en Afrique. Cela est non seulement normal, c’est aussi fort souhaitable ! Aux 18e et 19e siècles, le capital britannique a permis aux États-Unis (et au Canada) de se
développer en finançant leur capital productif. (…) le capital des pays du G7 permettra aux pays émergents "d’émerger" de la misère. C’est d’ailleurs pourquoi les inégalités mondiales sont en
baisse, le capital des pays riches aidant les pays pauvres à rejoindre leur niveau de vie.» (6).
Les inégalités sociales sont en hausse depuis que le capital financier produit de la richesse toxique-«ectopique», totalement en
dehors des circuits de production de la valeur, et depuis que les milliardaires sont toujours plus riches et les salariés chaque jour plus pauvres. Il est vrai que les pauvres d’Occident se
rapprochent des pauvres des pays du Tiers-monde d’extraction et de spoliation. C’est ainsi que l’écart rétrécit entre le mendiant occidental et le travailleur pauvre oriental et africain, mais
peut-on parler de diminution des inégalités mondiales ? De plus, quelle belle façon de présenter l’externalisation et la délocalisation industrielle qui détruit les emplois au Canada, en
France et dans tout l’Occident, fait diminuer les salaires et augmenter la misère de tous les prolétaires.
Par rapport au constat de Mistinguett Minarchiste, saviez-vous que les salaires de misère (25 dollars par mois) payés aux
esclaves salariés du Bengladesh ont garanti le niveau de vie des salariés occidentaux? Les profits mirobolants tirés des pays émergents et rapatriés par les entreprises
impérialistes occidentales (rapatriement infiniment supérieurs aux donations de charités consenties à ces pays) ont permis à ces dernières de maintenir en l’état les salaires de plusieurs
travailleurs occidentaux…jusqu’à présent…mais c’est maintenant terminé.
Mais voilà que ce qui devait arriver – arriva. À force de délocaliser les usines – de transférer les
emplois vers les pays pauvres – ce sont les emplois au Canada, en France, qui périclitent –. Le travail industriel se raréfie alors qu’explose l’emploi dans les services mal payés (entretiens
général et ménagés, auxiliaires médicales, gardiennes et puéricultrices, restauration rapide, hôtellerie, commerces de détail, taxi et transport, fonctionnaires des services publics et
parapublics - 65% des emplois au Canada, c’est pire en France). Heureusement, les emplois du quaternaire financier, de gestion et d’innovation ont aussi augmenté mais il n’est pas certain que
ceux-là ne déménageront pas vers les grands centres financiers, de recherche/ développement et de management concentrés et sophistiqués dans des mégapoles internationales New-York, Shanghai,
Hong-Kong, Bombay, Paris et Londres .
Les banques construisent le nid du crédit qui les discréditera
Une fois l’inflation retranchée la masse salariale globale diminue si bien que la consommation et les marchés stagnent en métropole
occidentale, phénomène de contraction des marchés que le crédit à la consommation tente de compenser en faisant dépenser aux consommateurs d’aujourd’hui l’argent que le
travailleur-chômeur de demain ne gagnera pas… Le vaste marché de consommation occidental est en sursis, ce qu’appréhendent les banques et les entreprises monopolistes. En effet, les
occasions d’affaires se font rares au pays de l’ex-prospérité et cela malgré le rapatriement des dividendes des oligopoles canadiens, français, américains, qui retirent davantage des pays
émergents qu’ils n’y investissent comme le souligne l’économiste utopiste dans son envolée lyrique.
«Quant aux entreprises canadiennes, on ne devrait pas être surpris qu’elles se gardent une marge de manœuvre plus
grande suite à une crise financière majeure durant laquelle les marchés des capitaux se sont complètement fermés. Cela démontre qu’elles ont appris leur leçon. M. Carney devrait approuver
plutôt que de ronchonner. De plus, la moitié des 25 entreprises mentionnées dans l’article de Canadian Business comme ayant un niveau élevé d’encaisse sont des institutions
financières qui ont dû augmenter leur niveau de liquidité du fait que la règlementation l’exige depuis la crise de 2008 (règles de Bâle 3 et Solvency II) (7).
Les banques canadiennes ne maintiennent pas un tel niveau d’encaisse pour se prémunir contre le crédit toxique à haut risque
qu’elles émettent quotidiennement. Ils leurs suffiraient de restreindre l’accès au crédit pour ceux qui à l’évidence ne pourront rembourser. Les banques facilitent plutôt l’accès au crédit et
accumulent les encaisses sulfureuses pour trois raisons :
1) Premièrement, le jour où les banques raréfieront le crédit elles paralyseront aussitôt l’ensemble de l’économie canadienne, du moins sa portion souterraine et parasitaire.
2) Deuxièmement, la masse de capitaux inemployés indique à l’évidence qu’aucune opportunité d’affaires ne se présente au capital affamé de profit. C’est le propre du capital financier que de
chercher à se réinvestir afin d’accomplir un nouveau cycle de valorisation pour une encaisse encore plus importante. S’il ne le fait pas c’est par manque d’occasions d’affaires.
3) Troisièmement, cette quantité énorme de capitaux atteste que la masse monétaire en circulation est excédentaire – hypertrophiée – par rapport à l’activité économique productive. Une entreprise
doit conserver des liquidités afin de se prémunir d’une OPA inamicale.
Trop d’argent est à la poursuite de trop peu de plus-value potentielle. Étrange n’est-ce pas ? Nous avons écrit tantôt
que la masse des profits étaient énorme et croissante. Mais en fait c’est la masse monétaire qui gonfle – sans être adossée à une production tangible et sans marché pour l’écouler
si bien que l’argent tourne à vide dans le circuit de la finance sans passer (pour une partie du moins) par le circuit de la production, là où se construit la valeur d’échange.
Deux données donneront une idée de l’ampleur de l’arnaque monétaire. Le montant des transactions financières internationales est
cinquante fois plus important que la valeur totale du commerce international portant sur les marchandises et les services (8). Le volume des échanges commerciaux dans le monde a
été multiplié par 17 entre 1948 et 1997 pour une production globale qui a été multipliée par 6 seulement. Cette hypertrophie commerciale est la conséquence de la fragmentation du procès de
production des marchandises qui sont fabriquées à la pièce dans différentes contrées et assemblées dans d'autres pays (9).
Actuellement, la monnaie fictive – les encaisses et les fonds de roulement des entreprises – ainsi que les portefeuilles
d’actions des rentiers se construisent via le circuit financier – et pour le bénéfice exclusif de la sphère financière. Or ce cycle financier, fictif en terme productif, arrive à
son terme de fumisterie et il éclatera comme toutes les bulles financières précédentes. Ne retenez qu’une constante: chaque bulle financière qui éclate fait davantage de dommage à l’économie
capitaliste que la précédente (10).
L’école économique Minarchiste libertarienne de l’Oncle Picsou
Abordons maintenant un grand mythe que notre Picsou Minarchiste propage en prétendant le pourfendre. Il aborde le sujet
de la bourse et de l’investissement par ces mots lourds de suspicion : « Le corollaire de ce mythe du réinvestissement des profits est que chaque dollar investi à la bourse devient en quelque
sorte « inactif ». Après tout, quand on achète des actions d’une entreprise sur le marché boursier, l’argent ne va pas directement à cette entreprise pour financer ses investissements, n’est-ce
pas ? Cela signifie-t-il que cet argent ne contribue pas à la croissance économique ? (…) Disons que vous utilisiez votre épargne pour acheter des actions de Metro. (…) Cette entreprise mature
s’autofinance à l’aide de ses profits. (…) vous contribuez donc à faire monter le prix des actions de Metro (…)» (11).
De fait, Metro inc. a si bien fait dans le passé que la firme se trouve en situation de quasi-monopole sur le marché québécois
de l’alimentation et qu’elle peut augmenter ses prix régulièrement avec la complicité de ses rares concurrents. Voilà le bénéfice que nous – gens ordinaires qui n’avons aucune épargne à investir
- connaissons du succès financier de Metro.
Et l’économiste libertarien de s’enflammer : « Tôt ou tard, l’argent finira par être utilisé pour acquérir de
nouvelles actions ou obligations émises par une entreprise qui a un projet d’investissement à financer. Ainsi, même si Metro n’obtient pas votre argent, celui-ci sera investi dans la production
(…) Ou dans les nouveaux cinémas de Cineplex. (…) l’argent injecté dans la bourse finit toujours dans une nouvelle émission de capital servant à investir dans la production.
Cette épargne n’est pas destinée à finir sa route dans la piscine de pièces d’or d’Oncle Picsou!» (12).
Freinons temporairement l’enthousiasme délirant de notre agent de placement. Est-il exact que votre argent (à supposer que vous
en ayez à placer) deviendra un jour du « capital investi dans la production »? Un investissement dans les cinémas Cineplex est-il un placement dans la production ? Non évidemment. Une
entreprise offrant des loisirs cinématographiques dispute à ses concurrents une partie des revenus des salariés qui acceptent de se payer un divertissement qui contribue à assurer la reproduction
sociale de leur force de travail. Cineplex commercialise du divertissement et ne produit aucune richesse. Il en est de même de l’«industrie» de la loterie qui écume les derniers deniers des
salariés afin de livrer 1,2 milliard $ de taxe volontaire au gouvernement. Cette industrie ne produit que de la déconvenue.
L’économiste Minarchiste s’est suffisamment compromis. De Metro à la Banque Nationale, de Innergex à Cineplex, la
circonvolution est spécieuse et suffisante. Permettez-nous d’occulter cette gabegie. Pour quelle raison les banques se sont-elles surcompensées en liquidités au cours des dernières années et
pourquoi se sont-elles encombrées de grandes réserves monétaires depuis le dernier krach boursier? C’est que, nonobstant les règlements (Bâle 3 – Solvency II) – grâce aux cartels de gestion des
fonds mutuels, la Banque Nationale et la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec – des milliards de dollars des épargnes des gens ordinaires se sont retrouvés non pas chez Suncor, Metro,
Innergex ou Cineplex, mais dans des «produits dérivés toxiques», appellation pudique pour désigner des investissements sulfureux – frauduleux qui un jour ont explosé à la face de leurs vendeurs
et de leurs acheteurs et le feront encore prochainement. Bref, des milliers de petits épargnants ont tout simplement été expropriés de leurs deniers par des hypothèques surévaluées et des
placements absolument improductifs. D’autres Madoff et d’autres Norbourg se préparent (13).
Si tant d’argent (600 milliards $) demeurent en rade – non investis – c’est tout simplement que les opportunités de faire
fructifier et de valoriser la plus-value font défaut. Sachez que chaque capitaliste maudit cette conjoncture économique mais il n’y peut rien car ce système économique anarchique et archaïque –
tout le contraire de ce que le spécialiste pontifie – est en panne et la crise qu’ils appréhendent se rapproche alors que le monticule de leurs avoirs en papiers frimés ne vaudra bientôt pas plus
qu’une usine en Espagne. Le gouvernement pourra taxer et surtaxer le manant pour transférer autant de capitaux soi-disant générateurs d’emplois; le gouvernement pourra réduire les tarifs
d’électricité pour les entreprises milliardaires et les augmenter pour les consommateurs débonnaires; il pourra laisser les profiteurs saccager la Terre mère, pourtant rien n’y fera. La
prospérité économique ne sera pas au rendez-vous et l’encaisse corporatif fondra comme neige au mois d’août. Mark Carney savait que la seule façon de procéder au sauvetage de ce capital
c’était de le transformer en moyens de production ou en immobilier. Les capitalistes sauront-ils entendre raison ?
___________________________________
(1)
http://centpapiers.com/mythe-les-entreprises-ne-reinvestissent-pas-suffisamment-leurs-profits./
et
http://www.canadianbusiness.com/economy/dead-money/
(2)
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/lillusion-du-plein-emploi/
(3)
http://centpapiers.com/mythe-les-entreprises-ne-reinvestissent-pas-suffisamment-leurs-profits./
et
http://affaires.lapresse.ca/economie/macro-economie/201005/26/01-4283886-hausse-du-nombre-de-salaries-au-canada.php
(4)
http://www.collectionscanada.gc.ca/obj/s4/f2/dsk3/ftp04/NQ65423.pdf
(5)
http://centpapiers.com/mythe-les-entreprises-ne-reinvestissent-pas-suffisamment-leurs-profits./
et
http://minarchiste.wordpress.com/2012/11/07/les-inegalites-mondiales-sont-en-baisse/
(6)
http://centpapiers.com/mythe-les-entreprises-ne-reinvestissent-pas-suffisamment-leurs-profits./
(7)
http://minarchiste.wordpress.com/2013/11/07/la-dictature-du-capital/
(8) S. Cordellier (2000). La mondialisation au-delà des mythes. La Découverte. P. 75.
(9) T. Thomas (2004) Mondialisation. Albatroz Paris. 95 pages. (page 59).
(10)
http://publications-agora.fr/pack/ssw3b/?code=ESSWP803&a=3&o=38&s=74&u=59913&l=614&r=MC&g=0
(11)
http://centpapiers.com/mythe-les-entreprises-ne-reinvestissent-pas-suffisamment-leurs-profits./
et
http://www.canadianbusiness.com/economy/dead-money/
(12)
http://centpapiers.com/mythe-les-entreprises-ne-reinvestissent-pas-suffisamment-leurs-profits./
(13)
http://www.rcmp-grc.gc.ca/scams-fraudes/inv-fra-fra.htm