Procès du Président Laurent Gbagbo la CPI se dégonfle...
Devant un dossier d’accusation vide et des fabrications, la CPI se dégonfle et reporte l’audience audience du procès du Président Laurent Gbagbo au 13 août 2012.
CPI l'Haye
LA HAYE - L'audience de confirmation des charges pesant contre l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, prévue initialement à partir de lundi devant la Cour pénale internationale, a
été reportée au 13 août 2012, a annoncé mardi la CPI.
La chambre préliminaire I de la CPI a reporté l'audience de confirmation des charges dans l'affaire Laurent Gbagbo au 13 août 2012, a indiqué la CPI via son compte Twitter.
La CPI avait annoncé un peu plus tôt dans l'après-midi le report de l'audience, prévue pour durer cinq jours, sans indiquer de nouvelle date.
L'audience de confirmation des charges doit permettre aux juges de déterminer si les éléments de preuve rassemblés par l'accusation sont assez solides pour la tenue d'un procès.
Les juges ont fait droits à une requête déposée le 5 juin par la défense de M. Gbagbo qui avait dénoncé une disproportion flagrante entre les ressources financières et humaines du bureau du
procureur et de la défense qui ne bénéficiaient pas par conséquent de l'égalité des armes.
Les juges ont pris en considération le fait que, dans le cadre de l'aide judiciaire accordée à M. Gbagbo, l'équipe de la défense a obtenu de la Cour des ressources additionnelles, souligne le
communiqué.
Le report de l'audience doit permettre à la défense de mettre effectivement ces ressources additionnelles au service de sa préparation pour l'audience de confirmation des charges.
La défense a obtenu un poste d'assistant juridique supplémentaire, a précisé à l'AFP l'avocat de l'ex-président, Emmanuel Altit.
Premier ex-chef d'Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, écroué à la Haye depuis novembre 2011, est soupçonné par la CPI d'être co-auteur indirect de crimes contre l'humanité commis pendant
les violences post-électorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival élu, l'actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui avait fait 3.000 morts.
Source : romandie.com