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Pourquoi Kone Katinan Porte parole de Laurent Gbagbo est devenu une affaire de vie et de mort pour le régime tortionnaire d’Abidjan ?

18 Septembre 2012 , Rédigé par afrohistorama, Toute l'histoire sans histoire

Pourquoi Kone Katinan Porte parole de Laurent Gbagbo est devenu une affaire de vie et de mort pour le régime tortionnaire d’Abidjan ?

 Alassane Ouattara

 

Le dossier Katinan serait une affaire de vie ou de mort pour Ouattara !

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L’affaire Katinan n’est pas aussi simple que certains membres de la Résistance patriotique et Révolutionnaire le pensent. Il s’agit d’une affaire complexe, d’une affaire de vie ou de mort pour Ouattara et pour Koné Katinan lui-même.

Nous avons reçu la révélation d’une source qui dit en avoir reçu la primeur d’un contact interne au camp Ouattara. Et pour cette affaire, Ouattara dit à ses proches qu’il est prêt à tout miser pour obtenir gain de cause car s’il échoue, ses partisans peuvent dire adieu à son "Programme économique".

Nous tombons des nues. Qu’est-ce que le Ministre Katinan a-t-il avoir avec le Programme de Mensonge baptisé « Programme économique de Ouattara » ?

Fable, légende ou fourberie de mauvais goût, voici la vraie histoire servie par Ouattara à ses proches pour présenter Koné Katinan comme l’homme à abattre pour sauver son aventure d’anti-citoyens ivoiriens en Côte d’Ivoire.

Selon cette source endoctrinée du régime Ouattara, pendant la crise du refus de la légalité baptisée crise post électorale par les hors-la-loi qui l’ont provoquée, le Ministre Katinan, aidé du Gouverneur Dacoury Tabley serait allé en Afrique du Sud, sur ordre du Président GBAGBO, pour y ouvrir une filiale de la BNI (Banque Nationale d’Investissement). Cette filiale de la BNI aurait ouvert un compte de devises auprès de la Banque Centrale d’Afrique du Sud. Avec la complicité des Autorités sud-africaines, le Ministre Katinan aurait donné l’ordre au Gouverneur Dacoury Tabley de virer toutes les réserves de devises de la Côte d’Ivoire à la BCEAO sur le compte de la "filiale" de la BNI ouvert dans les livres de la Banque Centrale sud-africaine. Cette opération qui visait à préparer la création de la monnaie ivoirienne souveraine avec la BNI comme Banque Centrale Ivoirienne (BCI), s’élèverait en milliers de milliards de francs CFA.

Or les Autorités sud-africaines ne reconnaissent pas l’existence d’une telle opération. Du coup, il faut mettre la main sur le Ministre Katinan qui tiendrait la clé de cette affaire afin qu’il crache le morceau et ordonne le rapatriement des fonds. Car si cette grosse réserve de devises n’est pas rapatriée, à terme, le régime Ouattara connaîtra un assèchement financier irréparable. Katinan serait donc la « Solution » pour sauver « ADO Solution ».

Quelle histoire ! Un mensonge aussi gros pour justifier une incompétence légendaire. Et les Autorités ghanéennes lui accorde un intérêt ?

Soit. Mais le problème n’est pas là. Pour un économiste de l’acabit de Ouattara, comment se fait-il qu’il n’a trouvé jusqu’ici aucune trace de cet argent et préfère passer par la voie de la torture de Koné Katinan comme méthode d’investigation financière pour obtenir les informations dont il a besoin ?

A la Vérité, il n’y a aucune manne financière planquée dans un Compte de devises en Afrique du Sud. Il s’agit tout simplement d’un montage grossier pour accuser un des plus brillants jeunes cadres ivoiriens afin de le torturer à mort et exhiber son corps comme celui d’un homme qui aurait braqué l’Agence de BCEAO à Abidjan pour constituer un trésor de guerre. En réussissant cette entreprise sordide, Ouattara trouverait son bouc-émissaire et continuerait paisiblement son odyssée de mensonge et d’affabulation au lieu d’assumer son incompétence notoire qui a fait régresser la Côte d’Ivoire de 100 ans.

D’ailleurs, n’est-ce pas sous cette mise en scène que le Ministre Katinan est dépeint par Ouattara et ses hommes aujourd’hui ? Eux qui ont volé d’abord plus de 20 milliards de francs CFA à l’Agence de la BCEAO à Abidjan en 2002 pour aller les remettre à Blaise Compaoré qui a utilisé une partie de cet argent pour louer les armes lourdes de Kadhafi qui ont servi à attaquer le Camp d’Agban et le reste du pays, le 19 septembre 2002. Et après ce premier vol, n’ont-ils pas ensuite, mis à sac l’Agence de la BCEAO à Bouaké, puis à Man et enfin à Korhogo pour une somme avoisinant les 500 milliards de francs CFA dont une partie a servi à entretenir leur rébellion et l’autre a été partagée entre les Chefs de guerre puis blanchie par Abdoulaye Wade dans le même réseau de la BCEAO alors dirigé par Charles Konan Banny, nommé aujourd’hui par Ouattara comme Président de la CVDR (Commission Vérité, Dialogue et Réconciliation(?)).

Pour l’histoire, il importe de retenir qu’en ce qui concerne l’opération de réquisition par décret n°2011-29 du 25 janvier 2011 de l’Agence de la BCEAO à Abidjan et dans les autres localités, l’état des lieux a été dressé par des Officiers de Police et des Huissiers de Justice. Au moment où le Ministre Katinan devait pénétrer dans l’enceinte de la BCEAO à Abidjan, le Procureur de la République qui en était déjà saisi, a été informé sur demande du Ministre, comme les règles l’exigent, par les Officiers de Police judiciaire et les Huissiers de Justice qui ont été commis pour dresser cet état des lieux. Des rapports officiels sont disponibles qui donnent des détails précis sur les montants trouvés dans les caisses. Après quoi, cet argent a servi à faire fonctionner l’Etat de Côte d’Ivoire jusqu’à la capture du Président GBAGBO par l’Armée française le 11 avril 2011.

Pour des hommes réfléchis, qui ont le sens du jugement légaliste, il est facile de comprendre que quand un homme va braquer une banque, il ne se fait pas accompagner de Policiers, d’Huissiers de Justice et n’informe pas le Procureur de la République. A preuve, quand Ouattara et ses hommes mettaient à sac les Agences de la BCEAO de Bouaké, de Man et de Korhogo et quand ils faisaient sortir avec l’aide de Sia Popo, les caisses d’argent de l’Agence de la BCEAO à Abidjan, il n’y avait que des coups de feu, des cadavres et du sang humain sur les lieux. Aucun Officier ministériel, aucun Officier de Police judiciaire aucun Procureur de la République n’étaient là pour dresser un état des lieux.

Mais que voulez-vous ? Chez Ouattara et ses hommes, tout ce qui est conforme à la loi est anormal.

Il ne nous reste donc plus qu’à redoubler de vigilance pour ne pas que les Autorités ghanéennes envoient le Ministre Katinan à la Boucherie du Moro Naba d’Abidjan.

Par Hassane Magued

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